PDF - Culture 228

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PDF - Culture 228
Le groupe whatsapp
Culture 228
présente le
Journal Culturel du jeudi
N°2 – 7 avril 2016
Bonsoir à tous et merci d'être à l'écoute pour cette
seconde édition du journal de la Culture Togolaise
en direct. Nous sommes le jeudi 7 avril 2016 et
dans 30 minutes, il sera 20h30, et commencera au
Mix Bar une grande soirée "Jeu Dit Jeudi"
championnat francophone de slam, finale Afrique
de l'ouest.
À LA UNE : On reçoit ELIDA ALMEIDA, lauréate du
prix Découverte RFI en concert demain vendredi 8 avril à l'Institut Français du Togo
THÉÂTRE : Entretien croisé avec Samuel Wilsi,
auteur et metteur en scène et Akofa Kougbenou,
comédienne, qui présenteront leur prochain spectacle
"Apocalypsong" ce 13 avril au Goethe­Institut
Notre conseil, si vous êtes à Lomé, c'est de partir
tout de suite, et d'aller passer un excellent
moment, vous pourrez nous lire dés demain matin
en PDF (la preuve!)
Participez au journal en réagissant en direct et en
posant vos questions aux invités !
Prolongez la lecture de ce journal en rejoignant le
groupe Culture 228 ou en posant vos questions
aux artistes au +228.91.81.25.38 (Culture 228)
Culture 228 : Ce sera sans doute une émission
chaotique puisqu'une partie de nos invités ne
seront pas en direct, mais tous ont acceptés de
répondre à nos questions... C'est parti pour deux
heures de direct. Installez vous confortablement et
n'hésitez pas à nous poser des questions à la fin de
chaque séquence.
CINÉMA : Steven AF nous parle ( interview audio
retranscrite ) de son dernier film "SOLIM" qui sort
dimanche 17 avril au Palais des Congrès
En partenariat avec le blog Cine228.wordpress.com
FESTIVALS : Rencontre avec Koku Ameada,
organisateur du premier "Afrik'arts Festival" à
Kpime­Seva (Kpalimé) du 15 au 17 avril
MUSIQUE : Retour sur l'échange autour du jazz,
organisé par l'Ambassade Américaine au Togo, avec
Mak le mystère un participant togolais et Jon
Lampley, jazzmen américain.
MÉDIAS : L'aventure radiophonique d'Alexandrine,
animatrice radio togolaise au Burkina Faso
⏰ AGENDA CULTUREL ⏰
Focus sur "JOCOB" un nouveau groupe de rock en
concert samedi 9 avril au Mix Bar
8 AVRIL 2016 ­ IFT
Elida Almeida
répond en direct à vos questions
Culture 228 : Avant de poser vos questions à Elida,
je vous propose de découvrir un extrait de son
portrait sur le site du Monde.fr
Culture 228 : Vous vivez une grande aventure
sans doute depuis le prix découverte,
partagez un peu avec nous vos sentiments
sur ce que vous vivez.
PORTRAIT
Elida Almeida, nouvelle pépite du
Cap­Vert
Par Adrien Barbier (contributeur Le Monde Afrique, Maputo)
Le Monde.fr (24 décembre 2015)
A seulement 22 ans, la cap­verdienne Elida
Almeida vient de remporter le prix RFI
Découvertes 2015. Nouvelle recrue du label
Lusafrica, qui avait relancé la carrière de
Cesaria Evora, elle s’apprête à conquérir le
continent africain, après un premier tour
de chauffe à Maputo, le 4 décembre.
Le visage poupin, la jeunesse débordante,
Elida Almeida dégage une assurance qui
frappe dès la première entrevue. Sur scène,
elle se promène, et l’espace devient vite
trop petit pour sa présence joyeuse. Son
professionnalisme a fait la différence,
d’après Oumou Sangaré, la présidente du
jury qui lui a attribué le prix le
17 novembre. Véritable tremplin vers la
scène africaine, d’habitude remporté par
des francophones, Elida Almeida est la
deuxième gagnante originaire du Cap­Vert.
Un archipel de 350 000 habitants pauvre
en ressources naturelles, mais où le taux de
musiciens talentueux au kilomètre carré
constitue une source d’énergie
renouvelable.
En savoir plus :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015
/12/24/elida­almeida­nouvelle­pepite­du­cap
­vert_4837571_3212.html
Elida Almeida : Je suis très heureuse d'avoir gagné
ce prix découverte parce que ça m’a donné
l’opportunité de connaître mieux mon continent
AFRICA. Cela fait partie de mes rêves depuis mon
enfance et enfin de découvrir mes origines africaines
et les partager.
Culture 228 : Vous commencez une tournée dans
toute l'Afrique,quelle date attendez vous avec
impatience ?
Elida Almeida : La date que j’attends avec beaucoup
d’impatience, c’est SAO TOME. Parce que mes
origines viennent de là­bas et je sais qu’une
communauté Capverdienne y réside depuis
longtemps.
