Dossier-spactacle-re..
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revolve Création le 15 novembre 2012 au Volcan Maritime / Automne en Normandie Le 23 novembre 2012 – Maison de la Musique de Nanterre Le 14 février 2013 – L’Arsenal de Metz Conception, chorégraphie Emmanuelle Vo-Dinh Assistante Micheline Lelièvre Musique Vortex Temporum de Gérard Grisey Danseuses Célia Abitabile, Alexia Bigot, Maeva Cunci, Sarah Degraeve, Pénélope Parrau, Laëtitia Passard, Léa Scher. Musiciens de l’ensemble TM+ , direction musicale Laurent Cuniot Marc Desmons – Chef, Gilles Burgos – Flûte, Frank Scalisi – Clarinette, Julien Lepape – Piano, Noëmi Schindler– Violon, Lucia Peralta – Alto, Florian Lauridon – Violoncelle. Lumières Françoise Michel Scénographie Françoise Michel et Emmanuelle Vo-Dinh Construction décor et régie plateau Joël Cornet Costumes Corine Petitpierre Réalisation costumes Anne Tesson Production Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie / ensemble TM+ Coproduction L’Arsenal de Metz / Le Volcan, Scène Nationale du Havre / Automne en Normandie. Avec le soutien du Conseil Général de Seine-Maritime. Le Phare, Centre chorégraphique National du Havre Haute-Normandie est subventionné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Haute-Normandie / Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Haute-Normandie et la Ville du Havre. Vortex Temporum a été écrit par Gérard Grisey de 1994 à 1996 pour un sextuor instrumental comprenant flûte, clarinette, violon, alto, violoncelle et piano. Pour Grisey, ce tourbillon de temps définit la naissance d’une formule d’arpèges tournoyants et répétés et leurs métamorphoses dans différents champs temporels. Pour explorer cette pièce en trois mouvements, je me suis appuyée sur le principe de la construction musicale, en proposant aux 7 interprètes une phrase chorégraphique initiale (exposée au début de l’oeuvre) qui déploie différentes spirales de corps. Ce matériau référent subit ensuite tout au long de la pièce des transformations liées à des contraintes données de temps et d’espace. La forme initiale est alors vite absorbée laissant place à des corps en proie à une incessante transformation. Dans revolve, pièce chorale, l’enjeu formel réside dans la mise en oeuvre de qualités de corps exigeant des 7 interprètes un lâcher prise, pour donner à voir une matière en mouvement qui déploie à l’infini un mouvement sphérique et vertigineux. Emmanuelle Vo-Dinh Extraits de presse «… Il existe dans revolve une vraie grâce, illustrée par cette soliste à genoux sur le plateau dans un mouvement serpentin du plus bel effet, ou ce travail à partir du bassin qui donne l'impulsion à la gestuelle. …» Philippe Noisette, Les Inrockuptibles (28 novembre 2012) „...Seule demeure la fascination d’une onde tournoyante: du frémissement au transport, de l’ondulation au tourbillon, de la spirale à la toupie, de la courbe à la volute, de la vague à la tempête, du torticolis à l’effusion, un seul flux court d’un corps à l’autre, avec quelques instants de rencontre, très vite dissous dans la course qui les emporte.... Le public, comme suspendu, a réservé un accueil enthousiaste à cette pièce aussi belle que difficile et à cette créatrice exigeante. Il est donc prêt pour la suivre dans l’aventure haut de gamme qu’elle lui réserve ...“ Jacqueline Thuilleux, Concertclassic.com (20 novembre 2012) Le titre: Vortex Temporum (Tourbillon de temps) définit la naissance d'une formule d'arpèges tournoyants et répétés et sa métamorphose dans différents champs temporels. J'ai tenté ici d'approfondir certaines de mes recherches récentes sur l'application d'un même matériau à des temps différents. Trois Gestalten sonores: un événement originel - l'onde sinusoïdale - et deux événements adjacents - l'attaque avec ou sans résonance et le son entretenu avec ou sans crescendo -; trois spectres différents: harmonique, inharmonique «étiré» et inharmonique «comprimé»; trois temps différents: ordinaire, plus ou moins dilaté et plus ou moins contracté, ... tels sont