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jMAiniE DE S EH US ^ Année 1948. — N° 38 A. N. Le N u m é r o : 3 f r | t & & 5 =- ^ A R ''J' 1 di 20 M a r s 1948. ^ roTsIi~ •&*.>-v ... : — -.«ut*. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE PARLEMENTAIRES ASSEMBLEE COMPTE Ifî^^IONS ÉCRITES RENDU ET IN NATIONALE EXTENSO RÉPONSES IDES DES SÉANCES MINISTRES A CES QUESTIONS Abonnements à l'Édition des DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE : î | [ È T R O P O L H E T P R A N G B D ' O U T R E - M E K : SO© f r . ; ' (Compte chèque postal : 1 0 0 . 9 7 , Paris.) HDRÇ ÇÀ^DERNIÈRE BANDE e^îts et réclamations , 700 f r . DIRECTION, RÉDACTION E T ADMINISTRATION QUAI VOLTAIRE, IW0 3 1 , PARIS-7* POUR LES CHANGEMENTS D'ADRESSS AJOUTER 1 2 FRANCS l r e LEGISLATURE SESSION DE 1948 COMPTE RENDU IN EXTENSO 61° SÉANCE € Séance du Vendredi 19 Mars 1948. SOMMAIRE Procès-verbal. — Lutte contre le paludisme en Corse. — Adoption sans débat d'un projet de loi. % — Cession d'un terrain industriel aux établissements Kuhlmann. — Adoption sans 4ébat d'un projet de loi. fc^^paartion du jury criminel. — Adoption -^ffifôcWlat d'un projet de loi. ~ Tansactions immobilières et inscriptions privilèges ^'hypothèques ou de nantisseHfemfe. Adoption sans débat, en deuxième : lecture^d'um projet de loi. f . — Annonces légales faites irrégulièrement m y f f a n a i n de la libération. — Adoption 'èatiti*$Mt d'un projet de loi. f , - - Ôctrll^d'une indemnité exceptionnelle aux secrétaires de parquet. — Adoption sans débat d'une proposition de résolution. — Amélioration de la situation des marins retraités. — Adoption sans débat d'un projet ée loi. % — Contentieux de la sécurité sociale et de ia mutualité sociale agricole. — Adoption sans débat d'une proposition de loi. 10. — Convocation d'une commission. i f , — Ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 4917. — Discussion d'un projet de loi. M. Barangé, rapporteur général. Passage à ïa discussion des articles. Art. l« r : réservé. Etat A: Affaires étrangères. — Agriculture. — Anciens combattants et victimes de la guerre. — Economie nationale. — Adoption des divers chapitres. Education nationale. Chap. 5111 : Mme Lucie Guérin, M le rapporteur général. — Adoption. Adoption des autres chapitres. Finances. Adoption des chapitres. Intérieur. Chap. Si2: Amendement de M. Fiévez: «MM. Mouton, J.-R. Guyon, président de la commission; Bourgès-Maunoury, secrétaire d'Etat au budget. — Rejet au scrutin. Adoption du chapitre 312. Chap. 6013: MM. Reille-SouTt, P.-II. Teitgen, ministre des forces armées, — Adoption. v MM. Ramette, le secrétaire d'Etat au budget. Jeunesse, arts et lettres. — Justice. Adoption des chapitres. Présidence du conseil. Chap. 300: M. de Chamibrun. — Adoption. Adoption des autres chapitres. Production industrielle. ~ Reconstruction et urbanisme. Adoption des chapitres. Santé publique et population. Chap. 411: Amendement de M. Arthaud. — MM. Arthaud, le rapporteur général. — Rejet. — Adoption du chapitre 411. Ado D tion des autres chapitres,, * (* f-i Travail et sécurité sociale. — Travaux pu* blics et transports. Adoption des chapitres. Adoption de l'article 1 er précédemment ré* servé. Art. 2 et état B, art 3: adoption. Art. 4: réservé jusqu'après le vote de l'état C. Etat C, Air., Chap. 3062: MM. le ministre des forces armées; Pinay, rapporteur spécial pour l'air. — Adoption avec un chiffre nouveau. Adoption des autres chapitres. Guerre. Adoption des chapitres. Marine. Adoption des chapitres. Présidence du conseil. Adoption des chapitres. Adoption de l'article 4, avec un nouveau chiffre. Art. 5 et état D, art. 6 d 24: adoption. Explication de vote sur l'ensemble: MM. Grenier, René Mayer, ministre n des finances et des affaires économiques; de Chambrun. Adoption au scrutin de l'ensemble du projet de loi. 12. — Convocation d'une commission. 13. — Prise en charge par l'Etat de la rémunération de fonctionnaires des territoires d'outre-mer. — Discussion, en deuxième lecture, d'un projet de loi. M. le rapporteur général. Passage h la discussion des articles. kr 7 1 1976 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 Art. 4: adoption d'une nouvelle rédaction résultant de l'adoption parti eille du texte amendé par le Conseil de la République. Art. 5: adoption du te^te amendé par le Conseil de la République. Art. 7: reprise du texte de l'Assemblée. Adoption de l'ensemble du proiet de loi. 14. —Appel sous les drapeaux de la classe 1948 et dispense du service actif en faveur des jeunes gens des classes 1946 et 1947 en résidence à l'étranger. — Discussion en deuxième lecture d'un projet de loi. M. Emile-tLouis Lambert, rapporteur de la commission de la défense nationale. Passage à la discussion des articles. Art. 4 nouveau introduit par le Conseil de la République. — Adoption. Adoption de l'ensemble du projet de loi. 15. — Caisse autonome de la reconstruction. — Discussion d'un projet de loi. MM. Laniel, rapporteur de la commission des finances; îTriboulet, rapporteur pour avis de la commission de la reconstruction *t des dommages de guerre. Passage à la discussion des articles. Art. le*\ Amendement de M. Midol: M. Midol. — Adoption ( . :v Adoption de l'article l e t iïiédifié. ' ' v Art. 2. Amendement de M. Midol : "MM. Midol, le rapporteur pour avis, René Coty, ministre de la reconstruction et -de l'urbanisme. — Retrait. Amendement 4e M. Halbout: MM. Halbout, le rapporteur pour avis, l>e ministre de la reconstruction et de l'urbanisme. — Retrait. Autre amendement de M. Midol: retrait. Adoption de l'article 2. ArU 3 et 4: adoption. Art. 5. Amendement déposé au nom de la commission de la reconstruction et des dommages de guerre par M. Triboulet et amendement de M. René Schmitt ayant le même objet. — Adoption de l'amendement de M. Triboulet, donnant satisfaction à l'amendement de M. René Schmitt. Autre . amendement de M. Triboulet : MM. Triboulet, René Mayer, ministre des finances et des affaires économiques; Midol. — Adoption. Adoption de l'article .modifié par l'amendement de M. Triboulet ét des corrections jpropos-ées par la commission. Art. 6. Amendement de M. Triboulet: MM. Triboulet, le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme. — Retrait. Amendement de M. Midol: MM. Lenormand, Triboulet. — Retrait. Adoption de l'article 6. Art. 7: adoption. Art. 8. Amendement de M. Midôl: MM. Midol, le ministre des finances et des affaires économiques, le rapporteur. —- Rejet. Adoption de l'article 6. Art. 9, 10, 11. adoption. Art. 12. Amendement de M. Midol : M. Lenormand. — Adoption. Adoption de l'article 12 modifié. Adoption de l'article 13 et de l'ensemble du projet de loi. 16. — Statut des déportés et des internés de !a Résistance. — Discussion d'une proposition de loi. M. Emile-Louis Lambert, rapporteur; Barangé, rapporteur général. Passage à la discussion des articles. Art. 1er. Amendement de M. Touchard: MM. T^u diard, 3e rapporteur. — Rejet, A<j$ptioa l'article l**. Art. 2. ; , Amendement de M. Rosenblatt: M. Ros$n-j iblatt. - r Adoption.. Amendement de M. Livry-Level : M. LivryLevel. — Rejet. Adoption de l'article 2 . modifié. Art. 3. M. Mitterrand, ministre des anciens combattants >et victimes -de là guerre ; le rapporteur; Mouton. — Dépôt d'un amendement par M. Devemy. — Adoption de l'amendement. Second amendement de M. Devemy. — Adoption au scrutin. Amendement de M. Mouton! MM. Mouton, le rapporteur, le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre, Jacques Duclos, Grenier. — Rejet. Adoption de l'article 3 modifié. Art. 4: adoption après modification par la commission. Art. 5: adoption. Art. 6: adoption après rectification d'une erreur matérielle. Art. 7: adoption. Art. 8: adoption. Amendement de M. Mouton tendant à insérer un, article nouveau: rejet. Art. 9: adoption après modification par la commis s V>n. Art. 10 à 13: adoption. Art. 14 : adoption après modification par la commission. Explications de vote sur l'ensemble : MM. Mouton, Fotrcinal, président de la commission. Adoption au -scrutin de l'ensemble de la proposition de loi. 17. — Tarifs des transports maritimes entre la Corse et la métropole. — Demande de discussion d'urgence d'une proposition de loi. MM. Ramarony, rapporteur; Christian Pineau, ministre -des travaux publics et des transports; Cayol. Renvoi à la commission à la demande du Gouvernement. 18. — Application dans les départements d'outre-mer des lois sociales métropolitaines. — Retrait de l'ordre du jour d'une proposition de loi. M. Cordonnier, rapporteur. — Retrait de l'ordre du jour. 19. — Dépôt, avec demande de discussion d'urgence, d'un projet de loi. 20. — Demande de prolongation de délai formulée par le Conseil de la République. 21. — Motion d'ordre: MM. iBarancé, rapporteur général; le président, Deixonne, Mme Peyroles, M. Aubry, président de la commission >de comptabilité. Décision de ne pas siéger au delà de minuit. Suspension et reiprise de la séance. 22. — Dépôt d'un avis. 23. — Prolongation de délai demandée par le Conseil de la République. — Adoption' d'une résolution. MM. Grimaud, président de la commission de la justice et de législation, rapporteur ; André Marie, garde des sceaux, ministre de la justice. Adoption de la résolution. 24. — Renouvellement des baux commerciaux. — Adoption, en deuxième lecture, d'une proposition de loi. M. Grimaud, président de la commission. Discussion d'urgence et passage à l'article unique ordonnés. Article unique: reprise du texte de l'Assemblée. 25. — Organisation et procédure de la cour de cassation. — Adoption, après discussion d'urgence, d'un projet de lot M. Dominjon, rapporteur; le gaivie de! sceaux. Passage- à l'article unique. Adoption de l'article unique du projet de loi. 26. — Haute Cour de justice. — Adoption, ci deuxième lecture, après demande de discussion d'urgence, d'un projet de loi ; M. Grimaud, président -de la % commission, rapporteur. * J M . iT - -.-^cn-y* Discussion d'urgence la ais* cussion des articles o r d ^ ^ ^ u * ' . . ^ er Art. 1 : adoption ave&iMF texte du Conseil de la R é p T ' Art. 3: adoptien du milk Conseil de la R^pubttqiïl! Adoption de l'en semblé ÎNFÏ 27. — Caisses de compensation d'œuvre étrangère frop&ïS? " d ' u n projet d e loi. - MM. Barangtf; Mayer, ministre du- t^fiftaft1 rite sociale. ^ ^ i».^Passage à l'axtfçlô^ Adoption de l'article^ loi. -f 28. — Communication général. ^ m M tië 29. — Dissolution d'organismesi*** et répartition des produits inâilfqie port de la discussion 30. — Ajournement de de discussion d'une interpell 31. — Amélioration du sort des rentiers viagers. — Sir te de la discussion d'ur d'un projet de loi. M. Denais, rapporteur de la cou des finances. Discussion générale : MM. Frédéric-Dupont, René Mayer, ministre des finances et des affaires économiques, Auguet, Delà* houtre. . Art. 1er. * '"^^WÊ Amendement de M. Auguet: M. le m i nistre des finances et des affaires £cc$k> miques. — Disjonction par a p p h c a t S f e â i l'article 48 du règlement. \ Décision d'interrompre le débat, "r; 32. — Dissolution d'organismes professionnels et réparation des produits industriels Reprise de la discussion d'un projet de }4L MM. Chaze, rapporteur; Lacoste, ministre de l'industrie et du commerce. "j Passage à l'article unique. Adoption de l'article unique modifié. 1 33. — Règlement de l'ordre du jour. 34. —. Avis conformes du Conseil de la République. ^ 35. — Décision du Conseil étioûomkrue. — Loi du 27 octobre 1946. 36. — Dépôt de propositions de ioi. 37. — Dépôt de propositions de 38. — Dépôt de rapports. PRESIDENCE DE M. MARCEL ROCLORE, vice-président. La séance est ouverte à seize h e u r e s . — 1 — PROCES-VERBAL M. le président. Le procès-verbal de la troisième séance du 18 m a r s a été affiché et distribué. Il n ' y a pas d'observation Le procès-verbal est adopté. 1977 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 LUTTf CONTRE LE PALUDISME EN CORSE Adoption sans débat d'un projet de loi, M ^ ^ p f è ^ s t r t » L'ordre du jour appelle conformément à l'arrèglement, du projet de loi * " >orl|gnt jouYêrtufo sur l'exercice 1948 d'un lutte S^pît contre le palul'Assemblée sur le passage mrn^S^^xùÂérë^' consulté^, • ^ ^ ^ M ^ e : unique.) * ^ décide de pas- Article unique. — Il i r t . a u *hi&|3tre de la santé publique É^WpUtotlto, au tMre de 1 exercice ^ jfâtÀe'%. millipns de francs apf ^ a p i t r e n°^B002 (nouveau): 'ïe l ^ ^ a l u d i s m e en Corse » ôxx l'article unique du proinime du projet de loi, mis Tmp0é.) - D'UN TERRAIN INDUSTRIEL f^LBLISSEMENTS KUHLMANN sans débat d'un projet de loi. le président. L'ordre du jour appelle M sans débat, conformément à l'artiJ | du règlement, du projet de loi porautorisation de céder à la manufacture des. produits chimiques du Nord, établissements- Kuhimann, u n terrain industriel ~~r90 ares 54 centiares, dépendant de l'usik * i Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) et — . ^ t e n a n t à l'Etat. ^ i è consulte l'Assemblée sur le passage U^aV^cle unique. , mblée, consultée, décide de pas„ Jarticle unique.) ST:'. .1H/ le président. « Article unique. — Est rtôrisée i à * cession à la manufacture des oduits chimiques du Nord « Etablisseents Kuhimann » anciennement dénommée «"Compagnie nationale des matières colorantes et manufacture de produits chimiques du Nord réunis » d'une parcelle ^ âomàniale de terrain industriel, dépendant ' f ^ l % g j n e annexe de Port-de-Bouc, et d'une de 9.054 mètres carrés, ensemble l è part*#divlse de l'Etat dans un poste de transfc3r.matlQ{i de courant électrique installé mtr ïaditë parcelle. Cette cession aura lieu moyennant le prix de 1.300.000 francs, w Je ptiiLaux voix l'article unique du pro- f du f ^Mtic0^urdque voix, * est adopté.) projet de loi, mis ati 4— ^ FORMATION DU JURY CRIMINEL Adoption sans débat d'un projet de loi. M* le président. L'ordre du jour appelle l e j % t e sans défeat, conformément à l'artiâéi 36 du règlement, du projet de loi modifiant temporairement les règles de formation du jury criminel. • Je consulte l'Assemblée sur le passage aux articles., (UAssemblée, consultée, décide de passer aux articles^ M. le président. Je donne lecture de l'article 1 e r : « Art. 1 er . — Pour les cours d'assises qui seront désignés par décret et par dérogation aux dispositions de l'article 391 du code d'instruction criminelle, il sera tiré au sort, pour la formation de la liste de session, vingt-trois jurés et cinq jurés suppléants. » Je mets auxer voix l'article 1 er . (L'article 1 , mis aux voix, est adopté.) « "Art. 2. — Les dispositions de la présente loi cesseront d'être applicables à une date qui sera déterminée par décret. » — (Adopté.) M. le président. Je mets aux voix l'ensemblè du projet de loi. (L'ensemble' du projet de loi, mis aux voix, est adopté.) _ 5— TRANSCRIPTIONS IMMOBILIERES ET INS CRIPTI0N3 DE PRIVILEGES, D'HYPOTHEQUES OU PE NANTISSEMENT. Adoption sans débat, en deuxième lecture, d'un projet de loi. M. le président. L'ordre du jour appelle le vote sans débat, conformément à l'article 36 du règlement, en deuxième lecture, du projet de loi mettant fin à la prorogation ou à la suspension des délais relatifs aux transcriptions immobilières, aux inscriptions de privilèges, d'hypothèques ou de nantissement et au renouvellement de ces inscriptions. Je consulte l'Assemblée sur le passage aux articles. (.L'Assemblée, consultée, décide de passer aux articles.) M. le président. Aux termes de l'article 20 de la Constitution, l'Assemblée nationale statue définitivement et souverainement sur les seuls amendements proposés par le Conseil de la République, en les acceptant ou en les rejetant, en tout ou en partie. Je vais donc appeler l'Assemblée à , se prononcer sur les conclusions de la commission portant sur les articles amendés par le Conseil de la République. [.Article 1er.! M. le président. La commission propose, pour l'article 1 er , d'accepter le texte amendé par le Conseil de la République. Ce texte est ainsi conçu: « Art. 1 er . — Les suspensions, interruptions ou prorogations de délais prévus par les textes en vigueur en ce qui concerne les transcriptions immobilières, les trans criptions de saisies immobilières et de commandement aux fins de saisie immobilière, les inscriptions de privilèges ou d'hypothèques sur immeubles, bateaux de rivière, navires et aéronefs, les inscriptions de privilèges et de nantissement sui fonds de commerce, et le renouvellement de ces inscriptions-,prendront fin le 1 er octobre 1948. « A partir de cette date, toutes les inscriptions de privilèges, d'hypothèques ou de nantissements, ainsi que les transcriptions de saisies immobilières, tomberont en péremption suivant les règles du droit commun, compte tenu uniquement de la date à laquelle les formalités ont été effectuées et sans égard aux suspensions, interruptions ou prorogations de délais in tervenues depuis le 21 août 1939. » Je mets aux voix l'article 1 er ainsi ré- " digé. (L'article 1er, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.). [Article 2.] M. le président. La commission propose, pour l'article 2, d'accepter le texte amendé par le Conseil de la République. Ce texte est ainsi conçu: « Art. 2. — Jusqu'à la date du 1 er octobre 1948 inclusivement, les conservateurs des hypothèques requis de délivrer l'état des inscriptions hypothécaires ou de transcriptions de saisies ou de commandement aux fins de saisie immobilière grevant un immeuble, les greffiers des tribunaux de commerce requis de délivrer l'état des inscriptions de privilèges ou de nantissements grevant un fonds de commerce ou des inscriptions hypothécaires subsistant sur un bateau, les receveurs des bureaux des douanes requis de délivrer l'état des inscriptions hypothécaires subsistant sur un navire, et les fonctionnaires requis de délivrer un état des inscriptions hypothécaires grevant un aéronef, continueront à révéler toutes les formalités de cette nature qui, en raison de leur date, peuvent êtrfl atteintes par la suspension ou la prorogation des délais de péremption et de renouvellement. » Je mets aux voix l'article 2, ainsi rédigé. (L'article 2, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) M. le président. Je mets aux voix l'ensemble du projet de loi. (L'ensemble du projet de loi, mis aux voix, est adopté.) —6 — ANNONCES LEGALES FAITES IRREGULIC* REMENT AU LENDEMAIN DE LA LIBERATION. Adoption sans débat d'un projet de loi. M. le président. L'ordre du jour appelle le vote sans débat, conformément à Tarticle 36 du règlement: I. Du projet de ldi tendant à rendre valables les annonces légales faites irrégulièrement au lende* main de la Libération; II. De la proposition de loi de M. René Coty relative aux annonces légales insérées avant l'application de l'ordonnance du 9 janvier 1945 dans les journaux créés avant la Libération. Je consulte l'Assemblée sur le passage à l'article unique. (L'Assemblée, consultée, décide de passer à l'article unique.) M. le président. « Article unique. — Sont tenues pour valables les annonces légales et judiciaires insérées pendant la période comprise entre l'époque de la Libération du territoire et la mise en vigueur de l'ordonnance du 9 janvier 1945 sur les annonces judiciaires et légales, dans les journaux qui, faute die paraître depuis plus d'un an, n'avaient pu être inscrits sur la liste des journaux habilités à recevoir lesdites annonces, aux termes de la législation en vigueur pendant cette période. » Avant de mettre aux voix l'article unique, je dois faire connaître à l'Assemblée que la commission ipropose de rédiger comme suit le titre du projet de loi: « Projet de loi tendant à rendre valables les annonces légales faites irrégulièrement au lendemain die la libération. » Il n'y a pas d'opposition ?... Le titre demeure ainsi rédigé. Je mets aux voix l'article unique du projet de loi. (L'article unique du projet de loL mis aux voix, est adopté.) fe 2° de M. Beugniez et plusieurs de ses collègues tendant à modifier l'article 20 de OCTROI D'UNE INDEMNITE EXCEPTIONNELLE la loi du 24 octobre 1946 portant réorganisation des contentieux de la sécurité soAUX SECIIETAÎ11ES DE PARQUET ciale et do la mutualité sociale agricole. Adoption sans débat d'une proposition Je consulte l'Assemblée sur le passage de résolution. à l'article unique. (L'Assemblée, consultée, décide de pasM. le président. L'ordre du jour appelle ser à Varticle unique.) ie vote sans débat, conformément à l'article 36 du règlement, de la proposition de M. le président. « Article unique. résolution die M. Mondon tendant à inviter L'alinéa premier de l'article 20 de la loi le Gouvernement à faire bénéficier les se- n° 46-2339 du 24 octobre 1946 portant crétaires de parquet de l'indemnité excep- réorganisation des contentieux de la sécutionnelle accordée aux greffiers des tribu- rité sociale et de la mutualité sociale agrinaux par la loi du 7 octobre 1946 et le dé- cole est modifié ainsi qu'il suit: cret du 22 octobre 1916. « Art. 20 (alinéa premier). — Les parties Je consulte l'Assemblée sur le passage peuvent comparaître personnellement ou à la proposition de résolution. se faire représenter soit par un ouvrier (L'Assemblée, consultée, décide de pas- ou employé ou par un patron exerçant ser à la proposition de résolution.) la même profession, scit par un représentant qualifié des organisations syndicales M. le préskient. Je donne lecture de la ouvrières ou patronales, soit par un déproposition de résolution: légué des associations de mutilés et inva« L'Assemblée nationale invite le Gou- lides du travail, soit par un avocat réguvernement à faire bénéficier les sécrétai^ lièrement inscrit au barreau ou par un res de parquet de l'indemnité exception- avoué exerçant près du tribunal civil de nelle accordée aux greffiers de tribunaux l'arrondissement. » par le décret du 22 octobre 1946 pris en Avant de mettre aux voix l'article uni application de la loi du 7 octobre 194S que, je dois faire connaître à l'Assemblée portant ouverture et annulation de crédits que la commission propose de rédiger sur l'exercice 1946. » comme suit le titre de la proposition de Je mets aux voix la proposition de réso- loi. lution. « Proposition de loi tendant à modifier (La proposition d-e résolution, mise aux l'article 20 de la loi du 24 octobre 1946 Voix, est adoptée.) portant réorganisation des contentieux de la sécurité sociale et de la mutualité sociale agricole. » — 8 — Il n'y a pas d'opposition ?... Le titre demeure ainsi rédigé. AMELIORATION DE LA SITUATION Je mets aux voix l'article unique de la DES MARINS RETRAITES proposition de loi. Adoption sans débat d'un projet de loi. (L'article unique de la proposition de loi, mis aux voix, est adopté.) M» ie président* L'ordre du jour appelle le vote sans débat, conformément à l'article 36 du règlement, du projet de loi — î£ — prolongeant la période d'application des CONVOCATION D'UNE COMMMMISSION articles premier et 2 de la loi du 3 septembre 1947 portait amélioration de la M. le président. M. le président de la situation des pensionnés de la caisse de retraites des marins et de la caisse géné- commission des finances me prie d'informer ses collègues que cette commission rale de prévoyance des marins français. Je consulte l'Assemblée sur le passage doit se réunir immédiatement après l'issue des débats relatifs au collectif d'ordonnanà l'article unique. (L'Assemblée, consultée, décide de pas- cement. ser à l'article unique.) —7— — 11 M. le président. « Article unique. — La période d'application prévue par les articles premier et 2 de la loi du 3 septembre 1947 portant amélioration de la situation des pensionnés sur la caisse de retraites des marins «t sur la caisse générale de prévoyance des marins français est prorogée à partir du 1er janvier 1948. » Je mets aux voix l'article unique du projet de loi. (L'article unique du projet de loi, mis xux voix, est adopté.) — 9— CONTENTIEUX m LA SECURITE SOCIALE ET DE LA MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE Adoption sans débat d ' u n e proposition de M . M. le président. L'ordre du jour appelle le vote sans débat, conformément à l'article 36 du règlement, dos propositions do loi : 1° de M. Mon et plusieurs êe ses collègues tendant à modifier l'article 20 de la loi du 24 octobre 1946 concernant la comparution ou la représentation des parties devant la commission de première tostancè majièrê de sécurité frocialei - OUVERTURE ET ANNULATION DE CREfMTS SIMt L*£XOtCVŒ 1947 Discussion d'un projet de lof. M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi collectif d'ordonnancement portant: 1° ouverture et annulation de crédits sur l'exercice 1947; 2° ratification de décrets. (Nos 3549-3823.) La parole est à M. Charles Barangé, rapporteur général. M. Charles Barangé, rapporteur générai. Le projet de collectif d'ordonnancement est habituellement préparé au début de chaque année, afin de couvrir les dépenses régulièrement engagées au cours de l'année antérieure et dont le montant ne peut être exactement connu avant le 31 décembre. Cette année, en raison delà date tardive à laquelle a été voté le budget de 1947, une disposition spéciale figurant dans la loi du mars 1948, portant ouverture et annulation de crédits, a prolongé d'un mois J le délai complémentaire pour exécution des services effectués aux dernierg jours J du mois de mars* | Je vous rappelle gue le collectif d'ordon* nancement ne doit, en principe, comprendre que les crédits applicables à des dépenses de caractère obligatoire réguliè* rement engagées, pour ce motif, en excé-» dent des crédits budgétaires. Le projet de loi déposé par le Gouvernement et que nous allons examiner entraîne, au total, pour l'ensemble des dépenses civiles et militaires, tant ordmaii^nulextraordinaires, une charge supplémentaire dfr 3 milliards 987 millions. . / L'augmentation prévue ptàfr le buelgèfc annexe est de 1.181 m i l l i o j ^ ^ ^ j ^ ^ . . ^ Deux observations essenÔef gent de la lecture du projet* d'ordonnancement. *^ La première a trait à Gouvernement en vue, -4* miter les ouvertures de laires et, d'autre part, c ci par des annulations très. En 1946, le collectif avait prévu des gnant presque l ^ ' m i l i f ^ annulations d é p a s s a i e n t ^ ^ , et demi, soit 13 ihtlliarâ^S dépenses supplémentaires;^ _ Le présent projet comporté 4 milliards environ de dépens Certes, parmi les ouvertures J posées dans le projet de M \ est certaines qui appellent" cri parfois sévères, sur lesquelles^ d'aflow nous appellerons votre attention lors^ l'examen des chapitres de dépenses.'"" Il n'en peste pas moins qu un effort de sincérité dans les prévisions et de rigw*'"~ dans l'exécution a été réalisé, témo:gnâ doit en être apporté par le projet de~ 1 _ que nous discutons. Cet effort — ce sera là ma deuxième observation — permet d'envisager dès maintenant d'une manière favorable résultats de l'exercice 1947. ' Bien que la clôture de l'exercice n'alv pas été encore prononcée, il est permis de penser que le crédit de régularisation qui suivra celui-ci n'en modifiera pas sensiblement les résultats provisoires. \ . Or, ces résultats sont particulièrement satisfaisants, puisque la situation-de l'exercice arrêté à la date du 19 février 1946 ÎèM apparaître pour le budget ordk*airé> compte tenu des dispositions du présent projet, un léger excédent de. recettes <lct 71 millions de francs. ' • Dans ces conditions, je pense que l'Assemblée voudra procéder immédiatement à l'examen des différents articles êe ce projet de loi crue la commission M demande d'adopter. M. le président. Personne ne demande la parole dans la discussion générale Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion des articles. (L'Assemblée, consultée, décide de passer à la discussion des articles.) [Article 1er.] M. le président. Je donne lecture de l'article 1er : SECTION I Budget o r d i n a i r e (services civils). « Art. 1 er . — Il est ouvert aux ministres, au titre du budget ordinaire (services civils) pour l'exercice 1947, en addition aux crédits alloués par la loi n° 47-1946 du 13 août 1947 et par des textes spéciaux, des crédits s'élevant à la somme totale de 5.800.155X00 francs et répartis, par service et par chapitre, conformément à l'étal A annexé, à la présente loi, i L'article l ô r est réservé Jusqu'au vote JbTétat.À. ;<- le lecture de cet état: ETAT A BTFBFFIR ÛJUHNAIRE (SERVICES CIVILS.) partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d%entretien. « Chap. 3b6. — Frais de missions et 4e déplacements, 5.500.000 F. » — (Adopté.) « Chap. 312. — Remboursements à diverses administrations, 3 millions de francs. » — (Adopté.) Aflalres étrangères. C. — Autriche. ••tacs. DÉPENSES ORDINAIRES e Ëyeûfâéi Matériel, fonctionnement sesmUes et travaux d'entretien. i r f S ^ ^ - ' I l i a t f f l e l et fonctionne" " M o t i o n centrale, 374.000 "2© demande là parole ?... aux *uoîx Te chapitre 300, au " francs." mis aux voix, est ^ ô t r T ^ R e m h o u r s e m e n t à diver,tratlQnsr 5.OT.000 francs. » — iPraïs àe voyages, 15 mil> ^(Adopté.) -Frais de réception de mgms. — Présents diplo2.000?Mn<îs. » — [Adopté.) 4 partie. — Personnel. « Chap. 113. — Indemnités de résidence, 2.880.000 F. » — (Adopté.) « Chap. 114. — Supplément familial de traitement, 1X00.000 F. » — (Adopté.) 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. cc Chap. 313. — Frais de missions et de déplacements; 80.000 F. » — (Adoptée) « Chap. 315. — Alimentation, 7.070.000 francs. » — (Adopté.) Agriculture. TITRE I e3 — DÉPENSES ORDINAIRES e 4 partie. — Personnel. .jptîie, — Charges sociales. , , p. 402.' — Œuvres sociales, 257.000 francs. » — (Adopté.) 7« partie. — {Subventions. s Chap. 510. — Subvention exceptionIle à la Tunisie en vue d'app&rter une m aux populatiom éprouvées du pror at, 500 millions de francs. » — té.) &*jpœirfie. — Dépenses diverses. ; l P / f h a | p . 603. — Participation de la neç ' A ' des dépenser internationales, tlflÔ.ÔO&'fttuics. » — (Adopté.) ^ m m U m n m général aux affaires allemandes ei acitrfeltiennes. T Ï I I ^ C L N —DÉFENSES OKDÎNAIRIS — Administration centrale. 5e partieMatériel» fonctionnement sêrvièes et travaux d'entretien* «c Ciiap. 305. — Remboursements à aâmdnistratioBS, 485.000 F. p — 6® partie. — Charges sociales< « Chap. 401. — Œuvres sociales, 47.000 (Adopté.) B. — Allemagne. e 4 partie. — Personnel « Chap. 4jD7. — Indemnités et allocations Hivers es, 6 mîHïoœ de francs. » — (Adop- « Chap. 100. — Traitement du ministre et du personnel de l'administration centrale, 720.000 francs. » — (Adopté.) cc Chap. 126. — Etablissement d'enseignement agricole et élevage. — Allocations et indemnités diverses, 2.047.000 francs. » — (Adopté.) 5® partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. cc Chap. 301. — Administration centrale. — Matériel, 624.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 303. — Payements à l'administration des postes, télégraphes et téléphones, 5.300.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 304. — Payements à l'Imprimerie nationale,, 3.508.000 francs. » — (Adopté.) «. Chap. 306. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 8.855.000 tories. » — (Adopté.) a Chap. 307. —- Loyers et indemnités de réquisition, 100.000 francs. » — (Adopté.) a Chap. 330. — Frais de surveillance et de contrôle des opérations de grainage des vers à soie, 415.000 francs. » — (Adopté.) cc Chap. 332. — Frais de transport des chevaux. — Frais de monte, 3.730.000 francs. » —» (Aéopté.) « Chap. 331. — Nourriture des animaux (haras), 71 millions de francs. » — {Adopté.) a Chap. 339. — Direction générale des eaux et forêts. — Matériel et dépenses diverses, 1 million de francs. » — (Adopté.) 6e partie. — Charges sociales. cc Chap. 400. — Allocations familiales, 48 millions de francs. » — (Adopté.) « Chap. 402. — Œuvres sociales, 450.000 francs. » — (Adopté.) 7* partie. Subventions, « Chap. 509. — Missions, — Congrès. — «c Chap. 100. — Indemnités de résidence, Expositions et manifestations, d'intérôt gé$.057.000 F. % — (Adopté.} néral, 30.000 francs. » — (Adopté.) 8e partie. — Dépenses diverses. « Chap. 600. — Droits d'usage. — Frais d'instance. — Indemnités à des tiers. —» Accidents du travail, 7.515.000 francs. » —» (Adopté.) cc Chap. 602. — Impositions sur les fok rêts domaniales, 52.728.000 francs. » (Adopté.) ' ce Chap. 603. — Remboursements sur produits divers des forêts, 1.237.000 francs, » — (Adopté.) Anciens combattants et victimes de la guerre. TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES 4e partie. — Personnel. cc Chap. 117. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 6 millions de francs. » — (Adopté.) 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. u Chap. 300. — Administration centrale. — Loyers et indemnités de réquisition* 235.000 francs. » — (Adopté.) <i Chap. 301. — Matériel et dépenses diverses de l'administration centrale, 2 millions de francs. » — (Adopté.) ccChap. 303. — Matériel des services ex-« teneurs, 3.267.000 francs. » — (Adopté.) et Chap. 312. — Soins médicaux gratuits et frais d'application de la loi du 31 mars 1919 et des lois subséquentes, 70 millions de francs. » — (Adopté.) 7® partie. — Subventions. <c Chap. 502. — Médailles des mères, veuves et veufs des morts pour la Franco (application de la loi du 26 avril 1946), 3.160.000 farnes. » •— (Adopté.) TITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT DES HOSTILITÉS « Chap. 701. — Centres de rapatriement et d'étrangers. —- _ Personnel auxiliaire* 755.000 francs. » — (Adopté.) Commerce TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES 4e partie. — Personnel. cc Chap. 104. — Direction du commerce intérieur. — Ecole supérieure de métrologie. — Indemnités et allocations diverses* 100.000 francs. » — (Adopté.) cc Chap. 115. — Traitements des fonctionnaires en congé de longue durée* 19.000 francs, » — (Adopté.) ce Chap. 117. — Indemnités pour di£0« cultés administratives dans les départe-* ments du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et do la Moselle, 13.000 francs. » — (Adopté.) 5® partie. — Matériel, fonctionnement, des services et travaux d'entretien. « Chap. 303. — Payements à l'Imprimerie nationale, 18 millions de francs. » —• tié.) « Chap. 307. — Payements à ?administration des postes, télégraphes et télépho^ nés, 500.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 311. — Loyers et indemnités d^u réquisition, 40.000 francs. » — (Adopté.}  8 e partie. — Dépenses diverses. c< Chap. 601. — Frais d'établissement des listes pour les élections consulaires, 500.000 francs. » — (Adopté.) Economie nationale. TITRE P R . — DÉPENSES ORDINAIRES e 4 partie. — Personnel. « Chap. 111. — Inspection générale de l'économie nationale. — Traitements, 134.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 112. — Inspection générale de l'économie nationale. — Salaires, 976.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 131 — Application de la réglementation relative aux fonctionnaires suspendus de leurs fonctions, 410.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 134. — Indemnités poui*' travaux extraordinaires, 1 million de francs- » (Adopte.) 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. u Chap. 300. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 6.530.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 301. — Loyers et indemnités de réquisition, 300.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 322. —- Remboursement à l'administration des postes, télégraphes et téléphones, 2.590.000 francs. » — {Adopté.) « Chap. 323. — Remboursement à l'Imprimerie nationale, 2.817-000 francs. » — {Adopté.) 8° partie. — Dépenses diverses. "« Chap. 604. — Remboursement au crédit foncier des dépenses effectuées pour la liquidation du service des bonifications d'intérêts, 600.000 francs. » — (Adopté.) Education nationale. TITRE I ER . —- DÉPENSES ORDINAIRES 4e partie. — Personnel. « Chap. 127. — Ecole française de Rome. — Traitements du personnel titulaire, {780.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 131. — Cours spéciaux destinés aux élèves en retard en raison des circonstances, 6.500.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 135. — Indemnités aux fonctionnaires de l'enseignement du second degré, 4.965.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 140. — Ecoles primaires élémentaires. — Rémunération des instituteurs et institutrices intérimaires, 241.686.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 157. — Education populaire. — Centres éducatifs. — Traitements, 890.000 francs. » — (Adopte.) « Chap. 164. — Services extérieurs de la jeunesse et des sports. — Indemnités, 486.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 187. — Académie de France à Rome, — Traitements du personnel titulaire, 66.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 256. — Indemnités de résidence, 72.567.000 francs. » — (Adopté.) m Chap. 259. — Rappel de rémunération aux fonctionnaires réintégrés, 31 millions fie francs, » — (Adopté.) La commission des finances a examiné 5e partie. •— Matériel, fonctionnement cette demande de crédit et l'a acceptée à une très forte majorité. Je demande èi des services et travaux d'entretien. l'Assemblée de bien vouloir suivre sa com« Chap. 305. — Remboursement à l'Im- mission des finances. primerie nationale, 10-735.000 francs. » — (Adopté.) M. le président. Personne ne demande « Chap. 306. — Remboursement à l'ad- plus la parole ?... ministration des postes, télégraphes et Je mets aux voix le chapitre 5411 au téléphones, 615.000 francs. » — (Adopté.) chiffre de 27 millions de francs. « Chap. 320. — Examens et concours de (Le chapitre 5411, mis aux voixs est l'enseignement supérieur, 715.000 francs. » adopté.) — (Adopté.) « Chap. 346. — Remboursement aux préTITRE I I . — LIQUIDATION DE^ fectures des dépenses engagées pour l'exaRESULTANT DES H men des demandes d'exonération de la taxe d'apprentissage, 1.415.000 francs. » — « Chap. 703. — Dépen ^ (Adopté?) de locations et de reqirfsst_„ « Chap. 389. — Musées de France. — ment d'établissements cHénsçig Matériel, 4 millions de francs. » blic, 3.108.000 francs. » (Adopté.) « Chap. 705. — Dépenses! « Chap. 398. — Archives de France. — gardiennage des œuvres -d'art leur rapatriement et re Matériel, 158.000 francs. » (Adopté.) des dépôts, 1.826.000 fr^ « Chap. 399. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 37.391.000 francs. » — (Adopté.) F franc TITRE I ER . 6e partie. — Charges sociales. Première partie. — Dette « Chap. 400. — OEuvres sociales, 123.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 416. — Arts et lettres. — Bourses, 1.420.000 francs. » — (Adopté.). « Chap. 0122. —RembourseBft£ô%au j comptoir des entrepreneurs '-dfplà* fr prise en charge par l'Etat d i r f î f t a n c , ^ , ^ . des dépenses des dommages de g u é r i r 930.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 015. — Bonifications d'intérêts 7e partie. — Subventions.. alloués en application des décrets des 2k M. le président. « Chap. 5411. —- Parti- août 1937, 2 mai 1938 et 17 juin 193gÉ ^ cipation de l'Etat aux dépenses nécessitées 7.999.000 francs. » — (Adopté.) par l'organisation du Jamboree mondial « Chap. 016. — Remboursement à la Sode la jeunesse, 27 millions de francs. » ciété nationale des chemins de fer français des charges des emprunts émis en La ^parole est à Mme Lucie Guérin. couverture des insuffisances d'exploitation* - -p Mme Lucie Guérin. Nous avons constaté, 2.584.000 francs. » — (Adopté.) non sans surprise, que le chapitre 5411 « Chap. 022. — Remboursement à la prévoyait un crédit de 27 millions destiné Société nationale des chemins de fer fnp>< à couvrir les dépenses du Jamboree qui çais des frais de service des emprunts s'est déroulé l'année dernière. Or, celui-ci la compagnie des chemins de fer de a déjà bénéficié d'une subvention de 35 l'Ouest en application de la loi du 2i fémillions en 1946 et de 115 millions en vrier 1944, 1.304.000 francs. » — (Adopté.} 1947, alors que la C. G. T. se voyait refu« Chap. 0252. — Service des emprunt! ser les sommes beaucoup plus modestes qu'elle sollicitait pour organiser les jour- autorisés par les articles 44 à 49 de la loi nées de printemps de la jeunesse. Cette du 30 mars 1947 en vue du financement da des biens sinistrés, 1 milannée encore la C. G. T. a demandé une la reconstitution 465.000 francs. » — (Adopté.) subvention de 11 milliards et demi. Mais lion ses délégués n'ont même pas été reçus 0 « Chap. 026. — Service des emprunts au? par la commission de l'éducation natio- torisés par leg lois des 10 octobre 1919 et nale qui a estimé que la question relevait 31 décembre 1937, par le décret-lôi du 31 août 1937 et la loi du 6 mai 1941, 750.000 de la compétence du Gouvernement. francs. » — (Adopté.) Celui-ci, par le canal de M. Depreux, fit « Chap. 033. Bonifications d'intérêt savoir à la grande centrale ouvrière que sa requête n'était susceptible d'aucune pour les avances consenties sur les fonds suite favorable, ie ministre des finances propras de la caisse nationale de crédit s'opposant à toute inscription de crédits agricole en exécution du titre III de l'ornouveaux dans le budget de l'éducation donnance du 20 octobre 1945 relative à l'attribution de prêts du crédit agricole nationale. mutuel aux agriculteurs et artisans ruraux C'est pourquoi je vous demande, d'une tisonniers et anciens déportés, 300.000 part, de réduire les sommes consacrées rancs. » — (Adopté.) au Jamboree et, d'autre part, de faire un « Chap. 062. — Service des emprunts effort en faveur des journées de princontractés auprès de gouvernements étrantemps. gers, de l'export-import Bank et de la BanM. le président. La parole est à M. le rap- que internationale de la reconstruction depuis 1944, 51.932.000 francs. » — (Adopté.) porteur général. Î M, le rapporteur général. Mesdames, messieurs, le crédit demandé au"chapitre 5411 est destiné à la liquidation des dépenses du Jamboree, dépenses qui se sont produites dans des conditions tout à fait correctes, dont je pourrais donner le détail à l'Assemblée. Deuxième partie. — Dette viagère. « Chap. 073. — Supplément à la dotation de l'ordre national de la Légion d'honneur pour les traitements viagers des membres de l'ordre et des médaillés militaires, 17.663.000 francs. » — (Adopté.) # à* partie. — Personnel. c « Chap. 155. — Traitements 1 et ^ndemriî-1 tés çomglénïentaires du personnel départementâtrde Fmîrrïinistration des contributions.ig^etës,'"3.500.000 F. » — (Adopté.) Ï58. — Traitements du person^^MÉÎïcMre complémentaire de l'administration des contributions indirectes, "1.000 P. » — (Adopté.) l:^C-Matériety fonctionnement ei^èi travaux d'entretien Loyers et indemnités de $0 l ^ m i n i s f r a t i o i i centrale, (Aïlapté.) ^ jiï&àfot. Travaux d'entretien de ât&Upn centrale, "2.500.000 F. » — Tçavaûx CQnfiés à l'Im35.527.000 F . » — I ^ ^ S ^ f p p I i c a t i o n de la législa* ' 'jdents 4 u travail, 171.000 "opté.) 3, -r^ "Matériel et frais divers des comptes, 75.000 F. » — — Services financiers et ser/ liquidation en Grande-Bretagne, fonctionnement, 4.980.000 F. » m ^%-Chap. 3242. — Frais d'imprimés des IFvices des comptaibles du Trésor, 18 mili s j l e francs. » — (Adopté.) « Chap. 325'. —Frais divers du service de lar.perception, 800.000 F. » — (Adopté.) '' « Chap. 330. Frais d'établissement des des contributions directes et taxes îées et frais divers du service dépariai des contributions directes, ^BLmOOO F. » — (Adopté.). kap. 340. — Frais judiciaires et frais ^ de l'administration de l'enregistrer a es domaines et du timbre, 11 milfns 720.000 F. » — f Adopté.) — « Çhapu 352. — Matériel de l'administraion des- contributions indirectes. 