les legendes de samarkand
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les legendes de samarkand
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La cité jugée digne de porter le titre de « Visage de la Terre » est l’une des plus anciennes villes du monde que Rôme, Athènes ou Babylone. Depuis de 2 750 ans, de nombreux voyageurs y parcouraient et racontaie nt des légendes et des histoires sur la beauté de la ville : Ibn-Battuta, Clavijo, Vambery, Ella Maillard, Bernard Olivier... C’est la ville ou l’époque et l’antiquité sont avoisinée. Ce n’est pas une ville-musée à ciel ouvert comme Khiva, ni une ville aux sensations de vieux monde avec des quartiers tortueux et des ruelles étroites comme Boukhara. Samarkand est une ville animée avec un style et une énergie que complètent une riche histoire, des monuments majestueux, des traditions ancêstrales,etc Durant toutes son histoire la ville de Samarkans a été considérée comme une ville particulière, la cité qui gardait ses secrets et ses mystères. De ce fait, la ville elle-même est devenue une Légende. Des coupoles turquoises, des minarets élevés vers le ciel, des places pavées de pierre tailléees et des plafonds dorés : tout garde un secret ! Le mausolée du Prophète Daniel Près de la rivière Siab riche en eau, le mausolée du Prophète Daniel, qui est appelé Doniyar en ouzbek, est le seul lieu de Samarkand qui rassamble les trois confessions, musulmane, chrétienne et juive. Resté longtemps à l’abandon, le monument a été reconstruit au début du XXe s.. En 1996, le patriarche Alexis, de passage en Ouzbékistan, a visité la tombe de Daniel. La tombe elle-même mesure 18 mètres ! Selon les croyances populaires les ossements du saint continuent de grandir de quleuqes centimètres chaque année... Silk Road Destinations © www.silkroaddestinations.com La légende sur le Prophète Daniel Daniel est l’un des grands prophètes de la Bible hébraïque ou Ancien Testament et un Prophète du Coran. Selon les légendes de Samarkand Tamerlan a ramena une partie des restes de Daniel, à savoir la phalange de son orteil, de la Perse à Samarkand. On raconte que le cheval transportant ses restes s’arrêta au côté nord de la colline Afrosiab et réfusa d’avancer plus loin. D’un coup de son sabot jaillit miraculeusement une source salubre. Tamerlan donna alors l’ordre d’y enterrer les reliques sacrées. Des années après, la tombe du saint commença à s’agrandir, elle continua à s’allonger périodiquement après la mort de Tamerlan avant d’atteindre une longueur de 18 mètres. De nos jours, la source sacrée du mausolée de Daniel est l’objet de pèlerinage des habitants du pays : ouzbeks, russes, juifs, etc. Chaque visiteur y boit de cette eau bénite. Car l’eau de la source guérit non seulement des troubles du corps, mais aussi ceux de l’âme. La nécropole Shakh-i-Zinda Le site le plus émouvant de Samarkand est la nécropole Shakh-i-Zinda qui renferme certaines des plus somptueuses mosaiques du monde musulman. Cet extraordinaire ensemble de mausolées construits pour des femmes de la famille Timourides, entre XIVe-XVe siècles renferme aussi le tombeau supposé de Qussam ibn-Abbas, cousin du Prophète Mahommed encore vénéré par les Ouzbeks. Surnommé le «Roi vivant», la croyance veut que la proximité de la tombe du saint assure une protection dans l'au-delà. L’ensemble architectural Shakh-i-Zinda est un vrai musée de décorations de glaçure : céramiques émaillées, majoliques aux ramages, mosaiques de pavement, panneaux de terre cuite sculptés et émaillés et glaçurés... La légende de Shakh-i-Zinda Les légendes populaires racontent que Qussam ibn-Abbas, cousin de Mahommet et maire de la Mèque, eut été expédié à Samarkand avec une petite unité d’hommes armés pour introduire les principes de la Sharia, l’ensemble du code islamique, auprès des habitant de la ville. Selon les sources arabes, il vint à Samarkand en 676 et participa au plusieurs batailles contre les idolâtres locaux qui, finalement, furent convertis à l’islam. Or, les païens des montagnes de Pendjikent, au