les archétypes qui président à Vortex Temporum. Outre la formule tourbillonnaire initiale directement issue de Daphnis et Chloé, le vortex m'a suggéré une écriture harmonique centrée sur les quatre notes de la septième diminuée, accord rotatif par excellence. En effet, en considérant tour à tour chaque note de l'accord comme note sensible, il permet de multiples modulations. Bien entendu, il ne s'agit pas ici de musique tonale, mais bien plutôt de saisir ce qui dans son fonctionnement est encore aujourd'hui actuel et novateur. Ainsi, cet accord est ici à l'intersection des trois spectres précédemment décrits et en détermine les différentes transpositions. Il joue donc un rôle nodulaire dans l'articulation des hauteurs de Vortex. On le retrouve littéralement inscrit dans les quatre fréquences du piano accordées un quart de ton plus bas, cette atteinte au sacro-saint tempérament du piano rendant à la fois possible une distorsion du timbre de l'instrument et une meilleure intégration aux différents micro-intervalles nécessaires à la pièce. Dans Vortex Temporum, les trois archétypes précités vont circuler d'un mouvement à l'autre dans des constantes de temps aussi différents que celui des hommes (temps du langage et de la respiration), celui des baleines (temps spectral des rythmes du sommeil) et celui des oiseaux ou des insectes (temps contracté à l'extrême où s'estompent les contours). Ainsi, grâce à ce microscope imaginaire, une note devient timbre, un accord devient complexe spectral et un rythme une houle de durées imprévisibles. Les trois sections du premier mouvement, dédié à Gérard Zinsstag, développent trois aspects de l'onde originelle, bien connus des acousticiens: l'onde sinusoïdale (formule tourbillonnaire), l'onde carrée (rythmes pointés) et l'onde en dents-de-scie (solo de piano). Elles déroulent un temps que je qualifierais de jubilatoire, temps de l'articulation, du rythme et de la respiration humaine. Seule, la section de piano nous porte aux limites de la virtuosité. Le deuxième mouvement, dédié à Salvatore Sciarrino, reprend un matériau identique dans un temps dilaté. La Gestalt initiale s'étend ici une seule fois, étalée sur toute la durée du mouvement. J'ai cherché à créer dans la lenteur une sensation de mouvement sphérique et vertigineux. Les mouvements ascendants des spectres, l'emboîtement des fondamentaux en descentes chromatiques et les filtrages continus du piano génèrent une sorte de double rotation, un mouvement hélicoïdal et continu qui s'enroule sur lui-même. Au premier mouvement qui développe dans la discontinuité les différents types ondulatoires, le troisième mouvement, dédié à Helmut Lachenmann, oppose un long processus permettant de créer entre les différentes séquences les interpolations qui paraissaient impensables. La continuité s'impose peu à peu et, avec elle, le temps dilaté devenu une sorte de projection à grande échelle des événements du premier mouvement. La métrique déjà malmenée au cours du premier mouvement est ici souvent noyée dans le vertige de la durée pure. Les spectres à l'origine du discours harmonique et déjà développés dans le second mouvement s'étalent ici afin de permettre à l'auditeur d'en percevoir la texture et de pénétrer dans une autre dimension temporelle. Le temps contracté fait aussi son apparition sous la forme de saturations fulgurantes et permet de réentendre à une autre échelle les différentes séquences du troisième mouvement. Entre les différents mouvements de Vortex Temporum sont prévus de courts interludes. Les quelques souffles, bruitages et ombres sonores qu'on y entend sont destinés à colorer discrètement le silence malhabile et quelquefois même la gêne involontaire des musiciens et des auditeurs qui reprennent leur souffle entre deux mouvements. Ce traitement du temps de l'attente, ce pont jeté entre le temps de l'auditeur et celui de l'œuvre n'est pas sans rappeler ceux de Dérives, de Partiels ou de Jour, Contre-jour. Ici, bien entendu, ces quelques bruits ne sont pas sans rapports avec la