1.100.000 r'ancs. « -r- (Adopté.) àihip. 357. — Remboursement à l'ad: ministration des postes, télégraphes et téléphones, 15.700.000 F. » — (Adopté.) 358. —- Indemnités pour dilficuld'existence. 71.500.000 Î « Chàp. 359. — Remboursement à forfait vâleur d-affranchissement des corresp ç n f e n c ^ officielles des avertissements et jàvis érftanant des administrations finan§pÉ|É®s et de la valeur des services rendus par l'administration des postes aux divers services publies, 243.300.000 francs. » —(Adopté.) 6e partie. — Charges sociales. — Allocations familiales, 81 millions de francs. » — (Adopté.) ^ « Chap. 402. — Réalisations sociales, ï.975.000 francs. » — (Adopté.) 7® partie. — Subventionné • « Chap. 500. — Subvention au budget annexe de la radiodiffusion française, 21.943.000 francs. » {Adopté.} 8° partie. ^Dépenses diverses. « Chap. G152, — lîoxxDraires des commissaires aux comptes chargés dû contrôle de la gestion des administrateurs provisoires nommés en application de l'acte dit loi du 10 septembre 1940, 200.000 francs. » — (Adopté.) Intérieur. TITRE er I . — DÉPENSES ORDINAIRES 5° partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien., « Chap. 300. — Administration centrale et services annexes. — Matériel, 2.522.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 306. — Distinctions honorifiques relevant du ministère de l'intérieur et indemnités d!uniforme aux fonctionnaires de l'administration préfectorale, 1.200.000 francs. » — (Adopté.) M. le président. « Chap. 312. — Dépenses de transport de la sûreté nationale, 30 millions de francs. » M. Fievez a déposé un amendement tendant à supprimer le crédit de ce chapitre. La parole est à M. Maton, pour soutenir l'amendement. M. Albert Maton. En l ' a b s e n c e de m o n collègue et ami M. Fiévez, j'ai l'honneur de défendre l'amendement qu'il a déposé. Le 27 décembre dernier, à l'occasion de la discussion sur la reconduction du budget de 1947 çour l'année 1948, mon collègue défendait à cette tribune un amendement tendant à réaliser une économie de 3.500.000 francs sur les crédits du budget de l'intérieur. Il dénonçait, alors, les agissements de M. le ministre de l'intérieur qui, dans le Nord et le Pas-de-Calais, s'est taillé une bien triste réputation. En effet, les mineurs et les métallos de ces départements ont vécu des temps étrangement analogues à ceux qu'ils connurent sons l'occupation, avec cette différence toutefois que «le responsable de l'ordre » — entre guillemets — était alors le général Nichofï, passé à la postérité avec le titre de « bourreau nazi », ce général qui a fait fusiller des centaines de mineurs, délégués, responsables syndicaux, appelés pour les besoins de; la Cause « communistes ; », mais qui s'étaient placés à la tête dës travailleurs dans la lutte pour la libération de la France. A l'époque, à Londres, le général de Gaulle n'appelait pas ces militants ouvriers des « séparatistes », mais rendait hommage au dynamisme avec lequel ils entraînaient le peuple à la lutte pour chasser l'envahisseur. Nous n'aurions iamais pensé que trois ans et demi après la libération, en novembre et décembre 1947, il se trouverait un ministre de l'intérieur obéissant aux recommandations de Washington pour employer l'armée d'occupation en Allemagne", les tanks, les auto-mitrailleuses, les gaz lacrymogènes contre ces mêmes mineurs contraints à la grève pour, défendre les conditions d'existence de leurs familles, contre des ouvriers français à qui l'on reconnaissait trois "semaines plus tard le bien-fondé de leurs revendications en leur accordant 10.500 francs par mois. Nous étions loin d'imaginer que le père de deux valeureux héros,, les frères Henri et Georges Martel, âgés respectivement de vingt et vingt-deux ans,, . fusillés par lès nazis, notre camarade fienri Martel, vicë- = président du Conseil de la République, serait outrageusement matraqué, que des ; condamnés â mort par l'occupant seraient arrêtés,i' poursuivis, condamnés; que des . perquisitions ; auraient lieu chez tous les | résistants et anciens francs-tireurs et partisans français figurant sur les fichiers de la police comme communistes,, mais que, par contre, l'on ferait le silence 1e plus complet sur les agissements des .hommes du «plan bleu», sur la remise en liberté de Lagardelle, ministre de Pétain, pourtant condamné à la prison perpétuelle, de Marquet et de dizaines d'autres. Il est -vrai que tout cela s'explique quand on voit que la partie de l'Allemagne encore aux mains des nazis est fraternellement conviée à faire partie du blo'c occidental, dirigé contre le pays qui a fait Stalingrad pour libérer le monde du joug hitlérien. (Applaudissements à Vextrême gauche.) Aujourd'hui, on nous demande trente millions de crédits supplémentaires sur un seul chapitre, afin d'assurer, dit-on, le transport de la Sûreté nationale, en raison de l'augmentation des tarifs. Même sous un aspect aussi anodin, nous ne nous faisons pas 4'illusion quant aux mobiles, et aux intentions qui se cachent derrière cette demande de crédits supplémentaires. C'est la continuation de la politique contraire à nos intérêts, à notre indépendance, entièrement dirigée contre tous les vrais démocrates, les meilleurs républicains, contre les travailleurs en lutte pour leur droit à la vie, pour le maintien des conquêtes démocratiques et des libertés q.rils ont acquises depuis la libération. Au lieu d'une politique de substantielles économies, i>asée essentiellement sur la sauvegarde des intérêts français, on s'acharne à demander des augmentations de crédits pour couvrir des dépenses provoquées délibérément. Depuis quelques jours, par application de la note de M. le ministre de la production industrielle en date du 13 septembre ainsi conçue : « L'application des salaires statutaires est suspendue, ainsi que les dispositions complémentaires concernant le minimum vital et la prime à la production. Les salaires, tant pour le personnel à la journée que pour le personnel à la tâche, seront réduits en, tenant compte de la perte d'activité constatée », des mineurs ne perçoivent que 177 francs,par jour au lieu du salaire minimum garanti par le statut, c'est-à-dire 654 francs. Ceux-ci se mettent en grève h la fosse 10. Le Populaire du 16 mars écrit : « Les mineurs qui tiennent à garder cette ^conquête font la grève, grève, qui est ainsi régulièrement déclenchée.:» • Mais la grève, inévitablement, s'étend. La musique change alors de ton. Le même journal écrit cette fois : « Ainsi, 18.000 ouvriers sont pratiquement en grève parce que 18 bonshommes : 6 Français, 6 NordAfricains, 3 Polonais, 3 prisonniers allemands ont tiré au flanc. » On ne peut insulter plus bassement cette corporation dont l'effort courageux est à la base même du niveau actuel de la. production industrielle. Et tous les journaux aux ordres de crier alors à « l'offensive communiste de printemps » I * Et 4e ministre de .l'intérieur fait procéder à des déploiements de forces policières, de matériel de répression, d'automitrailleuses, dans le bassin minier. Conformément aux mots d'ordre syndicaux, la reprise du travail s'effectue 'quarantç-huit heures après. Cette fois, la même presse aux ordres titre : « L'otfèàsive communiste a' k h o u é . b M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement. ira collègue >L Bentaïeb, au nom du groupé du mouvement républicain po|>uîaiie, l 7 mvitant à venir ; en aide aux, populations du M. Maurice Bourgès - Maunoury, secré- Sud algérien.. '« ' . ,, , . taire d'Etat au budget. Le Gouvernement J'indique au Gouvernement que ce SCH le repousse également. Il s'agit d'une aug- cours d'urgence serait insuffisant s'il mentation de crédit due aux hausses inter- n'était pas suivi rapidement d'autres mevenues en 1947, et non pas d'une question sures. politique. Il ne me semble pas que le déLa misère du Sud algérien est due à bat se situe sur ce plan. sept années consécutives de sécheresse qui ont détruit les troupeaux la'proM. le président. Je mets aux voix portion de 90 p. 100. Cette année, il a plu, r & e â r • l'amendement de M. Fievez, repoussé par Au centre et à droite. Au sujet! Il s'agit donc d'accorder .dçsl la commission et par le Gouvernement. par -l'intermédiaire du budgét. M. Albert Maton. Je suis en plein dans M. Albert Maton. Nous demandons le rie, soit, si c'est insulïisagfj«tor* le sujet, ne vous en déplaise. du b u d g e t . métropolitain^ scrutin. tuer le cheptel, ainsi qùe:-Ci M. Jean-Marie Louvel. Pas du tout! Et "~ M. le président. Je suis saisi d'une de- dans la commune mixte nous n'avons pas de temps à perdre. 11 faudra obtenir ensuite mande de scrutin présentée au nom du de l'Algérie finance, p o u r M. Albert Maton. Force nous est de qua- groupe communiste. une exécution rapide, Le scrutin est ouvert. lifier cette politique de basse politique de (Les votes sont recueillis. — MM. les de barrages dans tout provocation antidémocratique. (Applaudisges permettront d ' i r r i 4g ^ ^ secrétaires en font le dépouillement.) sements à Vextrême gauche.) # d'hectares et prévièndr^ **^ Le b u t ? Justifier par avance une SamtM. le président. Voici le résultat du dé- taine mesure, le rët<#£ Barthélemy anticommuniste (Exclamations gues de sécheresse au centre et à droite) précédant l'avène- pouillement du scrutin : sont si redoutables. w r ment d'un pouvoir personnel -ultra-réacNombre des votants 591 J'âttire ••l'attention dû' tionnaire à l'abri duquel la République Majorité absolue . . . . . . 29G sur un deuxième point. «rendrait un caractère bien particulier, en Dernièrement, les AIg< :sulPour l'adoption 183 même temps que se négocierait, tout a mans ont a pris par la ràdigr^_^. Conseil Contre l'avantage des trusts impérialistes amérides ministres avait décidé ^ f j ^ ï ^ î e s cains, la liquidation de notre indépenciens militaires d'or i g ih c m ù s t f l è a n e . SB» L'Assemblée nationale n'a pas adopté. dance nationale. , . _ . toyens, nés en Algérie, aûraiéîit desdfPersonne ne demande la parole ?... Notre jugement n ' a rien d exagéré. Tout . les même! Je mets aux voix le. chapitre 312 au mais les mêmes retraites le confirme. allocations que les retraités métropolichiffre de 30 millions de francs. Sinon, comment expliquer l'autorisation (Le chapitre 312, mis aux voix avec ce tains ou d'origine métropolitaine habiaccordée aux parlementaires fossoyeurs de chiffre, est adopté.) tant l'Algérie. ,1a troisième République, fauteurs # de Je demande, au Gouvernement de tenir « Chap. 314. —• Service médical de la guerre et fourriers de l'occupation hitlé- sûreté nationale, 4 millions de francs. » d'urgence cette promesse pour , qu'on n e voie plus des retards comme ceux qu'ont rienne, de se réunir à Paris dimanche der- — (Adopté.) nier, de banqueter en commun, de s'enor« Chap. 320. — Frais d'envoi de télé- apportés les services financiers à l'exécugueillir de leur scandaleuse attitude, d'in- grammes officiels, 10 millions de francs, » tion d'une mesure analogue prise en octobre 1947. „ sulter la Résistance, d'attenter à la mé- — (Adopté.) A cette époque, M. Robert Schuman, mimoire de nos héros, de cracher sur la « Chap. 321. — Dépenses de téléphone, nistre des finances avait pris un décret qui France de la Libération, la France répu- 19 millions de francs. » — (Adopté.) majorait de 530 ip. 100 les pensions de reblicaine ? La permision donnée à Paul traite des militaires Nord-africains. En féFaure de tenir ce langage odieux: « Les vrier 1948, cette mesure n'était pas encore exploits de la Résistance constituent peutG6 partie. — Charges sociales. entrée en vigueur parce que la cireulairé être la plus sombre page de l'histoire de « Chap. 402. — Service des œuvres so- d'application n'avait pas encore été rédinotre pavs. » ? La menace d'expulsion à l'endroit de la femme d'un grand patriote ciales. — Dépenses de fonctionnement, gée par les services compétents. "Rien n'est plus grave, lorsqu'on fait, grec, coïncidant avec la présence à Paris 5.250.000 francs. » — (Adopté.) des promesses, que de ne pas les ténir, de Tsaldaris qui, pour tout honnête surtout dans u n ' p a y s où la parole donnée homme, est et restera le bourreau du vaut signature. partie. Subventions. peuple grec ? Je vous demande donc, monsieur le miCefte politique, que nous considérons à « Chap. 502. — Subvention à la ville de nistre des forces armées, de tenir la projuste titrç comme contraire aux intérêts Paris pour la police municipale de Paris du pays et contre laquelle nous ne cesse- et des communes suburbaines du dépar- messe solennelle faite par le Gouvernement et propagée par radio à travers tout rons de nous élever, ne peut évidemment tement de la Seine, 1.200 millions de le pays, pour que les retraités algériens pas obtenir notre agrément francs. » — (Adopté.) musulmans bénéficient enfin des n ^ m e s C'est pourquoi, au moment où, par le « Chap. 5062. — Subventions aux collec- retraites que les retraités algériens d'oriprélèvement exceptionnel, l'emprunt oblitivités locales pour l'équipement des ser- gine occidentale. gatoire, la dévaluation, la hausse vertigi- vices d'incendie et de secours, 21 millions Jusqu'à présent, les anciens soldats neuse du coût de la vie, le Gouvernement de francs. » — (Adopté.) après vingt-cinq ans dé services, touaccule les petits commerçants, artisans et « Chap. 508. — Annuités dues par l'Etat chaient mensuellement 400 francs de repaysans à la ruine, plonge les travailleurs traite; les sous-officiers, après quinze ans dans la plus grande misère en leur refu- aux communes du pays de Gex et de la de services, campagne double et trois citasant le minimum vital de 12.900 francs Haute-Savoie, 522.000 F. » — (Adopté.) tions, touchaient"T.000 francs par mois de et ose parler encore d'économies, nous retraite. protestons contre l'augmentation de crédit Les décisions que vous avez prises% sont 8° partie. — Dépenses diverses. qui figure au chapitre 312. un hommage rendu au loyalisme et au paJ'ai la certitude qu'en défendant mon « Chap. 601. — Secours d'extrême ur- triotisme de ces hommes. Je vous supplie amendement tendant à* réaliser une éco- gence aux victimes de calamités publi- Je^ les faire appliquer dans le - plus b^el nomie de 30 millions, en vous refusant ques, 75 millions de francs. » — (Adopté.) délai. (Ap plan dis sem et ils au centre.) lès crédits destinés à assurer le transport des forces de répression contre les travailM. le président. La parole est h M. le miM. le président. « Chap. 6013 (nouveau). leurs, je défends en même temps la cause — Secours exceptionnel d'extrême ur- nistre des forces armées. de la démocratie et de la République. gence aux populations éprouvées d'AlgéCApplaudissements à Vextrême gauche.) rie, 200 millions de francs. » M. Pierre Teitgen, ministre des forcer La parole est à M. Reille-Soult. M. le président. Quel est l'avis de la armées. Je donne très volontiers à notre collègue les assurances qu'il souhaite. commission ? M. François Reille-Soult* En nous proLes services du ministère des forces ar. M. Jean-Raymond Guy on9 président de posant le chapitre nouveau 6013, le Gou- mées, ceux du ministère de l'intérieur et la commission. La commission repousse vernement réalise une résolution votée ceux de, la direction du budget se sont par l'Assemblée, sur l à . demande de no- rencontrés et ont mis définitivement a u ' l'amendement. On entreprend aussitôt une vaste campagne de mensonges et de calomnies pour justilier l'emploi de la force, alors qu'au même moment on traque les démocrates polonais, russes, grecs et vietnamiens. On a l'impression très nette que l'on crée systématiquement un climat social déterminé, afin d'appliquer chez nous la législation antiouvrière américaine, déjà bien avancée en Angleterre. Et cela, dans quel but ? ASSEMBLEE NATIONALE —_ SEANCE DU 19 MARS ?î V ,,f Je sais bien que la politique du Gouverftôlîitlés tèxtes d'exécution de la p r o m i s e avait été faite. Ces-textes seront én- nement a abouti depuis un an à une augtfôtfeme&t adoptée an prochain coïïsëil des mentation considérable du coût de la vie. ministres. La question est i donc réglée. . M» Gaston Ghaze. Depuis plus 'longtemps ; J^indfqiterai toutefois, par sôuci de que celai l&j&iîfé, que,: les pensions n'étant payées ••>4Épt''f(râs' les trois mois, les bénéficiaires du M. Arthur Ramette. Nous en sommes à ?^?^lèvement n'obtiendront pas immédiate- l'indice 15 officiellement, à l'indice 20 en ment la satisfaction qu'ils espèrent. Ils ne réalité. 4buol^eront cette augmentation que lors du Malgré tout, c§ coefficient dépasse à mon .«^ja^Imn payement qui leur sera fait. avis l augmentation du coût de la vie par m** Mnjfjirtance de l'effort n'échappera pas rapport à l'avant-guerre. (Interruptions à Le. simple rappel prévu par gauche, au centre et à droite.) Je demande donc à M. le ministre du p t w n e i n ë n t représente près de deux budget de nous donner quelques explicali^ï^francs. tions à propos de ce chapitre. ne demande Je m'étonne qu'il y ait de telles réactions de ce côté de l'Assemblée (l'orateur f ^ f f e aux voix- le chapitre 6013, au se tourne vers le groupe socialiste). 200 millions de francs. Est-ce que par hasard les demandes que .6013y.-?nis * aux voix avec ce je formule et les questions que je pose à M. le ministre au budget gêneraient quelques-uns de nos collègues ? itfent. Ce chapitre est le derQuant à nous, cela ne nous gêne pas, et îlstèré 4© l'intérieur. nous demandons des explications. i ^ ^ M W Itamette., Je, ' demande- la pa- Jeunesse, arts et lettres. ; , (Services de Tinformation.)' M. lé président. Nous abordons l'examen du budget de la jeunesse, des arts et de$ lettres. TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES G0 partie. — Charges sociales. « Chap. 401. — OEuvres sociales, 101.000 francs. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix le chapitre 401, au chiffre de 101.000 francs. (Le chapitre 401, mis au voix, est adopté.\ 7® partie. — SubventionsA « Chap. 501. — Subvention au centre national de la cinématographie, 10 millions 575.000 fr. » ( A d o p t é . ) M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'Etat au budget. M. le secrétaire d'Etat au budget- Je pourrais répondre à M. Ramette qu'il aul certainement beaucoup plus de préciAittiur Ramette. Je désire poser au rait sions en posant cette question par écrit à gèûta&t du Gouvernement une ques- M. le ministre de l'intérieur. à laquelle il n'a pas été répondu par D'ores et déjà, selon le plan financier, rapporteur spécial du. budget de. i'intéje peux lui indiquer que la méthode sui^stiètâr à la copimission dès finances, penses relatives aux élections », s'éle- vant laquelle ont été calculés les frais pour les élections municipales de 1947 a Les crédit? inscrits au.chapitre 307 « dé- été choisie par le Gouvernement du movaient pQtLr l'année 1947,à 152 millions. r parce que moins coûteuse -que celle _ J ' a i exprimé ma surprise, à la commission ment qui avait présidé à l'établissement des . des finances, de voir que le montant des frais pour les élections générales de l'an! annulations de,,;,crédits prévues à ce cha- née 1946. ÏÇ'iUre' ne è'élévait, qu'à 10. millions de 1 Néanmoins, le nouveau système de scru; francs. . tin avec représentation proportionnelle ; Le crédit inscrit à ce chapitre 307, bien dans les grandes villes a demandé des rédûit à 142-millions par l'annulation installations et une préparation beaucoup 10 millions dont je viens de parler, mè plus importante que du temps des scru' g a r a i t abusif. Il s'agit de dépenses relatives tins auxquels M. "Ramette, fait allusion. * à la campagne électorale, pour les élections Dans ces conditions, "Cette somme de municipales. Or> ; vous le savez; on n'a pas remboursé aux différents partis les 150 millions de francs, sur lesquels porte seulement une annulation de crédits de Trais entraînés par le matériel électoral. 10 millions de francs, ne me paraît pas On a fait valoir que la somme inscrite exagérée. „ au budget dé 1946, pour les élections léi^islatives, s'était élevée à quelque 450 mil.'Mi, le président. La parole est à M. Ral i y r . t. mette. • •• " je'fais Remarquer à M. le sécfétatre ^ M m â t ;àu; budget que pour les élections M. Arthur Ramette. Je ne vois pas les ^ 'J^^Lslàîl^ës' ôri: a i rjmboorsé intégraleîïient, raisons qui ont motivé une augmentation - à tmis; les pârtis, ves frais d'établissement de dépenses dans la proportion qui figure * et -d'envoi ;à domicile des circulaires et à ce chapitre, étant'donné que la plupart : MUetins de vote'ët des affiches. Si mes des charges ont incombé aux municipalicalculs' sont exacts, cela faisait une dé- tés elles-mêmes. : pense d'environ 20 francs pair électeur. ~Au centre. Et le vote des femmes ? ; Mais pour les élections municipales, le v matériel électoral n'a pas été remboursé M. Arthur Ramette. Je ne considère donc et cependant la dépense s'élève à 7 fr. 50 * jpar électeur. Cette dépense me paraît par- pas l'argument avancé par M. le ministre au budget comme sérieux. Et je retiens de ticulièrement exagérée. sa réponse qu'il est incapable de me fourJ'âLe.u la curiosité d'examiner les budéléments sérieux. v gets fâvant-guerre et j e me suis aperçu nir11 des de m'adresser au miqu'en 19361-e coût des élections législatives nistremede demande l'intérieur. Je regrette que celuis était élevé à 1.084.000 francs et que l'an- ci ne soit pas à son banc puisqu'on discute née suivante, le coût des élections can- de son budget. J'aurais pu lui poser la tonales avait atteint 1.064.000 francs. question. Si je ne m'abuse, les dépenses relatives Mais, jusqu'à preuve du contraire, je aux élections municipales, pour les élec- penserai que ces 150 millions de francs ; tfons qui se sont déroulées dans les mêmes n'ont pas servi à acheter des isoloirs ! conditions que celles d'avantrguerre, sont (Rires et. applaudissements à Vextrême . près de cent cinquante . fois supérieures gauche.) aux frais électoraux d'avant-guerre. M. le président. L'examen du budget du Nè trouvez-vous pas qùe' ce coefficient ministère de l'intérieur est terminé/ - est particulièrement élevé? J /président. La parole est à M. Ra- 1983 1948 Justice. M. le président Nous abordons l'examen du budget du ministère de la justice. TITRE IET DÉPENSES ORDINAIRES 4° partie. — Personnel. « Chap. 105. — Cours d'appel. — Traitements, 1.515.000 franqs. » . * ; Personne no demande la parole ?.•.* Je mets aux voix lè chapitré 105 au chiffre do 1.515.000 francs. : : (Le chapitre 105, mis aux. voix, est adopté.) > « Chap. 122. — Services extérieurs pénitentiaires. — Indemnités, 1.757.000 francè.» — (Adopté.) ~ ... « Chap. 135. — Indemnités de résidënce, 5.560.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 138. — Application do la réglementation relative aux fonctionnaires suspendus de leurs fonctions, 3 millions G03.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 139. — Rappels de rémunération aux fonctionnaires réintégrés, 1.754.00Q francs. » — (Adopté.) . ; « Chap. 140. — Indemnités pour difficultés administratives dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle,-451.000 francs. » (Adopté.) 5® partie. Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 300. — Administration centrale* — Matériel, 380.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 302. — Haute Cour de justice. —* Matériel, 1.215.000 francs. » — (.Adopté.) « Chap. 303. —. Cour de cassation. —- Matériel, 350.000 francs. » — (Adopté.) ' « Chap. 304, — Cours d'appel. — Matériel, 3.217.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 309. — Services judiciaires. Entretien et fonctionnement du matériel automobile, 100.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 310. — Services judiciaires. • Loyers et indemnités cle réquisition. 215.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 311. — Frais des impressions du ministère de la justice, 803.000 francs. » — (Adopté.) • " « Chap. 313. — Frais de registres de l'état civil et frais d'impression des cadres pour la formation des listes du jurv criminel, 700.000 francs. » — (Adopté.) * « Chap. 317. — Services extérieurs péniîîitiaires. —«• Frais de ' déplacement, 1 î6 f i l ons de francs. » — (AdoptéJ} : i « Chap. ' 321. —^ Services pémtéâtiaires Wt de i^édilcation surveillée. — Entretien fonctionnement du matériel automobile, g millions de francs. » — (Adopté.) « Chap. 325. — Services pénitentiaires., Rémunération des détenus employés dans les services autres que les régies industrielles, 10 millions de francs. » — {Adopté.) « Chap. 328. — Frais de correspondance télégraphique et téléphonique, 4.500.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 329. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 10 millions 990.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 330. — Travaux d'entretien aux bâtiments pénitentiaires et de l'éducation surveillée, 2 millions de francs. » — l(Adopté.) S 6e partie. r— Charges sociales. Tt Chap. 402. — Entretien des mineurs Qélinquants confiés aux institutions habilitées^ 40 millions de francs. » (Adopté.) « Chap.. 403. — OEuvres sociales, 702.000 francs. » — (Adopté.) e 7 partie. •— Subventions. fi Chap. J502. — Subvention au budget annexe de l'ordre de la Libération, 10.000 francs. » — (Adopté.) 8e partie. Dépenses diverses. T< Chap. 604. Approvisionnement des fcantines, 3 millions de francs. » — ftAdopté.) Présidence du conseil. M. le président. Nous albordons l'èxamen Su budget de la présidence du conseil. L — SERVICES ADMINISTRATIFS DE LA PRESIDENCE, DU CONSEIL ER TITRE I . DÉPENSES ORDINAIRES 5* partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 300. — Remboursements à di^ perses administrations. — Dépenses de matériel, 1 million de francs. » La parole est à M. de Chamhrun* M. Gilbert de Chambrun. J'ai demandé îa parole sur le budget de la présidence du conseil pour attirer l'attentioi de l'As* eemiblée sur un fait très grave dont la radiodiffusion nous a apporté la nouvelle : Mme Ircne Joliot-Curie est retenu3 en quarantaine à New-York, Portant un nom illustre dans le domaine de la science, Mme Irène JoliotCurie est une de ces femmes qui honorent, non seulement leur pays, mais le inonde entier. (Apjrtaudissemerils a i extrême gauche.) Ses travaux personnels ont largement lait avancer la science, en particulier dans le domaine du soulagement des douleurs humaines, et elle est titulaire du prix NobeU Le traitement qui lui est infligé coïncide avec les attaques odieuses l a n c e s hier soir au Conseil de la République contre son mari,-lui aussi TMI grand savant honorant, non seulement 1 stfn pays, mais le monde, et un résistant qui a, pendant les combats de la libération, 1 placé les ressources de sa science au service de sa patrie. En allant aux Etats-Unis, Mme JoliotCurie répondait à l'invitation d'un grand savant américain et on peut penser qu'elle honorait en s'y rendant la terre de Benjamin Franklin. (Applaudissements à l'extrême gauche.) Nous ne pouvons quer ressentir comme une offense à notre pays la mesure policière dont elle a été l'objet. Mais la responsabilité n'en incombe certainement pas au peuple américain ni aux millions de citoyens progressistes des Etats-Unis, qui protestent :ummo nous. Je me bornerai à dire que si cette mesure est une application je ia doctrine Truman, un tel fait n'aurait jamais pu se produire du temps du président Roosevelt. (Applaudissements à Vextrême gauche.) M. le président. Personne ne demande plus la parole ?... Je mets aux voix le chapitre 300 au chiffre dç 1 million de francs. (Le chapitre 300, mis aux voix, est adopté.) M. Fernand Grenier. Alors, le Gouvernement n'a rien à déclarer sur cette question ? M. le président. Le Gouvernement sait ce qu'il a à faire. (Applaudissements au centre.) M. Fernand Grenier. S'il ne veut rien dire, c'est la preuve qu'il n'a plus d'indépendance. M. le président. Yous n'avez pas la parole, monsieur Grenier. Quand vous voudrez parler, je vous prie de demander la parole au président. tements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de ^ M o s e l l e , 144,000 francs. >• {Adopté.) tf Chap. 107. —- Indemnités de résidence, 500.000 francs. » — (Adopté.) VI. — HAUT COMMISSARIAT A LA DISTRIBUTION TITRE I ER . — DÉPENSES OK$INAT*IÊS.\ e 4 partie. — « Chap. 104. — I n s p e d p ^ J s — Traitements, 1.025.<&£T (Adopté.) v - ^ « Chap. 105. — S e r v i e s ^ Traitements du personnel d t r lions 805.000 fran%sv-« — (4 « Chap. 111. — Indemnité** 2.500.000 francs. « — ( Adapfi.) 56 partie. — Matëridrjfïmé des services et tmvQiig? « Chap. 301. — Loyers réquisition, 825.000 francs?^—** « Chap. 306. — Payements tration des postes, télégraphes-jet»? nés, 5 millions de francs. » « Chap. 307. — Pavements merie nationale, 8.300.000 frânïjs: 7 » (Adopté.) ' \ \ « Chap. 310. — Indemnités" pôW dilfi-"* cultés exceptionnelles d'existence, 13 Mil-. lions de francs. » — f Adopté.) ^ 13e partie. — Dépenses TITRE ER I . — DÉPENSES « Chap. 300. — Composition, impression, distribution et expédition, 1-249.000 francs. » Personne ne demande, la parole sur le chapitre,.300 . Je le mets aux voix, au chiffre de 1.249.000 francs. (Le chapitre 300, mis aux voix, est adopté.) « Chap. 305. — Remboursements à diverses administrations, 535.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 401. 2.000 francs. » — industrielle. M. le président. Nou^ abordons l'examen du budget de la production industrielle* ORDINAIRES 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. 6° partie. — Charges diverses. « Chap. 601. — Confection et mise e n place des imprimés nécessaires à l'exécution des mesures de restriction, 13 millions 800.000 francs. » — (Adopté.) J Production m. — DIRECTION DES JOURNAUX OFFICIELS Personnels* sociales. — OEuvres (Adopté.) sociales, IV. — SERVICES DE LA DEFENSE NATIONALE, GROUPEMENT DES CONTROLES RADIOELECTRIQUES TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES 4® partie. — Personnel. « Chap. 104. — Salaires du personnel ouvrier, 161.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 106. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles* d'existence et de difficultés administratives, dans les dépar : TITRE I ER . e DÉPENSES 4 partie. — ORDINAIRES Personnel. « Chap. 103. — Personnel des services extérieurs mis à la disposition de l'administration centrale. —: Indemnités et allochiffre de 164.000 francs. Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix le chapitre 103, au fre de 164.000 francs. (Le chapitre 103, mis aux voix, est adopté.) « Chap, 105. — Délégations générales de la production industrielle. — Indemnités et allocations diverses, 130.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 108. — Ecoles nationales supérieures et écoles techniques des mines. — Traitements, 651.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 109. — Ecoles nationales supérieures et écoles techniques des* mines. — Indemnités et allocations diverses, 972.000 francs. » (Adopté.) « Chap. 132. — Traitements des fonctionnaires en congé de longue durée, 234.000 francs. » — Adopté.) « Chap. 133. — Rappels de rémunérations aux fonctionnaires réintégrés, 865.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 134. — Indemnités pour difficultés adminitratives dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, 168.000 francs. » {Adopté.) S* partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 303. — Ecoles nationales supérieures et écoles techniques des mines. — .. Ifetériel, 950.000 francs. » (Adopté.) Chap. 312. — Payements à l'administmtion des postes, télégraphes et télépho•'aes^.500.000 francs. » — (Adopté.) ap. 317. — Loyers et indemnités de p ) U v 180.000 francs. » — (Adopté.) " B17I|S: - - Indemnités pour difficuld'existence, 2.700.000 Allocations aux auteurs frfyk^c scientifiques et techniques, k^mèst » (Adupté.) j â i t p f 33Ô. -T .Travaux d'entretien de ^ J M t o t r a t i o n centrale et des services millions de francs. » — TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES 6® partie. — Charges sociales. « Chap. 409. — Assistance à l'enfance, 750 millions de francs » Personne ne demande la parole?... Je mets aux voix le chapitre 409, au chiffre de 750 millions de francs. (Le chapitre 409, mis aux voix, est adopté.) M. le président. « Chap. 411. — Assistance aux tuberculeux, 260 millions de francs.» M. Arthaud a présenté un amendement tendant à réduire de 1.000 francs le crédit de ce chapitre. La parois est à M. Arthaud. une hausse du coût de la vie d'environ 35 p. 100 dans ies hospices, les hôpitaux, les sanatoria. Nous en sommes d'accord. Mais nous sommes obligés de constater qu'à l'époque, nous avions déjà prévu que le Gouvernement nous fournirait ces explications. Puisqu'on dit que « gouverner c'est prévoir », il était facile de prévoir, monsieur le rapporteur général, qu'avec la politique engagée par le Gouvernement, nous allions vérs ces hausses. En conséquence, nos critiques conservent toute leur valeur. Nous maintenons donc notre amendement. M. le président. Je mets aux voix l'amendement de M. Arthaud. (L'amendement, mis aux voix, n*est pas adopté.) M. René Arthaud. Mon amendement a un double objet. M. le président* Personne ne demande Le premier est de rappeler à l'Assem- plus la parole?... blée qu'au cours de la discussion du Je mets aux voix le chapitre 411 au budget, nous avions souligné l'insuffi- chiffre de 260 millions de francs. sance des crédits accordés au titre de (Le chapitre 411, mis aux voix, est Charges sociales. l'assistance. adopté.) Nous avions indiqué avec précision « Chap. 415. — Assistance aux vieil- ÙEuvres sociales, 563.000 qu'il semblait bien que cette insuffisance lards, aux infirmes et aux incurables, (Adopté.) de crédits était calculée par le Gouverne- 500 millions de francs. » — (Adopté.) ment afin de présenter un budget en « Chap. 420. — Assistance- à la famille, pseudo-équilibre 100 millions de francs. » — (Adopté.) partie. — Subventions. Nous prévoyions que dans ce collectif des crédits importants seraient demanTITRE N . — LiQuibATiON DES DÉPENSES ^ ^ " r ^ a ç ) / SOI. — Part contributive de la dés. RÉSULTANT DES HOSTILITÉS Ces remarques sont d'ailleurs valables < France dans les dépenses de divers bu1 féaux internationaux, 385.000 francs. » — pour les quatre chapitres sur lesquels « Chap. 7062. — Frais de retour des on demande une augmentation de crédits réfugiés dans leurs établissements d'ori(Adopté.) s'élevant à plus de 1.600 millions de gine, 300.000 francs. » — [Adopté.) francs. Par conséquent, la démonstration est Reconstruction et urbanisme. faite aujourd'hui que l'équilibre tant vanTravail et sécurité sociale. M. ie président. Nous abordons l'exa- tée à 1 époque de ce budget n'était que M. le président. Nous abordons maintemen du budget de la reconstruction et fictif. Le deuxième but de mon amendement nant les crédits du ministère du travail de l'urbanisme. est d'insister auprès du Gouvernement et dè la sécurité sociale. pour que, au lieu de développer en matière ae santé publique une politique TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES DÉPENSES ORDINAIRES TITRE I ER . d'assistance ne pouvant entraîner que 4® partie. — Personnel. des augmentations incessantes de crédits, .•V 5e partie. — Matériel, fonctionnement il s'oriente vers une politique de prévendes services et travaux d'entretien. M. le président. « Chaip. 120. — Indemtion. Mes remarques portent sur les quatre nités pour difficultés administratives dans er cc \Chap. 301. — Indemnités pour chapitres du titre I . les départements du Haut-Fthin, du Basdifficultés exceptionnelles d'existence, Rhin et de la Moselle, 2 millions de -37.114.000 francs. » M. le président. La parole est M. le francs. » Personne ne demande la parole ?... rapporteur général. > ^Personne ne demande la parole ?... Je mets aux ^voix le chapitre 120 au Je mets aux voix le chapitre 301, au chifM. le rapporteur général. Deux mots chiffre de 2 millions de francs. (Le chapitre 120, mis aux voix, est f e de 37.114.000 francs. simplement pour relever, en toute cordiaadopté.) (Le chapitre 301, mis aux voix, est lité d'ailleurs, une appréciation erronée de notre collègue, M. Arthaud. adopté.) 5e partie. — Matériel, fonctionnement Il a indiqué que l'équilibre du budget des services et travaux d'entretien. était fictif. 6e partie. — Charges sociales. Il est possible qu'au moment des éva« Chap. 300. — Indemnités pour diffiluations, l'équilibre, en effet, fût fictif. cultés exceptionnelles d'existence, 1 mil« Chap. 400 — Allocations familiales, Lorsqu'il s'agit d'évaluations, il y a tou- lion 270.000 francs. » — (Adopté.) jours une part d'incertitude. 49.585.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 302. — Services de l'administra« Chap. 403. — Participation de l'Etat Mais à l'heure qu'il est, nous nous tion centrale. — Matériel, 410.000 francs. » aux dépenses de personnel des services tronvons en présence des résultats du — (Adopté.) du logement, 20 millions de francs. » — budget ordinaire de 1947. Il ne s'agit « Ch&p. 303. — Payements à l'Imprimeplus du tout d'un élément hypothétique, rie nationale. — Impressions, 12.500.000 Adopté.) mais d'un élément réel. francs. » — {Adopté.) « Chap. 304. — Payements à l'adminisEt je répète à l'Assemblée que, dans «7e partie, — Subventions. la réalité même du budget ordinaire de tration des postes, télégraphes et télépho1947, l'équilibre est désormais assuré, ce nes, 10 millions de francs. » — (Adopté.) « Chap. 504. — Subvention exception- qui ne saurait être désormais conteste « Chap. 307. — Directions régionales de nelle à l'organisation des cantonnements par personne. la sécurité sociale. — Matériel, 1.750.000 ouvriers de la reconstruction, 5 millions francs. » — (Adopté.) de francs. » — (Adopté.) M. le président. La parole est à M. Arthaud. 6e partie. — Charges sociales. Santé publique et population. M. René Arthaud. Je répondrai à M. le « Chap. 406. — Subventions airfsocié-* rapporteur général qu'en somme les rai- tés de secours dès ouvriers et employés M. le président. Nous abordons l'exa- sons qu'il donne sont celles qui ont été des mines, 27.159.000 francs. » — (Adopté.) men du budget de la santé publique et fournies dans le projet de loi du Gouver« Chap. 414. — Œuvres sociales, 400.000 nement et d'après lesquelles il y a eu francs. » — (Adopté.) de la population. Travaux publics et transports. M. le président. Nous abordons l'examen du budget du ministère des travaux publics et des transports. I. — SERVICES DES TRAVAUX PUBLICS ET TRANSPORTS TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES e 4 partie. — Matériel, et travaux fonctionnement d'entretien. « Chap. 336. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 1 million de francs. » — (Adopté.) « Chap. 337. — Loyers et indemnités de réquisition, 768.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 339. — Payements à l'Imprimerie nationale, 2 millions de francs. » — (Adopté.) « Chap. 340. — Frais de correspondance télégraphique et téléphonique, 1.200.000 francs. » — (Adopté.) 7e partie. — Subventions. a Chap. 510. — Insuffisance d'exploitation des chemins de fer secondaires d'intérêt générai, 40.162.000 francs. » — (Adopté.) , , « Chap. 511. — Insuffisance du produit de l'exploitation des chemins de ïer placés sous séquestre ou frappés de déchéance, 27.323.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 5112. — Insuffisance du produit des chemins de fer de la Méditerranée au Niger, 38 millions de francs. » — (Adopté.) e 8 partie. — Dépenses diverses. « Chap. 604. — Remboursement à la Société nationale des chemins de fer français des pensions et rentes d'accidents acquises avant le 11 novembre 1918 sur l'ancien réseau d'Alsace et de Lorraine, 12.167.000 francs. » — {Adopté.) II. — SECRETARIAT GENERAL DE LA MARINE MARCHANDE TITRE Ier. — DÉPENSES 4e partie. — « Chap. 300. — Frais de missions et de? déplacements, 660.000 francs. » « Chap. 303. — Matériel, 260.000 francs, ri « Chap- 304. — Dépenses de locations et de réquisitions, 500.000 francs. » 6e partie. — Charges sociales. 8e partie. — Dépenses diverses^ Personnel. « Chap. 123. — Frais spéciaux d'assurances des ouvriers des services des ponts et chaussées en Alsace et en Lorraine, 2.010.000 francs. » " Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix le chapitre 123 au chiffre de 2.010.000 francs. (Le chapitre 123, mis aux voix, est adopté.) « Chap. 154. — Ecole nationale des ponts et chaussées. — Allocations et indemnités diverses, 150.000 francs. » — (Adopté.) 5« partie. — des services a Chap. 333. — Enseignement et apprentissage maritimes. — Matériel, 6.500.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 336. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence, 728.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 339. — Payements à l'Imprimerie nationale, 3.084.000 francs. » r— (Adopté.) ORDINAIRES Personnel. a Chap. 129. — Indemnités et allocations diverses aux personnels des services extérieurs, 705.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 151. — Enseignement maritime. — Traitements et salaires, 1.100.000 francs. » — (Adopté.) '~i>e partie. — Matériel, des services et travaux « Chap. 404. — Subvention spéciale à l'établissement national des invalides de la marine, 59.900.000 francs. » — (Adopté.) TITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT DES HOSTILITÉS « Chap. 703. — Indemnités d'attente versées aux armateurs des navires perdus, 20 millions de francs. » — (Adopté.) in. — SECRETARIAT GENERAL A L'AVIATION CIVILE ET COMMERCIALE TITRE I e r , — DÉPENSES ORDINAIRES 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 337. — Loyers et indemnités de réquisition, 40 millions de francs. » — (Adopté.) « Chap. 339. —» Payement à l'Imprimerie nationale, 2.017.000 francs. » — (Adopté.) e 6 partie. — Charges sociales. « Chap. 401. — Œuvres sociales, 125.000 francs. » — (Adopté.) M. le président. J'appelle l'article 1 er précédemment réservé : SECTION I « Chap. 6012. — Frais contentieux et répara lions - $8®s tiers, 600.000 francs: 1 des- B. — A l l e m a g i ^ ^ 5e partie. — Matériel, Jon^htim^léB^^^ des services et travaux « Chap. 307 Matéiieî,T9 JgSBo&s,' francs. » < S i ' « Chap. 309. — entretien de service de santé, 7 i^Bïio 6e partie. — i%yirges y « Chap. 402. — Allocations 17.780.000 francs. » C. — Autriche.4° partie. — Personnel*. ^ ; " « Chap. 112. — Indemnités et allocations! diverses, 3.850.000 francs. » * 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 316. — Habillement, armement et matériel du service de santé, 1.570.000 francs. » 6e partie. — Charges sociales. « Chap. 403. Allocations familiales, 5.500.000 francs. » Budget ordinaire (services civils). « Art. 1 er . — n est ouvert aux ministres, au titre du budget ordinaire (services civils) pour l'exercice 1947, en addition aux crédits alloués par la loi n° 47-1946 du 13 août 1947 et par des textes spéciaux, des crédits s'élevant à la somme totale de 5.800.155.000 francs et répartis, par service et par chapitre, Conformément à l'état A annexé à la présente loi. » Personne ne demande la parole ? .