Virus - pharmaSuisse

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Virus - pharmaSuisse
Le magazine officiel offert par votre pharmacie
Janvier / février 2013
Gros plan
« Virus »
Médecine douce
Soins des mains
Ski
Des plantes contre
la grippe et l’état grippal
Les bons gestes
anti-âge
Initier ses
enfants
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3
1-2/2013
Edito
Quand j’étais petite ...
Chère lectrice, cher lecteur,
... nous fêtions chaque année un événement appelé « Un nouveau départ », au cours duquel nous
présentions à nos parents ce que nous avions appris au cours de l’année écoulée et ce que nous
avions l’intention de faire pour la nouvelle année. Nous étions trop jeunes pour comprendre réellement ce que pouvait signifier prendre un nouveau départ ; je n’avais d’ailleurs jamais remarqué
avant ce jour que cette petite célébration avait lieu non pas en début mais en plein milieu d’année.
Ce numéro de astreaPHARMACIE marque, pour nous aussi, un nouveau départ. La photo de couverture, par exemple. Mon fils de six ans m’a demandé si c’étaient des « vrais ». « Oui, lui ai-je répondu,
ce sont des sportifs qui jouent pour de vrai dans une équipe de hockey. » Au lieu de mettre des
mannequins en situation, nous avons choisi de vous montrer des personnes réelles qui vivent dans
la vraie vie, des héros ordinaires, heureux d’être là même si tout n’est pas toujours rose autour d’eux. Les garçons qui ont accepté de poser
en couverture transpirent la joie de vivre ; nous les avons interviewés pour vous.
Dans bien des domaines, les enfants sont nos maîtres. Ils sont en phase avec eux-mêmes. Les bonnes résolutions que nous prenons au
début de chaque année ne donnent tout leur sens qu’avec le temps, lorsque l’on commence à réfléchir sur le sens de sa vie et à faire le
bilan. Si l’on est prompt à vouloir des changements, les mettre en œuvre s’avère un exercice plus délicat. Et pourtant, je crois qu’il est bon
de suivre cet élan. Il faut parfois plusieurs essais avant de réussir, le plus difficile étant de persévérer et le plus agréable de savourer les
petites victoires. Mais le mieux est encore de ne pas attendre un jour donné pour prendre un nouveau départ. On peut faire de chaque
jour un commencement.
A votre santé !
Dr pharm. Chantal Schlatter, pharmacienne
Rédactrice en chef astreaPHARMACIE
Ils ont posé pour nous
Nom : Leuzinger Prénom : Nicolas
Adresse : 3053 Diemerswil
Âge : 8 ans
Matière préférée : sport
Loisir(s) : hockey sur glace, batterie, être avec les copains
Comment définirais-tu la santé ? ne pas être malade et bien jouer au hockey
quand je me sens bien
Qu’est-ce qui te fais du bien quand tu es malade ? dormir, avoir chaud, boire de
la tisane
Nom : Hausammann Prénom : Oliver
Adresse : 3254 Messen
Âge : 8 ans
Matière préférée : travail manuel
Loisir(s) : hockey, golf
Comment définirais-tu la santé ? être marrant, jouer avec les copains
Qu’est-ce qui te fait du bien quand tu es malade ? des trucs maison,
ma peluche (Musti !)
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Nom : Streit Prénom : Mika
Adresse : 3046 Wahlendorf
Âge : 7 Jans
Matière préférée : gym, travail manuel
Loisir(s) : hockey
Comment définirais-tu la santé ? quand je suis en bonne santé j’ai beaucoup
d’endurance et j’ai toujours envie de faire du hockey
Qu’est-ce qui te fais du bien quand tu es malade ?
Ma peluche Tigi, une tisane de ma maman et parfois des médicaments
Nous remercions l’équipe de hockey Bambini
du Club de Hockey München­buchseeMoosseedorf et son entraîneur Adrian Marti
pour leur disponibilité lors des prises de vue.
L’équipe n’est pas représentée au complet sur
les photos.
aide
en cas de maux de tête, douleurs dentaires et dorsales
Veuillez lire la notice d’emballage.
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Sommaire
En direct de votre pharmacie
6 Pharmacien(ne), les enjeux du métier 24 Pharmacie de ménage : la fin des mythes
Gros plan « Virus »
8 Qu’est-ce qu’un virus, quel est son mode de fonctionnement et quels médicaments utiliser contre lui ? Plongée
dans l’univers d’un virus : celui du refroidissement.
Rhume & grippe
11 Mal de gorge
13Toux
17Rhume
21 Médecine douce
Soins du corps
25 Anti-âge pour les mains
27 Wellness pour les peaux sèches
31 Soin des lèvres
35 Mémo Sels de Schüssler
Ligne & nutrition
22 L’homéopathie dans les troubles digestifs
38 Désir de mincir
40 Se réchauffer en mangeant
Phyto & médecine douce
21 Grippe et état grippal
22 L’homéopathie dans les troubles digestifs
35 Mémo Sels de Schüssler
36 Médecine traditionnelle tibétaine
Famille & enfants
42 Premières vacances de ski avec les enfants
44 Journée des maladies rares
Et aussi
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46
46
Edito
Sommaire
Mots croisés
C’est nouveau
Mentions légales / prochain numéro
Le magazine officiel offert par votre pharmacie
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Derrière les coulisses
Pharmacien(ne),
les enjeux du métier
Votre pharmacien(ne) est un interlocuteur de choix pour vos
problèmes de santé. Spécialiste du médicament, il contrôle
chacune de vos ordonnances. Mais que se cache-t-il derrière la
blouse blanche ? Les réponses de Jean-Luc Forni, pharmacien FPH,
Pharmacie du Pont d’Arve et président de Pharma-Genève.
Dr pharm. Sophie Membrez, pharmacienne
Comment décririez-vous la profession de
pharmacien en quelques mots ?
Accueil, disponibilité et efficacité sont les
maîtres mots de notre métier. La pharmacie
est l’une des principales portes d’entrée du
système de santé. Cet accès facilité par des
horaires d’ouverture larges, sans rendez-vous
préalable, nous oblige à résoudre quotidiennement toutes sortes de questions de santé
sur le plan scientifique ou administratif, voire
par rapport au système socio-sanitaire… A
côté de la dispensation traditionnelle des
médicaments sur conseil et sur prescription,
notre champ d’action est vaste, allant de la
promotion de la santé, à l’hygiène de vie en
passant par les problèmes familiaux ou encore
les conditions de travail (burnout, stress, sport,
alimentation, etc.).
En quoi consiste votre travail quotidien ?
Quelles sont les tâches principales d’un
pharmacien responsable dans son
officine ?
Derrière le scientifique se cache le chef d’entreprise, soucieux du moindre détail vis-à-vis
de sa clientèle. Nous devons donc veiller à
organiser et à contrôler le travail quotidien
en officine, notamment les tâches administratives, la comptabilité ou le contrôle des ordonnances de la veille. Notre présence au comptoir est également essentielle pour l’accueil
des clients, la validation des ordonnances des
Jean-Luc Forni, pharmacien FPH de la
Pharmacie du Pont d’Arve à Genève
collaborateurs, les préparations magistrales . . .
A cela s’ajoute le suivi des informations et nouveautés tant au niveau médical qu’administratif : nouveaux médicaments, lancements de
génériques, nouvelles prescriptions de facturation à charge de l’assurance maladie, déremboursement …
Le client a parfois une vision assez réductrice du pharmacien, qui va chercher les
médicaments dans ses tiroirs et les lui
remet dans un cornet. Comment chasser
cette image trop simpliste ?
Le pharmacien n’est pas un simple distributeur ! Il doit absolument démontrer sa valeur
ajoutée. Prendre un médicament n’est pas anodin. Une simple question permet souvent de
se rendre compte que le médicament n’est pas
idéal et qu’une meilleure alternative pourrait
être proposée, ou qu’il est mal utilisé ou encore
qu’il existe un risque de surconsommation…
C’est en exerçant son rôle de professionnel de
la santé avec conviction et compétence que le
pharmacien effacera cette image réductrice.
«
freins qu’il ressent lors de la prise de son traitement. Il faut donc s’assurer qu’il a bien compris
sa maladie, les enjeux de la thérapie et d’explorer, avec lui, la manière dont il pourrait optimiser la prise de ses médicaments ou pallier certaines difficultés voire effets secondaire. Les
honoraires de cet entretien sont à la charge de
la caisse-maladie. Cette prestation valorise le
travail du pharmacien et permet d’introduire
des outils d’aide à la compliance, également
pris en charge par les caisses-maladie, comme
la préparation de semainiers, pour faciliter le
quotidien des patients.
Pour qu’une officine puisse ouvrir, la présence d’un pharmacien diplômé
est requise. Le pharmacien est responsable de tous les conseils, dispensations de médicaments et actes qui sont réalisés dans son officine, soit
par lui-même, soit par ses collaborateurs. C’est en cela qu’un pharmacien engage sa responsabilité. En cas de problème, lui seul pourra être
poursuivi.
Parmi les prestations dispensées par le
pharmacien, figure l’entretien de polymédication, destiné aux patients chroniques, prenant plus de 4 médicaments
par jour. Pourriez-vous nous en expliquer
la démarche et les objectifs ?
L’objectif principal est d’augmenter l’adhésion
de ces patients chroniques à leur traitement,
parfois lourd et complexe. Le but de cet entretien est de renforcer le discours du médecin et
d’explorer, avec le patient, les difficultés ou les
»
Pour tenter de contenir les dépenses de
santé, le pharmacien peut, depuis 2001,
proposer la substitution de médicaments
originaux par des génériques. Quels sont
les résultats 10 ans plus tard ?
Le pharmacien, dans une gestion rationnelle
du dossier du patient, doit proposer un générique équivalent à la molécule originale. Le
patient peut toutefois refuser la substitution.
J’observe une baisse de la résistance à cette
substitution, car la crainte que le générique
7
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soit synonyme de médicament bas de gamme,
diminue. Toutefois, il n’est pas toujours évident
de s’y retrouver dans la valse des prix et il arrive
même que les baisses autoritaires du prix des
médicaments voulues par l’Etat rendent le générique plus cher que l’original.
Dans cette même logique de baisse des
coûts de la santé, médecins et pharmaciens ont créé des « cercles de qualité » et
travaillent en synergie. Cette collaboration a-t-elle été fructueuse ?
Les cercles de qualité apprennent aux uns et
aux autres à mieux se connaitre et surtout à
mieux se comprendre et apprécier leurs compétences intrinsèques. Le résultat obtenu est
une meilleure gestion de la pathologie du
patient en termes d’efficacité et d’économie.
La pharmacie est un relais fort pour les
campagnes de santé publique*. Vousmême êtes très actif dans le domaine du
sevrage tabagique. Quel est, selon vous,
le rôle du pharmacien en matière de
santé publique ?
La pharmacie est visible et facilement accessible. Et c’est l’une des clés du succès des campagnes de promotion de la santé que le pharmacien organise directement ou relaye auprès
du public. Cela implique aussi une démarche
personnelle du pharmacien et de son équipe
pour adhérer aux thèmes proposés. Ceux-ci
deviennent un relais du message transmis.
On parle aujourd’hui de la montée en
puissance des nouvelles technologies qui
révolutionnent parfois certains marchés
par l’achat en ligne sur internet (livres,
musique, voyages…). Qu’en est-il pour la
pharmacie ?
La pharmacie n’y échappe pas, surtout dans
les indications qui retiennent les patients de
s’adresser en officine telles que les substances
augmentant les performances physiques ou
intellectuelles, les produits dopants ou les
régimes miracles… Nous sommes souvent
consultés lorsque l’effet promis ne s’est pas
manifesté ou qu’un effet secondaire potentiellement dangereux est apparu. A nous de
sensibiliser voire de prévenir la population
des risques de commander ces produits non
validés ou non certifiés : rien ne remplace son
pharmacien de confiance !
Le pharmacien n’est pas un simple distributeur de médicaments. Il a fait des études scientifiques, est qualifié pour donner
des conseils de santé et propose de nombreuses prestations.
Comment voyez-vous l’avenir du métier
de pharmacien ? Quels en sont les grands
enjeux pour les années à venir ?
L’avenir sera pluridisciplinaire ou ne sera pas.
Cela implique que tous les professionnels de
santé aient une approche centrée sur le patient. Chacun doit apporter ses compétences
et son savoir. On peut comparer ce système
de prise en charge du patient à un orchestre
dont tous les participants médecins, pharmaciens, infirmiers, physiothérapeutes… joueraient leur partition sous la direction du chef
d’orchestre, qui doit rester le médecin traitant.
Dans cet orchestre, le pharmacien joue un rôle
essentiel en matière de prévention, de dispensation cohérente, professionnelle et économique des médicaments et dans le suivi des
patients chroniques.
Thérapie de l’herpès à base de plantes
Si vous aviez un souhait quant au
devenir du métier de pharmacien, quel
serait-il ?
Que nos politiciens et autres acteurs de la santé pensent plus souvent à nous, non plus seulement en vue d’économies éphémères, mais
en utilisant toutes nos compétences dans une
logique plus pérenne. En laissant aux générations futures de pharmacien(ne)s la latitude
d’exercer pleinement leur rôle, on leur permettra d’apporter une contribution substantielle
au système de santé. A eux de trouver leur
place dans l’orchestre !
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tels que obésité, diabète, hypertension…
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Virus
Gros plan
« Jamais trop petits pour
parvenir à leurs fins »
Virus
Particulièrement beaux à regarder au microscope, les virus, aussi petits soient-ils, sont aussi
extrêmement rusés. Sans autre arme qu’un fragment d’ADN, ils réussissent à reprogrammer
les cellules de l’organisme pour les utiliser à leurs fins. Le comble, c’est qu’ils n’appartiendraient
même pas au monde du vivant ! Ou peut-être que si finalement ? Voyons cela de plus près.
Dr pharm. Chantal Schlatter, pharmacienne
P
our y voir quelque chose, on observe les
virus au microscope électronique. Imaginez un peu : des microscopes qui remplissent
toute une pièce pour un virus cent fois plus petit qu’une bactérie ! Sans compter qu’il n’y a pas
grand-chose à voir : un peu de matériel génétique s’exprimant dans l’un des deux langages
standard, l’ADN (acide désoxyribonucléique)
ou l’ARN (acide ribonucléique), enfermé dans
une capsule de protéines (la capside) et parfois entouré d’une enveloppe lipidique. Voilà
tout l’équipement dont les virus disposent
dans ce bas monde, et pourtant, depuis la nuit
des temps, ils sont incontestablement performants. Aucun être vivant, aucun organisme
n’échappe aux virus : sur terre ou dans l’eau,
hommes, animaux, plantes, bactéries et autres
organismes unicellulaires, tous sont utilisés
par les virus pour se multiplier. Seule condition : l’organisme cible doit être vivant ! Car les
virus eux-mêmes sont inertes, ils n’ont pas de
métabolisme, ne mangent pas et n’éliminent
aucune substance. Ils ne peuvent ni croître, ni
produire de l’énergie, et pourtant, ce sont les
premiers agents pathogènes au monde. Alors
quel est leur secret ?
lule et se propager, les virus suivent diverses
stratégies. Les nouveaux virus peuvent quitter
la cellule en traversant la membrane cellulaire,
se dotant au passage d’une enveloppe lipidique (ce sont les « virus enveloppés » comme
Herpes simplex). Dans ce cas de figure, la
cellule hôte, bien que préservée, est souvent
tellement endommagée qu’elle ne peut plus
remplir sa fonction et meurt. Mais le virus peut
aussi contraindre la cellule à se suicider : la cellule se désagrège et libère les particules virales
qui peuvent alors infecter d’autres cellules.
Certaines cellules particulièrement héroïques
sont capables de déclencher d’elles-mêmes
cette mort programmée ou « apoptose » pour
mettre fin plus rapidement aux agissements
du virus.
gramme alors la cellule hôte et prend possession de l’unité de production qui permet
normalement à la cellule de synthétiser des
produits pour ses propres besoins. Tout à coup,
voilà notre virus doté d’un métabolisme et se
montrant du coup bien vivant !
Certains virus, notamment les rétrovirus,
sont si hardis qu’ils intègrent aussitôt leur
génome dans l’ADN de la cellule hôte, modifiant ainsi durablement ses informations génétiques ce qui, selon les virus et les circonstances, peut entraîner une dégénérescence
des cellules et donner naissance à un cancer.
Parmi les exemples les plus connus, le papillomavirus, qui peut provoquer des verrues génitales ou le cancer du col de l’utérus, et le virus
de l’hépatite C qui peut, avec les années, entraîner le cancer du foie. Le plus connu de tous
les rétrovirus est toutefois le VIH, qui détruit
certaines cellules du système immunitaire.
D’une manière ou d’une autre, les cellules
infectées meurent, et ce sont les réactions inflammatoires associées à cette mort cellulaire
qui déclenchent les symptômes et désagréments du rhume, pas le virus lui-même ! Dans
la plupart des cas, la lutte contre l’infection se
limite d’ailleurs à atténuer ces symptômes, car
les médicaments n’ont que peu de prise sur les
virus.
Une prise d’otage pure et simple
Les traitements antiviraux
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Chaque virus s’est spécialisé pour atteindre un
organisme précis, et même un type de cellules
particulier au sein de cet organisme. Chaque
virus possède en surface des caractéristiques
qui correspondent exactement aux caractéristiques de sa cellule cible, telle une clé dans une
serrure. Via cette protéine de contact, le virus
établit un lien avec sa cellule cible. Dans le cas
du virus de la grippe (influenza) par exemple,
c’est une protéine appelée hémagglutinine
de l’enveloppe lipidique du virus qui entre en
contact avec une cellule de la muqueuse nasale. Comme la clé correspond, celle-ci ouvre
la porte sans se douter de rien. Mais dès que
le virus se retrouve à l’intérieur de la cellule, il
montre son vrai visage : il met bas son masque,
dégaine son ARN et prend le contrôle de la
cellule sans aucune forme de procès. Il repro-
Joli mais dangereux : le virus du papillome humain – ou
papillomavirus – peut provoquer le cancer du col de l’utérus.
