Samedi 23 Novembre 2013
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Samedi 23 Novembre 2013
MÉTÉO UNE NOUVELLE VAGUE DE FROID ARRIVE Les chutes de pluie et la baisse des températures se prolongeront jusqu’à mardi prochain. Lire en page 7 l’article de Kheireddine Boukhalfa Le Quotidien Vendredi 22 - Samedi 23 Novembre 2013 n°3979 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI BENYOUNÈS RÉAFFIRME LE RECOURS AU DROIT DE PRÉEMPTION «L’AFFAIRE MICHELIN N’EST PAS FINIE» VISITE DU PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA CHLEF À L’HEURE DU BRÉSIL « Je ne vous cache pas, par ailleurs, que ce qu’il y a de plus savoureux dans cette qualification, c’est qu’elle se réalise pour la quatrième fois », a lancé M. Sellal. L’allusion ne souffre d’aucun doute. Lire en page 2 Lire en page 4 l’article de notre envoyé spécial Karim Aimeur L’ÉCONOMIE DOPE LES RAPPORTS ENTRE ALGER ET PARIS LA RECETTE D’UNE EMBELLIE Lire en page 3 l’article de Brahim Takheroubt Cette offensive intervient dans un climat politique serein entre les deux pays. En témoignent les visites du maire de Paris et celle très attendue du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. ATTENDU DU 24 AU 26 NOVEMBRE Le maire de Paris en visite à Alger Il aura des discussions avec divers responsables algériens, notamment le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Lire en page 2 l’article de Walid Aït Saïd FLN LOUISA HANOUNE QUALIFICATION DE NOTRE EQUIPE NATIONALE AU BRÉSIL POUR EN FINIR AVEC L’INSTRUMENTALISATION DES FOULES TÉLÉPHONIE MOBILE ET 3G LE CONSEIL «Les Etats-Unis COMMENT OOREDOO RÉUSSIT D’ETAT CONFORTE manient Le tragique SA DÉMONSTRATION GAGNER SAÂDANI la carotte canular du LA COUPE et le bâton» DU MONDE football business Volte-face du conseil d’Etat : il avait annulé cette réunion la veille de sa tenue la déclarant illégale, avant qu’un tribunal de la capitale l’autorise, et le voilà qui la déclare maintenant légale… Lire en page 4 «On encourage les Algériens à développer le contenu», a affirmé le directeur général de Nedjma-Ooredoo, Joseph Ged à Oran. Lire en page 6 l’article de Kaci Aggad Lire en page 9 l’article de Aïssa Hirèche Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour Lire en page 24 l’article de Wahib Aït Ouakli L’Actualité VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 ATTENDU DU 24 AU 26 NOVEMBRE Le maire de Paris en visite à Alger IL AURA DES DISCUSSIONS avec divers responsables algériens, notamment le Premier ministre Abdelmalek Sellal. I WALID AÏT SAÏD ’ A lgérie s’apprête à accueillir l’un de ses fidèles amis ! Il a œuvré pour cons truire des passerelles entre elle et son pays, la France. Il s’agit du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Celui-ci sera en visite à Alger du 24 au 26 novembre. Ce déplacement en terre algérienne, qui sera l’une des dernières de M. Delanoë en tant que maire de Paris, lui qui a renoncé à se présenter à un troisième mandat, a pour principal but de « promouvoir la coopération entre Paris et la capitale algérienne », souligne la collectivité de la capitale française dans un communiqué. Accompagné par Pierre Schapira, adjoint chargé des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie, le maire sortant aura des discussions avec divers responsables algériens. Celles-ci porteront principalement autour des actions de la ville de Paris dans le travail de mémoire depuis 2001, notamment avec la commémoration annuelle de la répression sanglante du 17 octobre 1961 à Paris. « Quand de nombreux Algériens ont été tués alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour le droit à l’indépendance », est-il soutenu dans le même communiqué. Ainsi, le jour de son arrivée, le maire de Paris rencontrera le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Le maire et le wali visiteront ensemble le Jardin d’essai d’El Hamma, principal espace vert d’Alger, rénové avec l’appui de la ville de Paris. Dans l’après-midi, le maire s’entretiendra avec Abdelmalek Sellal, Premier ministre algérien. Le lendemain, est prévu un entretien entre Bertrand Delanoë et Ali Yahia Abdennour, Président d’honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de L Ce déplacement en terre algérienne, sera l’une des dernières de Delanoë en tant que maire de Paris l’homme. Une rencontre est également prévue avec Tayeb Belaïz, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. La visite du maire de Paris sera ainsi l’occasion de faire le bilan de la coopération bilatérale et d’examiner de nouvelles perspecti- ves pour le partenariat entre Alger et Paris. Il faut dire que depuis son intronisation à la tête de la mairie de la capitale française, M. Delanoë a travaillé pour le rapprochement avec son homologue algérien. Ainsi, c’est sous sa présidence que Paris et Alger ont signé un accord d’amitié et de coopération en 2003. C’est également sous son règne qu’a été effectuée la rénovation du Jardin d’essai du Hamma. Ce dernier a été achevé en 2009 au terme de quatre années de travaux de réhabilitation menés par la wilaya d’Alger avec l’appui technique de Paris. En plus de l’aide pour sa rénovation, des agents de la direction des espaces verts et de l’environnement (Deve) de la ville de Paris y ont assuré des sessions de formation à la reconnaissance florale auprès de 30 agents de l’Ecole d’horticulture du Jardin d’essai. Un Guide illustré de la flore algérienne a été coédité par les deux villes en 2012. Premier ouvrage du genre depuis les années 1960, c’est un outil précieux de sensibilisation des jeunes générations aux enjeux environnementaux. Les deux capitales ont également créé en 2007 une Ecole de la propreté d’Alger, sur le modèle de son homonyme parisienne. Rattachée à l’établissement public NetCom qui effectue la collecte des déchets ménagers, elle assure chaque année la formation de plus de 300 agents de la propreté, avec l’appui d’agents de la direction de la propreté et de l’eau (DPE) de la ville de Paris. Ce projet s’insérait dans un vaste programme de mise en place d’un schéma directeur de la gestion des déchets du GrandAlger, mené avec le Conseil général des Bouches-du-Rhône et cofinancé par le ministère français des Affaires étrangères. Avec Bertrand Delanoë, Alger et Paris, n’ont jamais été aussi proches… W. A. S. ATTAQUE CONTRE LE JOURNAL LIBÉRATION L’auteur de l’attentat était un récidiviste IL A ÉTÉ INTERPELLÉ mercredi soir dans un «état semi-conscient» après une prise de médicaments qui ressemble à une tentative de suicide. I ABDELRIM AMARNI ’auteur présumé de coups de fusil à pompe à Paris dans le hall du quotidien Libération, blessant grièvement un assistant photographe, Abdelhakim Dekhar, a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi derniers. Il a été interpellé mercredi soir dans un «état semi-conscient» après une prise de médicaments qui ressemble à une tentative de suicide, comme l’a pensé le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls. Son arrestation, à BoisColombes, au nord-ouest de Paris, met fin à une traque qui a mobilisé toutes les forces de police de Paris L et ses environs. Né dans l’est de la France dans une famille algérienne de 13 enfants, et possédant la double nationalité, Dekhar avait été impliqué dans une affaire retentissante des 30 dernières années. Surnommé Toumi à l’époque, il avait été condamné à quatre ans de prison pour avoir acheté le fusil à pompe ayant servi à l’équipée sanglante du couple Florence ReyAudry Maupin, qui avait fait cinq morts, dont trois policiers, le 4 octobre 1994 à Paris. Son empreinte ADN correspondait à celle du tireur qui a semé lundi la terreur, avant d’ouvrir le feu dans un quartier d’affaires et de brièvement prendre un automobiliste en otage. Il s’était, quelques jours plus tôt, introduit armé au siège de la chaîne d’informations télévisées en continu BFM TV. Dekhar a été placé en garde à vue pour tentative d’assassinat, enlèvement et séquestration, a annoncé le procureur de Paris, François Molins. Sa garde à vue qui ne peut durer en tout que 48 heures a été prolongée jeudi d’un jour. Condamné en 1998 à quatre ans de prison, Dekhar est bien l’ «auteur unique» de l’équipée sanglante à Paris et en banlieue parisienne selon le magistrat. Il a été dénoncé par un homme qui l’hébergeait depuis juillet. Le procureur de Paris a précisé que les deux hommes s’étaient rencontrés à Londres il y a 13 ans où Dekhar vivait régulièrement. Cheveux courts et lunettes à la Malcolm X, il était, au début des années 1990, un habitué des squats fréquentés par les groupuscules anarchistes et d’extrême gauche, souvent sous étroite surveillance policière. Au procès, il avait vainement tenté de persuader la cour qu’il était «un agent de la Sûreté militaire algérienne, chargé d’infiltrer les milieux autonomes pour en débusquer d’éventuels intégristes.» Condamné exactement à la durée de sa détention provisoire, il avait été libéré dans la foulée. Selon une source proche de l’enquête, Dekhar, regrettant sans doute son acte, aurait confié à la personne qui l’hébergeait, rentrée de voyage le jour de l’attaque à Libération : «J’ai fait une connerie.» Dans des lettres retrouvées par la police, le suspect a évoqué un «complot fasciste» et dénoncé les méfaits du «capitalisme» et la «manipulation des masses par les médias», a annoncé le procureur de Paris, sans toutefois conclure qu’il s’agissait là des mobiles de ses actes. Dans une de ces lettres, il évoque les conflits du Monde arabe, selon une source proche du dossier, tandis qu’une autre source mentionne des écrits «confus». Le jeune assistant photographe qu’il a blessé au thorax et à l’abdomen à Libération « va bien », selon le directeur du journal, Nicolas A. A. Demorand. BENYOUNÈS RÉAFFIRME LE RECOURS AU DROIT DE PRÉEMPTION «L’affaire Michelin n’est pas finie» ’affaire Michelin, une affaire d’Etat ! Le ministre de l’Industrie Amara Benyounès, a encore une fois affirmé la détermination du gouvernement d’user de son droit de préemption dans cette affaire. En effet, en marge du forum d’affaires algéro-italien organisé à Alger, Amara Benyounès a estimé que l’entreprise française a outrepassé ses droits en bradant l’usine de pneumatiques. «Dans cette affaire, Michelin a non seulement vendu l’usine endeçà de son prix réel, mais l’entreprise a aussi cessé l’activité et mis les travailleurs au chômage », a affirmé avec colère le ministre de l’Industrie. Cette nouvelle sortie de Amar Benyounès vient ainsi conforter la position du gouvernement dans le bradage de cette usine qui a mis des centaines de travailleurs au chômage. Le gouvernement ne reculera pas ! M. Benyounès a également profité de ce forum pour réfuter les arguments donnés par L gers. Par ailleurs, Amara Benyounès a tenu à préciser que l’Etat algérien «renonce à user de son droit de préemption lorsque les transactions opérées par les investisseurs étrangers ne menacent pas la pérennité de l’activité et ne se font pas en-deçà de la valeur des entreprises vendues.» Une façon voilée de dire que cette transaction était une grande arnaque ! Il faut dire que cette acquisition a été un choc pour les travailleurs de cette usine qui sont menacés de se retrouver au chômage à cause de la cession d’activité décidée par le repreneur. Mécontents et se sentant trahis, les travailleurs de Michelin s’étaient remis au Premier magistrat du pays auquel ils ont adressé une missive où ils expliquent le « deal » entre Cevital et Michelin. Les travailleurs affirment qu’en s’associant avec Cevital, Michelin voulait trouver une issue de sortie sans de trop grands dégâts.Pour les travailleurs, le deal l’acquéreur, à savoir le groupe Cevital, qui a pris possession de 67% des parts de Michelin pour 1, 7 milliard de dinars. « Il n’est pas concerné par le recours au droit de préemption, puisque dans ce genre d’affaires, c’est le vendeur et non l’acheteur qui est mis en cause», a fait remarquer M.Benyounès. «Nous n’avons rien contre Rebrab », a-t-il tenu à souligner. « Ce que nous voulons, c’est faire annuler une transaction non conforme à la réglementation et faire respecter la légitimité du recours de l’Etat algérien au droit de préemption », a t-il expliqué de façon claire et nette. Il faut savoir que l’exercice par l’Etat du droit de préemption a été introduit en 2009 par la loi de finances complémentaire (LFC 2009), qui prévoit que l’Etat ainsi que les entreprises publiques économiques disposent d’un droit de préemption sur toutes les cessions de participation des actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étran- 2 est donc clair: «Michelin a trouvé en Cevital une caution idéale pour la fermeture de son usine.» Mais pour quelle contrepartie ? Les travailleurs assurent que Cevital rachètera le site de Bachdjarrah dont la superficie dépasse 28 hectares. «Issaâd Rebrab saute sur cette affaire du siècle, en rachetant le site Michelin Algérie à un prix plus que dérisoire, en contrepartie, Cevital s’engagera à l’aider à quitter l’Algérie avec l’aval des autorités.» «Si Michelin veulent quitter l’Algérie, qu’ils la quittent (...) et si leur intention est de trouver un partenaire, qu’ils trouvent un autre que Rebrab qui veut prendre le terrain pour en faire un dépôt pour la distribution de ses sucreries...», réclamaient les travailleurs. «Voilà donc que la grande ‘‘affaire’’ encore une fois imaginée par Rebrab, ne passera pas cette fois…L’Etat est là pour le torpiller et préservé cette usine et surtout les emplois des travailleurs…» L’Actualité VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 L’ÉCONOMIE DOPE LES RAPPORTS ENTRE ALGER ET PARIS LA RECETTE D’UNE EMBELLIE CETTE OFFENSIVE intervient dans un climat politique serein entre les deux pays. En témoignent les visites du maire de Paris et celle très attendue du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. observateurs, ce déplacement couronnera tous ces succès économiques que réalisent, doucement, mais sûrement, les deux pays. A cela, il faut ajouter bien évidement la collaboration sécuritaire. L’Algérie est un partenaire « incontournable », notamment en ce qui concerne les questions de sécurité en Afrique et la coopération avec sa police nationale est « très importante », a affirmé, mercredi dernier à Paris, le directeur de l’Institut français des hautes études de sécurité et de justice (Inhesj ), André-Michel Ventre. « La coopération avec l’Algérie est très importante en qualité et le pays est un partenaire incontournable notamment pour ce qui concerne toutes les questions de sécurité en Afrique, là nous avons beaucoup de choses à faire ensemble », a déclaré M.Ventre à l’issue d’entretiens avec le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel. B. T. I BRAHIM TAKHEROUBT l y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. Fini les bouderies entre l’Algérie et la France ? Depuis l’arrivée aux affaires du président François Hollande, Alger et Paris ouvrent un chapitre de paix au plan politique et entament une douce lune de miel économique à l’ombre des salons. La France n’a jamais été aussi offensive au plan économique. Les entreprises de l’Hexagone sont présentes, -et en force- dans les manifestations qui se déroulent en Algérie. Depuis avant-hier, plus de 27 entreprises françaises sont à Alger dans le cadre du Sitp (Salon international des travaux publics ) qui se clôturera le 25 novembre prochain. Pour cette 10e participation consécutive, la présence des entreprises françaises a connu cette année une nouvelle progression avec 27 exposants (24 en 2012). Plusieurs de ces sociétés comptent développer prochainement des investissements en partenariat en Algérie. Elles investissent les secteurs du textile, de l’industrie et du médicament. En septembre dernier, c’était Sanofi qui s’est distinguée par un investissement jamais égalé en Algérie dans le secteur du médicament. Le laboratoire français a entamé les travaux de construction d’une usine de médicaments implantée sur une superficie de 6,6 hectares au sein du pôle pharmaceutique et biotechnologique de la ville de Sidi Abdellah. Il s’agit du plus grand investissement de la firme française en Afrique et dont le montant a été estimé à 70 millions d’euros. Au plan industriel, la domination française est incontestable. Du marché automobile avec l’usine de fabrication de I La France n’a jamais été aussi offensive au plan économique véhicules Renault à Oran et le marché juteux des transports, notamment dans les tramways. Cette dynamique a connu un réel ressort depuis la visite du président François Hollande, en décembre 2012 en Algérie, sous le sceau d’un «nouvel âge et une continuité». Les deux pays ont convenu alors de dynamiser leurs relations économiques par le biais de partenariats interentreprises de type gagnantgagnant. Comme il y a en perspective le premier Salon de l’investissement et de l’entrepreneuriat France-Algérie (Siefa) qui se tiendra du 13 au 15 mars 2014 au Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à Paris. Il verra la présence d’une centaine de chefs d’entreprises de France et d’Algérie. Plus d’une centaine d’exposants et autant d’experts sont attendus pour cet événement économique, a indiqué Christian Zabat, directeur de la société. Entre les deux rives, précisant que ce salon a pour vocation de soutenir les projets d’investissement et d’entrepreneuriat entre la France et l’Algérie. Au regard de toutes les potentialités existantes et à venir qu’offre le marché algérien dans les transports, le BTP, l’agroalimentaire, l’industrie, l’économie verte et tenant compte des énergies entrepreneuriales qu’elles offrent, ce salon serait un accélérateur de mise en relation du vivier de la communauté franco-algérienne, importante en France. Cette offensive économique intervient dans un climat politique serein entre les deux pays. En témoignent les visites de deux jours, les 24 au 26 novembre prochains, du maire de Paris, Bertrand Delanoë, à Alger pour « promouvoir la coopération entre Paris et la capitale algérienne ». Et surtout la visite attendue que doit effectuer, en décembre prochain, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault. Pour les LE DGSN HAMEL APRÈS SA RENCONTRE AVEC SON HOMOLOGUE FRANÇAIS «Nous voulons former les cadres algériens» LE GÉNÉRAL-MAJOR Abdelghani Hamel a également rencontré le directeur de l’Institut français des hautes études de sécurité et de justice (Inhesj), André-Michel Ventre. e directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel, s’est entretenu jeudi dernier avec son homolo gue français, Claude Baland, au siège de la direction générale de la police française, sur les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale et échanger expériences et expertises entre les polices des deux pays. Au terme de ces entretiens auxquels ont pris part les délégations des deux pays, le général-major Abdelghani Hamel a expliqué à la presse algérienne que la coopération policière bilatérale engagée entre les deux institutions algérienne et française «s’articule autour de deux axes, à savoir la formation et la coopération opérationnelle». « S’agissant de la formation, la coopération se déroule très bien, mais nous essayons de trouver quand même les formules et les moyens pour relever davantage le niveau de cette coopération et en faire bénéficier les cadres algériens », a-t-il souligné. Il a expliqué que pour le moment, les actions de formation sont orientées beaucoup plus vers le personnel exécutant. Quant à la coopération opérationnelle, il a relevé qu’elle touchait à l’ échange d’informations, d’expériences et d’expertises. « Nous sommes en train d’œuvrer davantage pour élargir cette coopération pour la rendre beaucoup plus perceptible par le personnel exécutant », a-t-il dit. Pour sa part, M. Claude Baland a estimé que la coopération entre les directions générales de la police de Paris et Alger est «pleine de confiance avec des progrès vraiment substantiels chaque fois qu’on se rencontre». « On a encore un souvenir de l’accueil du directeur général de la Sûreté nationale à Alger où on L avait déjà établi des bases de développement qui ont été encore améliorées, complétées aujourd’hui et de manière très concrète», a ajouté le directeur général de la police nationale française. La police française coopère avec la police algérienne «en toute confiance et très concrètement et de mieux en mieux», a-t-il affirmé. Il a saisi cette opportunité pour exprimer toute «la reconnaissance de son équipe» au général-major Abdelghani Hamel, qui, «développe lui même, à chaque fois, les axes de coopération entre les deux institutions et continue à faire des propositions très concrètes». Lors de sa visite, le général-major Abdelghani Hamel s’est également entretenu avec le directeur de l’Institut français des hautes études de sécurité et de justice (Inhesj ), André-Michel Ventre, qui a estimé, au terme des entretiens, que l’Algérie «est un partenaire incontournable, notamment pour ce qui concerne toutes les questions de sécurité en Afrique» affirmant que les deux parties ont «beaucoup de choses à faire ensemble» sur ces questions. Le directeur général de la Sûreté nationale se trouve depuis mardi à Paris où il a participé, en compagnie du commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila, et le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri, à l’ouverture du 18e Salon mondial de la sécurité intérieure (Milipol - Paris 2013) qui se tient dans la capitale française du 19 au 22 novembre. Ce salon se présente comme un rendez-vous des professionnels de la lutte antiterroriste, de la cybersécurité, de la sécurité publique de proximité et de la protection des biens et des personnes. 3 E L’ DITORIAL Les Etats-Unis comptent sur l’Algérie I ZOUHIR MEBARKI ne reconnaissance, même tardive, est toujours la bienvenue. Jeudi dernier, la commission des Affaires étrangères du Sénat américain était réunie pour faire le point sur la situation politique, économique et sécuritaire en Afrique. Ce sont la secrétaire adjointe chargée des Affaires africaines auprès du département américain de la Défense, Mme Amanda Dory et le sous-secrétaire d’Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, M. Richard Schmierer, qui ont été auditionnés sur ce dossier par les parlementaires. Il est clair que c’est la situation sécuritaire qui a, le plus, retenu l’attention car c’est l’incontournable préalable qui conditionne l’action politique et économique. Une situation sécuritaire qui préoccupe, depuis le 11 septembre 2001, les Etats-Unis. Soit 12 années après une dure lutte contre le terrorisme en Algérie. Ce qui a permis à Amanda Dory de rappeler aux sénateurs, la «longue histoire de lutte (de l’Algérie) contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur son territoire » pour mieux expliquer pourquoi « l’Algérie constitue un pilier pour, non seulement lutter contre Aqmi et ses groupes affiliés, mais aussi pour ramener la stabilité dans la région ». Pour souligner, également et qu’à ce titre, l’Algérie est « un partenaire de sécurité crucial » pour les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme international. Depuis la tragédie des tours de New York, en 2001, les Etats-Unis et avec eux l’ensemble de la communauté internationale sont engagés dans une guerre inédite contre un ennemi invisible et très mobile. Un peu partout dans le monde, les intérêts américains sont menacés. Ces menaces se sont accentuées avec les troubles qu’a entraînés le fameux « printemps arabe » dans la région qui s’étend du Moyen-Orient jusqu’au Sahel. Le fait le plus marquant de ces menaces aura été l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, il y a quelques mois. Les Etats-Unis sont convaincus que la sécurité à l’intérieur de leur territoire passe par l’éradication du phénomène à l’échelle de la planète. Ce fléau qui a surpris les grandes puissances, l’Algérie l’avait combattu seule pendant une décennie. C’est au moment où elle en venait pratiquement à bout que les Etats-Unis y ont été brutalement confrontés. D’où le recours à l’expérience de l’Algérie qui, reconnaît Mme Dory, « continue à mener avec succès les opérations d’interception sur les frontières sud-algériennes ». Du coup, le département américain de la Défense « s’emploie à fournir à l’Algérie l’équipement et la formation pour renforcer ses capacités de défense » a-t-elle précisé. Lui succédant, Richard Schmierer, a démontré l’intérêt qu’ont les Etats-Unis à encourager l’Algérie « à continuer à élargir son rôle de leader régional ». C’est d’autant plus important, a-t-il ajouté, que l’Algérie utilise son expertise militaire dans la lutte antiterroriste « pour former et collaborer avec les armées et les forces policières les moins expérimentées dans la région », afin d’assurer une plus grande stabilité dans le Sahel et le Maghreb. Cette Algérie qui poursuit, en parallèle, son développement économique et « des progrès constants et cohérents » en matière des droits de l’homme et de transparence politique au cours des 20 dernières années. Une aide et des encouragements qui nous avaient tant manqué dans les années 1990. Sans regrets. Bien au contraire, nos valeurs nous dictent de partager notre expertise. C’est la guerre du bien contre le mal ! Z. M. U L’Actualité VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 VISITE DU PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA CHLEF À L’HEURE DU BRÉSIL « JE NE VOUS cache pas, par ailleurs, que ce qu’il y a de plus savoureux dans cette qualification, c’est qu’elle se réalise pour la quatrième fois », a lancé M. Sellal. L’allusion ne souffre d’aucun doute. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL I KARIM AIMEUR es partisans d’un quatrième mandat présidentiel du chef de l’Etat peuvent désormais ajouter un élément à leur argumentation : il s’agit de la qualification de l’Equipe nationale de football à la Coupe du Monde de 2014 au Brésil. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite de travail et d’inspection, jeudi dernier, dans la wilaya de Chlef, est le premier à avoir fait le lien. En parlant de l’exploit des Verts dans son discours prononcé à l’occasion de la rencontre avec les représentants de la société civile, il déclare : « Je ne vous cache pas, par ailleurs, que ce qu’il y a de plus savoureux dans cette qualification, c’est qu’elle se réalise pour la quatrième fois. » Dans le discours distribué à la presse, ce passage est souligné en gras. Et lorsque, dans un texte, on souligne un passage en gras, c’est pour attirer l’attention. Et quand on veut attirer l’attention, c’est qu’il y a un message important à faire passer. Dans ce cas, et dans un contexte marqué par la montée au créneau des partisans de la reconduction du président, le message ne pourra être que la « qualification » de Bouteflika à un quatrième mandat. Du reste, le Premier ministre a commencé la promotion de cette candidature depuis quelques mois. Il a annoncé la présentation du bilan des trois mandats de Bouteflika depuis son arrivée à la tête de l’Etat au début de l’année prochaine. Il a affirmé, par la suite, d’une manière catégo- Ph : R. Boudina L De wilaya en wilaya, infatigable Sellal rique, que « Bouteflika ne partira pas ». Et comme lors de ses précédentes sorties, M. Sellal a mis en exergue devant les représentants de la société civile de Chlef, le retour de la paix et de la stabilité en Algérie sous le règne de Bouteflika. Il rappelle d’abord « la situation qui prévalait dans cette région dans les années 1990, des souffrances des braves habitants de Chlef qui ont enduré les affres du terrorisme et du lourd tribut qu’ils ont payé au prix du sang, des larmes et de la peur pour défendre leur patrie ». Cela avant de louer le retour au calme et de vanter la politique de la réconciliation nationale. « Aujourd’hui, que Dieu en soit loué, stabilité et joie de vivre règnent sur cette terre d’Algérie, cela grâce au génie du peuple qui a laissé émerger de ses entrailles des hommes et des femmes fidèles et loyaux qui ont résisté face à l’obscurantisme », a-t-il indiqué, avant de rendre hommage aux « héros au sein des services de sécurité qui ont consenti l’ultime sacrifice pour la pérennité de l’Etat ». Pour M. Sellal, cette stabilité et joie de vivre sont aussi l’œuvre de Bouteflika qui a réussi, selon lui, « à travers la politique de réconciliation nationale, à convaincre les Algériens des vertus du pardon et de la coexistence ». Pour l’équipe de communication du Premier ministère, l’un des signes « forts » de ce retour au calme et de la maîtrise de la situation sécuritaire est le fait que le Premier ministre ait passé, récemment, une nuit à Tamanrasset et emprunté la route Médéa-Alger en pleine nuit. Avant la réunion avec les représentants de la société civile, le Premier ministre a visité quelques projets de développement local. Au niveau du pôle universitaire, il a été accueilli par des centaines d’étudiants chauffés par la qualification des Verts au Mondial. Les étudiants lançaient des slogans porteurs de revendications sociales et de leur fierté nationale. La délégation a été encerclée par le slogan « Misère et vive l’Algérie » jusqu’à ce qu’un renfort des agents de l’ordre n’intervienne pour dresser un cordon sécuritaire entre les étudiants et les hôtes de Chlef. Les étudiants criaient ensuite : « Le peuple veut les haricots gratuitement. » Un slogan qui dénonce la hausse vertigineuse des prix de ce légume sec qui a atteint 320 dinars le kilo. Les étudiants ont également dénoncé les conditions dans lesquelles ils poursuivent les études, notamment le manque de transport K. A. universitaire. Près de 31 milliards de DA complémentaires pour Chlef L’Algérie représentant des Amazighs au Brésil A l’issue de sa visite à Chlef, le Premier ministre a annoncé une enveloppe financière complémentaire de l’ordre de 30,8 milliards de dinars au profit de la wilaya. Estimée initialement à 27,865 milliards de dinars, cette enveloppe a été revue à la hausse pour permettre le financement de la construction d’un complexe mère-enfant. Ce montant porte sur la réalisation de plus de 40 nouvelles opérations relevant de divers secteurs d’activités comme l’habitat, les travaux publics et les ressources en eau. K. A. En parlant de la qualification de l’Algérie au Mondial de 2014 au Brésil, lors de la rencontre avec les représentants de la société civile de Chlef, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué que l’Algérie est le seul représentant du Monde arabe et amazigh dans cette compétition planétaire. « Il ne faut pas oublier les Amazighs », a-t-il insisté. K. A. RÉUNION DU COMITÉ CENTRAL DU FLN, LE 29 AOÛT À EL AURASSI Le Conseil d’Etat conforte Saâdani VOLTE-FACE DU CONSEIL D’ETAT : il avait annulé cette réunion la veille de sa tenue la déclarant illégale, avant qu’un tribunal de la capitale l’autorise, et le voilà qui la déclare maintenant légale… mar Saâdani conforté par le conseil d’Etat. Il a, en effet, confirmé jeudi, la décision du tribunal administratif d’Alger du 29 août 2013 portant délivrance d’une autorisation pour la tenue, le même jour, d’une réunion du comité central (CC) du parti du Front de libération nationale (FLN), a-t-on appris auprès de sources proches du Conseil d’Etat et du parti. Le Conseil d’Etat a tranché cette question lors d’une séance présidée par le président de la 5e Chambre chargée du contentieux au sein des partis et du référé, lequel a décidé de confirmer la décision du tribunal administratif qui avait déclaré irrecevable l’action introduite par le groupe de Salah Goudjil pour non-fondement. Concernant cette affaire, le tribunal administratif avait déclaré « l’appel A du jugement recevable en la forme » et rejeté « toute mise en cause du ministre de l’Intérieur dans ce différend », a-t-on appris auprès de sources proches du Conseil d’Etat. Au fond, les mêmes sources ont affirmé la confirmation de la décision, dont l’appel prononcé par le tribunal administratif d’Alger, mais « pour des raisons autres que celles invoquées par la juridiction de première instance ». Des membres du CC, soutenus par l’excoordonnateur du parti, Abderrahmane Belayat, avaient introduit une action en justice pour l’annulation de l’autorisation accordée par la wilaya d’Alger pour la tenue du CC du 29 août 2013, durant laquelle M. Amar Saâdani avait été plébiscité secrétaire général du parti en remplacement de M. Abdelaziz Belkhadem, objet d’un retrait de confiance fin janvier 2013. Depuis l’éviction de M. Belkhadem, M. Belayat a été chargé de gérer les affaires du parti, étant le membre le plus âgé du bureau conformément à l’article 9 du règlement intérieur. Mais voilà que le 29 août dernier, contre toute attente, une session du comité central est organisée, après moult rebondissements. Amar Saâdani est plébiscité à la tête du FLN. Ce qui fait réagir le groupe de Belayat et Goudjil qui réfutent la légitimité de cette élection. Cette volte-face du Conseil d’Etat qui avait annulé cette réunion la veille de sa tenue la déclarant illégale, avant qu’un tribunal de la capitale l’autorise, n’ont pas laissé M. Belayat insensible. Il affirme que les personnes ayant introduit l’action en justice « ont été informées de la décision du Conseil d’Etat et se sont réunies pour examiner la situation et décider des démarches à suivre ». Il a également indiqué que, pour lui et son groupe, « l’affaire n’est pas encore close du point de vue juridique et judiciaire». Belayat devait rencontrer hier les 15 membres du CC qui ont introduit le recours, afin « d’examiner la situation », dit-il. Il promet, néanmoins, de continuer « le combat contre Saâdani et ses sponsors. Le dernier mot du FLN doit revenir au CC », a-t-il précisé. La décision du Conseil d’État intervient 24 heures après la diffusion d’un communiqué signé par une soixantaine de cadres du FLN, membres du CC, qui contestent la légitimité de Saâdani et appellent Belayat à convoquer un CC extraordinaire. CORRUPTION L’APN passe à la trappe le scandale Sonatrach 2 I MOHAMED BOUFATAH e bureau de l’APN a rejeté la question orale du député du FJD destinée au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. Le prétexte avancé, à savoir que l’affaire est remise entre les mains de la justice, « ne tient pas la route car ne concernant que la forme, à savoir la procédure appliquée dans le cas de cette affaire de corruption, non le fond », selon l’auteur de ladite question, Lakhdar Benkhelaf, en citant la réponse du bureau, lui parvenant le 20 novembre dernier. Cela dénote, commentet-il en marge de la séance plénière à l’APN consacrée aux questions orales, « du manque de volonté politique à lutter réellement contre la corrup- L tion ». Par cette entrave scandaleuse à la justice, l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil échappe toujours à Interpol. Son nom ne figure pas sur la liste des personnes recherchées par cette organisation, 70 jours après l’émission, par le procureur général près de la cour d’Alger, du mandat d’arrêt contre lui. Pour cause, un vice de forme commis « sciemment » dans cette affaire aux dimensions internationales où s’imbriquent plus d’un centre de décision politique. Le dossier est resté malheureusement au stade du parquet d’Alger. Cette ambiguïté, a fait l’objet d’une question orale du député MJD dans laquelle il interpellait en vain le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Louh. L’opinion publique est laissée ainsi sur sa fin quant à la tournure prise par cette affaire notamment par rapport au fait que Chakib Khelil qui a pu l’échapper belle, n’est pas inquiété. L’éclatement inattendu de cette affaire et les proportions exponentielles qu’elle a atteintes, ne sont pas pour faciliter son étouffement, disent certains observateurs. Si auparavant «on remettait à la justice ce que nous voulons bien lui donner, l’affaire actuelle qui découle de la première a des ramifications et s’est internationalisée. Donc on ne peut pas la contrôler de l’intérieur», explique un juriste. Le Code de procédure pénale stipule que M.Khelil, du fait de son statut de ministre au moment des faits qui lui sont reprochés, bénéficie du privilège de la juridiction. Donc, le parquet d’Alger ne peut pas poursuivre l’ex-ministre de l’Energie et des 4 Mines. Dans ce cas de figure «c’est le procureur général près la Cour suprême qui doit enclencher une action judiciaire contre Chakib Khelil. Le parquet se contente d’ouvrir une procédure judiciaire, pas plus, car il n’est pas de son ressort d’enclencher une action judiciaire contre un ministre. Juridiquement ou administrativement, le scandale Sonatrach ou l’affaire Chakib Khelil, souffre d’un vice de forme qui rend actuellement son traitement juridique nul, car n’ayant pas respecté la rigueur procédurale. Par ailleurs, le ministre de la Justice, garde des Sceaux M.Tayeb Louh a déclaré, que le Code de procédure pénale sera revu dans son volet relatif à «la détention préventive pour que celleci reste exceptionnelle ». Sur un autre registre, le ministre a promis de faciliter au citoyen d’acquérir dans un court délai les rectifications administratives et judiciaires relatives à l’état civil. Il a indiqué à ce propos que « plus de 1 200 000 demandes ont été présentées par les citoyens depuis 2009 ». Pour ce qui est des procédures relatives à l’établissement du certificat de nationalité, le citoyen qui en fera la demande pour obtenir le document original sera tenu d’établir son propre certificat de naissance ainsi que ceux de son père et de son grand-père une seule fois, et sera exempté de constituer un dossier les prochaines fois ». S’agissant de l’établissement du casier judiciaire N° 2 réclamé par les administrations, le ministre a souligné que « les administrations pourront demander directement ce docuM. B. ment ». De Quoi j’me Mêle VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 Joseph Ged laisse libre cours à ses sentiments LE DIRECTEUR GÉNÉRAL d’Ooredoo, Joseph Ged, a indiqué que «gagnant ou perdant, nous sommes avec l’Equipe nationale en l’accompagnant dans le Mondial 2014 comme nous l’avons fait durant celui de 2010». Jusque-là tout va bien jusqu’à ce qu’il laisse libre cours à ses sentiments en déclarant que «la date du 19 novembre est émotionnelle, jamais égalée auparavant». Explication faite : «Malgré le froid glacial et la forte pluie de la journée du 19 novembre, j’ai eu la chance de voir ces centaines de supporters attendre la sortie des Verts de leur campement pour les accompagner au stade, j’ai eu les larmes aux yeux et là, j’ai prié Dieu pour que les Verts gagnent le match et puissent aller au Brésil.» Conclave à Alger sur la sécurité alimentaire DANS LE CADRE du dialogue entre les pays de la Méditerranée occidentale et conformément aux conclusions de la 10e Conférence des ministres des Affaires étrangères du 5+5, tenue à Nouakchott (Mauritanie) le 16 avril dernier, l’Algérie organise, ce mercredi 27 novembre à l’hôtel El Aurassi (Alger), la 1ère Conférence ministérielle du dialogue 5+5 sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. La rencontre réunira cinq pays du sud de la Méditerranée (l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie) et cinq pays du nord de la Méditerranée (l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal). Cette conférence sera précédée par la réunion, le lundi 25 et mardi 26 novembre 2013, d’un atelier d’experts des pays du Dialogue 5+5 qui aura pour mission principale d’élaborer les recommandations destinées à être examinées et adoptées par la Conférence des ministres en charge de l’agriculture. Des Suisses pour nous apprendre la vente au détail LA CHAMBRE de commerce et d’industrie algéro-suisse sous la présidence de Alain Rolland, en partenariat avec la Société des centres commerciaux d’Algérie, a le plaisir d’annoncer la tenue du 2ème Colloque international sur le commerce de détail et les Centres commerciaux. Placée sous le patronage du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nourredine Badaoui, cette manifestation réunira des hauts responsables du ministère, d’éminents experts internationaux ainsi que des représentants des milieux économiques et de groupements professionnels. S’inscrivant dans la dynamique des relations économiques et commerciales qu’entretiennent la Suisse et l’Algérie, ce colloque sera l’occasion de faire le point sur le commerce de détail en Algérie d’un point de vue de la formation des jeunes, et sur les attentes du consommateur en matière de service. Des étrangers pour la Bourse d’Alger LES ÉTOURNEAUX SE SOUVIENNENT DE SELLAL L’AVION QUI TRANSPORTAIT, avanthier, le Premier ministre et la délégation qui l’accompagnait à Chlef, a été bloqué pendant quelques minutes à l’aéroport d’Alger. La raison : une concentration d’étourneaux sur la piste de décollage. Le pilote de l’avion a été contraint de changer de piste. Le phénomène est rarissime, mais certains membres de la délégation ont affirmé que les étourneaux étaient porteurs d’un message : ils voulaient protester auprès de M. Sellal. Ce dernier, alors qu’il était en visite à Jijel en août dernier, a déformé les propos de ces oiseaux fétiches dans cette wilaya. «Ch’tta Ygoul Ezarzour ? : l’eau di la miyour», a lancé M. Sellal lors de sa visite à Jijel. Or, tout le monde sait que les Jijeliens avaient plutôt cette phrase: «Ch’tta Ygoul Ezarzour?: JS D la miyour» (Que dit l’étourneau ?: la JSD est la meilleure). Qui a dit que les oiseaux ont la mémoire courte ? SELON LE DIRECTEUR général de la Société de gestion de la Bourse des valeurs (Sgbv) qui a pris ses fonctions en juin dernier, la mesure fait partie d’une démarche plus large d’ouverture économique et de diversification dans le respect des standards internationaux. La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) a signé, le 6 novembre dernier, un accord avec Paris Europlace pour un appui technique pour promouvoir une Bourse qui n’est jamais sortie de sa léthargie et qui n’a que quatre entreprises cotées, après 15 ans d’existence. Il s’agit de l’EGH El Aurassi, du groupe Saidal, d’Alliance Assurance et de NCA Rouiba. Selon Yazid Benmouhoub, plusieurs accords sont prévus avec des Bourses étrangères afin « d’obtenir une expertise » et préparer le terrain à l’entrée des investisseurs étrangers. ON remet JOURS DE FÊTE ÇA « La chance est la forme laïque du miracle. » Paul Guth I SELIM M’SILI ’est un plaisir sans cesse renouvelé que de voir le petit peuple frustré, laisser éclater sa joie dans les rues étroites et sales d’une cité embouteillée, abandonnée par ses édiles. C’est un moment d’exaltation où le patriotisme caché sous des tas de déceptions refait surface avec ses slogans exterminateurs et ses superlatifs démesurés. Les drapeaux tous formats, portés sur les épaules, drapant les corps souples d’éphébes hilares ou accrochés aux vitres de voitures qui défilent pare-choc contre pare-choc sous les coups assourdissants de klaxons. Ce n’est pas tous les jours la fête et c’est la raison pour laquelle la jeunesse profite de ce que les agents de police ferment les yeux sur les dépassements, pour se permettre des acrobaties dangereuses. Les barrières tombent entre les fortunes comme entre les sexes : des jeunes filles se sont jointes C d’artifice ont commencé à produire leurs gerbes de couleur dans la nuit pluvieuse. Les filles du salon de coiffure d’en face sont sorties en criant, se déhanchant telles des bacchantes au milieu d’un cercle d’adolescents enthousiastes : tout cela dans une atmosphère bon enfant et honni soit-il qui mal y pense. C’est une fête comme toutes les fêtes des grands jours : celle de l’Indépendance, du Mondial, de la Libération ou de la résurrection. Notre prodigieuse équipe va faire le long voyage vers le nouveau continent, emportant avec elle un peu plus de couleurs et d’échos africains à un pays couleur arc-en-ciel. Notre valeureuse équipe va se mesurer aux plus grandes et c’est toute sa gloire qui rejaillit sur son peuple, ses parrains, son gouvernement, son entraîneur. Quel que soit le résultat est là : les joueurs auront les récompenses, la victoire promise, leurs cachets et leurs primes seront revus à la hausse, des étoiles supplémentaires brilleront aux fronts des dirigeants sportifs qui monteront d’un cran sur les au carrousel des véhicules pour donner la main au peti ami qui porte une coiffure de joker aux couleurs nationales : elles ne risquent pas les coups d’oeil obliques de passants conservateurs ou des remontrances de la part des milices des moeurs. La cause est nationale et sacrée et la victoire etait pressentie depuis plusieurs jours déjà malgré les menaces des gris-gris ou d’un coup de scoumoune à laquelle on nous a souvent habitués. Les pétards qui se vendent comme des petits pains sont annonciateurs d’un heureux dénouement. Une seule crainte : c’est que la panne d’électricité qui menace après plusieurs ruptures de courant ne vienne gâcher l’ambiance. Le courant est revenu et pour de bon ! Et le miracle se produisit ! On avait peur que la crise qui sévit au sein du FLN, du RND ne pèse sur le moral des troupes... Il n’en est rien ! Après une tension qui a mis les nerfs à vif, une grande explosion de cris a secoué les cités surpeuplées de la périphérie. La tempête sonore a suivi un long moment de suspense et les feux 5 podiums et dans l’estime des dirigeants politiques. Au petit matin, les gens se sont réveillés les yeux bouffis par un manque de sommeil flagrant, mais avec dans les yeux la lumière du miracle de la veille. Peu importe que le journal soit arrivé en retard, que la retraite attendue se fasse encore désirer, que les rues soient inondées par des ruisseaux qui charrient des immondices. Peu importe que le problème de l’emploi ne soit pas encore réglé, que la stabilité du dinar soit remise aux calendes grecques tout comme les logements Aadl promis. Avec la victoire de l’EN, tous les espoirs sont permis : peut-être que demain, les candidats à la harga remettront leur voyage sur le radeau de la Méduse à plus tard, que tous les détourneurs professionnels reviendront au pays pour déposer, plein de contritions nets de repentance, au pied des autels dressés à cet effet, les fruits de leurs rapines. Peut-être que nous aurons même prochainement une élection propre et honnête ! L’Algérie est un pays de miracles ! S. M. L’Actualité BÉJAÏA Des étudiants affrontent les citoyens Affrontements nocturnes entre les habitants d’un quartier et les étudiants. La rixe qui s’est produite après la rencontre de football entre un jeune résidant au quartier Séghir et un étudiant, dans leurs appréciations diamétralement opposées quant à de la prestation de l’Equipe nationale, n’en finit pas de se prolonger chaque nuit donnant lieu à des affrontements nocturnes entre les habitants et les étudiants. Hier encore et pour la troisième fois consécutive, la police est intervenue pour séparer les deux protagonistes animés par des idées revanchardes. Ce différend, qui s’est soldé juste après la rencontre par des face-àface faisant quatre blessés dont un étudiant poignardé à quatre reprises. Un fait divers auquel se sont greffées des considérations politiques et religieuses. Les autonomistes et les islamistes n’ont pas raté l’occasion pour ajouter de la pression et prolonger « une haine » encore vivace hier matin. Autant les autonomistes n’ont pas apprécié les liesses populaires, autant les islamistes profitent de cette tension pour exiger la suppression de la mixité. Le bras de fer risque de durer dans les jours à venir. En attendant, ce sont les policiers qui dressent en rempart chaque nuit entre les deux parties. Hier, les autorités devaient initier des pourparlers pour baisser la tension et mettre fin à un conflit qui ne devrait pas avoir lieu. A. S. LE WALI D’ALGER, ABDELKADER ZOUKH « Je vais améliorer le service public » Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, s’est engagé à améliorer le service public, notamment en matière d’obtention des documents d’état civil et la lutte contre la bureaucratie. Lors d’une conférence de presse animée à l’issue de sa visite aux communes relevant de la circonscription administrative de Bab El-Oued (Alger), M. Zoukh a indiqué que cette visite devait lui permettre de s’enquérir des préoccupations des citoyens et réunir toutes les conditions pour faciliter la délivrance des documents de l’état civil. Après avoir écouté les doléances des présidents des APC (Assemblées populaires communales), M. Zoukh s’est engagé à agrandir les sièges de certaines communes et les services de l’état civil pour un meilleur accueil des citoyens. Il a en outre promis de consacrer des aides financières aux communes accusant des déficits budgétaires afin de parachever leurs projets engagés, notamment ceux relatifs à la réalisation d’infrastructures sportives et culturelles dans les grandes agglomérations comme Bab ElOued, qui accuse un «manque flagrant en la matière», a-t-il dit. Pour le wali, Alger dispose des moyens à même de résoudre les problèmes mais «le foncier, a-t-il relevé, reste un problème majeur». Dans la commune de Raïs Hamidou, le wali a promis de reloger les familles habitant la maison ayant abrité la réunion des six dirigeants de la Révolution pour transformer la bâtisse en musée. Le wali d’Alger s’est enquis par ailleurs des préoccupations des élus locaux, axées notamment sur le relogement des locataires de bâtisses vétustes