> « Je mets auxer voix l'article 1 er . (L'article 1 , mis aux voix, est adopté.) [Article 2] M. le président. L'article 2 est réservé jusqu'au vote de l'état B. Je donne lecture de cet état : ETAT B Affaires étrangères. COMMISSARIAT GENERAL AUX AFFAIRES ALLEMANDES ET AUTRICHIENNES TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES fonctionnement d'entretien. 5° partie. — Matériely fonctionnement des services et travaux d'entretien. A. Administration centrale* 49 partie, — Personnel « Chap. 315. — Dépenses diverses pour « Chap. 102. — Indemnités et allocations la sécurité de la navigation maritime et diverses, 520.000 francs. » l'hygiène, 5.423.000 francs, » (Adopté.} « C&ap. 109. Indemnités de résidence, « Chap. 317. — Organisation du pilotage, J 200.000 francs, n 5. millions de francs. » ^ (AdoptéJ) Agriculture. er TITRE I . — DÉPENSES ORDINAIRES 2e partie. — Dette viagère. « Chap. 1 er . — Pensions et bonifications des pensions de retraite des préposés communaux domanialisés et des gardes forestiers auxiliaires. — Allocations aux médaillés pensionnés, 385.000 francs. » 4e/partie. — Personnel. « Chap. 159. — Service des haras. — Indemnités, 175.000 francs. » 5® partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 314. — Ecoles nationales d'enseignement ménager agricole. — Ecoles d'agriculture d'hiver et saisonnières. —« Matériel et frais de fonctionnement, 560.000. francs. » « Chap. 319. Frais d'établissement d'enquêtes statistiques, 1 million do francs. » « Chap. 320. — Apprentissage agricole' et horticole, 600.000 francs. » « Chap. 327. — Direction de la répression des fraudes. — Matériel et dépenses diverses, 700.000 francs. » « Chap. 340. — Achat de matériel automobile, 1.700.000 francs. 2 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 « Chap. 343. — Services de l'équipement ïorestier. — OEuvres sociales des chantiers. ' — Centres de formations de spécialistes Iforestiers, 1 million de francs. » « Chap. 362. — Contribution de l'Etat aux dépenses entraînées pour les conseils agricoles départementaux pour les tâches de répartition, 3.350.000 francs. » 7* partie. — Subventions. Chap, 506. — Subventions de premier *nt à des centres d'insémmalello, 5.560.000 francs. » 519..*— Bnmimgemehts à divers manifestations agricoles, - Machinisme agricole. — tl.TO.000 francs. » l u e t t e t & m b a l i a n t s e t victime3 de la g u e r r e . 5e partie. — Matériel, fonctionner. des services et travaux d'entretien. « Chap. 302. — Achat de matériel automobile, 100.000 francs. » « Cha \ 305. — Administration centrale. • Frais de fonctionnement, 1 million de francs. » « Chap. 303. — Inspection générale de l'économie nationale. — Frais de fonctionnement, 800.000 francs. » « Chap. 3082. — Service de l'expertise économique d'Etat. — Frais de fonctionnement, 500.000 francs. » « Chap. 312, — Direction générale du contrôle et des enquêtes économiques. — Remboursement de frais, 1.300.000 francs. » « Chap. 315. — Institut national de la statistique et des études économiques. — Remboursement de frais, 1.500.000 francs. » « Chap. 3172. — Conseil supérieur de la comptabilité. — Frais de fonctionnement, 500.000 francs. » « Chap. 325. — Frais d'impression, 500.000 francs. » DÉPENSES ORDINAIRES tâèM^ ^i.'M^flux fonctionnement d'entretien. ^^Shtretien et fonctionnels matériel automobile, 1.500.000 513. — Aménagement et entreâe^eto&ttères militaires français eh "i, 1$ mfflrons de francs. » TITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT DES HOSTILITÉS « Chap. 710. — Transports, 225 millions ôe francs. » r ' Commerce. TITRE I ER . — D É P E N S E S ORDINAIRES 5e partie* — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. t <s « Chap. 349. — Rémunération de colla.%ordtions extérieures, 100.000 francs. » 6e partie. — Charges sociales. « Chap. 401. francs. •> Œuvres sociales, 500.000 7Ô partie. — Subventions. « Chap. 5012. — Dépenses relatives à l'organisation d'une tournée aérienne commerciale, 6.000.000 de francs. »> 8® partie. — Dépenses diverses. « Chap. 602. — Frais de fonctionnement des comités régionaux et départementaux des prix, 900.000 francs. » « Chap. 606. — Rémunération d'études économiques, 100.000 francs. » « Chap. 607. — Développement des études économiques françaises en GrandeBretagne, 500.000 francs. » 1987 « Chap. 358. — Education populaire. —« Centres éducatifs. — Frais de stage, 5.000.000 de francs. » « Chap. 3581. — Participation de l'Etat aux frais de stages organisés hors des centres éducatifs, 3.000.000 de francs. » « Chap. 362. — Entretien des élèves |ro~ fesseurs de l'enseignement, 8.407-000 francs. » « Chap. 366. — Education physique. — Frais de stage des maîtres et élèves maîtres de l'enseignement public, 3.500.000 francs. » « Chap. 369. — Education physique. — Examens et concours, 1.000.000 de francs. » « Chap. 371. — Location de diverses installations destinées à l'éducation physique, 400.000 F. » « Chap. 373. — Contrôle médical sportif. — Matériel, 520.000 F. » « Chap. 376. — Indemnités d'entretien aux élèves professeurs et élèves maîtres d'éducation physique, 1.450.000 F. » 6e partie. — Charges sociales. « Chap. 411. — Bourses et trousseaux aux élèves des centres d'apprentissage, 90 millions de francs. » « Chap. 412. — Ecoles de sport. — Bourses, 200.000 F, » « Chap. 4141. — Bourses d'éducation physique, 5 millions de francs. » « Chap. 417. — Arts et lettres. — Secours et subventions de caractère social, 800-000 F. » « Chap. 419. — Allocations viagère» et allocations aux vieux travailleurs, 350.000 F. » 7« partie. — Subventions. « Chap. 515. — Subventions aux court professionnels, 3 millions de francs. » « Chap. 524. — Subventions aux instituts d'éducation physique, 700.000 F. » 8e partie. — Dépenses Education nationale. diverses. « Chap. 604. — Education physique. Développement des activités jphysiques de la jeunesse en dehors de l'école, 42 millions de francs. » e 4 partie. — Personnel. Economie n a t i o n a l e . « Chap. 608. — Education physique et « Chap. 118. — Ecoles normales supé- sports. — Formation prémilitaire, 22 mil- TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES lions de francs. » rieures. — Indemnités, 800-000 francs.» « Chap. 130. — Ecole française de Rome. « Chap. 6092. — Subvention pour F orga4® partie. — Personnel. — Indemnités, 200.000 francs. « nisation du rassemblement sportif inter« Chap. 139. — Ecoles primaires élémen- national institué à Paris du 10 au 14 sep«'Chap. 105. — Administration centrale taires. — Traitements du personnel titu- tembre 1947, 2.700.000 F. » „ «t -services annexes. — Indemnités et laire, 39.000.000 de francs. » « Chap. 610. — Prix de cessions d'ob3llp5àlfbns diverses, 1.400.000 francs. » « Chap. 142. — Ecoles primaires élémen- jets d'art provenant de la manufacture u Chap. 107. — Commissaires et secré- taires. — Indemnités, 30.000.000 de francs.» nationale de Sèvres, 1.500.000 F. » taires aux prix et experts économiques « Chap. 169. — Ecoles d'éducation phy« Chap. 6111. — Application de la loi d'Etat. — Indemnités, 2 millions de sique. — Indemnités, 300.000 francs. » 30 octobre 1946 sur la prévention et francs. » « Chap. 190. — Académie de France à hdu réparation des accidents du travail et « Chap. 121. — Direction générale du Rome. — Indemnités, 1.000.000 de francs. » • Contrôle et des enquêtes économiques. — « Chap. 218. — Musées de France. — In- des maladies professionnelles aux élèves des écoles publiques d'enseignement techindemnités, 700.000 francs. « demnités, 400-000 francs. » nique, 1 million de francs. » « Chap. 125. — Institut national de la statistique et des études économiques, — 5e partie. — Matériel, fonctionnement Indemnités et allocations diverses, 400.000 Finances, des services et travaux d'entretien. .irâRie& âife « Chap. 1252. — Conseil supérieur de la TITRE PREMIER. — DÉPENSES ORDINAIRES Chap. 319. — Enseignement supérieur. comptabilité. — Indemnités, 450.000 —« Frais de déplacements et de missions, francs'. » lr® partie. — Dette publique. 1.300.000 francs. » « Chap. 132. — Indemnités de résidence, a Chap. 348. — Enseignement technique. 6 millions de francs. » « Chap. 005. — Service des intérêts des — Frais de déplacements et de missions, avances ou prêts consentis pour la cons« Chap. 135. — Indemnités de difficultés 4.000.000 de francs. » « Chap. 351. — Frais de stage des maî- truction d'habitations à bon mardW; J * administratives dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, tres des centres d'apprentissage. — 3 mil- d'habitations à loyers moyens,. iJfi.OOQ lions 500-000 francs. » francs. » X million de francs. TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES « Chap. 009. — Financement des programmes de travaux approuvés par les lois des 30 mai 1941 et 10 novembre 1942 (Marseille, région parisienne et Nantes), 5.353.000 francs. » « Chap. 012. — Remboursement au souscomptoir des entrepreneurs de la fraction prise en charge par l'Etat des dépenses de financement des travaux de ravalement des immeubles, 3.024.000 francs. » « Chap. 021. — Annuités diverses à la Société nationale des chemins de fer français, 1.822.000 francs. » « Chap. 050. — Compensations accordées aux petits rentiers, 1.209.000 francs. » 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. 6 e partie. — Charges sociales. , « Chap. 401. — OEuvres sociales du ministère de la France d'outre-mer, 2 millions de francs. » « Chap. 402. — Bourses d'enseignement et de voyage. — Remise de frais d'études, 800.000 francs. » Ie partie. — Subventions. « Chap. 508. — Subventions aux oeuvres privées dans les territoires d'outre-mer, 900.000 francs. » u Chap. 510. — Participation du ministère de la France d'outre-mer aux frais de fonctionnement du centre national d'études des télécommunications, 600.000 francs. » Ministères d'Etat. TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES 4e partie. — Personnel. « Chap. 104 .— Indemnités de résidence^ 600.000 francs. » 53 partie. — Matériel} des services et travaux fonctionnement d'entretien. « Chap. 300. — Frais de déplacements et de missions, 600.000 fràncs. r « Chap. 301. — Matériel; « Chap. 3 0 3 . — R e m b o u ç s e â ^ l ^ ^ ^ nistration des postes, t é l é g r a p ^ i r ^ ^ É I i K phones, 5 0 0 . 0 0 0 francs. » .. ? " t t « Chap. 305. — Administration centrale. 6e partie. — Char9emocmMs¥^-^ Achat de matériel automobile, 1 million e 8 partie. — Dépenses diverses. de francs. » « Chai). 400. — Allocations f a i i ^ ï d ; ! ^ « Chap. 306. — Administration centrale. ~ ' " « Chap. 602. — Secours, 500.000 francs. » 1 million de francs, » Entretien et fonctionnement du matériel « Chap. 401. — OEuvres automobile, 1.500.000 francs. » francs. » * « Chap. 308. — Dépenses diverses du serTITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES vice des impressions, 2.500.000 francs. » Présidence du consçil/£ RÉSULTANT DES HOSTILITÉS « Chap. 339. — Entretien et fonctionnement du matériel automobile de l'admiI. — SERVICES A D M I N I S T R ^ ^ > i # « Chap. 702. — Service provisoire d'asnistration de l'enregistrement, des doT*^- sistance, 3 millions de francs. >> DE LA PRESIDENCE DU g nes et du timbre, 690.000 francs. » « Chap. 3392. — Achat de matériel auTITRE I ER . — DÉPENSES ORDI tomobile de l'administration de l'enregisIntérieur. trement, des domaines et du timbre, 5° partie. — Matériel, fmcij/^hekt!enl 320.000 francs. » TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES des services et travaux d'entreffefi. ' r" ' J' « Chap. 342. — Dépenses domaniales, i l millions de francs. » 4e partie. — Personnel. cc Chap. 301. — Frais de déplacements*^, « Chap. 343. — Cités administratives. de missions, 4 millions de francs. » « Chap. 118. — Inspection générale des «— Matériel et frais de fonctionnement, services administratifs. — Indemnités, 690.000 francs. » 6 e partie. — Charges sociales. « Chap. 353. — Achat de matériel auto- 500.000 francs. » cc Chap. 4 0 1 . — OEuvres sociales, 1 0 0 . 0 0 Q « Chasp. 123. — Service Z. — Personnel, mobile de l'administration des contribufrancs. » 5 millions de francs. » tions indirectes, 1.120.000 francs. » « Chap. 354. — Entretien et fonctionne8e partie. — Dépenses diverses. ment du matériel automobile de l'admi5e partie. — Matériel, fonctionnement nistration des contributions indirectes, des services et travaux d'entretien. « Chap. 6012. — Réparations civiles* 700.000 francs. » 4 0 0 . 0 0 0 francs. » « Chap. 355. — Loyers et indemnités de « Chap. 301. — Inspection générale des « Chap. 6013. — Acquisitions d'immeuréquisition de l'administration des contri- services administratifs. — Organisation ad- bles, 3 0 0 . 0 0 0 îrancs. » butions indirectes, 2 millions de francs. ministrative et réforme des méthodes de travail, 5 millions de francs. » « Chap. 302. — Administration centrale. IV. — SERVICES DE LA DEFENSE NATIONALE 8e partie. — Dépenses diverses. — Conseils, comités et commissions ÉTAT-MAJOR DE LA DÉFENSE NATIONALE '« Chap. 610. — Remboursements sur 17 millions de francs. » « Chap. 307. — Dépenses relatives aux TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES produits indirects et divers, 37 millions de élections, 10 millions de francs. » îrancs. » 4e partie.— Personnel. « Chap. 308. — Personnels de la sûreté « Chap. 616. — Indemnisation des por- nationale. — Frais de déménagement, teurs de faux bons du crédit municipal de « Chap. 102. — Rémunération du person5 millions de francs. » Bayonne, 19.652,000 francs. » « Chap. 318. — Entretien et fonctionne- nel contractuel, 1 4 0 . 0 0 0 francs. » cc Chap. 104. — Indemnités et allocations ment du matériel automobile, 4 millions diverses, 5 0 0 . 0 0 0 francs. » de francs. » France d'outre-mer. ce Chap. 105. — Indemnités de résidence, 3 0 0 , 0 0 0 francs. » TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES 7° partie. — Subventions. 5e partie. — Matériel, fonctionnement 5e partie. — Matériel, fonctionnement « Chap. 5066. — Construction et aménades services et travaux d*entretien. des services et travaux d'entretien. gement d'un laboratoire du feu, 2 millions de francs. » «c Chap. 300. — Frais de déplacements « Chap. 301..— Missions temporaires à et de missions, 100.000 francs. » l'étranger et collaboration technique avec cc Chap. 3 0 1 . — Matériel, 2 5 0 . 0 0 0 francs. » les. puissances étrangères, 3 millions de Jeunesse, arts et lettres. cc Chap. 302. — Loyers, réquisitions et francs. » dépenses de fonctionnement des cantines, (Services de l'information.)' « Chap. 304. — Administration centrale. 1.600.000 francs. » Matériel, 200.000 francs. » « Chap. 303. — Achat de matériel autoTITRE F*. — DÉPENSES ORDINAIRES « Chap. 307. — Loyers et réquisitions, mobile, 2 5 0 . 0 0 0 francs. » e 500.000 francs. » 5 partie. — Matériel, fonctionnement cc Chap. 305. — Documentation, publicades services et travaux d'entretien. « Chap. 310. — Agence économique des tion et diffusion, 4 0 0 . 0 0 0 francs. » colonies. — Matériel, 300.000 francs. » « Chap. 309. — Frais de fonctionnement de fonc6e partie. — Charges sociales. # « Chap. 312. — Dépenses des services d'information et de documentionnement du service de l'information, tation, 30 millions de francs. » c< Chap. 400. — Prestations familiales, 200.0^ francs. » « Chap. 312. — Postes d'information à 100.000 francs. » « Cfiap. 320. — Entretien des immeubles, l'étranger. — Matériel et frais de fonction« Chap. 401. — OEuvres sociales, 400.000 4.500.000 francs. » nement, 2 million^ de francs, » francs. » i9éé 8e partie. — • Dépenses « Chap. 601. 200.000 francs. » diverses. Réparations civiles, A P I F I C S DE DOCUMENTATION EXTÉRIEURE" -'Ï ET DE GONTRE-ESHONNAGE ' TITRE T - DÉPENSES ORDINAIRES jpartie.Personnel. rfc Administration centrale. 800.000 francs. » Indemnités de résidence, ^tte francs* àr Matériel, fonctionnement tervices et travaux d'entretien. ~ ; Administration centrale. H ^ i ^ & p t / . d e s services adminis^j&t* ^ T r a i s de déplacements 100.000 francs. » p^ànie*^ Charges sociales. Ai OEuvres sociales, 1 milm m francs. » *>J£RRAÈ H . — LIQUIDATION, DES DÉPENSES ~ RÉSULTANT DES HOSTILITÉS Çhap. 7073. — Réquisitions de matériel •bile* 1.100.000 francs, u W GROUPEMENT DES CONTROLES RADIOÉLECTRIQUES TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES 5 e partie, — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. TITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT DES HOSTILITÉS 5e partie. — Matériel; fonctionnement des services et travaux d'entretien. ! « Chap. 702. — Services des territoires opcupés. — Indemnités de résidéhcë, 100.000 francs. » \ « Chap. 704. — Services des territoires occupés. — Dépenses de fonctionnement cles services, 900.000 francs. » « Chap. 705. — Services des - territoires occupés. — Entretien et fonctionnement du matériel automobile, 300.000 francs. » ;« Chap. 300. — Remboursement de frais* 28 millions, de francs. » !« Chap.] 3Ô6.' — Edification de baraquements provisoires pour l'installation de» services, 28 millions de francs. » « Chap. 307. Acquisition de matériel automobile, vélo-moteurs et bicyclettes pour les transports de personnel èt de ma* tériel, 34.500.(X)0 francs. » cc Cbap. 308. — Réparation et fonctionne* aient des véhicules pour les transports d« personnel et de matériel, 15 millions dç francs. » V. — COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN TITRE I e r . —- DÉPENSES ORDINAIRES & partie, — Personnel. « Chap. 102. — Indemnités et allocations diverses, 300.000 francs. » « Chap. 103. — Indemnités de résidence, 300.000 francs. » , 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 300. — Matériel, 1,700.000 francs. » l « Chap. 301. — Frais de déplacements et de missions, 1.800.000 francs. » ; « Chap. 303. — Travaux et enquetes confiés à des experts français et étrangers, 1.600.000 francs. » « Chap. 304. — Collaborations extérieur s . — Travaux à forfait, 600.000 francs. » « Chap. 305. — Remboursement à l'administration des postes, télégraphes et téléphones et à l'Imprimerie nationale, 200.000 francs. » 6e partie. — Charges sociales. « Chap. 401. — Œuvres sociales, 5 mil* lions 209.000 francs. » « Chap. 404. —- Règlement des indemnités de réquisition laissées à la chargé do l'Etat, 9.500.000 francs. » « Chap. 410^ — Subvèntion aux organismes d'habitations à bon marché et de crédit immobilier éprouvés par les hostilités, 2 millions de franGS. » 7e partie. — Subventions. \ , « Chap. 50Û. — Participation d ô l ' Ë t a f aux dépensés de. ' fônctionnement des coopératives et associations syndicales de ro- > constructions,-Ï8;294.000 francs. » 8e partie. — Dépenses diverses. « Chap. 602; Application de la loi dtï 9 avril 1898 sur l e s accidents du travail, £ million de francs. » 6® partie. Charges sociales. « Chap, 6042. ^ Etudes et recherches « Chap. 401. — OEuvres sociales, 306:000 relatives à l'urbanisme, l'habitation ét la construction^ ^ rDiflùsion dés .résultats^ francs. » 23 millions de francs.. » « Chap. 6043. — Contrôle technique dés ( travaux dé, reconstruction, 6 millions de; ' VI. — HAUT COMMISSARIAT francs. » . ;, f v A LA DISTRIBUTION ; « Chap. 6044. — Expertises et constats* er TITRE I . — DÉPENSES ORDINAIRES 173~ millions de francs; » : . « Chap. 6045. :—Dépensés de documenta-: 4e partie. — Personnel, tion et de vulgarisation, 1ÔJ millions da « Chap. 108. — Personnel de? services francs. » extérieurs. — Allocations et indemnités diverses, 5 millions de francs. » TITRE I I . — LIQUIDATION DES DÉPENSES « Chap. 112. — Supplément familial de RÉSULTANT DES HOSTILITÉS traitement, 4 millions de francs. » « Chap. 700. — Dépenses de déminage et de désûbusage, 1.200 millions de francs. jj,. 6e partie. — Charges sociales. a Chap. 3002. — Set-vices des territoires d'outre-mer. — Dépenses dë fonctionnement des services, 900.000 francs. » Chap. 3022. — Services ces territoires . t!'outre-mer. — Entretien et ionctionnt^ ôiênt du matériel automobile, 180.000 /francs. ». ; -: ^Chap. 3032. — Services des territoires :;:d-outre-mer. — Loyers et indemnités de y réquisitions, 1 million de francs. » ï « Chap, — Services des territoires Fonctionnement des ateilTO#^fchniques et transport du matériel ; « Chap. 401. — OEuvres sociales. ;! mil: lion 500.000 francs. » . . • • technique, 1.880.000 francs. » ^ t i 6 a p f 3052. — Services des territoires Reconstruction et urbanisme. d'outre-mer. — Dépenses de fonctionnement des services d'exploitation, 2 090 000 TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES francs. » ' « Chap. 3062. — Services des Territoires 4e partie. — Personnel. d'outre-mer, —- Remboursement à l'administra tion des postes, télégraphes et téléphones, a^O.OOO francs. » « Chap. 104. — Indemnités et allocations n Chap. -3102. — Services des territoires ^diverses du personne! des .services extéd'outre-mer. — Entretien et aménagement rieurs, 48.376.000 francs. » a Chap. 105. r— Indemnités et remboursedes locaux et bâtiments, 990.000 francs. » ments divers aux membres et rapporteurs Ides conseils, comités et commissions, - . . . . ' 1 19.650.1X10 francs. » partie. — Charges sociales. 1 « Chap. 106. — Rémunération des « Chap. 401. OEuvres sociales, concours extérieurs, 27 millions de francs.» « Chap. 109. — Indemnités pour difficul1.400.000 francs. » tés administratives dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. 4.158.000 francs. » 8e partie — Dépenses diverses. « Chap. 112. — Personnel des commisïc Chap. 600. — Réparations civiles, sions de juridiction des dommages de, guerre, 131 millions de francs. » 100.000 francs, à Santé publique et population. TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES 5e partie. — Matériel, fonctionnement des services, et travaux d'entretien. « Chap. 3062. —• Services extérieurs: ^ Dépenses de fonctionnement. -r- Matériel* 5 millions dé francs. » ' 7 e partie. — Subventions. « Chap. 510. — Dépensesde traitement et d'entretien des prostituées admises dans les établissements dé rééducation et de reclassement, 6 millions de francs. » • TITRE n . L I Q U I D A T I O N DES DÉPENSES RÉSULTANT DES. HOSTILITÉS ! . « Chap. 7012. — Immigration en FMnce de femmes ei d'enfants, 100 millions t francs. » 1 Travail et sécurité sociale. ETAT C TITRÉ I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES Air. e 4 partie, Personnel. ' , « Cliap. 1103. — Rémunération des attachés du travail, 1 million de francs. » « Chap. 116. — Indemnités de résidence, 10 millions de francs. » « Chap. 117. — Supplément familial de traitement, 2 millions ne francs. » TITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT DES HOSTILITÉS « Chap. 702. — Renforcement temporaire des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre. — Salaires du personnel auxiliaire, 4 millions de francs. » « Chap. 703. — Renforcement temporaire des services extérieurs du travail et de la main-d'œuvre. — Frais de déplacement, 5 millions de francs. » « Chap. 708. — Réadaptation profession: nelle et garantie de salaires des démobilisés, prisonniers et déportés, 10 millions de francs..» «Chap. 714. — Services généraux de la main-d'œuvre..— Entretien et fonctionnement des véhicules, 1 million de îr-ancs. » Travaux publics et transports. T. —- SERVICES DES TRAVAUX PUBLICS ET TRANSPORTS mission propose de rétablir le crédit do 500 raillions de francs. (Près bien! très ' bien!j à droite.) SECTION I. — M E T R O P O L E , A F R I Q U E DU NORD E T T E R R I T O I R E S ER TITRE I . — DÉPENSES D'OUTRE-MER ORDINAIRES 2° partie. — Dette viagère. « Chap. 1 er . — Solde des officiers généraux cfu cadre de réserve, 4.093.000 francs. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix le chapitre 1 er , au chif fre de 4.093.000 francs. (Le chapitre 1er, mis aux voix, est adopté.) 5 e partie. ~ Matériel, fonctionne ment des services et travaux d'entretien. M, le président. La commission propose» de réltablir le crédit du chapitre 3062 a u chiffre de 1.260 millions de francs. Personne ne demande plus la parole ?... Je mets aux voix le chapitre .3062 au chiffre de 1.260 millions de francs. (Le chapitre 3062. mis aux voix avec CQ chiffre, est adopté.) TITRE II. — LIQUIDATION RÉSULTANT DÉS FLOS « Chap. 700. — DélégatiW§S familles des militaires, officiai ciers tiiés, disparus ou prisi . lions de francs. » — (Adéjpl$^ €< Chap. 701. — Applica&on;â_ de dégagement des -cadrélf"' francs. » — (Adopté*) v ^ * « Chap. 305. — Formations et services de l'armée de l'air, 7 millions de francs. » — (Adopté.) M. le président. « Chap. 3062. — Réparations et fournitures de rechange assurées par le service des constructions aéronautiques, 760 millions de francs. » La parole est à M. le ministre des forces armées. | s -ft G u e r r è t V ^ SECTION 1. — M E Ï R ^ B ^ ET. AFRIQUE DU 7, ' , H|1 * j À.';Trr Armée. JRIÎÔÉ K — DÉPENSES e - 4 partie. — Pcrsô%iï M. le ministre des forces armées. Au « Cha> 107. — Traitements chapitre 3062, la commission propose une tionnaires en congé de - loftg TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES réduction de 500 millions sur les crédits 470.000 francs. » — (Adopté.). ; 6 demandés. 4 .partie. — Personnel. Il s'agit incontestablement de crédits 6* partie. — Charges sociales, « Chap. 424. — Bonification des pensions supplémentaires destinés à compenser des des agents bénéficiaires de régimes parti- engagements irréguliers — je le reconnais « Chap. 400. — Dépenses du service s e k : culiers de retraite, 100.000 francs. » loyalement — dont une partie date des cial et culturel de l'armée, 500.000 francs.» — (Adopté.) ^ exercices 1945 et 1946. 7e partie.— Subventions. Vous aviez déjà signalé l'irrégularité de l'engagement. La cour des comptes a conTITRE II. — LIQUIDATION DES DÉPENSES « Chap. 505. — Subvention pour le fonc- firmé votre verdict. RÉSULTANT DES HOSTILITÉS tionnement des organismes de tourisme, En 1947, les errements ont continué 1 million de francs. » pour une somme de 500 millions. C'est « Chap. 7007. — Délégation de solde a u * cette somme que vous refusez aujourd'hui. familles des militaires tués ou. disparus* M. le président. J'appelle maintenant Les sanctions administratives ont été 40 millions de francs. » — (Adopté.) l'article 2 qui avait été réservé : prises. Le directeur coupable de ces dépas« Art. 2. — Sur. les crédits ouverts aux sements de crédits a été remercié. ministres, au titre du budget ordinaire B. — Gendarmerie. Dans ces conditions, je ne puis que (services civils) pour l'exercice 1947 par la reconnaître l'erreur, la faute, en vous asTITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES loi n° 47-1946 du 13 août 1947 et par des surant que la dépense correspond à des textes spéciaux, une somme totale die achats réels, que l'irrégularité n'est que 4e partie. — Personnel, 2.767.828.000 francs est définitivement et qu'il n'y a pas eu malversaannulée, conformément à l'état B annexé budgétaire « Chap. 122. — Gendarmerie. — Solde tion. La somme est due. De toutes façons, à la présente loi. » nous serions obligés de vous la demander. des officiers, 3.060.000 francs.» — (Adopté.} Personne ne demande la parole 7... « Chap. 123. — Gendarmerie. — Solde dçs. Sous le bénéfice des sanctions discipliJe mets aux voix l'article 2. naires qui ont été prises, je vous demande sous-dfriciers, , 169.065.000 francs. . » {JJarticle 2, mis aux voix, est adopté.) (Adopté.) de rétablir le crédit. [Article 3.] M. le président. La parole est à M. Pinay, 56 partie. — Matériel, fonctionnement rapporteur spécial du budget de l'air. SECTION II des services et travaux d'entretien. Budget de reconstruction et d'équipement. M. le président. « Art. 3. — Il est ouvert au ministre des travaux publics et des transports, au titre du budget de reconstruction et d'équipement pour 1947, en addition aux. crédits alloués par la loi n° 47-580 du 30 mars 1947 et par dies textes spéciaux une somme de 223 millions de francs 'applicable au chapitre 915 « Matériel aéronautique, des travaux publics et lies transports. » Personne ne demande la parole ?...ï Je mets aux voix l'article 3. {L'article 3, mis aux voix, est adopté.) [Article 4.] M. t* président. L'article 4 est réservé * jmssi au vote' de l'état C. Je donne lecture de cet état: M. Antoine Pinay, rapporteur spécial. « Chap. 324. — Gendarmerie. — Immeiî* L'année dernière, le même chapitre avait bles et travaux, 11 millions de francs. » fait l'objet d'un dépassement de crédit — (Adopté.) de 450 millions. La commission des finances avait eu la Marine. curiosité de rechercher les motifs de ce dépassement et avait chargé la cour des SECTION I. — METROPOLE, AFRIQUE comptes de procéder à une enquête. Cette enquête a fait l'objet d'un rapport DU NORD ET TERRITOIRES D'OUTRE-MER dans lequel il est dit que les mesures TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES prises ne permettaient pas le retour de teLs errements. _ 5e partie. — Matériel, fonctionnement C'est la raison pour laquelle cette andes services et travaux d'entretien. née, voyant que le dépassement avait triplé au lieu de disparaître, la commission 300. — Matériel et frais divers a demandé un abattement de 500 millions. du« Chap. servk» hydrographique, 2 millions Mais, étant donné les apaisements. que 500.000-francs. » — (Adopté.) nous a donnés M. le ministre des forces « Chap. 306. — Travaux maritimes. armées, qui connaît bien la question et Fonctionnement, 10 millions de francs, i a pris les-sanctions nécessaires, la corn* — {Adopté.) 199% ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 40 MARS 1948 « Chap. 307. — Locations et réquisitions Guerre. d'immeubles* 2.220.000 francs. » t (Aâfitpté.) : , « Chap.v0t6. — Matériel de l'administra- SÈCti)N I. — METROPOLE ET AFRIQUE j DU NORD * tion ^iïïtMLe, 1.260.000 francs, > — c {AdopVêt) , ! ; i 0! . ' A. — Armée. Présideti©e du conseil. IV/ ^ SERVICES DE LA DEFENSE NATIONALE stration centrale de la défense 'et sefviees communs. , ORDINAIRES ^i^t^Personnel.. -^délimités exceptioncherté de vie aux e t militaires et agents iniîlfcms de francs, » sociales. Relèvement des allœae%|S50 r e l i o n s de francs. -<» ^à%gpelle maintenant imehtWéservé, avec le Jtant des décisions pri;$rne ï'état C. _. TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES 4E partie. — 5e partie. r r Matériel, fonctionnement des services et travaux d'entretien. « Chap. 306. — Indemnités de déplacements. ^ Personnels militaires, 15 millions de francs. » « Chap. 307. — Indemnités de déplace, ion w ments. — Personnels civils, 12 millions de „ Budgetordmaïre (dépenses militaires). francs. » , « Chap. 3112. — Munitions et armement, • Il est ouvert au ministre des au titre du budget ordi- 3.335 millions de francs. » « Chap, 314. — Loyers, 5 millions de ï ^ e n s e s militaires) pour l'exeren addition aux crédits alloués francs. » « Chap; 315. Service des transmis_ Tlois n° 46-2922 du 23 décembre sions. — Matériel, 2.700.000 francs. » 1946, n* 41-581 du 31 mars 1947. n° 47-1156 « Ghajp. 327. — Justice militaire et priin 21 juin 1947, n° 47-1426 du 1 er août Lép^t- n° 47-2267 du 29 novemtbre 1947 ët sons militaires, 10 millions dé francs. » textes spéciaux des crédits s'éler i n P f e l a sommé totale de 2.282.747.000 TITRE I I . — LIQUIDATION DES DÉPENSES Êrançs conformément à l'état C annexé à RÉSULTANT DES HOSTILITÉS ta présenté loi. » Personne ne demande la parole î... « Chap. 709. — Gardiennage des dépôts Je mets aux voix l'article 4 avec ce noude munitions à dénaturer, 40 millions de veau chiffre. (Varticle 4, mis aux voix avec ce chif- francs. » « Chap. 712. — Unités de garde des prife, est. adopté.) sonniers de guerre. — Entretien, 100 millions de francs. » ^ [Article 5.] cc Chap. 714. — Entretien des prisonniers "ML le président. « Art. 5. Sur les cré- de guerre. — Dépenses particulières aux lits ouverts au ministre des forces armées, camps de prisonniers, 150 millions de iu titre du budget ' ordinaire (dépenses francs. » nilita^ésl pour l'exercice 1947, par les lois ' £u 23 décembre 1946, n° 47-581 lU S i t a r s 1947, n° 47-1156 du 27 juin SECTION I I . — O C C U P A T I O N 1947* 47-1426 du 1 er août 1947 et n° 17-2267 $1*29 noyembre 1947 et par des TITRE, I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES textes spéciaux, une somme de 4.561 milions 150.000 francs est définitivement anA. — Armée. lulée conformément à l'état D annexé ï la présente loi. » 5e partie. — Matériel, fonctionnement Avant de mettre aux voix l'article 5, je des services et travaux d'entretien. lonne lecture de l'état D : a Chap. 360. — Justice militaire et prisons militaires, 950.000 francs. » ETAT D Air. SECTION I. — METROPOLE, AFRIQUE )U NORD ET TERRITOIRES D'OUTRE-MER TITRE Ier. DÉPENSES ORDINAIRES S® partie. —^ Matériel, des services et travaux fonctionnement d'entretien. « Chap. 3 0 3 . — F r a i s de déplacements et ïe transports du personnel de l'armée de 'air, 60 millions de francs. » « €hap. 306.--r Etablissements de l'arnée de l'air, 220 millions de francs. » cc Chap. 701. ~ Indemnité de difficultés d'existence, 5 millions de francs. » « Chap. 703. — Dépenses accessoires d<3 dragage et de déminage, 28 millions da francs. » . . . . . . . . Présidence du conseil. Personnel. « Chap. 101. — Personnels civils extérieurs. — Titulaires, contractuels, auxiliaires. — Service de santé, 30 millions de francs. » « Chap. 109. — Personnels- civils extérieurs. Ouvriers. — Service de santé, 5 millions de francs. » « Chap. 111. — Personnels civils extérieurs. — Ouvriers. — Service du génie, 4 millions de francs. » « Chap. 131. — Reclassement de la fonction publique (allocations provisionnelles aux personnels de l'Etat, 133 millions de francs. » Marine. V TITRE I L ~ LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT DES HOSTILITÉS * IV. — SERVICES DE LA DEFENSE NATIONALE D. — Administration centrale de la défense nationale et services communs. TITRE I e r . — DÉPENSES ORDINAIRES 4e partie. — Personnel. cc Chap. 104. Allocations spéciales forfaitaires aux fonctionnaires civils et ,militaires et agents de l'Etat, 400 millions dol francs. » Personne ne demande la parole sur Par* ticle 5 ?... ; : Je le mets aux voix. ^L'article 5, mis aux voix» est adopté.) , ; . . . - r j [Articles § a 24.} ^ ! . SECTION IV Budget extraordinaire (dépenses militaires). « Art, 6. — n est ouvert au ministre des forces armées, au titre du budget extraordinaire de l'exercice 1947 (dépenses militaires) en addition aux crédits ouverts par la loi n° 46-2922 du 23 décembre i940 r 47-581 du 31 mars 1947 et 47-1499 du ,:il août 1947 et par des textes spéciaux, dés crédits s'élevant à la somme totale àp 3.361.100.000 francs et applicables a u 3 chapitres ci-après : Guerre. A. — Arméë.: ÉQUIPEMENT « 912. — Cession de matériel lourd. 3.335.000.000Présidence du conseil. I V . — SERVICE DE LA DÉFENSE NATIONALE ce D. — Administration centrale de la défense nationale et services communs. ce 902. — Subvention au budget annexe des essences pour travaux de premier établissement « Total é g a l . . . , . . . . francs. — (Adopte.) 26.100.000 3.361.100.00Q SECTION V Budgets annexes. I . — BUDGETS ANNEXES CIVILS SECTION I . — M E T R O P O L E , A F R I Q U E DU N O R D E T T E R R I T O I R E S D ' O U T R E - M E R TITRE I ER . — DÉPENSES ORDINAIRES 5° partie. — Matériel, fonctionnement • des services et travaux dlentretien. « Chap. 311. — Instruction. — Ecoles, 5.500.000 francs. » Caisse nationale d'épargne. Dépenses. cc Art. 7. — Il est ouvert- au secrétaire d'Etat aux. postes,, télégraphes et. téléphones, au -titre du budget annexe de ]&£ caisse nationale d'épargne,, pour l'exe l'exercice 1947, en addition aux crédits alloués par, la loi n° 47-1496 du 13 août 1947 et par de$ textes spéciaux» des crédits s ' é l e v a n t à l a somme de 10.294.000 francs et applicables aux chapitres ci-après : , , « Chap. 106. — Indemnités: de résideriez . . . . . . . . . . . . . . . . . . i ^ : 1.037.000 c< Chapitre SOI. — Impressions 8.457.000 « Chapitre 302. — Services extérieurs. — Locaux, mobiliers, f o u r n i t u r e s . . . . . . . . 700.000 « Chapitre 305. — Indemnités pour difficultés exceptionnelles d'existence. 100.000 «Total égal ...r* 10.294.000 francs. » — (Adopté.) « Art. 8. — Sur les crédits ouverts au secrétaire d'Etat aux postes, télégraphes et téléphones, au titre du budget annexe de la caisse nationale d'épargne, sur l'exercice 1947, par la loi de finances, n° 47-1496 du 13 août 1947 et par des textes spéciaux, une somme totale de 17 millions 900.0C0 francs est définitivement annulée sur les chapitres ci-après: « Chapitre 107. — Administration denSrale^— Indemnités diverses, ; 200,(X)0 « .Chapitre 304. — Contribu-. XV , , JiOns^ et r e m i s e s . , , . .>.,-, ; 17.00Q.X)Ô0 « ciiapitre 400. ^ Alloca;; lions familiales 700.000 « Total é g a l . 1 7 . 9 0 0 . 0 0 0 francs. » — (Adopté.) Imprimerie nalîoîiaîe. « Art. 9. — Il est ouvert au ministre des finances au titre du budget annexe de l'Imprimerie nationale pour l'ëxercice 1947, en addition aux crédits alloués par Jat ipi ..de-finances n° 47-1496 du 13 août 1947 et par des textes spéciaux, des crédits s'élevant à la somme totale de 18 millions 608.000 francs et. applicables au£ chapitres .ci-après: . «' ^ l k p . 104- -— Salaires des ouvriers, ouvrières, garçons d'ateliers. 14.970.000 « Chapv 3 Q 3 . , C h a u f f a g e , fcçï&tràgé et force motrice.... 2.543.000 « Chap, 500. — Subventions. 1.095.000 « Total é g a l . . . . . . . 1 8 . 6 0 8 . 0 0 0 franc?. » — (Adopté.) Légion d ' h o n n e u r . ! ^ ; " Recettes. « Art. 10. — Les évaluations de recettes du- budget annexe de la Légion d'honneur pour l'exercice 1 1947 sont augmentées d'une somme de 17.663.000 francs applieàble au chapitre 9 « Supplément à la dotation ». — (Adopté.) { Dépenses t « Chap. 304. — Entretien des bâtiments de la Légion d'honneur « Chap. 305. — .Maisons d'éducation. — Reconstruction des immeubles détruits par faite de guerre l'exercice 1947, en 6addition aux crédits / alloués par la loi n 47-1196 dut 13 août, 6.567.000 1947 et par ides textes/spéciaux, des crédits \ - s'élevant:* à i a somme totale de 290.575.000 i set ; applicables aux chapitres cisi; - francs: après1:'jO-'ï v-, 5.676,000 « Chap. 300. — Indemnités pour difficultés exception« Total égal 17.663.000 nelles d'existence 20.000.000 francs. » (Adopté.) « Chap. 302- — Administration centrale. — Locaux Mobilier. — Fournitures Ordre de ia Libération. « Chap. 303. — Serv: térieurs. — Chauffage Recettes. rage. — Mobilier. « Art. 12. — Les évaluations de recettes tures du budget annexe de l'ordre de la Libé« Chap. 307. ration pour l'exercice 1917 sont augmen- trique tées d'une somme de 10.000 francs appli« Chap. 402 cable au chapitre 3 « Subvention du bud- ciales get général ». — (Adopté.) « Chap. 601. — Se" dical « Chap. 604. î— Dépenses. et organismes t n « Chap. 606. — « Art. 13. — Il est ouvert au ministre de la justice au titre du budget annexe de ments l'ordre de la Libération pour l'exercice 1947, en addition aux crédits alloués par j « Total égal., là loi de finances n° 47-1496 du 13 août ijrancs: » — {.Adopté4 1947 et par des textes spéciaux, un crédit de 10.000 francs applicable au chapitre 103 1 « Art. 17. —- Sur les ^ ^ ^ â S ^ C p P t s au « Indemnités de résidence ». — (Adopté.) secrétaire d'Etat aux p o s ^ S ^ f ^ p ^ p h e s pt. téléphones, au titçg du ^ud^ëV^jllexe 4es postes, télégraphes - ^ tetéptoCLes, Tj)0ur^ l'exercice 1947, par lai loi n® 47-t4îr Monnaies et médailles. 13 août 1947 et par des textés spéclal&i « Art. 14. — Il est ouvert au ministre somme de 223 millions de francs e s t l , ^ des finances au titre du budget annexe nitivement annulée sur les c h a p i t r é . 1 !> des Monnaies et médailles pour l'exercice après: 1947, en addition aux crédits alloués par ! « Chap. 116. — Indemnités 60.000.000 la loi de finances n°. 47-1496 du 13 août de r é s i d e n c e . . . . . . . . . . . . . . . . s 1947 et par des textes spéciaux, des crédite « Chap. 301. — Indemnités s'élevant à la somme totale, de 6.090.000 de difficultés administratives *francs et applicables aux chapitres ci- dans les . départements du après : Bas-Rhin, du ftaut-Rhin et de ^ i .. « Chap. 101. — Indemnité au personnel la Moselle...... 30.000.000 commissionné.. f 255.000 « Chap 309. ^ Rattache« Chap. 102 —, Indemnités dement des abonnés au télérésidence 1,270.000 phone et travaux d'extension « Chap. 104. — Salaires , 3.400.000 s'y rapportant*...... 13.000.000 « Chap. ,401. — Assistance aux « Chap, 310. — Transport ouvriers atteints de maladies des correspondances, du maou victimes d'accidents du tra100.000.0$) vail . > . . . . . . . , . . . . . . . . 1.\65.000. tériel et du personnel « Chap.e 605. — Organisa^ : Total égal. 6.090^000 tion du 12 congrès de l'Union postale universelle 20.000.OÔG francs. » — (Adopté.) . « Art. 15. - - Sur les crédits ouverts au ministre des finances au titre du budget 223.000^;, « Total é g a l . . . . . annexe des Monnaies et médailles pour il'exercice 1947 en addition aux crédits de francs. » — (Adopté.) alloués par la loi de finances n° 47-1496 du 13, août 1947 et par des "textes spéciaux, Radiodiffusion française. des crédits s'élevant à la somme'totale de 169 millions de francs sont définitivement ; annûlés ; ils sont applicables aux chapitres Recettes. ci-après: « Chap. 307. — Fabrication « Art. 18. — Les évaluations de recettes des monnaies 10.000.000 du budget annexe de la radiodiffusion « Ctiap. 601. — Retrait des française pour l'exercice 1947 sont majomonnaies françaises démoné- - , tisées 159.000.000 r é e s d'une somme de er21.943.000 francs applicable au chapitre 1 «.Versement du Total: égal:; 169.000.000 budget général' pour dépenses d'exploitation* » — (Adopté.) de francs. » -— (Adopté.) '« Art. 11, — Il est ouvert au ministre de la iusticé,* au titre du btidgét Annexe de la Légion d'hotinéur pour l'exercice 1947, «n addition aux crédite alloués par la loi de finances 47*1496 du 13 août 1947 et par des textes spéciaux, des crédits s'élevant à la somme totale de 17.663.000 francs et applicables aux chapitres ci-après: Dépenses Postes, télégraphes et téléphones « Chap. 300. — Grande chancellerie. — Matériel 400.000 « Art. 19. — Il est ouvert au secrétaire Dépenses.] « Chap. 301. — Fournitures d'Etat à la présidence du conseil au titre fltites par diverses adminietra« Art. 16. — Il est ouvert au secrétaire du budget annexe de la radiodiffusion frani r o n s et services 2.520.000 ! d'Etat aux postes, télégraphes et télé- çaise pour l'exercice 1947 en addition aux Chap. 303. ~ Maisons ! phones, au titre du budget annexe des crédits alloués par ia loi de finances du 2.500.000 1 postes, télégraphes et téléphones, pour 13 août 1947 et par des textes spéciaux d'éducation. — Matériel.... ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 des crédite s'élevant à la somme totale de 29.943.000 francs et applicables aux chapitres ci-après : « ^ h a p . 