Se ménager une porte de sortie
Mais revenons au virus de la grippe et à la muqueuse nasale. Sous la direction du virus, notre
cellule s’active désormais pour produire toutes
les protéines, enzymes et séquences de gènes
nécessaires à la réplication du virus dans une
relation à sens unique !
Dès que la cellule hôte a produit suffisamment de matériel, de nouvelles particules
virales peuvent se former. Pour quitter la cel-
Il est aussi difficile de lutter contre les virus que
de combattre le cancer, car toutes les phases
décisives se passent à l’intérieur de la cellule
et toute intervention visant à influencer leur
cours touche la cellule elle-même. Tout traitement médicamenteux doit donc s’attaquer à
des propriétés ou des actions propres au virus.
Chacune des quatre étapes de la multiplication du virus peut ainsi se prêter à une intervention médicamenteuse :
1.la liaison à la cellule hôte,
2.la libération du génome viral (ADN ou
ARN) dans la cellule hôte,
3.la duplication de l’ADN ou de l’ARN viral
et la synthèse des protéines virales,
4.la libération de nouvelles particules
virales.
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Virus de la grippe
Hémagglutinine
Agit comme une ancre permettant la
liaison du virus à sa cellule cible.
ARN
Contient la notice de fabrication
de nouveaux virus.
Capside
Enveloppe protéique
qui entoure l’ARN.
Enveloppe lipidique
Neuraminidase
Provient de la cellule infectée dans
laquelle le virus s’est multiplié.
Une enzyme qui aide les virus à quitter les cellules hôtes pour en
infecter d’autres. L’oseltamivir et le zanamivir, par exemple, sont
des molécules qui bloquent cette enzyme.
Intéressons-nous par exemple au traitement
de l’herpès labial (bouton de fièvre) ou génital.
Dans ce cas, on recourt aux « analogues nucléosidiques » (aciclovir, valaciclovir, penciclovir, etc.). En se comportant comme de fausses
briques d’ADN, ils bloquent une enzyme virale
et mettent un terme à la synthèse de l’ADN
(blocage de l’étape 3). Autre exemple, les
inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir,
zanamivir) sont utilisés contre la grippe dans
certaines circonstances. Grâce au blocage de
la neuraminidase, les nouveaux virus produits
sont emprisonnés dans la cellule et ne peuvent
pas en infecter d’autres (blocage de l’étape 4).
De l’insuline grâce aux virus
L’insuline est une substance très complexe qu’il n’est pas facile de synthétiser en laboratoire. On l’extrayait autrefois du pancréas de porc ou de bœuf
mais elle n’était pas identique à l’insuline humaine. Aujourd’hui, on fait
appel au génie génétique pour la produire : le génome d’un bactériophage
(un virus infectant des bactéries) est modifié de manière à contenir les
informations codant l’insuline humaine. Ces bactériophages sont ensuite
utilisés pour infecter des bactéries appropriées, p. ex. E. coli. Le bactériophage libère son génome dans la bactérie, qui intègre le gène viral dans son
propre génome et produit alors de l’insuline humaine.
En constante évolution
Cette enzyme du virus grippal, la neuraminidase, est chargée d’aider les nouveaux virus à
quitter la cellule hôte. Elle se trouve à la surface
du virus et constitue ainsi un caractère identifiable par le système immunitaire tant que le
virus circule librement, c.-à-d. qu’il se trouve
en dehors des cellules. Le même processus
s’applique à l’hémagglutinase, sauf que, lors
de la réplication du virus, les erreurs sont fréquentes et c’est ainsi qu’apparaissent de nouvelles variantes (mutations) des caractères de
surface que sont la neuraminidase ou l’hémagglutinase, mutations que le système immunitaire ne connaît pas encore et sur lesquelles les
médicaments n’ont pas d’effet. C’est pourquoi
la vaccination, si elle existe, est la méthode à
privilégier dans la lutte contre les virus. Quand
le système immunitaire élimine le virus avant
qu’il ne fasse trop de dégâts, les médicaments
sont inutiles. Mais certains vaccins, notamment le vaccin antigrippal, doivent être adaptés chaque année au virus en circulation du fait
d’un taux de mutation élevé.
Mettre les virus à contribution
Les virus sont donc appelés à rester un important domaine de recherche. Puisqu’ils touchent
tous les êtres vivants et qu’ils se servent toujours de l’infrastructure de cellules étrangères, l’étude des virus a beaucoup contribué
à comprendre la biologie du vivant. Elle nous
a apporté de précieux éclaircissements sur
les mécanismes cellulaires, par exemple sur
la façon dont l’ADN sert de base à la synthèse
des protéines et sur la façon dont ces protéines
sont produites et arrivent à destination. Aujourd’hui, sous une forme ou une autre, nous
pouvons mettre à profit un grand nombre de
ces découvertes. Par exemple, les baculovirus
qui peuvent toucher les insectes sont utilisés
comme biopesticides dans l’agriculture. Les
virus qui infectent les bactéries, les « bactériophages », sont mis à contribution dans le domaine médical. Ils transmettent certains gènes
choisis à des bactéries qui synthétisent alors le
produit correspondant, dont on se sert pour
fabriquer un médicament (voir encadré).
De la sorte, la relation entre les virus et l’être
humain n’est plus aussi unilatérale qu’elle a pu
l’être autrefois, même si nombre de maladies
graves comme le sida, l’hépatite, le SRAS et la
rage sont à mettre au compte de ces malfaiteurs microscopiques. Et qu’ils condamnent
chaque hiver des nations entières à avoir le
nez qui coule.
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Mal de gorge
Des oursins dans la gorge ?
Le mal de gorge n’épargne personne ! Il affecte les adultes en moyenne deux fois par an et les enfants
plus souvent encore. Il peut être l’expression d’un rhume classique et bénin, d’une angine ou encore d’une
affection plus sérieuse. Le diagnostic n’est pas des plus aisés. De lui dépend pourtant le choix du traitement.
Christiane Schittny, pharmacienne
a pharyngite aiguë (souvent appelée
« angine » en langage populaire) se manifeste par une sensation « d’oursins dans la
gorge », des douleurs exacerbées à la déglutition, souvent aussi une toux, une haleine fétide
et une légère fièvre. La muqueuse pharyngée
est rouge, engorgée et enflée suite à une infection virale. La pharyngite est généralement bénigne et guérit d’elle-même en quelques jours.
Mais il arrive, plus rarement, que des bactéries – généralement des streptocoques –
viennent surinfecter cette région du pharynx
déjà durement affectée par les virus. Il en
résulte une amygdalite (ou tonsillite) aiguë,
également appelée angine. Plus fréquente
chez l’enfant que chez l’adulte, l’amygdalite se
caractérise par des amygdales rouges, enflées
et souvent recouvertes d’un dépôt tacheté
blanc jaunâtre. Le mal de gorge peut être très
fort et irradier jusqu’aux oreilles. Une fièvre élevée et un piètre ressenti général complètent le
tableau clinique.
Une amygdalite provoquée par un certain
type de streptocoques peut évoluer en scarlatine. Maux de gorge, fièvre importante et
amygdales enflées et tachetées de blanc sont
là encore les principaux symptômes de la
maladie. A ces signes peuvent s’ajouter une
couleur rouge vif de la langue, du palais ainsi
qu’une éruption cutanée très caractéristique.
Contrairement aux autres maladies infantiles,
la scarlatine n’induit pas d’immunité spontanée à vie contre les bactéries qui en sont responsables. Elle peut donc se contracter à l’âge
adulte.
Le virus d’Epstein-Barr peut lui aussi provoquer de violents maux de gorge. Plus connue
sous le nom de mononucléose infectieuse
ou maladie du baiser, cette infection virale affecte principalement les enfants et les jeunes
adultes. Outre les symptômes de l’amygdalite aiguë, les malades présentent une perte
d’appétit, de la fièvre et une adénopathie
(dilatation des ganglions). Dans certains cas, la
pathologie est aggravée d’une infection bactérienne qui, chez l’adulte, peut engendrer des
complications.
Ce ne sont pas là les seules causes du mal
de gorge, qui sont nombreuses et variées. Certaines maladies comme le faux croup, la diphtérie ou les oreillons peuvent en être à l’origine, mais aussi une sollicitation excessive de
la voix par le chant, le fait de crier ou de parler
longuement. L’irritation des voies respiratoires
par le tabac, l’air sec et pollué ou l’inhalation
de vapeurs irritantes peut également provoquer des maux de gorge, de même que la présence de kystes, abcès, blessures ou affections
cancéreuses dans la gorge.
Le traitement du mal de gorge
d’origine virale...
Les maux de gorge sont la plupart du temps
bénins et transitoires car symptomatiques
d’un rhume. Les rhumes étant dus à des virus,
on ne peut traiter que les symptômes (et ainsi
atténuer la gêne) car on ne peut pas influer
sur le cours de la maladie. On trouve en pharmacie des pastilles à sucer, des solutions pour
gargarisme ou des sprays pour la gorge ayant
une action locale anesthésiante (et donc lénifiante), anti-inflammatoire, désinfectante, calmant l’irritation ou diminuant l’inflammation
suivant la composition du produit. Effectuer
des gargarismes avec des infusions chaudes
de sauge ou de camomille, boire beaucoup
et maintenir le cou au chaud (par des enveloppements humides ou un foulard) sont des
mesures annexes judicieuses quand on a mal
à la gorge.
... et bactérienne
Seules les infections provoquées par des bactéries sont traitées par antibiotiques. Celui que
les médecins prescrivent le plus fréquemment
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L
Le mal de gorge est souvent le premier symptôme
d’un refroidissement.
est la pénicilline, bien que d’autres puissent
également convenir dans bien des cas. Les
antibiotiques abrègent la durée de la maladie,
préviennent les complications et réduisent le
risque de contamination. Les antalgiques en
vente libre sont également une aide efficace
contre les maux de gorge violents. Outre leur
action fébrifuge et analgésique, certains ont
également des propriétés anti-inflammatoires.
Et en plus des comprimés bien connus, on
trouve aussi depuis peu des pastilles à sucer
contenant un antalgique.
n
Quand faut-il consulter ?
La plupart du temps, une pharyngite aiguë n’impose pas la consultation d’un médecin.
Il s’agit d’une infection virale contre laquelle les antibiotiques sont sans effet. Si l’on suspecte en revanche une infection bactérienne, un avis médical est requis. Plus généralement, il faut se rendre chez son médecin en présence des symptômes suivants :
■ maux de gorge extrêmement violents ;
■
violents maux de gorge qui persistent ou s’aggravent au-delà
de trois à quatre jours ;
■
fièvre élevée et piètre état général ;
■
apparition soudaine et violente des troubles ;
■
amygdales rouges, enflées et tachetées ;
■
maux de gorge unilatéraux, extrêmement violents et gênant la déglutition ;
■
difficultés d’élocution ou trismus ;
■
ganglions importants ;
■
douleurs abdominales et nausées ;
■
détresse respiratoire.
12
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1-2/2013
La reine des plantes médicinales
Qui aurait cru qu'un géranium poussant dans la savane de l'Afrique du Sud puisse soulager les symptômes d'une
bronchite aiguë ? Cette reine parmi les plantes médicinales est connue, ici aussi, sous le nom de pélargonium
du Cap. C'est justement pendant les journées froides de l'année qu'on l'utilise davantage.
Pour une fois, les remèdes anciens et éprouvés sont à nouveau très prisés : les quintes de
toux tenaces, qui apparaissent par exemple
lors d'une bronchite aiguë, peuvent être traitées avec succès par l'extrait de racines d'un
géranium sud-africain connu et éprouvé. Ce
type de géranium, appelé aussi Pelargonium
sidoides dans le langage des herboristes, ne
pousse que dans une région limitée de la savane sud-africaine. Les tribus de zoulous qui
la peuplent connaissent depuis des siècles
ses vertus curatives. Ce «tuyau» secret de
l'Afrique du Sud est entre-temps apprécié
également en Europe et connu sous le nom
d’Umckaloabo®.
Un extrait de géranium à la grande efficacité
L'extrait spécial Umckaloabo® agit autant
contre les virus que contre les bactéries
en recouvrant les cellules muqueuses des
voies respiratoires d'un film protecteur. De
cette façon, les pathogènes ne peuvent plus
pénétrer dans les cellules, ni s’y propager.
En outre la prolifération des pathogènes
s'y trouvant déjà est inhibée. Les cellules
tueuses naturelles du système immunitaire
sont activées et tuent les intrus. De plus, les
macrophages sont activés et davantage de
substances immunitaires naturelles sont
formées par le corps. La prise de l'extrait
végétal permet aussi d'améliorer l'évacuation du mucus. Les pathogènes n'ont donc
plus de terrain favorable à une prolifération
ultérieure et l'expectoration du mucus s'en
trouve facilitée. Maintenant aussi en comprimés!
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13
1-2/2013
Toux
Ne retenez pas votre toux !
Tousser n’a rien d’agréable. Pourtant, il ne faut pas retenir sa toux mais plutôt essayer d’en identifier la cause et
adapter le traitement en conséquence. En pharmacie, le personnel qualifié se fera un plaisir de vous conseiller.
Andrea Söldi
L
ors d’une quinte de toux, l’air est propulsé à une centaine de km/h à travers l’espace glottique. Ce phénomène pénible, particulièrement répandu en hiver, n’est pas une
maladie à proprement parler mais bien une
fonction vitale. La toux permet de libérer nos
voies respiratoires des corps étrangers ou des
substances endogènes qui entravent la respiration. La toux est un symptôme qui signale en
général des affections relativement bénignes,
mais parfois des pathologies plus graves.
La toux ayant des causes multiples, la situation n’est pas toujours aisée pour les professionnels auxquels on demande conseil. Il n’est pas
rare en effet que les clients se renseignent tout
d’abord en pharmacie sur les possibilités de traitement avant de consulter un médecin. Dans
les officines spécialisées dans les maladies des
voies respiratoires, le personnel, régulièrement
formé et particulièrement compétent, conseille
la clientèle sur la base d’un questionnaire élaboré en collaboration avec des pneumologues.
Sonja Gloor, pharmacienne,
pharmacie-droguerie « Rigi Atemwegs­
apotheke und Drogerie » de Zurich.
Laisser sortir
plutôt que de contenir
« Jusqu’à une durée de huit semaines, on
parle de toux aiguë », explique Sonja Gloor
de la pharmacie-droguerie « Rigi Atemwegsapotheke und Drogerie » de Zurich. En général,
la toux est provoquée par un refroidissement
et le nez est lui aussi atteint. Lorsque des virus
viennent se nicher dans les voies respiratoires,
l’organisme produit des mucosités pour se protéger contre leur attaque. Parfois, la toux est
déclenchée par des secrétions du nez ou des
sinus qui s’écoulent dans le fond de la gorge.
Lorsque le refroidissement s’est déjà propagé
dans les voies respiratoires inférieures, cellesci produisent aussi des mucosités. La toux est
alors une méthode naturelle pour les expulser
hors de l’organisme.
Tout ceci explique pourquoi il n’est pas indiqué de contenir systématiquement sa toux.
Sonja Gloor insiste sur le fait que « dans la journée, seule une forte toux sèche justifie la prise
d’un remède pour calmer l’irritation ». Cette
pharmacienne diplômée, spécialisée dans
les maladies des voies respiratoires, conseille
plutôt le recours à des thérapies qui favorisent l’expectoration – en premier lieu, à des
remèdes simples : « Boire beaucoup permet de
fluidifier les mucosités, ce qui facilite leur expulsion. » Elle conseille de boire un minimum
de deux litres de liquide par jour, par exemple
des tisanes bien chaudes. Les inhalations avec
des huiles essentielles ont elles aussi une action efficace. Différents médicaments sont par
ailleurs disponibles en pharmacie.
En cas de fièvre, consulter un
médecin
Dès lors que la toux vient perturber le sommeil
tout au long de la nuit et qu’elle ne cesse pas
vraiment dans la journée, il faut prendre un remède pour la calmer. Le lait chaud avec du miel,
les bonbons aux plantes et certaines tisanes
comme les racines de guimauve, par exemple,
sont autant de remèdes traditionnels qui ont
fait leurs preuves. Si cela ne suffit pas, on pourra, en pharmacie, demander un médicament
qui calmera la toux en agissant sur le système
nerveux central. « En cas de toux permanente,
des courbatures peuvent se faire sentir au niveau des côtes, avertit Sonja Gloor. La cage thoracique toute entière devient douloureuse. » De
plus, une toux qui persiste très longtemps est
une source supplémentaire d’irritation pour les
muqueuses qu’elle fragilise face aux attaques
d’autres micro-organismes. Si une infection
bactérienne vient s’y rajouter – infection que
l’on reconnaîtra à la couleur jaune-verdâtre des
crachats, à une aggravation des symptômes
et éventuellement à l’apparition de fièvre
– alors une consultation chez le médecin
s’impose. Celui-ci identifiera la cause
exacte de la toux et prescrira des médicaments si nécessaire.
Réagir dès les premiers
symptômes
Généralement, les refroidissements débutent par une
irritation de la gorge qui gagne
ensuite le nez. Les bronches ne
seront atteintes que plus tard. Si
l’on réagit dès les premiers signes,
on peut parfois réussir à stopper la propagation. Parmi les
méthodes efficaces, on peut
citer les gargarismes, effectués avec des infusions de
plantes légèrement désinfectantes comme la sauge.
Autre mesure qui a fait elle aussi ses preuves, la
douche nasale avec une solution d’eau de mer.
La prise de préparations au zinc s’est quant à elle
avérée efficace pour accroître la résistance de
l’organisme. Une alimentation équilibrée, riche
en vitamines, et un nombre suffisant d’heures
de sommeil contribuent également à renforcer
les défenses.
Normalement, la toux aiguë liée à un refroidissement ne nécessite pas d’être traitée par
un médecin. Toutefois, les pharmaciens qualifiés sont prudents lorsqu’il s’agit de catégories de personnes particulièrement fragilisées.
