Communiqué de Presse Jazz Festival - Monte
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Communiqué de Presse Jazz Festival - Monte
2EME MONTE-CARLO JAZZ FESTIVAL 28 novembre – 2 décembre 2007 Salle Garnier Cabaret du Casino Atrium du Casino Bar Américain – Hôtel de Paris Salle Empire – Hôtel de Paris Place du Casino Programmation Soirée autour du label Francis Dreyfus Sonny Rollins Randy Weston Quintet The Golden Striker All-star trio : Ron Carter - Russel Malone – Mulgrew Miller The Nigel Kennedy Quintet Anouar Brahem, John Surman, Dave Holland - Thimar Linx & Wissel « One heart, three voices » Aronas Géraldine Laurent Time out Trio Hadrien Féraud et Rumeurs Terez Montcalm François Jeanneau Charly & Lionel Vaudano Quartet Di Gregorio – Taschini Quintet D’autres jazzmen de renom viendront compléter cette programmation dans les semaines à venir SONNY ROLLINS Figure incontestable des géants du jazz, pilier de l’histoire du saxophone, Sonny Rollins a traversé et influencé un demi-siècle de jazz. Il n’a que vingt ans lorsque sa maîtrise du rythme fait sensation et lui vaut d’enregistrer avec Bud Powell, Miles Davis, et d’accompagner sur scène Thelonious Monk lui-même. Son album « Saxophone Colossus » fait date : avec son jeu caractéristique et novateur, pur et ample, Sonny Rollins devient avant trente ans un jazzman de tout premier plan en Amérique. À 27 ans, après deux nouveaux albums parus chez Blue Note, il apparaît sur la scène de Carnegie Hall aux côtés de Billie Holiday, Ray Charles, Thelonious Monk et John Coltrane. Inlassable explorateur, refusant de s’endormir sur ses lauriers, il n’hésite jamais à interrompre sa carrière pour réfléchir à son art. Tantôt voyageur, tantôt militant pour la cause des noirs-américains, adepte du yoga et des philosophies orientales, Sonny Rollins aura mené sa barque musicale sur tous les courants, des sonorités be-bop et hard-bop au free-jazz, latin, et même pop, funk ou rythm’n’blues. Improvisateur hors pair, toujours à la recherche des limites du son et du phrasé, il a reçu en 2004 un Grammy Award pour l’ensemble de sa carrière. RANDY WESTON « L’AFRICAIN » Enfant de Brooklyn né en 1926 au cœur de l’effervescence jazz, Randy Weston fréquente très jeune les plus grands musiciens. Il commence le piano à quatorze ans et tombe sous le charme de Thelonious Monk. Mais son père ne manque jamais une occasion de lui rappeler que, natif d’Amérique, il n’en est pas moins un africain : les rythmes de l’Afrique sont en lui et c’est sur le continent noir qu’il trouvera les fondements de son identité. À une époque où nombre d’illustres musiciens de jazz gagnent l’Europe, Randy Weston choisit donc de s’exiler pour un périple africain qui durera dix années. Se nourrissant de musique et de spiritualité, il explore les sons ancestraux. Il devient ainsi un des pianistes les plus novateurs et visionnaires du XXème siècle. Sa fraîche synthèse des éléments africains (tout particulièrement marocains et ghanéens), son inventivité, son originalité et sa maîtrise de la technique du jazz réalisent une connexion sans précédent entre les héritages musicaux traditionnels africain et américain. GOLDEN STRICKER ALL-STAR TRIO Trio uniquement composé de cordes, le Golden Striker All-Star Trio est le projet d’un des plus grands contrebassistes de toute l’histoire du jazz : Ron Carter. Avec plus de deux mille albums à son actif, Ron Carter est aussi l’un des musiciens les plus enregistrés de tous les temps. Pendant les années 60 il fut l’éminent contrebassiste du quintet de Miles Davis. À ses côtés, un des meilleurs pianistes éclos des années 80, Mulgrew Miller. Admirateur d’Oscar Peterson, ancien musicien du quintet du grand trompettiste