Introduction et homélie à l`occasion du jubilé de 50 ans de Sœur

Introduction et homélie à l’occasion du jubilé
de 50 ans de Sœur Thérèse-Marie
Mot d’introduction
Au nom de Soeur Thérèse-Marie et des Carmélites de Cornillon,
je souhaite la bienvenue à la famille, aux amis, aux membres de la
fraternité carmélitaine et à vous tous qui êtes ici pour fêter ses 50 ans
de vie religieuse.
C’est important que nous puissions remercier Dieu pour le
travail qu’il a réalisé dans la personne de Soeur Thérèse-Marie.
Nous sommes ici réunis pour remercier Dieu et pour nous
réjouir pour tout le bien qu’elle a pu faire avec Dieu et avec vous.
Homélie
Sœur Thérèse-Marie, vous fêtez Dieu pour avoir pu demeurer
dans son amour pendant 50 ans.
La première lecture du premier livre des Rois nous informe que
le Carmel, une montagne de Palestine, a été un haut lieu de prière
depuis les temps anciens. Il est dit en effet : Elie monta vers le sommet
du Carmel, il se courba vers la terre et mit son visage entre ses
genoux. Elie pria sur le mont Carmel et le ciel donna la pluie. À
Cornillon, c’est le contraire, les Carmélites ont prié le Seigneur pour
avoir du beau temps et elles sont exaucées en ce beau jour de jubilé…
Plus sérieusement, Sœur Thérèse-Marie, à travers ce texte
qu’elle a choisi, remercie d’avoir eu le goût de la prière, cette intimité
avec Dieu pendant 50 ans et d’avoir eu le Carmel pour la soutenir
dans sa vie de prière personnelle et communautaire. Nous avons
entendu dans la deuxième lecture, l’épître aux Galates, une courte
explication sur cette intimité que Sœur Thérèse-Marie peut vivre avec
Dieu dans la prière : Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son
Fils qui crie : ‘Abba, Père !’
Dans l’Évangile, il est question de la mission que Jésus a donnée
à Marie alors qu’il était cloué sur la croix. Les Carmes ont bâti un
monastère sur le Carmel, une montagne de Palestine et ils l’ont dédié
à la Vierge Marie, qui a mené à Nazareth une vie de travail et de
contemplation. La spiritualité de Sœur Thérèse-Marie ainsi que de
toutes les Carmélites donne une place importante à Marie qui nous
conduit à Jésus. Marie est notre « maman » dans la foi. Elle nous aide
à faire confiance en Jésus.
Mais d’où vient la vocation de Nelly Simal, de Sœur ThérèseMarie ?
Son père était agriculteur, organiste et chantre de la paroisse de
Méan. Malheureusement il meurt à l’âge de 36 ans après un mois de
maladie. Sa maman est veuve à l’âge de 26 ans et elle va
courageusement élever ses deux enfants : Nelly et André, grâce à la
solidarité de toute la famille dont plusieurs membres sont ici présents.
Je cite Sœur Thérèse-Marie elle-même : « La vocation
religieuse, je la portais en mon cœur dès l’école primaire, mais après
une éclipse à l’adolescence, elle refit surface et je cherchais comment
la réaliser. J’avais entendu parler de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
qui avait trouvé une petite voie nouvelle qui me paraissait plus
accessible que celle des grands saints dont les austérités me
semblaient inimitables (Dieu m’élève vers lui grâce à mon humilité et
ce n’est pas moi qui m’élève vers Dieu par ma seule volonté). J’ai
donc acheté l’Histoire d’une âme et j’ai été tellement bouleversée à sa
lecture que je versais des flots de larmes. Maman me conseillait de
fermer ce livre qui me faisait pleurer, mais c’étaient des larmes de
bonheur, j’avais trouvé ma vocation !
Pourquoi Sœur Thérèse-Marie fut attirée par le Carmel de
Cornillon – Sanctuaire de Sainte Julienne ?
Ici aussi, je vous partage la réponse qu’elle m’a donnée :
Depuis l’école primaire, en effet, grâce à la religieuse qui nous en
parlait, je connaissais Sainte Julienne et son amour de l’Eucharistie.
Sur le conseil de mon Père spirituel, j’ai pris contact avec le Carmel
et quand j’ai lu l’enseigne : Carmel de Cornillon –Sanctuaire de
Sainte Julienne, j’ai compris que c’était ici que le Seigneur
m’attendait.
Je remercie aussi votre famille, les Carmélites et vos amis de
vous avoir soutenue, de vous avoir accompagnée, de vous avoir aidée
à être une Carmélite heureuse à Cornillon. Vous m’écriviez :
Cinquante années, c’est beaucoup et c’est court car, à travers des
journées bien remplies par la prière, la vie communautaire, le travail
quotidien, on se rend compte que l’idéal n’est pas encore atteint et
que l’on a toujours besoin de l’amour de Dieu et de la bonté et de la
patience de ses Sœurs.
Sœur Thérèse-Marie et vous toutes et tous ici présents, que
pendant de longues années encore vous puissiez continuer à faire
l’expérience de la joie parfaite de Jésus en demeurant de plus en plus
dans son amour !
Introduction et conclusion aux intentions
Présentons au Seigneur nos intentions.
Que ton Esprit Saint nous aide à reconnaître comment tu
réponds à nos demandes au-delà de nos attentes. Nous te le
demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Prière sur les offrandes
Dieu Notre Père, tu accueilles ce pain et ce vin pour que nous
puissions recevoir ton sacrement de l’eucharistie. Que Ton Esprit
Saint repose sur Sœur Thérèse-Marie pour qu’elle puisse continuer à
se donner à Toi et autres. Nous te le demandons par Jésus, le Christ,
notre Seigneur.
Un extrait de la préface
Les paroles et les actes de Jésus ont annoncé au monde que tu es
vraiment un Père et que tu prends soin de chacune et de chacun de
nous.
C’est pourquoi avec les amis du ciel, nous te chantons.
Prière après la communion.
Dieu, notre Père, en cette fête des 50 ans de vie religieuse de
Sœur Thérèse-Marie, nous avons reçu le corps du Christ.
Accorde à Sœur Thérèse-Marie et à chacune et chacun de nous
de trouver dans ce sacrement de l’eucharistie, les forces dont nous
avons besoin pour continuer à être une page ouverte de l’Évangile.
Nous te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur