La Commande - Centre national des arts plastiques

Transcription

La Commande - Centre national des arts plastiques
Graphisme en France 2001
09
10
11
Graphisme en France:
La Commande
Définitions
Sans le commanditaire et sans l’usager, le graphiste n’a pas
de raison d’être. Le graphisme opère dans un cadre déterminé par les intentions de l’un et les perceptions de l’autre.
L’interaction de ces trois pôles, leurs contraintes, leurs attentes
ouvertes ou implicites, la façon dont ils influent chacun sur la
réalisation graphique tissent un réseau complexe de causalités et de dépendances, de sympathies et de conflits.
Le commanditaire des secteurs public et privé — chef d’entreprise, directeur de communication, adjoint culturel, directeur de cabinet, responsable d’association, etc. — est source
de la demande. Il est aussi motivé qu’impliqué par ses enjeux.
Porte-parole d’une association, d’un établissement, d’une
entreprise, il doit composer avec de multiples contraintes
(esthétiques, économiques, politiques, fonctionnelles, hiérarchiques,... ) conditionnant le regard qu’il porte sur les images
dont il a besoin.
Pour lui répondre, il y a le graphiste. Détenteur d’une compétence technique, mais aussi d’un savoir artistique, celui-ci
est chargé d’apporter une réponse singulière à un problème
particulier.
“Généraliste de la forme visuelle, le graphiste dessine à dessein (dans le cadre d’une commande) les différents éléments
graphiques d’un processus de communication.” 1
Enfin, le destinataire, bien qu’il reste souvent absent des
discussions, va modeler en creux l’orientation qui détermine
la réalisation de la commande. Que sait-il, qu’ignore-t-il, que
ressent-il au fond ? Ces questions cruciales devront être
débattues.
Dans ce schéma tripartite, la commande articule les rapports entre les deux premiers acteurs à l’intention du troisième. La commande n’est pas un simple “préliminaire” à l’acte
graphique. Ce terme recouvre l’analyse d’un besoin, la formulation d’une proposition, l’élaboration d’un projet graphique, sa négociation, son exécution et son suivi. C’est un
espace et un temps de médiation qui demande à être
construit pour que la réalisation graphique émerge, donnant
forme aux intentions de l’un grâce à la formation professionnelle et à la sensibilité de l’autre.
État des lieux
En France, et c’est une bonne nouvelle, la demande est en
hausse, stimulée par le retour de la croissance économique, le
souci montant de la représentativité, l’apparition de nouveaux
supports.
Les attentes des secteurs public et privé, autrefois divergentes, se sont reportées sur des territoires plus proches.
L’institution, en quête d’une légitimité durement concurrencée par le modèle libéral, s’engage dans une défense énergique de sa visibilité, se cherchant de nouveaux alliés dans les
agences de publicité ou de communication.
1. Définition proposée par les graphistes présents aux États généraux de
la culture, Paris, juin 1987.)
Inversement, dans le secteur privé, l’heure est à la différenciation. L’entreprise aspire à une éthique, à une communication plus personnalisée et se tourne volontiers vers les ateliers de design graphique et les graphistes indépendants.
Le graphisme se retrouve au carrefour de ces fantasmes
croisés. Il en découle une diversification sensible de la
demande, mais cette perméabilité des frontières est aussi porteuse d’une confusion des signes qui complique la mission du
graphiste tout en la rendant plus impérieuse. Face aux
brouillages, la question du sens se pose plus que jamais.
La culture graphique qui a longtemps fait défaut à la France
a fini par prendre racine. Les efforts pédagogiques des précurseurs ont été relayés par l’implication de la commande
publique et prolongés par l’explosion de l’informatique.
L’ordinateur a remodelé profondément l’offre et la demande ;
bien que son utilisation massive menace parfois certains
savoir-faire indispensables, le bilan de la mutation paraît positif. D’une part, elle aura permis de diffuser, auprès du plus
large public, la notion même d’expression graphique ; d’autre
part, en ouvrant de nouvelles possibilités techniques, elle
aura conduit la profession à un réexamen fécond de ses bases.
Sous l’influence conjointe de ces phénomènes, la France
voit émerger aujourd’hui une génération de graphistes disposant d’une solide formation. Ils trouvent en face d’eux des
commanditaires toujours plus nombreux qui manifestent,
dans leurs attentes et leur désir d’images, une conscience plus
aiguë des enjeux plastiques.
Malentendus
Cependant, à mesure que la culture graphique se diffuse
plus largement, et malgré des exemples de collaborations
fructueuses, un fossé s’est creusé entre le monde des graphistes et celui des commanditaires.
Comment expliquer cet éloignement ? En premier lieu, si
la motivation des commanditaires existe, leur appréhension
des besoins, des matériaux, des méthodologies, du sens
même du graphisme demeure approximative.