et des bidonvilles. La commune de la Casbah compte quelque 300 habitations précaires, alors que 90 bâtisses menacent ruine à Oued Koreich et 38 autres dans la commune de Bab El-Oued, selon les présidents des APC. VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 LE PT ACCUSE LES ETATS-UNIS D’ÊTRE DERRIÈRE LES NOMBREUX CONFLITS QUI SECOUENT LA PLANÈTE «Les Etats-Unis manient la carotte et le bâton» LA DÉFENSE DE LA NATION, de la souveraineté et l’intégrité du pays seront au centre des débats du 7e congrès du Parti des travailleurs qui s’est ouvert, hier, à Zéralda. I KACI AGGAD ’est sous le thème « défense de la nation, de la souveraineté du pays et des acquis de la classe prolétaire », que se sont ouverts, hier, à Zéralda, les travaux du 7e congrès du Parti des travailleurs, en réponse à la situation qui prévaut à l’échelle internationale, régionale et nationale. Dans son discours d’ouverture devant les 1 000 congressistes issus des 48 wilayas, la présidente du Parti, Mme Louisa Hanoune, a insisté beaucoup sur l’importance que revêtent ces assises, les qualifiant de « congrès résistantiel et facteur d’ordre». Selon elle, « le système capitalise est secoué par une crise sans précédent et c’est pour cette raison qu’il a redoublé de férocité à l’endroit de nombreux pays pour faire main basse sur leurs richesses et les piller ». Précisant que le PT n’est pas dupe et qu’il mène, depuis des années, un combat acharné pour dénoncer ceux qui veulent embraser la planète, en créant des foyers de tensions partout, la conférencière dénonce ouvertement les USA, les accusant d’être derrière tous les conflits qui secouent présentement la planète. « Face à la crise sans précédent du système capitaliste qui, pour se maintenir, déchaine une double guerre sociale en Europe et aux USA dans les pays dominants, démantelant les acquis socioéconomiques et démocratiques, impactant tous les pays dont les économies sont totalement intégrées à ces impérialismes. Dans le même temps, destruction des nations, suite aux interventions militaires étrangères, à la fabrication de conflits prétendument ethniques, par les gouvernements impérialistes, les multinationales et leurs appendices locaux, remise en cause des souverainetés nationales par l’ingérence impérialiste dans les affaires internes des pays dominés », a-t’elle déclaré. Soulignant la résistance héroïque des travailleurs, la présidente du PT a confié qu’ « ils mènent un combat acharné au cœur même des pays impérialistes, c’est-à-dire les USA et l’Europe, au Brésil, en Afrique Louisa Hanoune, toujours fidèle à elle-même C du Sud, en Turquie et sur tous les continents, approfondissant la crise capitaliste. » Luttes qui ont fini par triompher à la longue. Il n’y a qu’à voir le nombre des pays qui ont dénoncé les guerres et conflits qui agitent la planète, particulièrement la guerre en Syrie, pour s’en convaincre. Citant l’exemple de ce pays, l’oratrice a confié que c’est grâce au rejet massif de la guerre impérialiste que les USA ont été dissuadés d’intervenir en Syrie. « Le rejet massif de la guerre impérialiste a imposé à Obama et ses alliés un recul sur l’intervention en Syrie », a-t-elle indiqué. Ajoutant que « cette guerre internationale de décomposition programmée, à laquelle prennent part 1 30 000 mercenaires étrangers de plus de 80 nationalités financée de l’extérieur par les alliés et sous-traitants de l’impérialisme US dans la région, continue de dévaster ce pays mis sous tutelle internationale directe depuis l’accord sur la destruction des armes chimiques en Syrie. » Criant au complot, Mme Hanoune soutient mordicus que « sous couvert de la lutte contre le terrorisme, l’impérialisme US organise des assassinats et enlèvements à l’intérieur et l’extérieur des territoires américains par le biais des drones, généralise les écoutes téléphoniques, mettant sous surveillance toute la planète avec l’aide de ses supplétifs européens, français et espagnols, plus particulièrement.» Revenant sur le récent article publié dans le New York Times et sur les attaques dirigées contre l’Algérie, Louisa Hanoune dit accorder de l’importance à cet article qui dresse un tableau noir de notre pays, suite au report de la visite de John Kerry en Algérie. « Pour nous, tout cela donne une indication sur les intentions belliqueuses US et nous ne sommes pas dupes quant à la politique US de la carotte et du bâton en direction de notre pays, tantôt l’encensant, tantôt le menaçant.» A ce titre, elle ne manquera pas de souligner que le renforcement de la base militaire US de Moron à la frontière de Séville et celle de Sigonella, en Sicile sont les prémices d’une intervention militaire en Afrique du Nord et que l’Algérie est particulièrement visée. Revenant sur l’attaque terroriste de la base gazière de Tiguentourine, elle a précisé que cette opération visait à impliquer l’Algérie dans les guerres impérialistes programmées sur le territoire africain, elle qui a toujours clamé haut qu’elle était contre l’intervention militaire étrangère et refusé de jouer le rôle de gendarme dans la région. « Le congrès constitue pour nous une opportunité pour plancher sur toutes ces questions, ainsi que celles intéressant la politique, l’économie et le monde du travail », a-t-elle fait savoir. « L’élection présidentielle d’avril prochain est un tournant dans la vie politique du pays. Nous ne devons pas rater cette échéance qui doit déboucher sur une nouvelle ère porteuse d’espoirs », a-telle affirmé. Dénonçant la dévaluation du dinar, Mme Hanoune a indiqué que celle-ci va se répercuter sur les travailleurs dont le pouvoir d’achat n’a cessé de s’éroder ces dix dernières années. « Il faut une échelle mobile des salaires afin de protéger les travailleurs. » A propos de la Constitution, elle interpelle le Président afin d’en confier l’amendement à la future Assemblée, estimant que l’actuelle n’est pas représentative. K. A. CONTREBANDE 30 000 litres de carburant saisis à Tindouf n total de 30 350 litres de carburant, d’une valeur marchande de plus de 425 000 DA, ont été saisis depuis le début de l’année 2013 dans les zones frontalières des wilayas de Tindouf et Adrar, a-t-on appris jeudi auprès du service d’information et de communication de la direction régionale des douanes de Béchar. Le plus gros de ces saisies a eu lieu aux mois de janvier avec 13 000 litres et mai avec 8 320 litres de carburant, spécifiquement du mazout, a-t-on signalé. Sept contrebandiers ont été appréhendés lors de ces saisies opérées dans les vastes étendues désertiques frontalières de ces wilayas dans le Sud-ouest du pays par des brigades mixtes douanes-gardes-frontières et Gendarmerie nationale, avec l’aide et le soutien d’unités de l’Armée nationale populaire (ANP), a-t-on indiqué. Douze véhicules de différents poids utilisés par les trafiquants pour l’acheminement du carburant en dehors du territoire national, U ont été également récupérés par les douaniers, a-t-on signalé. La wilaya de Tindouf avec un taux 50,08 % du global de ces saisies, tient la première place, contre 49,91% des saisies opérées dans la wilaya d’Adrar, a précisé la même source douanière. Le dispositif de surveillance, de contrôle et de recherche mis en place par les douanes, en collaboration avec les différentes unités des gardes-frontières, de la Gendarmerie nationale et de l’ANP, tout au long de la bande frontalière du Sud-ouest du pays qui développe un linéaire de 2 826 km quasiment désertiques et partagés avec le Mali, le Maroc, la Mauritanie et la Rasd, a permis de resserrer l’étau, ces quatre dernières années, sur les différents réseaux de contrebandiers et autres trafiquants dans cette partie du pays, a-t-on souligné. Ce dispositif, marqué par une présence permanente des brigades mobiles de contrôle, de recherches et de reconnaissance au niveau de la même bande frontalière et des axes rou- 6 tiers des wilayas dans le Sud-ouest du pays, sera conforté par la réception prochaine de 21 nouveaux postes fixes de surveillance et de contrôle des frontières, à travers les wilayas de Naâma, Béchar, Adrar et Tindouf, a-t-on fait savoir. En plus de ces postes qui seront dotés de moyens de communication ultramodernes nécessaires aux missions des douaniers, de nouvelles brigades sont prévues dans les localités de Brezina (El-Bayadh) et Timimoun et Reggane (Adrar), selon des responsables de la direction régionale des douanes de Béchar. La lutte contre les réseaux de trafiquants et de contrebandiers dans le Sud-ouest, sera aussi renforcée, en 2014, par la création d’une unité aérienne relevant de la Gendarmerie nationale spécialisée dans la surveillance des frontières avec des aéronefs adaptés à ce genre d’activité, comme l’a annoncé en février dernier le colonel Djamel Abdessalem Zeghida, chef du 3ème commandement régional de la Gendarmerie nationale à Béchar. L’Actualité MÉTÉO BÉJAÏA Deux étrangers et cinq Algériens arrêtés Une nouvelle vague de froid arrive LES CHUTES de pluie et la baisse des températures se prolongeront jusqu’à mardi prochain. I AREZKI SLIMANI I KHEIREDDINE BOUKHALFA koli ayichukwu, 40 ans, originaire du Nigeria, Maiga Djadjongo Ousmane, 32 ans, de Bamako au Mali, sont deux ressortissants étrangers spécialisés dans la falsification de billets de banque en devises. Ils ont été enlevés et séquestrés cinq jours durant par un groupe proche de l’une de leurs victimes. Ils réussiront à prendre la fuite suite à la découverte de l’affaire par la police. Ils seront par la suite arrêtés et placés en détention. Pour avoir arnaqué un citoyen de Tamridjth, ces deux ressortissants étrangers ont été enlevés puis enfermés dans un lieu secret par un réseau composé de cinq personnes, tous de la même famille, soit celle de la victime, (Kh. M), 42 ans. (Kh. Y), 29 ans, (Kh. L), 30 ans, 04 – (Kh. T), 22 ans, (Kh. Ch), 31 ans. Ils sont tous de la commune de Tamridjth dans la daïra de Souk El Tenine. Ce groupe a été démantelé par les services de police au courant de la semaine dernière. (KH. M), un des leurs s’est fait arnaquer d’une somme dépassant largement les 800 millions de centimes, contre une somme d’argent équivalente en monnaie forte falsifiée par les deux ressortissants étrangers. Le règlement de comptes entre les deux parties leur sera fatal puisque tout ce beau monde sera appréhendé et placé en détention. Le 17 du mois en cours, la police obtenait une information portant sur la détention de deux personnes étrangères par un groupe inconnu, en contact permanent avec un complice à Béjaïa. Les investigations entreprises ont conduit à l’identification de l’acteur principal de la détention. Un plan d’intervention a alors été concocté par les policiers qui sont parvenus à arrêter trois éléments de la bande qui dénonceront leurs complices et donneront des indications sur le lieu du séquestre. Lors de la perquisition du lieu, il a été découvert des matelas, des couvertures et des cordes ainsi que des couteaux et des bâtons tandis que deux personnes enfermées ont disparu dans la nature. Présentée devant le procureur, l’affaire a été confiée au juge d’instruction qui a placé les mis en cause sous contrôle judiciaire. Les deux ressortissants étrangers ne tarderont pas à être rattrapés par la police. Ils constituaient un véritable réseau de contrefaçon de billets. Ils étaient en possession d’outils et de produits chimiques destinés à la contrefaçon des billets. Ces spécialistes de la falsification de billets avaient aussi en leur possession 53 piles de feuilles vertes préparées sous forme de papier monnaie de 100 euros. Ils ont été arrêtés à la faveur des renseignements fournis par la victime de ce réseau étiqueté (KH. M). A. S. es intempéries n’ont pas encore fini avec l’Algérie. De fortes chutes de pluie et des baisses de températures sont prévues au cours de la semaine. En effet, les prévisions annoncent que cette semaine sera pluvieuse, avec une baisse notable des températures, et ce, jusqu’à mardi prochain. D’ailleurs, on constate la baisse du mercure, signe d’un temps particulièrement froid. Ainsi, les intempéries sont de retour. Ce retour des chutes de pluie, intervient après seulement deux jours de répit. La semaine écoulée les chutes de pluie ont causé beaucoup de dégâts matériels, ainsi que la mort de cinq personnes et 11autres blessées dans des accidents de la circulation. Par ailleurs, les premières chutes de neige ont été enregistrées dans la région montagneuse de l’Ouarsenis (Tissemsilt), ainsi qu’au niveau de la commune de Larbaâ, notamment les monts de Aïn Antar, Fouara de Boukaïd et Aïn Lellou. Mais aussi les monts El Medad dans la commune de Theniet El Had et les monts de l’Atlas blidéen (Chréa) qui ont revêtu leur manteau blanc. Ces prévisions feront sans nulle doute des heureux, mais aussi des malheureux. Les agriculteurs seront heureux d’accueillir ces O VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 L Une pluviosité conséquente en ce mois de novembre pluies pour mener à bien leurs labours et semailles. Tandis que les autres seront malheureux, car ces pluies torrentielles leur causeront plusieurs désagréments. Toutefois, les autorités doivent mettre en place un dispositif qui permettra de faire face à ces situations critiques, en l’occurrence l’approvisionnement en denrées alimentaires et la livraison des bonbonnes de gaz butane pour les régions qui ne bénéficient pas encore du gaz naturel. Le ministre de l’Energie et des Mines M.Youcef Yousfi, a exhorté, il y a quelques jours, les travailleurs de Naftal d’assurer la livraison des bouteilles de gaz butane aux gens habitant les zones enclavées et isolées, mais il leur a aussi demandé d’élargir leurs points de vente. Dans ce contexte, les walis ont été saisis par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz , afin de préparer des plans d’urgence face aux conséquences dues aux intempéries. Ces plans Orsec visent à faire face à d’éventuelles catastrophes naturelles, notamment les inondations. Ils visent également à établir les bilans occasionnés par les fortes chutes de pluie, en période d’automne, en l’occurrence dans les zones ayant des antécédents d’inondations. Par ailleurs, les walis disposeront de photos satellitaires sur la situation des zones touchées par les catastrophes naturelles. Ce qui leur permettra d’avoir une meilleure vue sur la situation, mais également les autorités locales qui pourront assurer une meilleure intervention et une rigoureuse gestion au moment de la catastrophe, et ce dans la logique de minimiser les dégâts. Il est à noter que plusieurs pays du monde, ont connu ces derniers jours des intempéries, en particulier les Philippines où le typhon Hayian a fait un passage désastreux, mais aussi l’Irak, le Vietnam, l’Arabie Saoudite, l’Italie, la Chine,l’Inde et les Etats-Unis. K. B. CHIALI AUX ENTREPRISES DES TRAVAUX PUBLICS «Respectez les délais !» POUR LE MINISTRE, le secteur du BTP algérien peut faire mieux à condition que l’on débureaucratise l’administration. I AMAR CHEKAR e ministre des Travaux public, Farouk Chiali, n’a pas mâché ses mots pour inci ter les entreprises des travaux publics à respecter les normes techniques et le délai des réalisations. Répondant jeudi dernier à une question qui porte sur les retards enregistrés dans les réalisations des projets qui se repercutent négativement sur le manque à gagner du pays. le ministre rétorque « Nous avons demandé aux entreprises algériennes et étrangères de respecter les délais de réalisations et les normes techniques dans toutes leurs dimensions », avant d’ajouter que « les services concernés du secteur des travaux publics seront intransigeants contre toutes les sociétés qui ne remplissent pas les cahiers des charges », a averti Farouk Chiali, lors d’une conférence de presse à la Safex. Avançant un taux de croissance qui varie entre 6 et 7% du PIB en parlant du développement économique, le ministre a souligné qu’il est question «de construction d’une école de management pour les entreprises des travaux publics et un centre de formation pour répondre aux besoins du secteur, en termes de qualification et compé- L tence managériale. Le secteur des travaux publics compte 6 500 entreprises qui activent dans le secteur des BTP. Le développement du secteur révêt une double importance. D’une part, il est question de croissance économique et d’autre part, c’est la création de milliers d’emplois qui répondent aux besoins du secteur», dit-il. Le ministre a révélé le lancement de 23 projets de routes avant la fin de l’année en cours, tout en indiquant que les projets qui concernent le prochain quinquinat 2015 -2019 est à l’étude. Deux programmes d’investissements qui s’élèvent à 5 000 milliards de dinars ( 70 000 milliards de dollars), sont dégagés pour la réalisation des dizaines de routes qui vont dans le sens du décloisonnement des villages et des cités, sans omettre le grand projet de la route double sens Nord/ Sud. Plus de 1 000 entreprises sont selectionnées pour la prise en charges des travaux, dont un nombre de projets indéterminés qui devront lancer les travaux avant la fin de l’année 2013. Sollicité sur la prise en charges des travaux de réaménagement urbain, à commencer par le nettoyage des avaloirs, M. Chiali a souligné que la responsabilité incombe aux APC et APW qui sont concernées directements par ce genre de travaux qui ne relèvent pas du ministère des Travaux publics. « Détrompez-vous. Même les pays développés dans le monde, connaissent le phénomène des inondations. Ce n’est pas propre à l’Algérie. Mais, nous devons faire de même que ce qui a été effectué pour lutter contre les catastrophes, afin de réduire les dégâts en cas de catastrophe naturelle», a souligné le ministre. Avançant un chiffre de 19 100 km de route qui sont réalisées depuis 2000 à nos jours, le ministre ne s’est pas arrété à commenter les réalisations passées, mais il envisage un programme gigantesque pour la maintenance des routes à tous les niveaux, tout en insistant sur la nécéssité de sauvegarder le patrimoine culturel, identitaire et historique des Algériens. Nadir Bouabas, président de la fédération du BTP/CAP, a souligné « que le secteur du BTP peut faire mieux. A condition que l’on débureaucratise l’administration et développe l’environnement des entreprises privées et publics », a-til indiqué. Pas moins de 14 pays ont participé à cet évévement international, qui a réuni au moins 400 opérateurs dans le BTP, dont 183 exposants étrangers. Des conférences très intéressantes sont au menu de cette manifestation A. C. économique internationale. SALON INTERNATIONAL DU «SAKANE ET DE L’IMMOBILIER» Deux participants espagnols y prennent part I ABDELKRIM AMARNI e premier « Salon international du sakane et de l’immobilier », le (Sisi), a ouvert hier ses portes au Palais des expositions de la Safex (Société algérienne des foires et exportations) des Pins maritimes. Une trentaine de participants, dont deux espagnols, Charles Guidi et Charles Marina, prennent part à cette première édition qui durera jusqu’au 25 novembre courant. Les exposants, opérant dans le secteur de l’immobilier, sont des promoteurs, représentants d’agences L immobilières, ou fournisseurs de divers services ayant trait au secteur de l’habitat. Une ambiance laborieuse régnait hier matin au pavillon « Gourara-G » de la Safex qui abrite ce salon organisé par l’agence évènementielle « RK ». Les exposants s’affairaient autour de leurs emplacements et fignolaient leurs stands en mettant une dernière touche à cette exposition qui se veut un lien entre les promoteurs immobiliers et la clientèle exigeante de demandeurs de logements. Contactée par nos soins, Mme Karima Rambi, directrice de l’agence « RK » nous a informé que 7 son agence organise depuis 2007 des salons thématiques. Elle a participé à l’organisation du «Sicom» et organisé celui du mariage traditionnel, entre autres productions récentes. Mme Rambi a déploré le peu d’empressement affiché par les autorités publiques envers les opérateurs privés, organisateurs de salons pour un éventuel parrainage de leur part. La directrice de l’agence « RK », qui a regretté qu’un traitement de deux poids et deux mesures lui soit imposé par rapport aux organismes publics, s’est toutefois félicitée de l’aide apportée par le directeur de la Safex, Rachid Gasmi qui, dit-elle, l’a accompagnée et soutenue dans toutes ses démarches pour l’organisation de ce premier « Sisi ». Confiant en la réussite du dit salon, le responsable du Pavillon représentant l’agence « RK » et néanmoins directeur du « Sisi », M. Aziz, a déclaré pour sa part à L’Expression que bien que le début de cette exposition soit timide en ce premier jour «froid et pluvieux», il est attendu un net regain d’activité et de fréquentation les trois prochains jours d’ouverture, eu égard à l’importance qu’occupe désormais le logement auprès du citoyen algéA. A. rien. L’Actualité VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 LA DROGUE PROVENAIT DU MAROC SESSION ORDINAIRE DE L’APW 121 quintaux de kif à Tlemcen Béjaïa a besoin d’un plan d’urgence 121 quintaux de kif traité provenant du Maroc ont été saisis par les services de la sûreté de daïra de Maghnia (Tlemcen). La drogue provenait du Maroc. Ces opérations ont eu lieu suite à des actions d’observation et de suivi durant une semaine au niveau de deux quartiers de cette ville frontalière. La première opération a permis la saisie de 12,26 q, la deuxième 1,7 q, la troisième 22 q et la quatrième 85 q. Ces opérations ont aussi permis de démanteler quatre réseaux de trafic de drogue et l’arrestation de 14 individus qui ont été déférés devant la justice. Deux véhicules utilisés pour ce trafic ont été récupérés, a-t-on ajouté de même source. L’ESPOIR suscité par la visite du Premier ministre n’a pas été suivi d’effet sur le terrain, induisant conséquemment la recrudescence des actions musclées. I AREZKI SLIMANI es élus de l’Assemblée popu laire de la wilaya ont plaidé mercredi dernier pour un véritable plan spécial de développement pour la wilaya de Béjaïa afin de résorber le retard accumulé des années durant. Il est même considéré comme la seule et l’unique solution pour mettre fin au fléau de fermeture des routes qui a repris de plus belle succédant à une accalmie induite par la visite du Premier ministre, suscitant alors des attentes qui ne sont pas traduites sur le terrain dans les délais raisonnables. Protestations, oppositions et blocages de routes au niveau de la wilaya de Béjaïa ont été au centre des préoccupations de l’Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa, qui a consacré une session extraordinaire en présence du wali et de l’ensemble de l’exécutif de wali ainsi que des chefs de daïra. Seul un plan d’urgence peut y mettre fin, ont estimé globalement des intervenants même si dans la fond apparaissaient certaines divergences concernant les causes. Le président de l’APW a, dans sa déclaration préliminaire, relevé la légitimité des revendications citoyennes soulevées à la faveur de ces fermetures, n’omettant pas au passage de regretter leurs inconséquences sur l’économie locale et les désagréments causés aux usagers des routes. Il pointera, toutefois du doigt l’administration qui a marginalisé la région, obligeant, par conséquent, la population à sortir dans la rue pour se L Une bouffée d’oxygène pour la capitale des Hammadites faire entendre et aspirer à l’amélioration de leurs conditions sociales. Il demandera à l’administration de faire preuve d’anticipation, d’agir en amont auprès du gouvernement pour davantage de projets et plus particulièrement l’augmentation du budget (PCD) accordé aux communes pour permettre aux élus locaux de répondre aux doléances. Dans leurs interventions, les élus ont tous souhaité une meilleure concertation entre les différentes parties à travers l’ouverture des canaux de communication, seule voie de salut pour éviter le recours aux actions de rue. Après avoir énu- 8 méré les principales revendications à l’origine des fermetures de routes, les intervenants ont préconisé l’installation de comités mixtes élusadministration pour le règlement des litiges estimant toute la nécessité d’impliquer le mouvement associatif en le structurant préalablement en fédérations de daïra. Le manque de moyens pour répondre aux aspirations de la population, la limitation drastique des prérogatives des élus ont été également mises en exergue pour illustrer la recrudescence de ce fléau. Pour répondre aux aspirations des citoyens et mettre un terme aux fermetures de routes, Mohamed Bettache, le P/APW, a souhaité un plan d’urgence pour mettre à niveau la wilaya et enfin plus d’efforts de la part de l’exécutif de wilaya pour la consommation