Les sujets âgés peuvent ainsi développer une
pneumonie plus rapidement que les plus
jeunes. De même, une prudence particulière
est de mise en cas d’insuffisance cardiaque
ou respiratoire, d’asthme ou de diabète, ainsi
que chez les personnes immunodéprimées ou
dont l’état de santé général est mauvais.
Identifier les causes d’une toux
persistante
La situation se complique dans le cas des toux
chroniques, qui peuvent avoir des causes variées. La toux persistante est fréquente chez
les fumeurs. Les personnes exposées régulièrement au tabagisme passif ou à des produits
toxiques peuvent elles aussi développer une
>>>
14
1-2/2013
Les différents types de toux
Toux d’irritation
Bronchite aiguë
Pneumonie
Localisation
Voies respiratoires
supérieures,
bronches
Bronches
Tissu pulmonaire,
Alvéoles pulmonaires
Symptômes
Toux sèche
sans mucosités
Toux d’irritation qui
après quelques jours se
transforme en toux plus
profonde et productive
Toux avec détresse
respiratoire, excrétions
purulentes, fièvre élevée
et douleurs dans la poitrine, piètre état général
Traitement
– pastilles à sucer
hydratantes
– médicaments qui
calment la toux
– pas d’antibiotiques
– pastilles à sucer
hydratantes
– médicaments qui
calment la toux
– pas d’antibiotiques
– médicaments qui
calment la toux ou
expectorants
– avec des antibiotiques
(pour traiter ou
prévenir une surin­
fection bactérienne)
chez les asthmatiques. Elle est alors traitée par
des médicaments à inhaler. L’asthme d’origine
allergique peut être combattu efficacement
par des anti-allergiques. Les facteurs déclenchants devront par ailleurs être évités.
Mais la toux chronique peut être également
causée par la présence de corps étrangers
dans la trachée ou, dans les cas les plus graves,
par une tumeur. Parfois, la cause doit être recherchée hors des voies respiratoires. En effet,
un reflux gastro-oesophagien ou une affection
cardiaque peuvent être eux aussi à l’origine
d’une toux. Celle-ci peut aussi constituer un
effet secondaire des médicaments hypotenseurs. Dans ce cas, la cause devra être absolument identifiée par le médecin qui ciblera
le traitement en fonction de la maladie qui la
sous-tend. Se contenter de traiter le patient
par des médicaments contre la toux serait
fâcheux.
Prudence particulière
chez les tout-petits
bronchite chronique. Toutefois, la notion de
bronchite chronique est utilisée uniquement
en cas de toux persistant au-delà de douze
semaines d’affilée et ce, deux années de suite.
Eliminer la cause semble très simple, mais pour
beaucoup, elle ne l’est absolument pas : cesser
de fumer est la seule mesure qui permette de
stopper la progression de la maladie. En cas
d’échec, la personne court le risque de développer une broncho-pneumopathie chronique
obstructive, BPCO en abrégé. Du fait d’un rétrécissement progressif des voies respiratoires,
les malades qui en sont atteints souffrent
d’importantes difficultés respiratoires, de toux
et d’expectorations comme dans l’asthme. La
bronchite chronique est également fréquente
Quelle famille n’a jamais été confrontée à ce
supplice : des tout-petits qui passent la moitié
de la nuit à tousser, empêchant parents, frères
et sœurs de dormir. Tout le monde est fragilisé
et, la promiscuité aidant, le rhume fait souvent
le tour de la famille.
Très sensibles aux virus, les enfants sont vite
contaminés. Chez les tout-petits, le traitement
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1-2/2013
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contre la toux
Indication
Plantes
Toux sèche
Guimauve, mousse d'Islande, mauve, plantain lancéolé
Toux productive
Lierre, fenouil, primevère, thym
Antibactérien et antiviral
Thym, sauge
Anti-inflammatoire
Camomille, sauge
Immunostimulant
Guimauve, échinacée pourpre
de la toux est particulièrement délicat. En effet,
si les enfants produisent généralement beaucoup de mucus, les moins de deux ans ont souvent des difficultés pour expectorer. Les médicaments expectorants peuvent provoquer une
accumulation des mucosités, s’accompagnant
dans les cas les plus graves de difficultés respiratoires. Les mucosités doivent alors être aspirées. En cas de forte toux chez un enfant en
bas âge, il convient de consulter rapidement
un pédiatre.
Les inhalations de vapeur d’eau ont un effet
expectorant. Chez les tout-petits, on évitera
l’utilisation de certaines huiles essentielles susceptibles d’entraver la respiration. Demandez
conseil en pharmacie.
1 càc de thym séché
1 càc de sauge séchée
250 ml d’eau
100 g d’oignon haché
100 g de sucre de canne ou de sucre candi
En revanche, les douches nasales avec une
solution d’eau de mer pratiquées dès l’apparition des symptômes ne posent aucun problème – même si l’enfant, on s’en doute, n’appréciera guère ce genre de traitement.
Croup
Le croup (ou laryngo-trachéo-bronchite) est
une maladie particulière qui peut survenir
dans l’enfance. Il s’agit d’une inflammation
du larynx d’origine virale qui provoque une
toux rauque aboyante, empêchant les petits
de trouver le sommeil, notamment la nuit. La
coqueluche, quant à elle, est devenue plus
rare grâce à la vaccination. Au début, cette
maladie très infectieuse ressemble en général
Mettre tous les ingrédients dans une petite
casserole et laisser mijoter jusqu’à dissolution complète du sucre. Filtrer le mélange
à l’aide d’une passoire et le stocker dans un
récipient en verre avec un couvercle à visser
(bouteille ou pot de confiture). Se conserve
cinq jours au réfrigérateur.
Dosage
Enfants en bas âge :
1 càc 3 fois par jour
Enfants d’âge préscolaire :
1 càs 3 fois par jour
Grands enfants et adultes :
2 càs 3 fois par jour
à une toux normale suite à un refroidissement.
Au fil du temps surviennent des successions
de quintes violentes. En cas de suspicion de
coqueluche ou de croup, une visite médicale
s’impose.
n
Toux irritative?
Enrouement?
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16
1-2/2013
Rhume
Fermez-lui la porte au nez
Le rhume est l’affection numéro 1 de la saison froide et c’est
par lui que débute le refroidissement classique : après le nez
bouché arrivent les maux de tête, le mal de gorge et la toux.
Voici quelques pistes pour traiter le rhume et la sinusite.
Isabelle Hulmann, pharmacienne
L
e rhume (ou rhinite) est une inflammation de la muqueuse nasale en général due à une
infection par des virus ou, parfois, par des bactéries. Il existe aussi des formes non infectieuses comme le rhume des foins d’origine allergique ou la rhinite médicamenteuse.
En réponse aux symptômes…
Rhume?
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Le rhume s’accompagne de symptômes gênants, mais très localisés et normalement peu dangereux. La muqueuse qui tapisse les voies nasales présente une inflammation : elle gonfle
et produit des mucosités plus ou moins abondantes, plus ou moins visqueuses, avec pour
conséquence un nez bouché ou un nez qui coule. La muqueuse nasale est perturbée et ne
peut plus remplir ses fonctions physiologiques : impossible de respirer par le nez et odorat
inexistant ! A cela s’ajoute souvent une irritation de la gorge due aux mucosités qui s’écoulent
vers le pharynx, parfois un mal de tête dû à la forte congestion des muqueuses, éventuellement de la toux.
… un traitement symptomatique !
Comme ce sont dans un premier temps des virus qui sont responsables du rhume, l’arsenal
thérapeutique est plutôt limité et reste symptomatique. Il s’agit essentiellement de décon-
Quels médicaments contre le rhume ?
Voie externe
■
Solutions salines isotoniques ou légèrement hypertoniques : en gouttes, spray ou
rinçage, c’est la recommandation prioritaire pour dégager et humidifier les fosses
nasales. Elles servent à éliminer les mucosités, les germes pathogènes et les particules de saleté.
■
Vasoconstricteurs : sous forme de spray ou de gouttes, agissent en contractant les
vaisseaux sanguins de la muqueuse nasale, tarissent l’écoulement nasal et décongestionnent. Attention, ne pas utiliser plus de 5 à 7 jours (risque de rhinite médicamenteuse, voir ci-dessous).
■
Antihistaminiques : déploient aussi un effet vasoconstricteur et décongestionnant
et sont contenus dans certains sprays pour le nez.
■
Mucolytiques : substances fluidifiant les sécrétions nasales, sont contenues dans
certains médicaments appliqués dans le nez.
■
Phytothérapie/homéopathie : extraits de plantes, huiles essentielles ou souches
homéopathiques sont les constituants de certains sprays contre le rhume.
■
Inhalation de vapeur : avec ou sans huiles essentielles, l’inhalation de vapeur d’eau
chaude soulage et décongestionne les voies respiratoires.
Les médicaments à l’arc-en-ciel
17
1-2/2013
La façon plus naturelle
de passer l’hiver en bonne santé
gestionner la muqueuse nasale pour rétablir autant que possible le flux respiratoire. Différents médicaments entrent en ligne de compte, voir l’encadré ci-contre.
Quand le rhume se complique d’une sinusite
Attention, vous dépassez la frontière de la rhinite… et entrez dans la zone de la sinusite !
Comme son nom l’indique, cette complication touche les cavités osseuses appelées sinus.
Les sinus principaux sont ceux situés de part et d’autre du nez (sinus maxillaires) et au-dessus
des sourcils à la racine du nez (sinus frontaux). Remplis d’air et tapissés d’une muqueuse, ils
servent d’une part à alléger la structure crânienne et d’autre part de caisse de résonance. La
propagation de la congestion nasale vers les sinus provoque des douleurs locales. Ici aussi,
il faut procéder à des lavages de nez pour éliminer les mucosités qui stagnent dans les sinus
et utiliser un vasoconstricteur local. Pour fluidifier les sécrétions et faciliter leur évacuation,
la prise de mucolytiques, notamment d’origine végétale, est recommandée. L’application de
compresses chaudes est aussi bénéfique.
Utilité limitée des antibiotiques
Dans le rhume comme dans la sinusite, les sécrétions sont parfois purulentes, mais cette couleur n’est pas l’indicateur fiable d’une origine bactérienne. Chez les personnes par ailleurs en
bonne santé, le traitement de la sinusite n’implique donc pas forcément l’usage d’antibiotiques. Une consultation médicale s’impose si les symptômes de la sinusite ne s’améliorent
pas au bout d’une semaine ou s’il y a aggravation après cinq jours. Si la situation personnelle
du patient comprend des maladies chroniques ou si elle se dégrade avec l’apparition de
fièvre par exemple, une visite médicale plus précoce doit être envisagée.
>>>
Voie interne
■
Mucolytiques : sont recommandés pour fluidifier les mucosités et faciliter leur évacuation. Il existe des mucolytiques de synthèse ou d’origine
végétale.
En cas de refroidissement et de grippe:
Infludo® gouttes
Antihistaminiques : ont un effet vasoconstricteur et décongestionnant en bloquant certains récepteurs de l’histamine. Appliqués par
voie interne, ils ont des effets ailleurs que dans le nez. A utiliser avec
prudence chez les malades chroniques. Attention à leurs effets sur la
vigilance.
En cas de toux irritative:
■
Vasoconstricteurs : la phényléphrine est un vasoconstricteur qui peut
aussi être utilisé par voie orale. Tenir compte des contre-indications et
des précautions d’emploi.
■
Analgésiques (paracétamol, acide acétylsalicylique ou similaires) :
le rhume peut engendrer une sensation d’état grippal qui motive chez
certaines personnes la prise d’analgésiques. C’est possible en respectant bien sûr les précautions d’usage.
Weleda offre une série de médicaments qui stimulent les défenses de notre système immunitaire. Ces médicaments soulagent les symptômes
aigus, contribuant à renforcer durablement notre
organisme. Ils sont éprouvés en cas de refroidissement, de grippe et de fièvre, soulagent les douleurs aiguës et exercent une action salutaire sur
tout l’organisme. Le corps peut ainsi guérir activement et retrouver son équilibre interne. Weleda
se distingue par une qualité globale et des substances naturelles sélectionnées.
■
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18
1-2/2013
Parfois en lien avec des particularités anatomiques, il arrive que la
sinusite devienne chronique. De tels cas sont pris en charge par le
médecin qui prescrit en général un spray nasal à base de corticostéroïde.
Le bon conseil
en cas d‘herpès labial :
Risque de rhinite médicamenteuse
rapidement que la crème Aciclovir* (5%).1)
L’utilisation prolongée de vasoconstricteurs en spray ou en gouttes
peut conduire à un phénomène de rebond. Le patient a alors tendance à utiliser son spray toujours plus fréquemment. Il en résulte un
nez bouché, une inflammation de la muqueuse et éventuellement
des atteintes de la muqueuse avec saignements. Il faut donc absolument tenir compte de la durée maximale d’utilisation de 5 à 7 jours
consécutifs. Une pause de 10 à 15 jours est nécessaire entre deux
traitements. La méthode préconisée pour « sevrer » les utilisateurs
trop zélés est l’arrêt immédiat du vasocontricteur local et le passage
à une solution physiologique ou, dans les cas graves, à un corticostéroïde local, pour juguler les symptômes de sevrage et permettre à la
muqueuse de se rétablir.
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Le rhume chez le tout-petit
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Les poussées d’herpès au niveau de la lèvre se traduisent par
l’apparition de lésions, dont la cicatrisation est favorisée par un
milieu humide. La technologie hydrocolloïde utilisée par COMPEED
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7 Réduit le risque de contamination par les lésions
1) Karlsmark T, Goodman JJ, Drouault Y, Lufrano L, Pledger GW. Randomized clinical study comparing COMPEED® cold sore patch to acyclovir cream 5% in the treatment of herpes simplex labialis.
J Eur Acad Dermatol Venereol. 2008; 22 (10) : 1184-1193. 2) Étude réalisée sur 125 femmes ayant testé l’application du patch bouton de fièvre COMPEED®, novembre 2009, France.
Une action ciblée pour une cicatrisation rapide
Une étude clinique comparative le prouve :1)
Nez bouché
Comme le nourrisson respire surtout par le nez, toute congestion
nasale le perturbe excessivement et immédiatement, notamment
lorsqu’il est couché. Il faut donc veiller à libérer le nez des mucosités
en utilisant une solution saline, puis éventuellement un mouchebébé. Autre problème : si le tout-petit respire par la bouche, l’air
aspiré reste froid et sec (c’est le passage normal par le nez qui humidifie et réchauffe l’air). Résultat : une irritation des bronches et de la
toux. On peut dans certains cas recourir aux vasoconstricteurs, mais
de manière très brève et à une concentration adaptée à l’usage en
pédiatrie.
Eviter la contagion autour de soi
Voici quelques règles de « bonne conduite » pour éviter
de disséminer les virus du rhume à tout va :
■
Eternuer dans un mouchoir ou, si l’on n’en a pas sous
la main, dans le coude.
■
Bien se laver les mains après avoir utilisé un mouchoir.
■
D’une manière générale, se laver les mains plusieurs
fois par jour pour réduire le nombre de germes qui
colonisent immanquablement les mains et risquent
de passer très facilement d’une personne à l’autre.
■
Evacuer les mucosités nasales, et avec elles les virus
qui s’y trouvent, par des lavages réguliers du nez.
En conclusion : pour soigner un rhume
Ne sortons donc pas l’artillerie lourde pour une affection banale
comme le rhume. Le nettoyage des fosses nasales avec une solution
saline est la mesure prioritaire, à laquelle s’ajoute éventuellement
l’utilisation d’un vasoconstricteur local en respectant toutes les précautions nécessaires.
Rien ne vous arrête.
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Enfant
Adulte
Trompe d’Eustache
Attention aux otites !
En cas de rhume, les tout-petits développent
beaucoup plus souvent que les adultes
une otite moyenne. Ce risque accru est lié à
l’anatomie de la trompe d’Eustache qui relie
l’oreille interne à la cavité nasale :
■La
position de la trompe d’Eustache est
beaucoup plus horizontale chez l’enfant
que chez l’adulte : les mucosités nasales
envahissent plus facilement l’oreille
moyenne.
■La
trompe d’Eustache est de diamètre
très réduit chez l’enfant en bas âge ; dès
que la muqueuse gonfle, l’espace libre
diminue drastiquement et s’obstrue facilement. Le mucus qui remplit la trompe
d’Eustache et l’oreille moyenne ne peut
plus être évacué.
n
20
astreaPHARMACIE
1-2/2013
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Lorsque humidité et froid mettent
votre santé à l’épreuve …
Vent et froid s’engouffrent dans les fentes les plus fines. Même habillés chaudement nous sommes comme
paralysés. Le système immunitaire du corps est tous les jours mis à forte contribution. Une fois affaibli, les virus
et bactéries ont beau jeu.
La petite entreprise suisse Spagyros propose différents remèdes pour renforcer le système immunitaire ou pour
soigner les refroidissements. Pour cela elle mise exclusivement sur le meilleur de la nature.
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est sujet aux refroidissements, légères infections d’ordre général ou que les maladies
infectieuses traînent en longueur.
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d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale comme plantes médicinales ont fait leurs
preuves pour stimuler le système immunitaire. On utilise consciemment des parties
souterraines et aériennes d‘Echinacea purpurea et d’Echinacea angustifolia, car elles
se complètent à merveille. L’essence spagyrique d’Eupatorium perfoliatum renforce en
outre l’efficacité du médicament.
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en cas d’inflammations et d’infections de la cavité buccale et la région rhinopharyngée.
Ici aussi, le secret réside dans la combinaison des composants: exactement comme pour
le Spagymun®, des extraits de plantes fraîches des deux
sortes d’échinacées sont utilisés. On y ajoute neuf huiles
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les tablettes contre les maux de gorge Spagyrom®.
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et tablettes contre les maux de gorge 24 pièces
Spray buccal spagyrique SPAGYRHIN®
La plupart du temps le soulagement apporté par les sprays nasaux est de courte durée.
Le spray buccal Spagyrhin® ne met pas simplement un terme au flux nasal, mais le
régule durablement et aide radicalement lors de rhume de refroidissement resp. rhume
liquide, tuméfactions des muqueuses nasales et formation de croûtes nasales.