L’explosion de la demande graphique a entraîné une multiplication d’interlocuteurs qui, la plupart du temps, n’ont pas
été préparés aux relations professionnelles de ce type. Les
écoles de commerce ou d’administration ne dispensent pas de
formation spécifique aux arts visuels (hormis en communication publicitaire, domaine dont les perspectives sont autres).
Il existe, à cet égard, de réelles carences. Les commanditaires
en sont souvent réduits à se former par leurs propres moyens.
Ces lacunes deviennent préoccupantes dans un contexte de
fascination pour les images. Passer commande n’est pas une
chose facile : actuellement les problèmes de la collaboration
reflètent les ambiguïtés d’une culture de l’image et des signes
qui s’est diffusée jusqu’ici sous la forme d’un inconscient, non
comme une pratique raisonnée. Notre société se complaît à
entretenir la confusion des signes : elle s’obstine à les considérer comme des choses et non comme des systèmes de
représentation. Ou bien on sous-investit les images (elles
mentent vaguement, n’informent pas, ne nous affectent pas),
ou bien on les sur-investit (on finit par les confondre avec ce
qu’elles représentent).
12
Producteurs de signes, les graphistes subissent eux-mêmes
à travers la commande les effets de cette fascination générale.
À côté de demandes réfléchies et clairement articulées, ils rencontrent des intentions plus troubles. Ainsi, un travers cosmétique de la demande cantonne le graphiste à un rôle faussement neutre d’exécutant, le chargeant de donner un
habillage “sympathique” à un sens déjà constitué, qui n’aurait
au fond pas besoin de lui. Inversement, un travers ontologique le somme de restituer, dans l’espace de la représentation, toute l’identité d’un groupe qui reste en fait anonyme ;
ou encore, de fédérer, sous une charte ou un logotype, un
ensemble de services qui n’a jamais eu d’unité, une corporation minée par les rivalités…
Pourtant il existe un processus concret de représentation
— qui n’a rien de neutre ni de magique — où le graphiste
exerce son activité. Seule une juste appréciation de ce processus garantit à chacun le plaisir et la liberté dans sa lecture de
l’image. Un graphisme heureux et utile ne saurait s’épanouir
dans un contexte de dissimulation.
Logiques
La commande articule deux logiques indispensables : l’une
quantitative, l’autre qualitative. Le graphiste et le commanditaire s’impliquent différemment dans chacunes de ces deux
perspectives.
Celles-ci divergent profondément, tant par les objets
qu’elles pensent que par la façon dont elles les organisent. La
logique quantitative s’énonce en termes économiques, identifiant des valeurs mesurables (coûts, délais) et les organisant
en rapport de pondération. La logique qualitative, au contraire, s’énonce en termes esthétiques. Elle identifie des éléments
porteurs de sens et les organise en rapports d’intensité.
L’aboutissement de la commande, la réalisation d’un projet
ou programme graphique est le résultat de la médiation entre
ces deux logiques. Il s’agit d’établir une reconnaissance
mutuelle, d’évaluer avec réalisme les rôles et les responsabilités de chacun. Dans l’idéal, chacune des parties devient porteuse des objectifs de l’autre.
Lorsque les malentendus surgissent dans le cadre de la
commande, ils touchent à cet équilibre nécessaire. Ni leur
formation ni le rapport de notre société aux images ne prédisposent les interlocuteurs des graphistes à être attentifs aux
arguments plastiques. Par méconnaissance, la logique gestionnaire peut prendre le pas sur les enjeux qualitatifs. Le
choix de l’option la moins coûteuse, la recherche du consensus, l’oubli du temps nécessaire de la conception illustrent
cette prééminence d’un raisonnement économique qui finit
par tourner à vide.
Les graphistes le savent bien, nombre de commanditaires
seront plus rassurés par trois maquettes conçues à la hâte que
par une seule proposition mûrement élaborée. Trop souvent,
le temps de la conception est un “temps mort” qui s’inscrit
mal dans les plannings. On ne s’étonnera donc pas qu’il se
trouve systématiquement oublié par des contrats mal ficelés.
On ne saurait pourtant comparer un graphiste à une
banque d’images préfabriquées. Sur ce point, le graphisme
pâtit sans doute du fétichisme d’une société industrielle qui
consacre la plus grande part de ses ressources à diffuser de
plus en plus vite des contenus indifférenciés. Une certaine
demande, aveuglée par la puissance apparente de l’ordinateur, confond le graphiste avec ses outils. Elle se contente de
communiquer une liste de contraintes matérielles : la taille, le
texte, les “couleurs à proscrire” ; elle réduit les délais à leurs
limites théoriques, c’est-à-dire celles de la chaîne graphique.
Il arrive même qu’une fois la maquette achevée, on demande
au graphiste de l’expédier par e-mail, pour lui adresser ensuite les “corrections” par fax.
Gain de temps, économie de déplacements, projet cadré :
selon ces critères économiques, la démarche peut se justifier.