Woody Shaw et des « Jazz Messengers » d’Art Blakey, ses harmonies audacieuses et son sens exceptionnel de l’accompagnement sont parfois teintés d’accents blues ou gospel. Le guitariste Russell Malone a longtemps joué avec l’organiste Jimmy Smith, avant de partir en tournée avec Harry Connick Jr. ou d’accompagner des chanteuses comme Diana Krall. Line-up : Ron Carter : contrebasse — Mulgrew Miller : piano — Russell Malone : guitare. THE NIGEL KENNEDY QUINTET Violoniste parmi les plus populaires qui soient, Nigel Kennedy bat tous les records de vente de disques classiques et se taille une réputation mondiale avec son interprétation très dynamique des « Quatre saisons » de Vivaldi. Jeune protégé de Yehudi Menuhin, il est son élève avant de rejoindre la prestigieuse Juilliard School de New York. La formation classique qu’il suit ne l’empêche pas d’être déjà jazzman dans l’âme. Stéphane Grappelli l’admire profondément et l’invite sur la scène du Carnegie Hall, mais les autorités de son école s’y opposent, craignant que cela ne desserve sa carrière de musicien classique. Son parcours est brillant : il intègre les orchestres philharmoniques de Londres puis Berlin. Il s’intéresse aussi aux autres courants : il collabore avec Paul McCartney, Kate Bush, rend des hommages musicaux aux Doors et à Jimi Hendrix, écrit des compositions très personnelles où se mêlent jazz, rock et accents celtiques. Immense musicien classique, aujourd’hui directeur artistique de l’Orchestre de Chambre Polonais, il est en 2006 le premier artiste du prestigieux label EMI Classics à signer avec le non moins prestigieux label jazz Blue Note. L’enregistrement de l’album « Blue Note Session », moment de pur jazz, concrétise le rêve d’enfant de ce musicien atypique, voire insolite. ANOUAR BRAHEM, JOHN SURMAN, DAVE HOLLAND Instigateur de nombreux projets musicaux transculturels, le joueur d’oud tunisois Anouar Brahem est à la fois un musicien d’avant-garde et un traditionaliste au sens le plus profond du terme. Musique classique arabe et jazz fusionnent sous ses doigts pour un résultat d’un naturel déconcertant. Il est l’auteur de la plupart des morceaux de l’extraordinaire album Thimar, œuvre méditative et musicale d’une poésie intense, qu’il cosigne avec John Surman et Dave Holland. Les deux jazzmen britanniques, piliers du label ECM, se sont appropriés la musique orientale le temps d’un album. John Surman, saxophoniste et clarinettiste, mélodiste inné et connaisseur de la musique indienne, n’ignore rien de l’improvisation à partir de bases modales. Dave Holland, contrebassiste, ancien membre du groupe de Miles Davis, assume avec un son puissant et harmonieux l’élément rythmique du projet. Les compères n’ont rien sacrifié de leur individualité dans la recherche de cette œuvre commune. Trois improvisateurs nullement limités par la définition de genre et qui ne s’embarrassent pas d’étiquettes ! Une aventure sonore singulière et somptueuse. Line-up : Anouar Brahem : piano — John Surman : saxophone, clarinette — Dave Holland : contrebasse. LINX & WISSELS « One Heart, Three Voices » Étonnante, aérienne, envoûtante et même acrobatique, la voix du bruxellois David Linx a stupéfait la critique européenne et américaine alors qu’il n’avait pas vingt ans. Diederik Wissels a commencé sa carrière de pianiste en accompagnant des musiciens tels que Chet Baker ou Philip Catherine. Compositeur et arrangeur, ses harmonies mènent très loin son auditoire, là où l’attention et l’abandon cohabitent. Leur duo jouit d’une notoriété sans cesse croissante et ils sont aujourd’hui installés au tout premier plan de la scène jazz. Depuis leur premier album « Up close » paru en 1996, ils ne comptent plus leurs