Culture 228 : Vous serez en concert demain au
Togo sur la scène de l'IFT. Qu'évoque pour vous
le Togo ?
Elida Almeida : Ce sera un moment très spécial qui
marque le début de ma tournée RFI. Donc ce sera un
spectacle plein d’émotion.
Culture 228 : Quelles ont été vos premières
impression en foulant le sol togolais hier ?
Elida Almeida : Je ne sais pourquoi, mais chaque
pays d’Afrique que j’y suis allée , je sens comme si je
suis chez moi. Et le TOGO n’est pas différent.
Culture 228 : Est­ce que vous avez eu l'occasion
d'écouter Elinam, qui était aussi finaliste pour le
prix RFI ? Votre appréciation ?
Elida Almeida : Je les connais de nom, mais
malheureusement pas leur musique.
Questions des membres
Culture 228
Culture 228 : Mathieu et Edwige, qui sont avec
Elida Almeida assurent la traduction et la
transmission des réponses. L'occasion de les
remercier pour cet entretien.
Edwige Sauzon Buit : Je vais lui transmettre les
questions. elle est à côté de nous.
Sitsope, Chanteuse : Qu'es­ce qui fait la force d'un
artiste, et comment gagner en assurance en tant
qu'artiste ?
Elida Almeida : Comme on est dans l'art, ce que l'on
a à l'intérieur de nous, notre potentiel nous donne
confiance. Et plus on le cultive, plus on a confiance.
Princesse Zoé : J'aimerais savoir le secret de son
succès ?
Elida Almeida :
« Le secret de mon succès, c'est la
persévérance. Il y a une ancienne
chanson que j'ai écrite qui s'intitulait
« J'y arriverai » et c'est cela la clef du
succès. Croire en soi et
persévérer. »
Rodrigue Bellow * : Depuis combien de temps vous
avez commencé votre carrière professionnelle ?
Elida Almeida : Ça fait environ 4 ans, tout a
commencé après avoir gagné un concours de
chanson.
.
Rodrigue Bellow : Avez­vous un producteur ? Si
oui, depuis quand ? Vous avez combien d'album à
votre actif ?
Elida Almeida à Lomé, en promo avec Horus
Eklin : Le Cap Vert propulse en général de grands
artistes qui sont toujours remarquables. Quel est le
secret de ce pays ? L'histoire ? Des écoles de
musiques, ou c'est tout juste naturel ?
Elida Almeida : « Pour 500 000
habitants il y a effectivement
beaucoup d'artistes. C'est lié au
climat, à la sécheresse, à la pauvreté,
à l'obligation de partir ailleurs et
d'aller à la rencontre de nouvelles
cultures entre l'Afrique et la
caraïbes, et l'Occident. C'est le
métissage intrinsèque du pays qui
produit cela. Les standards de
musique sont de très grande qualité.
C'est une base. »
Rodrigue Bellow : Avec quel artiste de renom avez
vous partager la scène, ou collaborer ?
Elida Almeida : Oui, c'est José Da Silva, ancien
producteur de Cesaria Evora et patron du label
"Lusafrica ". J'ai un album pour l'instant.
Elida Almeida : Oui, j'ai collaboré avec Lura, une
chanteuse portugaise d'origine capverdiennne, nous
avons un duo sur mon prochain album. Aussi avec
Seuza Nelo du Cap­Vert aussi.
* Rodrigue Bellow, alias Mr Magic est un ingénieur
du son bien connu à Lomé qui anime le studio
Colibri et de nombreux projets musicaux...
Merci à Edwige et à Mathieu de l'Institut Français du Togo
qui ont assurés la liaison
en direct de Lomé
13 AVRIL 2016 – GOETHE INSTITUT
APOCALYPSONG
Entretien croisé avec
Samuel Wilsi ­ Auteur, metteur en scène
Akofa Kougbenou ­ Comédienne
par David Ganda et Joël Ajavon
David Ganda : M. Samuel Wilsi, vous
êtes l'auteur et metteur en scène de la
pièce "Apocalypsong" prête à être servi
ce mercredi 13 avril à 19h au Goethe
Institut de Lomé. Pouvez­vous nous
parler de la forme du spectacle, et de
ses intentions ?
Samuel Wilsi : Il s'agit
d'une représentation
théâtrale. En fonction
des choix de mise en
scène, pour permettre
un rendu idéal des
propos, on retrouve
dans cette création la
vidéo, la musique, la
danse, etc. Mais bien
entendu, tout ceci
contribue au spectacle
vivant et je puise dans tout ce qui peut au mieux
servir l'histoire les comédiens et les spectateurs. C'est
aussi le contexte de l'histoire qui détermine ces
choix. Dans Apocalypsong, nous sommes sur un
plateau de télévision, dans une émission grand
public. J'essaie donc de m'approcher au mieux de
cette réalité, tout en créant un effet de distanciation
qui donne à l'art toute sa valeur.