Pourtant il faut savoir qu’elle n’est pas satisfaisante.
Il existe — point parfois négligé — une responsabilité plastique dans la mission du commanditaire. Il doit s’interroger
sur la nature de l’image, comment elle fait sens, ce qui nourrit sa conception. Sinon il peut se trouver en situation d’abdiquer son rôle d’interlocuteur, ne se bornant plus qu’à gérer les
aspects quantifiables de la collaboration : tarifs, délais,
contraintes gestionnaires. Cette abdication trahit le sens
même de la commande et ne saurait satisfaire personne.
Pour les mêmes raisons, le graphiste doit assumer une responsabilité pédagogique, faire partager la nature concrète de
son métier, ses ressources, sa méthodologie, ses objectifs.
La réalisation d’une commande réclame à la fois du temps
et des matériaux. Impliquer le graphiste dans sa demande,
prendre le temps d’exposer clairement son projet, le justifier,
faire visiter l’organisation concernée, lui donner le temps et
les moyens d’y répondre sont des conditions nécessaires au
bon déroulement de la commande.
La face cachée de la commande
Tout au long de leur collaboration, graphiste et commanditaire expriment des besoins et des contraintes. En deçà de
cette dimension objective, chacun agit en fonction d’enjeux
plus subjectifs. Le commanditaire doit composer souvent
avec des déterminations hiérarchiques plus ou moins officieuses. Quel est le rapport des forces en présence ? Qu’est-ce
qui est au fond souhaité ? En fin de compte, qui décide ?
Quand elle implique un trop grand nombre de décisionnaires, voire un ultime décisionnaire occulte, la commande
rencontre des blocages parfois insolubles qui trahissent souvent une réticence implicite de l’organisation demandeuse. À
mesure que la commande dérivera, les interlocuteurs se multiplieront, reculant d’autant la possibilité d’un aboutissement.
Ces mobiles, lorsqu’ils ne sont pas formulés, dessinent une
“face cachée” de la commande qui s’avère non moins déterminante que ses contraintes clairement exprimées.
S’il prend en compte les objectifs de la commande, le graphiste les utilise aussi comme son terrain propre d’expérimentation. Chez lui, la subversion (des codes, des formes, de
la demande originelle) représente souvent une dynamique
créative réelle et efficace, mais parfois difficile à justifier
devant un commanditaire.
L’opacité de la commande est le principal obstacle à l’émergence d’une solution graphique pertinente. L’un des premiers
objets de la commande consiste à mettre au jour sa face
cachée, afin de pouvoir l’intégrer. Qu’elle révèle la configuration des pouvoirs, qu’elle la refuse ou qu’elle la taise, l’expression graphique doit se choisir en connaissance de cause.
La commande, en donnant à voir, se donne toujours à voir
elle-même. L’image est toujours à l’image de la commande.
Responsabilités
La commande apparaît, dans sa complexité, comme un
exercice qui prend en compte les données quantitatives et
qualitatives, visibles et invisibles, dans une réalisation qui
13
concrétise, en termes plastiques, la solution adéquate. Ce travail exigeant ne peut se limiter à une liste plus ou moins
longue de contraintes formelles, ni être pratiqué par “allerretour” de maquettes corrigées. Il nécessite un dialogue permanent et ouvert, arbitré par une base de référence commune (un bon de commande, un cahier des charges rigoureux,
un contrat clair et précis), où chacun puisse prendre ses responsabilités.
Le commanditaire formule sa demande en définissant des
objectifs précis. Il assume de faire le choix direct de son graphiste et sait mesurer la nécessité de procéder ou non à une
consultation. Il assume aussi le réseau hiérarchique dans
lequel il est saisi : il sait le rendre visible et comprend la nécessité de mandater un seul interlocuteur. Surtout, il n’oublie pas
qu’il est responsable lui aussi de la réalisation finale. Il sait
prendre des risques sur un parti pris plastique et s’engage à le
défendre.
Le graphiste, de son côté, sait appréhender les enjeux généraux comme les objectifs recherchés de la commande. La finalité de l’image produite, mais aussi les contraintes objectives
qui peuvent surgir dans le cadre d’une mission clairement
définie sont de véritables questions auxquelles il doit
répondre sans les contourner. Il travaille à mieux faire
connaître sa réalité professionnelle à son interlocuteur afin de
rendre sensibles ses propres besoins et contraintes. Enfin, il
sait argumenter ses choix graphiques, articuler la logique
interne qui les justifie. En verbalisant son travail, il assume
aussi la part d’illogisme de toute proposition créative.