101. Emoluments du personnel4 Contractuel de l'administration centrale et des services extérieurs régionaux 8.000.000 « Chap, 114, — Région d'Alger. —- Emoluments du person261.000 nel et Mç&ets.. « Chap. 123. — Traitements des fonctionnaires én congé de longue du^ée 50.000 « ChapV'30l. ^ Loyers et réq u i s ^ l ^ V ; ^ 7.440.000 ce ^Sérvice social. 590.000 • x i a l ^ ^ ^ A É t p ^ S i ' d u travail. meutes {pour .tiers. ^ 80.000 •Rembourseiïtfffds à la ian$|isè . . . . . . 13.522.000 29.943.000 , .w.J%MdiJ:s ouverts au i % ^ p r é s i § É ï c e du conseil ^ t -àimexe" de la radiodifpour'«l'exercice 1947 en addit &àts. alloués par la loi de fhàmt •t&dttt' 1947 et par des textes epéeiaux' 'édit âe 8 millions de francs . annulé ^au titre du cha^ a i t e m e n t s "du personnel foncJ t e ^administration centrale et cef^extérieurs régionaux. » SECTION VI Dispositions spéciales. « Art. 24. — Sont ratifiés en conformité des dispositions des articles 4 du décret du 25 juin 1934 et 5 du décret du 29 novembre 1934 les décrets suivants pris en application de l'article 43 de ia loi du 30 avril 1921: « 1° Le décret n° 47-2017 du 13 octobre 1947 portant autorisation de dépenses à titre d'avances en excédent des crédits ouverts ; « 2° Le décret n° 48-195 du 6 février 1948 rapportant les dispositions du décret d n 47-2017 du 13 octobre 1947 portant autorisation de dépenses à titre d'avances en excédent des crédits ouverts; « 3° Le décret n° 48-236 du 11 février 1948 portant autorisation de dépenses à titre d'avances en excédent des crédits ouverts. » — {Adopté-) M. le président. Je semble du projet de de scrutin présentée communiste. La parole est à M. quer son vote. suis saisi, sur l'enloi, d'une demande au nom du groupe Grenier pour expli- M. Fernand Grenier. Mesdames, messieurs, nous rie voterons pas les crédits qui nous sont proposés. A l'occasion de cette explication de vote, je pose à nouveau aux deux représentants du Gouvernement, à leur banc, la question déjà posée il y a un instant par notre ami de Cliambrun au sujet de l'arrestation aux EtatsTUnis de Mme Irène JoliotCurie, Son arrestation a eu lieu au moment , BUDGETS ANNEXES MILITAIRES même où se produisait, au Conseil de la République, ^agression contre son mari Construction aéronautique*. par le banquier R. P. F. Monnet, au moJ r î ^ P ? ^ - — n est ouvert au ministre ment mêtoe où, au sein de ia commission âeg?m$es armées, au titre du budget an- dô la défense nationale de cette Assemnexe des constructions aéronautiques pour blée, un * député qui 'a été exécuté moral'exercice 1947, en addition aux crédits ou- lement ce ïriatin en raison du trafic de v e r t s par les lois n<?a 46-2922 du 23 décem- son mandat, M. Bougrain, posait la quesb r e 1946, 47-581 du 31 mars 1947, 47-1156 tion de l'exclusion des communistes de du 27 juin 1947, 47-1426 du 1 er août 1947 cette commission. Il y a là un synchronisme parfait entre et 47-2267 du 29 novembre 1947 ainsi que par des textes spéciaux un crédit de rarre.stat.ion aux Etats-Unis d'une femme 760 millions de francs applicable au cha- qui honore la science, d'un fav:mt émi« Constructions aéronautiques. nent, d'une'Française du plus pur patrio— Entretien des matériels et rechanges. » tisme, l'agression perpétrée le même jotu au Conseil de la République par un banWfoptè.) . «" Àrti 22. — Sur les crédits ouverts au quier R. P. F. contre son mari, autre gloire ministre' des forces armées, au titre du de la science mondiale... budget annexe des constructions aéronauM. Marc Dupuy. C'est le chef d'orchestre J i f î ^ J o u r l'exercice 1947 par les lois qui cûïrimandë. du 23 décembre 1946, 47-581 du ft;mar% 1947, 47-1156 du 27 juin 1947, M. Fernand Grenier. ...et l'agression 47%426 août 1947 et 47-2267 du 29 no- commise par le député corrompu qu'est vembre 1947 ainsi que par des textes spé- M. Bougrain, également membre du R. ciaux, un crédit de 60 millions dé francs P. F., chef de ce parti dans le départeest définitivement annulé au titre du cha- ment dë= Saône-et-Loire, et comptant parmi pitre 300: « Constructions aéronautiques. la dizaine de députés reçus régulière— Fonctionnement. » — (Adopté:) ment à Colombey-léS-Deux-Eglises. Deuxièmement, nous demandons au Gouvernement s'il admet T arrestation de Service des essences. Mme Irène Joliot-Curie aux Etats-Unis. « Art. 23. — n est ouvert au ministre S'il n'a rien à déclarer à ce sujet, nous des forces armées, au titre du budget an- sommes en droit de nous demander si nexe du service des essences pour l'exer- nous avons encore des ministres français cice 1947, en addition aux crédits ouverts ou des commis du pouvoir. (Applaudissepar leS lois n o s 46-2922 du 23 décembre ments à Vextrême gauche.) 1946, 47-581 du 31 mars 1947 et 47-1499 du 14 août 1947 ainsi que par des textes spéA droite. Mme Joliot-Curie n'était pas ciaux, un crédit de 26.100.000 F applica- vaccinée ! ble au chapitre 901: « Travaux et installations intéressant la défense nationale » M. le président. La parole est à M. îe de la section H « Dépenses extraordinai- ministre des finances et des affaires écores. » — (Adopté.) nomiques, 1093 M. René Mayer, ministre des finances et des affaires économiques. Je ne sache pas, en l'état des informations qui me sont parvenues, que Mme Irène Joliot-Curie ait été arrêtée. Les règlements américains sur l'immigration sont stricts et ils le sont pour tout le monde. M. Louis Roi S in. Très bien! A Vextrême gauche. Mme Joliot-Curie avait un visa d'entrée. M. le ministre des finances et des affaires économiques. De toute manière, chacun sait très bien, sans vouloir dramatiser, qu'il est arrivé à des personnes munies de visas réguliers d'être l'objet, à leur entrée aux Etats-Unis, d'une enquête effectuée par les services de l'immigration. Cela s'est même produit cet été pour des personnes qui n'avaient sans doute pas la même appartenance politique que Mme Irène Joliot-Curie. Le Gouvernement suit cette question, comme il suit toutes celles concernant la protection de ses nationaux, mais il le fait dans le respect de la loi que tous les ipays peuvent établir en ce qui concerne l'immigration. (Applaudissements au centre et sur divers bancs. — Exclamations à Vex* trême" gauche.) A Vextrême gauche. Il ne s'agit pas d'immigration dans le cas particulier. M. Fernand Grenier. Vous êtes en dessous de ce que Le Monde écrit aujourd'hui, à ce propos. M. Gilbert de Chambrun. Je demande la parole. M. le président. La parole est à M. de Chambrun. M. Gilbert de Chambrun. M. le ministre . des finances et des affaires économiques a excusé les mesures qui avaient été prises à l'égard de Mme Irène Joliot-Curie. Je lui fais remarquer que le grand sa-, vant américain qui avait invité Mme Irène Joliot-Curie a élevé une protestation indignée contre la mesure dont elle avait été l'objet. M. Jacques Duclos. Et qu'a fait le Gouvernement ? M. Marc Dupuy. Le Gouvernement attend le mot d'ordre do Washington. M. le président. Le Gouvernement a répondu ce qu'il avait à répondre. M. Arthur Ramette. l e Gouvernement n'a plus d'amour-propre national. M. Guy de Boysson. Cette affaire nous intéresse du point de vue national. M. Raymond Guyot. Quelles démarcheâ le Gouvernement a-t-il entreprises ? M. le président. Le Gouvernement vous a répondu. Veuillez cesser ces interruptions. Personne ne demande plus la parole ?..# Je mets aux voix, par scrutin, l'ensemble du projet de loi. Le scrutin est ouvert. [Les votes sont recueillis. — MM. lei* secrétaires en font le dépouillement.\ M. le président. Voici les résultats du 'dépouillement du scrutinNombre des votants 519 Majorité absolue 275 Pour l'adoption..... 360 Contre 183 L'Assemblée nationale a adopté. — 12 — CONVOCATION D'UNE COMMISSION M. Jean-Raymond Guyon, président de la commission des finances. Je demande la parole. M. le président. La parole est à M. le président de la commission des finances. M. le président de la commission. Pour permettre l'examen en deuxième lecture de certains projets, retour du Conseil de la République, je prie MM. les membres de la commission des finances de rejoindre immédiatement leur salle de réunion, — 13 — PRISE EN CHARGE PAR L'ETAT DE LA REMUNERATION DE FONCTIONNAIRES DES TERttJTOIfi£8 D'OUTRE-MER Discussion, en deuxième lecture, d'un projet de loi. M. le président. L'ordre du pour appelle |la discussion, en deuxième JLecturo, du iprojet de loi portant prise en charge par l'Etat de la rémunération des gouverneurs généraux, des gouverneurs, des inspecteurs généraux des affaires administratives, des secrétaires généraux, des administrateurs et des magistrats, ainsi que des dépenses de gendarmerie, dans l e s territoires relevant du ministère de la France d'outre-mer. (N° 3719). La parole est à M. le rapporteur général. M. Charles Barangé, rapporteur général. La cominisison des finances a adopté partiellement le texte du Conseil de la Republique. /Pour l'article 4, eile vous demande d'adopter une nouvelle rédaction résultant de l'adoption partielle du texte amendé par le Conseil de la République. Pour l'article 5, la commission des finances propose d'adopter l'avis du Conseil de la République. Elle vous demande, en revanche, de reprendre, à l'article 7, le texte que l'Assemblée nationale avait .adopté en première lecture. M. le président. Personne ne demande la parole dans la discussion générale?... Je consulte l'Assemblée .sur le passage à la discussion des articles. (L'Assemblée, consultée, décide de passer à la discussion des articles.) M. H président. Je rappelle qu'aux termes de l'article 20 de la Constitution, l'Assemblée nationale statue définitivement et souverainement sur les seuls amendements proposés <par le Conseil de la République, en les acceptant ou en les rejetant, en tout ou en partie. Je vais donc appeler l'Assemblée à se Ëprononcer sur les conclusions de la com^aaission portant sur les articles amendés par le Conseil de la Républiaue. [Article 4.] M. le président. Pour l'article 4, ia commission propose la nouvelle rédaction suivante résultant cle l'adoption partielle du texte amendé par le Conseil de la République. « Art 4. — Les personnels rétribués par l'Etat, en exécution des dispositions du premier alinéa de l'article 1er cidessus, ne pourront recevoir aucune indemnité ou avantage accessoire sur les fonds des collectivités secondaires d'outremer, autres que les indemnités et avantages énumérés au troisième alinéa dudit article « Toutefois, des arrêtés concertés du ministre de la France d'outre-mer et du ministre des finances pourront déroger à cette disposition. » Personne ne demande la parole?... Je mets aux voix l'article 4, ainsi rédigé— (L'article 4, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) [Article 5.] M. le président. La commission propose d'accepter le texte amendé par le Conseil de la République. Ce texte est ainsi conçu: « Art. 5. — Dans tous les territoires relevant du ministre de la France d'outremer, les dépenses de gendarmerie seront supportées par le budget de l'Etat à partir du 1er janvier 1948, afférentes d'une part an personnel de l'arme de la gendarmerie et, d'autre part, aux animaux, an matériel et au casernement, les frais de déplacement et de transport demeurant à la charge des budgets locaux à titre de dépense obligatoire, à l'exception de ceux qui résultent des voyages à l'extérieur du territoire ou du groupe de territoires, « Les casernements actuels de gendarmerie appartenant aux collectivités publiques seront pris en charge par l'Etat, ainsi que les animaux et le matériel. En cas de modification des besoins actuels en matériel et en bâtiments, le territoire recouvrera par priorité, bâtiments et matériel laissés disponibles, et cela sans indemnité d'aucune sorte. * « Aucun droit de douane, ni d'octroi de mer et, d'une manière générale, aucune taxe à l'importation ne seront perçus à l'entrée dans les territoires visés par la présente loi sur les animaux, matériels et produits importés pour le compte de l'Etat, à un titre quelconque, pour les besoins de la gendarmerie. « Toutefois, ces dispositions ne s'appliqueront pas aux cessions à titre remboursable. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix l'article 5 ainsi rédigé. (L'article 5, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) [Article 7.] ments, des chefs des diverses circonscris lions territoriales ou subdivisions et des administrateurs maires ainsi que les dépendances de ces bâtiments seront déclarés immeubles de fonctions par décision de l'autorité administrative compétente. Leui acauisition ou location, leur ameublement et leur entretien constituent une dépense obligatoire pour les budgets généraux, locaux ou communaux. » Personne ne demande la parole?... Je est adopté. M. le président. la parole ?... Je mets aux v o f i de loi. {L'ensemble, du voix, est adôpié.) APPEL §01 DE LA Adoption, en deuxtè^ M. le président V la discussion, en dewxièi jet de loi relatif 4 V éaux de la classa tS fe service actif en faveur __ proies dra_ des classes 1946 et 1947 \£rf l'étranger. La parole est à M. Lambert, rajsprfce de la commission de la défense w f i œ a l e M. Emile-Louis Lambert, rapporteur. Le Conseil de la République n'a pas mqdjfié les trois articles du projet de voté par F Assemblée nationale dernière. ^ - . Répondant au désir du Gouvernement^ il a toutefois ajouté un article 4 concernant la classe 11)48. Aux termes des nouvelles dispositions, les jeunes gens dont il s'agit auront la possibilité de se faire recenser au cours de cette année et, également, de ee faire incorporer avec le deuxième contidgpmt de ia classî 1948. ..-V*: Je pense que l'Assemblée ne fera pas; de difficulté pour accepter l'article ' 4 car, dans sa séance de mercredi, la commission de la défense nationale a adopté à f»nanimité une proposition de résolution de M. Malleret, rapportée par Mlle José Dupuis, qui a le même objet. Je demande donc à l'Assemblée nationale d'adopter l'article 4 nouveau. ». le président. Personne ne demande la parole dans la discussion générale ?... Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion des articles. (L'Assemblée, consultée, décide de passer à la discussion des articles.) M. le président. La commission propose M. te président. Je rappelle qu'aux de rejeter le texte amendé par le Conseil termes de l'article 20.de la Constitution, de la République et de reprendre le texte i'Assemtolée nationale statue définitive-» voté par l'Assemblée nationale en première ment et souverainement sur les seuls lecture. amendements proposés par le Conseil de Ce texte est ainsi conçu : la République en les acceptant ou en les « Art. 7. — Les hôtels et résidences des rejetant, en tout ou en partie. hauts commissaires et commissaires de la Je vais donc appeler l'Assemblée à s«3 République, des gouverneurs généraux et prononcer sur les conclusions de la comgouverneurs, des secrétaires généraux des mission portant sur l'article 4 introduit pal gouvernements généraux et gouverne- te Conseil de la République- A la suite de cette étude, il déposa, le 24 février dernier, sur le bureau de l'Assemblée, le nouveau texte que j'ai l'honM. le président. La commission propose neur de rapporter aujourd'hui devant 5 •d'accepter l |trticle 4 introduit par le Con- vous. seil de toJpj^Wique. Ce nouveau projet constitue une base Ce %mtél'mt ainsi conçu : solid-e de discussion et nous présente l'oranisation bien étudiée d'une caisse capa« Art. i . — Par dérogation aux dispositions des articles lû et a16 de la loi du le de répondre aux vœux des sinistrés, 31 mars 1928, les jeunes gens nés en 1928* lors du recensement de la comme à celui des épargnants. Le Conseil national économique, seule classa pourront exceptionnellement " '" le deuxième contin- assemblée constitutionnelle ayant dans son être: sein des représentants officiels des sinistrés, l'a examiné dans sa séance du lande la parole ?... 11 mars, et a émis l'avis qu'il soit adopté ^ ~ ^ . l ' a r t i c l e . 4, ainsi ré- après qu'y auront été apportées un certain nombre de modifications, dont je -jtMgéy mis aux voix, vous donnerai connaissance au fur et à mesure de l'examen des articles. Ces modifications ne portent, dans l'en^ ^ î i o n n e iie demande semble que sur des questions de forme, à l'exception de celle qui modifie la compobejaprble du projet sition du conseil d'administration, dont j»; vous entretiendrai tout à l'heure. D'autre part, j'ai tenu à me mettre en loi mis aux rapport avec la confédération nationale des associations de sinistrés, qui groupe la presque totalité des sinistrés. Les propositions que je vais vous soumettre ont recueilli l'adhésion de cet important groum m ftECONSTKUCTIONf pement. On peut même dire qu'elles ont l'accord de la quasi-unanimité des Sinistrés. C'est pourquoi je souhaite que l'AsWmn profet de loi. semblée nationale, par un vote unanime, L'èrdre du jour appelle suivant en cela la commission des finanh&a du projet de loi instituant ces, crée l'organisme qui facilitera le finanaujonoine de la reconstruction cement de la reconstruction et apportera aux sinistrés la garantie, réclamée par eux 3850, 3851, 3794K l^séance du 4 mars 1948 l'Assem- depuis longtemps, que les sommes affecJ Ç r i s acte de la décision du Conseil tées à la reconstruction seront bien utiliéconomique de se saisir, f o u r avis, de ce sées dans ce but, et sous leur contrôle. Les dispositions générales du projet sont projef de loi. / i p p i ^ ' o u v r i r la discussion générale, les suivantes: La caisse est un établissement doté de e ^ ^ ^ ' J ^ l i c a t i o n de l'article 3 de la loi m g m % u e sur le Conseil économique et de la personnalité civile et de l'autonomie l'article 57 du règlement, je rappelle que financière. Elle porte le titre de caisse aulecture de l'avis du Conseil économique tonome de laquereconstruction. l'autonomie financière ? iàoit être donnée, soit par le rapporteur Il Qu'est-ce y a autonomie toutes les fois qu'un éta«iudit Conseil, soit par le rapporteur de la blissement dispose de recettes affectées ricommission de l'Assemblée nationale sai- goureusement aux dépenses qu'il doit assie du fond de l'affaire. La parole est à M. Laniel, rapporteur surer. La caisse est autonome, puisqu'elle disde ^ c o m m i s s i o n des finances. pose des ressources, énumérées à l'artipli laniel, rapporteur. Mesdames ^ cle 3, pour faire face aux dépenses de , le projet de loi que nous exa- toute nature "Incombant à l'Etat, en vertu minons $ pour but d'instituer la caisse de la législation sur les dommages de autonapfe ae la reconstruction, si atten- guerre et la reconstruction. D'autre part, c'est le Parlement qui vote ù u e \ ^ m m e vous le savez, par les sinistrée, ^ d ' a i l l e u r s prévue par l'article 5 de les autorisations d'engagement et de payela 'M v ;|te 28 octobre 1946 sur les domma- ment. Le ministre des finances contrôle le ges de guerre, qui est la charte des sinis- recours au crédit. Les délibérations du conseil d'administration doivent être apîrê% " -V-'Ainsi que vous avez? pu le lire dans prouvées par les ministres des finances et l'exposé des motifs du projet de loi, le de la recontruction. précédent gouvernement avait, le 8 août Ainsi, les prérogatives constitutionnelles dernier, déposé sous le n° 2358, un texte du Parlement et du Gouvernement sontqui tendait au même but. elles respectées. Cependant, dans ce premier texte, le La mission de la caisse est nettement caractère d'autonomie" de la caisse, condiElle est chargée d'assurer et de tion fondamentale et indispensable de son définie. contrôler le financement des dépenses fisuccès, n'avait pas paru suffisamment as- gurant à l'état A, tel qu'il est disposé clans suré aussi bien à votre rapporteur qu'aux membres de la commission. de la recons- une annexe à la loi du 31 décembre 1947. Ces dépenses sont toutes celles oui intruction, avec laquelle il se tenait en liaicombent à l'Etat, en vertu de la législation, son. Le projet de loi leur donnait, d'autre sur les dommages de guerre, à l'exception part, l'impression de n'avoir pas fait l'ob- toutefois des dépenses de déminage et de jet d'une étude suffisamment approfondie. déblaiement, qui restent imputées à des Mis au courant de ces réactions, ainsi comptes budgétaires et qui sont, vous le que des observations présentées par les savez, à peu près terminées. représentants de la confédération natioCompte tenu des autorisations de l'état nale .des sinistrés,, le Gouvernement ac- A, le conseil d'administration, d'après tuel prit la décision, au moment où j'al- l'état des ressoudes, formule des propolais vous faire u n premier rapport, de re- sitions sur la répartition et l'échelonne tirer son texte, afin Je faire procéder à ment des dépenses qui pourront être finan"une nouvelle .étude. cées par la caisse. {Article 4.] f Organisme de financement, la caisse n'a pas à intervenir directement dans l'ordonnancement et le payement des dépenses de reconstruction. Elle est représentée au regard des tiers par le directeur du Crédit national. Un ageni comptable effectue les opérations de recettes et de dépenses. Ces opérations reçoivent une large publicité. La caisse jouit don: d'un crédit propre et son autonomie est de nature à l'affermir. Elle doit y trouver une faveur plus grande de la'part des épargnants, puisque ceux-ci auront la certitude que leurs fonds seront obligatoirement utilisés à reconstruire les maisons, les usines et tout ce qui constitue le potentiel de la richesse de la France. Les sinistrés eux-mêmes auront plus de confiance dans un établissement dont le conseil d'administration comprendra un nombre important de leurs représentants, et dont la loi aura bien précisé le caractère d'indépendance et d'autonomie. J'ajoute que le mode de gestion envisagé, c'est-à-dire l'utilisation de l'équipement et du personnel qualifié d'un organisme existant, le crédit national — qui a déjà fait ses preuves dans ce domaine — est, selon nous, une sage mesure. II n'y a pas création d'une administration nouvelle, ee qui, dans les circonstances actuelles, vous le comprendrez, était une nécessité. Un seul fonctionnaire nouveau est prév u : c'est l'agent comptable, qui sera payé sur les crédits du ministère des finances. En outre, il est heurèux que le conseil d'administration de cette caisse autonome de la reconstruction soit investi d'une fonction consultative et soit, par exemple, qualifié pour donner son avis sur tous les projets de loi prévus à l'article 4 de la loi du 28 octobre 1946, relative à l'établissement des propositions de priorité et du plan de financement de la réparation des dommages de guerre. Mais il va de soi que ce n'est là qu'un instrument qui ne vaudra que par la manière dont il sera utilisé. C'est au Gouvernement qu'il appartiendra, par ses actes, de créer le climat de confiance nécessaire pour obtenir l'adhésion unanime à la fois des sinistrés et des épargnants. Je signalerai maintenant à l'Assemblée les modifications principales apportées, notamment sur l'avis du Conseil économique, au texte du Gouvernement par la commission des finances. A l'article 1 er , la commission propose d'adopter une rédaction suggérée par le Conseil économique sur la demande des sinistrés. Cette rédaction a l'avantage de se référer à la charte des sinistrés constituée par la loi du 28 octobre 1946 et de bien préciser l'intention du législateur. Ce texte serait dès lors rédigé comme suit : « En application du titre Ier de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre, il est institué une caisse autonome de la reconstruction, établissement public doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. » L'article 4 définit le rôle de la caisse autonome à l'égard des emprunts émis par les groupements de sinistrés. Il a été adopté sans modification par la commission des finances, qui m'a prié seulement d en faire un commentaire conforme à l'avis donné par le Conseil économique. Il s'agit d affirmer le principe que la caisse n est que dépositaire du produit des emprunts et que les emprunts divers doivent conserver rigoureusement l'affectation "propre aux groupements qui les ont émis. 1996 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 Je suis heureux à ce sujet de pouvoir donner à l'Assemblée un exemple qui précisera ce que désirent à la fois le Conseil économique et les sinistrés. l e président et le vice-président de la fédération nationale, de la boulangerie, MM. Lasserre et Legris, m'ont fait savoir que leur groupement avait admis le principe d'une contribution volontaire, consentie par les adhérents et dont le produit doit être affecté à la réparation des dommages subis par leurs confrères sinistrés. Voilà un beau geste de solidarité et une initiative heureuse dont l'Assemblée vou dra certainement féliciter les auteurs. (Ap plaudissements sur divers bancs à gauche, au centre et à droite.) 11 est bien évident que, dans un tel cas, la caisse qui recevra en dépôt les fonds de cette contribution volontaire devra veiller à ce qu'ils soient strictement affectés à leur destination particulière. A propos de l'article 5 votre commission des finances a modifié la composition du conseil d'administration prévu par le Gouvernement, de façon à lui donner un équi libre tripartite. Y figureraient : dix représentants des assemblées constitutionnelles ; dix représentants des divers ministères et administrations financières et dix représentants des sinistrés, dont la désignation serait faite par les associations les plus représentatives, le ministère de la reconstruction n'intervenant que pour leur nomination par décret. D'accord avec le représentant des sinistrés, le chiffre de 10 qui leur est attribué serait ramené à 7, afin de réserver trois postes aux personnalités ci-après: le président des assemblées de chambres de com merce. le président des chambres de métiers, le président du conseil supérieur du notariat. Ces désignations auraient poui but de donner des garanties aux prêteurs. Il paraît évident que plus elle saura inspirer confiance à l'épargne, plus les chances de succès de l'organisation que nous créons seront grandes. C'est dans ce même esprit que la commission des finances a adopté un amendement de M. Pleven qui a jugé que le ministère des finances étant suffisamment représenté dans le conseil par différents hauts fonctionnaires et qu'il y avait avantage à remplacer dans son sein le gouverneur de la Banque de France, dont la place y était prévue, par un représentant du mouvement national d'épargne. C'est en raison de ces différentes considérations que nous vous proposons la composition du conseil d'administration telle qu'elle est indiquée en détail dans le rapport écrit que vous ayez sous les yeux. Par ailleurs, la commission des finances, avec l'accord du Conseil économique, a pensé qu'il fallait donner à ce conseil la possibilité de créer dans son sein une commission permanente de sept membres dont le président du conseil d'administration, les 6ix autres étant élus par celui-ci à raison de deux représentants des assemblées, de deux représentants des administrations et de deux représentants des associations des sinistrés. Cet organisme apparaîtra sans doute comme très nécessaire pour permettre le fonctionnement régulier de l'institution et, notamment, pour éviter des retards préjudiciables. D'après le projet du Gouvernement, il était prévu dans la composition du conseil d'administration quatrè personnalités choisies en raison de leur compétence, dont deux désignées par le ministre des finances et deux par le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme^ Votre commission reconnaît tout l'intérêt qu'il y a, pour ces deux ministres, à s'entourer des conseils des personnalités éminentes, mais, dans le projet adopté par votre commission, un tiers des membres représentent déjà les deux ministres dont il s'agit. L'intervention de ces ministres sur toutes les questions est donc facilitée par l'intermédiaire de ces représentants, et les quatre personnalités agissant auprès d'eux comme conseillers techniques peuvent, sans doute, leur rendre les mêmes services au dehors qu'à l'intérieur du conseil. L'adjonction de ces personnalités eût déséquilibré la composition du conseil que j'ai définie tout à l'heure. Avec la composition prévue, supposons que sur une question importante l'unanimité des représentants des sinistrés et de l'épargne se trouve en désaccord avec l'unanimité des représentants de l'administration; l'arbitrage se ferait tout naturellement à l'intérieur du conseil par la majorité des membres représentant l'ensemble des corps élus, ce qui serait une solution éminemment démocratique. Tel est l'avantage de la composition tripartite du conseil d'administration. Nous aurons à examiner encore, lors de la discussion des articles, quelques modifications .de textes d'importance secondaire. Telles sont, mes chers collègues, dans leurs grandes lignes, les dispositions qui établissent le statut de la caisse autonome de la reconstruction. Dans cette Assemblée, où, sur tant de questions, la politique nous divise, il a toujours été da règle d'adopter à l'unanimité toutes les propositions présentées dans l'intérêt des sinistrés. Je suis convaincu que, fidèles à cette tradition, c'est à l'unanimité que vous allez par votre vote, instituer l a caisse autonome de la reconstruction. (Applaudissements.) des finances publiques, il n'en reste pas moins que cet effort est apparu aux sinistrés très insuffisant. Dans les discussions parlementaires, dans les prospectus de certaines émissions publiques les sinistrés avaient cru trouver la promesse de certaines affectations précises de recettes. Sur ce point ils ont ^ t ê déçus. Comme,, quatre àprèsUes principaux sinistres, les s i B Î P ^ ^ ^ ^ é f r o u v e n t dans des ruihes, pu avoir r i ^ p r e s a t j i ^ o ï ^ S f e ^ ^ ^ r i f c renoncer à tout truction tant qu confondu dans lç Il faut a t t a c h a » ^ , , tance à ce ^ s e n t i S ^ t , ^ M5 réaction trop naturêftô^eB ' reux : ils se croient aMndr incompris par le. zeste même coup, ils soi^aitënP' 1 financier accompli " - :: 1 faveur soit nette' mer, et, comm ils ont tendàne confie, au moins e eux-mêmes 4es leur a promises- p r dommages. - ^ M. le président. La parole est à M. Triboulet, rapporteur, pour avis de la commission de la reconstruction et des dommages de guerre. Ainsi une caisse * pour répondre «avant, psychologiques, pourv chologique. C'est dire la déception \qi: les sinistrés et les mêhïbres de mission de la reconstruction ; lurent le texte du projet de loi _ le premier en date, qui instituait S|e.cai|fee nationale de la reconstruction &ÊÊ& âu- ; cune autonomie véritable. Votre commission tient à félicitei veau Gouvernement d'avoir répc_ observations qu'elle avait formulé l'intermédiaire de son rapporteur temps que la commission des finané les associations de sinistrés. Le nouveau projet de loi n° 3527 répond vraiment à son titre et institue une caisse autonome. Nous avons dit que la création (Tune telle caisse ne répondait pas seulement M. Raymond Triboulet, rapporteur pour avis de la commission de la reconstruction et des dommages de guerre. Mesdames, messieurs, quelle a été l'intention, du législateur en prévoyant à l'article 5 de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre, que la réparation de ces dommages sous l'angle financier serait confié à une caisse autonome ? C'est avant tout de répondre au vœu général des sinistrés en leur assurant les garanties d'une gestion financière spécialisée, c'est aussi de présenter à l'éipargne les attraits d'un crédit autonome. De fait, au lendemain des dévastations, bien plus étendues encore que celles de 1918, que la guerre de 1939-1945 avait laissées derrière elle, les sinistrés devaient craindre que le nombre et le poids des charges imposées au budget de l'Etat fût tel que les charges propres de la reconstruction s'y trouvassent comme perdues. Ils se souvenaient des budgets déficitaires des années qui suivirent la guerre de 19141918, die l'inflation, du péril qu'avait couru la monnaie et ils se demandaient si, après une guerre plus épuisante encore, nous ne connaîtrions pas des difficultés au moins aussi grandes. On ne peut dire que ces craintes aient été vaines, et s'il est vrarque les gouvernements successifs ont accordé à la reconstruction le maximum des crédits qui leur paraissaient compatibles avec la gestion aujourd'hui: la reconstruction ne se if era pas sans le concours de l'épargne. C'est ce que M. Ramadier, alors président du Conseil, précisait courageusement au pays à l'automne • 1947 lorsqu'il disait que la reconstruction* dans l'avenir, devrait se faire par le recours au crédit seulement; et nous savons bien que les difficultés financières de l'heure sont telles que ce recours a pris la forme de la contrainte et qu'il a fallu décider un prélèvement exceptionnel. Mais de l'exception il faudra bien revenir à la règle et, comme le disait M. Ghéron dans son rapport d'avril 1926 à propos de la caisse d'amortissement — si l'Assemblée me permet de faire cette référence à une personnalité parlementaire bien connue —, une caisse autonome est le seul moyen de soustraire le financement de la reconstruction « aux fluctuations du crédit de l'Etat ». Si les groupements financiers, les sinissii très, si la- caisse autonome elle-mê - .-même émettent demain des emprunts dont l'affectation sera certaine, dont la traduction, pour ainsi dire, en murç relevés, en maisons reconstruites, sera apparente à tous les yeux, il n'est pas douteux que l'épargne marquera sa préférence pour ces emprunts de reconstruction. 1 Votre eoHtfttission dç la reconstruction ,, li f (Lucien Midol, Ma première observaùe sn dissimule pas qu'il 1 f a < î ^ ; j^lyoit ^ t i ^ ^ ^ d'ordre ^éiiéi-àl. " " lune dotation précise pour ;:;cetîé;^aissë ï ifiie îVote de la loi créant la caisse auto^ d'amortissement, dotation que le texte nome est attendu avec impatience par les m t u ë l m prévoit paâ4 i sinistrés qui ont l'impression d'être quelf ; Elle vmêÊ&t espérer qu'à l'exemple de que peu considérés comme des parents la tttfsftéL d'amortissement de 1928, où le pauvres, lorsqu'ils constatent que d'autres produit du monopole des tabacs était af- départements ministériels utilisent desvcréJ6ét$ à la caisse quatre mois, après sa créa-» dits qui ne sont pas très urgents. tion, cétkù\\e$ Ressources5- fiscales, afïecJe ne donnerai que deux exemples pour — — ^ ^ bernent à la caisse que Rendront hien- ne pas allonger la discussion. Le premier est celui du pont de Massy qui a été refait diverses formules sur une ligne absolument désaffectée et une aug- où non seulement les trains ne circulent les transactions, plus, mais où il n'y a plus de rails; le est celui de la Croix-de-Bcrny, la situation deuxième les travaux sont extrêmement utiles, ^ f e l É f e ^ s i o n s sur les* dont entendu, mais pas tellement urgents, ^ ^ ^ J t t é l'on Voudrait ainsi c'est ,và'éltcates et longues, et vont coûter de nombreux millions. Je sais que M. le ministre de la recons^ ^ f c ^ ^ f e ^ ^ ^ l é ' que les sinisdepuis trop long- truction n'en est pas responsable. Ces d,es promesses de la affaires sont du ressort de son collègue J ^ P * ' s o u c i e u s e » avant des travaux publics. Les sinistrés, devant de telles dépenses, enfin obtenu le se demandent pourquoi on accorde tant à Coopératives de re- certains départements ministériels alors de séan- qu'on rechigne tant à accorder une aide en ^ ^ ^ l ï i t i i o u r d ' b u i . qu'au crédits èt en matériaux au ministère de Mè^'cette' caisse autonome* la reconstruction et de l'urbanisme. ^octobre .1946, soit raVoici ma deuxième observation. Tendrait même que Les sinistrés craignent qu'un certain ilQf^tefS - législatifs prévus i ^ I e s àpmmages de guerre nombre de crédits qu'on leur a promis à son étude par le Gou- solennellement ne soient pas donnés pour le service de la reconstruction. M. Trid^ns* les moindres délais, oint, -ellé fait confiance à M. le boulet en a déjà parlé, m la reconstruction et de l'urbaJe veux simplement rappeler pour mémoire que des promesses solennelles pèôBe accepte unanimement, sous avaient été faites à l'Assemblée consultade trois amendements de forme tive en ce qui concerne l'impôt de solidachargé son rapporteur de pré- rité nationale et qu'en vertu de la loi du son nom, le texte adopté par la 7 janvier 1948 les deux tiers du prélève. on des finances, devaient être affectés' aux travaux Imande à l'Assemblée de mani- ment de reconstruction. même unanimité. J'espère que le vote rapide de la loi va . la création d'une caisse autonome permettre de la mettre rapidement en f jie reconstruction aura, tant auprès des ^sinistrés que de l'épargne et du pavs tout application avec ces premiers crédits.. initier, le retentissement souhaitable. M. Fernand Bouxom. Heureusement que . Elle marquera le début de la reconstruction d/^initive du pays. (Applaudissements nous les avons votés I a droite et sur divers' bancs.) M. Lucien Midol. Nous sommes très res• M e président. Personne ne demande la pectueux de la loi et nous nous efforçons toujours de la faire appliquer, même si pai||ô dans la discussion générale?... Jët.éonsulte l'Assemblée sur le passage à nous avons voté contre ; M. Duclos a fait déjà cette observation. la-iisfcussion des articles, *ÇUAssemblée, consultéei décide de pasM. Charles Lussy. Vous vous efforcez surla discussion des >articles.) tout d'utiliser les crédits Qu'elle apporte I c [Article er M. le président! « Art. 1 . — En application du titre Ier de la loi n° 46-2389 du 28 octobre 1946 sur les dommages de uerre il est institué une caisse autonome e la reconstruction, établissement public doté de la personnalité civile et de l'autonomiè financière. » M. Midol et plusieurs de ses collègues ont présenté un amendement tendant à rédiger comme suit ie début de l'article 1 e r : er « En application de l'article 5, titre I , ; de la loi... » § M. Marcel Poimbœuf. Heureusement que cette loi existe I M. Jacques Duclos. Si les lois étaient mieux préparées, nous les voterions plus volontiers. Mais nous sommes en pleine pagaïe I M. Fernand Bouxom. Voilà une petite excuse pour un grand homme 1 {Rires.) M. Lucien Midol. Je voudrais aussi que les crédits qui seront accordés à la future caisse autonome soient exactement utilisés aux fins définies par la loi d'octobre * M. René Coty, ministre de la reconstruc- 1946 qui a décidé la création de cette tion et de Vurbanisme. Ni la commission caisse. m le Gouvernement ne s'opposent à C'est à cet effet que je demande que l'amendement. des modifications soient apportées au il. Lucien Midol. Je désire présenter deux texte qui ernous est soumis, aussi bien à courtes observations, après celles de MM l'article 1 qu'à l'article 2. Si quelques explications complémenles rapporteurs. * taires sont nécessaires, je les donnerai à Ét. lé président. La parole, est à M. Mi-1 l'occasion de la discussion d'amendements ^ue i'ai déposés aux articles suivants^ , i doL ' "" Y M» le président. Je mets aux voix ramendém^rit' ; de : M. Midol, accepté par1 la commission ^ Gouvernement. (Cet amendement, mis aux voir, est adopté.) M. le président. Personne ne demanda la parole sur l'article 1 er ?... Je le mets aux voix, avec la modification résultant de l'adoption de l'amendement de M. Midol. (L'article 1er, ainsi modifié, mis au% voix, est adopté.) [Article 2.] M. le président. « Art. 2. — La caisse autonome de la reconstruction est chargée de faire face, au moyen des ressources énumérées à l'article 3 ci-après, aux dépenses de toute nature incombant à l'Etat en vertu de la législation sur les dommages de guerre et la reconstruction. Elle verse soit au crédit national, soit au Trésor, dans la limite des autorisations de payement ouvertes par les lois de finances au ministre de la reconstruction et de l'urbanisme, les sommes nécessaires au payement des dépenses engagées. » M. Midol et plusieurs de ses collègues ont déposé un amendement qui tend à rédiger comme suit la première phrase d« cet article: « La caisse autonome de la reconstruction est chargée de faire face au moyen des ressources énumérées £ l'article 3 ciaprès aux dépenses découlant des opérations financières relatives à la réparation des dommages de guerre. » La parole est à M, Midol. M. Lucien Midol. Cet amendement est inspiré de la préoccupation que j'ai développée précédemment et reprend le texte même de l'article 5 de la loi d'octobre 1946. Le début de cet amendement : « La caisse autonome de la reconstruction est chargée de faire face, au moyen des ressources énumérées à l'article 3 ci-après... », est ie texte du projet gouvernemental, dont les mots qui suivent: a aux dépenses de toute nature incombant à l'Etat en vertu de la législation sur les dommages de guerre et la reconstruction », sont remplacés par ceux-ci : « aux dépenses découlant des opérations financières relatives à la réparation des dommages de guerre ». Je crains, en effet, qu'un certain nombre de dépenses qui découlent de la législation très complexe des dommages "de guerre soient mises à la charge (le la caisse. | l y a les allocations d'attente, il y a les baraquements provisoires, il y a un certain nombre de dépenses qui semblent découler de la législation des dommages de guerre, mais qui, raisonnablement, ne doivent pas être à la charge de la caisse. C'est, je le répète, pour limiter les charges qu'aura à supporter la caisse autonome que j'ai repris, purement et simplement, ce texte contenu dans l'article 5 de la loi d'octobre 1946. M. le président. Quel est l'avis de la commission ? M. le rapporteur pour avis de la commission de 1a reconstruction et des dommages de guerre. Mes chers collègues, si vous voulez bien lire le texte de l'article 2, vous constaterez qu'il précise que la caisse fera des versements « dans la limite des autorisations de payement ouvertes par les lois de finances au ministre de la reconstruction et de J obanisine n* Y . ! C'est là le cadre légal, administratif de C'est pourquoi, dans: un but de précision; état de donner une affectation précisi * l'action de la caisse. Au fond,'si flous vou- j'ai repris le texte de la loi d'octobre 1946; aux sommes consacrées à la réparatioi f lons préciser — M. Laniel l'a fait d'ailJe précise dès maintenant que mon de tu deë dommages subis par les. personne: ' leurs dans son rapport — il s'agit de xième amendement est rédigé dans le physiques et morales. •: , , ;; l'état A que nous avons voté il y a quelque môme sens. Il ne vise pas les crédits Nous éviterions ainsi que la caisse auto temps et qui fixe à 181. milliards de francs, de cette année, car nous n'entendons as nome de la reconstruction fût amenée i ' pour les dépenses, les travaux de la re- « éplucher » l'état A pour nous demander reverser un dizième, un quinzième, voir< construction. si telle dépense de quelques dizaines de un vingtième de ses ressources annuelles i - Nous croyons que, dans l'état actuel des millions ne figurerait pas plus heureuse- l'Etat pour des constructions- diverses." -Choses, c'est certainement le cadre le plus ment au budget ordinaire. J'insiste vivement sur afin que Ainsi, mes amendements n'ont d'autre puisse être 'donnée précis qu'on puisse donner à l'activité de on prébut que de garantir une bonne gestion .la caisse. Les termes: « en vertu de la léeise à la doctrine ^efibme J dans les années à venir. Si des assurances gislation sur les dommages de guerre et de reconstruction^"" " me sont données à cet égard, je suis prêt de la reconstruction », de la première Je vous demaâÉÉ (phrase do l'article 2, correspondent exac- à les retirer. dement, étant admfc* ^ ^ tement au cadre fixé à la fin du même artous les crédits figurât M. le président. La parole est à M. le raient être v e r s é ^ c ^ f â . , . . . ^ ^ ticle et par les précisions que je viens d'inministre de la reconstruction et de l'urdiquer. médiaire de la Cai^Q^ti^pméV M. Midol, au cours de la discussion, ail banisme. M. le président. Iju^'Vâî^Aa-^ sein de la commission unanime, avait été M. le ministre^ de la reconstruction et commission ? . entièrement d'accord pour reconnaître quo " ''' * de l'urbanisme. L'amendement de M. Midol 3a rédaction du Gouvernement paraissait s'inspire de justes préoccupations. Mais M. le rapporte -la plus satisfaisante. il m'apparaît que le Parlement doit faire poussé l ' a m e n ^ * Il vient aujourd'hui changer Ja formai confiance au Parlement. les mêmes rair~ 'en parlant de la législation existante et : Or, le texte proposé par la commission l'ame i 'Ajoute le terme « opérations financières ». — qui l'a d'abord été par le Gouverne- accepter elle demande à n 3e crois que c'est une rédaction plus ment — permet à la future caisse autonome loir le retirer. "lourde, n'ajoutant rien au texte. Mais com- de financer les dépenses incombant ; à M me son auteur vient, en présentant, cet l'Etat en vertu de la législation sur les M. le président. amendement, de critiquer certains élé- dommages de guerre et la reconstruction. nistre de la recon ments de la reconstruction, par exemple Les dépenses qui seront ainsi mises nisme. - les constructions provisoires ou les alloca- obligatoirement à la charge de l'Etat visetions d'attente, nous devons définir le sen- ront, comme l'indique très judicieusement U. le ministre de la timent de la commission. M. Midol, à assurer la réparation do dom- l'urbanisme. L'amendement de Mfe Si M., Midol donne a son amendement mages de guerre. Il ne m'apparaît pas pos- me paraît plus restrictif que ' .