morphologie de Vortex Temporum. Abolir le matériau au profit de la durée pure est un rêve que je poursuis depuis de nombreuses années. Vortex Temporum n'est peut-être que l'histoire d'un arpège dans l'espace et dans le temps, en deçà et au-delà de notre fenêtre auditive et que ma mémoire a laissé tourbillonner au gré des mois dévolus à l'écriture de cette pièce. (…) Gérard Grisey Parcours Emmanuelle Vo-Dinh Après avoir été interprète, essentiellement auprès de François Raffinot au sein du Centre Chorégraphique du Havre, Emmanuelle Vo-Dinh crée la compagnie Sui Generis au Havre en 1998. Si l’écriture des « débuts » inscrit un corps « figuratif » (Anthume ou la sensation du membre fantôme, 1998) qui privilégie la singularité de chaque interprète, la chorégraphe aborde progressivement un travail plus abstrait, par le biais de thématiques comme la neurologie ou la psychiatrie (Texture/Composite, 1999, Sagen, 2001). Avec décompositions (2003), Emmanuelle Vo-Dinh aborde un cycle de pièces (CROISéES 2004 ; White Light, 2005 ; ici/Per.For, 2006) qui marque une rupture très nette avec les pièces précédentes. Le principe de « répétition » alors à l’œuvre offre une réflexion autour du rythme et de l’espace. De facture plus abstraite et contemplative, ce travail invite le spectateur à vivre des pièces au caractère hypnotique. Au-delà des principes d’écriture chorégraphique, dont le mode se renouvelle dans une thématique autour de la perception du temps (la fugue, la mémoire), la chorégraphe associe régulièrement d’autres disciplines à ses pièces, à travers des collaborations artistiques suivies comme avec la compositrice Zeena Parkins, le plasticien Laurent Pariente ou l’écrivain Frédéric-Yves Jeannet. Depuis 2007, Emmanuelle Vo-Dinh aborde des recherches qui s’appuie principalement sur l’écriture musicale (Aboli, Bibelot…Rebondi !, 2007 ; 5’24, 2008), s’innervant aussi de certains aspects de l’histoire de la peinture (Eaux-fortes, 2007). Se déploient par ailleurs des interrogations qui croisent et recoupent ses expériences antérieures, pour en faire une synthèse, tout en remettant en jeu systématiquement les modes opérationnels. Les désirs de création de la chorégraphe se portent aujourd’hui autour d’une écriture qui questionne la figuration dans l’abstraction, et place l’interprète au cœur du processus d’écriture (Ad Astra, 2009). Elle prépare actuellement un diptyque pour corps et voix à partir des travaux de l’anthropologue Françoise Héritier.(Masculin/Féminin I/ « La pensée de la différence » et II « Dissoudre la hiérarchie »). Le premier volet– transire -, a été créé en Novembre 2010 pour le Festival Mettre en Scène (TNB) à Rennes. A partir de 2011, elle met en place le projet Histoires Exquises qui invite des chorégraphes (Latifa Lâabissi, Salia Sanou, Thierry Thieû Niang, Brigitte Seth et Roser Montlo-Guberna, Claudia Triozzi) à créer un solo à partir d’un témoignage oral. Emmanuelle Vo-Dinh a créé au printemps 2011 une pièce pour le Toronto Dance Theatre à partir de la pièce musicale Vortex de Gérard Grisey. Emmanuelle Vo-Dinh mène également un travail pédagogique auprès de différents publics (étudiants, enseignants, danseurs professionnels...) au sein de stages, ateliers, conférences ou répétitions publiques ainsi qu’au travers de véritables créations conçues spécifiquement pour des danseurs amateurs (Double-jeux, Metz, 2001 ; Rainbow, Rennes, 2008). La compagnie Sui Generis était installée à Rennes depuis 2004, où elle a été en résidence au Triangle, plateau pour la danse de 2007 à 2009. Depuis le 1er janvier 2012, Emmanuelle Vo-Dinh, dirige le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie. Françoise Michel Concepteur lumière, éclairagiste Après des études de géologie, Françoise Michel suit une formation de régie à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, dirigé alors par Jean-Pierre Vincent. En 1980, elle rencontre Odile Duboc et la danse contemporaine. C’est alors le début d’une longue collaboration sur la conception et la réalisation de