L’implication de l’un et de l’autre dans un dialogue
constructif, qui tienne compte de toutes les dimensions de la
commande, est un droit autant qu’un devoir. À cette seule
condition, la collaboration trouvera son équilibre et les malentendus évoqués se dissiperont. Il faut créer et défendre le
temps de ce dialogue. Dans un environnement professionnel
où chacun subit de façon croissante la pression du raisonnement économique, ce choix n’est pas toujours facile. Pourtant
il va de soi que tout le monde y gagnera : les graphistes, les
commanditaires, mais aussi les destinataires de la communication, que nous sommes tous.
Ainsi, après plusieurs décennies de débats, de manifestations, d’engagement et de désir, le graphisme commence à
trouver sa juste place dans notre société : un espace de signification, de plaisir et de liberté, où sera reconnu son rôle d’acteur culturel à part entière.
Le logo, en connaissance de cause
La place que tiennent aujourd’hui dans notre environnement les logotypes, éléments neutres à force d’omniprésence,
illustre bien la dérive d’un rapport aux signes qui voudrait les
situer à la confluence exacte des territoires politique (les
signes d’un pouvoir) et économique (pas de logo, pas de soutien) au mépris de leurs enjeux plastiques.
Que le logo soit celui du commanditaire lui-même (une
balise personnelle, un “tag” marquant sa présence sur un territoire visuel concurrencé) ou, à l’inverse, qu’il représente un
parrain ou une organisation parente (un tribut payé à un
autre pouvoir) le logo revêt, aux yeux du commanditaire, une
importance cruciale en termes de logique gestionnaire. Dès
lors, comme d’autres représentations symboliques chargées
d’une forte valeur d’utilité (la monnaie, les timbres,... ), il peut
fonctionner sans que son identité graphique soit plus jamais
questionnée. Le logo existera en soi, non comme élément
d’une construction graphique.
Depuis quelques années, les graphistes ont de plus en plus
de mal à défendre l’intégrité plastique de leur expression face
à cette épidémie de “griffes” économico-politiques. Le point
intéressant est que les commanditaires mesurent souvent mal
la portée graphique de ce qu’ils réclament.
Habituée au compromis, la logique gestionnaire raisonne
spontanément en termes de surfaces et de proportions : s’il
exige qu’on grossisse de 20 % les logos figurant sur la maquette, le commanditaire peut avoir le sentiment de n’altérer
l’image que dans une proportion minime. Le logo est tellement chargé d’enjeux non plastiques qu’on en oublie qu’il fait
sens aussi en rapport à une composition.
Dans ce domaine, il importe particulièrement de rétablir
l’équilibre des priorités. Sans quoi le commanditaire risque, à
son insu, de sacrifier la pertinence à ses concessions. À la
livraison, il sera souvent le premier à déplorer ce “je ne sais
quoi” qui s’est perdu par rapport à la proposition initiale.
Choisir un graphiste
Depuis quelque temps, la manie des concours se répand,
selon des modalités aussi diverses que leur finalité est mal
connue : appels à candidature, appels d’offres “sur performances”, annonces de consultations ouvertes ou restreintes,
etc., qui correspondent rarement à leur définition légale et
presque jamais à la fonction pour laquelle ils ont été élaborés.
Les règlements de passation de la commande ont été codifiés
pour les marchés publics 2. Le secteur privé n’a aucune limitation de la sorte. Nombre de commanditaires, tant privés
que publics, se sont calqués sur ces usages, croyant peut-être
préserver leur liberté de décision et garantir la qualité par le
nombre.
C’est oublier que ces différentes procédures, adaptées à des
situations spécifiques, réclament, pour porter vraiment leurs
fruits, un important travail d’éclaircissement et de synthèse de
la part du commanditaire. Le jeu en vaut-il toujours la chandelle ? Une proposition mal informée, mal formulée faute de
temps et de moyens, répondant à un appel d’offre lui-même
bâclé dans l’urgence est-elle toujours plus éclairante sur une
démarche qu’un entretien d’une heure ? La rencontre avec un
ou plusieurs graphistes, individuellement ou en équipes,
reste, dans la plupart des cas le meilleur moyen — le plus
rationnel, le plus révélateur — de juger qui saura le mieux
répondre à la demande.
Face à cette prolifération d’appels de toutes sortes, on peut
souligner que les modalités, pour le graphiste, se résumeront
à trois questions : Y-a-t-il ou non mise en concurrence ? Une
ébauche préliminaire est-elle exigée ? A-t-on prévu un
défraiement pour les candidats non retenus ? Sur ce dernier
point, les “concours” sans dédommagement représentent une
dérive que refusent de plus en plus les graphistes, et à laquelle les commanditaires recourent de moins en moins. On ne
s’en étonnera guère : l’indigence des travaux présentés (comment en irait-il autrement dans de telles conditions ?) n’y
égale que l’insuffisance de la demande.
2. Les marchés publics sont des contrats passés, après mise en concurrence, par les collectivités publiques en vue de la réalisation de travaux,
fournitures et services. L’ensemble des conditions qui fixent les obligations concernant des procédures à appliquer et des seuils monétaires à
respecter sont réunies dans le Code des marchés publics. L’ensemble de ce
document, régulièrement remis à jour par décret, est consultable notamment sur le site www.finances.gouv.fr/reglementation/CMP/code/
14
Il faut surtout rappeler que, jusqu’au seuil de
300 000 F (TTC) 3, le commanditaire public peut passer une
commande dite “de gré à gré”, sans mise en concurrence.
Pour toutes les commandes se situant au-dessous de ce seuil,
les formes de recrutement restent à la discrétion du commanditaire. Cette discrétion, et son efficience, méritent au
moins d’être questionnées : est-ce de la bonne gestion que
d’appliquer un dispositif complexe et coûteux, élaboré pour
d’importants chantiers graphiques étalés parfois sur des mois
entiers, à la réalisation de ses cartes de vœux ?
À propos de méthodologie
Le processus d’une commande peut être découpé en quatre
grandes étapes :
– la rédaction du cahier des charges et le choix du graphiste,
– l’établissement d’un devis et l’établissement d’un bon de
commande,
– la conception visuelle, la réalisation et la livraison du projet,
– la facturation et le paiement.
Quelques points méritent d’être précisés :
Outre les mentions obligatoires d’identification (nom et
adresse du graphiste, immatriculation) et de dates (remise des
éléments fournis par le commanditaire, livraison du travail
par le graphiste), le devis se doit de mentionner très précisément l’objet du contrat en référence au cahier des charges. Il
détaille les étapes de travail et fait figurer le montant des
honoraires poste par poste : recherche, mise au point, réalisation technique et suivi de fabrication.
Le bon de commande, établi par le commanditaire, est un
préliminaire indispensable à la mise en œuvre du travail. Il
reprend les termes exacts et les prix cités dans le devis. Si les
deux parties en conviennent, le devis fourni en deux exemplaires, signé (lu et approuvé, daté), peut tenir lieu de bon de
commande.
La facturation survient à la livraison du travail. Elle prend
la forme d’une note d’honoraires ou de droits d’auteurs pour
les artistes-auteurs, ou bien d’une facture pour les sociétés.
Ces documents, datés, doivent mentionner, outre le détail des
étapes du travail et les finalités exigées par le client, les droits
d’auteur et leurs frais de cession éventuels : toute commande
génère des droits d’auteurs. Ils doivent par ailleurs rappeler le
mode et le délai de paiement à dater de la facturation.
Le client vérifie la facture et l’acquitte dans le délai convenu. Les honoraires, en principe, échappent aux habitudes
commerciales et sont payables à réception. Certains commanditaires, par inexpérience, négligent ce point et attendent
implicitement une relance pour mettre en œuvre le règlement. Un suivi minimum de leur facturation est donc recommandé aux graphistes — notamment les artistes-auteurs —
afin d’éviter de mauvaises surprises.
Deux sites particulièrement utiles peuvent être consultés
concernant la méthodologie, les étapes de travail, et d’autres
éléments du processus de la commande : www.netga.org site
créé par des graphistes d’Aquitaine lors de l’exposition
“Expressions-Impressions”, produite par Arc en rêve, centre
3. En date de janvier 2001.
d’architecture, à Bordeaux en 1998 et le site du Syndicat
national des graphistes www.sng.fr qui reprend certains
textes de leur publication Guide du graphiste.
Le cahier des charges
Un cahier des charges constitue la référence essentielle
pour établir et maintenir une base saine de travail. Ce document, à destination du graphiste, a pour fonction d’expliciter
de façon rigoureuse les objectifs et les contraintes de la commande. Il n’a pas vocation à fournir des solutions plastiques,
mais il contient les informations nécessaires à la réalisation du
projet par le graphiste, permettant à celui-ci de comprendre
la nature et l’étendue du travail demandé, de développer une
hypothèse, de proposer une méthode de travail, d’établir un
devis et un calendrier.
Le cahier des charges est réalisé par le commanditaire en
relation étroite avec les personnes et les services qui utiliseront le programme graphique afin que, dès l’origine du projet, tous les responsables concernés aient connaissance des
informations fournies et des objectifs poursuivis. Une enquête interne est donc nécessaire à son élaboration. Le graphiste,
une fois choisi, y apportera toutes les observations utiles à son
amélioration.
En fonction de la nature de la mission, le cahier des charges
précise :
– la problématique et les objectifs à atteindre ;
– la nature de l’organisme concerné (son histoire, son activité, ses projets de développement) et le détail des éléments
graphiques (papeterie, dépliants, affiches, etc.) utilisés jusqu’à
présent ;
– la nature des destinataires ;
– les supports ou projets envisagés ;
– le budget global de la commande (TTC), avec les enveloppes respectives allouées à la conception et à la réalisation ;
– les ressources humaines ou matérielles pouvant être mobilisées par le commanditaire lui-même (personnel, fournitures, prestations techniques) ;
– le calendrier envisagé.