—. qui, à première vue, ne constitue sible que le Gouvernement actuel ou futur, M. Midol a bien voulu retirer" Qu'une rédaction plus lourde — la portée que le Parlement actuel ou futur, inter- l'heure. Cet amendement nous empêcherait, d'une proposition tendant à réduire les prètent le texte de l'article 2 autrement dans l'avenir, de financer des insfetotioBs idéipenses actuelles de la reconstruction ou, que M. Midol lui-même. C'est pourquoi le texte de la commission de services collectifs qui n'entrait pas du moins, certaines des dépenses couvertes par les 181 milliards de crédits que nous et au Gouvernement me paraît préférable dans la définition qu'il donne. Ces instalavons votés, la commission ne peut pas à celui de M. Midol, étant, à la fois, plus lations, cependant, sont de nature àj^ontribuer très utilement à l'œuvre de ljf " souple et plus précis. accepter ce texte. Je demande donc à M. Midol, comme il traction, dans l'intérêt commtîif" La commission unanime a estimé què le * ministère de la reconstruction, et de l'ur- a bien voulu nous en laisser entrevoir la nistrés. 11 faut se. garder d'une formule rigWe. banisme s'était engagé dans une, voie très perspective, et puisque nous sommes d'acLe texte de l'article 2, tel qu'il a été (pr<K 'heureuse en diminuant de façon très sen- cord sur le fond, de ne pas insister. posé par le Gouvernement et accepté paiir s i b l e , cette .année, les crédits destinés aux M. Lucien Mido!. Les explications four- la commission, répond beaucoup mieux .Constructions,provisoires, comme ceux acaux véritables intérêts des sinistrés que cordés en faveur des immeubles d'Etat, et nies par M. le ministre me donnent satis- cet amendement. en « gonflant » au contraire les crédits af- faction et je retire mes amendements. Je vous demande, monsieur Halbôut, (le fectés aux sinistrés eux-mêmes pour effecM. le président. L'amendement est re- bien vouloir le retirer. t u e r leur reconstruction. ; Nous sommes tous d'accord sur ce point tiré. M.. Emile Halbout. Je retire mon- amenM. Halbout a déposé un amendement qui Jet souhaitons que, d'ici un an par exepià compléter la première phrase de dement. * ple, les crédits prévus pour les. construc- 1tend article 2 par les mots: « et relatives aux t i o n s provisoires et les immeubles d'Eiat dommages M. le président. L'amendement est retiré. de tous ayants droit énumér^s ' (disparaissent du budget de la reconstruç- k. l'article 10 de la loi n° 46-2389 du 28 ocMonsieur Midol, vous ne maintenez pas votre amendement sur le second alinéa ? - ^ ^ i e n d u . pour cette évolution. Entendu tobre 1946 ». La parole est à M. Halbout. •pour élaguer dès que possible ces dépenM. Lucien Midol. Non, monsieur le présis e s du budget .de la reconstruction. Mais M. Emile Halbout. L'amendement que dent, j'ai dit, en effet, que je retirais mes dans l'état actuel des choses, nous devons amendements. accepter, au moins pour cette année, que j'ai déposé a pour but de préciser quels seront les bénéficiaires des versements la caisse autonome finance, ces dépenses, M. le président. Le second amendement par la Caisse autonome de la recons'Comprises jusqu'à présent dans les char- faits de M. Mindol est retiré. truction. Dans l'article 2, il est bien quesges normales ae la reconstruction. Personne ne demande plus la parole?..* tion de « dépenses de toute nature », mais - La commission de la reconstruction reste nul autre article ne mentionne ceux qui Je mets aux voix l'article 2. fidèle au texte du Gouvernement, qu'elle bénéficieront des versements. (L'article 2, mis aux voix, est adopté.) a accepté à l'unanimité au cours de sa C'est pourauoi je propose de compléter Séance d'hier. la première phrase de l'article 2 par ces [Articles 3 et 4.] M. le président. La parole est à M. Midol. mots: « et relatives aux dommages des ayants droit énumérés à l'article 10 de la loi n° 46-2389 du 28 octobre 1940 ». M. le président, « Art. 3. — Les ressourM. Lucien Midol. Nous étions unanimes, Cet article 10 désigne, en effet, toutes ces de la caisse autonome de la reconsbien entendu, pour que cette année l'état A serve do base à l'emploi des crédits les personnes physiques et morales sinis- truction sont constituées par: « 1° Le produit des emprunts à court, accordés à la caisse autonome de la recons- trées. Comme M. le ministre vient de l'intruction, Mais nous pensons aussi à l'ave- diquer, la caisse autonome remboursera moyen ou long terme émis pour les beles dépenses correspondant à la réparation soins de la reconstruction, soit directenir. . • Nous ne doutons pas de la bonne volonté des dommages de guerre. Par conséquent, ment par la caisse, soit à son profit par "du ministre, de la reconstruction dans les cette addition permettrait, non pas pour l'Etat, par le Crédit national, ou par tout années à venir. Maiè d'autres aiirônt peut- cette année, puisque nous avons déjà voté autre établissement qui pourrait être habiêtre intérêt à mettre à la charge de la l'état A qui comprend tous les crédits cor- lité à en émettre; 'caisse des dépenses qui vrâimènt rie'lui respondant aux dépenses de reconstruc« 2° Le montant des (prestations des pays tion, mais dès l'an prochain* dans le futur ex-ennemis au titre des réparations; inrtftmbeat pas» !1 ASSEMBLEE NATIONALE - SEANCE DÛ 19 MARS 1948 « 3°; La contribution de solidarité des départements et territoires d'outre-mer, et d è s t e m t o r e s et Etats associés; deh l'Union française; >v. • -y ;.•>!< pi^'.v. j r « i ^ J ^ t r e s s o u r c a s de toute nature qui ont étêvi# qui seront'affectées à la reconstruôtâoB par la loi; v^« 5° Les dons et legs affectés à la re^construcjti^r . « 6 ° | | ^ $ ê f ê é t t e s en atténuation de dép j n s e t f t ^ jfe%^-ecettes d'ordre afférentes * ' reconstruction. de ces ressour^ û l î i i i e . "de la reconstrucavances du Tré- * • : : Les six autres membres de la comiôïission permanente seront -élus dans le seinudu conseil ; à raison de : te Deux représentants des assemblées; « Deux représentants de l'administration ; - « Deux représentants des associations de -sinistrés ou autres organisations. » Je suis saisi de deux amendement ayant le même oîhjet. Le premier, présenté par M. Triboulet, au nom de la commission de la reconstruction et des dommages de guerre, est ainsi conçu : « 1° Dans le 8e alinéa de l'article 5, remplacer les mots: « Un représentant du mife'lôfeàe la -parole ?... nistre de la reconstruction et de l'urba^ ^ a r i i c l e 3. nisme », par: « Deux représentants du miest adopté.) nistre de la reconstruction et de l'urbabaisse autonome de la nisme. )> est-dépositaire du produit « 2° Supprimer le 9e alinéa ainsi conçu : ' *0$pements de sinis- « Un représentant du ministre des travaux | t u 'des articles 44 publics. » du 30 mars 1947. Le deuxième, présenté ipar M. René |$|gSi#ai les sommés Schmitt tend à rédiger comme suit le " èht 'des ; avances qûi 8Q alinéa de l'article - 5: « Deux représengrilstrés sur, le çprô- tants du ministre de la reconstruction et _, dans • les conditions, de l'urbanisme-», et k supprimer le 9° alisiisvisés et les dp-< néa. application, » - K "Quel est l'avis de. la commission ? Art. 5. — Le conseil m la caisse autonome de Itructiou est composé comme suit : députés à F Assemblée nationale par elle; . i membres du Conseil de la Répu^ésignés par lui ; „ membre de l'Assemblée de l'Union fAuçaise désigné par elle ; > ' f a "membre au Cohseil économique J & , p a r lui; • ' ^ R e p r é s e n t a n t du ministre des finanUn représentant du ministre chargé des affaires économiques; , « Un représentant du ministre de la 'reconstruction et de l'urbanisme; ! « Un représentant du ministre des tra~va$x publics; ^ » îf Un représentant du ministre de .l'agriculture; , , . « i L e commissaire général au plan de modernisation et d'équipement ou son représentant; n Un, représentant du mouvement natiou5 ^ j d'épargne ; * du Cré-i dit^ational; du son représentant; ,. « Le gopyerneur du Crédit foncier de France, ou : sbn représentant; « Le président directeur général du Crédit agricole ; « Sept représentants des sinistrés, désignés par les associations de sinistrés les plus représentatives; ces désignations sont faites pour deux ans et sont renouvelables : « Le président des assemblées de chambres de commerce; « Le président des chambres de métiers : « Le président de la fédération nationale des notaires. , « Le président est choisi dans le sein du conseil d'administration, sur la proposition de celui-ci. U est nommé par décret du ministre des finances et du ministre de la reconstruction et de ^'urbanisme. « Ce conseil peut déléguer ses pouvoirs -—sauf ceux expressément réserves par la loi — à une commission permanente de seipt membres, dont lo président du conseil d'administration, qui préside effectivem e n t cette commission. M. le rapporteur. La commission accepte ces amendements. M. le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme. Le Gouvernement également. 1999 durer plu^-de deux ans et qu'ils devaient arriver déchéance avec la lin du mandat des memfbres désignés. En effet, puisque nous avons une représentation assez nombreuse des sinistrés — au moins dans la formule que nous présentons — et que nous avons ainsi de nombreux membres désignés, il est important que ces membres, puisqu'ils sont appelés à proposer le président, pour nomination, au ministre, ne se trouvent pas en désaccord avec un président, que leurs prédécesseurs auraient proiposé. Ainsi, nous demandons que le président soit nommé par décret contresigné par ie ministre des finances et des affaires -économiques et par le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme pour une période prenant fin avec le mandat des membres désignés. M. le président. La parole est à M. le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme. M. le ministre de la reconstrufcilèit et de r urbanisme. Je pense que la commission entend par « membres désignés '» les sept représentants des sinistrés et eux .seulement. M. le rapporteur pour avis de la commission de la reconstruction et des dommages de guerre. U y a d'abord les députés. M. le ministre de la reconstruction et de H. le président. Je mets ahx voix l'amen- l'urbanisme* Mais les députés ne sont pas dement de M. Triboulet, accepté par le nommés pour deux ans. Gouvernement et la commission. Ils le sont pour la durée d'une législa[U amendement, mis aux voix, est ture. Les autres sont nommés ès qiialité adopté.) par leur ministre qui peut, à tout instant, les remplacer. Kl. le président. L'amendement de M. Schmitt, ayant le mêmë objet que celui M. le rapporteur pour avis de la commisde M. Triboulet, est satisfait. sion de la reconstruction et des dommages M. Triboulet a présenté un deuxième de guerre. D'accord! amendement au nom de la commission de la reconstruction saisie pour aVis. M. le ministre de la reconstruction et de II.est ainsi conçu: l'urbanisme. Je ne vois, comme membres « I. — Après le 19e alinéa de l'article 5, véritablement désignés que les sept repréintercaler un nouvel alinéa ainsi conçu: sentants des sinistrés. Les autres cessent « L e mandat des membres désignés est de faire partie du conseil d'administration dès qu*ils perdent la qualité en vertu de de deux ans. Il est renouvelable ». e laquelle ils siègent au sein de ce conseil. « II.e — Rédiger comme suit la 2 phrase du 20 alinéa ; « Il est nommé par décret M. le rapporteur pour avis de la comitfiecontresigné par le minisre des finances et sïon de la reconstrutibn et des clofftrtta§es le ministre dè la reeonstructoin et de l'ur- de guerre. Je vois aussi le représentant du banisme pour une période prenant fin avec mouvement national d'épargne. le mandat des membres désignés. » La parole est à M. Triboulet. M. le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme. Il ne fait partie du conseil M. le rapporteur pour avis de la commis- d'administration qu'aussi longtemps. que sion de la reconstruction et des domma- le mouvement national d'épargne croit deges .de guerre, Il s'agit de rédiger l'ar- voir le charger de le représenter.. ticle 5 de façon plus heureuse, puisqu'il Nous ne pouvons pas obliger le mouveest précisé, dans le texte du Gouverne- ment national d'épargne à nommer un rement, chaque fois que des membres sont présentant pour deux ans en lui imposant désignés, que cette désignation est faite de ne pas modifier son choix pendant pour deux ans et qu'elle est renouvelable. cette durée. Nous avons pensé qu'il était plus heu reux de citer tous les membres au conseil M. le rapporteur pour avis de la commisd'administration et d'inscrire après cette sion de la reconstruction et des dommaénumération : ges de guerre. Mais alors, monsieur le micc Le mandat des membres désignés est nistre, pourquoi n'adopteriez-vous pas la même formule pour les sinistrés, en préde deux ans. Il est renouvelable. » cisant que les associations de sinistrés peuAinsi, en citant une seule fois cette par vent leurs représentants pour le ticularité de leur désignation, c'est-à-dire tempsdésigner qu'il leur plaît ? que celle-ci n'est faite que pour deux ans, nous évitons des répétitions. M. le ministre de la reconstruction et de .Par ailleurs, U a semblé à votre com- l'urbanisme. Les autres membres du .conini.ssion que les pouvoirs du président du seil d'administration représentent des institutions publiques. , , ;, ; - v. ; conseil, d'adi&i^i$tratioa m pouvaient §as M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s d e la c o m m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e s d o m m a g e s d e g u e r r e . Le m o u v e m e n t n a t i o n a l d ' é p a r g n e a é g a l e m e n t u n c a r à c t ë r c pilblic. M. Se ministre de Sa reconstruction et de l'urbanisme. J'accepte votre suggestion pour le mouvement national d'épargne. Il suffirait de déplacer le paragraphe relatif au représentant du mouvement national d'épargne. Mais, en ce qui concerne les membres ès qualité du ?conseil d'administration, je ne puis quo m opposer... M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s d e la c o m m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e s d o m m a g e s d e g u e r r e . C'est p o u r q u o i n o u s n e parions que des m e m b r e s désignés. Alors, le seul point sur lequel nous divergeons concerne les parlementaire. Je ne vois pas pourquoi nous n'accepterions pas que' fe Parlement désigne pour deux ans les membres qui le représentent au conseil d'administration. M. le m i n i s t r e de la r e c o n s t r u c t i o n e t d e l'urbanisme. Vous allez soulever ainsi des difficultés extrêmes, car vous ne sàvez pas quelle sera la durée du mandat législatif.' : ' • M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s d e la c o m m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e s d o m m a - ges de guerre. Vous ne le savez pas davanJage, monsieur le ministre. (Sourires.) Mi le ministre des finances et des affaires -, — c o m m e v o u s l ' a v e z fait à l ' a l i n é a a n t é r i e u r — q u e cet te d é s i g n a t i o n s e r a r e n o u a é c o n o m i s e s . , . ' J e • v a u d r a i s a t t i r e r l'atten^ ivelable a p r è s l ' e x p i a t i o n d u m a n d a t a i n Ition : de d ' A s s e m b l é e s u r u n e m o d i f i c a t i o n jqui p e r m e t t r a i t de s u p p r i m e r u n e e r r e u r . , ' .'-:.'/, M. lè rapporteur $ à u r ; avis ; de Sa com- in^al.érieHe^i mission de la' reconstruction et des dosii- H II f a u t lire, d a n s cet a r t i c l e : « le direct e u r g é n é r a l d u crédit agricole » et n o n m^ges de guerre, Bien entendu! M, ie ministre de la reconstruction et de l ' u r b a n i s m e . M. le m i n i s t r e des f i n a n c e s m e fait o b s e r v e r q u e si c ' e s t u n m e m b r e du P a r l e m e n t q u i est appelé à p r é s i d e r le conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n , s o n m a n d a t p r e n d fin i n d é p e n d a m m e n t do la d u r é e de •deux a n s q u e v o u s l u i a s s i g n e z . Je crois donc qu'il vaut mieux laisser régler la durée du mandat par le conseil d ' a d m in is Ir a t i o n lui-m ê me. M. le rapporteur pour avis de 2a comm i s s i o n de Sa r e c o n s t r u c t i o n e t d e s ram a g e s d e g u e r r e . A la s u i t e des o b s e r v a - tions que vous venez de présenter, je crois qu'un amendement serait nécessaire, car û nous est apparu que cet article avait été rédigé un peu rapidement. Certains , détails essentiels . ne sont p^s précisés,; notamment la duiée du mandat des membres parlementaires.. Sont-ils désignés pour la durée de leur mandat ? Estce que, cela, va de soi ou faut-il le préciser ?, M. Se m i n i s t r e de I? r e c o n s t r u c t i o n e t d e l'urbanisme. Cela va de soi. Ce fut le cas de toutes les désignations analogues. M. le m i n i s t r e d e la r e c o n s t r u c t i o n et d e l'urbanisme. Mais ce n'est pas la première fois que des parlementaires sont appelés à faire partie d'un conseil ou d'un comité extra-parlementaire. Dans ce cas — c'est la règle — quand leur mandat prend fin, leur participation à ce conseil ou à ce comité prend fin également. M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s d e Sa c o m m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e s d o m m a - ges de guerre. Pour les membres parlementaires, d'accord. Mais il resterait, pour les représentants d u mouvement national d'épargne et pour Jés représentants des sinistrés, à prévoir, comme vous l'avez fait vous-même, monsieur le ministre, la désignation pour deux uns. Subsiste, encore la seconde partie de notre amendement, qui demande que les pouvoirs'du président expirent avec le mandat de ses membres désignés, puisque les ïiôûveàûx membres n'auraient pas participé à la proposition de nomination de ce ÇrëM'deM. • <i -••• M. le m i n i s t r e d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d é l'urbanisme. En ce qui concerne la durée du mandat du président, peut-être eût-on pu laisser à la caisse autonome le soin, dans son staiul. de fixer la durée du mandat. Je crois que ce serait préférable. Car Vous déclarez que lorsqu'un certain nombre de membres, que vous appelez « les membres désignés » — vous voyez que nous n'étions pas entièrement d'accord sur la signification de ce vocable, qui prête quelque peu b confusion — sont changés, il faut nommer un nouveau président. Mais vous êtes-vous rendu compte que. dans l'intervalle, et à d'autres moments, d'autres membres du conseil d'administration peuvent être changés ? , Je crois que c'est là une question de règ l e m e n t intérieur que le conseil d'administration pourrait régler lui-même. " En tout cas, si l'Assemblée jugeait préférable de fixer elle-même la durée du mandat du président, il faudrait spécifier M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s d e la c o m m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e s d o m - mages de guerre. Il faut maintenant préciser que le mandat-des membres designés pour deux ans est renouvelable. M. René Mayer, ministre des affaires économiques. texte de la commission. des finances et C'est dans le M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s de 1a c o m - mages de guerre. Il faudrait aussi modifier la place de l'alinéa qui concerne le représentant du mouvement national d'épargne et l'insérer immédiatement avant celui qui vise les sinistrés. Ainsi, la disposition concernant le renouvellement du mandat pourrait s'appliquer aux deux paragraphes. M. le m i n i s t r e d e la r e c o n s t r u c t i o n et d e l'urbanisme. Entièrement d'accord. Et il suffirait de rédiger ainsi la dernière phrase du dernier alinéa : « Les désignations pré^ vues au présent alinéa et à l'alinéa procèdent sont faites pour deux ans et renouvelables. » M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s die la c o m m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n et d e l ' u r b a r nîsme. Je suis d'accord. Enfin, au sujet des pouvoirs du président, j'indique que la commission de la reconstruction ayant pris position, je ne peux que traduire son sentiment. Elle désire que les pouvoirs du président soient fixés. Après les observations que vous avez présentées, ainsi que M. le ministre des finances, nous pensons qu'il convient de laisser à la sagesse de l'Assemblée le soin de décider. Je crois, cependant, qu'il est choquant, à plusieurs pointe de vue, de ne fixer aucuin délai quant à la durée des pouvoirs du président. M. Se m i n i s t r e d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e l'urbanisme. Ce délai pourrait être 'fixé par décret en Conseil d'Etat, ainsi ^u'il est prévu à l'article U , S p a s « le p r é s i d e n t crédit agricole ». directeur général du M. le rapporteur. La cepte cette m o d i f i c a t i o n . M. Se ministre des flq économiques. ràrticle, il s'agft He -I^oQf nente. ^ . Je m e s u i s ë n t r e t è f ^ S & i ^ ^ V v é g a r â . " MM. les r a p p o t l e u r s ^ f e ^ - ^ * * ^ s i o n s . Les m e r f t h s e s m a n e n t e d o i v e n t , d'i appartenir à trois dre « d e u x r e p r é s e f et d e s r e p r é s e n t e n t ; i " l'administration; Us seront élus ctei C'est tout n a t i ç A j des A s s e m b l é e s ^ ^ à p .ni'strés ou 4'âuttfèjj*" semble évident qu'ë lit doit y a y p i r -un ri, _ nistration qui appaTtfehiw^ la r e c o n s t r u c t i o n . Il . ment, qu'il y ait up. nistère des finances. Si vous vous bornez à $ présentants « seront^lusî;*, ront désignés pourront êtr0%oif ] 6entant du ministère de l'agriculture, Je représentant du commissaire généfS&Mu plan d'équipement. La commission serait-elle d'accord que, sur les six memfbres de la fomi sion permanente, quatre soient é,us r jœs deux autres étant, l'un, le r e p r é s e n t a i ' ^ ministre de la reconstruction et de W nisme, l'autre le représentant du min des fit cînees ? M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s de la corn* m i s s i o n d e la r e c o n s t r u c t i o n e t d e s d o m - mages de guerre. Je suis d'accord. f M. le rapporteur. La commission égaff» ment. M. le r a p p o r t e u r p o u r a v i s d e la croin* mission de la reconstruction et des dommages de guerre. Voici l'ensemble des modifications q u i viennent d'être : appô£ télés à èet article.. j . • Le, conseil , d\id£mni?tr.ation de la atitonomé d.è Ja 1; Reconstruction coin'ûi*ëîidrait: . . 1 ' Deux représentants du ministre de la reconstruction et de l'urbanisme au lieu d'un ; Le représentant du minist-e des travaux publics est supprimé; Un représentant du,mouvement national d'épargne, désigné par le ministre des finances sur une liste de trois candidats proposés par ce mouvement. Je note que le membre de phrase « désigné par le ministre des finances sur une liste de trois candidats proposés par ce mouvement » ne figure pas sur le texte imprimé. C'est une omission. C'est le texte de l'amendement de M. Pleven. De plus, cet alinéa doit se placer aussitôt avant l'alinéa ainsi rédigé: « Sept représentants des sinistrés désignés par les associations de sinistrés les plus représentatives ». Et il faut ajouter aussitôt: « Les désignations prévues aux deux alinéas précédents sont faites pour deux 1 ans et sont renouvelables Enfin, je relève une erreur dans le texte imprimé, qui concerne le président !de la fédération nationale des notaires. Il s'agit du conseil supérieur du notariat. M. le ministre des finances et des affaires économiques. Je crois que M. Midol a eu raison de faire cette observation. Mais il sait bien que le nombre et la composition des assemblées peuvent changer et ue cette disposition d'ordre intérieur doit gurer dans un autre texte que celui-ci. M. le ministre des finances et des affaires éomomiques. D'accord. S m. ta fapporteur pour avis de la commission de 1a reconstruction et des dommages «de guerre. Enfin. « Le,président est choisi dans le sein du consÉjl/d$ÉfliçdniRtration, sur là proposition ^e" H est nommé par décret M. le président. Je demande à M. Triboulet de bien vouloir nous faire connaître le texte exact sur lequel il désire que l'Assemblée soit consultée. M. le rapporteur pour avis de la commission de la reconstruction et des dommages « contre- de guerre. Il s'agit de la seconde partie de mon amendement présenté au nom de -avaieîit ét^ omis. ~ #âilleqrs c^ette lédaction la commission de la reconstruction, qui est ainsi conçu: Ipftt'^ « Le président est choisi dans le sein du mieux dire « décret e -cc décret du minis- conseil d'administration sur la proposition de celui-ci. Il est nommé par décret conf( .par décret con- tresigné par le ministre des finances et le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme pour une période prenant fin avec le mandat des membres désignés pour | £ # ¥ o t e r sur l i limita- deux ans. » Il faut compléter le texte de l'amendentes pouvoirs du présiAssemblée est ment par: « pour deux ans », de façon à exclure les membres des assemblées des !hr )eé point. « membres désignés », Avant de poursuivre la M. le président. Je mets aux voix la seHrvant, je vais appeler . r tuer sur la première par- conde partie de l'amendement de M. Trii e l'amendement de M. Tri- boulet tendant à rédiger comme suit la :ée%par la commission et par deuxième phrase du vingtième alinéa: « Il est nommé par décret contresigné lèni par le ministre des finances et le ministre dis aux voixT première partie de l'amendement, de la reconstruction et de l'urbanisme pour une période prenant fin avec le manest adoptée.) dat des membres désignés pour deux ^président. Par ailleurs, M. le rap- ans. » (La seconde partie de l'amendement, pour avis de la commission de la itruction et des dommages de guerre mise aux voix, est adoptée.) é un certain nombre de modifiM. le minisire des finances et des ai! texte qui vous est soumis. affaires économiques. Je désirerais que la r (Lucien Midol. Je demande la parole. commission veuille bien prendre parti sur la suggestion que j'ai faite concernant la M. le président. La parole est à M. Mi- commission permanente. dol. M. le rapporteur pour avis de la com* M. Lucien Midol. Je n'interviens pas sur mission de ia reconstruction et des domce dernier point, parce que, moi aussi, mages de guerre. Nous sommes entière^ l a i s s e à l'Assemblée le soin de se pro- ment d'accord, et voici comment il faudrait rédiger la fin de l'article: noncer sur cette question . « Les six autres membres de la commisJe veux simplement présenter une sion permanente seront pris... », au lieu observation au sujet de l'article 5. Dans le projet de loi sur la régie pari- de: « élus ». sienne des transports, il a été indiqué que M. le ministre des finances et des les délégués de l'Assemblée nationale se- affaires économiques, Ou bien: « seront raient choisis parmi les membres de la choisis ». commission compétente, naturellement. Dans le texte*qui nous est soumis aujourM. le rapporteur pour avis de la comd'hui, cette, indication manque. mission de la reconstruction et des domM. le rapporteur. Il y a deux commis- mages de guerre. Si vous voulez. Donc : « Les six autres membres de la sions compétentes. commission permanente seront choisis M. Lucien Midol. H y a, en effet, deux dans le sein du conseil à raison de : « Deux représentants de l'administracommissions compétentes. Je demande à ceux qui connaissent tion, l'un désigné par le ministre des fimieux que moi sans doute les usages du nances,- l'autre désigné par le ministre de Parlement s'il ne sera pas utile, lorsqu'il la reconstruction et de l'urbanisme; s'agira de désigner les représentants des « Deux représentants des assemblées; assemblées au conseil d administration, « — deux représentants des associations de consulter non-seulement la commis- de sinistrés ou autres organisations. » sion des finances qui a rapporté sur le fond, mais aussi i a commission de la reM. le ministre des finances et des construction et des dommages de guerre affaires économiques. Elus par le conseil. qui, je crois, est également qualifiée pour cette désignation. M. le rapporteur pour avis de la comVoilà la simple question que je voulais mission de la reconstruction et des dommages de guerre. « Ces quatre représenposer. * tants seront élus par le conseil. » M. le président. La parole est à M. le M. le président. Le Gouvernement est-il ministre des finances et des affaires écod'accord sur ce texte ? nomiques. M. le ministre des finances et des affaires économiques. Oui, monsieur le président. M. le rapporteur. La commission l'accepte également M. le président. Voici la nouvelle rédaction proposée par la commission pour l'article 5, compte tenu des amendements adoptés et des modifications qui viennent d'être suggérés : « Art. 5. —- Le conseil d'administration de la caisse autonome de la reconstruction est composé comme suit: « Cinq députés à l'Assemblée nationale désignés par elle; « Trois membres du Conseil de la République désignés par lui; « Un membre de l'Assemblée de l'Union française désigné par elle;. « Un membre du Conseil économique désigné par lui; « Un représentant du ministre des finances ; « Un représentant du ministre chargé des affaires économiques; « Deux repiésentants du ministre de la reconstruction et de l'urbanisme; « Un représentant du ministre de l'agriculture ; « Le commissaire général au plan dè modernisation et d'équipement ou son représentant ; « Le président directeur général du "rédit national ou son représentant; « Le gouverneur du Crédit foncier a$ France t u son représentant; « Le directeur général du crédit agricole : « Un représentant du mouvement national d'épargne désigné par le ministre des finances sur une liste de trois candidats proposés par ce mouvement; « Sept représentants des sinistrés désignés par les associations de sinistrés les plus représentatives; « Les désignations prévues aux deux précédents alinéas sont faites pour deux ans et sont renouvelables; « Le président des assemblées de chambres cle commerce; « Le président des chambres de métiers; « Le président du conseil supérieur du notariat ; « Le président est choisi dans le sein du conseil d'administration, sur la proposi* tion de celui-ci. Il est nommé par décret .cor{résigné par le ministre des finances et le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme pour une période prenant fin avec le mandat des membres désignés pour d3ay ans. « Ce conseil peut déléguer ses pouvoir» — sauf ceux expressément réserves par la loi — à une commission permanente de sept membres, dont le président du conseil d'administration qui préside effectivement cette commission. « Les six autres membres de la commission permanente seront choisis dans 1$ sein du conseil à raison de : « Deux représentants de l'administration, l'un désigné par le ministre des finances, l'autre par le ministre de la reconstruction et de l'urbanisme; « Deux représentants des assemblées; « Deux représentants des associations de sinistrés ou autres organisations. « Ces quatre derniers représentants se» ront élus par le conseil. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix l'article 5, ainsi rédigé. ié. (L'article 5, ainsi rédigé, mis aux voix* est adopté.) ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 2002 [Article 6.J M. i© président. « Art. 6. — Le conseil d'administration établit et soumet pour approbation au ministre des finances et au ministre de la reconstruction et de l'urbanisme, un mois au moins avant le début de chaque exercice, u n état de prévision des ressources et des charges de la caisse autonome. « U est consulté obligatoirement sur la répartition et l'échelonnement des dépenses. « Il étudie les problèmes généraux relatifs au financement des dépenses de la reconstruction et, notamment, tous moyens permettant de dégager au profit de la caisse autonome des ressources nouyellcs spécialisées. « il donne son avis sur les projets de loi prévus à l'article 4 de la loi du 28 octobre 1946 et relatifs à l'établissement des programmes do priorité et du plan de financement de la réparation des dommages de guerre. « Il peut proposer aux ministres intéressés toutes mesures susceptibles de simplifier les formalités imposées aux sinistrés ou de hâter la reconstruction et le payement des dommages de guerre. » Je suis saisi d'un amendement présenté jpar M. Triboulet, au nom de la commission de la reconstruction et des dommages de guerre saisie pour avis, et ainsi gonçu : « I. — Ava,nt le premier alinéa de l'article 6, insérer le quatrième alinéa rédigé somme suit: « Le conseil d'administration donne son avis sur... (le reste de l'alinéa sans changement). «c IT. — En conséquence, supprimer le Quatrième alinéa. » La parole est à M. Triboulet. gestion est très opportune, car, dans les attributions du conseil d'administration, vous placez en tête ce qui est occasionnel et vous mettez ensuite ce qui est la mission organique et permanente du conseil d'administration, c'est-à-dire administrer. Cette disposition figurait dans le premier projet, nous ne l'avons maintenue dans le second, qu'à titre exceptionnel. Le conseil d'administration sera appelé à donner son avis uniquement sur deux projets de loi : ceux prévus à l'article 4 cle la loi du 28 octobre 1946. C'est, je le répète, quelque chose d'un peu accidentel qui se produira une fois et ne se renouvellera pas. Je ne voudrais pas que cela parût comme étant l'objet primordial des attributions du conseil d'administration et c'est (pourquoi je crois que mieux vaudrait s'en tenir à la rédaction que la commission elle-même avait bien voulu accepter. M. le rapporteur. La commission repousse l'amendement, car il ne s'agit pas d'une question technique. M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement? M. ie ministre de la reconstruction et de l'urbanisme. Le Gouvernement le repousse également. M. le président. L'a maintenu? ^ V M. André Lenormand^ J| la reconstruction çt^dlr pas pris position s u r ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ - v M. le président. ï X ^ v a r i SJ^ ë ^ . rapporteur 'pour avisée! 1 . . . la reconstruction et, ^ M, le rapporteur sïon de la r e c o n n u e ! M. le président. Dans ces conditions, nîsme. M. Lenormaî^ît; monsieur Triboulet, vous retirez votre mission de la: r#<ro position sur iSjjatf amendement? Je peux touÇ * M. le rapporteur pour avis de la commis- qui recueillerait, _ ^ sion de la reconstruction et des dommages membres de la côriH réunie. de guerre. Nous n'insistons pas. Lorsqu'on parle de/fft,^ ^ M. le président. L'amendement est retiré. l'échelonnement ront être financées par.-! M. Midol et plusieurs de ses collègues visage évidemment l%i ont présenté un amendement tendant à état A dont nous' rédiger comme suit le deuxième alinéa c'est à dire de l'état des^T - ' de l'article 6 : ouverts au ministère d # , i , cc II est consulté obligatoirement sur la De ce fait, si le conseil S l M M o i s g & d ô ^ répartition et l'échelonnement des travaux formule des propositions s&v eet éi*$-<piv et des dépenses. » à côté des autorisations de 7 La parole est à M. Lenormand, pour sou- comporte des autorisations de* \ mes, comme le faisait remarquM^, tenir l'amendement. normand, et, par là, engage M. André Lenormand. Notre amendement décide en même temps de l'avenir « i ^ t e tend à ajouter au deuxième alinéa de L'ar- la reconstruction, et de son fin an dans la mesure où cet avenir est ticle 6 lès mots : cc des travaux ». par les autorisations de programn En voici les raisons. Dans la loi de tées à cet état A. finances fixant les crédits du ministère de Il n'est pas besoin de préciser par ï M. le rapporteur paur avis de la commis- la reconstruction et de l'urbanisme, il est mots: cc des travaux ». prévu, d'une part, u n programme de trasion de la reconstruction et des dommages En revanche, cette expression peut préjde guerre. Mon amendement est de pure vaux à engager et, d'autre part, u n pro- senter des dangers. gramme de crédits de payement. ^orme. En effet, le texte du Gouvernement n'est Le programme d'engagement de travaux pas extrêmement précis, je m'excuse d e l f Nous suivons ici la rédaction du Conseil économique qui a mis le dernier alinéa dépasse, évidemment, celui des crédits de dire, et certains pourraient penser que l e du texte gouvernemental en tête, car il a payement. En effet, les travaux commen- conseil d'administration peut être consulté rparu à la commission de la reconstruction cés ne sont pas obligatoirement terminés sur l'exécution même des dépenses et sur les travaux que l'on va effectuer, ce qui «qu'il était en effet plus logique d'indiquer la même année. serait évidemment. ridicule. qrue le Conseil donnait son avis « sur les Ainsi, une partie de ces travaux sont à Le conseil d'administration de cette projets de loi prévus à l'article 4 de la loi payer, en tout ou [partie, l'année suivante. caisse autonome n'a pas à se préoccuper Su 28 octobre 1946 et relatifs à rétablisseAu budget du ministère de la reconstruc- de l'échelonnement des dépenses de mitm e n t des programmes de priorité et du programme de financement » — ce qui tion et de l'urbanisme de 1947, par exem- que délégation départementale et de l'exépose le problème sous son aspect le plus ple, 12 milliards de francs étaient à valoir cution des travaux dans le détail. Si nous faisions figurer dans la loi le 'général — et ensuite prévoir l'état des ipour des travaux engagés en 1946. En 1948, prévisions de recettes ae la caisse auto- 64 milliards de francs sont à déduire sur mot cc travaux », nous risquerions de prênome, ce qui est nn problème plus parti- les 181 milliards de francs prévus, ceci ter à confusion. Dais ces conditions, je crois que M. Leculier. Ainsi, nous rédigerions l e dernier pour couvrir des travaux engagés en 1947. alinéa du texte du Gouvernement sous la D'après les prévisions actuelles, les cré- normand a satisfaction sur le fond. Le dits de payement de 1948 seront inférieurs texte qui a été adopté hier, à l'unanimité, forme suivante; par la commission, répond à ses désirs. cc Le conseil d'administration donne son de 127 milliards de francs au programme Je lui demande donc, très amicalement, avis» ...et nous le ferions passer en tête, d'engagement de travaux.' Il existe donc, en l'occurrence, un déca- de retirer son amendement t le premier alinéa du texte gouvernemental devenant ainsi le second. Devenu le lage progressif entre le programme des M. le président. Maintenez-vous votre travaux à engager et les moyens de payesecond, il se lirait, au lieu de : « le conseil ment. amendement, monsieur Lenormand? 'd'administration établit... », 60us la Aussi, estimons-nous qu'une relation M. André Lenormand. Le texte menforme: « H établit... » très étroite doit être établie entre l'éta- tionne seulement l'échelonnement des déJe crois que c'est là un changement de blissement du programme des travaux à penses. Mais si l'on considère que cet J u r e forme. engager et la caisse autonome de recons- échelonnement des dépenses suppose truction, chargée de faire face a u payedu programme ae travaux, mon M. ie président. La parole est à M. le mi- ment de ces travaux,. afin <pie cette der- l'étude nistre de la reconstruction et de l'urba- nière puisse Judicieusement prévoir l'éche- amendement n ' a plus de signification. nisme. lonnement des dépenses auxquelles «elle M. le président. L'amendement est redoit faire face. tiré. , M. le ministre de lareconstniction et de Personne n e demande plus M parole?... .rurbanfsme. C'est une question de pure I* président. Quel est l'avis de la Je mets aux voix l'article 6. Commission? (L'article 6, mis aux voix% est adopté t forme. Mais Je me demande si votre sug- 2003 [Article 7.] « Art. 7. — Le conseil d'administration établit, avant le 31 mars de chaque année;, m j^pport sur ïes opérations effectuées j w k caisse au cours de l'année écoulée. Ce rapport est présenté au PrésiHmX de la République» communiqué aux , commissions intéressées de l'Assemblée ffu- Conseil de la République et Journal offlcm. » — {Adopté ) * * 8. — Sous le conil'administration, la caisse "^pax Je directeur généIbtjsl qui ^représente la 'ifes- tiers. . •généraux de la caisse lé* Crédit natio— ^ ^ t i s fixées, après avis 'sfratién^par une con3 » ; l'Elit et le Crédit Membres du cenn, ^Çdirecteur général, -ainsi que tous itionai participant à la t^iàse autonome sont tenus fes^èhnel. » s.pîti&ieutë* de ses collègues amendement tendant à ê suit îe troisième alinéa de ^fleeteaï général du Crédit natiogiie tous agents du Crédit natio—•pant à la gestion de la caisse ié sont tenus au secret profesâ* président et les membres de la ^nîûai permanente prévue à l'artiat également soumis au secret proïél lorsqu'il s'agira de préparer et ëer un appel au crédit ou à l'éparHpie. v l a parole est â M. Midol. : v .M. Lueien Midol. Un débat s'est engagé à la commission de ia reconstruction, savoir jusqu'à quel point le secret >ssiotmiel devait être demandé, ^ f i est bien entendu que le texte du Cons«fil économique était beaucoup plus restaitetif jpte celui proposé par le Gouvernement et celui qui figure dans le rapport de M. Laniel. Le texte du Conseil économique dispose : t Tous agents du Crédit national participant à la gestion de la caisse autonome sont tenus au secret professionnel », ee qui est normal puisque le Crédit national n'est pas nationalisé. C'est encore une caisse privée, bien entendu sous le contrôle de l'Etat. Mais d'après le texte qui nous est proposé, tous les membres du conseil d'administration, par conséquent les parlementaires qui font paille de ee conseil, sont tenus au secret professionnel. Il est (bien entendu que, dans certains cas, ils doivent être discrets et M. Triboulet, en défendant les prépositions de b majorité de la commission ou bien les propositions gouvernementales, nous a fait remarquer avec juste raison que la divulgation de certaines discussions ayant eu lieu au sein du conseil d'administration risqueraient d'être préjudiciables. Par exemple, lorsqu'il s'agit de préparer mx emprunt, divulguer ce qui se passe à l'intérieur du conseil d'administration risquerait, ou de le faire échouer, ou peutêtre certaines sociétés financières pourraient bénéficier de ces indiscrétions. Par conséquent, quetaie chose est à faire daaas œ t ordre d'idées. D'autre part, l'opinion a été émise qu'après tout le secret n'était pas erd'une telle importance puisque, avant le 1 mars, un rapport doit être inséré au Journal officiel et qu'à l'occasion de cette insertion, les membres parlementaires du conseil d'administration pouvaient très bien, non seulement prendre connaissance du rapport, mais indiquer ce qu'ils jugeraient utile de faire connaître à leurs collègues. Quoi qu'il en soit, dans tous les cas, ils sont tenus au secret professionnel. C'est pour remédier à ces deux inconvénients que, sans avoir sans doute réussi à rédiger un .texte juridiquement parfait, ie vous propose de rédiger l'article 8 de la façon suivante : " « Le directeur général du Crédit national ainsi que tous agents du Crédit national participant à la gestion de la caisse autonome, sont .tenus au secret professionnel... » Cette première partie reprend le texte proposé par le Conseil économique auquel j'ajoute simplement 1e directeur du Crédit national, qui est un fonctionnaire. Pour les autres membres, estimant que le conseil d'administration va sans doute se réunir une fois par an, et que, par conséquent, le secret professionnel pour la plupart de ses membres n'est pas d'une grande utilité, j'ai limité l'obligation du secret aux six membres de la commission permanente prévus à l'article 5, et au président en précisant les circonstances dans lesquelles ce secret doit intervenir : « Le président et les membres de la commission permanente prévue à l'article 5 son.t également soumis au secret professionnel lorsqu'il s'agira de préparer et de réaliser un appel au crédit ou à l'épargne. » Ainsi les parlementaires ne seront pas liés par le secret professionnel dans les questions ordinaires qui peuvent être débattues au conseil d'atoinistration et il sera possible en même temps d'éviter ces indiscrétions dont je parlais tout à l'heure. M, le président. La parole est à M. lo ministre des finances et des affaires économiques. M. le ministre des Séances et des affai* res économiques. Le Gouvernement demande k l'Assemblée d'adopter le texte proposé par la commission et de ne pas accepter l'amendement de M. Midol. H est de plus en plus désirable de restreindre le moins possible l'observation du secret professionnel, pour les membres des conseils d'administration d'organismes qui ont des responsabilités financières Monsieur Midol, il y a des matières financières qui nécessitent le secret, même dans les moments où il ne s'agit pas de préparer ou de réaliser un appel au crédit et à l'épargne. n peut y avoir, dans la vie d'institutions financières, des difficultés passagères de trésorerie dont la divulgation n'est pas souhaitable, même quand il n ' y a pas un appel de crédit D'ailleurs, dans ces circonstances, il est urgent de préparer de tels appels et c'est précisément le moment où il est le plus difficile de le faire. Il est donc des circonstances délicates où moins que jamais le secret professionnel doit être violé. La formule de la commission est bonne et M. Midol pourrait peut-être renoncer à la deuxième partie de son amendement, M. le président La paroi® est à M. MilM. M« Lucien Midol. La première partie da mon amendement reprend le texte du Conseil économique auquel j'ai ajouté l e directeur du créait national. Si M. 1e ministre veut l'accepter, je suis absolument d'accord. M. le président Quel est l'avis de la commission ? Kl. le rapporteur. La commission des finances maintient le texte qui a été discuté et adopté par elle. Elle entend qu'il n ' y ait pas deux catégories: ceux qui seraient autorisés à ne pas observer le secret professionnel, et les autres. Il ne doit y avoir qu'une seule catégorie: c'est l'avis unanime de la commission. M. le président. Je mets aux voix l'amendement de M. Midol, repoussé par la commission. (L'amendement, mis aux voix, n'est pas, adopté.) M. le président. Personne ne demande* la parole ?... Je mets aux voix l'article 8. (L'article 8, mis aux voix, est adopte.J [Articles 9 à 11.] M. le président. « Art. 9. — Les opérations de recettes et dépenses de la caisse autonome de la reconstruction ne peuvent donner lieu à aucune création d'emploi. Elles sont effectuées par un agent comptable nommé par le ministre des finances et soumis aux vérifications de l'inspection générale des finances et au contrôle de la cour des comptes. « Le compte des recettes et des dépenses de la caisse est publié tous les six mois aq Sommai officiel. » Personne ne demande la parole Je mets aux voix l'article 9. (L'article 9, mis aux voix, est adopté.) « Art. 10. — La caisse autonome de la reconstruction n'assume aucune dépense de fonctionnement administratif. Les fonctions de président et de membres det conseil d'administration sont gratuites. La rémunération de l'agent comptable est imputée au budget du ministère des finances. » — (Adopté.) « Art. 11. — Un décret en conseil d'Etat détermine l'organisation administrative et les règles de comptabilité de la caisse autonome de la reconstruction. » — (Adopté.) [Article 12.] M. le président. « Art. 12. — Dès la promulgation de la présente loi, les recettes affectées à la caisse autonome en vertu de l'article 3 ci-dessus seront à titre transitoire portées à un compte spécial ouvert dans les écritures du Crédit national; ce* compte ne pourra être débité que pour faire face aux dépenses. prévues à l'article 2. » M. Midol et plusieurs de ses collègues; ont déposé un amendement qui tend, ait début de cet article, après les mots; « Dès la promulgation de la présente loi », à intercaler les mots: « et en attendant la conclusion de la convention prévue à l'article 8... y> La parole est à M. Lenormand, pour soutenir cet amendement. M. André lenormand, L'article 8 précise que « les services généraux de la caisse autonome sont assurés par le Crédit natio* nal dans les conditions fixées, après a v & 2004 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 Mais, du problème que nous avons à du conseil d'administration, par une con- les choses se sont arrangées pour le mieux, vention conclue entre l'Etat et le Crédit | puisque le statut en question fut voté à : examiner aujourd'hui, c'est surtout l'as| pect de la souffrance qui requiert toute l'unanimité. Il y a lieu de s'en féliciter. national ». Vous vous souvenez d'autre part que I! notre attention, cette souffrance que nous L'article 12 précise que « les recettes affectées à la caisse autonome seront, à titre nous avions décidé d'une façon formelle avons partagée ensemble dans les geôles transitoire, portées à un compte ouvert — cela est d'ailleurs écrit en toutes let- j ou dans les « coopératives d'exterminatres dans l'article 2 — que le statut des tion » et qui restera toujours, quoiqu'il dans les écritures du Crédit national ». Nous pensons qu'il est bon de préciser déportés et internés politiques viendrait en advienne notre dénomiQâteur^commun — que ce « transitoire » ne doit pas durer discussion avant le 31 mars. Je tiens, à j'allais dire notre jardin s e e r e t r — c e u x 4s? mort longtemps et que, dès la conclusion de la remercier d'une façon toute particulière la qui n'ont pas connu les convention prévue à l'article 8, les sommes conférence des présidents, qui a ainsi per- , lente ne pourront janïâisOèn^ , inscrites au compte spécial seront immé- mis à l'Assemblée de tenir tous ses enga- le poids I gements. diatement affectées à la caisse autonome. Unis dans 1$ souvehjp^^e v nol J'ajoute — une amabilité en vaut une reux calvaire^ san^ . M. le président. Quel est l'avis de la com- autre — que, pour exprimer d'une façon ratifs catégoriques q f l , < h ^ c ^ W Ê ^ plus sensible encore l e s remerciements mission? été les motifs., la d i ^ t ^ t o î ï auxquels je viens de faire allusion, nous vrir, j'ose le Croire, sgagHles meiîie-tf allons nous efforcer, n'est-il pas vrai, mes M. le rapporteur. La commission accepte pices. -V-, ; , . ' chers collègues ? de ne pas dépasser le I Quant à moi, je l'amendement. temps qui nous est imparti, c est-à-dire , vœu que les débatr^~<JSifc M. le ministre de la reconstruction et de cinquante à soixante minutes. Le rap- dignité, dans Ip recueiijeitîe^ l'urbanisme. Le Gouvernement également. porteur donnera l'exemple en n'abusant pect du sacrifice d§ pôs:~ " pas de la tribune. souffrance qui s o n t i Il ne semble pas d'ailleurs que des rai- et devant la mé M. le président. Je mets aux voix l'amendement de M. Midol, accepté par la com- sons profondes soient de nature à faire ment, nous nous' i échec au vote rapide de la proposition de ments au centre et sûr àe ttQfi mission et par le Gouvernement. (V amendement, mis aux voix, est loi de M. Michaut, qui ne s'oppose nul- , à gauche et à droite.) j lement, à ce qu'on a bien voulu appeler cdbvté.) la loi Lambert, car ces deux textes se com- I M. le président. Lat; M. le président. Je mets aux voix l'arti- plètent l'un l'autre. En effet, la com- rapporteur général. ^ ^ cle 12, modifié par l'amendement qui vient mission compétente a pu se mettre assez I "^ facilement d'accord sur l'ensemble des ar- ! M. Charles Barangé, ra£jM5 d'être adopté. (Uarticle 12 ainsi modifié, mis aux voix, ticles. Mesdames, messieurs, m$/*fâçl] Lors du précédent débat, l'on se souvient ralement pénible. Elle est est adopté,) ^ que deux thèses se sont affrontées: la no[Article 13.] désagréable à cette heure,^fa« doistion du risque librement encouru d'une connaître à l'Assemblée Im position - que M. le président. « Art. 13. — Toutes dis- part, et la notion de l'épreuve subie en prend la commission des finances à l'égard positions contraires à la présente loi sont commun d'autre part. d'un texte qui ne lui a point été spsltnis Il faut reconnaître que chacune des par- et qui a des incidences abrogées. » financiètefjârès ties a soutenu son point de vue avec beauPersonne ne demande la parole ?... graves. ' ^ coup de sincérité. D'aucuns firent touteJe mets aux voix l'article 13. Si je fais connaître la position prise pèt fois remarquer depuis, avec une désinvol(L'article 13, mis aux voix, est adopté.) ture singulièrement déconcertante, qu'au la commission des finances, c'est p a p e je ne veux mettre en avant daç M. le président. Personne ne demande la cours de' la discussion on avait, en quel- que que sorte, fait un peu trop de sentiment débat que des considérations d'or du parole ?... Je mets aux voix l'ensemble du projet alors qu'il s'agissait surtout de se mettre ! cier. Nous reconnaissons tous la nécess d'accord sur la portée juridique d'un texte de loi. d'une loi comme celle qui nous est pro(L'ensemble du projet de loi, mis aux législatif A cela, je pourrai répondre très simple- posée. Tous, nous reconnaissons la valeur voix, est adopté.) ment que, dans le domaine qui nous matérielle et morale du tribut de reconM, le président. Je constate que le projet préoccupe comme dans bien d'autres do- naissance que nous devons payer pour lés de loi a été adopté à l'unanimité. (Applau- maines, ce n'est pas précisément la senti- services rendus au pays sous le souffle mentalité qui est redoutable, mais l'idéo- de l'admirable sentiment patriotique qui dissements.) logie. a animé les résistants et les internés. Si les déportés et internés de la Résis- | Cependant, lorque nous nous trouvons — 16 — tance ont revendiqué pour eux u n statut par exemple en présence de l'article 4, particulier ce n'était nullement avec l'ar- qui indique: « Aux personnes visées par STATUT DES INTERNES ET DEPORTES rière pensée de diminuer d'une façon quel- l'article 1 er , un pécule est attribué. Ce conque les mérites de leurs autres cama- pécule sera fixé dans un délai de six DE LA RESISTANCE rades de souffrance. Mais ainsi reconnus, mois », vous comprendrez que ceux qui, Discussion d ' u n e proposition de loi. institutionnellement, comme soldats volon- comme nous, membres de la commission taires des causes sacrées, c'est qu'ils se des finances, ont le souci des finances puM. le président. L'ordre du jour appelle considèrent toujours mobilisés au service bliques, soient frappés par l'imprécision la discussion des propositions de loi: 1° de du pays dans l'hypothèse d'un nouveau de ces termes. M. Emile-Louis Lambert et plusieurs de ses conflit de civilisations. I Un pécule sera attribué. Mais il faut apPour défendre en effet les principes im- | précier la charge que représente ce pécule, collègues tendant à établir le statut définitif des déportés et internés de la Résis- muables, qui sont toute leur raison d'être, i en fixer le montant. tance ; 2° de M. Victor Michaut et plusieurs ils lutteraient encore, s'il le fallait, jusI L'article 4 est d'une telle imprécision de ses collègues tendant à définir le statut qu'au sacrifice suprême. Oui, quoi qu'il en soit et si demain, que si les auteurs de la loi et si l'Assemet les droits des internés et déportés de la Résistance ; 3° de M. Peytel et plusieurs comme hier, venaient à s'affronter deux blée ne consentaient pas à prendre à son de ses collègues tendant à établir le statut conceptions de la vie, celle d'un grand propos les précautions nécessaires pour définitif des déportés résistants et des in- penseur qui s'appelait Henri Bergson et réserver les droits de l'Assemblée quant ternés résistants; 4° de M. Bougrain ten- celle d'un philosophe à la petite semaine, à la fixation du montant des charges et dant à constituer un pécule au profit des du chancelier fantoche et impulsif, qui du caractère de ce pécule, je serais presdéportés et internés politiques et à créer s'appelait Joseph Rîoseniberg; en d'autres que tenté quant à moi, usant de mes foncene leur faveur une décoration spéciale. termes, si demain comme hier venaient tions de rapporteur général, de demander (2 partie. — Déportés et internés politi- à s'opposer: le mysticisme des mauvais le renvoi du projet devant la commission instincts à la mystiuue de l'esprit et du 1 des finances. ques). Je sais que ce renvoi pourrait paraître, La parole est à M. Emile-Louis Lambert, cœur, le mysticisme de la force à la mystirapporteur de la commission des pensions. que du droit, le mysticisme de la croix à ceux qui très valablement attendent gammée, même présentée sous une autre cette loi, comme une sorte de préjugé, M. Emile-Louis Lambert, rapporteur. forme, à la mystique de la croix latine, défavorable au principe qu'elle contient. Mesdames, messieurs, le 4 mars courant, les déportés et internés de la Résistance C'est pourquoi, je ne demanderai pas ce l'Assemblée nationale a discuté, dans une n'hésiteraient pas un seul instant à accep- renvoi. atmosphère quelque peu troublée sans ter, de propos délibéré, les mêmes risques Je tiens cependant à insister auprès de doute, le statut des déportés et internés et à subir les mêmes épreuves I (Applau l'Assemblée pour qu'elle ne vote pas sans de la Résistance. En définitive, disons que discernent s au centre et a droite.) l un examen réfléchi un texte qui entraîne- ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 rait. des c h a r g e s , peut-être tyqp lourdes et : dont la répartition ne .slrait pas, très équitable. , ... r ; ; :v V) iicteifçtàs,devoir faire ces réser.ve^ au noin ^ f t o j e t de loi. Personne ne demande îa discussion générale?... l'Assemblée sur le passage /Xles/àrticles. ^^nsultéè^ jdécide de pasdes artîefes.) | | | t j K n n é t u r e de l'art&publique française, . o n t contri. Éa patrie, pro[^conformément aux [Inte loi, le droit à ï f g ^ politiques, des otages ^^Itiques ; des ascendants; ou g^iHéportés politiques, ( des politiques, dans le 'fljçle 6 de la présente loi. » [g :Rbucaute et Mouton ont •âmendejnent tendant à rédisnit le deuxième alinéa de l'ar>er déportés et internés politiques, «t résistants et des otages; » oie est à M. Touchard. Il A j u s t e Touchard. Mesdames, mesmïï^èn accord avee Fauteur de la proï n° 1411, mon ami M. Victor Mi^PPÛOUS avons été amenés à demander ^modification au deuxième alinéa de fticle 1 er . Je voudrais rappeler que le terme « déporté politique » a été. officiellement employé, pour la première fois, en opposition au terme ce prisonnier de guerre », dans âsgSirdonnance n° 45-948 du 11 mai 1945, 3 S i n t l'article 9 stipule: « Sont considérés comme déportés politiques les Français transportés par l'ennemi hors du territoire national, puis inlèarcérés, internés pour tout autre motif qu'une infraction de droit commun. » Permettez-moi, à cette occasion, de rappeler, en quelques mots, le but de notre amendement. Tout d'abord, la déportation et l'internement constituent par eux-mêmes, indépendamment des services antérieurs dans la résistance, un dommage de guerre infiniment plus grave que les ruines matérielles, car il atteint l'homme dans sa chair. lis ont coûté la vie à 80 p. 100 des déportés. De plus, quelle qu'ait été la cause de leur arrestation, les internés politiques ont été des martyrs de la liberté puisque, à l'exclusion seulement des inculpés de droit commun pour marché noir ou collaboration, les traitements qu'ils ont subis avaient pour cause la haine de l'Allemand contre tous ceux qui, pour leur simple refus de collaborer ou de trahir, se faisaient solidaires de la résistance française. En outre, les internés et déportés politiques survivants représentent des dizaines de milliers de* combattants morts pour le triomphe de la liberté. Enfin, parmi les internés et déportés rapatriés des Brisons et des camps, des mil- liers sont morts depuis la libération parce q M l s n'ont pu recevoir dés , soins suffisants, et des miniers'd'autres Èorit encore malades et mal soignés. * Permettez-moi d'indiquer ici, bien que personne ne l'ignore dans cette Assemblée, que sur 300.000 déportés politiques et raciaux, 35.000 seulement sont rentrés et que. depuis leur rapatriement jusqu'à ce jour, 6,000 d'entre eux soïit morts. Des milliers d'hommes et de femmes onkt été internés pour leur amour de la France, et ils méritent qu'on leur rende justice. Déjà, nous nous sommes insurgés contre le danger de créer des distinctions arbitraires entre les, déportés et les internés politiques. En conséquence, nous sommes adversaires de toute division en catégories. Au cours de la discussion sur le statut des déportés de la résistance, un amendement de M; Terrenoire a été adopté. Cet amendement était rédigé ainsi: « Ces droits seront consacrés avant le 31 mark 1948 J>ar dés statuts spéciaux qui seront conférés à tous ceux qui onjt été déportés ou, internés, soit pour actes de résistance, soit en raison de leurs opinions politiques, soit en vertu de discriminations raciales, soit en qualité d'otages etc... » M. le minisjtre des anciens combattants disait dans sa réponse: « Il aurait mieux valu traiter l'ensemble du problème dans un seul texte. » C'est reconnaître que les déportés et internés politiques méritent le titre de patriote et de résistant. C'est une question de principe qui est posée à laquelle tiennent beaucoup ceux et celles qui, jusqu'au bout, malgré les souffrances morales et matérielles, sont restés de véritables Français et Françaises, refusant de s'incliner devant les pressions et entreprises des nazis. Croyez-moi, monsieur 1e rapporteur, mon amendement n'a pas pour but de procéder à un petit jeu de massacre, mais au contraire d apporter la clarté nécessaire à une solution franche par rapport aux sacrifices consentis par les déportés et internés politiques. L'Assemblée nationale serait bien inspirée en l'acceptant et eh réconnaissant •que les déportés et internés politiques sont vraiment des patriotes, et résistants au même titre que tous les Français qui ont résisté à l'ennemi et, de ce fait, ont participé à la libération du territoire. (Applaudissements à l'extrême gauche.} M. le président. commission ? Quel est l'avis de la M. le rapporteur. Je me suis déjà expliqué très longuement en commission à ce sujet. En qualité de rapporteur, c'est moimême qui ai proposé une légère modification du titre, qui ne se trouvait pas en harmonie, je l'ai rappelé, avec l'ensemble des articles, notamment avec l'article 1 er , qui parle tout de même, vous ne pouvez le contester, des « politiques, » des « raciaux » et des « otages ». J*appelle votre attention sur le fait que le titre de résistant est déjà consacré dans un texte que nous avons voté à l'unanimité la semaine dernière. Sans doute, votre première remarque n'est-elle pas animée par l'intention d un « jeu de massacre » dans votre esprit. Je suis d'accord a?ec y^us, monsieur Tou- 2005 chard, et vous connais suffisamment pour savoir que vous n'avez pas l'intention de « torpillër » le travail fait par la commission la semaine dernière. Mais quand vous parlez de clarté, je ne suis plus d'accord. Réfléchissez en effet aux confusions infiniment regrettables qui ne manqueraient pas de se produire à l'avenir si, dans cet article, nous accordions à ceux que vous visez le titre de résistant. Voilà les raisons pour lesquelles je demande à l'Assemblée de repousser purement et simplement l'amendement de M. Touchard. M. le président. La parole est à M. Touchard. M. Auguste Touchard. Je ne puis être d'accord avec M. le rapporteur. Je viens d'indiquer que les internés et les déportés politiques sont des patriotes et des résistants; qu'on le veuille ou non, ils ont été des patriotes du fait qu'on Ies a déportés ou emprisonnés, ; D'autre part, ils ont été des résistants puisque, dans les camps d'internement et dans les prisons, ils ont continué à se conduire en véritables patriotes, en résistants et en Français. En conséquence, je maintiens l'amendement que j'ai déposé. lï. Arthur Ramette. Nous demandons 10 scrutin. M. le président. La parole est à M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. M. François Mitterrand, ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer, il y a quelques jours, au moment du vote du statut des déportés de la Résistance, mes regrets de ne pas voir assemblées dans un seul texte toutes les dispositions concernant les déportés pour faits de résistance, et les déportés politiques. Mais puisque les choses en sont là, le dois bien faire remarquer à. l'Assemblée qu'en l'occurrence M. le rapporteur a raison et que le statut des déportés de la Résistance a déjà été adopté par l'Assemblée* Il ne peut donc s'agir à aucun m o i m t , au cours de la discussion de ce texte, do revenir sur ce point et d'établir une confusion dans les droits qui seront accordés aux uns et aux autres. C'est pourquoi le Gouvernement se rallie à la proposition de la commission. M. le président. Je mets aux voix l'amendement de M. Touchard, repoussé par le Gouvernement et par la commission. Je suis saisi d'une demande de scrutin présentée au nom du groupe communiste. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. — MM. les se* cretaires en font le dépouillement,) M. le président. Voici 1e résultat du dépouillement du scrutin : Nombre des votants 593 Majorité absolue . . . . . 297 Pour l'adoption . . . . . 183 Contre 410 L'Assemblée nationale n'a pas adopté. Personne ne demande la parole î... Je mets aux voix l'article l €p . (L'article 1er, mis aux voix, est adopté^ [Article 2.] M. le président. Quel est l'avis de la commission ? M. le président. « Art. 2. — Sont consiM. le rapporteur. Si la commission avait dérés comme déportés politiques: été saisie à temps du texte de cet amen« a) Les Français ou ressortissants des dement, elle aurait pu consulter la comterritoires d'outre-mer qui ont été déportés mission de la santé publique. Comme elle en territoires étrangers sous le contrôle n'a pas examiné la question, elle s'en rapdes puissances de Taxe, de certains camps porte à la sagesse de l'Assemblée. ou prisons d'Alsace et de Lorraine, pour tout autre motif qu'une inculpation de M. le président. La parole est à M. le droit commun ne tombant pas sous le ministre des anciens combattants et victibénéfice de l'ordonnance du 6 juillet 1943, mes de la guerre. sous réserve qu'aucune action contraire à l'esprit de la Résistance ne puisse leur M. le ministre des anciens combattants être imputée, soit avant leur arrestation, et victimes de la guerre. Le Gouvernesoit au cours de leur séjour dans les pri- ment estime que, sans que la chose soit sons ou les camps de concentration: précisée, la discrimination sera faite de « b) Leser étrangers résidant en France toute manière par les commissions charavant le 1 septembre 1939 et répondant gées d'appliquer le texte. aux conditions énoncées à l'alinéa ciM. le président. La parole est à M. Livrydessus. » Je suis saisi par M. Rosenblatt d'un Level. amendement tendant à remplacer dans le M. Philippe Livry-Level. J'insiste sur 2Ô alinéa, (§ a), de l'article 2, les mots: « de certains camps ou prisons d'Alsace l'adjonction de ces deux mots. et de Lorraine » par les mots : « des camps Des membres de ma famille ont été déipu prisons d'Alsace et de Lorraine ». portés. Je sais qu'à Rave»nsbruck, en partiLa parole est à M. Rosenblatt, culier, se trouvaient de nombreuses professionnelles de la prostitution qui n'avaient M. Marcel Rosenblatt. Le 29 septembre commis aucun délit de droit commun. [1947, l'Assemblée a adopté un projet assi- Elles n'étaient que malades. C'est pour milant les internés des camps et prisons cela que les boches les avaient dirigées d'Alsace et de Lorraine aux déportés poli- sur ce camp. tiques. 4ueun argument ne justifie une assimiEtablir aujourd'hui une discrimination lation aux déportés politiques» dont le stapar le mot « certains » serait une erreur, tut serait amoindri si cette catégorie de étant donné que les trois départements personnes devait bénéficier des disposiétaient annexés, et soumis, de ce fait, au tions de la loi. même régime que tous les camps et priM. le président. Je mets aux voix l'amensons sous tutelle hitlérienne. dement de M. Livry-Level, repoussé par la M. le président. Quel est l'avis de la commission et le Gouvernement. commission ? (L'amendement, mis aux voix, n'est pas adopté.) M. le rapporteur. La commission accepte l'amendement. M. le président. Personne ne demande la parole ?... M. le président. Quel est l'avis du GouJe mets aux voix l'article 2, avec la movernement ? dification résultant de l'amendement de M. Rosenblatt. M. le ministre des anciens combattants (L'article 2, ainsi modifié, mis aux voix, et victimes de la guerre. Le Gouvernement est adopté.) accepte l'amendement- Il fait d'ailleurs remarquer que, dans toutes les circulaires [Article 3.] ministérielles, les déportés des camps ou internés d'Alsace et de Lorraine ont touM. le président. « Art. 3. — Sont consijours été assimilés à ceux qui ont été dé- dérés comme internés politiques en regard portés en territoire occupé par l'ennemi. des dispositions du présent texte : « 1° Toute personne qui, résidant en M. le président. Je mets aux voix l'amen- France ou dans l'un des territoires d'outredement de M. Rosenblatt, accepté par la mer, a été internée à partir du 16 juin 1940 commission et le Gouvernement. par l'ennemi ou l'autorité de fait se disant (L'amendement, mis aux voix, est gouvernement de l'Etat français, pour tout autre motif qu'une infraction de droit adopté.) commun ne tombant pas sous le bénéfice M. le président. M. Livry-Level a pré- de l'ordonnance du 6 juillet 1943, relative senté un amendement tendant à ajouter à la légitimité des actes accomplis pour la dans l'article 2 après les mots: « 6 juillet cause de la libération de la France et à la 1943 » les mots: « ou pour prostitution ». revision des condamnations intervenues pour ces faits ; La parole est à M. Livry-Leval. « 2° Toute personne internée administraM. Philippe Livry-Level. Mon amende- tivement avant le 16 juin 1940 en France ment a pour objet d'attirer l'attention de ou dans les territoires de la France d'outrel'Assemblée sur le fait que les Allemands mer, qui a été maintenue internée par ont envoyé en camp de concentration ou l'autorité de fait se disant gouvernement ont interné de nombreuses femmes qui de l'Etat français, en raison du danger avaient transmis des maladies vénériennes qu'aurait présenté pour l'ennemi, la libéà leurs troupes. Il n'est pas normal que ration de ladite personne, du fait de son ces femmes bénéficient du statut. activité antérieure. Ceux qui voudraient les défendre pour« La qualité d'interné politique ne sera raient dire qu'elles ont été jusqu'à un accordée qu'à toute personne justifant certain point dés combattantes au service d un internement d'une durée supérieure de l'arme microbienne. (Sourires.) à trois mois. Si vous ne partagez pas cette acception, cc Cette condition ne sera pas exigée de yous vous prononcerez en fav««r de mon tous ceux qui ont été torturés, qui se sont amendement. évadés ou qui ont contracté, pendant leur internement, une maladie ou une infirmité susceptible d'ouvrir droit à pension à 1a charge de l'Etat. « Ne pourront prétendre à la qualité d'interné politique, les individus tombant sous le coup de l'ordonnance du 26 novembre 1944 et des textes subséquents relatifs à la répression des faits de collaboration ainsi que ceux frappés d'indignité natio* nale ou dont le comportement a v a n t J i ^ ^ arrestation, au coiirs de leur séjour ^rir prison ou dans les camps v ^i^t|îiiement f •• a été contraire à l'esprif ^ ^ ^ p | é t â î i c e . « Les ayants droit des es avar bénéficieront des 1 firnftaagt.^ . condition de temps ^çiinisttè La parole est a ciens combattants èt } s. h FCWTÎLFC M. le ministre et victimes de fa _ n'entend pas discut . ter quelques p r é c i s i o n s ^ : Dans le troisième ^ y i n é a ^ I « Toute personne..^ haiterait que la ré ' « ...ayant France ou dans l e s ïe# d'outre-mer, pour tout infraction de droit administrative oa,;J| liberté, qui a été M delà de la durée de'sâr de fait, etc. ». La première modjtfiGak leure formulation (ïe"Fm_-dition des mots « au dçlà; dtf îïM ^ .. ........ peine », elle tend à précisé* que, si u n o ^ personne a été arrêtée avanf le 16 iui& i$40 ^ et condamnée par les autoriés leg&tes de la IIIe République à une peine détermmée^ À il est normal si, par la suite, elle a étîNïé* portée ou si son internement a ete jag tenu par le fait que l'autorité de Viefij les autorités occupantes ont estiméi pouvait être dangereuse pour cet orff bli, qu'elle bénéficie du-statut. Par contre, il est normal de décider qûlk^ la durée de la peine infligée ipar les auto- ** rités régulières de la III9 République ne ^, peut être considérée comme un i n t e r n e ment dû à l'autorité occupante ou au gou-r vernement de Vichy. M. le président. La parole est à M. le rapporteur. M. le rapporteur. Les observations formu* lées par M. le ministre sont judicieuses e|>: la commission accepte ces propositions. « M. le président. La parole est à M. Mouton. M. Adrien Mouton. La commission n'a ijas discuté des propositions que vient de faire M. le ministre. Elle a adopté, à l'unanimité, le texte soumis à l'Assemblée. Je m'oippose donc, au nom du groupe communiste, aux propositions du Gouvernement. M. Arthur Ramette. Le Gouvernement n'a; pas le droit d'amendement. M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Il ne s'agit que de suggestions. M. le rapporteur. Je précise qu'il n'y a aucune contraditcion sur le fond. C'est pourquoi la commission a cru pouvoir accepter les modifications proposées par le Gouvernement. M. Arthur Ramette. Le Gouvernement n'a pas le droit de propose** M. Martel Rosenblatt. Nous protestons, car la commission n'a pas délibéré. La parole est à M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. M. le rapporteur. La commission ne peut prendre position sur le fond. Elle laisse l'Assemblée juge. M. le président. La parole est à M. Devemy. M. le ministre des anciens combattants et victimes de la giforre. Le Gouvernement est encore libre, à tout moment, de présenter des observations. M. le président. Quel est l'avis du {Gouvernement? M. Arthur Ramette. Vous auriez pu les présenter en temips utile devant la commission. Cette façon do procéder eût été plus régulière. M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Le Gouvernement a donné son accord sur l'ensemble de l'article 3 modifié par l'amendement de M. Devemy. Il s'en tient à ce texte. Quel est le fond du débat? i M. Roger Devemy. Je partage l'opinion * Vic&is apportées par le Gou|$r ùtilçs. Je les reprends en fje^ dôi&ande à l'Assemblée "usmendement que je remets |ent. {Interruptions à Vex. den||,Je .suis, saisi pa: M. Deà m e n f i n e n t tendant à rédiger "Énfealinéa ^paragraphe 2°) ^iyânt subi avant le j^e bu dans les territoi£H*ire-i4er, pour tout aur pfraction de droit côministrative ou judirtéj qui a été maint e la durée de sa change m ent ). » âtt® la parole ?... yoix l'amendement de aux voix, est éçnblatt. Ces modifications •ûtre-Tés députés communisà AI|er. istre des anciens combattants es de la guerre. Je demande la président. La parole est à M. le # r e des anciens combattants et vicde là guerre. I, le ministre des anciens combattants çt victimes de la guerre. Le Gouvernement suggère — puisqu'il n'a pas le droit d'amendement — que le quatrième alinéa de l'article 3 soit complété par les mots: « ...postérieurement au 16 juin 1940 ou à ^l'expiration de la peine prononcée avant t cette date ». .1. Il ne pourrait s'agir, en aucune manière, d'un internement de trois mois antérieur à u 16 juin 1940 — c'est-à-dire à unee période où les autorités légales de la III Rép u b l i q u e étaient seules habiles à légifér e r — o u imposé à l'expiration de la peine prononcée avant cette date.- Cette suggestion est liée à celle laite par le Gouvernement sur l'alinéa précédent. r M. Roger Devemy. Je reprends la sug, gestion du Gouvernement et je remets à M. le président un amendement tendant à compléter le quatrième alinéa de l'arJicle 3. M. 1e président. Je suis saisi par M. Devemy d'un amendement tendant à compléter le quatrième alinéa de l'article 3 parles mots: « postérieurement au 16 juin Ï940 ou à l'expiration de la peine prononcée avant cette date ». Quel est l'avis de la commission ? M. le rapporteur. La commission n'a pas délibéré sur cet amendement. Elle s en $aipporte donc à la sagesse de l'Assemblée. M. Arthur Ramette. Cette façon de discuter est irrégulière. M. le président. M. Devemy a le droit de déposer un amendement et mon devoir est de soumettre cet amendement à l'Assemblée. M. Marcel Poimbœuf. Le minisire a le droit de les présenter en séance publique. M. Marcel Rosenblatt. Le rapport est imprimé depuis hier. M< le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Jusqu'à nouvel ordre, le Gouvernement a encore le droit à la parole. S'il était contesté que l'amendement de M. Devemy pût être présenté à l'Assemblée, je me contenterais des explications que j'ai données et je saisirais le Conseil de la République du même texte par une voie parfaitement régulière. M. le président. Je fais remarquer à l'Assemblée que je suis régulièrement saisi d'un amendement. Un déiputé peut, en effet, reprendre une suggestion du Gouvernement sous .forme d'amendement et j'ai, dès lors, le devoir de soumettre cet amendement à l'Assemblée. Je mets donc aux voix l'amendement de M. Devemy. M. Arthur Ramette. Je demande le scrutin. M. le président, Je suis saisi d'une demande de scrutin présentée au nom du groupe communiste. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. — MM. les secrétaires en font le dépouillement•) M. le président. Voici le résultat du dépouillement du scrutin: Nombre des votants.. 593 Majorité absolue. 297 Pour l'adoption....* 410 Contre 183 L'Assemblée nationale a adopté. Personne ne demande plus la parole sur l'article 3 ?... M. Arthur Ramette. Nous désirons déposer un amendement, monsieur le président. Vous avez attendu que M. Devemy ait rédigé son amendement. Attendez, maintenant, que nous ayons rédigé le nôtre. M. le président. J'attends volontiers. M. Adrien Mouton. Monsieur le président, je vous fais parvenir le texte de l'amendement que je viens de rédiger. M. le président. M. Mouton propose, par voie d'amendement, de compléter comme suit l'article 3: « Les internés politiques condamnés en vertu de dispositions légales qui ont été abrogées, internés avant le 16 juin 1940, qui ont été maintenus en prison par le Gouvernement de Vichy, bénéficient du présent statut. » , Quel est l'avis de la commission? M. Adrien Mouton. L'exclusion des députés communistes I M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Je no pense pas que les députés communistes soient visés en la matière. Des militants de partis politiques ou d'organisations syndicalistes ont été arrêtés avant le 16 juin 1940 par le gouvernement régulier de la III® République pour un certain nombre de motifs sur lesquels il est inutile de s'étendre maintenant. Lors de la débâcle de 1940, ils se sont trouvés internés dans des prisons.-T^ous considérons plusieurs cas. Ceux qui, par exemple, auraient pu subir des tortures — leur cas est d'ailleurs expressémënt prévu dans le texte du projet de loi ceux qui, après l'expiration ae leur.peine, ont été maintenus en prison, parce que le fait de les relâcher aurait signifié u n risque pour l'ennemi. Nous jugeons parfaitement normal de les considérer comme ayant été détenus illégalement par les autorités de fait et comme devait être assimilés, en conséquence, au point de vue de la réparation, à l'ensemble des déportés dits politiques. Le Gouvernement considère, d'autre part, que ceux qui ont été déportés et ont subi une sorte d'aggravation de la peine encourue avant le 16 juin 1940 doivent être également assimilés à l'ensemble des déportés politiques et recevoir la réparation qui leur est due, en raison de la déportation; car celle-ci ou l'internement prolongé a été dû au fait qu'ils ont été présumés par l'ennemi comme devant commettre, à leur sortie de prison ou du camp, des actes susceptibles de lui lïuire. Il n'y a ipas de contestation à cet égard. Mais s'il s'agit d'un homme ou d'une femme condamné par le Gouvernement régulier de la République, qu'on apprécie comme on le voudra les dispositions prises à ce moment, il n'empêche que ces dispositions étaient légales et qu'il n e peut être question de n'en pas tenir compte aujourd'hui. Nous sommes en 1948, plusieurs années après la fin de la déportation. S'il est vrai que nous devons prendre en considération l'ensemble des dommages subis par les meilleurs des Français, il ne nous paraît pas, néanmoins, possible de confondre les divers motifs de déportation ou d'internement. Ce qui nous intéresse, c'est la conséquence de l'internement ou de la déportation. Si cette conséquence a été aggravée du fait de l'ennemi, il y a assimilation. Mais n'allons pas jusqu'à l'assimilation des causes de la déportation, comme M. Mouton nous invite à ie faire. Sur ce point, il serait sage que l'Assemblée nationale suivit le Gouvernement et fît la différence. (Applaudissements au centre et à droite.) M. le président. La parole est à M. Du clos. 2008 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 M. Jacques Duclos. Mes chers collègues, le ministres de.s anciens combattants victimes de la guerre me semble, au ' moins, ! faire une confusion, Eorsquffl nous a présenté des suggestions qui ont été ensuite reprises sous forme d'amendement par M. Devemy, j'ai bien compris qu'il tenait à faire insérer dans la proposition de loi que nous discutons des dispositions qui, selon lui, doivent s'appliquer à un certain nombre de citoyens français. M. le ministre des anciens combattants vient de nous dire qu'il s'agissait évidemment d'un (problème ayant trait aux communistes. Nous le savons bien. Des communistes ont été condamnés, en 1939 et en 1940, par application d'un décret (portant dissolution du parti communiste français. Ce décret a été abrogé par le Comité national d'Alger en 1943. Nous allons donc assister à un spectacle curieux. Par exemple, un Français condamné sur le sol de la patrie, en 1940, avant l'invasion, à cinq ans de prison, s'il a accompli sa peine jusqu'à la libération, ne compte pas parmi les bénéficiaires du statut .que nous sommes en train de /discuter, parce qu'il a été maintenu en prison; . M. Marc, Dupuy. C'est Te fond du problème II. Jacques Duclos. H n'a pas été main* tenu au delà de sa peiiîcr et cependant le pouvoir légal qui siégeait à Alger avait abrogé le décret portant dissolution du parti communiste en vertu duquel on avait condamné ce Français. Vous allez donc refuser à des Français, qui étaient sous la botte de Pétain, le bénéfice de dispositions légales déjà èn vigueur, alurs, dans les territoires français libres. (Applaudissements à Vextrême gauche.) Je vais plus loin. Gabriel Péri a été condamné a cinq ans de prison par contumace et l'on n'a pas voulu ie juger de nouveau, bien entendu. Il serait dans le cas prévu par M. le ministre. (M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre fait un geste de dénégation.) M. Marc Dupuy. C'est exact. M. Marcel Rosenblatt. C'est une honte. M. Jacques Duclos. A vos yeux, monsieur le ministre des anciens combattants et des victimes de la guerre, Gabriel Péri et Jean Catelas, qui ont été, le premier fusillé, le second guillotiné par les nazis, ne pourraient bénéficier de ce statut que l'Assemblée est en train^de discuter. Je prétends que c'est une ignominie, tout simplement. (Applaudissement à Vextrême gauche.) M. Marcel Rosenblatt. Ce ,sont ceux-là que vous avez visés. M. le président. La parole est à M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Monsieur Duclos, votre argument serait convaincant s'il était exact. Mais il ne l'est pas. M. Jean Duclos. Vraiment ? M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Si simplement vous aviez lu l'article 3 jusqu'à la fin, ce qui n'est peut-être pas votre cas, monsieur j5uclos..