4 essences spagyriques d’après Baumann provenant de l’oignon (Allium cepa), de
l’herbe aux myopes (Ephrasia officinalis), de l’eupatoire à feuilles de chanvre (Eupatorium cannabinum) et du sureau (Sambucus nigra) en sont responsables. La spagyrie est
un processus de fabrication très ancien, une méthode compliquée (fermentation, distillation, calcination) qui fait ressortir la force des plantes sous leur forme la plus pure.
Spray buccal
Spagyrhin® 30 ml
Les produits présentés sont des médicaments.
Veuillez lire la notice d’emballage ou consultez un spécialiste.
Titulaire de l‘autorisation : Spagyros AG – 3073 Gümligen
21
1-2/2013
Médecine douce
Des plantes contre la grippe
et l’état grippal
Grippe et refroidissements sont de retour. La médecine
complémentaire veut en traiter les causes, et non se borner
à combattre les symptômes. Eva Candrian, propriétaire de la
pharmacie Steinberg, une maison spécialisée en médecine
alternative à Winterthour, nous explique comment se défaire
en douceur des maux de gorge, de la fièvre et des rhumes.
Eva Candrian, propriètaire de la pharmacie Steinberg à Winterthour
Nicole Zurbuchen
A
nna Müller, 21 ans, est conseillère
clientèle. Ses collègues éternuent et
toussent depuis des jours, et voilà que c’est
son tour ! Ce matin, elle s’est réveillée avec
une grippe carabinée et une forte fièvre.
« J’en ai marre d’avaler des trucs chimiques »,
confie-t-elle. « Je vais voir à la pharmacie s’ils
peuvent me conseiller un médicament à base
de plantes pour soigner ma grippe. »
Eva Candrian recommande d’abord à
Anna un médicament qui renforce les
défenses immunitaires. La pharmacienne
explique : « Il y a plusieurs possibilités. J’ai
des clientes qui ne jurent que par l’échinacée ou rudbeckie rouge. » Une autre
option également proposée par Mme
Candrian est Echinacea en spagyrie.
Cette préparation agit non seulement
sur la forme physique, mais aussi au niveau psychique/mental et renforce les
défenses de l’organisme. Le produit est
disponible en gouttes et en spray.
Anna Müller : une amie à moi affirme
qu’elle n’a plus de grippe depuis qu’elle
prend chaque jour de la vitamine C en
hiver. Cela sert-il à quelque chose ?
Eva Candrian : oui, la vitamine C renforce effectivement les défenses immunitaires. Je recommande une dose journalière d’au moins
1000 mg.
Avez-vous aussi un médicament antigrippal qui renforce simultanément les
défenses immunitaires ?
Pour cela, je vous recommanderais Pelargonium, une préparation à base d’une plante de
la famille des Géraniacées. Elle est également
efficace contre la toux bronchique.
Ma nièce de cinq ans peut-elle le
prendre ? Elle souffre d’un gros refroidissement depuis deux jours.
Oui, en spagyrie, Pelargonium peut être donné même à des nourrissons.
Intéressant ! Je présume que de toute
manière, la phytothérapie ne peut pas
faire de mal.
On ne peut pas dire cela en bloc. Même
des produits uniquement à base de plantes
peuvent présenter des interactions indésirables avec d’autres médicaments. La teinture
de Pelargonium, par exemple, ne doit pas
être prise en même temps que des anticoagulants, car elle peut renforcer leur effet. C’est
d’ailleurs la raison pour laquelle vous devez
toujours informer votre pharmacien des médicaments que vous prenez.
D’accord. Mais revenons-en à la grippe :
chez moi, cela a commencé par des
maux de gorge contre lesquels j’ai déjà
pris plusieurs pastilles, mais je préférerais essayer un médicament phytothérapeutique, pour changer.
Pour cela, je vous recommanderais des comprimés à sucer phytothérapeutiques ou anthroposophiques, ou encore les Zink-C-Zeltli.
Le spray pour la gorge Echinacea a aussi donné de bons résultats. Vous disiez tout à l’heure
que vous aviez aussi de la fièvre ?
Oui, 39 degrés ce matin.
Dans une grippe avec forte fièvre, Gelsemimium comp est très efficace. Il s’agit d’un
mélange de plantes spagyrique.
Merci ! Me voilà parée pour l’hiver. Ah
non – j’allais oublier le rhume ! J’ai tout
le temps le nez qui coule…
J’ai là un aérosol, un produit de médecine
alternative qui décongestionne la muqueuse
nasale et renforce son immunité. Contrairement aux aérosols courants, celui-ci
n’engendre pas de dépendance. Les sels de
Schüssler sont une autre option envisageable.
Je vais d’abord essayer l’aérosol, merci.
L’année passée, je me suis contentée
d’attendre que le rhume passe, mais
c’était une erreur : le rhume n’a cessé
d’empirer et j’ai fini par développer une
sinusite qui m’a forcée à prendre des
antibiotiques.
Avec l’aérosol, vous devriez pouvoir l’éviter si
vous commencez tôt. Si vous le désirez, vous
pouvez aussi essayer un autre produit contre le
rhume à base de Ribes nigrum, le cassis. Il est
d’ailleurs très efficace aussi contre la sinusite.
Je m’en souviendrai, car il semble y
avoir une certaine prédisposition aux
sinusites dans notre famille.
Pour soigner une sinusite déclarée, il existe
aussi un aérosol phytothérapeutique très
puissant à base de violette jaune. Si vous l’utilisez, vous ne devez surtout pas respirer par le
nez car le produit vous arracherait des larmes
tellement son effet est prononcé.
Je connais. Quand j’étais petite, je
devais toujours faire des inhalations
quand j’avais pris froid.
Les huiles essentielles ont un effet désinfectant et mucolytique qui soutient le processus
de guérison.
Bien. Là-dessus, je vais rentrer
et soigner ma grippe.
Bonne guérison !
Médecine conventionnelle
ou médecine complémentaire ?
Beaucoup de clients ignorent la richesse
des options thérapeutiques offertes par la
médecine complémentaire pour soigner
les refroidissements et les infections grippales. Mais sur la question du choix entre
médecine conventionnelle et médecine
complémentaire, beaucoup de patients se
refusent à une attitude du « tout ou rien ».
Il est courant aujourd’hui d’associer des
médicaments de médecine classique et de
médecine complémentaire.
Demandez conseil dans votre pharmacie.
22
1-2/2013
Homéopathie
Petits soucis gastro-intestinaux ?
Il y a encore quelques instants, Monika se sentait parfaitement bien et la
voilà maintenant malade comme un chien. Tout a commencé par une
gêne intérieure qui a vite fait place à de violents maux de ventre et à la
nausée. Et comme si cela ne suffisait pas, la diarrhée est arrivée en prime !
Jacqueline Ryffel, pharmacienne
Une affection gastro-intestinale peut être due
à bien des choses. Pour la traiter, il est important d’observer soigneusement les symptômes. Qu’est-ce qui a déclenché la nausée ?
Un séjour trop long au soleil, un fromage avarié, un excès de fruits, de glaces ou de plats
riches ? Avez-vous mal au cœur ou au ventre ?
Peut-être avez-vous mangé quelque chose
d’inhabituel ? Avez-vous soif ? Qu’avez-vous
envie de boire ? La diarrhée est-elle douloureuse ? Quelle est la consistance des selles ?
Comparez vos observations aux caractéristiques suivantes et déterminez ainsi le médicament qu’il vous faut.
Quels médicaments
homéopathiques utiliser ?
En cas de nausée après consommation d’un aliment avarié (restes qui ont traîné au frigo, fromage trop vieux), de fruits riches en eau (pastèque) ou d’une boisson glacée, en cas de mal
au cœur, lorsque les vomissements et la diarrhée sont soudains et associés à une grande
fatigue, lorsqu’ils engendrent une sensation de
brûlure, en cas de selles putrides et noires et
de soif intense par ailleurs, mais d’impossibilité
de boire autre chose que de l’eau et par petites
lampées, en cas de forte agitation et d’anxiété,
de besoin de chaleur et d’apaisement à son
contact, prenez Arsenicum album 30 CH
Si la nausée vient d’avoir mangé « n’importe
quoi n’importe comment » ou trop grignoté
de friandises, en cas de tiraillements dans
le ventre et de douleurs intenses autour du
nombril, de dégoût envers toute forme de
nourriture, de selles marron à vertes de consistance en partie sirupeuse, lorsque les vomissements n’apportent aucun apaisement, que
vous n’éprouvez aucune soif et que votre tête
est brûlante et vos jambes froides, prenez
Ipeca 30 CH
Si les symptômes sont soudains et consécutifs
à un choc émotif, à une déception amoureuse
ou à une atteinte dans son amour-propre,
lorsqu’ils s’accompagnent de sueurs froides
sur le front, d’une intense sensation de froid
matérialisée par un visage froid, blême voire
cyanosé, et d’une tendance à l’évanouissement.
En cas de vomissements très importants, de
purge excessive et de douleurs intenses avant,
pendant et après la défécation (diarrhée), de
selles extrêmement liquides, inodores et de
couleur verte à incolore, de sensation de faim
malgré la nausée et d’un besoin de viande et
de lait, prenez Veratrum album 30 CH
Posologie
Laisser fondre 5 granulés dans un demi-verre
d’eau et boire une lampée 3 à 4 fois toutes les
30 minutes.
En l’absence d’une quelconque amélioration
ou d’un apaisement, renouveler l’opération
12 heures plus tard.
Si au bout de 24 heures, la fièvre n’est pas retombée, changer de médicament et contacter un médecin.
D’une manière générale, il faut se réalimenter
progressivement après une gastro-entérite.
Privilégiez les aliments diététiques et buvez
beaucoup.
n
Refroidissement?
Nez bouché?
Toux grasse?
•
Dissout le mucus
•
Combat les agents pathogènes
•
Libère les voies respiratoires
En pharmacies. Veuillez lire la notice d’emballage.
www.gelomyrtol.ch
Distribution: Alpinamed AG, Freidorf
23
1-2/2013
Se soigner avec des huiles essentielles
L’aromathérapie en cas de rhume ou de grippe
Les huiles essentielles d’eucalyptus, de sapin et de thym soulagent les symptômes du rhume
et de la grippe, combattent le mal à la racine et nous donnent courage, force et lucidité.
Dr pharm. Chantal Schlatter, pharmacienne
Eucalyptus, thym et sapin : voilà un trio efficace
contre les microbes et les symptômes du refroidissement. Tellement efficace qu’il désinfecte l’air ambiant, protégeant ainsi autrui
d’une éventuelle contamination.
HE d’eucalyptus
L’huile essentielle d’eucalyptus est extraite,
entre autres, des feuilles de l’Eucalyptus radiata. L’HE d’Eucalyptus radiata est douce et
donc également adaptée aux enfants (ne pas
l’utiliser chez le nourrisson par mesure de précaution).
L’HE d’eucalyptus est un puissant antiseptique
qui désinfecte jusqu’à l’air ambiant, protégeant
ainsi les autres d’une éventuelle contamination. Elle apaise grâce à ses propriétés expectorantes mais soulage aussi les symptômes. En
outre, l’HE d’eucalyptus aide à se concentrer et
donne l’esprit vif. En cas de troubles musculosquelettiques de types rhumatismaux, mélanger 30 – 50 gouttes à une huile neutre pour le
corps et masser les zones douloureuses (voir
ci-dessous les autres dosages).
HE de sapin blanc
HE de thym
Le sapin blanc, Abies alba, est très sensible à
la pollution et à l’abroutissement (consommation de broussailles et de jeunes arbres par
les animaux sauvages), en particulier du cerf.
Dans les forêts suisses, au moins un arbre sur
dix est un sapin blanc, soit nettement plus
qu’en Allemagne ou en Autriche. Le sapin est
traditionnellement utilisé pour la cicatrisation
des plaies, les douleurs musculaires et les refroidissements. C’est un expectorant qui donne de la force, du courage et de l’endurance.
Son arôme est aussi très prisé au sauna.
n
La plus douce des HE de thym est obtenue à
partir des feuilles du Thymian vulgaris linalol,
un arbuste petit et branchu. Elle est également indiquée pour les enfants. Comme l’HE
d’eucalyptus, l’HE de thym est un puissant antiseptique. Elle combat les virus du refroidissement et de la grippe et possède des propriétés
antispasmodiques et expectorantes en cas de
toux et de rhume. En outre, l’huile essentielle
de thym confère volonté de fer, courage d’agir
et compassion pour autrui.
Dosage (s’applique aux trois HE)
En diffusion : 3 – 5 gouttes sur une pierre odorante.
6 – 10 gouttes dans un diffuseur, un humidificateur, un brumisateur.
10 – 15 gouttes en inhalation.
30 – 50 gouttes dans une base pour brumisation à pulvériser
dans une pièce.
Pour la douche : 30 – 50 gouttes dans une base lavante neutre pour le corps.
Huile pour le corps : 20 – 40 gouttes dans une huile ou une émulsion neutre pour le corps.
Maniable et
tres pratique!
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Le mélange de différentes huiles essentielles
(pin, thym linalol, eucalyptus staigeriana,
myrte) développé par Aromalife AG provient
de la culture biologique contrôlée et libère
la respiration. Les huiles de base libérées
(huiles d’olive, de jujube et d‘onagre, etc.)
possèdent également des vertus soignantes
exceptionnelles. Elles hydratent la peau et
apaisent les rougeurs et les irritations.
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Calmant en cas de stress
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Appliquer plusieurs fois par jour à heure fixe selon
les besoins sur la nuque, les tempes, les poignets
ou sous le nez et respirer profondément le délicat
parfum. Les huiles de base libérées (huiles d’olive, de
jujube et d‘onagre, etc.) possèdent également des
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vertus soignantes exceptionnelles.
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24
1-2/2013
Pharmacie de ménage : la fin des mythes
Avoir sous la main une pharmacie de ménage peut être d’un précieux secours : on peut y recourir
rapidement en cas de coupures ou de contusions bénignes. Et vous, avez-vous tout ce qu’il faut ?
Angela Brunner, pharmaSuisse
E
lle est petite, compacte et se trouve dans tous les foyers : c’est la pharmacie
de ménage. Cependant, elle est souvent mal entreposée ou entretenue.
De nombreux mythes en empêchent le bon usage. Comment démêler le vrai
du faux ?
Il est préférable d’entreposer la pharmacie de ménage
dans la salle de bain ou dans le réfrigérateur.
C’est faux ! Il vaut mieux la conserver dans un endroit sec, sombre et frais, comme
par exemple dans une armoire de la chambre à coucher ou du bureau. Selon les
circonstances, la consistance ou les effets des médicaments changent s’ils sont
entreposés dans des endroits trop frais, trop chauds ou trop humides. La chaleur,
l’humidité et la lumière peuvent donc les endommager.
Les enfants n’avalent des médicaments que s’ils y sont
forcés.
C’est faux ! Les médicaments qui traînent éveillent la curiosité des enfants. 4700
accidents ont lieu chaque année parce que les enfants ont avalé des médicaments par mégarde. Il est plus sûr d’entreposer la pharmacie de ménage dans
une armoire fermée, de préférence à une hauteur de 1,6 m au-dessus du sol (et
de suspendre la clé plus haut). Les médicaments sont ainsi hors de portée des
enfants. Informez-vous également auprès d’un spécialiste au sujet des médicaments adaptés aux traitements des enfants.
Il ne faut pas forcément conserver les médicaments
dans leur emballage d’origine.
C’est faux ! Comment peut-on savoir ensuite de quel médicament il s’agit ? Ce
Pris froid?
n’est qu’en conservant les médicaments dans leur emballage d’origine qu’on
évite de les confondre ! En outre, les emballages les protègent de la lumière
et de ce qui pourrait les endommager.
Il est préférable de jeter les vieux médicaments.
C’est vrai, mais pas dans les WC ni dans la poubelle. Ils seront éliminés correctement si on les ramène à la pharmacie. C’est mieux pour l’environnement.
Je peux sans crainte prendre plus tard les restes de
médicaments.
C’est faux ! Il ne faut prendre les médicaments sur ordonnance qu’après
avoir consulté l’avis du médecin traitant ou du pharmacien. Par exemple,
il ne faut pas finir de son propre chef un reste de comprimés pour traiter
une mycose.
Chaque année, je peux faire contrôler ma
pharmacie de ménage à la pharmacie.
C’est vrai, beaucoup de pharmacies proposent ce service. Votre pharmacien
vous aide à mettre à jour et à compléter votre pharmacie de ménage en
fonction de vos besoins. Si nécessaire, il remplace les médicaments périmés
et élimine les tubes de pommades desséchées. Il vous donne de plus des
conseils précieux sur les médicaments et les risques qui peuvent en découler. Si vous le désirez, il vous note aussi par écrit des indications importantes
sur la prise des médicaments. Il est également conseillé de faire contrôler
de temps en temps par un spécialiste la pharmacie de voyage et celle de
la voiture.
Je n’ai pas besoin de remplacer les médicaments
dès qu’ils sont finis.
C’est faux ! On ne sait pas quand on va avoir recours à la pharmacie de
ménage. Que se passe-t-il alors si, en cas d’urgence, ce sont justement ces
médicaments qui manquent ?
Vous trouverez de plus amples informations sur le lien suivant:
www.pharmaSuisse.org
Check-list pour pharmacie de ménage
■
Alca-C® en cas de grippe
et de refroidissement –
atténue la fièvre et les douleurs.
Prière de lire la notice d’emballage.
Melisana SA, case postale, 8026 Zurich
Médicaments contre la fièvre et les douleurs
■ Médicaments contre les refroidissements, la toux et les maux
de gorge
■ Médicaments contre les brûlures d’estomac, les troubles
gastro-intestinaux, la diarrhée, les vomissements (et d’autres
selon les besoins)
■ Thermomètre médical
■Désinfectants
■ Bandages, agrafes, ciseaux stériles, gants en plastique
■Pansements
■Pincettes
■ Coolpack (au congélateur)
■ Pommade ou gel contre les brûlures, les plaies et les blessures
dues au sport
■ Remèdes contre les piqûres d’insectes et les allergies
■Bouillotte
■ Numéros de téléphone d’urgence (police, pompiers, services
des urgences médicales, centre toxicologique)
Un bon conseil : faites composer et actualiser votre pharmacie
de ménage par votre pharmacien.
n
25
1-2/2013
Soins de la peau
Les petits gestes qui
rajeunissent
Excipial Repair ®
Soin intensif pour de belles mains
Aucune autre partie du corps n’est plus sollicitée et lavée que
nos mains. Sans soins, elles vieillissent prématurément.