nominations aux divers music awards. À l’occasion d’un concert à l’Opéra de Lyon, ils invitent les chanteuses Fay Claassen et Maria Pia De Vito pour présenter à leur public un tout nouveau répertoire. L’accueil est si chaleureux qu’ils entrent en studio. Ainsi naît, en septembre 2005, le superbe album «One Heart, Three Voices », concentré de prouesses vocales et d’harmonies empreintes tout à la fois de jazz américain et de rythmiques folkloriques européennes. Une musique d’une originalité folle. Line-up : David Linx : voix — Dierick Wessels : piano — Christophe Wallemme : contrebasse - Stéphane Huchard : batterie - Maria Pia de Vito : voix - Fay Claassen : voix ARONAS Enfant prodige du jazz australien, « nouveau magicien du jazz », le pianiste Aron Ottignon a su créer avec ses compères d’Aronas l’un des groupes les plus dynamiques qui aient émergé sur la scène jazz ces dernières années. Formation explosive aux multiples influences, leur style, parfois qualifié de « punk jazz », puise son inspiration dans la musique de percussions de leur Pacifique Sud originaire. L’étonnant talent d’Aron, de David Symes, Josh Green et Evan Mannell, doublé de leur sens inné de la musicalité, a enflammé le Midem 2006. Riffs de basse implacables, batterie groove et piano stupéfiant... Un jazz inspiré, décomplexé, libéré de toutes les convenances. Leur premier album, « Culture Tunnels », est paru en mai dernier. Line-up : Aron OTTIGNON : Piano — David SYMES : Basse — Josh GREEN : Percussion, batterie — Evan MANNELL : Batterie GÉRALDINE LAURENT TIME OUT TRIO Grâce à l’oreille avisée du producteur et journaliste Claude Carrière, le monde du jazz s’enthousiasme aujourd’hui pour un tout nouveau phénomène : Géraldine Laurent. La jeune niortaise commence la musique par le piano classique, mais un © Laurent Gerrer concert du Big Band du Conservatoire de Niort lui fait l’effet d’un « appel au jazz ». À 12 ans elle décide d’apprendre le saxophone. Mais l’apprentissage en est douloureux physiquement : plusieurs fois elle abandonne, et il lui faudra des années pour que la pratique de l’alto devienne un plaisir ! À Paris elle se produit avec un quartet composé d’amis dont Yoni Zelnik, futur membre du Time Out Trio. Géraldine Laurent aime faire danser les gens, et apprécie aussi le style New-Orleans. Très influencée par Sonny Rollins, mais aussi Eric Dolphy, Parker et Coltrane, elle est également compositeur, au piano et même à l’ordinateur. Chorus insolites, poétiques, goût pour l’harmonie et imagination mélodique, elle fait régulièrement sensation sur la scène parisienne du Duc des Lombards. Avec Yoni Zelnik et la complicité de Laurent Bataille à la batterie, le répertoire du « Time Out Trio » mêle des relectures très singulières de thèmes rares d’Eric Dolphy, Charlie Mingus ou Sonny Rollins, à des chansons devenues des standards incontournables. Line-up : Géraldine Laurent : saxophone — Yoni Zelnik : contrebasse — Laurent Bataille: batterie. HADRIEN FÉRAUD ET RUMEURS Initié dès huit ans par son père à la guitare, Hadrien Féraud s’intéresse davantage à la batterie, mais c’est finalement avec le son de la basse de Jaco Pastorius qu’il trouve sa voie. Il explore en détail l’œuvre du Maître en même temps qu’il découvre d’autres grands bassistes. Ses prestations sont remarquées à l’occasion des concerts de son trio, « Cartel », et de divers concours. Biréli Lagrène détecte un grand potentiel en lui et l’encourage. John McLaughlin l’invite à jouer sur son disque « Industrial zen ». Son album personnel, « Rumeurs », paraît en mars dernier chez Francis Dreyfus, alors qu’il n’a que vingttrois ans. On peut y entendre la trompette de Flavio Boltro et les guitares de… Biréli Lagrène