BIOTOPE Potamotrygon BIOTOPE Potamotrygon

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BIOTOPE
Potamotrygon
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Potamotrygon
BIOTOPE
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AQUARIUM BIOTOPE
Potamotrygon
Potamotrygon
Les raies d’eau douce, ces deux dernières décennies, ont gagné en popularité comme jamais. Des
passionnés du monde entier ont construit pour elles
des aquariums géants (parfois monstrueux) de plusieurs centaines de milliers de litres, et je ne parle
pas là d’aquariums publics. Mais on peut se contenter de beaucoup moins et maintenir ces poissons
fascinants dans des aquariums relativement petits,
comme je vais le montrer. Actuellement, la quasi-totalité des raies d’eau douce de l’aquariophilie proviennent d’Amérique du Sud, où se trouvent la majorité des espèces connues. Elles appartiennent à la
famille des Potamotrygonidae et près de 30 espèces
ont été décrites, mais beaucoup plus attendent leur
identification scientifique. J’ai pu en recenser plus
de 100 variétés différentes sur tout ce continent, à
l’est des Andes, au cours des cinquante dernières
années, et de nouvelles sont apparues presque
chaque année. A côté de cela, j’ai pu collecter des
espèces d’eau douce en Thaïlande, au Laos, à Sumatra, à Bornéo et en Australie, ainsi que dans différents cours d’eau africains. Mais ces dernières
sont difficiles à trouver en aquariophilie et à ma
connaissance, personne n’en a reproduit en captivité (hormis des aquariums
publics). Les espèces sudaméricaines ont quant à
elles été reproduites depuis
un certain nombre d’années, la première reproduction enregistrée ayant
eu lieu au début des années
1970, à l’Exotarium de
Francfort, un des principaux aquariums publics de
l’époque. Par la suite, cela
se répéta dans d’autres et
depuis la fin des années
1980, c’est l’explosion.
Ces vingt dernières années, des milliers d’entre
elles ont été élevées en
captivité aux États-Unis,
en Europe et dans de nombreuses parties de l’Asie,
de sorte que la majorité des
poissons disponibles aujourd’hui proviennent de
ces piscicultures. Tout particulièrement depuis que le
Brésil en a interdit sur son
territoire l’exportation, lui qui était jusque là le plus
grand producteur (grâce à la qualité de son milieu
naturel et à la diversité de ses espèces). Cette interdiction totale date déjà de plusieurs années et personne ne sait quand le pays instaurera de nouveaux
quotas. Seuls la Colombie, le Pérou et le Paraguay
continuent à les exporter, mais en nombre limité
étant donné que les espèces que tout le monde
convoite, les noires (Potamotrygon leopoldi et P.
henlei) ainsi que la raie perlée non encore décrite,
sont seulement originaires du Rio Xingú et du système du Tapajós, et ne se trouvent pas dans ces
pays-là… Il est vraiment fâcheux que le Brésil ait
pris ce genre de mesures radicales, car ces belles
créatures, vraiment uniques, sont systématiquement
tuées par chaque caboclo riverain sitôt qu’elles sont
aperçues. Au lieu de cela, elles pourraient être expédiées et survivre alors dans les aquariums du
monde entier où les gens les apprécient et leur prodiguent les meilleurs soins… Mais l’absurdité humaine fait qu’avec notre volonté de protéger, nous
sommes en train de conduire rapidement à l’extinction la plupart de ces espèces « protégées ».
Je souhaite donner ici quelques conseils pour maintenir ces poissons au mieux. Sur la première double
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page, vous pouvez voir 2 habitats naturels : le premier est celui d’une nouvelle espèce non encore décrite, broutant les rochers dans le cours supérieur de
la rivière Xingú ; le médaillon représente P. motoro,
sur un fond typiquement sablonneux, dans le Rio
Negro. Le sable, fin, blanc ou beige, est justement
ce qu’il faut. C’est là où elles cherchent leur nourriture, où elles se mettent à l’abri des prédateurs et où
elles déposent leurs nouveaux-nés. C’est dont le
point capital dans tout aquarium biotope. La taille
de la cuve dépend du nombre que vous souhaitez
maintenir. Un exemple, en haut, sur la page de
gauche : un biotope authentique d’un petit affluent
de la rivière Paraguay, dans le pays du même nom.