Marie-Luce Le Febve de Vivy
u matin au soir, nos mains sont de
service : elles émincent les légumes,
font la vaisselle, assurent le ménage hebdomadaire, désherbent le jardin et changent
les couches. Dans certaines professions, elles
peuvent aussi subir l’agression de puissants
produits chimiques ou l’effet déshydratant
d’agents désinfectants. Sans parler des agressions hivernales comme l’air sec des pièces
chauffées ou la morsure du froid.
Bien qu’elles soient quasiment toujours
actives, nous les négligeons souvent honteusement par rapport à notre visage ou au
reste de notre corps. Tout au plus ont-elles
droit de temps en temps à une petite couche
de crème, et encore. Or elles ont besoin de
substances nutritives spécifiques pour rester
en forme le plus longtemps possible. Mais qui
le sait ?
Des signes visibles de
vieillissement
Pourtant, mise à rude épreuve, la peau de nos
« mimines » est sujette à un vieillissement précoce, souvent plus rapide que celui du visage.
En effet, la peau des mains est aussi fine que
celle du visage, voire plus fine encore. De
plus, à cet endroit, l’hypoderme contient très
peu de tissu adipeux et seulement quelques
glandes sébacées. Quand le collagène et
l’élastine se font plus rares – ce qui fait partie du processus normal de vieillissement – le
dos des mains s’affaisse. Résultat : notre peau
de pêche autrefois ferme et élastique se fripe
et se ride, laissant saillir les os et les vaisseaux.
Sans compter que de nouveaux facteurs
viennent accélérer le vieillissement de la
peau. Parmi les principaux « coupables »,
les UV, qui sont devenus plus agressifs ces
vingt dernières années à cause du trou dans
la couche d’ozone. Selon la fréquence et l’intensité à laquelle on expose nos mains sans
les protéger, les UV laissent de disgracieuses
taches pigmentées qui s’assombrissent au
fil des ans. Autre supplice pour la peau des
mains si fragile, les nouveaux produits de nettoyage et de désinfection ultrasophistiqués.
Ils contiennent des composants antimicrobiens qui agressent inutilement notre enveloppe corporelle. S’ils sont incontournables
au bloc opératoire ou en voyage dans des
pays où l’hygiène laisse à désirer, ils ne sont
pas les bienvenus dans les savons ou les produits ménagers destinés à un usage quotidien !
Anti-âge pour les mains
On dit que nos mains sont le vrai reflet de
notre âge. C’est vrai ! Nos mains sont notre
carte de visite. Et contrairement au visage
que l’on peut toujours rajeunir avec un maquillage soigné, des injections d’acide hyaluronique, de la dermabrasion ou un lifting
chirurgical, nos mains se montrent sans fard.
Elles ont donc besoin de soins de qualité, afin
de préserver le plus longtemps possible leur
peau jeune et souple.
Les qualités que l’on attend depuis plusieurs années de nos soins du visage gagnent
désormais du terrain sur le marché des soins
pour les mains : la demande privilégie désormais les crèmes qui ne se contentent pas de
nourrir, mais luttent aussi contre le vieillissement prématuré. La dernière génération de
produits proposés en pharmacie répond à
ces exigences.
Excipial Repair®
Excipial Repair® sensitive
Soigne et régénère les mains
sèches et abimées!
Des soins qui exigent la plus
grande régularité
Que vous optiez pour un produit dermocosmétique pour peaux sensibles, une crème
high-tech de luxe conçue en laboratoire ou
une préparation bioactive naturelle à base de
plantes, aucune crème pour les mains ne fera
de miracles sur le champ ! Seules votre persévérance et une application quotidienne vous
permettront d’atténuer les atteintes cutanées
et de ralentir le processus de vieillissement. Et
plus vous commencerez tôt, plus longtemps
vous conserverez des mains douces et belles.
Puisque votre crème pour les mains est
appelée à s’intégrer à vos soins quotidiens,
n’hésitez pas à essayer différents produits
pour trouver la texture la plus agréable et qui
répond le mieux aux besoins de votre peau,
notamment si vous souffrez de diabète, de
névrodermite ou de psoriasis. Votre pharmacien est là pour vous conseiller !
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CH-4622 Egerkingen
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26
1-2/2013
10 astuces pour des mains jeunes
1. Tout commence avec le lavage des mains : le savon n’est pas toujours indispensable ! Ainsi, la saleté, la poussière, la sueur et les résidus sucrés ou salés
s’éliminent tout aussi bien à l’eau.
2. Pain dermatologique (syndet), lotion au pH neutre, huile lavante relipidante
ou savon antibactérien ? Moins c’est agressif, mieux c’est ! Les produits les
plus doux pour les mains se trouvent en pharmacie.
3. Température de l’eau : l’eau tiède abime moins le film hydrolipidique que
l’eau chaude.
4. De la crème, de la crème et encore de la crème : pour préserver la jeunesse
de vos mains, il est indispensable de leur apporter chaque jour les actifs
nécessaires pour régénérer leur peau fragile.
5. Le meilleur moment : les actifs pénètrent mieux sur une peau légèrement
humide, donc après la douche ou le lavage des mains.
6. La bonne technique : déposer une noisette de crème sur le dessus des
mains et la répartir en frottant vos mains dos à dos. Passer ensuite aux doigts, aux espaces interdigitaux et aux
ongles sans oublier les cuticules à la limite entre la peau et l’ongle. Certains soins sont conçus pour nourrir aussi bien
les mains que les ongles.
7. La protection solaire, c’est du sérieux : les UV du XXIe siècle sont plus agressifs que jamais et laissent des taches
pigmentaires sur le dos des mains. Les crèmes pour les mains qui ont un indice 15 ou plus vous offrent la meilleure
protection.
8. Porter des gants de protection : si, à la maison ou au travail, vous manipulez régulièrement des substances polluantes, dangereuses ou nocives, portez des gants pour éviter d’agresser inutilement le film hydrolipidique. Que ce
soit pour vous colorer les cheveux, pour votre travail (p. ex. dans le secteur médical) ou votre grand nettoyage de
printemps, pensez-y !
9. Des bains de paraffine chez l’esthéticienne : après un peeling, vos mains sont plongées dans un bain de cire chaude
à 50 °C environ, un vrai bonheur en hiver pour réactiver la circulation sanguine ! Ce traitement hydrate et repulpe les
peaux sèches et crevassées.
10.Si les soins ne vous suffisent plus, vous pouvez vous adresser à un dermatologue pour réduire les taches pigmentaires au laser ou repulper le dos des mains à l’aide de graisse prélevée sur une autre partie du corps. Assurez-vous
que vous avez affaire à un praticien expérimenté dans ces techniques. Le marché de la lutte contre le vieillissement
est très lucratif et tout le monde ne justifie pas de l’expérience nécessaire. Mieux vaut s’informer avant !
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27
1-2/2013
Soins de la peau
Vaincre la peau sèche
En hiver, les peaux sèches souffrent plus que les autres des variations
de température. Carmelina Pacifico, pharmacienne à la CentralApotheke de Thalwil (ZH), nous explique comme prendre soin des peaux
sensibles tout en douceur pendant cette saison capricieuse.
Annegret Czernotta
Qu’est-ce qui rend la peau sèche ?
Carmelina Pacifico : la peau contient différentes glandes qui
produisent la sueur et le sébum. La première régule la température de l’organisme, le second rend la peau souple. Les deux
substances se mélangent pour former le film hydrolipidique
qui recouvre l’épiderme. Si la peau est sèche, c’est parce que
les glandes sébacées produisent moins de sébum, qui permet entre autres de maintenir l’hydratation. Résultat : la peau
s’écaille, tiraille, elle devient rêche, terne et sujette aux rougeurs.
La production insuffisante de lipides et d’eau la rend en outre
moins élastique et plus sensible aux agressions extérieures.
Dans les cas les plus sévères, elle peut devenir prurigineuse et
eczémateuse. Les zones les plus touchées sont les jambes, les
coudes et les mains et, au niveau du visage, le nez, les lèvres et
le contour des yeux.
137056_181x126_df_InsAstrea_Remederm 26.11.12 15:53 Seite 2
Pourquoi certaines personnes ont-elles la peau plus sèche que
d’autres ?
Différents facteurs peuvent perturber la barrière hydrolipidique. Le nombre de glandes sébacées et l’irrigation cutanée
diminuent par exemple avec l’âge. Chez les femmes, la peau
devient plus fine et moins souple à la ménopause, du fait de la
baisse du taux d’œstrogènes. Le stress, certains médicaments,
les changements de temps, le froid et une exposition importante aux UV ont également une influence.
Comment faut-il soigner la peau sèche ?
Les produits riches en lipides et en actifs hydratants apaisent
les sensations de tiraillement et de sécheresse. Optez pour une
crème de jour contenant 20 à 30 % de lipides ainsi que des facteurs hydratants – urée, acide lactique, acide hyaluronique ou
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cutanée optimale. Ils conviennent parfaitement aux bébés et aux enfants. Ils existent
en version légèrement parfumée ou sans parfum et sont disponibles en pharmacie
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1-2/2013
p
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glycérine par exemple – grâce auxquels la couche cornée
emmagasine plus d’eau. Une crème nourrissante très riche
en lipides sera parfaite pour la nuit. C’est en effet le moment où la peau se régénère, son métabolisme s’accélère,
elle est mieux irriguée, donc plus réceptive aux principes
actifs. Les sérums sont un plus : ils hydratent et apaisent
la peau, activent la fonction cutanée et pénètrent en profondeur. On les applique généralement sous une crème
jour et nuit. Les masques ne se justifient « que » dans les
situations d’urgence et s’utilisent donc surtout pour réhydrater rapidement la peau. D’une manière générale, les
personnes dont la peau est sèche doivent se doucher ou
se baigner moins longtemps.
Justement, quels sont les pièges à éviter dans le bain ou
sous la douche ?
Il faut éviter l’eau trop chaude et les savons agressifs. Si
votre peau est très sèche, vous pouvez utiliser des huiles
de douche ou de bain qui forment un film protecteur sur
l’épiderme, mais attention au risque de glissade, surtout
pour les séniors ! Après le lavage, enduisez-vous de produit hydratant. Les lotions contenant généralement plus
d’eau, elles sont plus fluides et donc faciles à appliquer.
Mais la règle est la même pour le corps que pour le visage :
plus votre peau est sèche, plus le soin doit être nourrissant. Pensez aussi à vous sécher en douceur : ne frottez
pas, tamponnez délicatement.
Le bain
rendu facile
Et lorsqu’on se lave ?
Pour le visage, remplacez le savon par un lait de soin. Inutile de le rincer, utilisez un coton démaquillant pour l’éliminer. Evitez également les gommages. Leurs particules
exfoliantes éliminent les peaux mortes et ouvrent les
pores : c’est parfait lorsqu’on a la peau grasse, mais cela
avec nos baignoires à porte VitaActiva
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conseils avisés sur les soins à apporter aux peaux sèches et sensibles.
29
1-2/2013
ne fait qu’aggraver la déshydratation des peaux sèches.
Et pour le corps, choisissez un savon au pH neutre, sans
alcool, voire exempt de parfums, de colorants, de conservateurs et autres allergènes si votre peau est très sensible
et facilement irritée. A l’inverse, les produits à base d’eau
thermale peuvent l’apaiser et la fortifier.
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Que faire lorsqu’il gèle à pierre fendre ?
L’hiver met la peau à rude épreuve. Dehors, mais aussi à
l’intérieur, à cause du chauffage, l’air est plus sec que le
reste de l’année. La peau s’assèche, parce que ses différentes couches éliminent davantage d’humidité. L’irrigation sanguine et l’activité des glandes sébacées diminuent. Les lipides protecteurs sont par conséquent moins
nombreux et le froid les empêche en outre de se répartir
correctement. Pauvres en eau mais riches en lipides, les
cérats (ou cold creams) à la cire d’abeille, entre autres,
offrent une bonne protection contre le froid. Il faut toutefois veiller à ce qu’ils soient respirants pour éviter les
coups de chaleur lorsqu’on rentre dans un chalet chauffé
après une balade à ski, par exemple.
Les cosmétiques naturels sont-ils particulièrement
adaptés aux soins des peaux sèches et sensibles ?
Chaque peau est unique et réagit différemment à tel ou
tel cosmétique. Les principes actifs des produits naturels sont d’origine végétale, ce qui ne veut pas dire qu’ils
soient sans danger. Certaines substances contenues dans
les plantes ou qui se forment au cours du stockage sont
en effet susceptibles de provoquer des irritations, des rougeurs ou des réactions allergiques. Je recommande donc
plutôt des cosmétiques traditionnels, mais sans allergènes
et dont les principes actifs sont aussi proches que possible
des substances contenues dans notre propre corps. Si
vous tenez à utiliser des cosmétiques naturels, privilégiez
ceux qui sont dotés d’un label de qualité : leurs principes
actifs sont issus de l’agriculture biologique contrôlée, leur
origine est déclarée et ils sont exempts de matières premières à base de silicones et d’huiles minérales.
Pour éviter les réactions d’hypersensibilité, il est préférable de faire un test en appliquant une petite quantité de
produit sur le dos de la main.
L’alimentation joue-t-elle sur l’état de la peau ?
L’alimentation doit globalement être équilibrée et riche
en vitamines. Il faut aussi veiller à boire suffisamment.
L’acide linoléique, un précurseur des acides gras oméga-6
présent notamment dans les graines de lin ou l’huile de
germes de blé, est quant à lui vital. En cas de carence, la
peau devient sèche et s’écaille. L’huile d’onagre contient
également des acides oméga-6 polyinsaturés, mais avec
une triple liaison, c’est pourquoi elle est très efficace
contre la névrodermite. Le rapport oméga-3/oméga-6
doit en outre être équilibré. Il faut donc manger du poisson ou, si l’on veut se simplifier la vie, prendre des gélules
d’huile de poisson. Cuisinées ou grignotées comme encas, les arachides et les amandes sont également source
d’oméga-6. Enfin, pour avoir une jolie peau bien hydratée,
il faut faire suffisamment d’exercice au grand air.
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31
1-2/2013
Soins du corps
Des lèvres de velours
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Chaque jour, nous prenons soin de notre peau, nous
mettons de la crème sur le visage, le buste, les mains
et autour des yeux. Mais qu’en est-il de nos lèvres ? Leur
accordons-nous toute l’attention qu’elles méritent ?
Dr pharm. Chantal Schlatter, pharmacienne
L
a peau de nos lèvres est très différente
de celle du reste du corps. Elle est par
exemple quatre fois plus fine que celle du
visage et dépourvue de glandes sébacées
qui protègent l’épiderme de la déshydratation grâce aux lipides qu’elles produisent.
Elle ne contient pas non plus de mélanine,
le pigment cutané responsable du bronzage qui nous protège des UV.
Les lèvres possèdent cependant d’autres
atouts sans lesquels elles ne seraient pas ce
qu’elles sont : leur couleur rouge sensuelle,
due aux vaisseaux sanguins qui transparaissent à travers la peau fine, leur sensibilité extrême, les innombrables nerfs qui les
parcourent et décèlent le moindre contact,
la moindre variation de température. Ce
n’est pas un hasard si les bébés portent
tout à la bouche pour mieux découvrir le
monde qui les entoure…
Malgré leur fragilité, les lèvres jouent leur
rôle jour après jour et quasiment non stop,
à savoir : manger, parler, sourire, faire la
moue et, bien sûr, embrasser.
Outre toutes ces fonctions qui sont
autant de facteurs de stress, nos lèvres
doivent rester belles et séduisantes en
permanence. De grandes exigences qui
demandent un petit coup de pouce.
Les protéger des aléas climatiques
Le froid, la chaleur et le soleil abîment la fine
peau des lèvres et accélèrent son vieillissement. Le vieillissement naturel entraîne
une diminution de la teneur en collagène
de 1 % par an à partir de 40 ans. Résultat : la
peau des lèvres perd sa fermeté et les premières ridules apparaissent. Comme pour
les autres zones du corps, les soins des
lèvres doivent donc éviter le vieillissement
prématuré de la peau en leur assurant une
hydratation optimale et en les protégeant
efficacement des aléas climatiques. En particulier contre les rayons UV de plus en plus
agressifs, notamment aux sports d’hiver et
en montagne. La neige produit un effet de
loupe qui peut accroître le rayonnement de
80 %. et l’exposition aux rayons augmente
avec l’altitude. En été comme en hiver, il est
donc indispensable d’utiliser une bonne
protection des lèvres contre les UV !
Programme de base pour lèvres soignées
■
Utilisez régulièrement un soin des lèvres hydratant.
■
Veillez à des apports suffisants en fer, en vitamine B et en acides gras essentiels.
■
Buvez abondamment.
■
Vérifiez que vous n’avez pas d’allergie aux rouges à lèvres ni aux produits de
soins et n’utilisez que des produits hypoallergéniques, sans conservateurs.
■
Optez pour des produits avec indice de protection solaire pour éviter les effets
nocifs du soleil.
■
En hiver, n’oubliez pas que vos lèvres ont autant besoin d’être protégées du froid
que le reste de votre corps, couvrez-les d’un cache-nez par exemple.
■
Ne vous passez pas la langue sur les lèvres, cela accélère leur dessèchement par
effet d’évaporation.
■
Eliminez régulièrement les cellules et les peaux mortes à l’aide d’une brosse à
dents douce pour bébé.
■
Appliquez généreusement un soin des lèvres avant d’aller vous coucher. En
dormant on se lèche moins les lèvres et les substances actives pénètrent mieux.