David Ganda : Ce sera donc multidisciplinaire et
multiforme ?
« Pour moi, la création artistique n'a
pas de limite. Peu importe les genres
et les sources, l'essentiel est de bien
raconter une histoire. »
Samuel Wilsi
Je ne me pose donc pas de question. Quels sont les
ingrédients pour faire une bonne sauce arachide par
exemple ? Certains y mettront de la tomate, d'autres
des aubergines, mais l'essentiel est que la sauce soit
bonne.
David : De quand date l'écriture, et d'où vient
votre motivation ?
Samuel : J'ai écrit une première version de ce texte
en allemand en 2010 sous le titre "Himmelshaus" et
mis en scène en Allemagne. La version française, qui
n'est pas une traduction mais une réécriture, date de
décembre 2015.
« Cela fait des années que la religion
redevient un problème. Les crimes et
assassinats en son nom se
multiplient. »
Les médias modernes amplifient le phénomène en
faisant leurs choux gras de chaque pet qui vient d'un
chapelet. Personnellement, j'ai du mal à comprendre
ces gens qui pensent avoir raison au delà de la
raison. Je hais l'intolérance car elle signifie que l'on
joue à Dieu.. Écrire sur ce sujet allait donc de soi.
Akofa Kougbenou : Je dirais tout simplement que
l'auteur fait allusion au vivre­ensemble que les
humains ont abandonné au profit des barrières que
nous nous sommes imposées, et qui nous rendent
inhumains dans tous les domaines.
David : En combien de temps le spectacle a­t'il
été créé ?
Samuel : La création est une opération kamikaze, un
gros pari. Trois semaines en tout. En dehors de la
lecture des textes etc. Cela soude tout le monde pour
une période précise. Mais je pense que si le metteur
en scène sait déjà dans quelle direction aller, il n'y a
pas de souci. Et bien entendu avoir les comédiens
qu'il faut.
Samuel Wilsi : J'aimerais bien... Pour le théâtre
togolais, je ne sais pas trop s'il y a une identité. Je
n'ai pas fait le Togo assez longtemps pour en parler.
Mais je pense savoir que le concert­party est un
genre développé et affiné au Togo mais qui se perd
je crois. Concernant le concert­party, il y a Joël
Ajavon le spécialiste qui est là. Pour ma part, j'essaie
de créer en m'inspirant de tout ce que je vois ici et
ailleurs. J'essaie d'approcher et de séduire le public
ici. Le but ultime étant de faire aimer le théâtre chez
nous.
David : Voilà souvent la réalité contraignante à
laquelle est souvent confrontée le théâtre
togolais.
Samuel : Oui. Pas le choix. Une création de
plusieurs mois aurait été idéale, mais on s'adapte et
on essaie d'avancer ainsi.
David : On ne peut que vous féliciter et
encourager. Vous avez tous du mérite !
Dites­nous, si c'est pas trop demandé, les horaires
des répétitions.
Samuel : On répète tous les soirs de 18 à 22h au
Centre Culturel Denyigba. Les week­end, les horaires
varient. Un grand merci à Gakpara Frédéric pour son
soutien à cette création.
Joël Ajavon : Comment s'est fait le choix des
acteurs ?
Samuel : Pour les comédiens, j'ai demandé à Akofa
de me faire des propositions. J'ai fait mon choix dans
le lot, et pris contact avec certains que je connais, et
trouvais idéals pour mes personnages. Je leur ai
expliqué le projet et avec ceux qui ont accepté, j'ai
pris la barque.
Joël : Pourquoi cette ouverture vers la danse, le
conte et même la radio ?
Samuel : Cela tient vraiment au genre de la
création, même si cela est enrichissant de travailler
avec les acteurs culturels d'autres disciplines. Le
Togo est un petit pays et la culture est un petit bout
de terre. Je pense que l'on devrait travailler plus
souvent ensemble pour abolir les frontières.
Apprendre des autres pour s'enrichir. Aller vers la
radio et autres médias participe de cette volonté,
mais l'important est d'avoir des projets qui
permettent cela et non faire un patchwork insipide
sous prétexte de travailler avec tout le monde.
David : On lit dans vos propos un grand désir
rassembleur et cela explique aussi votre
démarche artistique à travers toutes vos
créations. Est­ce que selon vous le théâtre
togolais a une identité particulière ?
Profil whatsapp Akofa Kougbenou – 7 avril 2016
Akofa Kougbenou : Je pense que le théâtre togolais
a été un théâtre particulier, qui regroupait non
seulement un maximum de comédiens sur scène,
mais aussi une richesse du choix de la mise en scène
faisant ressortir les différents arts de la scène. « Malheureusement, à partir de
2009­2010, le théâtre togolais a
commencé à adopter un autre visage
en abandonnant le rôle de
rassembleur pour celui de
l'individualiste, où l'on assiste à la
naissance d'autant de comédiens que
de compagnies théâtrales. »
Akofa Kougbenou
Akofa : Ce qui entraîne des créations limitées à un
ou deux comédiens, dans le but de juste sillonner les
festivals à budget dérisoire hors de nos frontières.
