Le plastique
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Le plastique
Dossier de presse L’Île de Ré se mobilise contre les sacs plastiques L’île de Ré, territoire sensible et fragile, est un site exceptionnel qui amène chacun de nous par un comportement exemplaire et éco-citoyen, à le protéger et le préserver. C’est pourquoi, dans le cadre de sa politique de gestion et d’élimination des ordures ménagères et dans le souci permanent de la protection de l’environnement, la Communauté de Communes vient d’engager une réflexion sur la mise en place d’une expérimentation intitulée : « Île de Ré : Halte aux sacs plastiques ». Une expérimentation grandeur nature pendant la semaine du développement durable du 16 au 23 juin 2004 Parallèlement à cette étude lancée en début d’année, une vaste opération grandeur nature va voir le jour durant la semaine du développement durable. Ainsi, du 16 au 23 juin 2004, les superettes et les supermarchés de l’île vont bannir le sac plastique « sortie de caisse » et proposer à leurs clients des alternatives au sac plastique (notamment des cabas réutilisables…). Ce sera l’occasion d’informer et de sensibiliser le grand public sur le fléau que constitue le plastique. A cet effet, des membres de l’association Echo-Mer et des membres du Lions Club seront présents pour expliquer la démarche. Tous les acteurs et partenaires de l’opération seront identifiables par leur Tee-shirt « Halte aux sacs plastiques » fabriqué pour l’occasion. De plus, la Communauté de Communes lance une vaste campagne d’affichage sur l’île afin de toucher tous les publics et notamment les visiteurs qui seront alertés dès leur entrée sur le territoire par une banderole… La réussite de ce projet dépendra de l’implication de chacun d’entre nous et de l’écho que cette initiative suscitera dans notre quotidien. Le sac plastique : une véritable source de pollution Utilisé en moyenne 20 minutes, il faut 1 seconde pour fabriquer un sac plastique qui mettra plus de 400 ans avant d’être totalement éliminé dans la nature. En une année, on jette 13 milliards de sacs plastiques et l’on dénombre environ 200 000 tonnes de sacs plastiques qui défigurent les paysages, polluent l’air, les sols et l’eau. L’élimination des sacs plastiques permettra d’atteindre plusieurs objectifs et contribuera alors : Sur le plan environnemental, à mettre un frein à la pollution du sol, de l’air et de l’eau dans lesquelles les sacs plastiques ne sont pas innocents. En effet, des mammifères marins comme les tortues les confondent avec des méduses : étouffement garanti. Sur le plan écologique et touristique, à améliorer l’esthétique de l’île. Très volatile, le sac plastique se retrouve dans tous les coins du littoral, sur les plages, dans les bois…Chacun apprécierait naturellement de ne plus le rencontrer par inadvertance. Sur le plan économique, ce projet s’inscrit dans une dynamique de recherches de nouveaux composants afin de proposer des solutions alternatives associant impact environnemental et retombées économiques aux niveaux local et régional. Pourquoi un tel projet : - une volonté politique (locale et régionale) - une volonté environnementale - une identification sur le long terme - un projet expérimental - un projet extensible géographiquement : l’île de Ré, un site pilote Si réduire la consommation de sacs plastiques constitue aujourd’hui une volonté nationale, l’île de Ré a placé ce problème parmi les priorités depuis un an. Toutefois, avant de faire disparaître complètement le sac plastique de l’île, la Communauté de Communes a souhaité mener une étude, confiée à l’association ECHO-MER. Cette étude dont les conclusions sont attendues avant la fin de l’année 2004 doit permettre de définir les cibles (les distributeurs de sacs plastique), de collecter de l’information, et de sensibiliser le public et les professionnels avant d’envisager les différents scénarios possibles. Echo-Mer, acteur local entre terre et mer Cette réflexion, initiée par l’Association Echo-Mer est menée de front par la Communauté de Communes et l’Association avec l’appui des collectivités territoriales, le Conseil Régional PoitouCharentes, l’ADEME et le Conseil Général de la Charente-Maritime. Cette étude, primordiale pour la suite des actions, a débuté en avril 2004, et touche à ce jour près de 300 acteurs du monde économique (questionnaires, entretiens, sensibilisation…). L'Association