spectacles. Durant ces années, elle crée les lumières de Josette Baïz, Hideyuki Yano, Francine Lancelot, Mark Tompkins, Georges Appaix, François Raffinot, le groupe Dunes, Daniel Larrieu… Elle n’abandonne pas l’aventure théâtrale et travaille entre autres avec Valère Novarina, François Chattot, Hélène Vincent, Lambert Wilson, Yoshi Oïda… Avec Odile Duboc, son travail de lumière la conduira à créer la scénographie de plusieurs pièces (Thaïs, Le Pupille veut être tuteur…) Aujourd’hui elle accompagne régulièrement les créations d’Emmanuelle Vo-Dinh, Mié Coquempot. Françoise Michel conçoit la lumière comme une écriture : "La lumière ne vient pas parachever quelque chose, elle est à l'oeuvre en même temps que la chorégraphie." Micheline Lelièvre Après des études de philosophie, Micheline Lelièvre s'est orientée vers la danse contemporaine. Bien qu'ayant abordé la plupart des techniques fondatrices de la danse, elle a surtout fréquenté le monde des idées et de la technique de Merce Cunningham. Chorégraphe depuis de nombreuses années, ses spectacles sont présentés un peu partout en France. Atypique, elle privilégie les rencontres dans la transversalité en créant des conférences dansées avec un biologiste, une conservatrice du musée des arts décoratifs.... Auprès d’Emmanuelle Vo-Dinh, elle a participé en tant que chorégraphe invitée à la création de Rainbow, et comme assistante à celles de Ad astra, de –transire- et de la poterie punaise. Micheline Lelièvre est coordinatrice artistique au sein du Phare, Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie. Célia Abitabile Célia Abitabile a un double parcours. La danse est comme la musique omniprésente depuis son enfance. Après avoir co-créé le groupe de rock Joy Pang, pour lequel elle écrit et elle chante, elle se consacre à la danse. Formée au classique, elle s’initie à la technique contemporaine à l’adolescence (CRD du Blanc-Mesnil et RIDC Paris). Pendant trois ans, elle participe au collectif "Les Ailes du Serpent" qui creuse la question de la danse dans l'espace public. Parallèlement elle croise le travail d'Alban Richard (« Music in similar motion » 2011). Elle danse pour la compagnie Julie Desprairies ("Oui"2005) et Micheline Lelièvre ("Les envols" 2011, "La danse éperdue" 2012). Elle est interprète pour Emmanuelle Vo-Dinh avec Aboli Bibelot…Rebondi ! en février 2012 et participe à la création de revolve. Titulaire du diplôme d'état, elle enseigne dans plusieurs conservatoires. Alexia Bigot Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Paris en 2001, Alexia Bigot rejoint ensuite Hervé Robbe au Centre Chorégraphique National du Havre et participe en dix ans à de nombreuses créations et projets pédagogiques. En parallèle, elle rencontre et collabore à divers projets avec d'autres chorégraphes comme Sarah Crépin et Etienne Cuppens pour la BaZooKa, David Drouard pour la cie Chantier, Edmond Russo et Shlomi Tuizer pour la cie Affari Esteri, Virginie Mirbeau pour la cie Arts Fusion... En 2008, elle crée le duo Eco à Lisbonne pour le Couvent des Carmes avec Pedro Mendès et le compositeur Romain Kronenberg. La même année, elle rejoint le collectif Larsen qui regroupe un ensemble d'artistes aux talents multiples, et crée notamment avec eux en 2011 un spectacle jeune public Les animaux du bois Malmené qui mêle vidéo, art plastique et danse contemporaine. Elle rencontre Emmanuelle Vo-Dinh en 2007 et participe à la création de Ad astra, Fractale ,– transire , insight et revolve. Elle poursuit par ailleurs sa collaboration avec la compagnie Affari Esteri. Maeva Cunci Après avoir suivi une formation en danse contemporaine à Lyon, puis à Montpellier au sein de la formation ex.er.c.e. de Mathilde Monnier en 2000, elle collabore avec de nombreux chorégraphes (Virginie Mirbeau, Thierry Baë, David Wampach, Boris Charmatz, Julie Desprairies, Emmanuelle Vo-Dinh). En parallèle, elle participe au Clubdes5 (2001- 2008), un collectif d’interprètes, avec Maud Le Pladec, Mickaël Phelippeau et Virginie Thomas, dans lequel seront créées de