JC Dick : Les reporters d'Africable Télévision ne
manqueront pas le rendez­vous. Bon boulot Sam et
bon courage à tous !
Nous sommes d'accord que c'est le manque de
financement qui a réduit notre théâtre ainsi, mais
nous ne devons pas perdre de vue cette joie et cette
vie qui nous animaient, assis devant une scène
remplie de talentueux artistes qui nous dévoilaient le
côté caché d'une mise en scène réussie sous toutes
ses coutures. David Ganda : Merci pour ce temps accordé à notre
journal, bonne représentation ce mercredi 13 avril à
19h au Goethe Institut de Lomé et surtout beaucoup
de courage à toute l'équipe en création !
APOCALYPSONG de Samuel Wilsi nous ramène ce
bonheur et cette complicité que ressentaient les
acteurs sur scène dans le but de reconquérir et de
satisfaire le spectateur. Car plus on a d'acteurs sur
scène, plus le bonheur du public est total. Toutefois,
tout est question du choix de mise en scène.
Joël : Merci pour la disponibilité et la promptitude.
L'équipe du spectacle : Akofa Kougbenou / Fati Fousseni / Estelle Foli / Narcisse
Amouzou / Godwin Sonabey / Noel Dossavi / David
Sodhar / David Assimadi / Samuel Wilsi
« J'aimerai savoir la place
qu'occupe le théâtre dans notre
société aujourd'hui ? Est­ce que
vous arrivez à toucher facilement
les gens dans votre art, ou c'est
juste pour des cibles spécifiques ?
J'ai parfois l'impression que le
public togolais ne sent pas
concerné. »
Sitsope, Chanteuse
Samuel Wilsi : Je l'invite simplement a être des
nôtres le mercredi au Goethe. Pour savoir si le
théâtre peut être grand public. Bien entendu, nous
essayons de toucher tout le monde avec les
thématiques qui sont les nôtres et une mise en scène
qui permette a chacun de tirer profit de ce qu'il voit.
Le théâtre somnole un peu, c'est vrai. Mais dans de
nombreux pays voisins, il vit et vibre. Nous essayons
avec les metteurs en scène et comédiens ici présents
de redynamiser ce milieu.
Alexandrine
Tekana Zogbéadji : Quelle vision avez vous du
théâtre togolais dans 10 ans ?
De la culture à la politique, elle donne
de la voix à Ouagadougou.
Samuel Wilsi : Je ne sais pas trop. L'espoir, c'est que
cela devienne une activité artistique normale,
comme au Burkina Faso qui reste un exemple.
Jack : Le théâtre de nos jours est une chose
méconnue de la jeune génération. Avez­vous une
idée de les replonger dans cet art ? Si oui, y a t­il des
projets ou des ateliers programmés ?
Samuel Wilsi : Oui, nous avons des projets dans ce
sens. Contactez Akofa pour en savoir plus.
Après Samba la semaine dernière, nous
continuons le tour des acteurs culturels
togolais installés et actifs à l'étranger. Alors
Alexandrine, dis­nous un peu quand et
pourquoi tu es parti au Burkina ?
Alexandrine : Bonsoir à tous. Merci pour
l'opportunité. Bientôt une année que je suis au
Burkina. Je suis arrivée ici sur une offre d'emploi de
Radio Oméga, où je travaille actuellement comme
journaliste.
Culture 228 : Quel regard portes­tu sur le monde
culturel burkinabé ?
Alexandrine : Elle est plurielle la culture burkinabé.
Je n'y suis pas trop impliquée, mais rien qu'à voir le
nombre de festival et d'activités culturelles je me dis
qu'ils sont bien en avance.
Culture 228 : Avec cette expérience, quel regard
portes­tu sur la situation de la Culture au Togo ?
Alexandrine : D'emblée, je dirais qu'il nous reste du
chemin à faire. Il nous sera utile de coordonner
les efforts en se rassemblant en association et
pourquoi pas en confédération. J'ai pris part à la
"Semaine Nationale de la Culture Burkinabé" qui
vient de s'achever et j'en étais jalouse. Toute une
semaine consacrée à la culture ! Toute la semaine, je
me suis demandé "À quand la semaine nationale de
la culture Togolaise ? Je pense que si on attaque le
sujet en rang dispersé, certes on aura des résultats,
mais ils ne seront pas efficaces pour élever notre
culture au delà des frontières. Il est primordial que
nos acteurs culturels travaillent main dans la
main.
Culture 228 : À ton niveau, dans ton cadre
professionnel, quelles différences entre ce que tu
vis et ce que tu vivais au Togo ?