ECHO-MER a pour objectif principal la promotion de l'éco-citoyenneté dans les domaines du nautisme et des activités liées à la mer, tourisme, pêche, etc. Elle désire développer des réflexes éco-citoyens auprès d’un large public. L’Association s’investit dans de nombreux projets afin de mettre en place des solutions concrètes pour protéger l’environnement marin des différentes pollutions : Des actions pédagogiques : - Participation aux ateliers pédagogiques de l’E.C.O.L.E de la mer - Mise en œuvre d’une charte du plaisancier citoyen - Création de la charte de l’éco-marin et de l’éco-mousse pour un nautisme respectueux. Des actions événementielles : - Grand Pavois Bleu (Gestion et tri des déchets) - Marathon de La Rochelle (réflexion sur la gestion et la réduction des déchets à la source) Pag e - Départ de grandes courses au large (Route du Rhum, Transat Jacques Vabre, et Transat 6.50). Des actions à long terme : - Collecte de piles au sein des ports du Département de la Charente-Maritime. - Chantiers nautiques (élaboration d’un audit environnemental pour un projet de sensibilisation sur les déchets issus de l’activité nautiques). Premiers éléments de réflexion de l'étude : L'étude a pour objectif de comprendre les modes de distribution des sacs plastiques sur Ré afin de les éradiquer à moyen terme. Echo-Mer a constaté dans un premier temps que les distributeurs étaient divers, commerçants de proximité, ambulants ou de grandes surfaces, agriculteurs maritimes et viticulteurs, d'un nombre variable au gré des saisons et s'adressant une clientèle fluctuante, résidents ou touristes, fidèles ou volatiles. Pour obtenir une base d'étude sérieuse, Echo-Mer a utilisé des modes de questionnement croisé : Soit l'Association laissait le questionnaire à remplir quelques jours et le récupérait ensuite lors d'une deuxième visite, soit il s'accompagnait d'un entretien individuel ou collectif lors de réunions de professionnels par exemple. Sur l'ensemble des personnes interrogées, quelques-unes que l'on peut nommer des distributeurs "propres" ont déjà remplacé le sac plastique par d'autres supports environnementaux. Leur avis et leur solution seront écoutés avec la plus grande attention. (Elles pourraient être les parrains de l'opération). Les premiers résultats obtenus des 223 questionnaires saisis, définissent quelques tendances de consommation et de sensibilité au sac plastique. L'enquête aide également à la sensibilisation de la problématique. Il arrive souvent que des minis débats s'enclenchent autour du thème entre consommateurs et distributeurs. Chacun soulevant sa difficulté d'application ou les solutions qu'il envisage. Quelques chiffres probants : 88 % des distributeurs sont conscients des effets néfastes sur l'environnement et 98 % souhaiteraient trouver des solutions comme le sac cabas, le sac en papier ou le sac en amidon de maïs. Les problèmes environnementaux les plus connus sont la longue dégradabilité du plastique, la pollution visuelle et le danger pour la faune marine. Pourtant, 43 % n'ont pas d'autre mode d'emballage, ce qui représente sur l'île une masse de 11,2 millions de sacs distribués par 223 distributeurs. Les modes d'approvisionnement sont l'achat pour 78 % et l'objet publicitaire pour 22 %, le sac plastique étant aussi un moyen de communication pour les marques. L'enquête ressort également des atouts de l'île : 98 % des distributeurs sont prêts à modifier leurs habitudes à moyen terme et déjà 90 % d'entre eux acceptent de diffuser les informations relatives à l'opération « Ile de Ré : halte au sac plastique ». Dans cette enquête, les relais presse comme le Phare de Ré, France 3, Sud Ouest et bien d'autres ont contribué à la sensibilisation et l'information, tout comme les associations de professionnels et d'environnement, basées sur l'île. L'engouement des élus de l'île, Communauté de Communes et du Comité de Pilotage a permis la réalisation d'une action pilote de suppression de distribution de sacs plastiques qui se déroulera dans quelques commerces de l'île durant 8 jours à l'occasion de la semaine du développement durable. Contacts Presse : DEFIMER : [email protected] 06 07 04 14 02 Communauté de Communes de l’île de Ré : [email protected] 05 46 09 00 97 Association ECHO MER : [email protected] 05 46 41 04 81 site internet : www.echo-mer.com Hidden text Pag e