Au sud de la métropole d’Asunción, se mêlent dans
cet affluent plusieurs petits ruisseaux (il existe un
labyrinthe aquatique de rivières, de lacs, de ruisseaux) et celui montré ici en est parfaitement représentatif. Un tel ruisseau contient une grande diversité de poissons et une riche végétation aquatique (à
un degré que l’on ne connaît normalement que dans
l’état brésilien du Mato Grosso, où le Paraguay
prend sa source). Des petits poissons characiformes
et des Corydoras nains (nageant en pleine eau, rare-
ment sur le fond) à côté de poissons-chats suceurs
(tels qu’Otocinclus, Cochilodon, Ancistrus) ainsi
que des cichlidés des genres Apistogramma et Gymnogeophagus, des characiformes de fond telles que
les espèces de Parodon et Characidium, et même
des raies d’eau douce pénètrent fréquemment dans
ce genre d’habitat sablonneux. C’est là que vit l’espèce endémique la plus sudiste, P. brachyura. Il
s’agit ici d’une cuve de 450 litres qui en contient un
spécimen en compagnie de 8 Gymnogeophagus meridionalis, 6 G. rhapdotus, 10 Apistogramma sp., 30
Aphyocharax paraguayensis et 30 A. rathbuni, 15
Mimagoniatus inequalis, 5 Parodon affinis, 20 Otocinclus sp., 5 Cochilodon sp., 12 Corydoras paleatus « high fin » et 25 minuscules Corydoras pygmaeus de pleine eau. On peut voir comment la raie
survole les plantes à la recherche de nourriture, mais
pas des poissons ! Elle est en quête, comme dans la
nature, de têtards (à l’instar de P. motoro sur la photo centrale, en milieu naturel), l’un de leurs aliments
favoris. Au-dessus du sable, quelques plantes basses
choisies parmi Eichhornia azurea, E. diversifolia,
Eleocharis acicularis, Heteranthera zosterifolia,
Lemna minor, Phyllanthus fluitans, Lilaeopsis brasiliensis, Ludwigia inclinata, Cabomba furcata et
Myriophyllum aquaticum. Dans un tel biotope authentique, les plus gros cichlidés ont immédiatement commencé à pondre et à jouer, comme chez
eux (cf. aussi ci-contre, la photo en bas à droite).
Les paramètres chimiques de l’eau dans ce biotope
sont : pH 5,9-6,5, conductivité 28-34 μS/cm et températures 26,7-28,3°C (là-bas, en hiver, la température de l’eau peut tomber à 19°C, voire en dessous).
Le décor est constitué de différentes pierres et de
sable blanc de 1-9 mm, ainsi que de gravier d’aquarium de 2-4 mm, et de bois flotté. Le bac devra être
équipé d’un grand filtre biologique extérieur puissant et d’une source lumineuse adaptée aux plantes
et à la mise en valeur des couleurs des poissons.
Pour des compléments, rendez-vous sur mon site :
www.aquapress-bleher.com
Un autre habitat authentique pour les raies d’eau
douce (ci-contre, photo centrale et en bas à gauche)
est représenté par ce biotope insulaire, sablonneux
et rocheux, inspiré du Mapuera, le plus grand affluent de la rive droite du Rio Trombetas de l’état de
Pará, Brésil. Cette rivière prend sa source le long de
la frontière avec la Guyane et lors des grandes
crues, elle se connecte avec la source proche du système du Rio Essequibo (la raison pour laquelle certains
poissons guyanais s’y trouvent également, tel que le véritable Anostomus anostomus). Le Mapuera lui-même
est parsemé de cataractes, une
barrière naturelle pour de
nombreuses espèces. Mais
dans un biotope tel que celui
qui est représenté, vit une
communauté de poissons très
importante. Pour la plupart,
des characiformes, des poissons-chats, mais aussi des
raies et des cichlidés en visite.
Le milieu est pratiquement
dépourvu de végétation hormis quelques plantes flottantes et parfois de grands
Echinodorus et Cyperus, qui
poussent hors de l’eau, et Spatiphyllum wallisii le long des
berges. Certaines raies d’eau
douce, comme Potamotrygon
motoro et P. yepezi se trouvent
là. En plus d’elles, j’ai placé
dans cet aquarium de 1600 litres 2 grands Phractocephalus hemiliopterus, 2 Sorubim lima, 1 Pterygoblichthys multiradiatus, 2 Panaque nigrolineatus,
4 Luciopimelodus pati, des characiformes assez
grands tels que 3 espèces différentes de Myleus pour
un total de 22, 10 (de chaque) Poptella obercularis
et Tetragonopterus sp., 15 Anostomus anostomus,
12 Bryconops sp., 8 Boulengerella lateristriga et
B. xyrekes. Comme cela a été déjà précisé, les plantes aquatiques sont rares dans ce genre de biotope.
Sur les bords, on peut planter les grands Echinodorus, Cyperus et Spatyphyllum sp. évoqués, qui
émergeront comme en milieu naturel (où ils ne sont
submergés qu’à la saison des pluies). Quelques
plantes flottantes comme Ceratopterus cornuta
peuvent être ajoutées avec profit. Les paramètres
chimiques de l’eau dans le biotope du Rio Mapuera
sont : pH 5,5-5,85 ; conductivité 14-20 μS/cm ; températures 28,5-29,5°C. Pour un tel aquarium, utilisez deux grands filtres extérieurs. Le décor sera
constitué de racines de mangrove, de pierre volcanique brun rouge, de gravier d’aquarium rougeâtre
de 2-4 mm et de gravier blanc de 5-8 mm, ainsi que
de sable fin. Pour plus de renseignements, reportezvous encore sur www.aquapress-bleher.com.