Alexandrine : J'ai plus de travail ici qu'au Togo.
Chez moi, le monde médiatique est un peu
concentré sur lui­même. Il n'y a pas assez
d'ouvertures. C'est un milieu qui ne fait pas
confiance aux plus jeunes... Ici, c'est le contraire. Les
aînés sont là pour guider nos pas, mais les jeunes ont
des opportunités pour montrer ce dont ils sont
capables, et ainsi se découvrir. Au Faso, je me
découvre.
Culture 228 : Tu comptes rentrer au Togo pour
partager tes expériences et les mettre au service
du monde médiatique et culturel togolais ?
Alexandrine : Dans quelques années, pourquoi pas ?
Pour l'instant, je fais mes armes.
« Je suis impressionnée de voir
autant d'acteurs culturels se
réunir dans ce groupe whatsapp
et mon souhait est que cette
union se prolonge hors de ce
groupe pour le développement de
la Culture Togolaise. Et vivement
la semaine nationale de la culture
Togolaise ! »
Alexandrine
Sitsope, Chanteuse : Est­ce que tu as des échanges
avec des confrères sur le terrain ici pour leur
apporter ton expérience et tes acquis pour leur
apporter forcément un plus ?
Alexandrine : Je reste en contact avec beaucoup de
confrères, mais nous ne travaillons plus vraiment
ensemble, parce que j'ai changé de domaine. Au
Togo, j'étais connue pour les activités culturelles,
mais ici je suis plongée dans l'univers politique.
Jack : Parlant de culture, je crois que cela inclut
beaucoup les jeunes et les vieux pour les gérer, ma
question c'est de savoir si les jeunes togolais sont au
premier abord imprégnés de la notion de culture ?
Tu viens de dire que tu fais tes armes pour revenir
dans quelques années, sur quel front attaqueras­tu le
travail ?
Alexandrine : Ma première passion a été et
demeure la culture. Je m'intéresse toujours de près à
ce qui se fait sur ce plan et si je dois revenir au Togo
ce sera dans la culture.
Culture 228 : Avis aux amateurs concernant la
Semaine Culturelle Togolaise ! Merci Alexandrine
pour ton temps, tes encouragements à ce groupe et
un bonsoir spécial à nos amis artistes et au vaillant
peuple burkinabé...
Alexandrine : Merci pour l'opportunité !
17 AVRIL 2016 – PALAIS DES CONGRÈS
SOLIM
Rencontre avec Steven AF, le
nouvel espoir du cinéma
par Sessi du blog Cine228.wordpress.com
Cette semaine, nous avons réussi à
mettre la main sur un homme très
occupé. Steven AF sort un nouveau
film la semaine prochaine. Sessi du
blog Ciné228 lui a posé des
questions pour nous.
Sessi : Qu'est­ce qui vous a conduit au cinéma ?
Steven AF : Il faut dire que dès l'adolescence, j'avais
une passion pour le cinéma et la musique. Je suis de
la génération 90, époque des boys­band, des séries
télévisées, comme Hélène et les garçons. Une fois à
l'université, j'ai senti le besoin de participer aux
activités cinématographiques pour me divertir. J'ai
eu la chance de vivre les dernières heures du cinéma
au Togo, et donc profiter pour aller regarder des
films. Et aussi, je rêve d'être acteur de cinéma; j'ai
commencé à écrire des petites séries. Mais il faut
reconnaître qu'aujourd'hui le cinéma fait partie de
moi et j'ai parfois tendance à croire que je suis née
pour faire le cinéma.
Sessi : Pourquoi devons­nous être tous au palais
le 17 Avril et que nous réservez­vous ?
La première raison, c'est d'abord un événement !
Pour une fois, on va faire du cinéma dans cette salle
mythique du palais des congrès qui a 3.000 places.
Je crois que ça fera partie des plus grandes salles du
cinéma au monde si je ne me trompe pas. Je tiens
aussi à préciser qu'on ne fera pas une projection sur
un écran LED ou une dalle éclairée. On transformera
la salle en salle de cinéma. C'est déjà une très bonne
raison pour ceux qui ont la nostalgie. Vous savez
qu'il n'y a plus de salles de cinéma au Togo. Pour les
autres qui n'ont jamais eu l'occasion d'aller au
cinéma (surtout les plus jeunes) , il en auront
l'occasion avec "SOLIM".
La deuxième raison, c'est que nous sommes en Avril,
le mois du patriotisme au Togo, alors tous au palais
des congrès pour dire qu'on est fiers d'être togolais
parce­que c'est une production togolaise faite avec
des acteurs togolais, des vieilles gloire du théâtre et
du cinéma togolais. C'est la découverte du Togo qui
est à l'honneur.