Soigner les lèvres sèches
Dépourvue de film lipidique, la peau
fragile des lèvres se déshydrate rapidement, un phénomène qui s’accentue
encore lorsqu’il fait froid et qu’il vente,
en cas de faible humidité ambiante ou
d’exposition intense au soleil. Certains
médicaments comme les rétinoïdes (utilisés contre les formes sévères d’acné et
de psoriasis), de même que la fièvre, déshydratent les lèvres. Boire beaucoup est
donc de rigueur.
Mais cela ne suffit pas. Les lèvres sèches
tiraillent, sont rêches et se fendillent.
Comme elles sont toujours en mouvement, la cicatrisation est difficile, les gerçures se rouvrant sans cesse. Soigner ses
lèvres requièrt donc une certaine persévérance. Préférez des produits de qualité,
à base de substances naturelles comme
la cire d’abeille et les huiles végétales à
ceux contenant de la paraffine ou de la
vaseline. Mais le plus important est sans
aucun doute d’appliquer son produit de
soin le plus souvent possible, plusieurs
fois par jour en tout cas. L’idéal est de
l’avoir toujours avec soi, mais pas sur
soi, sans quoi il risque de fondre dans la
poche et non sur les lèvres. Pour garder
aux lèvres toute leur souplesse, on trouve
dans les pharmacies un grand choix de
produits contenant des substances très
efficaces qui apaisent, préviennent les
inflammations, atténuent les rougeurs
autour de la bouche et referment les crevasses :
■ La vitamine E neutralise les effets nocifs
des radicaux libres, stimule la régénération cellulaire et protège la peau.
■La provitamine B5 (panthénol, dexpanthénol) régénère la peau et accroît sa
capacité naturelle d’hydratation, ce qui
améliore son élasticité.
■ Le beurre de karité a une action légèrement relipidante et laisse une sensation
agréable.
>>>
32
1-2/2013
■Les
huiles végétales naturelles comme
l’huile d’onagre, l’huile de pépins de raisin et l’huile de jojoba ont une action relipidante et apaisante.
Vous trouverez d’autres conseils pour avoir
des lèvres douces comme du velours dans
l’encadré en page 31.
Afin d’améliorer l’efficacité des produits de
soin, il est bon de se faire un gommage une
fois par semaine. Celui-ci élimine les peaux
mortes et permet aux soinx de mieux pénétrer dans la peau.
Il est très facile de réaliser un gommage
à l’aide d’ingrédients que l’on trouve dans
toutes les cuisines. Mélangez une cuillerée
à café d’huile d’olive avec une pincée de sel
fin. Appliquez le mélange et frottez doucement. Rincez ensuite la pâte à l’eau tiède.
Vos lèvres seront plus douces que jamais,
prêtes à recevoir un soin ou un baiser…
Réussir son maquillage
Lorsque les lèvres sont douces et souples, le
rouge à lèvres n’en ressort que davantage.
Photo: www.merlinphotography.ch
Pour avoir les lèvres douces
Les mères de bébés et d’enfants en bas âge doivent absolument veiller
à ce que leur enfant ne contracte pas le virus de l’herpès.
Il suffit de quelques astuces pour avoir
de belles lèvres bien pleines : les couleurs
claires et lumineuses font paraître les lèvres
plus charnues, les couleurs sombres, plus
petites. Pour autant, même avec des lèvres
Les cinq stades de l’infection herpétique
1.Stade 1 : démangeaisons – fourmillements, engourdissement ou gonflements.
2.Stade 2 : éruption labiale – premiers signes visibles d’une grappe
de petites vésicules.
re
i
p
s
l in
ljaunâtre.
4.Stade 4 : formation d’une croûte – la plaie se couvre d’une croûte
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Sa rupture s’accompagne de démangeaisons, d’une sensation de brûlure u!
yo
3.Stade 3 : érosions suintantes – les vésicules éclatent et laissent une plaie
suintante. Il s’agit du stade le plus contagieux et le plus douloureux.
et de saignements.
5.Stade 5 : guérison – la croûte disparaît progressivement. La plaie est cicatrisée.
TEBO Lip
minces, le rouge foncé sexy peut vous
aller. Il suffit de tracer les contours de vos
lèvres en suivant le bord extérieur avec un
crayon à lèvres, puis de remplir la surface
de vos lèvres au crayon et enfin d’appliquer
le rouge à lèvres, foncé ou clair. Utiliser un
ton légèrement plus clair pour le milieu
des lèvres les fera paraître plus grandes et
plus charnues. Le gloss a le même effet. Si
vous avez les lèvres pleines, une touche de
brillant peut suffire à les faire paraître glamour.
Herpès labial
Outre les aléas climatiques et le vieillissement naturel, les infections sont un
autre problème qui affecte les lèvres. Leur
peau fragile est spécialement sensible au
virus de l’herpès. Il en existe différentes
variantes : le virus herpès simplex de type
1 (HSV-1) est notamment responsable des
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à l‘huile de
l‘arbre
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En cas d’irritations des lèvres et des commissures des lèvres
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NOUVEAU
Les différentes voies de
transmission
Le virus se transmet par contact direct, lors
d’un baiser par exemple, mais aussi indirect (boire à la même bouteille, partager
une serviette) et par gouttelettes (toux,
éternuements). La contamination se produit le plus souvent durant l’enfance, entre
l’âge de 10 mois et de trois ans. La primoinfection passe généralement inaperçue.
Mis à part une sensation de malaise et
éventuellement de la fièvre, il peut n’y
avoir aucun autre symptôme, pas même
l’apparition des vésicules caractéristiques.
Au lieu de cela, les enfants chez lesquels
le virus devient actif pour la première fois
développent parfois une stomatite herpétique. Il s’agit de petites lésions blanches
circulaires de la muqueuse buccale ou des
gencives ressemblant à des aphtes. Par la
suite, les éruptions ne sont plus localisées
dans la bouche mais sur les lèvres ou en
d’autres endroits du visage. Ces récidives
sont heureusement souvent bénignes.
Il en va différemment des enfants en
bas âge et des nourrissons qui contractent
l’infection à la naissance ou peu après. Leur
système immunitaire, en effet, n’est pas
encore entièrement développé. Une infection par le virus herpès peut se propager
à tous les organes ainsi qu’au cerveau, et
entraîner la mort ou des séquelles définitives. Les mères de bébés et d’enfants en
bas âge doivent donc absolument veiller à
ce que leur enfant ne contracte pas le virus
si elles-mêmes ou d’autres personnes ont
une poussée d’herpès.
Une affection pénible
Chacun de nous ou presque entre en
contact avec le virus un jour ou l’autre, ce
qui explique que plus de 90 % des adultes
en soient porteurs. Et le porteront toujours.
Ni le système immunitaire, ni les médicaments disponibles ne permettent de venir à
bout de ce virus. Dissimulé dans les cellules
nerveuses, il attend le moment favorable
pour faire sa réapparition. Chez certains individus, ce ne sera le cas que très rarement,
on dit alors que le virus est dormant. Chez
un tiers des personnes infectées, toutefois,
il provoque régulièrement des poussées. La
fréquence de celles-ci dépend notamment
de l’état de notre système immunitaire. Le
stress, une maladie, des bouleversements
hormonaux ou une exposition directe au
soleil peuvent par exemple solliciter les
défenses immunitaires de manière à réactiver les virus.
Bouton de fièvre : pas touche !
L’herpès labial est désagréable parce que
les fameux boutons de fièvre brûlent, démangent et picotent, mais aussi parce qu’il
laisse une croûte disgracieuse qui persiste
une semaine à une douzaine de jours, le
temps de la cicatrisation (voir encadré
p. 32). Un temps de latence qui oblige à
s’imposer une « quarantaine », les boutons
étant hautement contagieux. Les baisers
et les rapports sexuels non protégés sont à
proscrire absolument tant que les vésicules
ne sont pas entièrement remplacées par
des croûtes !
Même lorsqu’il démange et tiraille,
il ne faut jamais toucher un bouton de
fièvre ! L’infection risquerait alors d’affecter d’autres endroits du corps, le nez ou
les yeux par exemple, et d’entraîner des
complications. De même, on appliquera les
produits destinés à combattre le bouton de
fièvre de préférence avec de la ouate ou un
coton-tige. Par mesure de sécurité, on se
lavera les mains régulièrement au savon et
à l’eau tiède.
Dans l’encadré en page 34, on trouvera
un récapitulatif des principaux conseils
concernant les boutons de fièvre.
d e no
pa
infections des lèvres et du visage. C’est lui
qui provoque les boutons de fièvre. Le virus
herpès simplex de type 2 (HSV-2) frappe
quant à lui un peu plus bas et est responsable de l’herpès génital. Ces deux formes
sont cependant très semblables. Un herpès
labial peut donc être transmis aux organes
génitaux et inversement.
s
on
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Film de protection
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BOUTONS DE FIÈVRE
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brûlure, les démangeaisons et les douleurs
✔ Diminue la propagation
des virus
✔ Adhère bien, aussi sur
les parties inégales
de la peau
L’arsenal thérapeutique
Lorsque l’on a un bouton de fièvre, on
cherche d’abord à soulager ses symptômes
et à le faire disparaître le plus vite possible.
Les principes actifs antiviraux, extraits de
plantes, désinfectants, pansements spéciaux et remèdes de grand-mère comme
le dentifrice ou le miel ont chacun leurs
atouts. Il est essentiel de les employer dès
les premières manifestations suspectes afin
d’endiguer la prolifération du virus aussi
rapidement que possible !
Les antiviraux comme l’aciclovir préviennent celle-ci directement. Les désinfectants comme l’iode ou la chlorhexidine
rendent également les virus inactifs. Côté
plantes, la mélisse, la rhubarbe, la sauge et
l’huile de melaleuca aident à les combattre.
Tous éliminent les virus par différents
moyens. En cas de récidives fréquentes,
on pourra recourir à l’échinacée qui stimule le système immunitaire. Les virus
n’aiment guère le miel qui hydrate la lésion
en retenant l’humidité, ce qui accélère la
cicatrisation et soulage les symptômes.
>>>
Le sérum blanc qui devient un
patch invisible.
34
1-2/2013
Les pansements spéciaux ne contiennent
généralement pas de principe actif mais
créent un milieu idéal pour une cicatrisation humide, sans formation de croûte. En
recouvrant la région infectée, ils offrent
en outre une protection contre l’infection.
Les produits à base de zinc, sous forme de
crème spécifique ou de dentifrice agissent
également en prévenant la prolifération du
virus et en asséchant la lésion.
d’herpès. Son mécanisme d’action repose sur des lèvres en bonne santé et un
environnement défavorable au virus. De
fait, des lèvres en bonne santé sont non
seulement plus belles, mais aussi plus
résistantes. Soigner ses lèvres est donc
toujours une bonne chose, et un baiser
n’en est pas la seule récompense !
n
Boutons de fièvre : attention !
■
Le liquide contenu dans les boutons de fièvre contient des millions
de virus. C’est lorsqu’elles éclatent que les vésicules sont les plus
contagieuses. Au plus fort de la crise, il est interdit d’embrasser qui
que ce soit !
■
Ne touchez jamais les boutons avec les doigts, vous risqueriez de
transmettre l’infection à d’autres parties de votre corps. Après tout
contact, lavez-vous bien les mains ou désinfectez-les.
■
Pour vous nettoyer le visage, utilisez des lingettes jetables. Ne
partagez pas votre gant de toilette ou votre serviette éponge.
■
Ne grattez et ne percez jamais des boutons de fièvre, les vésicules
risqueraient d’être infectées par des bactéries, ce qui entrave la
guérison et favorise la formation de cicatrices.
■
Ne camouflez pas vos boutons avec du maquillage afin d’éviter les
irritations. Utilisez plutôt un pansement spécial herpès.
■
Protégez les nouveau-nés contre une contamination. En cas de
contact étroit, portez un masque qui protège la bouche (la maman
aussi !). Une contamination du nouveau-né peut lui être fatale.
Se soigner les lèvres est toujours un
plus !
Si chaque remède apaise les symptômes à
sa manière, il faut bien avouer que la guérison prend du temps. L’idéal reste donc de
prévenir les boutons de fièvre en menant
une vie saine et en soignant ses lèvres ! Une
alimentation saine, suffisamment de repos
et une protection solaire adéquate constituent un bon début.
En cas de récidives fréquentes et sévères, le médecin peut éventuellement
prescrire un médicament oral inhibant
la prolifération du virus. Il existe un nouveau traitement préventif sous forme
de gel labial qui, sous réserve d’être
appliqué quotidiennement et systématiquement, peut prévenir une poussée
Boutons de fièvre – non merci!
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soulage les symptômes: brûlures, démangeaisons,
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35
1-2/2013
Mémo Sels de Schüssler
« Un stick polyvalent »
Le froid mordant, le vent cinglant et l’air sec qui règne dans les locaux
chauffés malmènent nos mains et nos lèvres plus que jamais. Les
travaux manuels ou ménagers ne sont pas en reste et agressent
aussi nos mains. Avec les sels minéraux du Dr Schüssler, faites d’une
pierre deux coups : soignez votre peau et accélérez sa guérison.
Sandra Ruch, pharmacienne
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es sels de Schüssler incorporés à une
préparation non grasse, qui pénètre
rapidement, ne colle pas et ne contient pas
de conservateurs chimiques, cela fait un soin
de haute qualité pour les peaux stressées, des
lèvres aux mains en passant par les fesses de
bébé. Sous forme de stick pratique d’utilisation, les sels de Schüssler s’appliquent spécifiquement sur la zone gercée, rouge ou irritée,
où ils déploient rapidement leur efficacité :
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Calcium fluoratum (fluorure de calcium).
Le fluorure de calcium est responsable de
l’élasticité de la peau et du tissu conjonctif. Il
rend dur ce qui est mou et mou ce qui est dur.
Il combat l’induration (durcissement) comme
par exemple les cicatrices et les callosités. Il
soulage rapidement la peau gercée et sèche,
répare les crevasses et rend la peau souple.
Sel de Schüssler n° 3
Ferrum phosphoricum (phosphate de fer).
Le phosphate de fer combat l’inflammation
et soulage tous les symptômes qui réagissent
aux rougeurs, à la chaleur ou à la douleur. Il a
un effet antalgique et hémostatique. Le fer est
nécessaire pour alimenter les tissus en oxygène et permettre la bonne perfusion cutanée.
Sel de Schüssler n° 8
Natrium chloratum (chlorure de sodium).
Le chlorure de sodium est présent dans tous
les fluides corporels et régule l’équilibre
Sandra Ruch, pharmacienne,
Pharmacie de la Gare, Aarau
hydrique. Grâce à son action régulatrice des
fluides, il apaise la peau sèche. Il favorise le renouvellement cellulaire et veille à un apport
optimal en eau et en nutriments au niveau
des cellules. Ainsi, la peau se régénère plus
rapidement.
Sel de Schüssler n° 11
Silicea (silice). Le silice est réputé être « un
élixir de beauté biochimique ». Il aide à produire les fibres élastiques qui confèrent sa
souplesse à la peau. Une carence peut entraîner un vieillissement prématuré. Il favorise
la guérison sans cicatrice. Le silice intervient
dans l’ouverture des abcès fermés, comme les
panaris par exemple, permettant au pus de
sortir et à la plaie de guérir.
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Soutiennent
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1-2/2013
Médecine tibétaine
La santé vue depuis le toit du monde
La médecine traditionnelle tibétaine est l’une des plus anciennes au monde. Encore peu connue en Suisse, elle
présente cependant des atouts non négligeables en association à la médecine occidentale classique dans le
cadre de maladies chroniques telles que les troubles de la circulation, les maladies digestives ou le burn-out.
Marie-Luce Le Febve de Vivy
O
n peut dire d’emblée que notre
conception occidentale de la médecine ne facilite pas la compréhension de
l’approche holistique de la médecine traditionnelle tibétaine (MTT). Pour simplifier,
dans la MTT, nous naissons tous avec une
constitution de base reposant sur 3 humeurs :
le vent (rLung, prononcer loong), la bile
(mKhris pa, prononcer tri-pa) et le flegme
(bad-kan, prononcer paie-gen). La proportion de ces humeurs varie d’une personne
à l’autre. Le principe du mouvement, rLung,
influence notamment le système neurovégétatif, le psychisme, le cœur, les poumons,
l’intestin grêle et le gros intestin. Le principe
de chaleur, mKhris pa, affecte principalement
la digestion, les infections, la chaleur corporelle, le métabolisme, la force de décision et
la confiance en soi. Enfin, le principe de froid,
bad-kan, joue surtout sur les os, les problèmes
articulaires, la thyroïde, le sommeil, l’équilibre
émotionnel ou la tolérance. Pour être en
bonne santé, il faut être physiquement, mentalement et spirituellement en harmonie avec
sa constitution de base. A l’inverse, la maladie
est un déséquilibre des trois humeurs dû à
une alimentation ou un mode de vie inapproprié ou à des pensées empoisonnantes.
La médecine tibétaine établit des distinctions
très subtiles et recense plus de 84 000 signes
cliniques ! Interview avec la Dresse méd. tib.
Dönkie Emchi, l’un des 2000 médecins ayant
suivi une formation académique en MTT, qui
pratique à Zurich et Schaffhouse (www.tibetmedizin.org).
Dresse méd. tib. Dönkie Emchi
La MTT soigne le corps, mais aussi
l’esprit. Qu’est-ce que cela signifie
exactement ?
Dresse méd. tib. Dönkie Emchi : la médecine tibétaine examine d’une part le plan
physique, avec l’alimentation, les problèmes
métaboliques, l’exercice ou l’excès de flegme
(fluide humoral) et, d’autre part, l’état d’esprit
de la personne. Chacun de nous a certaines
attentes, vis-à-vis de lui-même, des autres,
de la vie, etc. Lorsqu’elles sont trop élevées,
les déceptions sont inévitables. En médecine
tibétaine, l’ignorance, l’avidité et la haine,
que l’on appelle les trois poisons spirituels,
peuvent être à l’origine de maladies.
Comment examinez-vous un patient
lors de la première consultation ?