* M. Jacques Duclos. Je vous en prie, ne faites pas d'allusion de ce genre, monsieur le ministre. M, le ministre des anciens combattants et: victimes de la guerre. ...vous y auriez lu: « Cette condition — celle des trois, mois — ne sera pas exigée de tous ceux qui ont été torturés, qui se sont évades ou qui ont contracté, pendant leur internement, une maladie ou infirmité susceptible d'ouvrir droit à pension, à la charge de l'Etat. » Cette disposition vous démontre que, dans certains cas, il est prévu des exceptions. Mais vous avez tiré argument du fait qu'un certain nombre de militants, internés avant le 16 juin 1940, auraient vu leur peine terminée prématurément du fait des ordonnances poses à Alger, et vous avez cité le cas de Gabriel Péri et de Catelas. Or, ce n'est évidemment pas le cas. Ces deux hommes ont été victimes d'une décision de l'autorité d'occupation ou de l'autorité de Vichy, décision sans rapport avec la disposition prise par le Gouvernement de la République avant le 16 juin 1940. Il y a, eu condamnation à mort. M. Jacques Duclos. Màiâ- non, il n'y a pas eu condamnation â mort ; il y avait condamnation à cinq ans de prison. M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Il y a eu, en tout cas, exécution. M. Jacques Duclos. Evidemment! M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. Cela modifie complètement l'aspect du (problème tel qu'il est soumis à l'examen de l'Assemblée. Mais nos collègues sont suffisamment au courant de tout cela pour reconnaître que le Gouvernement ne modifie pas profondément le sens de l'article. Il ne s'agit pas d'argumenter là-dessus. Le Gouvernement entend seulement prendre des précautions. Et lorsqu'il demande de prévoir le délai de trois mois avant le 16 juin 1940, c'est qu'il estime anormal, dans le premier cas, que des hommes arrêtés avant le 16 juin 1940 et qui, après trois mois d'internement, auraient été libérés par les troupes d'occupation puissent bénéficier — comme cela se produirait si on rétablissait le texte initial — du statut des internés politiques. Personne ne peut soutenir cette thèse. Dans un deuxième cas, qui donc risque de se trouver atteint par cette restriction, au sens du texte initial ? Ceux qui, comme j e l'ai déjà dit, ont été maintenus en état d'internement au delà de la durée de leur peine. Mais, dans l'ensemble, lorsqu'il y a eu aggravation de la situation: tortures, exécution, déportation, l'amendement qui vient d'être adopté ne joue plus. Il en résulte a contrario, par suite de l'aggravation de la peine, de la modification au régime et du changement de la situation, que l'ensemble du statut des internés et déportés politiques s'applique. C'est dire que les dispositions que soutient ie Gouvernement ne sont pas contradictoires avec le fond de l'article et c'est pourquoi il ne lui paraît pas possible de se rallier aux conclusions de M. Jacques Duclos. M. le président. La parole est à M. Jacques Duclos. M. Jacques Duclos. Vous dites, monsieur le ministre, que votre texte ne s'applique pas à Gabriel Péri et à Catelas, parce qu ils sont morts. Mais les communistes, condamnés à cinq, ans de prison, qui sont restés incarcérés'jusqu'à la libération et qui, par conséquent, n'ont pas été maintenus au delà de la durée de leur peine, ne pourront pas bénéficier du statut que nous sommes e a train de voter. Pourtant, à Alger, le décret de dissolution du parti communiste, eft. vertu duquel ils furent condamnés, ÙvalS; été abrogé dès 1943. \ ;v Vous ajoutez que, s ' ^ " ' tion dans le traHeme&l voir. Mais pardon : ^iNiiï toutes les disêûssîoS^^ sériés, et l'on p o u ^ * ~ monstration que- % ^ été appliqué. ; Vraiment, monÊi comprends pas <|u^¥ou| ayez eu^modificapourra ^ _ Iverte à .J^chmoimWlà^dé- à cœiu p o r t e r de telles Tes trie t i o p s / p o u r - qui devrait être di: ditions et avec u ^ (Applaudissements &} M. le président. L£ rar^ty nistre des anciens comhâjH^ de la guerre. '* * ** . M. le mînistre^des^ et victimes de l%:gu#m;„_ mes mal compris, voudrais vous afptfcf Il est évident que r<mmîUia$M|gpe -, doit être considérée comirts ^i^jtex datl l'extinction de la peine p p u ^ l f x qui ont été condamnés avant le ië juirr 1$4<X M. Jacques Duclos. C'est déjà un acquis 1 M. 1e ministre des anciens et victimes de la guerre. De ce fait,?, oui ont été maintenus après la daté rordonnance doivent normalement licier du statut des internés et déportés pc litiques. Mais ceci ne peut être convenu que d a n s . l'acception et seulement dans les t e r m e s de cette ordonnance, qui comporte automatiquement extinction de la peine. M. le président. La parole est à M. Grenier. M. Fernand C renier. J'ajouterai une sim« pie précision à ce qu'a dit mon ami Jacaues Duclos. En 1 9 3 9 - 1 9 4 0 , des communistes ont été condamnés en vertu de décrets arbitraires. Mais d'autres personnes, qui n'appartenaient pas au parti communiste, l'avaient été également. Que s'est-il passé à l'arrivée des Allemands? Ceux-ci ont libéré les uns, notamment l'équipe de « Je suis partout », mais ils ont laissé les communistes en prison. Je veux citer le cas de Pierre Semard qui avait été condamné, au début de 1940, à trois années de prison et qui a terminé sa ipeine sous l'occupation. Les Allemands l'ont immédiatement arrêté et, six mois après, ils le fusillaient. Notre amendement n'a pas d'autre but que de faire bénéficier du statut ceux qui' ont été condamnés en 1939-1940 et qui ont été maintenus en prison, soit par l'ennemi, soit par le gouvernement de Vichy. (Applaudissements à Vextrême gauche.) M. le président. Je mets aux voix l'amendement de M. Mouton. (L*amendement, mis aux voix, n'est pas adopté.) M. le président. Je mets aux voix l'article 3, modifié par les amendements de jvL Devemy. ^ (L'article 3 ainsi modifié, mis aux voix, |est adopté,) J/iri* ^Article 4.] ^ ^ l ^ i ^ r i t ; «Art.,4. — Aux person^ ^ â r t i c l e premier, un- pécule ; dans un délai de jèslvi ^ î é rapporteur. .commission propose fôipûd | ^ n é a de cet ariîxé par une loi qui inci$lai de six mois ». pari|e est à M. le rap- ^ ' ^ ^ & § S | è | ^ g é n é r a ! . Je remercie ^ w r l e -la satisfaction substani H t o n e -aux réserves que j'avais "^J^KrdO^a discussion. ^ | w W ~ p é a u l e 'doit être fixé par rasï^Kté-e'et A commission des . ^ ^ r o p t en ^ a m i n e r le monI, le |firë#ïc(ent. La commission propose comme suit l'article 4 : r 4. — Aux personnes visées par ^premier, un pécule est attribué, i pécule sera fixé par une loi qui inïehdra dans un délai de six mois. » |£|tmne ne demandé la parole ?... K p e t s aux voix l'article 4, ainsi rédigé. f?article 4, ainsi rédigé, mis aux voix, adopté.) [Article 5.1 .« Art. 5. — Les ascendants ou descendants directs ou conjoints de déportés politiques décédés ou disparus, bénéficieront r i e l'attribution du pécule pour la période comprise -entre la date de déportation et le S mai 1945. « Les ascendants ou descendants directs, conjoints d'internés politiques décédés ou exécutés, bénéficieront de l'attribution du pécule entre la date d'arrestation et celle du décès. » — (Adoptç.) IArticle 6.] M. le président. « Art. 6. — Les dispositions précédentes ne s'appliquent pas aux fonctionnaires, agents de l'Etat, eraux salariés bénéficiaires du décret du 1 septembre 1939. Les agents de la France combattante, les F.F.I. et volontaires de la Résistance qui auraient bénéficié pour la période de leur captivité, d'un pécule ou d'une solde, n'auront droit qu'à recevoir la différence enire. ce qu'ils ont perçu et le pécule prévu par ia présente Aoi. » La parole est à M. le rapporteur. M. le rapporteur. Au lieu de: « Les dispositions précédentes... », il faudrait lire: « Les dispositions prévues aux articles 4 ét 5 ci-dessus... ». Je demande à l'Assemblée de bien vouloir adopter cette modification de pure forme. M. le président. L'article serait donc ainsi rédigé: ^ « Art. 6. — Les dispositions prévues aux articles 4 et 5 ci-dessus ne s'appliquent pas aux fonctionnaires, agents de l'Etat, aux salariés bénéficiaires du décret du Ie*1 septembre 1939. Les agents de la France combattante, les F. F. I. et volontaires de la Résistance qui auraient bénéficié, pour la période de leur captivité, d'un pécule ou d'une solde, n'auront droit qu'à recevoir la différence entre ce qu'ils auront perçu et le pécule -prévu par la présenté loi. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix l'article 6, ainsi rédigé. (L'article 6, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) [Articles 7 et 8.] « Art. 7. — Il est institué une médaille avec ruban, dite « médaille de la déportation et de l'internement » qui sera attribuée à toute personne justifiant de la qualié de déporté ou d'interné politique, dans les conditions définies par les articles 2 et 3. « Cette médaille sera ornée de barrettes en métal portant indication de la catégorie de l'attributaire: déporté ou interné, » — (Adopté.) « Art. 8. — L'autorisation du port de cette médaille avec notification de la ou des barrettes autorisées, sera délivrée par le ministère des anciens combattants et victimes de la guerre. » — (Adopté.) M. le président MM. Adrien Mouton et Cherrier ont présenté un amendement tendant à insérer, après l'article 8, le nouvel article suivant: « Les bonifications de cinq dixièmes des campagnes de guerre accordées aux anciens combattants des unités combattantes par la loi du 9 décembre 1927, complé-, tée par celle du 19 mars 1928, et les avantages concédés aux anciens combattants par l'article 79 de la loi du 14 avril 1924 sont éîindus de droit à tous les déportés et internés politiques. » La parole est à M. Mouton. M. Adrien Mouton. Notre amendement tend à faire bénéficier de l'article 23 de la loi du 9 décembre 1927 et de l'article 79 de la loi du 14 avril 1924 les déportés et internés politiques, M. le président. La parole est à M. le rapporteur. M. le rapporteur. Je ne puis accepter cet amendement au nom de la commission, celle-ci n'en ayant pas délibéré. En tout cas, il n'y a pas de campagne; il ne peut donc y avoir de bonifications. La question sera réglée ultérieurement par l'attribution de la carte du combattant. De nombreux déportés sont susceptibles de bénéficier, du fait de cette carte, des dispositions dont il s'agit. M. le président. Monsieur Mouton, maintenez-vous votre amendement ? M. Adrien Mouton. Oui, monsieur le président. M. le président. Je mets aux voix l'amendement de M. Mouton. (L'amendement, mis aux voix, n'est pas adopté.) [Article 9.] M. le président. « Art. 9. — Le transfert des corps identifiés, en Allemagne, sera effectué dans le plus court délai. « Le conjoint survivant ou, à défaut, un descendant ou un ascendant du disparu pourra aller se recueillir une fois aux frais de l'Etat, sur le lieu présumé du crime p La parole est à M. le rapporteur. M. le rapporteur. Je propose une modification de rédaction. Il conviendrait de libeller ainsi le début de l'article: « La restitution aux familles des corps identifiés en Allemagne sera effectuée dans le plus court délai et dans les conditions fixées par la loi du 16 octobre 1946. » C'est une précision qui s'impose. Je crois que personne n'y veira d'inconvénient. M. le président. L'article 9 serait donc ainsi rédigé : « Art. 9. — La restitution aux familles des corps identifiés en Allemagne sera effectuée dans le plus court délai et dans les conditions fixées par la loi du 16 octobre 1946. « Le conjoint survivant ou, à défaut, un descendant ou un ascendant du disparu pourra aller se recueillir une fois, aux frais de l'Etat, sur le lieu présume du crime. » Personne ne demande la parole ?... Je mets dux voix l'article 9, ainsi rédigé. (.L'article 9, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) [Articles 10 à 13.] « Art. 10. — Les pertes matérielles résultant de l'arrestation et de la déportation seront intégralement ^remboursées. Ces indemnités ne pourront se cumuler avec les sommes perçues, pour le même objet, au titre de la législation sur îes dommages de guerre.. » — (Adopté.) « Art. 11. — Afin de préserver les droits des déportés et internés politiques répondant aux conditions définies par les articles ci-dessus, il leur sera accordé une pension du taux de 10 p. 100 à titre documentaire. » — (Adopté.) « Art. 12 .— Les déportés et internés bénéficiaires de la présente loi pourront opter, en tout état de cause, pour le statut des déportés et internés de la Résistance, à la seule condition d'apporter la preuve qu'au cours de leur incarcération ou de leur déportation ils ont été résistants à la pression de l'ennemi. « Leur demande d'option, adressée à l'office des anciens combattants, sera soumise à un jurv d'honneur départemental comprenant plus de 50 p. 100 d'internés et déportés de la Résistance. » — (Adopté.) « Art. 13. — Les déportés et internés de la guerre 1914-1918 pourront, sur leur demande, bénéficier des dispositions prévues par les articles 1 er , 2, 3, 7 et 8 de la présente loi. » — (Adopté.) [Article 14.] M. le président. « Art. 14. — Un décret ultérieur fixera les modalités d'application de la présente loi. » M. le rapporteur. L'article 14 est mal libellé. Je ipropose une nouvelle rédaction que je remets à M. le président. M. le président. La commission propose pour l'article 14 la nouvelle rédaction suivante : « Art. 14. — Un décret portant règlement d'administration publique, pris sur proposition du ministre des finances et du ministre des anciens combattants et victimes de la guerre, fixera les modalités d'application de la présente loi. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix l'article 14, ainsi rédigé. (L'article 14, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) M. le président. Avant de mettre aux voix l'ensemble de la proposition de loi, je dois faire connaître que la commission propose d'en rédiger ainsi le titre : « Proposition de loi tendant à définir le statut et les droits des déportés et internés politiques. » Il n ' y a pas d'opposition ?... Ce nouveau titre est adopté. M. Arthur Rainette. Nous demandons un scrutin sur l'ensemble. M. le président. Je suis saisi, sur l'ensemble, d'une demande de scrutin présentée au nom du groupe communiste. La parole est à M. Mouton pour expliquer son vote. M. Adrien Mouton. Nous avons le regret de ne pouvoir voter l'ensemble de cette proposition de loi. Il est trop claL* pour nous, en effet, que malgré l'unanimité qui s'était manifestée à la' commission des pensions sur le texte proposé dans le rapport, des manœuvres étaient prévues. (Très bien! très bienl à Vextrême gauche.) Je trouve la première justification de ce que j'avance dans le fait qu'alors que nous devions discuter un statut général des déportés' politiques et de la Résistance, le texte primitif a été scindé en deux. Un premier projet ayant été voté, nous voyons, à propos de l'article 3 de la proposition de loi qui nous est soumise, se dessiner nettement une manœuvre dirigée contre le parti communiste. M. Albert Forcinal, président de la commission. Je proteste contre de telles paroles. (Interruptions à Vextrême gauche.) M. Adrien Mouton. Yous n'avez rien dit pour défendre le texte de la commission, monsieur Forcinal. M. le président de la commission. Encore une fois, devant les déclarations de notre collègue M. Mouton, le devoir du président de la commission est de protester. Je tiens à dire hautement devant cette assemblée, qu'il n ' y a eu aucune manœuvre. D'ailleurs, tous les collègues qui sont ici connaissent suffisamment l e rapporteur et le président de la commission pour être assurés qu'ils ne se seraient pas laissé entraîner à être les complices d'une manœuvre quelconque. Cette protestation devait être faite. Je la fais de la façon la plus nette. (Applaudissements sur de nombreux bancs à gauche et au centre.) M. Arthur Ramette. Il fallait demander le renvoi à la commission. M. Adrien Mouton. Je regrette, en tout cas, monsieur le président de la commission, que vous n'ayez pas pris la parole pour déclarer combien la commission était unanime sur le texte qu'elle avait discuté et adopté, et qu'en conséquence elle n'avait jamais pris position pour le modifier suivant les propositions de M. le ministre des anciens combattants et victimes de la guerre. En repoussant l'amendement que j'ai eu l'honneur de déposer et qui permettait de revenir; "dans une certaine mesure, au texte que nous avions adopté en commission à l'unanimité, l'Assemblée a montré comment elle entendait utiliser ces propositions .contre le parti communiste. k C'est pourquoi, dénonçant ces pratiques, nous voterons contre l'ensemble de la proposition de loi. (Applaudissements à Vextrême gauche.) M. le président. La parole est à M. Jacques Duclos. M. Jacques Duclos. Jusqu'à présent, nous avions connu des discriminations raciales; maintenant, on introduit dans les mœurs politiques françaises des discriminations politiques. Le pays jugera cette façon de procéder. (Applaudissements à Vextrême gauche.) M. Marcel Rosenblatt parti américain. C'est le fait du M. le président. Personne ne demande plus la parole ?... Je mets aux voix, par scrutin, l'ensemble du projet de loi. Le scrutin est ouvert. (Les votes sont recueillis. — MM. les secrétaires en font le dépouillement.) M. le président. Voici le résultat dépouillement du scrutin : Nombre des votants... Majorité absolue . . . . . Pour l'adoption Contre du 600 301 417 183 L'Assemblée nationale a adopté. — 17 — TAHIFS LIGNES MARITIMES DE LA COUSE EHscusston de prépositions de loi. M. le président, En vertu de l'article 61 du règlement, la commission de la marine marchande et des pêches a demandé la discussion d'urgence de son rapport n° 3718 sur les propositions de loi : I e de M. Giovoni et plusieurs de ses collègues, tendant à aligner le tarif kilométrique maritime5 pour le département de la Corse, sur le tarif kilométrique ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français; 2° de MM. Bianchini, Gavini, Giacobbi, tendant à revenir, pour les tarifs applicables aux lignes maritimes de la Corse, aux dispositions prévues par le décret du 31 août 1937. La (parole est à M. Ramarony, président de la commission. l'heure actuelle, aller en Corse, en raison] de ces tarifs. Enfin, sur le plan psvcho^ logique, comme le souligne le rapporteur,, un tel état de choses contribue à déve» lopper chez les insulaires un complexe! regrettable, puisque la Corse ne peut pas être traitée sur le même pied que lesf autres dépai tement^métropolitains. « Le texte qui va vous être soumis a été adopté par l'unanimité dfe l^eommission, et je demande en cons&^œbefc à, l'Assemblée de bien vouloir " ^ î ^ W t t w la dis* cussion d'urgence., J ^ L j z x i S ^ ' - ^ ^ i ^ M. le présidai. ministre des travai ------ ports. M. Christian fônjâ^^ vaux publics Mi deswms^^ collègues, j'ai été saM^ depuis ar les parlementaires corSes lème, dont je cootprénrîs d' gravité, des t a i & s - * — ^ J Corse et la mét Ces tarifs avaient augmentés puisque,, ~eik-« trouvaient p r a t i q u è r e n t par rapport aux J'avais fait uner la commission d e celle de ramener ta coup plus bas en les pour ceux acluellemeiît-èn la Corse et Marseille, et de W p f ceux appliqués entre l'île et;|Ree. V Nos collègues nous ont fait o b s ^ ^ t que cette réduction était encore insiffiî* santé, notamment pour les Corses sâ'igÉr dant en France pour leurs affaires, et r ^ si les tarifs nouveaux pouvaient être s portables pour les touristes, ils res beaucoup trop lourds pour les Corses h tant leur île et obligés de se rendre Fiance métropolitaine. Dans ces conditions, j'ai été amené à proposer un sacrifice nouveau de la part du Gouvernement. Je m ' e n excuse auprès de nos collègues, ce sacrifice sera évidemment très coûteux» Mais il se j-ustifie par le fait que, la Cors» étant une île, les frais de déplacement pour ses habitants sont, par nécessité, plus lourds que pour les habitants de k France continentale. La situation se présente de deux manières selon qu'il s'agit des bateaux actuellement en service, qui sont relativement anciens et pratiquement amortis, ou de bateaux nouveaux, que j'ai l'intention de mettre prochainement sur la ligne aux mois de juin e,t de juillet de façon à améliorer au cours de l'été prochain les relations touristiques entre la France continentale et la Corse. Je demande donc à 1a commission de bien vouloir me permettre de prévoir deux tarifs. E M. Iule» Ramarony, président de la commission de la marine marchande. Mes chers collègues, la commission de la marine marchande demande la discussion d'urgence du rapport de M. Cayol, relatif à deux propositions de loi, déposées par nos collègues de Corse, qui tendent à la L'un d'eux, applicable ie 1 er avril, semodification des tarifs maritimes entre la rait le tarif de l a S.N.C.F. Sur ce point, France et la Corse. je donnerai entière satisfaction aux dépuLe dépôt de ces propositions de loi a été tés corses. Il est bien entendu d'ailleurs motivé pour des raisons sur lesquelles que le tarif de la S.N.C.F. serait appliqué M. le rapporteur vous donnera des préci- dans son ensemble, y compris les réducsions. tions normales prévues pour familles La population insulaire est condamnée nombreuses, voyageurs en groupe etc... à avoir un niveau de vie inférieur à celui Nous arriverions ainsi au coefficient 7 des autres départements métropolitains, par rapport aux prix d'avant guerre, ce parce que les denrées contingentées dé- qui, évidemment, est très raisonnable. livrées par le ravitaillement sont automaPour les bateaux nouveaux, le Cymos tiquement majorées du prix du transport D'autre part, sur le plan humain, les et le Commandant Guérct en particulier, tarifs actuels ne sauraient subsister, car qui sont en construction et vont être terde nombreux fonctionnaires de nos admi- minés et pour lesquels il f a u t évidemment nistrations publiques ne peuvent pas, à prévoir des frais d'amortissement assea ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1918 jélevés, je demanderai l'établissement jd'nn tarif différentiel, é%tant entendu qu'au cours de l'été prochain, je mettrai autant que possible en service pour Jes touristes les bateaux nouveaux et réserverai les bateaux de modèle plus anc i e n au transport des passagers habituels. ^ J ' a p p l i q u e r a i , pour ces bateaux, un I m i v e a u coefflciesf (Je hausse de 11 p. !<Ô0 en moyenne- ffië réservant la possibilité;- d'a&g^çhter un peu plus les preimèik§ ; ' que les deuxième, trois i è m e ^ ^ ç i S ^ i è m e classes par rapport aux tarU^Jm^bi^è^ anciens. I g l ^ / ^ ^ y i a à ^ e s nombreuses 2011 — 18 — — 19 — APPLICATION DES LOIS SOCIAUES ©ANS LES QUATRE NOUVEAUX DEPARTEMENTS D'OUTRE-MER DEPOT, AVEC DEMANDE DE DISCUSSION D'URGENCE, D'UN PROJET DE LOI M. le président. J'ai reçu de M. le ministre de la justice, avec demande de discussion d'urgence, u n projet de loi prorogeant la durée de certains délais prévus l'article 66 de la loi n° 47-1366 du M. le président. En vertu de l'article 61 par juillet 1947 modifiant l'organisation et du règlement, M. Rosan Girard a demandé 23 la discussion d'urgence de sa proposition la procédure de la cour de cassation. Le projet de loi sera imprimé sous le de loi visant à faire bénéficier effectivement et sans délai les populations des qua- n° 3874, distribué et, s'il n y a pas d'optre nouveaux départements d'outre-mer position, renvoyé à la commission de la ^ ç M ^ l i ^ C ^ r s e r a i e n t égale- des lois sociales en vigueur dans la France justice et de législation. (Assentiment.) Conformément aux dispositions du 2° ali--^W^épir transport effectué sur métropolitaine. La parole est à M. Cordonnier, président néa de l'article 61 du règlement, il va être ^ u i c^ûéèjpe le^ tarifs des wa- de la commission de l'intérieur. procédé à l'affichage de la demande de disto^És - i è t i t a u t r ^ - suppléments cussion d'urgence et à' sa communication ® p l 0 \ l é c r ê t : d e lfT7, nous applià la commission compétente, aux (présiM. Denis Cordonnier, président de la "rcples - précédemment envisadents des groupes et au Conseil de la Récommission. Dans sa réunion du 17 mars, publique. la commission de l'intérieur a examiné le que. mes'propositions sont de J'invite la commission de la justice et t r a c t i o n telle aux fond de la proposition n° 3757 déposée, de législation à se réunir aussitôt en vue ^ ^ ^ ^ a s - q i i ë je suis en droit avec demande de discussion d'urgence, de se prononcer sur l'opportunité de la ion de bien vou- par M. Girard et plusieurs de ses collègues, dicussion d'urgence ainsi que sur le fond èsjjîion* et à l'Assemblée, visant à l'introduction rapide, dans les même du projet de loi. i n c o n v é n i e n t , d'ac- quatre nouveaux départements d'outre(La demande de discussion d'urgence est mer, des lois sociales en vigueur dans la affichée à vingt heures.) métropole. v* > ^ à Ê S a j à l o l e est à M. Cayol, A la suite d'un long débat, il est apparu à la majorité de la commission que cette — 20 proposition ne pouvait être retenue sans 'XiAgpli rapporteur. La commission ac- de larges modifications, le dispositif pré- DEMANDE DE PROLONGATION DE DELAI ~ là: renvoi demandé par le Gouverne- sentant des lacunes et se référant à des FORMULEE PAR LE CONSEIL DE LA REen prenant acte 4e ses engagements. textes périmés ou en voie de modification PUBLIQUE éttent d'alléger, dans l'immédiat, dans la métropole. ^ jultés économiques de la Corse. M. le président. J'ai reçu du Conseil de Égnx toutefois faire remarquer l'imAussi, la commission, avant de présenter la République la proposition de résolution , dans la question que nous évo- ses conclusions devant l'Assemblée, a-t- ci-après, qu'il a adoptée: en ce moment, du point de vue elle manifesté le désir de connaître l'opi« Le Conseil de la République, en appliologique* nion du Gouvernement sur cette affaire. cation de l'article 20, 2e alinéa, de la Cons'agit de savoir — c'est le fond du Cette opinion, M. le ministre du travail titution, demande à l'Assemblée nationale tème — si la Corse est ou n'est pas et de la sécurité sociale a bien voulu de lui accorder un délai supplémentaire département métropolitain. l'exposer à la commission hier après-midi. de quinze Jours pour formuler son avis Le ministre a insisté sur le fait qu'il n'y sur la proposition de loi adoptée par l'AsPaul Giacobbi. Très bien I avait aucune divergence de principe entre semblée nationale, après déclaration d'ur^ M, le rapporteur. Le signe palpable gui M. Girard et ses collègues et lui-même gence, tendant à permettre la revision du montrerait sans équivoque à la population cruant à la nécessité de l'extension des prix des baux à loyer d'immeubles ou do jàe l'île que la Corse est bien u n départe- textes relatifs à la sécurité sociale aux dé- locaux à' usage commercial ou industriel. £ j m e n t métropolitain, serait précisément partements d'outre-mer. Il a déclaré que, Conformément au 2P alinéa de l'article 42 ^ a l i g n e m e n t des tarifs maritimes sur les seules, des difficultés d'ordre pratique, du règlement, la proposition de résolution inhérentes aux conditions particulières des sera imprimée sous le n° 3875, distribuée i&rifs ferroviaires. - C'est sur le plan de ce principe que s'est quatre départements d'outre-mer, avaient et renvoyée à la commission de la justice placée la commission, en adoptant mon retardé jusqu'à ce jour cette extension. et de législation, sur le rapport de laquelle Rapport à l'unanimité. Une lettre du ministre de l'intérieur, par- l'Assemblée a adopté la proposition de loi Par les promesses qu'il vient de faire, venue à la commission dans la journée dont il s'agit, ea première lecture. J'invite la commission de la justice et d'hier, exposait d'ailleurs un point de vue , le ministre des travaux publics semble identique. de législation à faire connaître à l'Assemi-môme reconnaître ce principe. H ne fait M. le ministre ayant donné l'assurance blée ses conclusions sur la demande de Qu'une réserve, qui tient à des considéra- formelle que les projets de loi portant in- prolongation de délai formulée par le lions économiques de rentabilité, pour les troduction des textes métropolitains dans Conseil de la République. bateaux nouveaux qui seront mis en serles quatre nouveaux: départements sevice dans quelques mois. Dans l'attente des aménagements de ta- raient déposés par lui à la reprise des tra— 21 — rifs, établis sur ce principe, qui prendront vaux parlementaires, la commission a estimé, à l'unanimité, y compris les auteurs MOTION D'ORDRE effet pour les navires actuellement en ligne, la commission accepte le renvoi de- de la proposition de loi, qu'il y avait lieu d'attendre ce dépôt des propositions goumandé par le Gouvernement. M. le président. L'AssemMée voudra M, le président. La parole est à M. le pré- vernementales pour examiner cette impor- sans doute suspendre ses travaux ? (Astante question. sident de la commission. sentiment.) A quelle heure entend-elle reprendre la M. le président. Je crois comprendre que séance ?... M. le président de la commission. La la commission demande le retrait de l'orCommission ne peut que prendre acte des M. Charles Barangé, rapporteur général4 promésses qui viennent d'être faites par dre du jour de la proposition de loi? Je demande la parole. M. le ministre des travaux publics et des M. le président de la commission. Oui, transports et l'en remercier. M. le président. La parole est à M. le Dans de telles conditions, elle accepte monsieur le président. rapporteur général. d'examiner à nouveau la proposition de 4oi qui a été soumise aujourd hui Jl l'AsM. le président. La commission propose M. le rapporteur général. Je demande S semblée, le retrait de l'ordre du jour de la proposil'Assemblée d'inscrire en tête 4 » débats: tion de loi de M. Rosan Girard, de ce soir la proposition de loi concernant M. le président. Le renvoi à la commisn n ' y a pas d'opposition?.,* ' * les rentiers viagers, qui aurait dû être dis* sion, accepté par ceile-£i# est de droit. , eutée cet après-midi, ei Iç projet _dô loi , Il en est ainsi décidé. Il est /prononcé. Ë Retrait de l'ordre du jour d'une proposition de loi. ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 2012 relatif aux travailleurs frontaliers, qui a donné lieu à une navette entre deux commissions. Enfin, j'indique que, suivant les renseignements qui me sont parvenus de la commission des finances du Conseil de la République, cette Assemblée consentirait à siéger ce soir, à vingt-deux heures, en vue de terminer à une heure raisonnable de la nuit l'examen des projets que nous lui avons transmis. Il semble donc que nous puissions recevoir ses avis dans le courant de la nuit. Je transmets cette information à l'Assemblée afin de lui permettre de décider si. désirant terminer sa session rapidement, elle consent à siéger pendant une partie de la nuit. M. le président. Je suis en effet informé que le Conseil de la République serait vraisemblablement en état de nous renvoyer dans la nuit les projets dont il doit, ce soir, entreprendre rexamen. M. le rapporteur général. Il conviant, naturellement, de préciser que l'heure à iaauelle le Conseil de la République aura terminé ses travaux reste indéterminée. Nous avons seulement la quasi certitude d'être saisis dans le courant de la nuit. M. le président. Sans doute, monsieur le rapporteur général, ne verrez-vous pas d'inconvénient à ee que l'Assemblée discute d'abord, ce soir, non seulement le projet de loi concernant la main-d'œuvre f rontalière, mais aussi le projet relatif à la répartition dies produits industriels, ces deux projets devant faire l'objet d'un examen immédiat du Conseil de la République et qui pourraient être adoptés sans longue discussion. Aussitôt - après, l'Assemblée pourrait se saisir de la proposition de loi intéressant les rentiers viagers. M. le rapporteur général. Nous sommes d'accord, monsieur le président. M. le président. L'Assemblée voudra sans doute reprendre la séance à vingtdeux heures ? (Assentiment.) M. Maurice Deixonne. Je demande la parole. M. le président. M. Deixonne. La parole est à M. Maurice Deixonne. La commission de l'éducation nationale a demandé la discussion d'urgence du projet relatif à la nationalisation des écoles des houillères. En attendant le retour des projets du Conseil de la République, ne pourrionsnous pas instituer un rapide débat sur ce texte ? M. le président. Ce projet de loi est inscrit à l'ordre du jour ae la présente séance et viendra naturellement en discussion ce soir. Mme Germaine Peyroles. Je demande la parole. M. le président. La parole est à Mme Peyroles. Mme Germaine Peyroles. Notre rapporteur général s'est exprimé, comme toujours, dans une langue très agréable. Il nous à dit, en somme, qu'il y avait gros à 'paner que le Gonseil de la République iiôus saisirait de ses décisions à une heure raisonnable. Mais la raison n'est pas toujours l'apanage des assemblées délibérantes. Quelle sera cette heure raisonnable ? Il faudra d'ailleurs réunir les commissions compétentes. Nous risquons donc de passer une partie de la nuit à attendre. (Protestations à droite.) Il serait beaucoup plus logique d'arrêter nos travaux à minuit et de les reprendre demain à une heure matinale. Je rappelle par ailleurs qu'une séance de nuit impose toutes sortes de dispositions d'ordre matériel. (Applaudissements au centre.) M. Albert Aubry, président de la commission de comptabilité. Je demande la parole. M. le président. La parole "est à M. le président d3 la commission de comptabilité. M. le président de la commission de comptabilité. En ma qualité de président de la commission de comptabilité, je dois faire observer à l'Assemblée qu'au moment où elle réclame des économies, il serait regrettable de tenir une séance de nuit dont personne n'ignore qu'elle coûterait plusieurs centaines de milliers de francs. En conséquence, je vous demande, mes chers collègues, de décider que la séance sera levée avant minuit, quitte à reprendre nos travaux demain matin à une heure raisonnable. (Applaudissements à gauche et au centre.) M. le président. M. le président de la commission de comptabilité et Mme Peyroles proposent à l'Assemblée de lever la séance avant minuit. Je consulte l'Assemblée sur cette proposition. (Après une épreuve à main levée, déclarée douteuse par le bureau, l'Assemblée, consultée par assis et levé, adopte cette proposition.) M. le président. En conséquence, la séance sera levée avant minuit. La séance est suspendue jusqu'à vingtdeux heures. (La séance, suspendue à vingt heures quinze minutes, est reprise à vingt-deux heures.) (M. Fernand Bouxom remplace M. Marcel Roclore au fauteuil de la présidence.) PRESIDENCE DE M. FERNAND BOUXOM, vice-président. M. le président. La séance est reprise. i— 22 — DEPOT D'UN AVIS M. le président. J'ai reçu, transmis par M. le président du Conseil de la République, un avis donné sur la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, tendant à modifier l'article 2 dé la loi du 18 avril 1946, modifié par la loi n° 47-1679 du 3 septembre 1947 > réglant les rapports entre locataires et bailleurs en ce qui concerne le renouvellement des baux à' loyer d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel. L'avis sera imprimé sous le n° 3879, distribué et, s'il n'y a ipas d'opposition, renvoyé à la commission de la justice et de législation. (Assentiment.) — 23 — PROLONGATION DE DELAI DEMANDEE PAR LE CONSEIL DE LA REPUBLIQUE Adoption d'une résolution. M. le président. A la fin de l'après-midi, i'ai donné connaissance à l'Assemblée d)e la proposition de résolution par laquelle le Conseil de la République lui demande de prolonger le délai JSI. lui imparti par la Constitution pour f o r m a t e £oi> avis sur la proposition de loi adoptë&mar l'Assemblée nationale, tendant à p e a m e t ^ r revi&tm. du prix des baux à l o y e r e s orl de locaux à usage commerdti|fe^^jS§ûs* triel. . La commission ' . p a ^ I n f é l M ô ^ g ^ fx4t ^ La parole est à M/Gftm&ù^ la commission de Ia*j$gti€£ " tion. \ ^ . V?; M. Henri-Louis Grima _ commission de la ju^ser ei$ Mes chers collègues, justice et de légi§" " position de résô|uti République. Elle a estimé devoir en m clpe, mais elle ne croit pas" | der au Conseil de la Ré délai sollicité die l'Assemï propose de ne lui. accorder^ cinq jours afin que. la pilS cette loi, qui est parti culiël^a ne soit pas trop retardée: M. le président. La parole £$t à M. le garde des sceaux. M. André Marie, garde des sceaux, tâjg nistre de la justice. Le Gouvernement <§F d'accord, étant entendu — je crois qu<f telle est bien la pensée de la commissionj que ces cinq jours commenceront à cquf à l'expiration dies vacances parlementaire M. le président de la commission. l'application de la Constitution. C'est M. le président. Personne ne demande la parole dans la discussion générale ?...? Je consulte l'Assemblée sur le passage à la discussion de la résolution. (L'Assemblée, consultée, décide le passage à la discussion de la résolution.) M. le président. Je donne lecture de l£ résolution : « L'Assemblée nationale décide d'accorder au Conseil de la République un délai supplémentaire de cinq jours pour formuler son avis sur la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, tendant à permettre* la revision du prix des baux à loyer d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix la résolution. (La résolution, mise aux voix, est adoptée.) — 24 — RENOUVELLEMENT DES BAUX COMMERCIAUX Adoption, en deuxième lecture, après demande de discussion d'urgence, d'une proposition de loi. M. le président. La commission de la justice et de législation demande la discussion d'urgence, en deuxième lecture, de la proposition de loi, amendée par le Conseil d_e la République, tendant à modifier l'ar- ticle 2 de la loi du 18 avril 1946, modifié par la loi n° 47-1679 du 3 septembre 1947, réglant les rapports entre locataires et bailleurs en ce qui concerne le renouvell e m e n t des baux à loyer d'immeubles ou î^b locaux à usage commercial ou indusIfebonformément aux dispositions du ^deuxième ^alinéa jie l'article 63 du, règlem e n t , s e prononcer sur le, ch m f " ^ t f A r t i & ^ f ^ a n d e . ÏGrtaaud, {président de ^~^3&Ûustâce et de légistudt président de îa ^ c ^ g u e s , la comtoi^reprendre son modifications iït ûe la République. il elPl'avis du Goudes sceaux, minvernement s'en l'Assemblée. P iC fl tfy a pas d'opposi' ^'urgence ?... ence est ordonnée. temart4e*la parole dans la ïéralel.: fèOL'Asseotblée sur le passage i^ion de l'article unifié. sëmMée, consultée, décide de pasdiscussion de l'article unique.) président. Je rappelle qu'aux terI'article 20 de la Constitution, blée nationale statue définitivesur les seuls amendements proposés ^le Conseil de la République en les Iptant ou en les rejetant en tout ou en f partie. Je vais donc appeler l'Assemblée à se prononcer sur les conclusions de la com, mission portant sur l'article unique feàjnendé par le Conseil de la République. La commission propose de rejeter le liexte amendé par le Conseil de la République et de reprendre le texte vote par l'Assemblée nationale en première lecture. * Ce texte est ainsi conçu : « Article unique. — Le premier alinéa de l'article 2 de la loi du 18 avril 1946 est ainsi modifié • Sont prorogés de plein droit jusqu'au 1* 'janvier 1949 les baux à usage commercial, industriel ou artisanal, non renouvelés, et à la sèule condition que les loca^ tâires titulaires de ces baux non renouvelés ou leurs ayants droit occupent encore matériellement les lieux. . « Sont prorogés dans les mêmes conditions les baux à usage commercial, industriel ou artisanal qui viendront à .échéance avant le 1 er janvier 194$. « Cette prorogation est de droit, nonobstant toute décision judiciaire antérieurement rendue, môme passée en force de chose jugée, y compris les cas où l'occupant aurait pris antérieurement à la promulgation de la présente loi l'engagement de quitter les lieux. « Sont seuls exclus du bénéfice de cette prorogation les .locataires de mauvaise loi, c'est-à-dire ceux qui ne remplissent pas les obligations mises à leur charge par le contrat ou par la loi. » Personne ne demande la parole Je met§ aux voix l'article unique. (L'article unique, mis aux voix, est adopté.y — 25 — ORGANISATION ET PROCEDURE DE LA COUR DE CASSATION Adoption, après demande de discussion d'urgence, d'un projet de loi. M. le président. En vertu de l'article 61 du règlement, le Gouvernement a demandé la discussion d'urgence du projekt de loi prorogeait la durée de certains délais prévus par l'article 66 de la loi n° 471366 du 23 juillet 1947 modifiant l'organisation et la procédure de la cour de cassation. La commission de la justice et de législation m'a fait connaître qu'elle acceptait la discussion d'urgence et qu'elle é%tait prête à présenter immédiatement ses conclusions sur le fond. La parole est à M. Dominjon, rapporteur. HAUTE COUR DE JUSTICE ^ios Discussion d'urgence* en , deuxième lecture^ d'une proposition de loi. M. le président. La commission de la justice et de législation demande la discussion d'urgence, en deuxième lecture, de la proposition de loi, amendée par le I Conseil de la République, tendant à modi* î fier les articles 3 et 6 de l'ordonnance du 18 novembre 1944, modifiée par la loi n° 47-1813 du 15 septembre 1947, instituant une Haute Cour de justice. Conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l'article 63 du règlement, l'Assemblée peut se prononcer su? le rb.amp sur cette demande. La parole est à M. Grimaud, président de la commission de la justice et de légia* lation. M. Grimaud, président de la commission de la justice et de législation. Mes chera M. Pierre Dominjon, rapporteur. Mes collègues, le Conseil de la République a chers collègues au nom de la commission apporté, projet que nous .ayons. adopté de la justice et de législation nous deman! dons à l'Assemblée d'adopter le projet pré- trois modifications. . . La commission de la justice, après en senté par le Gouvernement. avoir délibéré, accepte le texte du Conseil Il est bien entendu, d'ailleurs, qu'aussi de la République pour l'alinéa 14 de l'arbien dans la pensée du "Gouvernement que ticle 1 er de la loi. Le nouvel alinéa doit dans celle de la commission, il s'agit d'un être ainsi rédigé: dernier délai, donné exceptionnellement à « Tout juré convaincu d'avoir violé le; la cour de cassation, étant donné les diffi- secret des délibérations ou du vote sera cultés qu'elle éprouve parfois à découvrir poursuivi conformément au droit commun, des héritiers à qui elle doit notifier les en vertu de l'article 378 du code pénal. » actes dont il s'agit dans le projet de loi. En ce qui concerne l'alinéa 18, la commission n'a pas cru devoir suivre l'avis II. le président. La parole est à I le du Conseil de 1a République. Elle maingarde des sceaux. tient donc la deuxième phrase de cet fdinéa, qui prévoit la possibilité pour le préM. André Marie, garde des sceaux, mi- sdent de la Haute Cour de justice de pronistre de la justice. C'est effectivement, noncer, en application de l'article 396 du code d'instruction criminelle, une amenda dans notre esprit, le dernier délai. aux jurés défaillants. Enfin, à l'article 3, la commission acM. le président. Il n'y a pas d'opposition cepte le texte du Conseil cle la République à la( discussion d'urgence ?... qui a substitué au délai de huitaine, que La discussion d'urgence est ordonnée. nous avions prévu, un délai de quinzaine* Personne ne demande la parole dans la M. le président. Il n'y a pas d'opposition discussion générale ?.., à la discussion d'urgence ?... Je consulte l'Assemblée sur le passage La discussion d'urgence est ordonnée. à la discussion de l'article unique. Je consulte l'Assemblée sur le passage (L'Assemblée, consultée, décide de pas- à la discussion des articles. ser à la discussion de l'article unique.) (L'Assernblêë, cqnsidtée, décide de pas* ser à là discussion] d es articles.) ; ' M. le président. « Article unique. *— L'article 66, 2°, de. la loi n° 47-1366 du 23 juilM. le président. Te rappelle qu'aux teff* let 1947, modifié par la loi n° 47-2397 du mes de l'article 20 de la Constitution* 30 décembre 1947, est ainsi modifié : l'Assemblée nationale statue définitive-» <c 2° Tous les pourvois formés antérieu- ment et souverainement sur les seuls rement à l'entrée en vigueur de la pré- amendements proposés par le Conseil do sente loi et qui n'auront pas encore fait la République en les acceptant ou en les l'objet d'un arrêt d'admission, seror\t noti- rejetant en tout ou en partie. fiés au défenseur dans un délai qui courra Je vais donc appeler l'Assemblée à se du 15 août 1947 jusqu'au 31 juillet 1948 et prononcer sur les conclusions 'de la com-» dans les formes prévues par l'article 18. mission portant sur les articles amendés par le Conseil de la République. « Les mémoires ampliatifs devront être signifiés, dans les formes préfues à l'arti[.Article 1er.] cle 19, aux défendeurs, du 15 août 1947 au 31 juillet 1948 au plus tard. M. le président. erLes treize premiers ali(e II sera ensuite procédé conformément néas de l'article 1 ont été adoptés en de$ aux articles 20 et suivants de la présente termes identiques par l'Assemblée nationale et par le Conseil de la République* loi. » Il en est de même pour le 19e et, dernier Personne ne demande la parole?..; alinéa. Je mets aux voix l'article unique du proEn ce qui concerne les alinéas,14,et. 17, jet de loi. la commission propose A'àdopter.