des crédits et la réalisation des projets. Le chef de l’exécutif, pour sa part, a salué l’initiative de l’APW avant de s’étaler sur les réalisations enregistrées dans la wilaya en prenant l’exemple du raccordement en gaz de ville touchant 50 000 foyers pour le quinquennat en cours en attendant l’inscription d’autres localités pour le prochain programme. A. S. L’Actualité EN VISITE DE DEUX JOURS DANS LA CAPITALE DES HAMMADITES L’ambassadeur croate «flashe» Béjaïa VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 QUALIFICATION DE NOTRE EQUIPE NATIONALE AU BRÉSIL Une recette pour gagner la Coupe du Monde APRÈS L’EUPHORIE de la réussite, comme après l’amertume l’échec, les gens sensés n’oublient jamais de faire leurs bilans et de tirer les conclusions qui s’imposent. I BOUALEM CHOUALI a mission consiste à redynamiser la coopération, en la relançant pour la rendre par la suite visible, palpable et développée par les citoyens de nos deux pays respectifs, car à l’heure actuelle, cette coopération est bien en deçà de ce que peuvent atteindre nos deux pays en tenant compte des relations bilatérales historiques qui lient les deux pays depuis l’ère de l’ex-Yougoslavie » a déclaré d’emblée Son Excellence M. Marin Andrijasévic, ambassadeur de Croatie en Algérie lors du point de presse organisé jeudi dernier en marge de sa visite à la résidence d’hôtes de la wilaya. En effet, en visite officielle de deux jours dans l’ex-capitale des Hammadites, le diplomate a eu beaucoup de contacts avec les autorités locales et les opérateurs économiques aussi bien publics que privés. Venu à Béjaïa le mois d’août dernier pour venir en aide à l’équipage croate du bateau roumain en difficulté au port de Béjaïa, l’ambassadeur a été accroché par cette belle ville et ses dispositions économiques. «Depuis mon installation le 9 octobre 2012 j’ai eu à visiter pas moins de huit wilayas d’Algérie. Je travaille dans le sens de tisser des liens non pas seulement entre les deux capitales mais entre les différents villes et villages de nos deux pays », avait-il déclaré lors de ce point de presse où il est revenu longuement sur les relations bilatérales entre les deux pays « Mon pays, la Croatie, dans ses différentes missions diplomatiques réserve un intérêt particulier à l’Algérie puisque s’agissant de deux Etats méditerranéens liés par une réciprocité historique » affirme-t-il avant d’expliquer : «Nous apportons des opportunités de transfert technologique que la Croatie est disposée à opérer dans l’immédiat. C’est peut-être le moment ou jamais de passer à une étape de coopération plus riche, plus intense et dans les deux sens. Il sera question d’impulser une nouvelle dynamique aux secteurs d’investissements dans plusieurs domaines, notamment touristique, d’autant plus que les deux pays disposent d’atouts incontournables avec plus de 1 100 km de côte pour chaque pays en plus du grand désert algérien.» M. Andrijasevic compte également renforcer le partenariat dans les domaines de la pêche, du génie civil et des travaux publics et de l’électricité, en particulier, pour la fabrication des transformateurs électriques. La construction des ports de pêche, comme c’est le cas pour celui de Skikda, intéresse également les Croates. B. C. «M I AISSA HIRÈCHE près la victoire de l’Equipe nationale sur son homologue burkinabée, certains se sont penchés sur les facteurs de la réussite et ont procédé à des analyses. Sur le stade Tchaker de Blida, dès le coup de sifflet final de l’arbitre, sur les plateaux de télévision algériens ou autres, dans la rue, autour d’un café à la maison ou assis à une terrasse, au téléphone et là où ils se trouvaient, nombreux étaient les Algériens qui avaient analysé le match, qui avaient décortiqué le jeu, souligné les points forts et mis en relief les points faibles de l’Equipe nationale. Mais, de toutes ces analyses, une seule attire l’attention, car elle n’a rien en commun avec les autres. Une seule mérite que l’on s’y attarde pour ce qu’elle a de particulier et d’inhabituel. Il s’agit de celle faite par un homme de religion algérien à la télévision algérienne, en direct, dans une émission dite religieuse et suivie par un grand nombre de téléspectateurs algériens. Premier facteur de réussite : la visite d’un foyer pour personnes âgées. L’homme commence par annoncer, d’abord, son contente ment à l’occasion de cette victoire, ce qui, à la limite, pourrait être compréhensible même dans une émission religieuse, surtout que de nos jours, et à défaut d’autres choses, on s’est débrouillé pour faire du football la vallée préférée du patriotisme et le trottoir indiqué pour ceux qui veulent déclarer leur amour pour le pays. A Fierté Après avoir dit tous ses sentiments, toute sa fierté et tout son bonheur, il se mit à analyser les raisons de cette victoire qui l’a rendu si heureux. En général, ceux qui l’ont suivi ont compris qu’il s’agit des trois facteurs-clés de succès qui ont permis à l’équipe algérienne de prendre l’avantage sur son adversaire du jour et gagner sa qualification. Le premier facteur-clé que l’homme de religion a décliné dans son émission pour expliquer la victoire de l’Equipe nationale c’est le fait que cette équipe ait rendu visite, avant le match, dit-il, à un foyer pour personnes âgées. L’orateur n’a pas expliqué comment une virée au foyer pour personnes âgées exerce une influence sur le résultat d’une rencontre de football et cela nous aurait évité beaucoup d’interrogations s’il l’avait fait. Nous aurions été heureux aussi de l’entendre donner cette explication pour voir comment tenter sérieusement de proposer une généralisation de la méthode à toutes les équipes, à tous les niveaux et dans toutes les disciplines. Pour une fois que nous avons quelque chose qui fait gagner, il n’est pas question, bien sûr, de la laisser filer. Mais il ne donna aucune explication. Si l’on comprend aisément qu’un tel acte soit une bonne action ou une BA comme disent les scouts, il demeure néanmoins difficile de comprendre comment cela aurait pu influer le cours du match de football et surtout par quel biais. Et, à moins que nous ne connaissions rien de la vie ni à la vie, le fait de faire un tour dans un foyer pour personnes âgées ne rend pas les joueurs plus intelligents ou plus combatifs, ni le schéma tactique du jeu plus efficace. Alors où voit-il la relation d’influence ? Peutêtre qu’un jour nous dévoilera-t-il le secret. Deuxième facteur de réussite : le L’EN a fait le bonheur de millions d’Algériens geste du gardien burkinabé. Poursuivant ses analyses, l’homme expliqua que « l’autre chose » (comprendre par là l’autre facteur décisif de réussite) qui permit à l’équipe de gagner, ce fut le gardien burkinabé. Comme preuve de justesse de l’analyse, il annonce qu’il l’a vu. « Je l’ai vu de mes propres yeux, précise-t-il, et vous pouvez revoir la rencontre si vous voulez.» Qu’a-t-il vu ? Le gardien adverse, selon notre homme de religion, avait fait le signe de croix avant le match. Non seulement cela, mais en plus, il avait essuyé le sol algérien « musulman » avec sa croix. Dieu lui infligea alors la défaite pour cette profanation ! Comment pouvait-il prétendre gagner avec un geste pareil ? Eh, oui ! Comment aurait-il pu gagner ? D’ailleurs, insista notre cheikh, lorsque j’avais vu cela, j’avais compris que l’équipe algérienne allait gagner bien avant que la rencontre ne commençât. Le pouvoir prédictif de cette analyse est donc assez élevé puisque le cheikh animateur a pu savoir avant le début du match le résultat ! Ce qui fait alors de cette manière de voir les choses une véritable… science ! La philanthropie de Bougherra Et là encore, on en est à se demander comment ce geste du gardien de but burkinabé a-t-il pu se transformer en défaite de son équipe ? Et par quel biais ? Et là non plus, notre animateur religieux ne dit pas mot. Il se contenta de donner les conclusions des analyses sans décliner sa démarche, sans dire sa méthode et sans dévoiler ses outils de réflexion. Pour ne pas expliquer comment on en est arrivé à de telles conclusions, cela doit certainement être difficile à comprendre et il a dû éviter au téléspectateur toute une acrobatie inutile. il semble que l’essentiel serait que l’on retienne que la victoire de l’Equipe nationale mardi dernier est, d’abord, une défaite infligée à ce gardien de but qui serait venu en croisade chez nous. et il l’aurait mérité ! Troisième facteur de réussite : la philanthropie de Bougherra. Par la suite, notre bonhomme évoqua le but de la partie. C’est Bougherra qui a marqué le but, rappelle-t-il à ceux qui l’auraient oublié. Mais pourquoi c’était Bougherra et pas quelqu’un d’autre ? C’est là toute la beauté de l’analyse du cheikh. C’est même le moment fort de cette analyse, car il dévoile enfin comment on peut gagner en marquant des buts. Bougherra n’a pas marqué comme ça, la preuve, insista le cheikh, c’est un défenseur et en prin- 9 cipe il n’avait pas à marquer. Mais il a marqué parce qu’il devait être le buteur de cette rencontre du moment qu’il a recueilli de très nombreuses prières favorables (d’aâwi el khir) de la part d’autrui !!! Et, quand vous avez fini de sursauter de sur votre banc après avoir entendu cela, alors le cheikh animateur précise ses pensées de manière à être plus explicite. Bougherra, dit-il, mène beaucoup d’œuvres de bienfaisance. Il aide les orphelins, les invalides, les malades, les jeunes, etc. et avec tant de bonnes œuvres, avec tant de d’awi el khir, il ne pouvait pas ne pas être celui qui marque le but de la victoire ! Là aussi, et même s’il ne l’a pas dit, le cheikh savait dès le début que Bougherra allait marquer. Comme quoi sa connaissance et sa méthode ont un réel pouvoir prédictif, exactement comme la science ! Le quatrième facteur : la roqya des buts Mais dans son analyse, le cheikh a oublié de citer un autre facteur important. Peut-être n’est-il pas au courant, mais en tout cas, la vidéo circule sur la Toile et elle montre un jeune, pas moins religieux, qui avait décidé la veille de la rencontre d’aller procéder à la « roqyiachar’ya » des bois du stade Tchaker. Et comme il savait que les équipes changent de côté à la mi-temps, alors il avait fait sa roqyia pour les deux bois. Cette roqya doit être très forte et même de la smart, c’est-à-dire intelligente, car sinon comment expliquer que lorsqu’elle est dans les bois de l’équipe algérienne elle défend et préserve et lorsqu’elle est dans les bois burkinabés, elle attaque et aide à marquer et comment expliquer qu’elle sait quel gardien est dans quels bois pour qu’elle sache défendre ou attaquer ? C’est vraiment dommage que le cheikh ait oublié de nous entretenir sur ce point car cela nous aurait permis de mieux comprendre ce monde qui nous entoure et, mieux encore, cela nous aurait permis de cerner tous les ingrédients d’une victoire dans un match de football. Finalement, si l’on résume tout cela, on dégage quatre actions à faire pour réussir à vaincre l’adversaire dans un match de football. Il s’agit de faire faire la roqya des bois la veille de la rencontre, de faire faire un tour à l’équipe dans un foyer pour personnes âgées, de prier pour que les joueurs adverses commettent des sacrilèges et avoir des philanthropes pour joueurs ! Si l’on veut gagner la prochaine Coupe du Monde, la FAF est prévenue. Il faut, dès à présent, réserver dans un endroit qui soit proche de plusieurs foyers pour person- nes âgées afin d’y emmener l’équipe faire une visite la veille de chaque rencontre. Ensuite, il faut emmener le jeune de la vidéo qui était allé faire la roqya avec l’équipe au Brésil et le charger de cette mission délicate qui consiste à verser dans les bois, la veille de chaque rencontre, de l’eau qu’il aurait soumise à la roqya luimême. Par ailleurs il faut prier longtemps pour que les adversaires commettent des sacrilèges et, enfin, essayer de recruter des joueurs comme Bill Gates ou d’autres qui font comme lui des actes de bienfaisance, de grands actes de philanthropie. Et là, on est sûr de remporter toutes les rencontres et que l’on rentrera, la Coupe du Monde dans les bras. Voilà donc le nouveau procédé pour vaincre au football selon certains de nos cheikhs. Voilà pour notre Equipe nationale et pour toutes les autres équipes des différentes Ligues et des différentes disciplines. On n’a plus à chercher ailleurs. On n’a plus besoin d’entraîneurs, ni de grands joueurs, ni de schéma de jeu, ni de visionner les rencontres des adversaires, ni déverser des milliards pour ramener un entraîneur étranger. Il suffit d’entendre certains de nos cheikhs et de nous laisser guider ! Ce n’est pas ça notre religion ! Non, ce n’est pas cela notre religion. Notre religion ne s’intéresse pas au football. Elle le laisse à sa place, à ceux qui savent en parler et ceux qui en connaissent le domaine. Elle le laisse à ceux qui le connaissent exactement comme elle laisse la médecine aux médecins, l’agriculture aux agriculteurs, la mécanique aux mécaniciens etc. Notre religion n’aime pas qu’au nom de la religion on s’aventure à dire n’importe quoi ou à faire n’importe quoi. Notre religion fait bien la différence entre un religieux et un charlatan qui va jeter de l’eau sur des bois d’un stade parce que là, il s’agit d’un véritable charlatanisme éhonté. Notre cheikh Notre religion commande à ceux qui veulent parler en religieux de ne parler que de ce qu’ils connaissent bien, et encore ! Parce qu’il veut que l’on ne s’occupe point de ce que l’on ignore, notre Prophète (Qsssl) avait bien précisé que «c’est une bonne religion de l’homme que de ne point s’occuper de ce qui ne le concerne pas». Il avait dit que «celui qui ne sait reconnaître les mérites des hommes ne saura pas remercier Dieu». Or, à la manière dont notre cheikh a présenté les choses, les hommes n’auraient aucun mérite dans cette victoire de l’ É q u i p e nationale. Halilhodzic et ses joueurs auraient bien pu ne pas se préparer, ils auraient bien pu ne pas mettre en place une tactique sur le terrain, ils auraient bien pu ne pas jouer du tout car ils auraient gagné tout de même au vu des hassanate des uns et des sacrilèges des autres. N’est-ce pas cheikh ! Le Prophète Mohammed (Qsssl) avait dit aussi que lorsque tout le monde se mêle de tout, c’est déjà un signe avant-coureur de la fin du monde. Et nous y sommes en plein ! Des hommes qui se disent de religion passent leur temps à analyser des matchs de foot à l’aide d’argumentaires d’un autre monde, d’autres font plonger les zaouias dans le puits de la politique malsaine, d’autres qui se disent aussi de la religion remontent le temps avec leur bouteille d’eau jusqu’aux sorciers du temps de pharaon, et même avant, et tout cela au nom d’une religion qui ne les connaît pas et qui ne les reconnaît pas. Non, elle ne les reconnaît pas ! Mais Dieu pourquoi sommesnous tombés si bas ? Et que sommesnous en train de devenir ? A. H. S ports VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 FAIRE MIEUX QU’EN AFRIQUE DU SUD EN 2010 SAPHIR TAÏDER « J’ai souffert sur le banc » L’international algérien de l’inter-Milan Saphir Taïder, laissé à la surprise générale sur le banc des remplaçants, lors du match des Verts contre le Burkina Faso, a reconnu que c’était très « stressant » pour lui. « J’ai souffert sur le banc, c’était très stressant, le temps est très long, On avait envie de marquer pour se libérer. Ce n’était pas un match facile, mais l’objectif était de gagner et de se qualifier, on l’a fait. Tout le monde a donné le maximum sur le terrain et sur le banc. C’est une victoire de tout un peuple. » a indiqué Taïder. « Je me sentais algérien dans mon cœur. Ce qui m’arrive en sélection algérienne est extraordinaire. Je représente mon pays à travers le football. Je donne de la joie et du sourire à tous ces gens, dont la vie n’est pas facile. On a réussi à donner le sourire à travers le foot et inch’Allah on les rendra plus heureux » s’est-il réjoui. « On est à la Coupe du Monde, c’est une bonne chose. Mais on est ambitieux, on ne veut pas aller là-bas pour juste participer au Mondial. On ira au Brésil avec la ferme détermination de faire le maximum et d’aller le plus loin possible dans la compétition. C’est une compétition importante et on a envie de donner encore du bonheur aux Algériens » a-t-il souligné. TIRAGE AU SORT DU MONDIAL L’Algérie dans le chapeau 3 Après la qualification de l’Uruguay face à la Jordanie, les 32 équipes qui participeront à la Coupe du Monde l’été prochain ont été reversés dans 4 pots, afin de procéder au tirage au sort des 8 groupes en décembre prochain. Les Verts, qui ont composté mardi dernier leur billet pour le Brésil, ont été placés dans le Pot 3 en compagnie des 4 autres nations africaines qualifiées (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria et Cameroun), de l’équipe de France, le Chili du Barcelonais Alexis Sanchez et de l’Equateur. Concernant l’adversaire qu’affrontera l’EN en match amical prévu le 5 mars 2014, le président de la Fédération algérienne de Football, Mohamed Raouraoua, a déclaré avanthier qu’il sera choisi en fonction du tirage au sort des groupes de la Coupe du Monde, prévu le 6 décembre prochain à Bahia au Brésil. « Nous avons reçu plusieurs offres pour l’organisation d’un match amical lors de la prochaine date FIFA en mars 2014. Nous allons choisir notre prochain adversaire en fonction du tirage au sort de la Coupe du Monde 2014 qui sera effectué le 6 décembre à Bahia. » a déclaré le président de la FAF. « Il n’y a pas de raison pour que le match ne se joue pas en Algérie. Ce sera l’occasion pour le public algérien de voir son équipe de près et permettre dans le même temps à la Télévision nationale de diffuser la rencontre sans dépenser le moindre centime », a précisé M. Raouraoua. Les ambitions des Verts à Rio Au cours de ses trois précédentes participations aux Mondiaux 82, 86, et surtout au dernier Mondial 2010, les Verts nous ont à chaque fois laissés sur notre faim. BACHIR BOUTEBINA près avoir réussi le pari d’être présente l’été prochain au Mondial brésilien, au terme de son match barrage retour remporté mardi dernier contre le Burkina Faso, notre Equipe nationale va devoir préparer sérieusement au cours des mois à venir sa quatrième qualification à une phase finale de Coupe du Monde. D’ici juin 2014, Vahid Halilhodzic a réellement de quoi s’occuper, pour présenter au Mondial 2014, une Equipe nationale algérienne capable de passer le premier tour, et qui ne doit plus se contenter de faire de la figuration parmi le gotha mondial. Il est vrai que désormais, tous les Algériens, y compris le sélectionneur des Verts, attendent le prochain tirage au sort des poules, prévu le 6 décembre prochain à Bahia. Après l’éclatement de l’exYougoslavie, seule la BosnieHerzégovine, parmi les 32 nations qui seront présentes l’été 2014 au pays de la Samba, prendra part pour la première fois, à une phase finale de Coupe du Monde. Le hasard a aussi voulu que l’actuel sélectionneur bosnien des Fennecs d’Algérie, s’apprête à êtreprésent à un Mondial, en tant qu’entraîneur d’une équipe nationale. Vahid Halilhodzic se voit donc désormais enfin diligenté d’une mission toute nouvelle pour lui, et surtout très gratifiante pour sa carrière d’entraîneur. Le coach Vahid est sur le point de figurer l’année prochaine, parmi tous les sélectionneurs qui auront le grand privilège d’être présents avec leurs équipes nationales respectives au pays du football. Pour ce faire, au cours des sept mois prochains qui nous séparent désormais du Mondial 2014, il est clair que Vahid Halilhodzic va devoir encore être plus exigeant envers tous les joueurs de l’EN, susceptibles d’être retenus par ses soins et qui auront de fortes chances d’être présents au Mondial bré- A Tout le peuple algérien croit au rêve brésilien silien. Au cours de ses trois précédentes participations aux mondiaux 82, 86, et surtout au dernier Mondial 2010, les Verts nous ont à chaque fois laissés sur notre faim. Au dernier Mondial Sud-Africain, l’EN n’a jamais été malmené, ni par la Slovénie, encore moins par l’Angleterre et les USA. Il lui a simplement manqué à chaque fois ce quelque chose qui fait souvent la dernière différence au mot opportun au cours d’une phase finale de Coupe du Monde. En Espagne, après avoir réussi à créer l’une des plus grandes sensations de toute l’histoire, en venant à bout de l’Allemagne, finaliste du Mondial 82, les Verts de l’époque s’étaient malheureusement fait piéger par l’Autriche, avant de remporter une belle victoire devant le Chili. Mais l’alliance entre cousins austro-germaniques, avaient empêché l’EN de passer au second tour, provoquant par là même un précédent historique au niveau d’un Mondial. D’»ailleurs, les deux et uniques victoires des Fennecs au cours d’une phase finale de Coupe du Monde, ont longtemps laissé dans le cœur de millions d’Algériens un très profond sentiment de regrets à l’époque. En 1986, après avoir réussi à tenir en respect l’Eire et surtout par la suite donner réellement le change au Brésil, en s’inclinant finalement sur le score très étriqué d’un but à zéro, l’EN s’est malheureusement complètement écroulée face à l’Espagne de l’époque, et a quitté le Mondial mexicain sur un sentiment de véritable gâchis. C’est d’ailleurs contre la Roja, que les Verts ont essuyé à ce jour leur plus grosse défaite, au cours d’une phase finale de Coupe du Monde (3-0). Il n’en demeure pas moins qu’au cours du Mondial 2010, les Verts n’ont pas inscrit le moindre but, mais ils ont montré qu’ils pouvaient réellement faire mieux. Aujourd’hui sous l’ère du Bosnien Vahid Halilhodzic, le visage des Verts a sensiblement changé sur plusieurs points. La nouvelle génération de footballeurs algériens, qu’ils soient des locaux, ou bien des joueurs professionnels évoluant un peu partout en Europe, sont réellement tous capables aujourd’hui de donner une autre dimension à l’EN. Contrairement aux Verts de 2010, les Fennecs version Vahid Halilhodzic, peuvent largement frapper un grand coup au Brésil. Aujourd’hui l’Algérie est bel et bien qualifiée au Mondial 2014, et désormais les Verts ne peuvent plus se contenter de jouer un petit rôle dès la fin d’un premier tour. B. B. A L’OCCASION DU SOMMET AFRO-ARABE Le président du Burkina Faso félicite l’Algérie M. Compaoré a tenu à se rendre personnellement au siège de la délégation algérienne pour présenter ses chaleureuses félicitations au président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. e président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a présenté ses « chaleureuses » félicitations au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et au peuple algérien, suite à la qualification de l’Algérie à la Coupe du Monde en 2014. Dans le prolongement de la rencontre de football qui a réuni l’Algérie et le Burkina Faso et avant la reprise des travaux du troisième sommet afro-arabe, M. Compaoré a tenu à se rendre personnellement au siège de la délégation algérienne pour présenter ses chaleureuses félicitations au président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, qui représente le Président Bouteflika à L ce sommet, au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, au ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, et à travers eux au président de la République ainsi qu’au peuple algérien. Le président Compaoré a également exprimé ses meilleurs vœux de succès à l’Algérie et fait part de sa conviction que l’équipe algérienne ne ménagera aucun effort pour représenter dignement le football africain. Le geste du président Compaoré, hautement apprécié par M. Bensalah, a été précédé par le déplacement au siège de la délégation algérienne du ministre d’Etat et ministre des Affaires étran- gères et de la coopération du Burkina Faso, Bassole Djibrill, pour exprimer les mêmes sentiments et les mêmes vœux au président du Conseil de la nation et à son homologue algérien. « Par leur geste qui a été remarqué et salué par d’autres délégations participant au sommet afro-arabe, les hauts dirigeants burkinabés ont donné à la compétition conviviale entre les équipes nationales des deux pays frères l’esprit sportif et l’élégance qui doit naturellement être le sien », a déclaré M. Lamamra, soulignant que « cette compétition a ajouté de la densité à la qualité des relations entre les deux pays et entre leurs dirigeants ». ADLÈNE GUEDIOURA «Le tirage au sort déterminera nos objectifs au Brésil» e milieu de terrain international de Crystal Palace, Adlène Guedioura, a indiqué que le tirage au sort du Mondial 2014, prévu le 6 décembre prochain à Bahia au Brésil, va déterminer les objectifs des Verts dans cette grande compétition. « Je vais attendre avec