Toute commande procède d’un besoin : le soin apporté à évaluer ce besoin est assez révélateur du regard et de l’intérêt que
le commanditaire porte au projet et de son envie réelle de le
voir aboutir.
Les commanditaires sont à l’image de leur cahier des charges.
15
000000000000000000000000000
Où
se documenter
000000000000000000000000000
(E) : [email protected]
le graphisme. Consultation
www.u-paris10.fr/bdic/bdic/jmhc.htm sur place. Ouverte du mercredi
au samedi de 14:00 à 18:00.
Collection d’environ 1 500 000
œuvres ou documents, de 1870
–/–/–
à nos jours, qui illustrent les grands
Deux lieux de ressources importants
thèmes de l’histoire française
sont actuellement fermés :
ou étrangère.
Sur rendez-vous. Ouverte le lundi de
12:30 à 18:00, du mardi au vendredi
Bibliothèque
de 10:00 à 18:00 et le samedi
Se renseigner sur le graphisme à
l’heure actuelle n’est pas très facile.
Les quelques bibliothèques
indiquées ci-dessous, dont certaines de 9:00 à 18:00.
sont très spécialisées, possèdent
une documentation à disposition
–/–/–
du public.
Bibliothèque
de l’École Estienne
18, boulevard Auguste-Blanqui
75013 Paris
(T) : 01 55 43 47 64
(F) : 01 55 43 47 48
Cette bibliothèque possède
environ 15 000 ouvrages, anciens
et récents, concernant les arts
graphiques, l’imprimerie,
la calligraphie et la typographie.
Sur rendez-vous, les lundi, mardi
et jeudi de 9:00 à 12:00 et de 13:00
à 17:00, les mercredi et vendredi
de 9:00 à 12:00.
Fermée pendant les vacances
scolaires.
–/–/–
Bibliothèque Forney
1, rue du Figuier
75004 Paris
(T) : 01 42 78 14 60
(F) : 01 42 78 22 59
www.paris-France.org/Parisweb/
FR/etudier/
Cette bibliothèque dispose de plus
de 200 000 livres, anciens et récents,
sur les arts graphiques, les arts
décoratifs, les beaux-arts et les
sciences et techniques appliquées
aux métiers d’art. De nombreuses
revues ainsi qu’un important fonds
iconographique (près de 20 000
affiches, une des plus importantes
collections de France) et une
photothèque sont à disposition
du public.
Entrée libre, prêt et consultation
sur place. Ouverte du mardi
au vendredi de 13:30 à 20:30
et le samedi de 10:00 à 20:30.
–/–/–
Bibliothèque de
documentation internationale
contemporaine (BDIC)
Hôtel national des Invalides
129, rue de Grenelle
75007 Paris
(T) : 01 40 97 79 00
Centre de documentation
du Musée de l’imprimerie
de Lyon
13, rue de la Poulaillerie
69002 Lyon
(T) : 04 78 37 65 98
(F) : 04 78 38 25 95
(E) : [email protected]
www.bm-lyon.fr/musee/
imprimerie.htm
Depuis sa création en 1964,
ce musée a rassemblé un fonds
documentaire et iconographique
considérable. Le Centre
est particulièrement riche dans
le domaine de l’histoire de
l’imprimerie et des techniques
graphiques.
Sur rendez-vous du lundi
au vendredi de 9:00 à 12:00
et de 14:00 à 17:30.
–/–/–
Centre de documentation
du Musée de la publicité
107, rue de Rivoli 75001 Paris
(T) : 01 44 55 57 50
www.ucad.fr/pub
des arts graphiques
Elle est fermée depuis 1997. Sa
réouverture n’est pas encore prévue,
à la grande déception de ses
nombreux usagers. En attendant,
les demandes de renseignements
ou d’informations peuvent être
adressées par courrier ou par fax :
Porte Sainte-Eustache
Forum des Halles BP 128
75045 Paris Cedex 01
(T) : 01 40 41 99 16
(F) : 01 40 41 99 68
Le site internet :
L’objectif de ce site est de créer
un outil mettant en réseau le
graphisme français et de renforcer
des liens entre graphistes des
différentes régions. Il propose
des renseignements sur les activités
du Sng, et des informations
institutionnelles, sociales, juridiques,
tarifaires.
Centre de documentation
du MNAM/CCI
Rencontres
Internationales de Lure
Fermé pour travaux.
Centre Pompidou
75191 Paris Cedex 04
(T) : 01 44 78 12 33
Rendez-vous mensuel.
Tous les mois une soirée avec un
professionnel de la communication
visuelle est proposée à la Galerie
Anatome. Consulter le site pour
le programme.
–/–/–
Rencontres de Lure
12, bis rue Soyer
Certaines librairies sont attentives au 92200 Neuilly-sur-Seine
graphisme. S’y rendre et regarder est www.rencontresdelure.org
une bonne manière de se familiariser (T) : 01 42 55 79 13
(E) : [email protected]
avec l’actualité dans ce domaine.