nombreuses performances collectives, et où elle signe également des créations chorégraphiques personnelles. Actuellement, elle collabore activement avec Dominique Gilliot dans le champ de la performance et de l'art contemporain, mais également avec Pauline Curnier-Jardin, Aude Lachaise et Virginie Thomas pour Les Vraoums, un projet performatif et musical, ou encore avec Mickaël Phelippeau qu'elle assiste sur plusieurs projets chorégraphiques. Avec Emmanuelle Vo-Dinh, elle participe à la création de décompositions, White Light, Fractale, Ad Astra et aux reprises de Croisées et Aboli Bibelot…Rebondi !.Elle sera l’interprète du solo Sprint ,qu’Emmanuelle Vo-Dinh créera pour elle en mai 2013 au Centre National de la danse à Pantin dans le cadre des Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint Denis. Elle conçoit et crée également les costumes d’ Aboli Bibelot…Rebondi!, 5'24, Eaux-Fortes, Rainbow et La poterie punaise. Sarah Degraeve Après des études de danse classique, Sarah Degraeve intègre le conservatoire national supérieur de Lyon en danse contemporaine et obtient son diplôme d’études supérieures chorégraphiques en 1994. Elle complète ses études par un stage à l’American dance festival en Caroline du Nord. Depuis, elle travaille en tant qu’interprète au sein de plusieurs compagnies indépendantes et centres chorégraphiques, ainsi qu’avec des metteurs en scène. C’est en 2001 avec la rencontre des chorégraphes Frédéric Gies et Frédéric De Carlo, qu’elle découvre le travail d’accompagnement et de réalisation chorégraphique. Elle restera associée à la compagnie jusqu’en 2005 et passera dès lors à ses propres réalisations. Elle créera d’abord le solo « Si tout va bien, on ne se revoit pas ! », puis « Innocence » et « Heaven ». Elle s’intéressera plus particulièrement dans son travail, à l’étude des personnages et au fait de faire danser des « femmes » et non des danseuses. En 2011, elle retrouve le travail d’accompagnement artistique avec la chorégraphe Delphine Caron, amie et complice artistique de longue date. En parallèle, Sarah Degraeve participe à des interventions artistiques auprès de différents publics. Par ailleurs, elle étudie les thérapies chinoises, puis japonaise, pour le caractère intuitif et humain qu’elles proposent, une passerelle avec la danse… Avec Emmanuelle Vo-Dinh, elle participe aux créations de Ad astra et revolve, et intervient dans les actions artistiques menées au Phare, Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie. Pénélope Parrau Après une formation auprès de Rosella Hightower, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Pénélope Parrau commence son itinéraire d’interprète avec Angelin Preljocaj en 1993 avec lequel elle danse jusqu’en 1996 (Noces, L’Anoure, L’Annonciation, Parade, …). En 1997, elle intègre le Centre Chorégraphique National du Havre auprès de François Raffinot. Elle croise ensuite les chemins de Maïté Fossen, Sophie Gilbert, Osman Khelili, Sarah Crépin, Franck Picart et Dominique Jégou. En 2006, elle obtient son Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine. Depuis, elle enseigne et intervient à différents niveaux (classes à PAC, stages, ateliers, …). Avec Emmanuelle Vo-Dinh depuis 2008, elle danse dans Aboli Bibelot…Rebondi !, 5’24, Ad Astra et revolve et encadre le projet rainbow . Par ailleurs, depuis 2007 elle mène un travail de comédienne auprès de Perrine Maurin avec Un Complet, L’histoire de ma vie n’existe pas et L’expression est une douleur partagée. En 2009, elle crée son premier solo L’espace d’un instant pour le Festival Agitato à Rennes. Elle prépare actuellement un solo pour elle-même, « sans tambour ni trompette », qui sera présenté au Triangle à Rennes en janvier 2013. Laëtitia Passard Formée en danse classique auprès de Michèle Latini puis de Claude Béatrix Béatrix en danse contemporaine et jazz, Laëtitia Passard rejoint le Centre chorégraphique national de Basse-Normandie Karine Saporta en 1994 et y devient interprète permanente. Elle y rencontre Alban Richard et collabore à la