impatience le tirage au sort parce qu’il va déterminer nos objectifs lors de la Coupe du Monde 2014. En attendant, célébrons la belle qualification de l’Algérie pour le Mondial et remercions le peuple algérien pour son soutien. Ça nous a L fait chaud au cœur », a déclaré Guedioura. Suspendu pour cumul de cartons, le milieu de terrain de Crystal Palace a tenu à faire le déplacement à Alger, en dépit de sa blessure aux côtes, pour soutenir ses coéquipiers. « Je tenais à venir à Alger, même avec une seule jambe surtout pour ce match, le dernier des qualifications. C’était un peu risqué de prendre l’avion, sachant ce que j’ai eu comme blessure. Dieu merci, je repars très heureux avec cette qualification. », a souligné Guedioura qui devrait participer 11 pour la seconde fois à de suite à un Mondial. « De grands joueurs comme Zlatan Ibrahimovic ne va pas pouvoir disputer le Mondial du Brésil. Par le passé, de grands joueurs comme Eric Cantona n’ont pas participé dans leur carrière à une Coupe du Monde C’est quelque chose de grandiose. On va le faire pour la seconde fois de suite pour le peuple et pour le pays, c’était ça le plus important » s’est-il réjoui. Interrogé sur son état de santé après la blessure contractée le 4 novembre dernier lors du match de Crystal Palace contre WestBromwich en championnat d’Angleterre, Guedioura a estimé qu’il est en voie de guérison, malgré quelques complications au niveau des poumons. « J’ai contracté une blessure aux côtes avec quelques complications au niveau des poumons, mais ça va aller dans quelques semaines incha’Allah. Je vais pouvoir reprendre les entraînements, d’ici, quatre à cinq semaines. Il n’ y aura pas de problèmes pour la suite de ma carrière », a t-il précisé. S ports LIGUE 1 12e JOURNÉE Chaud derby dans les HautsPlateaux Les co-leaders du championnat professionnel de Ligue 1, la JS Kabylie et l’ES Sétif, auront à défendre leur couronne en dehors de leur base, mais la tâche cette fois-ci ne sera guère facile face, respectivement, au CA Bordj Bou Arréridj et l’USM Harrach. De son côté, le CA Bordj Bou Arréridj recevra son voisin l’ES Sétif, dans un derby des Hauts-Plateaux qui a toujours tenu en haleine les galeries des deux formations. Invaincu en championnat depuis décembre 2012, le CS Constantine a concédé sa première face à la surprenante équipe du RC Arba (1-0) lors de la précédente journée. Les joueurs de l’entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, devront se ressaisir en recevant la lanterne rouge de Ligue 1, à savoir la JSM Béjaïa (6 points) qui n’arrive toujours pas à se relancer dans ce championnat de Ligue 1 professionnelle. La JS Saoura (8e, 15 points), aura l’occasion de se racheter de sa dernière sortie ratée face à l’ES Sétif (1-0), en donnant la réplique à l’ASO Chlef (7e, 17 points), très en verve en ce début de championnat. Le MC Alger (6e, 17 points), battu à domicile par l’USM Harrach, n’aura d’autre alternative que de réagir, lors de son déplacement à Béjaïa pour y affronter le Mouloudia local (11e, 11 points). Le MOB, qui commence à retrouver des couleurs depuis l’arrivée à la barre technique d’Abddelkader Amrani, aura bien des atouts à faire valoir face aux Mouloudéens qui traversent une période difficile après le limogeage d’Alain Geiger. En bas de tableau, le CRB Aïn Fakroun (15e, 6 points), accueillera le MC Oran (12e, 12 points), dans un match ouvert à tous les pronostics. Programme de la 12e journée : Hier: USM Alger - CR Belouizdad Aujourd’hui : USM Harrach-JS Kabylie (15h) CABB Arréridj-ES Sétif (17h45) CRB Aïn Fakroun-MC Oran (15h, huis clos) MCE Eulma-RC Arba (18h) CS Constantine-JSM Béjaïa (16h) JS Saoura-ASO Chlef (15h) MO Béjaïa-MC Alger (18h) VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 USMH - JSK Les Canaris en conquérants El Harrach Les Harrachis savent pertinemment que leur stade attitré n’a plus réussi à la JS Kabylie au terme des trois précédentes saisons. Bachir BOUTEBINA et après-midi à partir de 15h, le stade du 1 er -Novembre d’El Harrach, ex-Lavigerie, fera le plein, à l’occasion de la rencontre qui mettra aux prises les Harrachis de l’USMH, et les Canaris de la JSK, l’actuel leader du championnat, en compagnie de l’ES Sétif. Une douzième journée qui coïncide avec le retour de la compétition nationale, et qui promet bien du suspense du côté du stade cher au club banlieusard algérois. La visite aujourd’hui à El Harrach de la JS Kabylie, constituera cet après-midi un évènement, d’autant plus que les Harrachis ont repris du poil de la bête. Pour cause, le dernier derby remporté à Bologhine devant le MCA, a visiblement redonné des couleurs aux coéquipiers de Salim Boumechra. La dernière victoire glanée aux dépens du Doyen a aussi permis aux protégés de l’entraîneur Boualem Charef, d’effectuer une remontée importante au niveau du classement actuel. Désormais, les Harrachis occupent la neuvième place et comptent 14 points, soit 7 de moins que leur prestigieux adversaire kabyle du jour. Les Harrachis qui se sont toujours fait un point d’honneur de damer à chaque fois le pion au club cher à la Kabylie, entendent bien récidiver cet aprèsmidi devant leur public. Les camarades de Hendou, l’homme fort du milieu de terrain harrachi, ont bien l’intention d’engranger aujourd’hui trois points supplémentaires pour espérer revenir dans le giron C Les Harrachis ne doivent pas décevoir leur public des formations du haut du tableau. Les Belkaroui et autres Africains, Amada et surtout le très redoutable attaquant Sylla auront vraiment à cœur de faire chuter à leur tour les Canaris du Djurdjura, dont les deux dernières sorties en date dans la capitale, se sont avérées infructueuses. Les Harrachis savent pertinemment que leur stade attitré n’a plus réussi à la JS Kabylie au terme des trois précédentes saisons. Mais le staff technique de l’USM El Harrach est persuadé qu’il faudra à tout prix se méfier du club phare de la ville des Genêts, même si les joueurs harrachis ont retrouvé leur confiance. En homme averti, Boualem Charef sait parfaitement que les Canaris kabyles possèdent aujourd’hui plusieurs joueurs capables de poser de très sérieux problèmes à son équipe. Il est vrai que depuis l’entame du championnat en cours, les poulains de l’entraîneur Aït Djoudi, ont souvent prouvé jusqu’ici, qu’ils n’avaient nullement volé leur place actuelle, et qui permet désormais tous les espoirs pour remporter le sacre détenu par les Sétifiens de l’ESS. Cet après-midi, les camarades du portier Malik Asselah ont réellement l’ambition de renverser la tendance au stade du 1er-Novembre d’El Harrach. Azzedine Aït Djoudi a surtout exhorté ses joueurs, pour revenir d’El Harrach en véritables conquérants. Les camarades de l’attaquant camerounais Albert Ebossé, savent très bien que les Harrachis sont aujourd’hui en nette progression, et qu’ils vont tout faire pour imposer leur jeu. Les Tayeb Maroci, Yesli, et autres Belamri, Remache et consorts, sans oublier l’excellent défenseur central et capitaine d’équipe, en l’occurrence Ali Rial, joueront aujourd’hui à El Harrach face à un adversaire harrachi décidé d’avoir le dernier mot. Il n’en demeure pas moins que les coéquipiers du portier international Azzedine Doukha, vont devoir à tout prix sortir le grand jeu, contre des Canaris kabyles qui ont de leur côté, bel et bien l’intention de défendre leur nouveau statut de leader. Une très belle empoignade qui vaudra vraiment le détour du côté de l’ex-stade de Lavigerie, et qui mettra face-àface deux équipes, réputées pour leur beau football. Côté fair-play, les Harrachis ont promis de réserver à leur prestigieux visiteur du jour, un très chaleureux accueil, respect et B. B. tradition obligent. JS SAOURA- ASO CHLEF Duel de milieu de tableau à Béchar Une bonne performance face à cette équipe bécharie permettra à l’ASO d’aborder les trois matchs qui restent de cette phase aller avec un bon moral. EL BOUALI- DJILALI our le compte de la douzième journée du championnat professionnel de la Ligue 1, l’équipe de l’ASO Chlef, retrouve la compétition officielle après l’arrêt du championnat en se déplaçant à Béchar pour affronter la JS Saoura. En effet, ayant enchaîné déjà cinq rencontres sans défaite en empochant neuf points, les poulains du coach Ighil vont se remettre aujourd’hui à la conquête d’autres points à l’extérieur, afin de maintenir cette dynamique. Cela commence par ce périlleux déplacement à Béchar où la tâche des partenaires de Deham s’annonce difficile. Néanmoins, le bon état d’esprit dans lequel se trouve le club actuellement et aussi le bon travail effectué lors de la trêve, sera d’un grand apport pour espérer un bon résultat et par là même garder leur invincibilité. D’ailleurs, les Chélifiens se sont bien préparés pour ce rendez-vous et ce, selon le programme mis en place par le staff technique en demandant aux joueurs d’éviter l’excès de confiance et surtout de bien prendre au sérieux l’adversaire, afin de décro- P cher un résultat positif. Une bonne performance face à cette équipe bécharie permettra à l’ASO d’aborder les trois matchs qui restent de cette phase aller avec un bon moral. L’ASO reste une équipe qui voyage bien à l’extérieur, puisqu’elle a perdu une seule fois lors de la première journée du championnat contre le MCO. Les protégés de Meziane Ighil tenteront de ramener d’autres points en dehors de leur base, pour augmenter leur capital et surtout bien avancer au classement. Pour cela, ils n’ont pas caché leur vœu d’aller en conquérants ce week-end pour réaliser l’objectif tracé, surtout que l’équipe chélifienne se trouve à quatre points de la première place occupée conjointement par la JSK et L’ESS. Le staff technique, comme les joueurs, ont été unanimes à dire que ce match revêt une grande importance pour eux, malgré que leur mission ne sera pas tout repos contre Saoura. E. B-D. COMPLEXE SPORTIF À CHLEF Sellal promet un stade de 40 000 places La wilaya de Chlef bénéficiera d’un complexe olympique avec un stade de football couvert d’une capacité de 40 000 places, a annoncé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avant-hier à Chlef. « Les études pour l’édification d’un complexe sportif, vont démarrer sous peu afin de doter la wilaya d’infrastructures sportives à la hauteur », a indiqué M. Sellal lors d’une rencontre avec les élus locaux et les représentants de la société civile. Il a précisé que, désormais, les stades qui seront construits au niveau national, répondront aux normes internationales, c’està-dire qu’ils seront couverts et il n’y aura plus de « ségrégation » entre les supporters. Il a annoncé, par la même occasion, que le stade du 5-Juillet à Alger subira des travaux de réfection pour qu’il soit couvert. Le Premier ministre a indiqué en outre que le futur complexe sportif de Chlef sera doté d’une piscine olympique, d’une salle omnisports et de deux ou trois terrains de football combinés. En attendant la construction de ce nouveau complexe, il a été décidé, selon le Premier ministre, de procéder aux travaux de réfection de l’actuel stade de football Mohamed-Boumezrag où l’équipe de football locale est domiciliée. Le ministre a reçu en guise de présent le maillot de l’équipe de football locale, l’ASO Chlef, des mains de l’international Hilal Larbi Soudani. 12 S ports VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 MO BÉJAÏA – MC ALGER ALGÉRIE-CROATIE Un match amical en perspective Content de la qualification de l’Algérie et de son pays, la Croatie, à la phase finale de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, l’ambassadeur de Croatie en Algérie, Marin Andrijasévic en visite avant-hier dernier à Béjaïa, a exprimé son intention de travailler dans le sens de programmer un match amical entre les équipes nationales des deux pays pour préparer cette échéance footballistique importante. «J’étais à Blida mardi dernier pour voir et encourager l’équipe algérienne étant donné que l’entraîneur est aussi croate, en plus de sa nationalité bosniaque et française et bien sûr pour Hillal Soudani qui joue à Zagreb. En attendant le tirage au sort du 6 décembre prochain pour voir la répartition des équipes sur les huit groupes, je travaille d’ores et déjà pour un match amical entre les deux pays, AlgérieCroatie pour la préparation de la Coupe du Monde. Un match amical qui renforcera certainement les relations, déjà au beau fixe, de nos deux pays », avait-il déclaré lors d’un point de presse organisé avant-hier à la résidence d’hôte de la wilaya. B. C. CLASSEMENT DES BUTEURS DES QUALIFICATIONS Slimani au 5e rang L’attaquant international algérien du Sporting Lisbonne, Islam Slimani, a terminé à la 5e place au classement des meilleurs buteurs des éliminatoires (zone Afrique) de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, avec 5 buts, selon le classement de la Fédération internationale de football (FIFA). Le joueur algérien, avec 472 minutes joués en sept matchs, a inscrit le même nombre de buts que le Sud-africain, Bernard Parker, l’Equato-Guinéen Juvenal, le Sénégalais Pape Cissé, et l’Ivoirien Salomon Kalou. L’autre attaquant algérien, Hilal Soudani (Dinamo Zagreb/Croatie), a marqué 3 buts, avec son compatriote et coéquipier, Sofiane Feghouli (FC Valence/Espagne). Saphir Taider (Inter Milan/Italie) a marqué deux buts, alors que le défenseur de Lekhouiya (Qatar), Madjid Bougherra, a inscrit un seul, face au Burkina Faso. Le défenseur Carl Medjani (Olympiakos Le Pirée/Grèce) et l’attaquant Nabil Ghilas (FC Porto/Portugal), ont également inscrit un but chacun. Au total, l’Equipe nationale avait marqué 16 buts, pour sept buts encaissés, durant les qualifications. FC WATFORD Belkalem indisponible un mois Le défenseur international algérien de Watford, Essaïd Belkalem, blessé, devra s’éloigner des terrains pendant un mois, a rapporté hier la presse locale. L’ancien joueur de la JS Kabylie, avait contracté une blessure au niveau de la cheville, lors de la séance d’entraînement effectuée avec son équipe mardi dernier, précise la même source. Watford, qui pointe à la 7e place de la championship avec 23 points, accueillera aujourd’hui Bolton, dans le cadre de la 16e journée. Les Crabes veulent s’offrir le Doyen La mission des Béjaouis s’annonce difficile devant les Algérois qui jouent relativement bien en déplacement, notamment à Béjaïa. BOUALEM CHOUALI près l’euphorie qui a gagné les quatre coins du pays, suite à la qualification de l’Equipe nationale à la phase finale de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, place désormais au Championnat national. C’est ainsi que les Crabes sont appelés à disputer un match capital aujourd’hui au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa face à la redoutable équipe du MC Alger pour le compte de la 12ème journée de Ligue 1 professionnelle. Les Vert et Noir de Yemma Gouraya, qui n’arrivent toujours pas à quitter la zone des relégables, n’ont plus le droit à l’erreur à domicile, notamment. C’est dire que leur mission s’annonce désormais difficile devant les Algérois qui jouent relativement bien en déplacement, notamment à Béjaïa où ils ont déjà réussi à repartir avec les trois points de la victoire devant l’autre équipe de Yemma Gouraya, en l’occurrence la JSMB. La prudence sera de mise, mais elle ne suffira pas aux coéquipiers de Amrani qui devront oser et se montrer audacieux dans le but d’enclencher une nouvelle dynamique de réussite après celle enclenchée depuis l’arrivée de Amrani à la tête de la barre technique et stoppée nette, malheureusement par l’ASO Chlef lors de la journée précédente. Même si la mission des Crabes s’annonce difficile, elle n’est pas impossible en tenant compte des réactions précédentes des Crabes devant les grandes équipes, à l’instar de l’Entente de Sétif et du CSC. Pour ce faire, les Crabes qui ont A profité de la mini-trêve ont bien préparé cette rencontre, en témoignent à l’unisson les camarades de Nassim Dehouche : « Après notre défaite de la 11ème journée devant l’ASO Chlef, nous avons fait le vide juste après pour rentrer en stage bloqué à Tipaza, puis prolongé ici même à Béjaïa. Nous avons cravaché durant toute cette période, afin d’être fin prêts pour la rencontre de ce samedi devant le Mouloudia d’Alger. Nous sommes conscients de la rude tâche qui nous attend, mais déterminés pour sortir le grand jeu ce samedi, afin d’empocher les trois points de la victoire qui nous permettront de quitter pour la première fois la zone rouge des relégables. » Même son de cloche du staff technique qui assure avoir apporté les correctifs nécessaires durant cette trêve, pour permettre à l’équipe d’assurer le maximum avant la mercato hivernal : «Nous avons bien profité de cette minitrêve pour peaufiner davantage la préparation de l’équipe, même si des matchs amicaux n’ont pas été au rendez-vous. Il nous reste trois matchs avant la trêve hivernal qui nous permettra de revoir notre copie de fond en comble, mais avant nous devons assurer le maximum de points notamment à domicile à commencer justement par le match d’aujourd’hui devant le MCA » a laissé dire le coach Abdelkader Amrani. En outre, afin de permettre une bonne concentration à son équipe, l’équipe dirigeante a programmé une mise au vert à l’hôtel des Hammadites, dans la ville balnéaire de Tichy. Par ailleurs, les Crabes vont jouer cet après-midi avec le nouveau maillot du club qui porte le logo du nouveau sponsor, Mobilis, en plus de trois B. C. autres sponsors. CHAMBRE DE RÉSOLUTION DES LITIGES DE LA FAF Les dettes des clubs rendues publiques Ces clubs de Ligue 1 et 2 sont d’ores et déjà interdits de recrutement durant le prochain mercato d’hiver. SAÏD MEKKI ors de sa dernière réunion, le Bureau fédé ral (BF) de la FAF s’est vu proposer le bilan de la Chambre de résolution des liti ges entre clubs et joueurs en publiant officiellement les chiffres des montants non encore réglés par certains clubs de la Ligue 1 et 2. D’ailleurs, ces clubs sont d’ores et déjà interdits de recrutement durant le prochain mercato d’hiver. Ainsi et au vu des dettes cumulées par les clubs professionnels, le MC Oran, CABB Arréridj, JSM Béjaïa, MO Béjaïa (L1) et CA Batna, USM Annaba, O Médéa, MSP Batna, USMB Abbès, ES Mostaganem, AS Khroub (L2) sont interdits de recrutement lors de la deuxième période d’enregistrement nonobstant les autres sanctions prévues par le règlement. Ainsi, et après avoir pris connaissance de la situation des dossiers enrôlés au niveau de la CRL au nombre de 108 affaires, les membres du BF ont pris acte du fait que ladite commission a regretté que les clubs continuent à s’endetter malgré leurs faibles ressources financières. Il leur a été recommandé de maîtriser correctement leur masse salariale et stabiliser les salaires des joueurs dans des proportions acceptables. Le bilan de la Chambre des résolutions a démontré que sur 52 plaintes des joueurs évoluant en Ligue 1 de football professionnel, 34 ont été libérées par la CRL pour juste cause. Quant à ceux pensionnaires de la Ligue, 234 joueurs ont obtenu gain de cause et ont été libérés au titre de 56 dossiers enregistrés. Le Bureau fédéral a recommandé à la LFP de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour le respect par les clubs et les joueurs des décisions de la Chambre de résolution des litiges. L D’autre part, et à l’issue du bilan du CRL, plusieurs clubs sont interdits de recrutement. Deux d’entre eux de la Ligue 1, à savoir le CABB Arréridj et le MC Oran, alors que cinq formations sont sous la même menace, en l’occurrence l’O Médéa, l’AS Khroub, l’USM Annaba, le MSP Batna et l’ES Mostaganem. Ces clubs sont appelés à régler leur situation dans les meilleurs délais au risque de se retrouver sous poursuites judiciaires par la commission de discipline. Cet état de fait montre combien est difficile le fait de se présenter en « professionnels » ! Plusieurs joueurs ont recouru à la Fédération algérienne de football (FAF) pour réclamer la régularisation de leurs situations financières par leurs clubs respectifs. Certains d’entre eux affirment même n’avoir pas touché leurs salaires depuis plusieurs mois. Cette situation a poussé le Bureau fédéral, lors de sa réunion, à déplorer le fait que «les clubs continuent à s’endetter malgré leurs faibles ressources financières». On se rappelle bien que le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a affirmé, il y a quelques mois, que des points seront défalqués aux clubs de Ligue 2 n’ayant pas réglé leurs litiges financiers avec leurs anciens joueurs. « Nous procéderons au retrait de points du compte des clubs de Ligue 2, n’ayant toujours pas réglé leurs litiges financiers avec leurs anciens employés », a assuré Kerbadj dans une déclaration. « Un point sera défalqué chaque journée de championnat et cela jusqu’à la régularisation de la situation de ces clubs, pour en finir définitivement avec ces problèmes », a-t-il insisté. La LFP avait interdit à 21 clubs des Ligues 1 et 2, le recrutement durant le mercato hivernal, en les menaçant de défalcation de points s’ils ne réglaient pas leurs contentieux, conformément à l’article 91 du Code disciplinaire, dont la date 13 butoir était fixée au 17 janvier. Le premier responsable de la LFP, a indiqué que les clubs de Ligue 1 ayant des contentieux financiers et interdits de recrutement ont payé leurs dettes et ont obtenu les licences de leurs nouveaux joueurs en vue de la phase retour de la compétition. « Le MC Oran, dernier club de Ligue 1 endetté, a réglé sa situation. Les autorités locales de la wilaya d’Oran ont versé une somme à ce club pour payer ses ancienS joueurs », a souligné Kerbadj. En revanche, certains clubs de Ligue 2, se trouvant dans la même situation et concernés par la procédure d’interdiction de recrutement durant la période des transferts d’hiver, n’ont pas encore réglé leurs litiges. Selon la même source, les clubs menacés par la défalcation de points sont : le MO Béjaïa, le MO Constantine, le CAB Bou Arréridj, l’O Médéa et le RC Kouba. Or, la Chambre des résolutions vient de livrer son verdict avec chiffres à l’appui… Reste donc à savoir si la LFP passerait réellement à la pratique d’application des règlements S. M. à la lettre. Liste des clubs et montants non réglés: Ligue 1 : MC Oran : 37 068 554 DA CABB Arréridj : 11 609 500,49 DA JSM Béjaïa : 22 540 121,80 DA MO Béjaïa : 21 086 666 DA. Ligue 2 : CA Batna : 14 850 000 DA USM Annaba : 75 909 000 DA O Médéa : 24 215 874 DA MSP Batna : 16 383 500 DA USMB Abbès : 20 237 733 DA ES Mostaganem: 28 141 020 DA AS Khroub : 22 130 643 DA. S ports VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 DANS LE CADRE DE SA TOURNÉE MONDIALE MONDIAL 2014 DE VOLLEY-BALL L’Algérie bat le Maroc et passe au tournoi final La sélection algérienne de volley-ball s’est qualifiée pour le dernier tournoi qualificatif au Mondial Pologne-2014, en battant avant-hier soir son homologue marocaine 3 sets à 0, pour le compte de la 2e journée du premier tournoi qualificatif, disputé à Tunis. Lors de la 1ère journée de ce tournoi, qui réunit trois sélections, la Tunisie avait battu mercredi le Maroc 3 à 2. Le « Six » national donnera la réplique ce vendredi à la Tunisie, dans un match sans enjeu pour les deux formations. La Tunisie est déjà qualifiée avant même ce tournoi, à la faveur de son classement mondial. Lors du tournoi final, l’Algérie évoluera dans le groupe A aux côtés du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Rwanda ou le Kenya. La poule B sera composée de l’Egypte, du Botswana, du Cap-Vert, du et de la Zambie ou du Zimbabwe. Le groupe C, est composé de la Tunisie du Sénégal, de la RD Congo, des Seychelles et du Niger. A l’issue du tournoi final prévu en janvier et février 2014, le premier de chaque poule est qualifié au Mondial 2014 en Pologne (3-21 septembre), le continent africain étant représenté par trois pays seulement. COUPE D’ALGÉRIE D’ESCRIME (CADETS ET JUNIORS) 131 escrimeurs au rendez-vous à Alger 131 escrimeurs (garçons et filles), représentant 9 clubs, prendront part les 22 et 23 novembre, à la 2e étape de la Coupe d’Algérie d’escrime, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne d’escrime. Selon l’instance fédérale, cette compétition réservée aux catégories des Cadets et Juniors (garçons et filles), déroulera à la salle omnisports d’El-Hammamet (Alger). La 1re étape de cette compétition disputée, rappelle-t-on, les 11 et 12 octobre dernier dans la même salle, et à laquelle ont pris part 121 athlètes, a vu la victoire des escrimeurs du GS Pétroliers. La Coupe du Monde en vedette à Alger Cette tournée qui a débuté en septembre dernier dans la ville de Rio de Janeiro au Brésil, a fait de l’Algérie sa 34e étape (pour la 2e fois) sur 89 pays qui seront