Et puis, la troisième vraie raison pour venir regarder
"SOLIM" le 17 Avril 2016 au Palais des congrès, c'est
parce que c'est un film dont le contenu est un peu
légèrement osé. Je ne veux pas me jeter des fleurs
mais si on écoute toutes les répliques de ce film : j'ai
abordé énormément de thématiques subtilement
point par point. C'est une belle histoire et pour tout
ça, je crois qu'on ne doit pas manquer ce moment de
cinéma. Et ceux qui avait la chance d'être à l'avant
première peuvent le confirmer que si tu rates la
projection du 17 tu rates quelque chose de très beau
et très formidable.
Après l’œuvre n'est pas parfaite, je m’attendrai
sûrement à des critiques qui seront pas toujours
élogieux mais néanmoins, je crois quand même que
ça sera un grand plaisir. Je pense que le public ne
sera pas déçu.
« Je me présente, Steven AF, cinéaste, réalisateur, producteur, directeur de la structure cinématographique SUNLIGHT MEDIA EVENT, je suis autodidacte, je fais du cinéma et je viens du Togo. »
Sessi : De votre premier film à "SOLIM", que diriez­vous de votre parcours ?
Sessi : Quels sont selon vous vos forces et
faiblesses face aux autres réalisateurs togolais?
Steven AF : Il faut dire que bientôt, ça fera une
quinzaine d'années que je suis dans le domaine. Mon
premier projet, c'était en 2002 sur une série dont
j'étais l'auteur et le deuxième assistant réalisateur.
Steven AF : Je ne veux pas être prétentieux , ni
orgueilleux, mais je crois qu'un petit point d'avance
sur quelqu'un est une force, même si c'est à vérifier.
Néanmoins, beaucoup de personnes ont eu le
courage pour me dire que la différence entre moi et
beaucoup d'autres réalisateurs est que mes projets
aboutissent toujours. Ma vraie force, selon moi, c'est
l'audace, le courage, l'intrépidité, l'entrepreneuriat.
C'est surtout l'aspect tête brûlée de mon caractère
qui fait ma force, car j'avance tout droit dans le mur,
avec espoir de le franchir par magie, ou par "une
force spirituelle " ou par un effet spécial ! Je peux
donc dire que j'ai une force.
En 2005, je réalise "Fruit de la passion" qui est ma
première réalisation. C'est une série de 9 épisodes de
26 minutes. Et depuis, je n'ai pas arrêté de croire que
je peux devenir un grand cinéaste, même si c'est un
rêve un peu fou. J'ai réalisé d'autres projets. « Si je réfléchis un peu sur mon
parcours, ce qui a vraiment changé
aujourd'hui c'est la technique, c'est le
progrès, c'est la maîtrise de la
connaissance, même s'il reste encore
beaucoup de choses à faire. »
J'ai beaucoup appris, j'ai surtout progressé, j'ai
profité de l'avancé du numérique. Et surtout, j'ai
appris à écrire un film, à améliorer la narration
cinématographique et mes connaissance en
dramaturgie. Au delà de la technique, j'ai toujours
gardé ce courage et ce rêve fou de pouvoir faire du
cinéma.
C'est de prendre beaucoup de risques et de foncer à
tue­tête et surtout, j'ai une foie inébranlable quand
je suis sur un projet, car j'avance jusqu'au bout
quelques soient les difficultés.
Maintenant, mes faiblesses c'est peut­être que j'ai pas
été dans une école de cinéma comme certains
collègues. Néanmoins, moi je puise dans cette
faiblesse pour en faire une force parce­qu'elle me
permet de pouvoir casser les codes afin de pouvoir
oser franchir les bornes de l’académie. Voici donc
comment je fonctionne, et comment je me vois par
rapport aux autres collègues réalisateurs.
Sessi : Qu'est­ce qui vous motive dans ce métier
et que conseillerais vous aux jeunes qui veulent
suivrent vos pas ?
Steven AF : Ma première motivation, c'est l'envie de
réussir dans la vie, socialement,
professionnellement, économiquement... Je veux
réussir ma vie et non être un échec pour ma société,
ni pour ma famille. Pourquoi faire obligatoirement
du cinéma ? Même si aujourd'hui mes compétences
élargies à la communication, marketing et tout, j'ai
appris sur le tas à faire du cinéma.
Étant un passionné de très beaux films, je me dit que
les plus beaux films sont déjà faits depuis des
années. Je ne peux que adorer les classiques du
cinéma. J'ai envie de faire des films à la Scorsese ou
à la Coppola, à la Spielberg ou encore plus à la
Tanrantino. Je suis donc motivé par ma passion, par
mes désirs d'aller loin. Et j'ai toujours dit que j'en
rêve, même si c'est dans 20 ans, 30 ans ou 40 ans,
j'aurais l'Oscar du meilleur film étranger. Je suis
donc motivé et aux plus jeunes, je dirais que réussir
au cinéma : c'est beaucoup de courage, d'humilité,
politesse et surtout continuer à apprendre en ayant à
l'esprit que ça va payer un jour.