plupart de ses pièces, depuis la création de l’Ensemble l’Abrupt jusqu’en 2011, dont sa danse est fort empreinte. Titulaire du diplôme d’Etat et de la formation « danse à l’école», elle mène de nombreux projets pédagogiques en collaboration avec les structures culturelles pour différents publics et s’intéresse à la formation de «formateurs» (enseignants) tout en diversifiant ses expériences auprès de différents chorégraphes tels que Christian Bourrigault, Gilles Vérièpe, Virginie Mirbeau, Marylène Breuker …A l’étroit dans la seule fonction d’interprète, elle poursuit par une formation de conception et mise en oeuvre de conception de projets culturels en 2010, avant de rejoindre La BaZooKa pour se charger du développement de la compagnie en 2011. Elle sera responsable en 2012/13 de la coordination de l’option danse dans le partenariat du Phare, Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie avec le Lycée François 1er du Havre et intègre l’équipe artistique de Revolve. Léa Scher Originaire de Paris Léa affirme très vite son goût pour la danse contemporaine et rentre au CRR de Paris en 2002. Elle poursuit sa formation au CNSMDP auprès de Christine Gérard, André Lafonta et Peter Goss qui l'aide à acquérir une base solide lui permettant de toucher à différents univers chorégraphiques. Les nombreuses rencontres de chorégraphes lors de master class, stages et processus de création, l'ont conduit à l'affirmation et au développement de ses qualités d'interprète. C'est dans cette dynamique de recherche et de découverte que Léa entreprend ses premières expériences scéniques en participant régulièrement aux scènes proposées par le Conservatoire. En 2009, elle intègre la compagnie Falafluuf et s'enrichit de ses propres expériences professionnelles.Après une expérience d’interprète au sein du Junior Ballet Contemporain, elle participe à la création de revolve. L'ensemble TM + Depuis son premier concert donné le 16 décembre 1986 à Radio France sous la direction de Laurent Cuniot, TM+ s’est imposé comme l’un des premiers ensembles français voués aux répertoires contemporain et classique. Composé d’un noyau de 23 musiciens d’une remarquable polyvalence auxquels se joignent de manière privilégiée une quinzaine d’autres instrumentistes, TM+ travaille depuis plus de vingt ans à l’élaboration d’une approche exigeante et approfondie de l’interprétation des œuvres du siècle dernier et d’aujourd’hui avec de fréquentes incursions dans un passé plus lointain. Son projet a pour ambition de fonder une formation musicale moderne qui prenne en compte les relations entre passé et présent, crée de nouveaux liens avec les compositeurs, favorise l’engagement individuel et collectif des musiciens, le tout en plaçant le public au coeur de ses préoccupations. Invité régulièrement par les principales scènes ou festivals de premier plan tournés vers la création (Cité de la Musique, Ircam et Radio France à Paris, Musica à Strasbourg, Les Musiques à Marseille, Printemps des arts de Monte-Carlo…), TM+ se produit aussi à l’Opéra-comique, salle Gaveau, à l’auditorium du musée du Louvre, au Théâtre des Bouffes du nord, et dans de nombreux lieux pluridisciplinaires (scènes nationales, conventionnées, théâtres d’opéra) ainsi qu’à l’étranger (Rome, Turin, Sao Paulo, Rio de Janeiro, Helsinki, Copenhague, Berlin, …). Son ancrage nanterrien, grâce à sa résidence depuis 1996 à la Maison de la musique, lui permet d’imaginer un projet alternatif de diffusion qui favorise de nouveaux rapprochements entre le public et les œuvres. L’Ensemble multiplie ainsi les confrontations à travers des répétitions publiques commentées, des concerts-lectures, des conférences et des concertsrencontres « hors les murs » proposés dans des lieux de la ville rarement investis par les artistes. A travers l’originalité de ses programmes, son rapport avec les publics, la place centrale qu’il accorde au compositeur actuel, TM+ propose des voyages de l’écoute inédits qui valorisent chaque œuvre, entendue sous un jour sans cesse renouvelé.