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Symphysodon
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Symphysodon
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Les poissons du genre Symphysodon sont probablement les poissons d’ornement les plus demandés
et les plus précieux dans le monde entier (si l’on excepte les arowanas en Asie), qui depuis les années
1960 fascinent sur les 5 continents plus que n’importe quel autre poisson d’eau douce. Bien qu’une
majorité de discus proviennent actuellement de
structures d’élevage (près de 20 millions produits
annuellement), les spécimens sauvages, aux couleurs naturelles (à peine 30 000 collectés dans le
bassin de l’Amazone chaque année) sont devenus
ou redeviennent (suite à la publication de mon gros
livre Le Bleher des Discus tome 1) très populaires.
En outre, l’intérêt pour la reconstitution de biotopes
authentiques, fidèles à ceux où vivent ces poissons
dans la nature a brusquement décollé, d’une manière proprement incroyable. C’est pourquoi je souhaite vous présenter ici 3 exemples d’aquariums biotopes, mais pour celui qui serait particulièrement intéressé par la maintenance de ces fantastiques animaux sauvages, le mieux est de lire mon livre, simplement pour l’amour de ces adorables créatures (et
non en fonction de moi – sincèrement).
1. Lac Cuipeuá, Amazone, Brésil
(aquarium biotope de 1600 l)
Cuipeuá est un lac plutôt petit, situé à l’ouest de la
ville d’Alenquer, dans l’état de Pará, Brésil. Il
n’existe qu’un seul village de pêcheurs le long de sa
berge nord et le lac lui-même est entouré de grandes
herbes, qui sont submergées lors des crues.
Quelques arbres sont présents mais la plus grande
partie de la zone a été déboisée pour l’élevage des
buffles et des bovins. Lorsqu’il est inondé, le lac se
connecte avec le Rio Curuá et d’autres cours d’eau
de la région d’Alenquer. Les discus et leurs compagnons – poissons-anges, mangeurs de terre de bonne taille et autres cichlidés, loricariidés et grands
characiformes – vivent dans le type de biotope représenté, en groupes très importants. La végétation
aquatique est presque totalement absente, hormis
des plantes flottantes et quelques grands Cyperus le
long des rives.
Poissons : 50 Symphysodon haraldi – discus bleu et
brun (rouge), 9 Pterophyllum scalare ; 2 Geophagus
sp. ; 11 Mesonauta sp. et 5 Loricariichthys sp.
Plantes : On peut y introduire des plantes flottantes
parmi Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes, Utricularia sp., Azolla caroliniana et Ludwigia helminthorrhiza en quantité. Ainsi que les grands Cyperus
évoqués. Ce lac Cuipeuá a, des années durant, été
confondu (par l’habitude) avec Curipera, un lac qui
n’existe pas dans la région d’Alenquer d’où pro-
Symphysodon
viennent ces poissons. On peut observer ici un animal alpha et un mâle entièrement rayé, nommé
« Royal Blue », ainsi que des spécimens plus typiques du Cuipeuá, bruns et teintés de rouge. (Le
discus extrêmement rouge souvent identifié sous le
nom de « Curipera », voire actuellement sous son
nom correct de « Cuipeuá », est très rare.) Cuipeuá
est l’un des rares lacs où les discus se dissimulent
parmi les herbes immergées au cours de la saison de
basses eaux, qui est aussi la seule période (1 mois
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Symphysodon
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sur 12) où les discus peuvent y être capturés. Les pêcheurs encerclent alors le massif herbeux et attrapent un grand banc entier (tel que celui représenté).
Dans ce milieu, les discus peuvent trouver des quantités d’insectes aquatiques parmi les herbes et les
algues, ainsi que des insectes terrestres ; c’est précisément ce qui les y attire. Quelques poissons-anges
nagent en leur compagnie, se sentant ainsi protégés
par l’ensemble du groupe, à l’instar des espèces de
Mesonauta (plutôt en zone plus profonde). Lorica-
riidés et cichlidés se tiennent au-dessus du sol sablonneux, filtrant le sable (de la même manière que
les discus) en quête de microorganismes.