On dit souvent " On apprend à faire des films en
regardant des films". J'ai regardé beaucoup de bons
films de Hitchcock jusqu'à Christopher Nolan. Il faut
reconnaître que j'ai pris plus de plaisir à regarder des
films de Quentin Tanrantino, Steven Spielberg,
Francis Ford Coppola, Martin Scorsese surtout. Avec
son genre et histoires particulières, il y a Spike Lee,
un cinéaste afro­américain.
Maintenant la question est de savoir si
j'ai des références cinéma en Afrique ?
« Vous savez bien qu'on a pas la
possibilité de regarder facilement des
films africains, comme on le fait
pour des films occidentaux. Mais, j'ai
eu l'occasion de regarder "Bamako",
"Timbuktu" d'Abderamane Sissako,
dont j'aime biens les films et les
histoires. » STEVEN AF
Il y a le tchadien Mahamat Saleh qui fait aussi de
très bon films. Mais sans être un colonisé, j'adore
plus les films de Tarantino, Scorsese et Spielberg.
Sessi : Si vous aviez le pouvoir de Dieu, que
changerez vous sur le cinéma au Togo ?
Steven Af : Si j'ai le pouvoir de Dieu, je ferais que le
togolais comprenne d'abord que le cinéma et
l'audiovisuel sont des métiers porteurs d'avenir. Je
ferais inscrire des écoles qui forment en cinéma dans
l'anal des grandes écoles et universités du Togo. Il
faudrait qu'il y ait une formation qualifiante et
qualifiée pour qu'on ait des techniciens
professionnels de ce secteur. On a besoin d'un Centre National de la
Cinématographie, hors de la politique et du service
administratif, qui doit être une agence et qui doit
promouvoir le cinéma, professionnaliser le secteur et
surtout subventionner la production. Maintenant, je
suis conscient que Paris ne s'est pas fait en un jour,
et donc je sais que Dieu fera quelque chose, comme
moi je n'ai pas sa force, merci !
15­17 AVRIL 2016 – KPIMÉ SEVA
AFRIK'ARTS FESTIVAL
3 questions à l'organisateur
Koku Ameada
Directeur du festival Afrik'Arts
Culture 228 : On vous connaissait comme
percussionniste et danseur, fondateur du
groupe de ballet Kekeli. Aujourd'hui, on vous
retrouve organisateur d'un festival.
Pouvez­vous nous présenter brièvement cette
initiative ?
Koku : Afrik'Arts est un festival qui a pour objectif
de promouvoir, valoriser et mettre en avant la
culture africaine dans tous les sens, en s'appuyant
sur ce que nous savons faire de mieux dans les
domaines de la musique, danse, sculpture, peintures
et autres. C'est aussi un moment d'échange entre
artistes togolais et internationaux.
Courrier des lecteurs
« Merci pour vos efforts remarquables.
Vive la Culture au Togo ! »
Sesse
« C'est un plaisir de vous lire, surtout avec
cette nouvelle redynamisation du groupe.
Je remarque une renaissance. Je travaille à
être plus en ligne et participative, plutôt
que lectrice passive. Pour que la culture
togolaise revive. »
Manassé
« Salut et bravo !
Très intéressant,
Bonne continuation ! »
Luciano
Culture 228 : Vous vivez aujourd'hui en France
une grande partie de l'année. Comment
s'organise le travail à distance ? Quels sont les
avantages et les inconvénients liés à cette
situation ?
Koku : Pour l'organisation, je m'appuie sur mes
contacts sur place et quelques bénévoles de
l'association au Togo. C'est toujours difficile
d'organiser un événement sans être sur le terrain,
mais c'est un projet qui était déjà en construction
depuis deux ans, et du coup j'ai essayé d'avancer à
l'occasion de mes derniers voyage au Togo en 2014
et au Burkina en 2015.
Culture 228 : On sait que pas mal de jeunes sont
tentés par l'aventure européenne. Qu'avez vous à
dire à ces jeunes ?
Koku : Pour ceux qui sont tentés par l'Europe, en
premier j'ai pas de leçon à donner à qui que se soit.
Il faut savoir que l'Europe n'est pas l'eldorado
comme c'est présenté des fois, et que la réussite dans
la vie, c'est le travail. Quelque soit le lieu où l'on vie,
on peut réussir.
MARS 2016 – AMBASSADE USA
JAZZ &
AFRO­TRADITIONS
Ateliers d'échanges musicaux
Jon Lampley
Mac – le Mystère
Culture 228 : Bonjour Mac le mystère. Vous
êtes trompettiste, on s'est connu du temps d'
"AdidoJazz", un groupe de métissage entre le
jazz et les rythmes traditionnels africains, qui
s'entraînait au Centre Mytro Nunya. Vous
avez participé le mois dernier à un échange
avec des jazzmens américains, peux tu nous
en parler un peu ?