visités. LOUNÈS MEBERBECHE ans une ambiance mondia liste mais surtout de rêve, la Dame Coupe du Monde, a étalé tout son charme ces 24 heures à Alger à l’occasion de sa visite en Algérie dans le cadre de sa tournée mondiale, organisée conjointement par la FIFA et le sponsor officiel de cette compétition, à savoir la firme Coca Cola. Cette tournée qui a débuté en septembre dernier dans la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, a fait de l’Algérie sa 34e étape sur 89 pays qui seront visités. Ainsi, à l’occasion d’une conférence de presse, qui s’est tenue avant-hier à l’hôtel Hilton, le prestigieux trophée du Mondial, accompagné pour la 3e édition de sa tournée par l’ancien international français Christian Karembeu, a été présenté jeudi matin à la presse avant de donner ce plaisir hier matin, au public algérois dans le chapiteau de l’hôtel Hilton. C’est d’ailleurs la 2e fois de suite que ce trophée, qui mesure 36,8 centimètres, pèse 6,175 kg et est en or massif 18 carats, observe une halte en Algérie après sa 2e édition ayant précédé le Mondial 2010 en Afrique du Sud, le premier de l’histoire sur le continent africain. Un dispositif sécuritaire important a été déployé d’abord à l’aéroport Houari-Boumediene puis à l’hôtel Hilton lors de cette visite qui a durée 24 heures, afin de sécuriser le trophée, un véritable trésor. Avant cette conférence, l’avion spécial bariolé aux couleurs de Coca Cola a atterri à l’aéroport international D d’Alger, en provenance de Tunis, la précédente escale, accompagnée de Christian Karembeu, champion du Monde avec la France en 1998, ambassadeur de l’opération, Peter Franklin, directeur membre des Opérations sportives à Coca Cola Company, Wahib Benaïssa Tahar, directeur de Coca Cola Algérie, ainsi que d’un représentant de la FIFA. Ce point de presse a débuté par le dévoilement du trophée de la que l’Algérie réalisera un bon parcours au Brésil. ». Quant Wahib BenaïssaTahar, directeur général de Fruital, embouteilleur et distributeur des produits de Coca Cola Company en Algérie, a souligné l’importance de cette opération pour rapprocher les citoyens du monde de ce trophée et donner une autre dimension à la participation algérienne à la Coupe du Monde : « C’est vraiment une fierté de participer à cette opération surtout que notre sélection vient de se qualifier brillamment au Mondial brésilien. Nous visions par le biais de cette opération de transmettre cette patience et la joie Christian Carembeu a porté que procure cette pour la deuxième fois coupe aux supporters ce trophée magique de la voir si près et pourquoi pas de voir Coupe du Monde par Christian un jour notre Equipe nationale la Karembeu et le responsable algétoucher. Enfin, j’espère que la prérien de Coca Cola avant de laisser sence de cette Coupe du Monde en place aux questions des journalistes Algérie pourrait peut-être motiver sur l’organisation de cette tournée les joueurs algériens à la brandir peut-être un jour à leur tour.» mondiale. l’ancienne star française Quant aux fans algériens, cers’est dit : « très content d’abord d’êtains ont eu la chance de la voir de tre ici à Alger pour fêter avec les près hier matin à l’hôtel Hilton en Algériens leur qualification en prenant des photos aux côtés de la Coupe du Monde et aussi de revoir coupe, des moments qui seront cerce beau trophée. tainement gravés dans leur C’est une immense joie de la mémoire. L. M. jouer et surtout de la porter. J’espère PROJETS AU PROFIT DE LA JEUNESSE Quatre piscines semi-olympiques à Laghouat Les travaux de deux structures similaires seront lancés au chef-lieu de wilaya, avec un financement global de 400 millions DA, l’une étant actuellement à l’étude et l’autre en phase de réserves sur son marché. e secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Laghouat sera renforcé prochainement par quatre piscines semi-olympiques, dont certaines sont en réalisation et d’autres en cours d’étude, a-ton appris avant-hier auprès de la direction locale du secteur. La commune de Ksar El-Hirane devra bénéficier de l’une de ces structures dotées d’un bassin de 25 m, d’un coût de 200 millions DA et dont les travaux sont à 40% d’avancement, a révélé le directeur du secteur, M. Saïd Mermat. Les travaux de deux L structures similaires seront lancés au cheflieu de wilaya, avec un financement global de 400 millions DA, l’une étant actuellement à l’étude et l’autre en phase de réserves sur son marché. Elles entrent dans le cadre du programme du secteur de 2012 et 2013. Les travaux d’une autre piscine semiolympique seront lancés prochainement dans la commune de Tadjemout, dans le cadre du programme de 2012, pour un coût de 150 millions DA, a ajouté la même source. La wilaya bénéficiera, par ailleurs, de sept piscines de proximité, pour un investissement public de plus de 440 millions DA, à travers les communes de la willaya. Les travaux de trois d’entre elles sont à un taux oscillant entre 5 et 30% et le reste en phase des études techniques, a signalé le même responsable. La wilaya compte 351 personnes pratiquant la natation, dans les différentes catégories (220 garçons et 131 filles), sur un total de 10 208 inscrits dans les différentes disciplines sportives, individuelles et collectives, selon les données de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya. POUR SA QUALIFICATION À LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL OOREDOO FÉLICITE L’ALGÉRIE NEDJMA OOREDOO SPONSOR OFFICIEL edjma Ooredoo est fière de partager avec les millions d’algériens la qualification de l’équipe nationale de football à la Coupe du Monde 2014, suite à sa victoire contre le Burkina Faso sur le score de 1-0, lors du match barrage qui s’est joué durant la semaine en cours. Sponsor officiel et principal de la Fédération Algérienne de Football et de l’Equipe nationale, Nedjma Ooredoo a contribué dans les efforts consentis par l’équipe depuis 2010 pour se qualifier à la Coupe du Monde. Nedjma Ooredoo et les millions d’Arabes soutiennent l’équipe nationale algérienne dans sa N de célébrer la qualification de l’équipe nationale algérienne de football à la Coupe du monde 2014. Ooredoo est fière d’être le Sponsor officiel de l’équipe nationale, et de partager la joie du peuple algérien suite à cette grande victoire.» Pour sa part, le Directeur Général de Nedjma Ooredoo, M. Joseph Ged, a déclaré : « Comme Nedjma était aux côtés des Verts en 2010, Ooredoo le sera en 2014 et bien au-delà. Nous sommes fiers d’accompagner nos héros dans leur belle odyssée footballistique en Coupe du Monde 2014 au Brésil. » Pour célébrer ce triomphe, Nedjma Ooredoo a lancé une large campagne quatrième participation en Coupe du monde de football. A la fin de la rencontre face au Burkina Faso, un premier spot télé de Ooredoo a été diffusé, et suivi par plus de 30 millions d’Algériens, avec la chanson « Maal Yal Khedra ». Un deuxième spot a été diffusé, montrant des images de Lionel Messi lançant en dialecte algérien « Ooredoo Dima Maakoum ». A cette occasion, S.E. Sheikh Abdullah Bin Mohammed Bin Saud Al Thani, Président du Conseil d’Administration du groupe Ooredoo, a déclaré : « Le football est un sport qui nous uni tous. Nous sommes fiers 14 DES «VERTS» de félicitations et de communication déclinée sur tous les supports médiatiques (télévision, radio, presse écrite et électronique et affichage urbain). Nedjma avait annoncé durant le mois de novembre courant le changement de son identité commerciale et visuelle par l’adoption officielle du nouveau nom de marque Ooredoo. L’entreprise a lancé nombre d’initiatives confirmant son attachement profond à l’Algérie, comprenant un large éventail d’actions de sponsoring sportif, ainsi que des programmes visant à encourager le leadership des jeunes dans l’entrepreneuriat et la création d’opportunités d’emploi. Analyse VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 ! Le tragique canular du football business combé aux « passions vibratoires » et aux « extases » sportives ; ce sont eux qui légitiment à présent, l’horreur sportive généralisée : violences, dopage, magouilles, crétinisme des supporters, etc. (...) Cela tient à sa structure même : le football est organisé en logique de compétition et d’affrontement. Jouer ce spectacle par des acteurs surpayés devant des smicards et des chômeurs est aussi une forme de violence. (...)La symbolisation de la guerre n’existe pas dans les stades, la guerre est présente. Le football exacerbe les tensions nationalistes et suscite des émotions patriotiques d’un vulgaire et d’une absurdité éclatants. (...) » (5) Justement, pour parler de l’indécence des sommes colossales perçues, il faut savoir par exemple, que dix joueurs les mieux payés dont David Beckam, Ronaldinho Gaucho, Whyne Rooney ont reçu en une année 135 millions d’euros en salaires, primes, droits de sponsoring... soit en moyenne 20 millions de dollars par individu (55.000 $/jour, contre 2$/jour en moyenne pour un Africain). On rapporte que le mathématicien russe, Grigori Perelman, a ignoré le prix d’un million de dollars. qui lui était attribué par l’Institut mathématique de Clay pour avoir prouvé l’hypothèse de Poincaré, Perelman dit et veut dire qu’il ne veut pas travailler pour le fric ni pour les récompenses. » (5) I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * l y a 50 ans disparaissait le plus jeune pré sident des Etats-Unis, justement le 22 novembre 1963. Cet exemple est pris à dessein pour faire l’apologie d’un président fasciné par le destin de son pays, qui a promis deux choses aux Américains. D’abord, la Lune : « Dans moins de dix ans, nous irons sur la Lune, déclara- t-il en 1960. Nous abolirons la ségrégation. » Ces deux choses se réalisèrent après sa mort. La commémoration de l’évènement tragique de sa mort a correspondu a trois jours près avec un autre non-évènement celui de la footballisation des esprits dans le monde et particulièrement dans les pays du Sud où le formatage pluridimensionnel des foules fait d’eux des automates qui tombent dans une douce euphorie sous l’effet ce cette drogue éphémère qui leur permet d’oublier, l’espace de quelques heures, le tragique de leur condition. I Qu’en est-il réellement de cette nouvelle religion ? A l’instar des religions classiques et dans le sillage du money-théisme, le football, représenté par la Fifa, a ses prêtres, ses règles, ses dieux que l’on doit adorer ou haïr selon une mercuriale bien huilée avec des vassaux consentants mais qui y trouvent leur compte en définitive, il s’agit des médias dont le rôle est d’empêcher par tous les moyens le citoyen ou ce qu’il en reste, car il est surtout un consommateur, de réfléchir , son rôle n’est pas de penser mais de dépenser et de prendre au quotidien sa drogue en se shootant au foot. Il n’est que de voir comment les médias de droite, de gauche, du Nord, du Sud, des idéologues rétrogrades de ceux qui se piquent d’être modernes et éclairés sacrifient au veau d’or de la planète foot . Le foot business entretenu par les sponsors et tous ceux qui puisent dans la manne pétrolière à des degrés divers, cela va de l’entreprise pétrolière qui puise dans le viatique des générations futures en faisant le « bon prince », aux concessionnaires de voitures, aux vendeurs de béton, de pâtes, aux vendeurs de bavardages par portables interposés qui, avec la complicité des médias, fabriquent ou démolissent des joueurs dont on cache pudiquement les « exigences en terme de cachet » pour amuser les foules. Les sponsors voient leur chiffre d’affaires augmenter et les joueurs de l’Equipe nationale leur servent d’appât pour faire vendre. En France par exemple, l’enjeu est considérable pour la presse sportive. Pour L’Équipe, par exemple, le Mondial fait gagner sur l’année 1 % à 2 % de chiffre d’affaires et 5 % de publicité. La Fédération FFF devait donc essuyer une baisse comprise entre 1,5 et 2,5 millions de ses recettes sponsoring en cas de non-qualification de l’équipe de France. Quand un joueur gagne en un match le gain de toute une vie pour un besogneux- il ne faut pas s’étonner de l’échec des sociétés sous développés qui déifient des soporifiques éphémères qui leur donnent l’illusion que ce sont des sociétés évoluées où il fait bon vivre. Quand on voit un joueur adulé par les médias, notamment lourds, quand des officiels tiennent à montrer leur proximité sans en relativiser l’impact social, nous sommes convaincus que nous allons plus que jamais à l’échec. Nous sommes en droit de nous interroger si nous ne sommes pas effectivement une République bananière avec les bananes en moins. Corruption à la Fifa Et pourtant, ce veau d’or que l’on adore, le football, son clergé : la Fifa, qui est tout sauf un modèle de vertu, d’honnêteté. La Fifa, gardienne du temple du football, fondée en 1904, a pour leitmotiv la défense des valeurs du sport et la promotion des valeurs humanistes (comme les innombrables campagnes contre le racisme semblent l’indiquer). Mais elle a rarement fait appel à la morale pour gérer son business. Nous allons rapporter en honnêtes courtiers deux évènements qui ont défrayé la chronique. Comme l’explique “Cash investigation”, pour être assaini, le football mondial aurait besoin d’un exemple venu de l’échelon supérieur : la Fifa. Sauf que l’instance dirigeante est loin, très loin même d’être irréprochable. Rapport de la justice suisse à la main, Jérôme Valcke, n° 2 de la Fifa est bien embêté lorsqu’il doit justifier Qu’en est-il de l’opium du football en Algérie ? Les sponsors voient leur chiffre d’affaires augmenter et les joueurs de l’Equipe nationale leur servent d’appât pour faire vendre la présence dans l’organigramme de certains de ses collègues mis en cause dans une vaste affaire de corruption : ISL (Sports and Leisure), une société de marketing, avait obtenu l’exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du monde avant les années 2000 grâce aux potsde-vin. Joao Havelange (président de la Fifa entre 1974 et 1998) a notamment touché 1,2 million d’euros, tout comme Nicolas Leoz du comité exécutif, qui a reçu 590 000 euros de la part d’ISL. Profitant d’un vide juridique, l’instance internationale a pu éviter le procès à ses dirigeants grâce à un gros chèque de compensation. Ce qui n’a pas empêché la justice helvète de préciser que Sepp Blatter, président de la Fifa, ne pouvait ignorer ces agissements. » (1 ) Dans le même ordre, le 29 janvier 2013 le journal France Football s’attaque violemment à un événement qui avait soulevé nombre de réactions : l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde de football 2022. En cause, les deux principaux intéressés, le Qatar, pays hôte désigné, et la Fifa, l’instance décisionnaire. Les faits avancés par le journal sont lourds, graves, moralement abjects et certainement répréhensibles pénalement. Au programme, achats de votes, interceptions de mails, conflits d’intérêts etc . Les millions en jeu dépassent l’entendement et le nom des personnalités impliquées fait froid dans le dos. Notamment celles participant à cette réunion secrète du 23 novembre 2010 au... palais de l’Élysée ! » (2) « Ce jour-là, poursuivent les auteurs, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy convie Michel Platini, président de l’Uefa, Tamim bin Hamad al-Thani, prince du Qatar, et Sébastien Bazin, président du Paris-SG de l’époque. Et là, la teneur des propos tenus - s’ils sont avérés - témoigne d’une stratégie qatarie parfaitement huilée. Le prince du Qatar veut une chose : le vote de Michel Platini. Et pour cela, il se serait dit prêt à - accrochez-vous ! racheter le PSG, augmenter sa présence dans l’actionnariat du groupe Lagardère et créer une chaîne de sport pour concurrencer Canal+. Le tout évidemment en faisant la part belle aux entreprises françaises de BTP au moment de la future construction de la dizaine de stades qui accueilleront le Mondial 2022... Connivence, conflits d’intérêts, collusion font partie de l’ADN de cette institution dont l’histoire est rythmée par les scandales. (…) La Fifa sort impunie de ces scandales. Pourquoi changer ses habitudes ?...» (2 ) S’agissant du Mondial 2022 au Qatar, Amnesty International s’est justement inquiétée, le 17 novembre, des conditions de travail “alarmantes” des ouvriers immigrés au Qatar. Les conclusions de son rapport, fruit montrent “un niveau alarmant d’exploitation dans le secteur de la construction”, et soulignent que l’emploi des ouvriers “s’apparente dans certains cas à du travail forcé”, a déclaré le secrétaire général d’Amnesty, Salil Shetty. “Il est simplement inexcusable que tant de travailleurs immigrés soient impitoyablement exploités et privés de leur salaire dans l’un des pays les plus riches du monde”, a-t-il ajouté. (3) Le Qatar tente de minimiser l’affaire des conditions de travail auxquelles sont soumis les ouvriers étrangers sur les chantiers du Mondial 2022. Le président de la Fifa, Blatter, avait indiqué que les responsables du Qatar avaient promis que “les lois sur le travail seront amendées ou sont déjà en cours d’amendement”. Nul doute que le problème sera enterré. 15 La footballisation des esprits Par quelle étrange raison, lit-on sur le site Agoravox, ce sport fait-il vibrer maintenant la planète entière ? Comment n’a-t-on pas su plus tôt que la Terre n’était qu’un gigantesque ballon, envoyé dans l’espace par un dieu farceur ? La question fondamentale qu’on se pose bien sûr est celle ci : tout cela a-t-il un sens ? Et surtout : le football plaît jusqu’à la démesure car tout le monde s’y retrouve ! N’importe quel gosse peut rêver de faire partie de l’équipe de France et pallier à cette angoisse existentielle liée à l’absence d’un job, C’est le reflet de la société disent les sociologues. (…)Le foot encourage et récompense les comportements déviants, en leur donnant une prime. Les gamins d’Afrique, d’Asie, ou du Brésil, peuvent faire du foot pieds nus, entre les flaques, avec une boîte de conserves... (…)D’autres grands esprits se sont passionnés pour le football, quoique, comme Umberto Eco l’a fait dans « la guerre du faux », de façon plus froide et critique : « …. Le discours sur le football demande une compétence certainement pas vague, mais assez limitée, bien centrée : Il permet de prendre position, d’exprimer des opinions, de souhaiter des solutions sans risquer l’arrestation, ou le soupçon. Il n’impose pas de s’exposer personnellement, parce qu’on parle de quelque chose qui se joue à l’extérieur de la zone du pouvoir du sujet parlant. Il permet en somme de parer à la gestion de la chose publique sans toutes les angoisses, les interrogations, et les devoirs de la discussion politique… » (4) Du pain et des jeux proclamait Jules César pour calmer la plèbe. Deux mille ans après J.-C., les jeux sont planétaires et la malnutrition frappe plus d’un milliard d’êtres humains. Les jeux sont devenus hypermédiatisés et utilisés pour détourner l’attention des peuples et l’endormissement généralisé des masses, le sport de haut niveau devient l’opium du pauvre.......Phénomène sociologique majeur qui cristallise les passions des plus vils au plus nobles, libérateur de pressions et de frustrations multiples. Il exacerbe le nationalisme du spectateur avec son petit drapeau qu’il agite, qu’il porte en maillot ou qu’il s’est peint sur la figure. Ces joueurs, gamins impolis et immatures, élevés comme du bétail, avec des salaires indécents, accrocs aux jeux vidéo, aux portables. Et, pour finir, comble de l’ironie, ces chômeurs et ces smicards qui, n’arrivant pas à boucler leurs fins de mois, applaudissent avec frénésie cette farce qu’ils alimentent. La footballisation des esprits Cet engouement planétaire fait partie, l’écrivions-nous dans une contribution précédente , de la stratégie du néolibéralisme qui crée des besoins chez l’individu qui devient de ce fait esclave du divin marché, pour reprendre l’expression du philosophe Dany Robert Dufour. Cependant, les dégâts du néolibéralisme ne sont pas les mêmes selon que l’on soit au Nord comme au Sud. Examinons pour commencer le phénomène de société dans les pays du Sud. Le philosophe Fabien Ollier dresse un état des lieux sans concession de cette grand-messe planétaire orchestrée par « la toute-puissante multinationale privée de la Fifa ». « Il suffit, écrit-il, de se plonger dans l’histoire des Coupes du Monde pour en extraire la longue infamie politique et la stratégie d’aliénation planétaire.(...) L’expression du capital le plus prédateur est à l’oeuvre : (...).(...) Trop d’intellectuels ont suc- Le foot n’est plus un jeu sportif, mais plutôt un enjeu politique et financier. Ainsi, nous pouvons dire qu’il y a, dans le cas de l’Algérie, un véritable conflit entre le stade et la mosquée. En Algérie, l’Ecole ne fait plus rêver. Elle ne joue plus son rôle d’ascenseur social et ne discrimine plus entre « ceux qui jaillissent du néant » et les laborieux et les sans-grade qui cumulent en une carrière ce que perçoit un joueur en une saison. De ce fait, certains parents l’ont bien compris, ils cherchent pour leurs enfants la rampe de lancement la plus juteuse en termes de fortune rapide, ils ne cherchent pas la meilleure école pour leurs enfants, mais le meilleur club pour inscrire leurs enfants. Quelle est la valeur ajoutée pour le pays d’un joueur par rapport à un universitaire besogneux qui doit se réincarner plusieurs fois pour atteindre la prime donnée en une fois à un joueur lors de cette Coupe du Monde ? On sait que le néolibéralisme investit l’industrie du plaisir fugace et ne s’installe pas dans la durée, il vole d’opium en opium en « extrayant de la valeur » au passage, laissant l’individu sujet consommateur sous influence en pleine errance avec des réveils amers, où il retrouve la précarité, la mal-vie en attendant un autre hypothétique soporifique. Dans ces conditions et pour être franc, les sans-voix en ont ras-le-bol ; envahis, les besogneux invisibles en ont marre de ce cirque qui coûte des milliards aux contribuables et par le pompage frénétique d’une ressource qui appartient aux générations futures. Cette invasion des médias nous rapporte d’une façon obséquieuse les phrases pauvres de ces nouveaux dieux. Nous sommes fatigués par les interviews au vocabulaire pauvre et insipide, nous sommes saturés par les cérémoniaux qui comme pour bien faire, en imitant les médias européens. Nous sommes écœurés par les faux semblants de ceux qui se forcent à aimer le foot en attendant un retour sur investissement. Nous sommes surtout inquiets pour ce pays quand des universitaires prestigieux, qui ont consacré leur carrière, ont été reçus et récompensés d’une façon clandestine, en l’absence des plus hautes autorités, devant l’indifférence des foules et le mépris des médias. Ce n’est pas demain que l’on verra le directeur d’un média lourd se faire tirer le portrait avec un chercheur qui, on l’aura compris, ne pèse rien ou si peu dans l’échelle actuelle des valeurs. Quand John Fitzgerald Kennedy, s’est adressé à la jeunesse de son pays, c’était pour l’inviter à tout faire pour conquérir la lune. Mutatis mutandis, adressons nous à cette jeunesse pour lui demander de penser à l’Algérie de demain, celle de l’effort, du travail bien fait qui nous donnera une satisfaction dans la durée au lieu et place du soporifique sans lendemain qui est à bien des égards l’antithèse de toutes les valeurs que l’Ecole tente d’inculquer en vain. 1.http://www.metronews.fr/sport/cashinvestigation-sur-le-football-business-quandla-fff-et-la-fifa-laissentfaire/mmil!94h8RqDOMVNU/ 2. A.Bordet A. Ferret : la Fifa soupçonnée de délit de favoritisme Le Point 30/01/2013 3.Amnesty dénonce l’exploitation des ouvriers immigrés au Qatar, Le Monde.fr 18.11.2013 4.