sud de Samarkand, attaquèrent brusquement la ville à l’heure de la prière. Qussam ibn-Abbas aura peri luimême, décapité par les infidèls alors qu’il était en prière. La légende raconte qu'il se serait alors emparé de sa tête et serait descendu dans un puits menant au paradis où il se cacha et continue à vivre jusqu’à présent. D’où le surnom « Shakh-i-Zinda », ce que veut dire « Roi Vivant ». La mosquée Bibi-Khanoum Dominant la ville et revêtue des plus belle légendes la magnifique Mosquée dite de Bibi-Khanoum (1399-1404) est la mosquée du Vendredi de Samarkand. Elle est un monement clef de l’époque timouride et se présente aujourd’hui comme la plus grande mosquée d’Asie centrale. C’est désormais un lieu de pèlerinage des touristes que des croyants musulmans, car les réstauration du monument continuent jusqu’à nos jours. C’est Tamerlan qui a entrepri la construction de la mosquée pour commémorer sa campagne victorieuse en Inde. Selon l’intention du gouverneur, le batiment devrait éclipser tout ce qu’il avait de grands et de beaux dans le Silk Road Destinations © www.silkroaddestinations.com monde musulman. Les artisans et les architectes de différents pays orientaux ont été mis au travaux de construction. Ces maîtres et artisans ont pu apporter leurs traditions et leurs expériences artistiques. Un superbe porte-coran en marbre construit au XVe siècle sur l’ordre du petit-fils de Tamerlan, Ouloug Beg, se trouve aujourd’hui à l’intérieur de la grande cour rectangulaire de la mosquée. La tradition populaire dit qu’il contribue à la fécondité des femmes qui se glissent sous lui. La légende de la mosquée Bibi-Khanoum La belle Bibi-Khanoum, femme préférée de Tamerlan, voulut étonner et réjouir son époux. Un jour, quand le souverain était absent sur l’une de ses nombreuses campagnes, elle invita à Samarkand les meilleurs architectes et artisans de l’empire et leur proposa d’ériger la grande mosquée en l’honneur de la gloire de son mari. Très vite, les minarets imposants et le vaste dôme s’élevèrent, mais une dernière voûte restait inachevée. La raison en était que l’architecte en chef, un jeune prisonnier persan, était séduit par la beauté de la reine, et qu’il refusait de continuer la construction si Bibi Khanoum ne concédait de lui donner un baiser. Bibi Khanoum, en femme très sage, ordonna d’apporter des œufs peints de couleurs différentes. « Regarde ces œufs colorés des nuances de l’arc-en-ciel... Toutes leurs différences disparaissent lorsque tu brises leurs coquilles... Et toutes les femmes sont pareilles, a-t-elle répliqué, tu peux prendre l’une des mes esclaves ! » L’architecte amena alors deux verres, et les remplit l’un d’eau de source, et l’autre de vin blanc. « Princesse, leur couleur et leur forme sont les mêmes, a-t-il répliqué, or , l’un me laisse de glace et l’autre est enivrant... » Craignant, le retour imminent de Tamerlan, et devant l’insistance de l’architecte, Bibi Khanoum lui offrit un baiser, interposant cependant un coussin sur son visage. Hélas ! L’ardeur de la passion du jeune architecte marqua son empreinte sur la joue de la princesse. La voûte fut terminée lors du retour du conquérant dans sa capitale. Tamerlan s’émerveillait de la beauté de la mosquée, de sa richesse et de ses proportions parfaites. Pressé de remecier son épouse favorite, le grand conquérant découvrit la marque fatale sur le visage de son épouse favorite... Bibi-Khanoum avoua tout. Depuis ce jour, Tamerlan ordonna à toutes les femmes de son empire de se couvrir le visage d’un voile, afin qu’elles ne tentent plus les hommes par la vision de leurs visages. Samarkand est un véritable « Seuil du Paradis » au nom magique, un peu mystérieux, une longue invitation au voyage pour les artistes et les rêveurs, qui a conservé ses coupoles vernissées, ses murs aux couleurs vives et ses mausolées qui constituent autant de joyaux de l’architecture d’Asie centrale. Julia (Gulnara) YUSUPOVA Responsable Marketing de Silk Road Destinations Silk Road Destinations © www.silkroaddestinations.com