Sur le web, une liste non exhaustive (C) : Jean-Paul Martin, coordinateur
donne quelques renseignements au des rendez-vous
lecteur désireux de s’informer.
www.culture.fr/culture/dap/graphisme
–/–/–
000000000000000000000000000
Associations
professionnelles
Les mardis du Sng :
Chaque mois, en fin d’après-midi,
des rencontres sont organisées à la
Galerie Anatome.
Différents thèmes sont proposés :
– Habillage télévision (16 janvier)
Cette galerie qui propose
– La 2035 + la TVA (13 février)
de nombreuses expositions autour
– Rencontres étudiants (13 mars)
du graphisme met à la disposition du – L’imprimerie nationale (17 avril)
public sa documentation constituée – Les droits d’auteur (15 mai)
d’ouvrages et de revues sur
– La démarche commerciale (12 juin)
38, rue Sedaine
75011 Paris
(T) : 01 48 06 98 81
(F) : 01 55 28 19 00
–/–/–
Librairies
Outre une importante photothèque,
le Centre de documentation met à
la disposition du public de nombreux
dossiers sur les créateurs et un fonds
important de revues. 15 000 affiches 000000000000000000000000000
ainsi que 10 000 films publicitaires
ont été inventoriés, indexés et
Syndicat national
numérisés.
des graphistes (Sng)
Sur rendez-vous du mardi
8, rue Saint-Jean 75015 Paris
au vendredi de 14:00 à 18:00.
(T) : 01 43 87 23 18
(F) : 01 43 87 23 88
–/–/–
www.sng.fr
(C) : Secrétariat du Sng
Espace de documentation
à la Galerie Anatome
Éditions :
En complément aux Guide du
Graphiste et Charte du graphiste
parus en 1995, deux publications
sont prévues en 2001 : Guide de
l’installation du graphiste qui détaille
les statuts, les démarches, les pièges
à éviter, les avantages, et le nouveau
Guide du graphiste, qui donne
des renseignements pratiques pour
l’exercice de la profession.
Icograda
International Council of Graphic
Design Associations (Conseil
international des associations de
design graphique)
Cette fédération d’associations
est dédiée à la promotion,
à la valorisation du design graphique
et de la communication visuelle
dans le monde.
Ses activités consistent à organiser
des congrès internationaux,
des conférences et des ateliers
sur des thèmes actuels.
Les informations, les activités
de ses associations membres,
les concours internationaux
accrédités par Icograda et les
événements présentant un intérêt
pour les graphistes sont recensés
dans Icograda E-mail News.
Pour recevoir ce journal
électronique :
(E) : [email protected]
www.icograda.org
16
000000000000000000000000000
Festivals
internationaux
000000000000000000000000000
Certaines écoles ont fourni
les informations qui sont disponibles
sur le site de Graphisme en France.
www.culture.fr/culture/dap/graphisme
000000000000000000000000000
000000000000000000000000000
000000000000000000000000000
Les revues
françaises
Proposer une bibliographie en
français pour s’initier au graphisme
n’est pas chose aisée. Beaucoup
de publications intéressantes sont
épuisées, et la plupart des ouvrages
généralistes et des monographies
sont édités en anglais.
septembre
2ème Festival de design
et de communication de
Buenos Aires
Forum international sur le graphisme.
Informations : Pierre Ponant
5 bis, cité Aubry
75020 Paris
(T) : 01 43 70 48 15
(F) : 01 43 71 60 89
(E) : [email protected]
–/–/–
24 mars - 27 mai
8ème Triennale internationale
de l’affiche politique
Cette manifestation a pour objectif
la confrontation des meilleures
réalisations dans le domaine
de l’affiche politique, et la mise en
valeur d’un moyen d’expression qui
est aussi une arme, un témoignage.
(L) : Musée des beaux-arts
de Mons, rue Neuve, Mons
(O) : Centre culturel de la région
de Mons
8, rue des Arbalestriers
7000 Mons Belgique
(T) : 00 32 (0) 65 39 59 49
(F) : 00 32 (0) 65 39 59 44
(E) : Anne-Therese.Verschueren@
mons-espace-culturel.com
–/–/–
11 février - 29 avril
14ème Biennale internationale
de l’affiche
Au programme de cette
manifestation, les affiches culturelles,
sociales et commerciales pour
l’environnement et le sport.
(L) : Lahti Art Museum
Vesijärvenkatu 11A
Lahti Finlande
(T)(F) : +358 3 814454
(E) : [email protected]
(E) : [email protected]
000000000000000000000000000
Quelques
écoles signalent
000000000000000000000000000
Des portes ouvertes et expositions
de travaux d’étudiants ont lieu entre
les mois de mars et juin.