Je suis la procédure classique de la médecine
tibétaine. L’impression visuelle, à l’arrivée du
patient, fournit une première série d’informations et permet souvent de déterminer
sa constitution de base. Lors de l’anamnèse,
je remonte jusqu’à l’enfance, je me renseigne
sur les éventuelles opérations, sur les événements marquants, etc. Ensuite, je procède au
diagnostic par le pouls, qui permet d’évaluer
l’état actuel de l’organisme et d’identifier la
cause de la maladie. L’examen visuel de l’urine
est également une méthode de diagnostic.
Comment peut-on déceler une maladie
en prenant simplement le pouls ?
Je ne croirai pas sur parole quelqu’un qui prétend dépister une tumeur maligne en posant
uniquement un diagnostic par le pouls, parce
que c’est extrêmement difficile. Il faut des années de pratique pour distinguer les 48 pouls
de base et les 368 pouls différenciés. Plus le
médecin est âgé et expérimenté, plus ses diagnostics sont sûrs. Dans la culture tibétaine,
cette faculté se transmet traditionnellement
de génération en génération. La qualité d’un
médecin tibétain ne se juge pas seulement
à ses connaissances « intellectuelles », mais
aussi à sa capacité d’empathie.
A qui la médecine tibétaine
convient-elle ?
Elle complète bien la médecine classique. La
première est plus efficace dans le traitement
des maladies chroniques, la seconde, dans
celui des maladies aiguës. La MTT est également utile dans le cas des maladies subtiles,
difficiles à évaluer à l’aide de méthodes et
d’appareils classiques, et souvent injuste-
Le vent est censé emporter vers le ciel les prières inscrites sur les drapeaux.
ment confondues avec des troubles factices.
Je traite également beaucoup de cas de burnout, de troubles digestifs ou du sommeil et de
conflits relationnels.
En quoi consiste le traitement ?
En médecine tibétaine, on commence traditionnellement par le traitement le plus doux,
c’est-à-dire l’alimentation. Mais contrairement à la médecine classique, il n’est pas
seulement question d’aliments sains ou malsains. Si une alimentation riche en vitamines
et en légumes constitue bien évidemment
un plus, les facteurs essentiels sont le type de
constitution de base, la manière de prendre
les repas (attitude mentale et mode de préparation), le moment où certains mets sont
consommés et l’association des ingrédients.
Quelle est l’étape suivante ?
Les entretiens aident à clarifier les problèmes
psychiques dus aux poisons spirituels. La
haine peut par exemple être à l’origine d’une
congestion hépatique. Si l’aspect spirituel
n’est pas traité, réduire les graisses alimentaires ou suivre une cure pour nettoyer son
foie ne sert pas à grand-chose.
Et les pilules à base de plantes ?
C’est un traitement complémentaire pour
donner à l’organisme le coup de fouet nécessaire à la guérison et à la restauration de
l’équilibre des humeurs. D’autres mesures,
comme les massages, les ventouses ou les
bains, peuvent être employées selon les cas.
La prophylaxie fait partie intégrante de l’arsenal thérapeutique de la MTT : contrairement
aux Occidentaux qui attendent souvent d’être
malades, les Tibétains consultent aussi à titre
préventif.
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En Suisse (et dans le monde), il n’existe qu’une seule entreprise homologuée pour la
production de médicaments tibétains dans les pays occidentaux. Ses produits sont
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38
1-2/2013
Désir de mincir
N° 1 des bonnes résolutions
Même si la nouvelle année semble être propice aux bonnes résolutions, inutile de se précipiter :
un régime, ça se planifie. En effet, il ne s’agit pas tant de perdre quelques kilos que de se
redéfinir – tant intérieurement qu’extérieurement – et d’adopter un mode de vie plus sain.
Dr pharm. Chantal Schlatter, pharmacienne
P
arions qu’au moins neuf personnes sur
dix prévoient de perdre enfin leurs kilos
superflus et de se mettre au sport l’année
prochaine. Le passage à la nouvelle année
est en effet un alibi bien commode : avant la
date fatidique, les anciennes habitudes ont
une excuse toute trouvée et, quand le jour
J arrive, on se dit que l’année commence à
peine ! Qui donc est prêt à commencer un
régime le premier janvier, encore à moitié
endormi et mal remis des excès de la veille ?
Alors nous remettons le projet au lendemain,
puis aux calendes grecques, jusqu’à la prochaine Saint-Sylvestre…
Sur mesure
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les
régimes sont souvent voués à l’échec avant
même d’avoir commencé :
1. nos objectifs sont irréalistes ;
2. à défaut de plan, nous improvisons ;
3. nous ne sommes pas (encore) prêt(e)s.
Si vous pensez pouvoir perdre huit kilos en
un mois ou faire une séance de sport quotidienne du jour au lendemain, vous risquez
de vous sentir rapidement dépassé(e) et
découragé(e). L’aube nouvelle ne fait pas de
nous un homme neuf, pas plus qu’une femme
neuve ; un plan s’impose, et plus il est concret,
mieux il sera suivi. Ne dites pas : « A partir de
demain, je dis adieu aux sucreries ! » Un interdit aussi formel n’a aucune chance d’être respecté. Précisez plutôt dans quelles situations
vous renoncerez au sucré à l’avenir (p. ex.
devant la télé) et par quoi vous vous autoriserez à les remplacer (p. ex. tisane, pomme, etc.).
Ce plan doit vous correspondre parfaitement.
Nous connaissons tous les principes de base
d’une vie plus saine mais vous seul(e) pouvez
décider de la façon de les mettre en œuvre.
Pas si facile de changer
Même avec un plan, le risque d’échec est toujours là. Un régime, et tout changement au
sens large, demande beaucoup d’énergie. Et
comme cette énergie ne peut être créée de
toutes pièces, il faut bien la puiser quelque
part. Un régime n’est pas une chose à prendre
à la légère ; c’est un job à plein temps. Pas
question de devenir obsédé(e) par le contenu
de notre assiette ou par notre poids, mais
si l’on ne s’interroge pas sérieusement sur
la personne que nous sommes et sur celle
que nous voulons devenir, inutile de compter changer ses habitudes. Déterminez avec
soin quelles modifications de vos habitudes
alimentaires sont les plus importantes à vos
yeux et comment vous allez vous y prendre
en pratique. Changer se fait étape par étape
et s’inscrit dans un processus au long cours.
C’est la vie
Si vous êtes stressé(e), malade ou déprimé(e),
il ne vous restera guère d’énergie à investir
dans un régime. Vous retomberez inévitablement dans vos anciens travers : ils sont ancrés
en vous depuis tant d’années qu’ils se sont
transformés en automatismes. Ce qui nous
conduit à deux conclusions :
primo, vous connaîtrez des revers et plusieurs tentatives seront nécessaires. Soyez
indulgent(e) avec vous-même : des transformations aussi importantes qu’un changement d’alimentation ou l’arrêt du tabac
requièrent autant d’essais que nécessaire.
Quasiment personne n’y arrive du premier
coup !
secundo, le succès de tout rééquilibrage
alimentaires dépend aussi de notre forme
morale et physique. Prévoyez de consacrer
autant de temps et de ressources à votre
régime qu’à tout autre projet. Fixez-vous plusieurs objectifs intermédiaires relativement
faciles à atteindre, car ce sont les petites victoires qui nous permettent de tenir le coup et
de rester motivé(e).
Du régime au mode de vie
Le but premier d’un régime n’est pas de
perdre un certain nombre de kilos avant une
date butoir mais de remplacer nos mauvaises
habitudes par de meilleurs réflexes. Ne dites
plus : « Je fais régime ! » mais « Je m’améliore ! »
Ne vous imposez aucun interdit ; autorisezvous plutôt à devenir quelqu’un d’autre…
Quelqu’un qui prend plaisir à manger sainement, choisit ses aliments avec soin et
renonce sciemment à d’autres, en dehors de
tout « régime ». Tel est le but recherché.
Une grande dose de patience
Comme vous le savez, perdre du poids demande de manger sainement et équilibré,
de faire régulièrement de l’exercice, de boire
beaucoup et de dormir suffisamment. Encore
une fois, il s’agit de remplacer ses mauvaises
habitudes mais les effets ne sont pas immédiats. Cette traversée du désert met notre
motivation à rude épreuve. Force est de
constater que, contrairement à la cellulite
sur nos hanches, l’enthousiasme du début
s’envole après seulement quelques jours de
privations. Notre organisme doit s’adapter
à cette nouvelle situation et modifier son
métabolisme ; il doit s’habituer à ce nouveau rythme entre apport et consommation
d’énergie et l’intégrer.
Pas de pilule miracle
Certaines personnes auront besoin d’un petit
coup de pouce, notamment pour obtenir des
résultats visibles un peu plus rapidement.
Diverses solutions plus ou moins recommandables peuvent venir compléter un
régime. Le recours aux « mucilagineux », qui
gonflent dans le tube digestif au contact de
l’eau et procurent une sensation de satiété, ne
soulève guère d’objections si ce n’est qu’il est
indispensable de boire beaucoup pour éviter
tout désagrément !
Très tendances, les « absorbeurs de graisse »
sont le plus souvent des substances végétales qui ont la propriété très convoitée de se
lier à une partie des graisses alimentaires et
d’empêcher ainsi leur absorption par l’organisme. On comprend bien que de tels produits n’ont aucun intérêt si les repas sont de
toute façon pauvres en graisses. C’est exactement la même chose pour les « bloqueurs
de graisses », dont certains sont désormais
en vente libre. Leur mode d’action repose sur
l’inhibition d’une enzyme indispensable à la
digestion des lipides dans le tube digestif. Les
graisses sont dès lors éliminées sans avoir été
digérées – ce qui peut s’avérer plutôt désa-
39
1-2/2013
gréable – et il est impératif de veiller à ne pas
consommer d’aliments trop gras avec ce type
de produits. Mais attention, les risques éventuels d’une utilisation prolongée de la plupart
de ces produits n’ont pas (encore) été étudiés.
En règle générale, leur utilisation sur une
période limitée par des personnes en bonne
santé ne pose pas de problème, tout comme
celle de produits nouvellement arrivés sur
le marché, qui se lient aux glucides plutôt
qu’aux graisses et peuvent également venir
en appui d’un régime.
Les « substituts de repas », qui se présentent le plus souvent sous forme de boissons,
offrent une autre option intéressante. Parfaitement dosés, ils permettent de faire un
repas complet, pauvre en calories, notamment quand on n’a pas le temps de cuisiner.
Ils offrent aussi l’avantage de ne pas avoir à
se soucier de compter les calories ou de surveiller ses apports en vitamines et minéraux,
mais ne dispensent pas de modifier ses habitudes alimentaires en réduisant progressivement leur consommation.
Cultivez votre motivation
L’important est de ne pas baisser les bras.
Cherchez des compagnons de régime : maigrir ensemble est plus amusant et crée l’ému-
N’achetez rien sur internet !
Internet a beau être un outil aux possibilités inépuisables, ce n’est pas un
canal approprié pour se procurer des produits de régime. Si les offres du
Web sont si alléchantes, c’est parce qu’elles cachent un nombre incalculable
d’entreprises peu recommandables. Elles ne se soucient guère de votre ligne
et de votre santé mais uniquement de faire du profit. En achetant sur internet,
vous courez un très grand risque de vous retrouver avec un produit
■
qui ne contient pas le principe actif annoncé,
■
qui contient des substances non déclarées (y compris des substances soumises à ordonnance),
■
qui contient des impuretés, p. ex. des métaux lourds,
■contrefait.
C’est également – et même plus souvent – le cas des préparations « uniquement à base de plantes ». Si vous voyez une publicité pour un produit de
régime qui vous intéresse sur internet ou n’importe quel autre support, vérifiez si vous ne pouvez pas plutôt l’obtenir via un intermédiaire de confiance,
votre pharmacie par exemple !
lation nécessaire pour rester dans la course.
La motivation mutuelle et les échanges
constructifs sont de bons remèdes contre
la frustration. De plus, vos compagnons de
régime seront plus à même de comprendre
vos inquiétudes et vos envies. Le personnel
de votre pharmacie est aussi là pour accompagner votre démarche.
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40
1-2/2013
Nutrition
Se réchauffer en mangeant
Lorsqu’il gèle à pierre fendre, s’habiller chaudement ne suffit pas
toujours à nous réchauffer de l’intérieur. La médecine traditionnelle
chinoise recommande différents aliments et épices pour y parvenir.
Marie-Luce Le Febve de Vivy
L
a « diététique des cinq éléments »,
c’est ce que nous enseigne la méde
cine traditionnelle chinoise (MTC), vieille de
3 000 ans. Elle classe les aliments en fonction
de leur goût – acide (= bois), amer (= feu),
sucré (= terre), piquant (= métal) ou salé (=
eau) – mais aussi de leur effet thermique. La
question essentielle n’est pas de savoir si l’on
mange chaud ou froid, mais si un aliment réchauffe ou rafraîchit l’organisme de l’intérieur.
Il existe, là aussi, cinq catégories :
■
les aliments chauds, qui protègent du froid
(piment ou agneau, p. ex.)
■ les aliments tièdes, qui augmentent l’activité (avoine ou vin rouge, p. ex.)
■les aliments neutres, qui fournissent de
l’énergie vitale (lentilles ou safran, p. ex.)
■ les aliments frais, qui tonifient le sang (tisane à la menthe ou radis, p. ex.)
■ les aliments froids, qui protègent de la chaleur (tomates ou thé vert, p. ex.)
Selon les principes de la MTC, les personnes
très exposées au froid et à l’humidité en
Infusions disponibles en pharmacie
La pharmacie propose des tisanes pratiques en sachet pour chasser la sensation
de froid : infusion au gingembre, piquante et aromatique, rooibos aromatisé au
miel et à la vanille ou mélanges sudorifiques ou expectorants, pour soulager
naturellement et en douceur la toux et les refroidissements.
hiver déséquilibrent leur organisme et deviennent plus sujettes aux maladies si elles
consomment trop de boissons et d’aliments
rafraîchissants. Les frileux qui ont tendance
à grelotter, avoir les pieds glacés et manquer
d’énergie en dépit de leur doudoune matelassée, de grosses chaussettes et de chaussures
fourrées, devraient en particulier adapter
leur alimentation et opter pour des plats qui
réchauffent de l’intérieur. A l’inverse, elles
devraient éviter les crudités, le yaourt ou les
agrumes, dont la digestion engloutit beaucoup d’énergie au détriment du réchauffement de l’organisme.
Redécouvrez les habitudes
alimentaires anciennes
Soyez sans crainte, vous ne devrez pas
pour autant faire vos emplettes au magasin asiatique ni prendre des cours de cuisine
chinoise : la diététique chinoise basée sur les
cinq éléments a depuis longtemps été transposée à la cuisine occidentale. Il existe plusieurs livres en français de recettes et guides
détaillant le fonctionnement de la méthode.
De même, des nutritionnistes spécialisés dans
ce domaine peuvent être consultés en Suisse.
Mieux encore, il suffit de se replonger dans
les recettes de nos (arrière-)grands-mères qui,
bien qu’elles n’aient jamais entendu parler de
médecine chinoise, préparaient en hiver des
La petite robe noire
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Programm
41
1-2/2013
plats qui réchauffaient de l’intérieur. Elles cuisinaient tout simplement ce qu’elles avaient
sous la main en fonction des saisons. A
l’époque, les aliments rafraîchissants comme
l’ananas, les tomates ou la mangue n’étaient
pas disponibles toute l’année. En hiver, c’était
chou, poireau et noix.
Préférez les aliments cuits aux
aliments crus
rouge ou blanc, carotte, pomme de terre, patate douce, betterave rouge et oignon grillé.
Ajoutez des épices et un peu de beurre bio
ou quelques gouttes d’huile de courge ou de
colza pour donner du goût.
Si vous aimez les douceurs, régalez-vous
par temps froid de marrons chauds, de fruits
séchés et de pommes au four, qui font chaud
au cœur comme au corps.
Lorsqu’il fait froid, les soupes savoureuses et
les potées nourrissantes diffusent une chaleur bienfaisante (soupe de potiron, poêlée
de quinoa et poireau ou bouillon de légumes
à l’os à moelle). Les amateurs de viande
peuvent se délecter de gibier, de ragoût
d’agneau ou de viande des Grisons, séchée à
l’air. Un rôti de bœuf mijoté plusieurs heures
dans du vin rouge avec des légumes d’hiver
fera aussi l’affaire.
La diététique chinoise recommande par ailleurs de manger chaud dès le petit-déjeuner
pour faire le plein d’énergie et bien démarrer
la journée. L’idéal ? Une bouillie de céréales
cuites agrémentée de brisures de noix et de
compote de fruits…
Si vous consommez beaucoup de légumes
par souci de santé, remplacez en hiver l’assiette de salade classique par une garniture
riche en vitamines et sels minéraux à base
de potiron, choux de Bruxelles, fenouil, chou
Si vous avez toujours froid à la mauvaise saison, la MTC recommande de réduire, voire de
supprimer les ingrédients suivants, fortement
réfrigérants :
ananas, thé vert, concombre, yaourt, œufs
de lump, kiwi, crabe, mangue, algue marine,
melon, jus d’orange, tisane à la menthe, sel,
sauce au soja, tomate, son de blé et agrumes.
n
Les aliments qui réchauffent de l’intérieur
Viande : agneau, mouton, chèvre, gibier, poule au pot, viande grillée.
Poisson : cabillaud, crevette, moule, sardine, thon, poisson fumé.
Légumes : fenouil, chou, courge, poireau, choux de Bruxelles, carotte,
pomme de terre, patate douce.
Céréales : épeautre vert, avoine, quinoa, riz gluant.
Fruits à coque : noix de coco, pignons de pin, noix.
Produits laitiers : parmesan, fromage de brebis, fromage à pâte persillée, lait de
chèvre.
s
e
d
ï
ro
r
o
Hém
S ym
Evitez les ingrédients piège
ptôm
es
Huiles : huile de courge, de colza.
Condiments : fenugrec, piment de Cayenne, piment, curry, graines de fenouil,
gingembre, cacao, ail, cumin, curcuma, laurier, pavot, muscade,
girofle, poivre, anis étoilé, vanille, cannelle, oignon.
Divers : lait de coco, châtaigne.