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-foot-autres-balivernes-et-144033 5.C.E. Chitour http://www.legrandsoir. info/La-footballisation-des-esprits-Que-restet-il-des-valeurs-fondamentales.html Internationale TRAITÉ USA-AFGHANISTAN Promulgation en 2014, insiste Kaboul a présidence afghane a réaffirmé hier que le traité de sécurité en dis cussion avec les États-Unis ne serait promulgué qu’après la présidentielle d’avril en Afghanistan, malgré l’insistance de Washington pour qu’il le soit d’ici la fin de l’année. « Des élections qui se déroulent bien, dans un climat de paix et de sécurité, sont essentielles pour la promulgation » du traité, a déclaré le porte-parole du président Hamid Karzaï, Aimal Faizi. Après des mois de négociations laborieuses, Kaboul et Washington se sont mis d’accord cette semaine sur les termes d’un traité bilatéral de sécurité (BSA). Ce texte doit définir les modalités d’une présence militaire américaine en Afghanistan après le retrait, prévu à la fin 2014 de la force de l’Otan (Isaf) dirigée par Washington qui soutient le fragile gouvernement de M. Karzaï. Une Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, est réunie depuis jeudi à Kaboul pour examiner cet accord, sur lequel elle doit se prononcer demain. « Attendons de voir ce que la Loya Jirga décidera à propos du document. S’il est approuvé, il sera signé après les élections, comme l’a dit le président », a souligné M. Faizi, confirmant les déclarations du président Karzaï. En ouvrant la Loya Jirga jeudi, le chef de l’Etat afghan avait prévenu que le traité, s’il est approuvé par l’assemblée traditionnelle puis par le Parlement, ne serait promulgué qu’après l’élection présidentielle du 5 avril. Au pouvoir depuis 2001 avec le soutien des EtatsUnis, M. Karzaï ne peut participer à ce scrutin, la Constitution afghane lui interdisant de briguer un troisième mandat. Ce possible délai a entraîné de vives réactions à Washington, qui a appelé à « avancer le plus vite possible pour signer cet accord », en évoquant la fin de l’année en cours. Alors que Kaboul avait indiqué jeudi qu’entre 10 000 et 15 000 soldats étrangers pourraient rester en Afghanistan après la fin 2014, des responsables américains s’exprimant sous couvert de l’anonymat ont ajouté à la pression en affirmant qu’aucun soldat ne pourrait rester après la fin de la mission de combat si le BSA n’était pas signé rapidement. Quelque 75 000 soldats étrangers sont actuellement présents en Afghanistan dans le cadre de l’Isaf. Mais le départ de la grands majorité d’entre eux prévu à la fin 2014 fait craindre une flambée de violences dans le pays, en partie contrôlé par les insurgés talibans . L VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 ELECTIONS GÉNÉRALES EN MAURITANIE Le parti au pouvoir grand favori AUJOURD’HUI 1,2 million de Mauritaniens se dirigeront vers les urnes pour élire leurs députés et conseillers municipaux. es Mauritaniens élisent aujourd’hui leurs prochains députés et conseillers municipaux dans le cadre des premières élections législatives et municipales depuis sept ans, boycottées par l’opposition alors que le parti au pouvoir est donné grand favori. Pour les législatives, qui doivent permettre de pourvoir les 147 sièges de l’Assemblée nationale, 64 partis politiques ont aligné 438 listes de candidatures. Quant aux municipales, qui renouvelleront les 218 conseils municipaux du pays, 1 096 listes de candidatures issues de 47 partis politiques ont été enregistrées, selon les derniers chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Dix des onze partis politiques de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), boycottent ce scrutin, dénonçant l’absence « de garanties de transparence ». Le président Mohamed Ould Abdelaziz a, lui, regretté que « ces partis n’aient pas voulu (y) participer pour des raisons qui leur sont propres ». « Nous respectons leur décision », a-t-il dit, en rappelant que les participants à l’élection « frôlent la centaine » de partis politiques avec « des milliers de listes candidates déposées ». « Nous avons tant attendu, retardé ce sélections 24 mois uniquement pour permettre à tous de s’y préparer », a-t-il précisé, faisant allusion aux concertations entre le pouvoir et la COD. Ces concertations, visant la participation des opposants à ce scrutin, ont échoué en octobre, dix des onze partis de la COD ayant rejeté en bloc les propositions du L L’ancien Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, conduira la mission des observateurs de l’Union africaine à Nouakchott pouvoir sur un report des élections de deux semaines. Etant le seul parti à avoir déposé des listes et inscrit des candidats dans toutes les circonscriptions électorales, l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) part favori pour les législatives et municipales du 23 novembre. Il est suivi par ordre décroissant en nombre de listes et de candidats par le parti Tawassoul, puis l’un des partis de l’opposition modérée, l’Alliance populaire progressiste (APP) du président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Belkheir. Reconnue en 2007 comme formation légale, Tawassoul est le seul membre de la COD qui a décidé de participer à cette consultation électorale. D’autres partis de l’opposition dite modérée, dont ceux de la Coordination pour une alternance pacifique (CAP), prennent également part aux élections du 23 novembre aux côtés des dizaines d’autres partis de la majorité, dont l’UPR. Le scrutin est organisé et supervisé par une Commission électorale nationale indépendante (Céni), constituée à parité entre la majorité présidentielle et la Coordination pour une alternance pacifique (CAP, opposition modérée). Aucun incident grave n’a été signalé durant la campagne électorale officielle qui a débuté le 7 novembre et s’est achevée le 21 du même mois. La Céni avait exhorté tous les partis et acteurs politiques à « faire preuve de compétition responsable et de comportement civique durant la campagne ». Toutefois, la COD a lancé une contre campagne, appelant les électeurs à ne pas se rendre aux urnes. Lundi, la police a dispersé à Nouakchott un rassemblement de jeunes opposants qui manifestaient contre ces élections, blessant « légèrement » plusieurs d’entre eux, selon un porte-parole de l’opposition. Sollicité par la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, l’ancien Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, conduira la mission africaine de supervision de ces élections. Il est de tradition que l’UA sollicite d’anciens chefs d’Etat et de gouvernement africains pour diriger ses missions d’observation des élections dans ses Etats membres. L’Assemblée populaire nationale (APN) sera également représentée par le député Djamel Bouras dans la mission de l’Union africaine (UA) de surveillance des élections législatives et communales a indiqué un communiqué de l’APN. VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME DANS LES TERRITOIRES SAHRAOUIS OCCUPÉS Une action en justice contre le Maroc envisagée L’UNION DES JURISTES sahraouis envisage d’intenter une action en justice en Espagne contre le Maroc pour les violations « incessantes » des droits de l’homme commises à l’encontre des Sahraouis. ’est ce qu’a déclaré hier le Secrétaire g é n é r a l d e c e t t e O N G s a h r a o u i e , Ab a Salek El-Haissan. « Nous allons intenter une action en justice en Espagne contre le Maroc pour les violations incessantes commises contre les Sahraouis des territoires occupés et pour cela, nous sommes entrain de réunir toutes les preuves accablantes », a affirmé le représentant des juristes sahraouis, dans un entretien à l’APS. L’organisation sahraouie envisage, par ailleurs, de saisir diverses instances internationales, dont la Cour pénale internationale (CPI), sur le « mur de la honte », le plus long du monde (2700 km) et séparant les territoires libérés du Sahara occidental de ceux encore sous autorité marocaine, « en vue d’exiger son démantèlement ». Les violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés sont commises de « manière permanente », a-t-il assuré, tout en citant l’exemple récent de la répression qui a suivi des marches pacifiques organisées dans les villes occupées d’El Ayoune, de Smara et de Dakhla pour protester contre la commémoration du 38è anniversaire de « la marche verte », qualifiée de « mar- C che noire » par les Sahraouis car marquant l’invasion de leur territoire par le Maroc en 1975. Dans ce contexte, M. El-Hassain a cité, parmi les innombrables cas de répression et de dépassements commis contre les Sahraouis, « l’exclusion systématique » qui s’abat sur les Sahraouis, s’agissant des droits à l’éducation, aux soins, au travail, à la surveillance des moyens de communication, ainsi que la mise sous surveillance de tous les Sahraouis qui montrent des signes d’ « opposition » au projet d’autonomie. Il s’agit, selon lui, d’autant de situations qui « contribuent à faire des Sahraouis des citoyens de seconde zone ». Toutes les fonctions sensibles sont inaccessibles aux Sahraouis, à l’image des appareils de la sécurité, précise-t-il encore tout en dénonçant la pratique qui consiste à mettre à contribution des civils marocains pour appuyer les policiers qui interviennent pour mâter les Sahraouis lors de manifestations pacifiques. Le président de L’union des juristes sahraouis a évoqué, par ailleurs, le cas particulièrement « préoccupant » des détenus politiques lesquels sont soumis à de « pénibles conditions » dans les geôles marocaines, citant plus précisément celui de Salé 2 où se trouvent des prisonniers jugés dans le cadre de l’affaire de Gdeim Izik. Il s’agit notamment de la privation de ces prisonniers des droits aux soins et aux visites de leurs proches, a précisé M. El-Haissan qui a souligné, à ce propos, le contexte « difficile », voire « dangereux » dans lequel les militants des droits de l’Homme sahraouis s’évertuent » à recueillir les témoignages, les écrits et autres supports photographiques mettant à nu les multiples dépassements des forces de sécurité marocaines. « Les poursuites judiciaires sont le lot quotidien de ces militants qui font preuve d’un courage remarquable car ils prennent des risques au péril de leur vie », a insisté le Secrétaire général de l’Union qui a « alerté » sur une pratique courante des forces de sécurité marocaines qui consistent à torturer les activistes puis les jeter en dehors de la ville. Lorsque des plaintes sont déposées auprès d’un tribunal marocain, il n’y a « aucune chance » qu’elles soient traitées, a-t-il regretté, soulignant que « tous les appareils administratifs sont complices de la politique de répression » marocaine. UNE EX-CONSEILLÈRE JURIDIQUE AMÉRICAINE À LA MINURSO AFFIRME Le Maroc craint un triomphe de l’option de l’indépendance e Maroc s’oppose à la tenue d’un réfé rendum d’autodétermination au Sahara occidental du fait qu’il redoute fortement que l’option de l’indépendance le remportera aux urnes, a affirmé l’exconseillère juridique américaine à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Mme Katlyn Thomas, dans un entretien accordé à l’APS. Avocate, actuellement, au barreau de New York, Mme Thomas était chargée des questions juridiques au sein de la Minurso et avait contribué, en 1995, aux négociations sur les critères d’éligibilité, agréés par les parties en conflit pour la tenue du référen- L dum d’autodétermination du peuple sahraoui, et avait aussi participé, en 1999, à l’élaboration de la liste des électeurs dans le but de la tenue de ce référendum. Ayant suivi de très prés le dossier sahraoui au sein de cette mission de l’ONU, Mme Thomas réfute la thèse selon laquelle le référendum n’a pu avoir lieu en raison de désaccords entre le Maroc et le Front Polisario sur la composition des listes électorales. Dès le départ, affirme la juriste, le Maroc avait fait preuve de tergiversations et posait des entraves en dépit de nombreuses concessions qui lui avaient été accordées non seulement dans l’établissement de la liste électorale mais aussi dans les options intégrées au référendum. A ce sujet, elle rappelle qu’initialement, deux options étaient prévues dans le référendum promis depuis 1991: l’indépendance ou le rattachement au Maroc. Mais le Maroc exigea l’introduction d’une autre option qui est celle de l’autonomie et qui fut acceptée comme troisième alternative à proposer à côté de celles de l’indépendance et du rattachement au royaume marocain. En dépit de tout cela, observa Mme Thomas, le Maroc a finalement rejeté la solution de la tenue d’un référendum pour tenter d’imposer son plan d’autonomie comme seule solution possible. Pour Mme Thomas, au lieu d’astreindre le Maroc à respecter ses engagements envers 16 l’ONU et le Front Polisario tels que prévus par le Plan de règlement après le cessez-le-feu de 1991, certains membres du Conseil de sécurité ont apporté leur appui à sa proposition d’autonomie. A propos des droits de l’homme et de l’attitude américaine à l’égard de cette question, cette juriste considère que le projet de résolution présenté en avril dernier par les Etats-Unis pour introduire le mécanisme de surveillance de ces droits au sein de la Minurso a marqué un « net changement » dans la position du gouvernement américain. A ses yeux, « le gouvernement américain veut sincèrement améliorer la situation des droits de l’homme du peuple sahraoui ». Internationale VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 «PROGRÈS MINIMES» SUR LE NUCLÉAIRE IRANIEN LIBAN Voiture piégée désamorcée Une voiture piégée a été désamorcée hier dans un fief du Hezbollah dans l’est du Liban, trois jours après un attentat contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth qui a fait 25 morts, selon une source de sécurité. « L’armée libanaise a réussi à désamorcer à l’aube une voiture bourrée de 400 kg d’explosifs qui était garée sur une route de la plaine de la Békaa entre les villages de Maqné et de Younine », au nord de la ville de Baalbeck, a indiqué cette source. Des militaires libanais avaient repéré la voiture suspecte et s’étaient lancés à sa poursuite. Un échange de tirs les a opposé aux passagers qui ont réussi à prendre la fuite. Selon l’agence officielle libanaise (ANI), le véhicule a été retrouvé peu après, les pneus crevés. La découverte de cette voiture est intervenue trois jours après l’attentat suicide commis devant l’ambassade d’Iran. Selon l’enquête, un homme avait fait détoner sa ceinture d’explosifs mardi devant l’ambassade d’Iran afin d’ouvrir la voie à son complice qui entendait faire exploser son véhicule dans l’ambassade. Il a été empêché par une camionnette livrant des gallons d’eau. Les gardes de l’ambassade se sont approchés et il a fait exploser son véhicule. Le président libanais, Michel Sleimane, s’en est pris jeudi soir au Hezbollah, qui participe au conflit dans la Syrie voisine aux côtés de l’armée arabe de Syrie. Sans nommer le Hezbollah, le président Sleimane l’a accusé de mettre « en danger l’unité du pays », lors d’un discours télévisé à l’occasion de la fête de l’Indépendance. « On ne peut parler d’indépendance si certaines parties ou groupes ignorent l’État(...) prennent des décisions qui (leur) permettent (...) de s’impliquer dans un conflit armé sur le sol d’un pays frère, et de mettre en danger l’unité nationale et la paix civile », a-t-il dit. OCHA, AGENCE DE L’ONU AFFIRME 9 millions de Syrien ont besoin d’aide humanitaire L’ONU a annoncé jeudi que quelque 9,3 millions de Syriens ont besoin d’aide humanitaire, alors que les combats continus entravant les opérations humanitaires. « Les organisations humanitaires assistent des millions de personnes en Syrie, mais l’insécurité qui règne dans le pays continue de menacer la vie de leur personnel et d’entraver leur capacité à porter secours aux personnes dans le besoin », a déclaré le porteparole, Fahran Haq, cité par la presse. « Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) estime à 9,3 millions le nombre de personnes, dont 6,5 millions de personnes déplacées, ayant besoin d’aide humanitaire en Syrie », a ajouté le porte-parole. Evoquant la campagne de vaccination dans le pays, M. Haq a indiqué que les partenaires humanitaires ont vacciné, à ce jour, 1,4 million d’enfants contre la polio et 473 000 enfants contre la rougeole, ajoutant cependant qu’ils rencontrent des difficultés pour se rendre à Deraa, Damas et les gouvernorats du nord-est du pays. Le conflit continu entre les forces gouvernementales et les groupes d’opposition cherchant à renverser le président Bashar Al-Assad, qui a débuté en mars 2011, a tué plus de 100 000 personnes et forcé des millions de personnes à fuir leurs maisons en Syrie pour s’installer dans des pays voisins. Persistance des désaccords LES DISCUSSIONS entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran ont fait des progrès « minimes » et il reste des « points de désaccord », ont affirmé les négociateurs iraniens hier. ous devons encore travailler sur des points de désaccord», a déclaré le chef de la diplomatie Mohammed Javad Zarif, cité par les médias iraniens, après un entretien d’une heure avec son homologue européenne Catherine Ashton. M. Zarif a toutefois apporté une note positive en soulignant que « la nuit dernière, nous étions très loin d’une venue des ministres. Aujourd’hui nous sommes plus près ». Seuls les ministres des Affaires étrangères des pays négociateurs ont autorité pour signer un accord. « Les points de vue se sont rapprochés » lors de cette réunion « positive même si elle était courte », a précisé Majid TakhtRavanchi, l’un des membres de l’équipe de négociateurs, tandis que le numéro deux de la délégation, Abbas Araghchi, faisait état de « progrès minimes » malgré la « volonté sérieuse » des deux parties. Les 5+1 « doivent reconnaître le droit de l’Iran à l’uranium enrichi », a souligné le numéro trois de la délégation iranienne Majid Takht Ravanchi. Il a évoqué la possibilité que les discussions, supposées se terminer vendredi (hier), continueront aujourd’hui. Comme la veille, la diplomate en chef de l’Union européenne Catherine Ashton a ouvert hier matin la discussion avec le chef de la diplomatie iranienne, avant de rendre compte à ses mandataires (USA, France, GB, Russie, «N achevé sans accord. Le projet d’ « accord intérimaire » de six mois, reconductible selon une source occidentale, prévoit une limitation du programme nucléaire de Téhéran en échange d’un allègement limité de sanctions. Les détails n’en sont pas connus, mais « tout le monde sait quels sont les principaux enjeux », a souligné Michael Mann, citant en particulier la question de l’enrichissement de l’uranium, « droit » revenReprises mercredi, les négociations sur le nucléaire iranien entre Téhéran diqué par les et le groupe des 5+1 se poursuivront aujourd’hui à Genève Iraniens mais Chine et Allemagne), puis devait sue d’une journée d’intenses pourdénoncé par les Occidentaux qui parlers jeudi, Abbas Araghchi, vicerepartir dans l’après-midi d’hier en soupçonnent Téhéran de vouloir se ministre iranien des Affaires étrannégociations munie de leurs objecdoter de l’arme atomique. « Le gères, avait déclaré qu’on était toutions ou accords. La discussion du principe de l’enrichissement n’est matin a simplement été qualifiée jours « sans progrès » sur les points pas négociable mais nous pouvons d’ « utile » par son porte parole, de divergences qu’il n’a pas spécidiscuter du volume, du niveau et de fiés. Selon un diplomate européen, l’endroit », a déclaré mercredi le Michael Mann. Alors que les pourparlers se poursuivent à huis clos et « on a fait des progrès, y compris négociateur iranien Abbas que le secret est observé sur le sur le fond. Il y a de moins en moins Araghchi, laissant la porte ouverte de points à résoudre, même si ceux détail des discussions, les déclaraà des compromis. qui restent sont évidemment les tions lâchées au cours des deux derL’un des autres points en displus durs », a-t-il dit, sans plus entniers jours montrent que les blocacussion concerne le sort du stock rer dans les détails que son collègue iranien d’uranium enrichi à 20% ges persistent sur quatre à cinq (seuil critique pour arriver rapideiranien. La négociation porte sur un points cruciaux de la négociation, texte présenté le 9 novembre par les ment à un taux d’enrichissement à mais que les deux parties tra90%, ouvrant la porte à l’arme 5+1, lors du précédent round de vaillent d’arrache-pied pour tenter nucléaire). négociations à Genève, qui s’était de rapprocher les positions. A l’is- PROCESSUS DE PAIX Les Palestiniens attendent le coup de sifflet final DANS UNE déclaration, le président palestinien, Mahmoud Abbas, réitère: « Nous irons jusqu’au bout des neuf mois (temps imparti aux négociations avec Israël) et ensuite nous prendrons la décision appropriée.» es Palestiniens se résignent à poursuivre les négociations avec Israël jusqu’au terme imparti de neuf mois, afin de ne pas porter la responsabilité de l’échec attendu, mais s’apprêtent à porter leur cause devant les instances internationales dès l’expiration de ce délai. « Nous nous sommes engagés à poursuivre les négociations pendant neuf mois, quoi qu’il arrive sur le terrain », a déclaré le président palestinien Mahmoud Abbas dans une interview exclusive à l’AFP dimanche dernier , au sujet de la reprise des pourparlers de paix fin juillet à l’instigation du secrétaire d’Etat américain John Kerry. « Nous irons jusqu’au bout des neuf mois, et ensuite nous prendrons la décision appropriée », a-t-il ajouté, en allusion à une éventuelle reprise des démarches d’adhésion à des organisations internationales de la Palestine, comme le lui permet son statut d’Etat observateur à l’ONU depuis le 29 novembre 2012. « Nous avons accepté de geler toute démarche aux Nations unies en échange de la libération par Israël de tous les prisonniers » incarcérés avant les accords de paix d’Oslo de 1993, au nombre de 104, dont la moitié a déjà été relâchés, a rappelé M. Abbas. Plus explicite, Hanane Achraoui, L membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a appelé jeudi à anticiper sur l’échec des négociations en relançant immédiatement les procédures à l’ONU. « Israël défie même les Américains, auxquels il avait promis de ralentir la construction dans les colonies. Non seulement il ne l’a pas fait, mais il l’a poussée au maximum », a déploré Mme Achraoui, en référence aux projets de milliers de logements dans les colonies engagés depuis la reprise des négociations. « Nous aurions dû assurer notre adhésion à ces agences et traités internationaux pour garantir nos droits. A présent, nous devrions nous dépêcher de le faire », a-t-elle déclaré. « Nous devrions au moins déposer des plaintes, ce qui est différent de demander l’adhésion ». La Palestine a voté pour la première fois en tant qu’Etat à l’ONU le 18 novembre, lors de l’élection d’un juge du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), sous des applaudissements nourris, un épisode qui « va renforcer l’assise de l’Etat de Palestine dans l’arène internationale », s’est félicité son représentant Riyad Mansour. « Ce vote fait avancer l’Etat de Palestine d’un pas vers l’accession tant attendue de la Palestine au statut de membre à part entière des Nations unies », a estimé le ministre des Affaires étrangères Riyad al-Malki dans un communiqué. Mais dans l’immédiat, les Palestiniens sont contraints de poursuivre les pourparlers, malgré l’absence de progrès tangibles au bout de trois mois et l’aggravation de la situation, qui ont conduit les négociateurs palestiniens à présenter leur démission, refusée par le président Abbas. « Il y a énormément d’actes pour nous obliger à sortir, à claquer la porte, pour pouvoir dire «les Palestiniens ne veulent pas la paix et donc maintenant laissez-nous faire ce que nous voulons», a souligné l’ambassadeur de Palestine à l’Unesco, Elias Sanbar, dans un débat cette semaine sur France 24. Le militant pacifiste israélien Gershon Baskin relativise l’ambiance de crise, rappelant que « les ruptures, les menaces de quitter la table, la démission des négociateurs - toutes ces tactiques sont communément utilisées dans les négociations, en particulier celles à échéance fixe ». Mais il faut commencer à envisager les conséquences d’un échec, prévient Gershon Baskin, coprésident du Centre israélo-palestinien de recherche et d’information (Ipcri), « d’autant plus que bien peu de gens de part et d’autre imaginent un succès ». EGYPTE Les Frères musulmans rejettent des propos de Kerry es Frères musulmans égyptiens ont rejeté hier les propos du secrétaire d’Etat américain estimant qu’ils avaient « volé la révolution », accusant en retour les Etats-Unis d’avoir « soutenu et participé » à la destitution du président Mohamed Morsi issu de leurs rangs. Les accusations de John Kerry « tordent le cou à la réalité », estime dans un communiqué, Mahmoud Hussein, secrétaire général de la confrérie qui se trouverait au Qatar alors que les nouvelles autorités poursuivent une répression implacable des islamistes. Mercredi, M. Kerry avait estimé que « les gamins L de la place Tahrir », épicentre de la révolte qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak en 2011, « n’étaient pas motivés par une quelconque religion ou idéologie » (...) « et puis (la révolution) a été volée par l’entité la mieux organisée de tout le pays: la confrérie ». « Les Frères musulmans ne sont entrés au Parlement et à la présidence qu’à la faveur d’élections transparentes organisées sous le pouvoir militaire (de transition après le départ de Moubarak, Ndlr) et pour lesquelles l’ancien président américain Jimmy Carter était venu