000000000000000000000000000
Ces publications, de natures très
diverses, proposent des approches
différentes au graphisme.
Bulldozer
88, rue du Faubourg du Temple
75011 Paris
(T) : 01 53 36 77 30
(F) : 01 53 36 77 31
(E) : [email protected]
www.labomatic.org
De parution irrégulière, cette affichedépliant présente à chaque numéro
un graphiste à travers des propos
recueillis et des créations originales.
–/–/–
[Dizajn]
48, rue Saint-Sabin 75011 Paris
(T) : 01 49 23 12 69
(F) : 01 49 23 12 67
www.dizajn.net
Ce bulletin trimestriel contient des
articles et informations sur le design.
–/–/–
Étapes graphiques
Éditions Pyramyd
15, rue Turbigot 75002 Paris
(T) : 01 40 26 00 99
(F) : 01 40 26 07 03
Cette revue mensuelle traite
de la communication visuelle sous
tous ses aspects. Une attention
particulière est donnée à l’actualité,
aux événements et aux problèmes
rencontrés par les graphistes.
–/–/–
Signes
Éditions Mithra
47 ter, boulevard Saint-Antoine
78150 Le Chesnay
(T) : 01 39 23 91 91
(F) : 01 41 38 01 78
Bibliographie
Néanmoins, la liste ci-dessous
permet d’une part la découverte
de quelques ouvrages de base
disponibles en français, et d’autre
part de se tenir informé des livres
publiés en français sur le graphisme
au cours de l’année 2000.
L’Affiche, revue murale de poésie
Éd. Le bleu du ciel, Bordeaux, 2000
L’homme et ses signes
Adrian Frutiger, éd. Atelier
Perrousseaux, Reillanne
Le graphisme au XXème siècle
Richard Hollis, éd. Thames
and Hudson, Paris, 1997 pour
la traduction française
Petit traité de la nécessité
de la couleur
Martin Matje, Alain Beaulet Éditeur,
Paris, 2000
Liquidation totale, la vie continue
Catalogue édité à l’occasion
de l’exposition des Graphistes
Associés, éd. Dumerchez, 2000
Bleu: histoire d’une couleur
Michel Pastoureau, éd. du Seuil,
Paris, 2000
Made by children
Un petit bout du monde
Alain Le Quernec, catalogue édité
à l’occasion de l’exposition par la ville
d’Echirolles
Bulldozer
n° 6 à 11 sous emballage (M. Atlan,
J.-J. Tachdjian, Y. Camps Campins,
l’art-est-net, hs, C. Thomas) et
n° 12, Yorgo, Paris, 2000
Maeda@média, journal
d’un explorateur du numérique
John Maeda, éd. Thames and
Hudson, Paris, 2000
Charte du graphiste
Syndicat National des Graphistes,
Paris, 1995
Oui
Joël Guenoun, éd. Autrement,
Paris, 2000
Dictionnaire du graphisme
Alan et Isabella Livingston,
éd.Thames and Hudson, Paris,
1998, pour la traduction française
Petit manuel de composition
typographique
Muriel Paris, 6ème édition, Paris, 2000
Écritures, miroir
des hommes et des sociétés
Ladislas Mandel, éd. Atelier
Perrousseaux, Reillanne, 1998
(Le site de l’Atelier Perrousseaux
contient des informations utiles
et des liens sur la typographie, ainsi
que sur leurs propres éditions :
www.perrousseaux.com)
Photo-graphisme
Steven R. Gilmore, éd. Pyramyd,
Paris, 2000
Toutazimut
9 numéros, éd. du Rouergue,
Rodez , 2000
Typographie: un manuel de création
Emil Ruder, (trilingue all/fr/ang)
6ème édition, Arthur Niggli,
Heiden, 1996
Émergences
Numéro spécial d’Étapes
Typographie du XXème siècle
Graphiques consacré aux jeunes
graphistes, éd. Pyramyd, Paris, 2000 Lewis Blackwell, Flammarion,
Paris, 1993. (traduit de l’anglais),
Calmann & King, Londres, 1992
Encyclopédie de la chose imprimée
Sous la direction de Marc Combier
Typo-graphisme
et Yvette Pesez, éd. du Retz,
Yolanda Zappaterra, éd Pyramyd,
Paris, 1999
Paris, 2000
Graphisme et musées
Margo Rouard-Snowman, éd. RMN,
–/–/–
Paris, 1993
Remerciements à la librairie
La Hune pour leur assistance dans
Graphistes autour du monde
la compilation de cette rubrique.
Catalogue édité à l’occasion
du Mois du graphisme à Echirolles,
éd. Textuel, Paris, 2000
Revue consacrée au graphisme
d’approche théorique et critique, elle
propose une nouvelle formule à partir Guide du Graphiste
Syndicat National des Graphistes,
du printemps 2000, conjugant une
Paris, 1995
édition imprimée et un site internet.