Boissons : liqueur amère, tisane de fenouil, vin chaud, jus de sureau (chaud),
infusion au gingembre, café, jus de cerise, porto, vin rouge,
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1-2/2013
Famille & enfants
Initier ses enfants au ski
Dans un pays où le ski est un sport national, voire patriotique, de nombreux
parents souhaitent voir leurs enfants chausser les skis, le plus rapidement
possible. Il n’est plus rare de voir des petits bouts de 3 ans seulement ( ! )
apprivoiser une pente. Pour vous livrer des conseils avisés sur le sujet,
nous avons interviewé le Dr Philippe Nussbaumer, pharmacien
FPH installé à La Chaux-de-Fonds, expert Jeunesse et Sport,
formateur de moniteurs de ski et papa de trois jeunes skieurs !
Dr pharm. Sophie Membrez, pharmacienne
L
e ski, Philippe Nussbaumer
connaît bien, puisqu’il le
pratique depuis son plus jeune
âge et est aujourd’hui un expert
en la matière. Vice-président de
l’Ecole de sports de neige de Neuchâtel-Les Bugnenets et responsable de la formation, il nous livre ses
précieux conseils pour mettre vos enfants au ski.
A quel âge débuter ?
L’âge conseillé pour débuter le ski en groupe
(sans papa et maman à proximité) se situe entre
3 et 4 ans. Les enfants plus jeunes, qui ont entre
2 ans et demi et 3 ans peuvent également commencer à skier, mais cela va beaucoup dépendre
de leur motivation et du rang dans la famille
qui peut inciter les petits à vouloir faire comme
les aînés. Il faut surtout bien veiller à s’adapter
à l’envie de l’enfant, ne jamais le forcer. Parfois
quelques glissades suffisent au début.
Faut-il démarrer par les patinettes ou
directement avec les skis ?
Il est conseillé de commencer directement avec
des skis et des bonnes chaussures (éviter les
chaussures avec un haut ultra souple). Les patinettes peuvent être intéressantes pour une première découverte de la sensation de glisse.
Est-il préférable de le mettre en école de
ski ou de débuter une initiation avec les
parents ?
Cela est différent pour chaque enfant et cela
dépendra essentiellement de la patience des
parents. Dès qu’un enfant peut rester quelques
heures sans ses parents, il est conseillé de l’inscrire dans une école de ski de préférence avec
des moniteurs(trices) spécialisé(e)s pour l’enseignement du ski aux enfants.
Quels types d’activités sont proposés aux
tout-petits pendant les cours de ski ?
Dès 3-4 ans, ils apprennent à skier en jouant. Ils
apprennent à marcher, à tomber, à se relever, à
glisser, à monter, à freiner, à tourner et parfois
à sauter. Tout cela intégré dans des jeux et activités ludiques, avec un soutien pédagogique,
dans un environnement approprié, sécurisé et
entourés par des moniteurs formés.
Quelle est votre recommandation
concernant les bâtons, faut-il leur laisser ou les laisser skier sans ?
Au début de l’apprentissage, il est préférable
de skier sans les bâtons. Cela favorise en effet le
développement de l’équilibre, l’amélioration de
l’autonomie des enfants et cela limite aussi les
risques d’accident. Il est par la suite important
d’introduire petit à petit la tenue et l’utilisation
des bâtons.
Les remontées mécaniques sont-elles
adaptées aux tout petits ?
Pas toujours. En règle générale, les stations de
ski connues pour accueillir de nombreuses fa-
En cas de douleurs
musculaires ou articulaires
• apaise les douleurs
• anti-inflammatoire
• désenflant
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1-2/2013
milles sont équipées de tapis roulant, de téléskis
ou télé-assiettes adaptés aux enfants.
Quelles pistes choisir pour apprendre à
skier ?
Un enfant ne devrait pas aller sur une piste, en
dehors de celles d’apprentissage prévues à cet
effet, s’il n’est pas capable de tourner et de s’arrêter net lorsqu’on le lui demande. Un enfant qui
ne sait pas gérer sa vitesse est un danger sur les
pistes, tant pour lui-même que pour les autres.
Pratiquement toutes les stations disposent d’un
jardin des neiges ou d’une ou plusieurs petites
pistes offrant une dénivellation légère idéale
pour apprendre à skier.
Au ski, les plus jeunes tombent, ont
très froid et n’ont pas toujours le plaisir
escompté. Comment leur faire aimer le
ski ?
Les enfants bien habillés (collants, sous-pull,
chaussettes, gants, bonnet, masque, écharpe
cagoule, casque, habits de ski, chaussures bien
sèches à l’intérieur) ont rarement froid. Si les
conditions sont difficiles avec de fortes chutes
de neige ou du vent, ils ne faut pas avoir peur
de s’adapter aux conditions et alterner le ski,
les pauses avec jeux et les moments de repos
dans un lieu chauffé. Il est préférable de skier
moins longtemps pour éviter de décourager les
enfants.
Le casque est devenu incontournable
au ski pour les enfants. De plus en
plus d’adultes l’adoptent également,
certains restent cependant réfractaires,
quel est votre point de vue ?
Il est absolument indispensable de protéger les
têtes des adeptes de sport de neige et particulièrement des enfants. En effet, le casque permet
de limiter les traumatismes crâniens, il maintient
aussi une température adéquate autour de la
tête. En résumé, faire skier ou snowboarder un
enfant sans casque c’est de l’inconscience !
Pour parer aux petits bobos sur les
pistes, que faut-il emporter dans son
sac à dos ?
Une couverture en aluminium, des mouchoirs,
un couteau de poche, des petits gants, une
pharmacie de secours.
Skier en famille n’est pas toujours
simple, chacun ayant un niveau et des
envies différentes. Comment concilier
tout cela ?
On peut skier séparément avec les enfants en
fonction de leur niveau, tout en veillant à garder
du temps pour descendre quelques pistes, tous
en famille. Ce sont de bons moments et cela
Quels sont vos conseils pour bien choisir
son matériel (ski, casque, chaussures) ?
La longueur des skis doit être bien adaptée et
se situer à la hauteur du menton. Le casque doit
lui aussi être parfaitement ajusté à la tête de
l’enfant (ni trop serré, ni trop grand) pour assurer sa pleine efficacité. Les chaussures à boucles
doivent bien tenir la cheville de l’enfant. Il faudra
penser le soir à sortir les chaussons et à les faire
sécher. C’est nettement plus agréable à enfiler le
lendemain matin !
apprend aux plus grands à adapter leur rythme
aux petits. L’idée est d’apprendre à respecter les
autres. Il faudra aussi que les parents sachent
écouter les signes de fatigue des enfants. Etre
à leur écoute est primordial. Ne surtout pas les
forcer, mais rester dans le plaisir et non dans la
contrainte. Le ski en famille c’est aussi parfois
un simple jeu dans la neige tous ensemble :
construire un igloo, faire une bataille de boule
de neige, creuser une piste de petit bob… Autant de plaisirs qui font le bonheur des enfants !
Et si le petit dernier ne skie pas encore, on
pourra aussi faire une descente douce en luge
afin de l’associer à ces plaisirs de la glisse tous
en famille !
n
Sur les pistes, vous devez apprendre à vos enfants :
à respecter les autres glisseurs. Percuter quelqu’un est très dangereux !
à ne pas aller trop vite. Vos enfants doivent être capable de s’arrêter et de se diriger
■ à ne pas rester au milieu de la piste, se mettre sur un bord s’ils attendent quelqu’un ou
qu’ils remontent la piste et surtout ne jamais s’arrêter derrière une bosse
■ à ne pas couper la route aux autres !
■ à ne pas doubler n’importe comment. Lorsqu’on dépasse quelqu’un on passe loin de lui
■ à ralentir aux croisements de pistes
■ à respecter les panneaux de signalisation (croisement, piste fermée notamment)
■ à respecter la nature et à ne rien jeter par terre (comme partout d’ailleurs !)
■ à s’écouter : s’ils ont peur ou pas envie de skier ils ne doivent pas se forcer, sinon c’est le
meilleur moyen pour se faire mal.
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44
1-2/2013
Politique de santé
Journée des maladies rares
Les médecins ont longtemps tâtonné jusqu’à ce qu’ils diagnostiquent
la maladie rare dont souffrait Michael. ProRaris, l’Alliance Maladies
Rares – Suisse, s’engage pour des personnes comme lui. Le 23 février
2013, elle organise à Zurich la 3e journée des maladies rares.
Anne-Françoise Auberson, ProRaris, Alliance Maladies Rares – Suisse
F
ondée en 2010, l’Alliance Maladies Rares
– Suisse veut faire entendre la voix de
tous les patients, de leurs proches et de leurs
associations qui demandent une reconnaissance publique et politique de leur problématique. ProRaris, dirigée essentiellement
par une équipe de personnes concernées,
se bat pour l’égalité d’accès au diagnostic et
aux soins, afin que la prise en charge de ces
patients soit considérée comme un enjeu
majeur de santé publique.
Environ 8000 pathologies
Les maladies rares touchent moins d’un individu sur 2000. On compte de 7000 à 8000 pathologies pour la plupart d’origine génétique.
En Suisse, quelque 500 000 personnes en sont
atteintes, soit près de 7 % de la population.
Pour l’immense majorité de ces pathologies,
il n’y a aucun espoir thérapeutique.
Diagnostic difficile
Bien que toutes différentes, ces maladies
rares présentent de nombreux points communs : difficultés d’accès au diagnostic, retard
et errance diagnostiques. Un manque d’information qui touche tous les milieux concernés : patients, médecins, personnel soignant,
scientifiques, autorités politiques et administratives, institutions professionnelles ou éducatives.
Longtemps sans traitement
La longue attente d’un diagnostic et une
prise en charge inadaptée engendrent des
conséquences très graves pour le patient.
Comment mieux illustrer cette situation que
par le témoignage de Birgitt Scharwath, pharmacienne, maman de Michael, né en 1993 et
atteint d’homocystinurie, une maladie métabolique pour laquelle un dépistage néonatal
existe mais n’est pas pratiqué systématiquement.
Un enfant avec une maladie
métabolique rare
La maman se rend compte que son fils présente des retards de la marche et du langage et un manque général de coordination.
Le pédiatre se veut rassurant, tout au plus
conseille-t-il une consultation chez l’ophtalmologiste. Mais le petit garçon de 4 ans ne
peut décrire à la spécialiste ce qu’il voit sur les
tableaux et pour cause, il ne parle pas. Il reçoit
des lunettes pour corriger une forte myopie.
La maman se décide alors à aller consulter
Un diagnostic précoce aurait permis à Michael
d’éviter certaines complications.
ailleurs. Et là, le nouvel ophtalmologiste découvre une luxation des cristallins et identifie
ce symptôme commun à certaines maladies
métaboliques. Le jour même, Michael est diagnostiqué au CHUV par une analyse d’urine.
De graves séquelles
Si Michael avait été diagnostiqué à la naissance, un régime alimentaire strict lui aurait
permis d’éviter un retard dans son développement. Aujourd’hui, en plus des problèmes
oculaires, Michael est suivi pour éviter les
complications, à savoir : ostéoporose et risque
de thrombose. La prise en charge scolaire de
Michael a nécessité plusieurs changements
d’établissement. Il n’a pas eu le niveau suffisant pour suivre un cursus normal à l’école
pour malvoyants, il a dû faire sa place dans
l’enseignement spécialisé. Aujourd’hui, il travaille en atelier protégé (AI) mais bientôt, il
aura 20 ans et il faudra trouver une nouvelle
solution. Ce témoignage illustre le besoin urgent d’une stratégie nationale pour les maladies rares.
n
Journée des Maladies Rares
Le 23 février 2013 se tiendra à Zurich la 3e Journée Internationale des Maladies
Rares, organisée par ProRaris. Cette manifestation s’adresse à tous ceux qui sont
touchés, sous une forme ou une autre, par une maladie rare. Des témoignages de
patients et de représentants de leurs organisations faisant part de leurs expériences, des tables rondes entre malades et décideurs issus du monde politique,
des autorités, de l’industrie, ainsi que des médecins et des chercheurs sont prévus.
« L’objectif est de faire connaître au public les différents points de vue et de montrer combien il est urgent de trouver des solutions durables et solidaires, précise
Madame Esther Neiditsch, secrétaire générale de ProRaris. Nous faisons donc appel
au Conseil fédéral et au Parlement pour qu’ils prennent les mesures nécessaires. »
Esther Neidtsch, secrétaire générale de ProRaris
45
1-2/2013
La solution aux mots fléchés du numéro
astreaPHARMACIE 12/2012 se trouve en page 46.
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L’homéopathie dans le cancer
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47
1-2/2013
En parfaite santé tout l’hiver avec les médicaments spagyriques
La spagyrie prend de plus en plus de place dans le domaine des thérapies naturelles du fait de son grand
potentiel thérapeutique. Un entretien avec Fatema Belkruouf, pharmacienne spécialiste de la spagyrie.
Les essences sont dispensées en pharmacie
et en droguerie, soit dans un flacon, muni
d’un spray pour usage interne ou en émulsion
locale. La posologie est adaptée à la situation
et à l’âge.
Fatéma Belkhrouf, pharmacienne spécialiste de la
spagyrie, est propriétaire de la pharmacie de Frontenex,
route de Frontenex 53 à Genève, tél. 022 735 63 09.
Madame Belkhrouf, qu’est-ce que la
spagyrie ?
La spagyrie est une méthode holistique qui
utilise essentiellement les plantes et les minéraux. Elle a été mise au point au 15e siècle par
le grand médecin et philosophe Paracelsus. Il
s’agit d’un processus alchimique de transformation des plantes en trois étapes, qui aboutit
à une essence spagyrique dotée d’un potentiel curatif élevé, capable de stimuler nos
forces de guérison et d’un effet régulateur sur
les processus vitaux ainsi qu’un renforcement
des auto-défenses de l’organisme.
Comment se présente une essence
spagyrique ?
L’essence spagyrique est sous forme liquide.
Dans ma pharmacie à Genève, j’ai à disposition plus de 100 essences spagyriques différentes, provenant de la maison HEIDAK. Au
cours de la fabrication, ce fournisseur veille
à ce que les plantes fraîches de culture biologique suisse, cueillies à la main, soient traitées avec le plus grand soin. Il en résulte des
essences de haute qualité, très riche en actifs.
Chaque essence est fournie avec un certificat
d’analyse conforme aux exigences des normes
pharmaceutiques.
Quel est le domaine d’utilisation de la
spagyrie ?
Le domaine d’utilisation de la spagyrie est
très étendu. Elle apporte un grand soulagement aussi bien dans les troubles aigus que
chroniques et peut être utilisée en préventif.
Cette méthode holistique ne présente pas
d’effet secondaire connu, aucune toxicité et
pas d’interaction avec les médicaments. Elle
peut être donnée aux adultes , aux les enfants,
même en bas âge et les animaux, soit par voie
interne ou en application locale.
Comment conseillez-vous la spagyrie
concrètement au quotidien ?
A partir des essences spagyriques de base, je
peux réaliser des mélanges adaptés à la personne. J’aime bien recourir aussi aux quinze
nouveaux médicaments spagyriques prêts à
l’emploi.
Les résultats sont très satisfaisants. Cette méthode mérite d’être plus connue et utilisée à
plus grande échelle.
Que conseillez-vous à votre clientèle pour
passer l’hiver en bonne santé ?
La plante spagyrique la plus importante pour
stimuler les forces du système immunitaire,
est l’ECHINACEA (échinacée), utilisée aussi
bien en préventif qu’en cas d’affection aigue
déclarée, elle possède un effet anti-inflammatoire et antipyrétique (fait baisser la fièvre).
ELEUTHEROCOCCUS (racine de taïga) :
plante antistress qui soutient les défenses de
l’organisme et fortifie le corps, la clarté mentale et augmente la vigilence. THUJA (thuya) :
Nettoie et stimule le système lymphatique.
VINCETOXICUM (dompte-venin) et PROPOLIS (propolis) agissent contre une grande variété de germes pathogènes. PEUCEDANUM
(impératoire) et CALCIUM PHOSPHORICUM
(phosphate de calcium) ont un effet reconstituant, fortifiant et stimulent la convalescence.
Que proposeriez-vous pour traiter les
affections hivernales ?
Dans le cas d’une grippe, un refroidissement
avec des symptômes tels que fièvre, maux
de gorge, rhume, toux, diverses plantes
conviennent : PELARGONIUM SIDOIDES
(géranium du cap), a des propriétés antivirales et antibactériennes, DROSERA (droséra), en cas de quinte de toux ou de toux
spasmodiques, HEDERA HELIX (lierre) en cas
de toux productives, et SALVIA (sauge) en cas
d’inflammation et douleurs de gorge.
Dans les déprimes hivernales, avec épuisement nerveux et agitation intérieure et
troubles du sommeil, je propose des plantes
comme HYPERICUM (millepertuis) qui
redonnent la joie de vivre, LAVANDULA (lavande), calmant des états nerveux et VALERIANA (valériane), qui détend et favorise le
sommeil.
Que signifient les quatre couleurs sur les
médicaments spagyriques ?
Le bleu représente les essences homéopathiques, qui se basent sur le principe de
similitude de l’homéopathie et stimulent les
forces de guérison propres. L’orange symbolise les essences aromatiques, qui agissent
en premier lieu sur les humains par le parfum
des huiles essentielles et donnent des impulsions sur le développement et la libération
des talents et potentiels personnels. Le vert
signale les essences phytothérapeutiques,
pour lesquelles sont utilisées les découvertes
de la phytothérapie classique en liaison avec
les organes et les points faibles. Pour les
essences minérales grises, on emploie les
mêmes substances de départ que les sels
minéraux bien connus du Dr Schüssler. Les
quatre principes actifs étant harmonieusement contenus dans un mélange, les médicaments spagyriques de HEIDAK sont globaux et
très efficaces sur le corps, l’esprit et l’âme de
chaque personne.
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A signaler que tous ces produits sont disponibles dans
beaucoup de pharmacies et drogueries. Il suffit pour cela de
s’adresser à un spécialiste pour le choix du produit adéquat.
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