en observateur », rétorque M. Hussein. Dénonçant les Etats-Unis « qui 17 prônent la démocratie et les libertés chez eux et sont les plus grands soutiens de la dictature et de la répression des libertés (en Egypte) », M. Hussein accuse l’administration américaine d’avoir « soutenu et participé » au « coup d’Etat » contre M. Morsi. Le 3 juillet, le général Abdel Fattah al-Sissi, vice-Premier ministre, ministre de la Défense et commandant en chef de l’armée, avait destitué M. Morsi, invoquant les millions d’Egyptiens descendus dans la rue le 30 juin pour réclamer son départ, l’accusant de monopoliser le pouvoir au profit des Frères musulmans et de vouloir islamiser la société à marche forcée. Les partisans du seul chef de l’Etat élu démocratiquement manifestent quasi-quotidiennement contre le « coup d’Etat », défiant une répression qui a fait plus d’un millier de morts et des milliers d’arrestations. La vitrine politique des Frères musulmans, le parti Liberté et Justice, avait remporté haut la main les législatives organisées fin 2011. M. Morsi a ensuite été élu à la présidence en juin 2012. Les Etats-Unis n’ont jamais évoqué de « coup d’Etat », ce qui les aurait légalement contraints à mettre fin à leur aide. Culture VENDREDI 22 - SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013 FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA DANSE CONTEMPORAINE La danse entre élévation et platitude J-1 AVANT la clôture de la manifestation, le Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi accueillait, jeudi dernier, quatre compagnies de danse provenant de quatre pays différents. I O. HIND e premier à se lancer sur le tapis du TNA devant un public des plus attentifs était l’Italie. Celui par qui la surprise arriva. Artémis Danza, dans sa longue performance composée en deux parties tenta de nous narrer l’histoire du silence, ou de nous faire entrevoir ses échos à travers un cri souvent tu. Le premier tableau s’ouvre sur la vue d’une femme nous donnant le dos, sur fond de bruitage de la nature. Les bras ouverts et levés, elle se met à courir de façon désarticulée, non pas sur la pointe mais sur les doigts des pieds. Elle va et vient. Ses gestes deviennent mécaniques. Elle tombe par-terre, se lève , se contorsionne et à nouveau se met à marcher tel un oiseau , ses pas rythmés qu’ils sont par le son du vent. Rebelote, le son, lui, est métallique, suggère un métronome. La danseuse marmonne quelque chose, se met à parler, à vociférer dans une langue étrangère… Un nouveau tableau commence. Au son du tambour succède une danse sensuelle. Et puis ce cri étouffé. Et la lumière fut. Le rythme se veut incisif. Les mouvements mécaniques de la danseuse redoublent de fragilité. Il y a comme un ange déchu dont le corps se meut sous les effets mélodiques d’un opéra. Toutefois, malgré les ambiances mélancoliques qui se dégagent de la scène, les mouvements sont beaucoup plus mécaniques et pas assez émouvants. Le tableau est long et on finit par décrocher un moment. La danseuse, avec ses mains, se remet à parler cette fois comme dans un faceà-face plaintif. Puis plus rien ! Place à une vidéo dans laquelle est mise en exergue la culture traditionnelle nipponne puis des danseurs hommes et femmes qui semblent exécuter des gestes ancestraux, venus du pays du L Soleil Levant. Apparaît sur scène une femme avec une tenue rouge qui rappelle le kimono. Son visage est grimé de blanc. Dans la pénombre, ses pas lents et mesurés balancent de la poésie dans la salle. Elle est cette geisha oubliée, symbole de ces femmes objets malmenés dont la voix compte peu. Ses pas hésitants et flageolants évoquent le théâtre ancestral des marionnettes très chères au Japon dans les histoires se déclinant souvent dans un genre dramatique. Quand la musique s’arrête, les mouvements de la danseuse deviennent plus amples et généreux. Aplatie sur le sol, face à la torche lumineuse de la scène qui éclaire bien son visage des plus blafards, elle ouvre grande ouverte sa bouche donnant à voir une tête horrifiée mais point de son qui émane de sa gorge. Pas de doute, ces pantomimes danses entrecoupées de gestuelles stylisées et des pauses de danse harmonieuses n’est pas loin sans rappeler le théâtre Nô. Cette théâtralité dans les expressions du visage qui semble porter un masque, semble incarner une intrigue autour de cette femme torturée de par son émotion et l’atmosphère qui l’entoure. La danseuse parvient avec brio à nous embarquer dans son univers fait de violences intérieures des plus féroces et tragiques. Une belle interprétation scénique bien qu’elle ait parue plus ou moins hermétique pour beaucoup de spectateurs. Le pays suivant qui se produira est la Wallonine Bruxelles. Il sera représenté par cette plantureuse femme, Luiza qui présentera deux pièces. Une plus douce et la seconde plus énergique. La première est introduite via une projection vidéo mettant en scène les oiseaux, le ciel et la mer. Un poème parle d’une femme dont les hommes tremblent devant sa présence. Emmitouflée d’un burnous, debout, la danseuse se dévoile et se met à danser, un cerceau autour de la taille. La musique est une sorte d’hymne à la liberté qu’incarne le moineau puis à la beauté orientale que suggère le chant de Faïrouz. Le second tableau que donne Luiza Gharadoui est intitulé Légitime démence. En parfaite Marocaine qu’elle est, le corps moulé dans une nouvelle robe, la danseuse donnera de façon plus vive au rythme d’une musique plus entraînante, invitant à la transe et au vertige. Cette musique maghrébine est d’autant plus vivifiante qu’elle réveillera le public qui se mettra à taper des mains pour accompagner la danseuse dans ses épanchements physiques entre mouvements de hanches et de cheveux au vent. Luiza Ghardaoui aura joué de ses charmes avec habilité et gagna ainsi la faveur du public. Sa particularité ? sa note orientalo-maghrébine dans laquelle se reconnaîtra l’assistance. Point barre. Là réside son originalité. Place cette fois à la compagnie de danse algérienne Dream Team de la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Enveloppées de la tête au pied dans un tissu noir, quatre demoiselles telles des chrysalides éclosent, faisant naître des silhouettes féminines assez lourdingues, dont la gestuelle, basée beaucoup plus sur la danse académique et les cours de gymnastique, vraisemblablement, n’est que l’ombre d’elles-mêmes. Point d’émotion. La musique qui recouvre par moment les chorégraphies flotte dans l’air sans aucune harmonie avec les pas exécutés. Pire, sans parvenir à toucher le corps de ces demoiselles dont l’agencement donne l’impression de faire évoluer des corps dénués d’âme. Quel sens donné à ce spectacle ? Aucun, hélas, tant le niveau de danse contemporaine des plus affligeants demeure en deçà du minimum requis. L’on se surprend plutôt à assister à un spectacle de fin d’année scolaire et rien d’autre. Mais passons. Enfin le show de ce jeudi s’achèvera par la participation américaine avec la prestation de la compagnie E. celleci présentera quatre tableaux, intitulés respectivement A deux doigts, Dénudé, Chute, Tombé de haut et enfin Tentacules. Dépouillée, la scène est montée d’un mur sur lequel est projeté des barreaux. A côté, sont discernables deux caissons sur lesquels vont s’asseoir à tour de rôle un homme et une femme. Ces derniers se frôlent et semblent se chercher, se séduire. Quand l’homme s’approche, enlace la femme, celle-ci le rejette.. Ainsi de suite. Les pas de danse furtifs, mais assurés, sont accompagnés de silence. Le son angoissant en effet du départ s’achève pour céder la place à un solo féminin, assez drôle et agile. La danseuse joue avec sa tenue en modifiant le port de son tee-shirt au fur et à mesure qu’elle ploie ses bras en dessus et en bougeant dans tous les sens. Reparaît à nouveau le duo, ce couple scénique et gracieux dont les corps désormais presque collés l’un à l’autre , s’entrechoquent, s’enroulent, et se font volupté et folie. Enfin, l’on découvre, au tableau final, un homme, dont il est défini selon un poème en langue arabe, projeté sur le mur, comme le petit enfant silencieux. Ce dernier, dans des mouvements fins et précis donne à voir une belle performance chorégraphique, rehaussée d’une mystérieuse aura esthétique, laquelle consistera à se peinturer le corps de bleu et de continuer à se mouvoir jusqu’aux salves d’applaudissement suprêmes. O. H. Tomber de rideau. CLÔTURE JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER 2013 Mohamed Zaoui et Karim Moussaoui récompensés es 4es Journées cinématographiques d’Alger 2013 se sont achevées mercredi dernier à la Cinémathèque dans une ambiance bon enfant avec la projection en préambule d’un court métrage de Nora Alsharif. Une production palestino-jordano-qatarie racontant les péripéties de deux frères palestiniens expulsés de leur maison et renvoyés dans un camp de réfugiés en 1949. Pour survivre, le grand frère est obligé de vendre de la galette à la gare locale. Un jour, sur le chemin de retour, ils prendront une route semée de mines. Juste avant, le grand frère tentait d’expliquer à son petit frère qui était Michel Angelo en lui promettant de l’emmener un jour à Rome. Passé de la tendresse à la frayeur, ce film décrit les souffrances psychologiques auxquelles doivent faire face ces réfugiés palestiniens qui rêvent de voyager un jour. Réalisé à l’aide de moyens colossaux, ce film au récit qui prend le temps de la narration nous plonge de plein fouet dans une autre époque qui aurait méritée un développement encore plus grand, bien que la seconde partie du film piétine par moment et se noie en longueur. Elle sera plu- L tôt le reflet du temps réel que prendront les personnages pour se tirer d’affaire de ce champ de mines. Ce film est en fait inspiré d’une Journée de la vie de feu de l’artiste plasticien Ismaïl Chamout d’où allusion donc à ces célèbres peintures de la chapelle Sixtine de Rome. Ainsi après cinq jours de projection de films et une compétition très disputée, le jury, pas complètement d’accord et qui le fera savoir devant le public, a fini par donner son verdict jeudi soir. Il était présidée par Nadia Zouaoui du Canada, Myriam Chetouane de France, Nouha Choufani du Liban, Ahmed Fayek d’Egypte, Ghassan Abdallah de Syrie et Abdelkrim Tazarout d’Algérie. Dévoilant les résultats suite à des délibérations corsées, le palmarès JCA 2013 donnait le court métrage de Karim Moussaui comme le fervent gagnant, raflant le prix du meilleur court métrage, tandis que deux mentions ont été octroyées à Imining de Mbarek Menad et Brûleurs de Farid Bentoumi. Dans ses remarques pertinentes Ahmed Fayek évoquant le film de Karim Moussaoui dira combien ce film est important : « Si celui de Zaoui parle de la guerre de Libération en Algérie, une autre his- toire nous a encore bouleversés car s’inspirant d’un autre pan de l’histoire, celle de la guerre civile des années 1990 en Algérie qui a engendré une génération confisquée dans laquelle pourront se reconnaître aujourd’hui beaucoup de jeunes Egyptiens mais aussi les Tunisiens… » Côté compétition internationale pour le documentaire c’est donc Retour à Montluc de Mohamed Zaoui (France-Algérie) qui sera récompensé. Chaâbi electro de Hind Meddeb bénéficiera, pour sa part, d’une mention spéciale. Le Prix du public est revenu à Mohamed Yasmina et de Régine Abadia (Algérie-France-Liban). S’agissant du concours national du meilleur scénario. Le Prix du scénario dans la section court métrage fiction est revenu à Ecran Noir d’Anis Djaâd. Une mention spéciale pour le scénario fiction a été attribuée à Le chroniqueur de Raouf Benia ainsi que qu’ à Les larmes du jeudi soir de Chérifa Tala. Aussi, le Prix du meilleur scénario documentaire a distingué Takassit de Dalal Ziour tandis que deux mentions spéciales sont revenues à Chut-On s’organise de Naïma Meghezzi Chaâ et le scénario documentaire Le O. H. scorpion. KARIM YOUNÈS AUJOURD’HUI À TIZI OUZOU Karim Younès dédicacera ses ouvrages De la Numidie à l’Algérie, grandeurs et ruptures et Aux Portes de l’Avenir : Vingt siècles de résistance, cinquante ans d’indépendance à Tizi Ouzou aujourd’hui à 14 heures à la librairie Aït Mouloud, (en face du cinéma Djurdjura) et demain à Béjaïa à la librairie Gouraya -Mahindad, rue de la Liberté. Forte présence des coproductions franco-algériennes au palmarès Organisé par l’association « A nous les écrans » et par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel, la quatrième édition des Journées cinématographiques d’Alger s’est clôturée mercredi 21 novembre à la Cinémathèque d’Alger lors d’une cérémonie couronnant de succès les nouvelles générations de cinéastes. Issus d’Algérie, du Maghreb ou d’Orient, ces jeunes réalisateurs portent un regard engagé, lucide et percutant sur les réalités des temps passés et présents. De 21 nombreuses coproductions franco-algériennes se sont distinguées lors de ce festival. Parmi elles figurent Les brûleurs de Farid Bentoumi (prix spécial du jury – court métrage), Retour à Montluc de Mohamed Zaoui (Grand prix - catégorie film documentaire) et Les Jours d’avant de Karim Moussaoui (Grand prix - catégorie court métrage). Le deuxième de ces films a fait l’objet d’un soutien du service de coopération et d’Action culturelle de l’ambassade de France qui accompagne, de façon continue les jeunes créateurs dans leur démarche artistique. Ces succès partagés témoignent d’une coopération porteuse en matière audiovisuelle. Dans leur sillage, la société algéroise Thala Films Production, à l’avantgarde du cinéma indépendant, coproduira prochainement le film de la réalisatrice Feriel Benzouaoui (Alger, après) en collaboration avec la société de production nantaise Capricci. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com AMAR GHOUL À LA MAISON NATALE DE KRIM BELKACEM TÉLÉPHONIE MOBILE ET 3 G Ooredoo réussit sa démonstration «ON ENCOURAGE LES ALGÉRIENS à développer le contenu», a affirmé le directeur général de Nedjma-Ooredoo, Joseph Ged à Oran. I WAHIB AIT OUAKLI ffectuer un appel télépho nique à l’aide de la visiopho nie, surfer sur Internet, ou encore bénéficier d’une autre quelconque prestation dont Internet à haut débit seront, dès le 1er décembre de l’année en cours, possibles grâce à l’opérateur de la téléphonie mobile Nedjma-Ooredoo. Les démonstrations réussies ont été effectuées jeudi dernier à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle direction régionale de l’Ouest située dans le quartier stratégique du Point du jour. «Ce moment était tellement attendu pour se lancer dans la 3G», a indiqué le directeur général de Nedjma-Ooredoo, Joseph Ged. Etant donné la plate-forme, les abonnés de Nedjma-Ooredoo peuvent, à partir du 1er décembre prochain bénéficier de plusieurs applications comme ils peuvent, eux aussi, passer au développement de contenu. «On encourage les Algériens à développer le contenu», a affirmé Joseph Ged ajoutant que «Nedjma met le paquet pour démocratiser la téléphonie mobile». Nedjma-Ooredoo a, donc, entamé, ses démonstrations à partir de la wilaya d’Oran. Ooredoo, qui couvrira en premiere année 19 wilayas, a entamé ses démonstrations à partir d’Oran. Ces dernières se poursuivront aujourd’hui à Constantine, ensuite à Alger. «Nous couvrirons 25 wilayas avant la fin de 2014 », a affirmé Joseph Ged expliquant que «Ooredoo est, techniquement, prêt à couvrir l’ensemble du territoire national, mais il se conforme à la réglementation exigée par l’Arpt». Nedjma est passé à Ooredoo. Ce passage n’est que changement de la marque. Commercialement parlant, notamment les tarifs appliqués, rien n’a changé. Ooredoo va participer activement au développement du réseau et des services de la 3G, afin de réussir le développement des télécoms en Algérie. Joseph Ged a, en ce sens, indiqué que «la 3G enrichira la vie des clients algériens et leur ouvrira de nouvelles perspectives, notamment chez les jeunes Algériens activant dans le domaine de l’innovation technologique et le développement d’applications et contenus mobiles en Algérie». Ooredoo a donc investi dans l’in- E La nouvelle direction régionale de l’Ouest. En médaillon, Joseph Ged, directeur général d’Ooredoo novation, en lançant le programme «iStart» pour le développement d’applications mobiles en Algérie, en partenariat avec l’Agence nationale de développement de la PME (Andpme). Auparavant, il a lancé le programme «tStart», qui vise le soutien à la création de start-up technologiques algériennes par les jeunes entrepreneurs. La 3G devrait être opérationnelle en décembre. Ooredoo a misé sur le multimédia. Ses responsables, à leur tête Joseph Ged, ont exprimé «cette ambition de développer l’Internet mobile en Algérie pour booster leur croissance». Nedjma devient Ooredoo. Le directeur général de Nedjma, Joseph Ged, a annoncé le changement de nom officiel du groupe qu’il gère. Nedjma devient donc Ooredoo. L’étoile jaune Nedjma disparaîtra au profit du nouveau logo composé de cercles rouges sur lesquels est inscrit Ooredoo en blanc. Avant que la marque Ooredoo ne prenne le relai, une phase de transition aura lieu durant laquelle les deux logos cohabiteront pendant plusieurs semaines, voire des mois notamment, afin de familiariser les consommateurs au nouveau produit. Ce passage d’une marque à une autre, sera soutenu par la diffusion des spots publicitaires animés par l’ambassadeur de la marque, en l’occurrence le footballeur Lionel Messi. «Lionel Messi, viendra en Algérie à notre invitation, comme l’a fait Zinedine Zidane», a confié Joseph Ged. Durant la conférence de presse, un spot publicitaire a été diffusé dans lequel apparaît Lionel Messi, avec des écouteurs, savourant la musique de « Maak Yal Khadra », en l’honneur des Fennecs, l’Equipe nationale. Il s’agit du premier film tourné avec le joueur du FC Barcelone qui accorde ainsi à l’Algérie l’exclusivité de son image. Aussi, Nedjma a son film. Une avant-première d’un spot, «Nedjma devient Ooredoo», réalisé en hommage à la marque algérienne qui a également été diffusée. Il retrace l’histoire du groupe depuis sa création en août 2004. C’est ce même spot qui sera retransmis aux écrans pendant la période de transition. En revanche, le slogan «Dima Maakoum» (toujours avec vous), lui, sans apporter un quelconque changement. Le lancement d’Ooredoo coïncide avec la mise en service de la 3G. Plusieurs nouveautés, dont certaines, que l’on veut garder comme surprises à faire aux Algériens, ne sont pas encore dévoilées, seront W. A. O. lancées. CHARGÉ DE RECRUTER POUR LE COMPTE D’ANSAR AL CHARIA Un dangereux terroriste arrêté par l’ANP L’ALGÉRIE renforce son dispositif sécuritaire et mobilise des milliers de soldats de l’ANP et de GGF sur un tracé de 900 km de frontières. I IKRAM GHIOUA elon des sources sécuritaires crédibles, les forces de l’ANP auraient réussi à mettre hors d’état de nuire un certain Réadh El Touffi d’origine libyenne aux frontières algérotunisiennes plus exactement aux monts Chaâmbi, dans une forêt dense partagée entre l’Algérie et la Tunisie. Activement recherché pour ses activités subversives, ce terroriste était chargé du recrutement de nouveaux éléments aux fins d’accomplir des attentats kamikazes au profit d’Ansar Al Charia, branche d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Ansar Al Charia a sollicité l’émir de la nébuleuse au Sud, Abou El Hamam, pour cet objectif. La mission, indiquent nos sources, sera confiée au mis en cause qui a à son actif plusieurs actes criminels. Selon plusieurs organes de presse tunisiens, il serait actuellement soumis à un interrogatoire. Ce terroriste était recherché, aussi bien par les services de sécurité algériens, que tunisiens. Dans le cadre de la lutte antiterroriste, les deux institutions militaires coordonnent leurs S renseignements pour contrecarrer l’émergence du terrorisme. Un groupe de plus de 50 terroristes est terré dans cette zone selon le chiffre officiel donné par les autorités tunisiennes, néanmoins, plusieurs sources avaient avancé que le nombre de terroristes est beaucoup plus important. Il s’agit de plus de 100 terroristes, a-t- on affirmé. Très imprégnée de la situation qui prévaut, l’Algérie maintient cette région sous haute surveillance avec un dispositif sécuritaire renforcé et la mobilisation de milliers de soldats de l’ANP, mais aussi de GGF sur un tracé de 900 km, qui poursuivent leurs actions et sillonnent au quotidien toute la bande frontalière. Parallèlement au renforcement de son dispositif pour lutter contre le terrorisme, l’Algérie continue de renforcer son potentiel de défense. Mais pas seulement. Elle accorde une importance à la modernisation de son institution militaire. Plusieurs médias russes rapportent que « le ministère de la Défense nationale envisage d’acheter des drones de reconnaissance de type Yabhon United 40 Blok 5, fabriqués aux Emirats arabes unis ». Cette perspective va, à ne pas en douter, permettre à l’Algérie d’imposer une meilleure surveillance au niveau de ses frontières et même de repérer les déplacements des réseaux terroristes, trafiquants de drogue et d’armes (points qui sont à l’étude). Ces mêmes médias russes soulignent que « les experts militaires algériens examinent également la possibilité d’acheter des drones d’attaque – appelés «drones tueurs» dans le jargon militaire –, américains de type MQ-1 ou des MQ-9 ». C’est ce qui aurait motivé le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd-Salah à se déplacer à Dubaï où il a participé au 13e Salon international de l’aéronautique. Le vice-ministre de la Défense était accompagné d’officiers de haut rang de l’Armée de l’air et du matériel. Pour faire face justement aux nouvelles donnes sécuritaires imposées par les réseaux sanguinaires, cette visite à Dubaï intervient dans un sens de prospection par les autorités militaires pour acquérir de nouveaux équipements pour les forces aériennes. D’autant plus que la conjoncture actuelle, largement tendue aux frontières avec le Mali, la Libye et la Tunisie, mais aussi à l’Ouest, à cause des narcoterroristes, exige un programme de pointe et de moderI. G. nisation de haute technologie. Le président du parti Tadjamou Amal Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul , a affirmé, hier à Aït Yahia Moussa (Tizi Ouzou), que « la cohésion sociale et l’unité nationale constituent de grands acquis que le peuple algérien se doit de préserver pour consolider l’œuvre d’édification d’une nation pérenne ». « Par fidélité à la Révolution de Novembre 1954, nous devons préserver ce que nous avons de plus cher, car nous l’avons payé avec de lourds sacrifices pour édifier un Etat tirant sa force de la cohésion sociale et de l’unité nationale », a déclaré M. Ghoul au musée de Krim Belkacem, sis à Tizra Aïssa, village natal de ce héros de la Révolution, dans la commune d’Aït Yahia Moussa, daïra de Draâ El Mizan, au titre d’une visite qu’il a effectuée en ce haut lieu de l’histoire dans le cadre des festivités célébrant le 1er Novembre 1954. S’adressant à une assistance composée essentiellement de représentants du mouvement associatif et de moudjahidine, massés dans la cour de la maison natale de Krim Belkacem, érigée en Musée de l’histoire depuis 1999, le président de TAJ a insisté sur la nécessité d’un « ressourcement constant aux valeurs de Novembre pour la construction d’une Algérie forte et solidaire, respectueuse de sa diversité, vecteur de richesses et de complémentarité dans l’action au service de l’intérêt suprême de la nation ». DEUX NOUVEAUX CAS DE PALUDISME À GUELMA Deux nouveaux cas importés de paludisme ont été diagnostiqués à Guelma, dans la nuit de jeudi à vendredi, portant à trois le nombre de cas découverts dans cette wilaya, a-t-on appris hier auprès du directeur de wilaya de la Santé et de la population, Ali Aït-Mohand. Il a précisé que l’infection de ces deux nouvelles victimes, admises jeudi à 19h au service des maladies infectieuses de l’hôpital Ibn Zahr, a été confirmée à travers les résultats des analyses effectuées au laboratoire de prévention de la direction de la Santé. Il s’agit, a-t-il noté, de deux commerçants de 32 et 34 ans, issus de la wilaya de Guelma, qui s’étaient déplacés à Ouagadougou, au Burkina Faso pour supporter l’Equipe nationale de football, le 12 octobre dernier. Un premier cas de paludisme avait été diagnostiqué deux jours auparavant dans la même wilaya. Il s’agit d’un jeune homme de 25 ans, pompier de son état, qui n’avait pas respecté le schéma de chimio-prophylaxie, en omettant de prendre un comprimé de Méfloquine de la 3e semaine. Un traitement préventif fortement recommandé en cas de déplacement dans certaines régions de l’Afrique, a souligné le directeur de la santé.