Mak : Effectivement, nous avons participé à un stage
de 3 jours organisés par l'ambassade des USA a
Lomé. Cela s'est conclu avec deux grandes soirée
jazz : à la résidence américaine et à l'Institut
Français du Togo.
Pendant ce stage, nous avons appris à jouer du Blues
avec ses différentes techniques d'arrangement. Nous
avons aussi développé les différentes techniques du
jazz avec quelques exercices pratiques.
Au final, nous avons fait un échange culturel : jazz et
Afro Tradition. Je leur ai montré les différentes
phases de l'Afrobeat et de notre musique
traditionnelle, avec ses arrangements. Ensuite, nous
avons travaillé la fusion des rythmes jazz et Afro
Tradition...
Nos concerts se sont portés plus sur ces rythmes.
Tout le monde a beaucoup aimé. Ils étaient aussi
contents de nous, de notre accueil, etc...
Culture 228 : Formidable ! Alors, je sais que vous
avez recueilli les impressions d'un des musiciens
américains ?
Mac : En effet, suite à cet échange, nous avons
gardé le contact (par whatsapp notamment) avec
Jon, qui joue la trompette et le tuba et qui a accepté
de répondre à nos questions.
Jon Lampley : « Nous étions à Lomé pendant
environ une semaine dans le cadre du programme
"American Music Abroad" (Musique Américaine à
l'étranger...). Le but de notre voyage était de
partager notre musique avec différents pays dans le
monde, tout en créant un échange culturel où, nous
et les gens avec qui nous avons travaillé, étions en
train d'apprendre de nouvelles idées. »
« Le pays en sa nature est beau en
termes de culture et de vie. Nous
étions tristes de constater le manque
d'opportunités dans certains
domaines, mais c'était beau de voir
des gens avec autant d'énergies
positives. »
Rencontrer et travailler avec des Togolais nous a
beaucoup émus. Chacun avait un point de vue positif
et beaucoup de passion pour la vie et la musique. Jon Lampley
jazzman américain de passage à Lomé
Le travail avec les musiciens nous a appris beaucoup
sur la musique togolaise et aussi bien sur la
conception togolaise de la musique. Je crois que
nous étions tous émus par celà et essayerons de
mettre certaines touches de cette approche dans
notre musique et nos concerts. Pour la suite, nous allons continuer à composer et à
jouer, mais maintenant notre musique sera
influencée par nos expériences et le temps passé au
Togo. Nous allons aussi faire tout notre possible
pour maintenir notre relation avec nos amis togolais.
C'était une très grande expérience pour nous tous,
car ça a définitivement changé notre vie de façon
très enrichissante.
Culture 228 : Une très bonne expérience donc.
On espère que cela sera reconduit les années à
venir. Merci encore pour vos réponses, et bon
travail !
Mac : C'est bon d'avoir des échanges au niveau de la
musique. Le jazz est une musique qui a de l'histoire.
Le jazz, une musique intéressante comme les autres
formes de musique. Je veux que ce projet vienne
chaque année.
Culture 228 : J'ai aimé votre
affiche. On peut savoir d'où
vient l'idée !? Qui l'a réalisé ?
Votre type de musique, c'est
plutôt quoi ?
Olivier : Bon, c'est plutôt du
Pop Rock mélancolique et
énergique quand même. On a
déjà joué dans des soirées
entre amis et au Régent.
Quand à l'affiche façon
masque tribal, on a eu l'idée
avec Nico du MixBar, qui a
aussi fait les photos. Mais
samedi, c'est notre vrai
premier concert en salle, et on
doit encore répéter !!
⏰ AGENDA CULTUREL ⏰
9 AVRIL 2016 – MIX BAR
JOCOB
Pop Rock mélancolique et énergique
Olivier Garat
Culture 228 : Bonsoir Olivier. On vous
connaît surtout comme prof de philo au lycée
français, et animateur, avec d'autres du
café­philo­cinéma, à la bibliothèque Akplanu.
Aujourd'hui, vous nous présentez une
nouvelle facette avec le concert de "Jocob" ce
samedi 9 avril au Mix Bar. "Jocob", c'est qui,
c'est quoi ?
Olivier Garat : Jocob est un groupe de rock formé il
y a un an par 4 professeurs du lycée français de
Lomé. On avait tous fait de la musique dans des
petits groupes...il y a bien 20 ans, et on a décidé de
s'y remettre, on s'est équipé : 2 guitaristes, 1
bassiste, et notre batteuse saxophoniste. On voulait
faire des reprises mais on a très vite composé nos
morceaux : aujourd'hui on a 13 compos pour 2
reprises.
On alterne les sons lourds et saturés avec des
passages pop et mélodiques sur des textes en
français et en anglais.
« La pression monte un peu, mais c'est
trop bon de jouer !!! � »
JOCOB en concert live au MixBar, ce samedi
9 avril à 21h. Et l'entrée, c'est 1000 balles !