et John McLaughlin. Line-up : Hadrien Féraud : basse – Michael Lecoq : claviers – Jim Grandcamp : guitares – Damien Schmitt : batterie TEREZ MONTCALM Chaleureuse, entière, désarmante, irrésistible, farouche, touchante, radieuse, intense, intemporelle, « crooner féminin »… la presse a rivalisé de qualificatifs pour tenter de définir l’insaisissable artiste québécoise Terez Montcalm. Chanteuse, auteur, compositeur de titres uniques et revisiteuse des grands classiques, elle s’illustre avec brio sur les scènes d’Europe et du Canada depuis bientôt quinze ans. Ses albums et spectacles (tel « Parle pas si fort ») sont unanimement salués par la critique. À la fin des années 90 elle décide d’étudier intensément la contrebasse afin de s’ouvrir de nouvelles pistes d’exploration des classiques du jazz et de la chanson. Son dernier album, Voodoo, en langue anglaise, envoûte par sa chaude ambiance, ses envolées rauques et ardentes qui troublent et réconfortent à la fois. Une voix lascive et généreuse à laquelle on s’abandonne sans résistance. FRANCOIS JEANNEAU François Jeanneau représente à lui seul une page entière de l’histoire musicale française. Saxophoniste, flûtiste, compositeur, arrangeur, auteur, chef d'orchestre, en quarante années de carrière et vingt-six albums, son parcours est un plus spectaculaires et des plus influents du jazz français. C’est Charlie Parker qui déclenche en lui la passion du jazz. Il fait ses armes au Pub Saint Germain où il se produit tous les soirs pendant deux années. Dans cette « école de jazz » il côtoiera de fameux musiciens comme Bud Powell ou Kenny Clarke. Pionnier du free-jazz en France, il s’aventure dans la pop music à l’aube des années 70. Revenant au jazz il crée le big band de recherche et de création « Pandemonium ». Membre du légendaire trio HumairJeanneau-Texier et du « Quatuor de Saxophones » avec Jean-Louis Chautemps, Jacques Di Donato et Philippe Maté, il fut également fondateur et directeur musical de l’Orchestre National de Jazz. CHARLY & LIONEL VAUDANO QUARTET Fondateur du Big Band de Monaco et Président du Jury du Concours International de Solistes de Jazz de Monaco, Charly Vaudano dirige également le Conservatoire de Jazz de Monaco. Trompettiste accompli, il s’est produit en France et aux États-Unis avec Paul Jeffrey ou Jeb Patton. Lionel, membre de la Sacem et Médaille d’Or en guitare basse, a étudié son instrument au Conservatoire de Jazz de Monaco. Il a accompagné Céline Dion, Gianni Morandi et Sophia Loren, joué au Festival de Musique d'Aspen aux États-Unis. Il est également contrebassiste et batteur. Depuis 1996 il enseigne la guitare basse, la musique d'ensemble et la formation musicale au Conservatoire de Jazz Léo Ferré de Monaco. Ces deux enfants du pays monégasque se sont aussi produits avec le tromboniste Curtis Fuller, véritable légende vivante du jazz. DI GREGORIO - TASCHINI QUINTET Ce quintet est d’abord celui d’une vieille amitié, celle entre le monégasque Franck Taschini et le saxophoniste turinois Gigi Di Gregorio. Franck Taschini a étudié le jazz à Monaco et donné de nombreux concerts en France et en Italie. Ensemble, lui et Gigi Di Gregorio ont participé à de nombreuses jam sessions. Gigi véhicule une musique énergique dans la lignée des plus grands ténors. Ils se joignent au trio du pianiste Massimo Dal Pra, régulier collaborateur de l’Orchestre Symphonique de San Remo, avec à la contrebasse Giuliano Raimondo, musicien d’expérience, et à la batterie l’éclectique Gianni Raspaldo, dont le style rappelle celui de Billy Higgins. Line-up : Franck Taschini : saxophone — Gigi Di Gregorio : saxophone — Massimo Dal Pra : piano — Giuliano Raimondo : contrebasse — Gianni Raspaldo : batterie.