Dans cette représentation fidèle, on peut observer le
comportement des discus avec leurs jeunes – ici 48
spécimens de près d’un an, en compagnie de leurs
parents (le discus entièrement rayé et le rouge). Le
décor respecte le biotope, tel que j’ai pu le voir au
Cuipeuá en période de crue.
Paramètres chimiques de l’eau (correspondant
aux mesures faites sur place) : pH 6,53 ; conductivité 19 μS/cm ; températures 26,3-26,9°C. Deux
grands filtres extérieurs assurent la filtration biologique.
Décor : sable blanc fin ainsi que du gravier pour
aquarium de 1-9 mm. Des racines de mangrove et
éventuellement des pierres rondes.
2. Rio Mineruá, Amazonie, Brésil
(aquarium biotope de 300 l) (ci-dessus, à droite):
Le Rio Mineruá est une rivière d’eau noire, coulant
dans le bras droit relativement petit du géant Rio
Solimões, situé à l’est de la ville amazonienne de
Fonte Boa. L’environnement local est, en grande
partie, toujours intact, comme on peut le constater
dans les rivières et lacs de cette région. Le fond est
constitué de sable blanc pur. Les branches d’arbres
pendent dans l’eau et les racines de ces derniers
rayonnent un peu partout. La nature sauvage. L’habitat présenté ici met en vedette des variétés de poissons-anges et de discus, présentés alors pour la première fois au public
Poissons : Discus vert (Symphysodon aequifasciatus) et poissons-anges (Pterophyllum scalare var.).
Plantes : Aucune. Tout au plus, quelques plantes
flottantes, comme Pistia stratoites et Utricularia foliosa, ainsi qu’Azolla sp.
Jusqu’il y a quelques années, personne en aquariophilie ne connaissait cette zone pratiquement inhabitée et jamais explorée même dans une simple
perspective ichthyologique. Il a fallu que j’aie la
possibilité de montrer l’existence des discus verts
dans cette région, pour que le monde aquariophile
en entende alors parler pour la première fois. Les
spécimens exposés ici avaient été collectés par mes
soins pour être amenés en Allemagne, à la fin 2004.
Y avaient été ajoutés quelques loricariidés. Les
poissons représentés sont des spécimens uniques :
des poissons-anges avec de fascinantes marques sur
les opercules et à la nageoire anale bien distincte,
noir de jais (inconnue chez tous les autres P. scalare) ; des spécimens de discus verts, avec une coloration de base allant du jaune d’or à l’orange, elle
aussi inédite chez ce type de discus.
Paramètres chimiques de l’eau : pH 5,4-5,8 ;
conductivité 12-18 μS/cm ; températures 27-29 °C.
Un grand filtre extérieur assure une filtration biologique.
Décor : Racines, sable blanc de fine granulométrie
(0,1-0,9 mm).
3. Rio Jatapu (aquarium biotope de 1600 l)
(photo du haut et ci-dessus, à gauche) :
Le Rio Jatapu est un affluent du Rio Uatumã, lequel
est un affluent majeur de la rive gauche du fleuve
Amazone. Son eau est noire comme dans tous les
autres habitats de Symphysodon discus (le discus dit
« Heckel »). J’ai reconstitué ici un biotope typique
de cette région, en période de crue (où l’eau peut
monter jusqu’à 10 m), époque où les arbres sont
submergés. Ici un groupe typique de 50 grands discus Heckel. Ils vivent en compagnie d’espèces de
Mesonauta, Uaru, Geophagus, de grands loricariidés et d’espèces de Crenicichla ou de Cichla, de
taille le plus souvent réduite. Ces dernières restent
normalement cantonnées à leur territoire. Mais elles
vivent aussi au-dessus de sable fin, dans lequel elles
s’enfoncent (cf. en haut à gauche) à la recherche de
nourriture.
Poissons : 50 Symphysodon discus, 6 Mesonauta
sp., 4 Pterygoblichthys sp., 4 Uaru sp. et 6 Biotodoma cupido.
Plantes flottantes : par exemple, Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes, Utricularia sp.
Dans la littérature scientifique et populaire, cette rivière est souvent confondue et certains prétendent
que les discus bleus et « Royal Blue » en proviennent, ce qui est faux. La région de Jatapu n’abrite
que des discus Heckel, tandis que les bleus se trouvent seulement dans la rivière Uatumã.
Paramètres chimiques de l’eau : pH 5,0 ; conductivité 9μS/cm ; température 29°C. Un grand filtre
extérieur assure la filtration biologique.
Décor : Racines, sable blanc de fine granulométrie
(0,1-0,9 mm).
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