ïe texte (L'article unique du projet de loi, mis du Conseil d-e la .g.é publique ; elle propose, aux voix, est adopté à vingt-deux heures au contraire, de reprendre lé etexte de l'Âs« cinq minute s.\ semblée nationale pour i e 18 alinéa* En conséquence, le texte de l'article 1 er proposé par, ^ c o m m i s s i o n est le suivant: i i G T v j - ~ f " L'article 3 de ^'ordonnance du 18 n o v e j n t e ; 1944, modifié par la ;loi ii0. 47-1813 du 15 septembre 3947, est1 à nouveau modifié ainsi qu'il suit: « La liaute cour de justice est composée de quinze membres de l'Assemblée nationale désignés dans les conditions ci-après déterminées parmi ses membres en tenant compte de l'importance numérique des groupes qui la composent. Elle comprend u n présideni, deux vice-présidents et douze jurés. « Le président, les deux vice-présidents et deux vice-présidents suppléants, choisis également parmi les membres de l'AssemI)léc nationale, sont élus par elle. Il est procédé à ces élections à la majorité absolue et au scrutin secret. « En cas d'empêchement du président, ]a haute cour de justice est présidée, par le premier vice-president et, à défaut, par 2e deuxième vice-président. Le premier et, le cas échéant, le deuxième vice-président suppléant remplacent les vice-présidents titulaires. « Avant FDuverlure de chaque session de la haute cour de justice, l'Assemblée nationale établit, selon les règles de la représentation proportionnelle ? une liste de soixante-douze députés choisis par leurs, groupes respectifs. | « Si un ou plusieurs groupes ne présentent pas de candidats ou n e n présentent qu'un nombre insuffisant, la liste est complétée par représentation proportionnelle entre les :autres groupes. per plusieurs audiences, et qu'il goit à 1 craindre que le nombre* des jurés suppléants prévu à l'alinéa 8 soit insuffisant, le président tirera au sort parmi les jurés restant inscrits sur la liste; générale un ott plusieurs jurés supplémentaires. a En audience publique, et avant chaque affaire, les jurés de la Haute Cour de justice prêteront, à l'appel de leur nom par le président, le serment suivant : « Je jure et promets de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et du vote, et de me conduire en tout comme un digne et loyal mag/istrat. » cc Tout juré convaincu d'avoir violé le secret des délibérations ou du vote sera poursuivi, conformément au droit commun, en vertu de l'article 378 du code pénal. cc Les jurés suppléants sont tenus de suivre les débats. Toutefois, le président de la Haute Cour de justice pourra en réduire le nombre. « Les jurés suppléants, tenus de suivre les débats, prendront place dans la chambre des délibérations ou ils peuvent être admis à donner leur avis, avec l'autorisation du président. Ils ne participent pas au vote. Us ne quittent la salle des délibérations, comme, les jurés titulaires, qu'après la rédaction et l'adoption de l'arrêt « Les membres du jury de jugement assistent tous à la lecture publique de l'arrêt. cc Tout juré qui se retirerait avant l'expiration de ses fonctions, sans une excuse valable, ne pourra faire partie du jury de la Haute Cour de justice pendant toute la durée de la législature. Le président de la Haute Cour de justice devra, en outre* faire application de l'article 396 du code d'instruction criminelle dont l'amende sera portée à 10.000 francs. cc Le jury, une fois constitué, la Haute Cour de justice, même incomplète, est habilitée à poursuivre ses délibérations. » Personne ne demande la parole?... Je mets aux voix l'article 1 er , ainsi rédigé. (L'article 1er, ainsi rédigé, mis aux voix, est adopté.) « A l'ouverture de chaque session, et pour chacune des affaires inscrites au rôle de cette session,, les conseils des accusés ayant été dûment convoqués, le président de la haute cour de justice procède publiquement, en .présence du ministère public, dans le lieu.fixé par lui, et parmi les noms figurant sur la liste prévue aux alinéas 4 et 5, au tirage au sort du jury de jugement, composé de douze jurés titulaires, «eh observant le principe de la représentation proportionnelle et en tenant compte, •en conséquence, de l'appartenance politique du président et des deux vice-présidents. Les groupes ayant droit à moins de [Article 3.] 6ix jurés dans la liste générale s'uniront pour que leur soit attribué, dans le jury . M. le président. La commission propose, de jugement, par tirage au sort, un ou pour l'article 3, d'accepter le texte amendé plusieurs jurés communs. Ils feront leur par le Conseil de la République. déclaration d'union avant le tirage au 6ort Ce texte est ainsi conçu: de la session. A défaut de déclaration, le président procédera d'office. « Art. 3. — Les élections prévues à l'ali« Lorsque l'application de l'alinéa pré- néa 3 de l'article premier ci-dessus auront cédent ne permettra de désigner qu'un lieu dans un délai de quinze jours à îiombre de jurés inférieur à douze, il sera compter de la promulgation de la présente procédé à un tirage au sort complémen- loi. » taire dans les groupes ayant les restes les Personne ne demande la parole?... plus élevés, un juré étant pris dans chaque Je mets aux voix l'article 3, ainsi régroupe, én commençant par le groupe ayant le reste le plus fort, jusqu'à ce que digé. 3e jury soit au complet. Si deux ou plu(L'article 3, ainsi rédigé, mis aux voix, sieurs groupes ont des restes identiques, est adopté.) 3e Sort déterminera l'ordre dans lequel ils f participeront à ce tirage complémentaire. M. le président. Je vais mettre aux voix « Le tirage au sort de douze jurés sup- l'ensemble de la proposition de loi, pléants est effectué dans les mêmes condiM. Gabriel Citerne. Le groupe commutions. niste vote « contre », domine lors de la *( Une affaire par contumace peut être première lecture. appelée à la même audience et soumise au même jury qu'une affaire contradicM. le président. J'en prends acte. toire. Je mets aux voix l'ensemble de la pro« Tout juré titulaire, empêché ou défail- position de loi. lant, sera remplacé par un juré suppléant, [L'ensemble de la proposition de loi, tiré au sort par le président, parmi les jurés suppléants. Si une affaire, doit occu- mis aux voix. est adopté.) •—27 — CAISSES DE COMPENSATION POUR LA MA!N< D'OEUVRE ETRANGERE FRONTALIERE Discussion d'un projet de loi. M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi tendant à la constitution de caisses privées de compensation concernant la main-d'œuvre étrangère frontalière. La parole est à M. Barangé, rapportent général de la commission nés finances. M. Charles Barangé, rapporteur #<Jfter<*L La commission du travail-et dé'llt sécurité sociale s'est dessaisie du ^projti de- loi ^1 n° 3757 au profit d^Ha- comaaà^kaifinances. Toutefois, elle a s m x û f ê & ' V m S B È t o ^ â ^ cette commission un que remplaçant lès . sés par le Gouvernement^:^ ^V Voici le texte de l'article î Ê a ^ ë r î B ^ S n commission du travaill a c ^ n f i è S ^ ^ S K ; mission des finances en vue-aux obligations provenant: la main-d'œuvre é t r a n g è r e t l r d # i ^ î ^ ^ £ ® « Le ministre des finan^^^t res. économiques est a u t o r â ^ M B H ^ ' des avances du Trésor chambres de commerce^ économiques i n t é r e s s é ^ - € £ Î 5 r ^ ^ & 8 p I S P mise en place des JtSp création fera l'objet d ' u f Q l e x t r ^ ^ s I a t l : spécial. » < , r : En présence de ces éléments et après' avoir examiné le projet du Gouvernement*, votre commission s'est livrée à un e x a m é f e approfondi du problème posé par lescork. séquences de, la récente dévaluation suç l'emploi de la main-d'œuvre frontalière. Elle a tenu,' d'ailleurs, à p r o c é d é -W& l'audition d'un certain nombre de com- T missaires du Gouvernement qui lui ont fait ressortir la nécessité de créer par u n texte légal l'obligation d'affiliation aux caisses de compensation pour tous lés employeurs de la main-d'œuvre frontalière. Votre commission des finances a estimé que l'organisation des caisses de compensation n'entrait ças dans sa compétence* Elle s'est toutefois attachée à traiter l'a»~ pect financier du problème. Elle a adopté finalement un texte fixant les positions» délais et limites dans lesquels seront effectuées et remboursées les avances accordées par le Trésor aux chambres de commerce et aux régions économiques intéressées. En réalité, votre commission des finances s'est efforcée de faire une synthèse. Le texte du Gouvernement prévoyait* certes, des avances du Trésor aux chambres de commerce et la délivrance d'avances du Trésor, mais il prévoyait également la constitution, par décret, des caisses de compensation valablement habilitées à recevoir des cotisations. Votre commission des finances a tenu U ce que les avances du Trésor puissent être consenties, mais avec un maximum fixé dans un délai déterminé et à ce que les organismes chargés de rembourser ces avances, puissent être ensuite déterminés par une loi. Voici l'article que votre commission des finances vous propose : cc En vue de faire face aux obligations provenant de l'emploi de la main-d'œuvre étrangère frontalière, le ministre des finances et des affaires économiques est autorisé à accorder jusqu'au 1er juin 1948 des avances du Trésor à court terme» dans (a limite d'un maximum d'un milliard';de francs et à un taux d'intérêt de 3 p. 100 aux chambres dé commerce et aux réions -économiques intéressées, en attenant la mise en place des organismes dont la création fera l'objet d'un texte législatif spécial devant intervenir avant le 1er mai 1948.. çc Ces organismes, auxquels tous les employeurs <ruîî# ou plusieurs activités colfèctivetx déterminées soit pour l'ensemble " * sàit < pour une partie du terde s'affilier, devront * obligations provenant de rr$in-d'œuvre étrangère ^procéder, notamment, au i | f ^ s % v a n c e s du Trésor à y ^ f u ^ L i e n t été consenties. » ^^Oiu^des finances a le sene ^liïg^Ç'S'AVOir à la fois concilié i l l â f e la situation de la main'IjÊp&rçf'avec la vérification et de la délivrance f ^ à u stirplup, et je crois que l'Asèenâible à cet argument, réïdtorles dfoits du Parlement pour la " ' v éventuelle mais certaine, à Railleurs fixée par le texte, de wnpensatiôn qui seront char„4 face aux obligations résulT j ^ l o i de main-d'œuvre étran- maximum de L milliard de francs et à un taux d'intérêt de 3 p. 100, aux. chàmbres de çômmqrCQ ou aux régions économiques intéressées ; en attendant la mise énpl&ce des organismes'dont la création fera l'objet d'un texte législatif spécial devant intervenir avant le 1er mai 1948. « Ces organismes, auxquels tous les employeurs d'une ou plusieurs activités collectives déterminées, soit pour l'ensemble du territoire, soit pour une partie du territoire, seront tenus de s'affilier, devront faire face aux obligations provenant de l'emploi de la main-d'œuvre étrangère frontalière et procéder notamment au remboursement des avances du Trésor à court terme qui auront été consenties. » Personne ne demande la parole ?... Je mets aux voix l'article unique du projet de loi. (L'article unique du projet de loi, mis aux voix, est adopté.) — 28 - COMMUNICATION DE M. LE RAPPORTEUR GENERAL M. Charles Barangé/i rapporteur Je demande la parole* général M. le président. La parole est à M. le rapporteur général. -^ofCitions, votre commission peut que vous recommanM. le rapporteur général. J'ai demandé dëf l e ktïéè* de svnthèse établi par elle, la parole pour donner à l'Assemblée une dont'5'ai la prétention de penser qu'il cor- explication que je lui dois. , respondra au désir du Gouvernement, A la fin de l'après-midi, i'ai cru devoir ?apaisera les inquiétudes de la commission faire état d'une affirmation qui, à l'heure du travail et de la sécurité sociale et satis- où je la présentais, était parfaitement L~Jèra aux exigences raisonnables du con- exacte et selon laquelle lé Conseille la trôle de la trésorerie de l'Etat: République "deyait siégér ce soir à partir de vingt-deux heures et pourrait airisi exa# M. le président. La parole est à M. le miner les projëts que nous lui avions enministre du travail et de la sécurité so- voyés. ciale. J'avais donc proposé à l'Assemblée de siéger toute, la nuit pour délibérer en M, Daniel Mayer, ministre du travail et seconde lecture sur les textes dé retour du de la sécurité so'ciale. Le Gouvernement, Conseil de la ? République. comme vient de vous l e dire M. le rapporL'information que j'avais reçue et qui teur général, avait présenté un texte dif- était prématurée, m'avait été donnée férent de célui .qui vous est. proposé. par mon, estimable collègue du Conseil de La commission du travail et de la sécu- la Répiililiquë quii au nom de ïâ commisrité sociale d^bord, la commission des sion, des financés, a bien proposé au finances ensuite ont cru bon de présenter Conseil de la République de se réunir ce un texte que M. le rapporteur général soir, à vingt-deux heures. Mais, comme vient de présenter. . son collègue de l'Assemblée nationale, il Le Gouvernement accepte ce texte. n'a pas eu l'audience qu'il souhaitait. A Sur le plan social/ nous avons la garan- quelques voix de majorité, la Conseil de la tie quë les frontaliers verront immédiate- République a décidé de ne pas siéger ce : ment les pertes dé salaires dues à la déva- soir et d'ajourner ses travaux à demain. luation du franc compensées. Par ailleurs, Cette explication, ne u s'imposait; peut-être les droits du Parlement sont sauvegardés. pas, mais je tenais à faire observer que Enfin, M. le miïlistre des finances obtient l'information - j'avais donnée, pour également les garanties qu'il désirait, du, iprématurée quque elle n'était pas sans fait qu'il n'est pas obligé de consentir des fondement, et que jefût, n'avais pas l'intenavances, mais seulement de les erautoriser tion de demander à mes collègues de siéet que le texte fixe le délai du 1 mai et ger cette nuit sans avoir, préalablement, des conditions de remboursement. sujet des indications m'autoriDans ces conditions, le Gouvernement reçu àà ce M faire cette proposition. (Très accepte le texte tel qu'il est présenté par sant bien ! très bien !) la commission des finances. M. le, président. Personne ne demande la parole dans ia discussion générale ?... La discussion générale est close. Je consulte l'Assemblée sur le passage à ia discussion de l'article unique. fL'Assemblée, consultée, décide de passer à la dicussion de l'article unique.) M. le président. « Article unique. — En vue de faire face aux obligations provenant da l'emploi de la main-d'œuvre;étrangère frontalière, le ministre des finances et des affaires économiques est autorisé à accor-. der jusqu'au . 1er juiii 1948 des avances du ïrésoç à court terme, dans la limite, d'un DISSOLUTION D'ORGANISMES PROFESSION. NEU ET REPARTITION DES PRODUITS INDUSTRIELS Report de la discussion d'un projet de loi. M. le président. L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi portant modification à la loi n° 47-1685 du 3 septembre 1947 modifiant la loi du 26 avril 1946 portant dissolution d'organismes professionnels et organisation pour la période transitoire, -de la répartition des produits industriels^ M. Jean Moreau, sous-secrétaire d'Etat à l'industire et au commerce, étant retenu par les obligations de sa charge, l'Assemblée voudra sans doute reporter le débat à la fin dé la (présente séance. Il n'y a pas d'opposition ?...: Il en est ainsi décidé. — 30 — AJOURNEMENT DE LA FIXATION DE LA DAT* DE DISCUSSION D'UNE INTERPELLATION M. le président. L'ordre du jour appellerait la fixation de la date de la discussion de l'interpellation de M. Aimé Césaire sur le grave incident qui vient de se produire à Fort-de-France (Martinique) lors de la manifestation R.P.F. qui s'est défoulée dans la ville le 6 février 1948, ainsi que sur l'arrestation illégale du maire de la ville alors qu'il intervenait pour rétablir l'ordre. Mais l'auteur de la demande d'interpellation — d'accord avec M. le ministre de l'intérieur — demande que cette affaire soit appelée le premier mardi suivant la fin de l'interruption de la session. La fixation de la date est donc retirée de l'ordre du jour. — 31 — AMELIORATION DU SORT DES RENTIERS VIAGERS Suite de la discussion d'urgence d'un projet de loi. M. le président. L'ordre du jour appelle la suite de la discussion d'urgence : • • . ^ 1° De la proposition de loi de M. Frédéric-Dupont tendant à améliorer le sort des rentiers viagers de l'Etat (n° 2738); 2° De la proposition de résolution: d^ M. Joseph Denais et plusieurs de ses col-v lègues, tendant à inviter le Gouvernement; à améliorer la situation matérielle de l'ensemble des petits rentiers viagers (n° 3317) ; Dans la première séance du 13 février dernier, un contre-projet de M. Frédéric' Dupont, n° 1, rçctifié, a été pris en considération et, conformément à l'article 72 du règlement, renvoyé à la commission. Dans la troisième séance du 16 mars 1948, la commission a également été saisie du. projet de loi n° 3803 portant Majoration des rehtes viagères de l'Etat. ' La commission des finances présente un rapport collectif n° 3856 portant sur. ces trois textes. -, , • ' La parole est à M. Joseph Denais, rapporteur. . • <, M, Joseph Denais, rapporteur. Mesdames, messieurs, comme il vient de vous être dit, le rapport que j'ai l'honneur de présenter au nom de la commission des finances vise à la fois trois textes: le textéi déposé par M. Frédéric-Dupont, celui qui vous a été iprésenté au nom de la commission des finances, enfin par le projet de loi déposé hier matin par M. le ministre des financesPoint n'est besoin d'insister sur le sentiment, unanime dans cette Assemblée, qu'il convient de faire un effort en faveur des rentiers viagers. Nous aurions même pu, lorsque M. Frédéric-Dupont a déposé sa-proposition et que la commission des finahiffe a présenté la sienne, prendre une décision immédiatement, si nous n'avions pensé qu'il était nécessaire d'avoir le sén+irnent du Gou] vernement, quitte à ne faire aujourd'hui monnaie au moment où chaque versement à été, fait et en' donner la contrepartie aujourd'hui. ' , ' : qu'exigent;. _ C'est utïe tâche 'absolument surhumaine, plieaiion dada majoration que nous voilet jamais les. prétendus bénéficiaires de ions accorder aux rentiers viagers. Nous n'abordons aujourd'hui qu'une par- cette revalorisation théorique n'en vertie de la question des rentes viagères. raient la fin et n'en percevraient les INous ne prétendons pas toucher à la fois fruits. Nous disons, plus modestement, qu'il y à tous les types de rentes viagères. Il en est que nous laissons en dehors du débat. a majoration, majoration compensatrice, Nous ne parlons pas des rentiers viagers majoration temporaire ou qui pourrait qui ont traité avec des compagnies d'as- l'être, si les circonstances voulaient que surances, ni des rentiers viagers dont la des manipulations monétaires nouvelles créance repose sur l'aliénation d'un im- rendent à la retraite primitive toute sa meuble ou" d'un fonds de commerce, non valeur. Par conséquent, nous sommes en préplus de ceux qui ont été victimes d'accidents de droit commun donnant lieu à ré- sence d'un revision faite volontairement paration. Nous ne visons même pas les par l'Etat, d'un contrat passé de bonne rentiers de la caisse nationale des retraites, foi. Ce n'est pas une œuvre d'assistance, qui sont ce qu'on appelle des « rentiers c'est un acte spontané et généreux. Le texte — vous l'avez sous les yeux — indirects » parce qu',ils n'ont pas été les constituants des rentes dont ils jouissent, est extrêmement simple. Il a été" déposé celles-ci ayant été constituées par les en- par M. le ministre des finances et des aftreprises dont ils étaient les collaborateurs. faires économiques, hier matin. Votre commission l'a examiné et y a apA aucune de ces catégories, nous ne fermons la porte en vue d'une revision porté très peu de retouches. possible de leur situation. Le texte pose d'abord le principe d'une D'ailleurs, à mon sens et, je crois, de majoration de 300 p. 100 de toutes les l'avis de la commission et de l'Assemblée, rentes constituées avant 1939 et, sur l'inicette révision s'imposera à (bref délai. titative de la commission — particulièreAujourd'hui, noue visons uniquement — ment de son rapporteur général — une c'était d'ailleurs l'esprit de la première majoration de 100 p. 100 pour les rentes proposition de M. Frédéric-Dupont, à qui constituées entre le 1 er septembre 1939 et revient le mérite d'avoir inlassablement le 1 er janvier 1946. appelé l'attention de notre Assemblée sur Les bénéficiaires, dit encore notre texte, la nécessité de régler ce problème — ceux qu'on appelle les « rentiers d'Etat », doivent être Français, ce qui n'exclut pas, parce qu'ils ont traité avec la caisse natio- en vertu des conventions internationales, nale des retraites ou avec d'autres orga- que tel ou tel ressortissant étranger phisse nismes tels que la caisse autonome en bénéficier. Ils doivent être âgés de 65 ans ou, s'ils d'amortissement ou les caisses mutualistes autonomes d'anciens combattants, qui sont invalides, de 60 ans. Ils doivent ne étaient directement des émanations," des pas être imposables au titre de l'impôt géprolongements de la puissance publique. néral sur le revenu, lors de l'attribution de Nous estimons que ces rentiers viagers la majoration. ont droit, dans les circonstances actuelles, Je dois préciser ici que la-commission à un geste de notre part. Ce geste n'est des finances en acceptant le texte stipulant point un geste d'assistance ; il a une autre au' « ils ne doivent pas être imposables base: on reconnaît que le contrat passé à l'impôt général sur le revenu », entend entre eux et l'Etat s'est trouvé, du fait des viser rabattement prévu par les disposicirconstances, tout en demeurant juridi- tions financières que l'Assemblée n'a pas quement valable, incontestablement frappé, encore votées, mais que la commission a du point de vue moral, de certaine dé- adoiptées. Cet abattement est porté à chéance. 100.000 francs à partir de l'exercice 1948. Il nous a paru nécessaire, aussi, dans Sous ces conditions, les crédirentiers les circonstances actuelles, d'encourager, de récompenser l'effort d'épargne et de pourront bénéficier de la majoration, prévoyance accompli par les rentiers via- pourvu qu'ils aient personnellement sousgers qui n'ont pas voulu s'en remettre à crit le contrat. Je vous ai dit que notre projet ne comla collectivité du soin d'assurer leurs vieux jours. Ils ont fait un effort eux- prend pas les rentes contractées par des mêmes, ils se sont privés et ils ont fait tiers. Le texte précise qu'il s'agit des confiance à l'Etat pour s'acquitter de la rentes directes et je tiens à bien préciser mission qu'il avait assumée dans son prin- ici ce qu'il faut entendre par ce terme. cipe. Sont exclus par le fait même que nous En effet, je n'ai pas besoin de vous rap- parlons de rentes directes, tous les titupeler que, dans tous les établissements laires d'une rente ayant son origine dans publics, des affiches invitaient tous les des régimes de prévoyance établis par les Français à contracter des assurances à ia entreprises publiques ou privées en faveur caisse nationale des retraites, avec cette de leur personnel. Nous verrons plus tard mention qu' « ainsi ils assureraient leurs — ce seront des revisions infiniment délivieux jours ». cates — ce qui peut être fait en faveur de Or, aujourd'hui, après les manipulations ceux qui n'ont pas bénéficié de majoramonétaires qui ont eu lieu, ils ne les assu- tions suffisantes. rent plus du tout. La loi étant destinée à encourager l'efAinsi, nous pensons qu'un effort doit fort personnel de prévoyance, il est loêtre fait. gique que nous nous en tenions pour le On a parlé de revalorisation. Il ne peut moment à ceux qui ont constitué eux-mêmes "leurs rentes. s'agir de revalorisation. Pour la même raison, nous ne ferons pas La revalorisation, ce serait, d'abord, la négation de la politique générale de déva- entrer dans le calcul de la majoration les luation <pe l'on peut condamner,, mais qui bonifications accordées par l'Etat aux est. CtBfeait, aussi, nous lancer dans rentes constituées par l'intermédiaire des une , erraeprise pratiquement impossible, sociétés mutualistes, notamment des socar, pour revaloriser honnêtement les con- ciétés mutualistes autonomes d'anciens trats de rente viagère, il faudrait reprendre combattants placées sous le régime subchaque contrat, .apprécier là yaleùr la sidiaire de la loi de 1923/ Autre considération importante : la retraite majorée pourra désormais être cumulée, quand elle sera faible, avec la retraite dès vieux travailleurs et l'allocation aux économiquement faibes. Nous modifions ainsi de manière très sensible la législation existante. Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, le ministre des finances l'a précisé de manière expresse: « Le Gouvernement renonce à la règle du non-cumul <'e l^Ho-g cation aux vieux travailleurs et des nia.'o-^ rations accordées aux rentiers 'viagers "de ia caisse nafonale des ^ t r a i t ^ s pqur la vieillesse, posée par l ^ î o i s <le lfli^gV d é . 1946 qui défavorisaient io jBSteménV i o n s ^ ceux qui ont fait au cours dît leur exigence';.* un effort de prévoyance. » / " "~ ; . Par conséquent si, du fait des^Jfrk; 1945 et 1946, tels rentiers v i a g e r s - L ; miqùement faibles ont reçu dis ceux-ci ne peuvent ê t î ^ ^ quelque manière que cé sôit^ fS nouveaux que nous d o ^ f t o ^ a * ^ tions du présent p r o j & t ^ Votre commission a m o d i f t é ^ ^ t ' c r ~ le projet du G ou vern e l'application de la loi a i v x ^ l ^ È È vail et de la sécurité socia férer au ministère des i , dont le ministre des financaêg^ être pas très heureux p a r c o - q ^ ï budget qu'il faudra i n s c r i r a i t cessaires. ~ La commission a vo#lu qu'il ne s'agissait ipas^de eétâ?" <EuSt, v d'assistance ou die semi-assi^aiice- qu'est" toujours une allocation servie par les soins du ministère du travail et de la sécuritésociale. Nous avons voulu nous r a p p r o c h a ^ du régime des pensions de retraite des * fonctionnaires de l'Etat et il semble bien que nous avons •eu raison. . De l'effort financier correspondant, Ï F l faut bien que je vous dise un mot car"votre Assemblée doit le connaître dans son ampleur. £ Les rentiers viagers directs de la caStso nationale des retraites étaient, fin 19fejg, environ 335.000 pour une annuité totale diP 1.650 millions. • A cette époque aucune rente ne dépassait 45.000 francs. C'est seulement en 1947 que les maxima ont été portés à 150.000 francs. Alors qu'il fut souscrit en i946 et 1947, 602 rentes comprises entre 50 et 100.000 francs et 44 entre 100.000 et 150.000 francs, avant 1916 nous n'avons rien de semblable puisque le (plafond était beaucoup plus bas. Au 31 décembre 1938, il y avait 367.000 rentiers directs pour 441 millions de rentes. Un certain nombre de ces rentes se sont éteintes normalement au cours de ces dix années. Pendant les années 1939 à 1945, il a été consittué 275.866 rentes directes tpeur un montant de 1.250 millions. Pour les crédirentiers antérieurs à 1939 les majorations, qui seraient de 400 millions multipliés par 3, soit environ 1.200 millions, pauvent ne pas dépasser 1 milliard par le fait des conditions restrictives de l'article 2, l'âge de 65 ans notamment. Pour les crédirentiers postérieurs à 1939 et qui seront au coefficient 2 alors que les autres seront au coefficient 4, l'effort financier sera tout de même, dans les mêmes conditions, d'environ 850 millions. Pour la caisse autonome d'amortissement, il n'y a que 17.000 rentiers pour une annuité de 59 millions. Ce sera environ 100 millions à inscrire également au chapitre des dépenses. Enfin, pour la caisse autonome mutualiste des anciens combattants, nous avons une charge d'environ 850 à 875 millions. Ces chiffres, je ne puis les donner évidemment qu'à titre d'indication et je vous prie de ne pas les considérer comme exprimant une vérité mathématique absolue. Ils ont é.té établis cependant avec un certain coefficient d'approximation. Tels quels, ils font apparaître, assez nettement, le poids de la charge que nous vous demandons d'accepter en faveur des rentiers viagers. Remari 'il s'agit là, évidemment, t sera permanente, que d'une fous les ans au budgekt ruserons peut-être légèM k j e s années futures. S i n u s faisons, pour ne ^ J l t ' g l ï que nos cœurs le gfïTgus devons tout de même ^représente, de la part de J ^ e l j o r t consid érable. â$ant que l'humanité nous 'd'accepter cette charge, 1 financière nous com^ . agir avec imprudence, â e i n t é r ê t des crédirentiers, ^dfé qm que ce soit en France, fois, l'équilibre bud®riespérons acquis, d'après l^mêmes que M. le ministre -Iplfirmécs dans son audi^ S & ^ c c e d r dernier devant la comde l'intérêt de personne, ^ ^ t j f o l puisse, y avoir chute nouvelle - i Û ^ ^ t t e chute du franc serait le budget était déséquilibré. l ^ N o u s voudrions donc faire mieux que jg|ous ne faisons. Aujourd'hui nous ne Prouvons pas raisonnablement faire plus. * H- Je demande à l'Assemblée, en particul i e r à nos collègues qui auraient déposé | h u auraient l'intention de déposer des pimendéments, de bien vouloir considérer * que l'on ne peut, dans le cadre que les circonstances nous imposen.t, faire autre "^hose et faire plus que nous faisons. i f II est un dernier point sur lequel je dois appeler votre attention: La réalisation de la revision des centaines de milliers de livrets de rentes viagères ne va pas sans poser des difficultés d'exécution assez complexes. • La caisse des dépôts et consignations, qui doit être chargée de l'opération, envisage qu'il ne faudra pas moins de 600.000 heures de travail pour reviser les 330.000 livrets à mettre au point avec les nouveaux tarifs. . Cela pose une question de personnel très importante. Le Gouvernement devra prendre d'urgence un décret autorisant line dérogation à l'interdiction générale de recrutement d'auxiliaires, même temporaires. Je souhaiterais, pour que les opérations puissent commencer tout de suite, que ce décret intervienne immédiatement. Je le souhaiterais d'autant plus qu'à la caisse des dépôts et consignations u n certain nombre d'agents sont touchés par la limite d'âge le 31 mars et qu'il serait beaucoup plus intéressant de les garder à titre d'auxiliaires que dé recruter des hommes qui ne seraient point au courant de la besogne. La tâche, évidemment, sera plus vite effectuée par des personnes qui la connaissent que par des collaborateurs improvisés. Du fait même de l a complexité de cette revision, un autre problème se pose devant nous..Quand les rentiers bénéficiaires de la loi toucheront-ils les majorations que nous leur offrons ? Il est à craindre que les délais de payement soient assez longs, . d'où une grande déception et, surtout, une gêne extrême-, pour ne pas dire la misère, poux beaucoup d^entre .eux, Aussi votre commission, cet après-midi, a-t-elle ajouté au texte que vous avez entre les mains, une disposition ainsi conçue: a Un règlement d'administration publique précisera les conditions dans lesquelles la caisse des dépôts et consignations pourra payer avant liquidation des majorations, un acompte provisionnel n'excédant pas le montant de la rente actuelle et des allocations instituées par les articles 11 et 12 de la loi du 13 septembre 194 » Ainsi, tout de suite, moyennant la signature d'une formule dont chacun des intéressés aurait connaissance, il serait possible à chacun, sans attendre la liquidation de son livret — vous savez tous que les intéressés attendent souvent bien longtemps la liquidation de leurs pensions — de toucher quasi immédiatement le double de la rente viagère actuellement perçue. Voilà, mesdames, messieurs, les explications que je vous devais. J'espère qu'elles ont été assez claires pour dissiper toute inquiétude ou toute obscurité. Etant donné l'heure tardive et la nécessité de voter rapidement ce texte, pour pouvoir le transmettre au Conseil de la République et l'adopter définitivement, j'espère que vous voudrez abréger le plus possible la discussion, et que vous voudrez, par un vote unanime, donner aux rentiers-viagers la satisfaction encore bien mince, que nous leur devons. M. Frédéric-Dupont. De la poudre aux yeux 1 M. le président. Monsieur FrédéricDupont, vous avez la parole, mais à la tribune. [Sourires.) M. Frédéric-Dupont. Mesdames, messieurs, il y a déjà deux ans que mon collègue M." Bardoux et moi-même avons déposé notre première proposition de loi en faveur des rentiers-viagers de l'Etat. Il y a un mois, — et non sans peine puisqu'il nous a fallu plus de deux ans d'efforts pour que le Gouvernement consente enfin à se pencher sur cette question importante — vous avez voté, notre texte. Ce dernier posait un principe, n ne s'agissait plus, rompant avec la tradition gouvernementale, d'accorder aux rentiersviagers une aumône, de leur donner un secours ; il s'agissait, et vous l'avez décidé à une majorité imposante, de leur donner simplement une partie de ce qui leur était dû. C'est dans ces conditions que vous avez voté cette revalorisation que M. Joseph Denais s'obstine, je ne sais pourquoi, à ne pas vouloir reconnaître comme telle. Je n'engagerai pas avec M. Joseph Denais une polémique sur une contestation grammaticale. Je constate néanmoins que cette revalorisation avait tout de même un mérite, à savoir que, sous des conditions modérées, elle comportait une augmentation de la rente. M. le ministre des finances, alerté sans doute par votre vote et l'importance de la majorité, a déposé un projet. Comme j'aurais voulu voir le ministre nous présenter un projet tenant compte de la volonté de l'Assemblée et aussi, je le dis très simplement, de la plus élémentaire justice 1 M. René Mayer, ministre des finances et des affaires économiques. Vous reconnaîtrez au moins la célérité du Gouvernement et son exactitude à respecter les délais. M. Frédéric-Dupont. Monsieur le ministre, yous ayez été en retard de huit jours M. le ministre des finances et des affaires économiques. J'avais dit à la commission que le projet viendrait avant le 31 mars ; nous sommes aujourd'hui le 19. M. Frédéric-Dupont. La commission vous avait répondu en demandant que le projet soit discuté avant le 10 mars. Mais après dieux ans de retard, je ne vous critiquerai pas pour ce retard de tait jours. En réalité, il y â un fait beaucoup plus grave que ce retard : c'est que ce projet n'est qu'un additif aux lois précédentes que l'on avait jugé nécessaires pour ne pas laisser mourir de faim les hommes qui avaient eu confiance en la parole de l'Etat. Ces lois avaient seulement pour objet d'accorder quelques secours aux plus âgés et aux plus malheureux. - Vous aurez tout à ,l'heure, mesdames, messieurs, à prendre vos responsabilités car, malgré nos efforts, la commission a repris le texte gouvernemental. Malgré les formules nouvelles, peut-être, dans leur expression, si l'on veut considérer aujourd'hui la réalité des choses, monsieur Joseph Denais, ce texte ne représente encore qu'une aumône, ce n'est qu'un texte d'assistance. C'est ce contre quoi je proteste, et c'est ce que je vais vous démontrer. Vous accordez une augmentation à qui ? A ceux qui auront soixante-cinq ans d'âge. Vous me direz : s'ils ont 60 ans et s'ils sont malades, ils auront droit à l'augmentation. Ainsi, messieurs, vous qui dites que ce n'est pas une loi d'assistance, vous conditionnez la revalorisation de la rente de l'Etat à la production d'un certificat médical. Vous dites qu'il ne faudra pas être imposé sur le revenu ? Sans doute pensez-vous, que l'imposition sur le revenu représente le critérium des riches. Laissez-moi vous dire que le chiffre nécessaire pour être imposé sur le revenu est inférieur, aujourd'hui, au minimum vital fixé par la loi. D'autre part, vous parlez d'un plafond pour le total des rentes directes. Ce plafond, à l'heure actuelle, est de 70.000 francs. On ne pourra pas bénéficier de la loi si l'ensemble de toutes les rentes qu'on est susceptible de toucher dépasse cette somme. Enfin, mesdames, messieurs — retenez ceci, représentants des villes — tous ces employés de commerce, tous ces employés de banque d'autrefois, tous ces employés de grands magasins de nos grandes villes de province et de Paris, sont, d'un trait de plume, rejetés hors du bénéfice de la loi. En effet les versements faits par le patron même par prélèvements sur les salaires au nom des employés sont des contrats indirects. Il faudra, pour bénéficier de cette loi, avoir contracté directement. Et vous voyez ce que ce mot comporte de restrictif. Tout à l'heure j'aurai l'occasion, en défendant un amendement sur l'article 1 er , de développer cette insuffisance de la loi. Les rentiers viagers de l'Etat rejettent la notion de l'aumône et d'assistance. Ils ne veulent pas avoir à justifier d'un certificat médical ou d'une attestation de misère pour pouvoir demande* la moitié même en valeur véritable ^ é s sommes qui leur seraient dues si l'Etat avait tenu ses engagements. D'ailleurs, pourquoi ne pas assimiler ces rentiers viagers de l'Etat aux retraités ?- 2013 ASSEMBLEE NATIONALE Le Gouvernement, dans son projet, parle de majoration de rente viagère de l'Etat D'autre part, la caisse nationale des retraites, malgré son autonomie administrative, est constituée et gérée par l'Etat. Les capitaux aliénés passent à l'Etat. Nous nous trouvons en présence des mêmes modalités de payement que pour les retraites des fonctionnaires. Je ne crois pas que l'on puisse contester l'importance de l'intervention de l'Etat dans la constitution des rentes viagères, quand celles-ci sont payées dans les bureaux de poste, chez les percepteurs et les trésoriers-payeurs de l'Etat. La rente viagère est inscrite au grandlivre des dettes viagères. Et si vous lisez les formules données aux rentiers viagers, vous verrez que pour former titre valable « contre l'Etat » il faut remplir certaines conditions. Par conséquent, les rentiers viagers seraient fondés, en droit, à vous dire : « Pourquoi nous réservez-vous un sort différent de celui que vous faites aux retraités de l'Etat ». Ils ne le disent pas, ayant conscience des "difficultés financières. Un grand nombre admettent qu'on ne puisse leur # accorder que le coefficient 4, quand les victimes de 1a guerre — et ne sont-ce pas au fond également des victimes de la guerre ? — bénéficient d'un coefficient de 7 ou 8, et les fonctionnaires du coefficient 8 au minimum. Ils demandent aussi pourquoi on impose à ce rajustement la condition d'être u n vieillard, un malade et en plus un miséreux. Savez-vous combien voue cotte ce souci que vous avez de limiter les bénéfices de cette allocation supplémentaire? M. Joseph Denais n'a pas cru devoir vous rappeler les chiffres qu'il avait donnés à la commission des finances. Mon texte prévoit un coefficient unique, c'était simple. En exigeant ces conditions d'âge et de pauvreté, vous compliquez l'application de votre loi. Et savez-vous combien cette condition imposera de fonctionnaires nouveaux ? M. Joseph Denais nous a parlé de l'embauchage de 300 auxiliaires pendant u n an. D'après les calculs de l'administration, 000.000 heures de travail devront être consacrées à liquider ces pensions, dans ces conditions draconiennes et variées. Ne pensez-vous pas que le coût de ces COO.OOO heures de travail serait mieux affecté à indemniser davantage les rentiers viagers? D'autre part, il faudra un a n , à supposer même que vous trouviez le personnel nécessaire, pour que le rentier viager puisse bénéficier de la loi que vous votez aujourd'hui. Et comme, par définition, les rentier? viagers sont des gens d'âge, beaucoup seront morts à l'époque où ils pourraient bénéficier — à supposer qu'ils soient dans la catégorie des bénéficiaires — de la loi que .vous voterez peut-être aujourd'hui. Enfin, il n ' y a pas seulement l'embauchage du personnel supplémentaire. Il y a aussi les convenances de l'usager. Le rentier viager pour bénéficier de ces dispositions nouvelles, doit aller, chaque année, avant le 31 mars, non pas — ce serait trop jâmpls — à l ' e n d r o i t où il touche, c ' e s t à la perception, mais à la mairie, pour déposer ses justifications de pauvreté et de maladie, ses certificats médicaux. Ce qui est bien la preuve qu'il •i'agit bien d'une affaire ^'assistance. SEANCE DU 19 MARS 1918 Ri. le ministre des finances et des affaires économiques. Pas du tout. E n s u i t e , cette s u p p r e s s i o n des c o n d i t i o n s r e s t r i c t i v e s de l ' a r t i c l e e n t r a î n e r a i t une charge annuelle d'un milliard. M. Frédéric-Dupont. C'est au bureau d'assistance de la mairie qu'il devra encore -porter, chaque année, son acte de naissance... Par conséquent, s'il faut dépenser quelques dizaines de millions pour remettre les choses au point une fois pour tontes, l'argument que vous prétendez tirer de la comparaison des chiffres se. relou 1 w: con- M. André Burtot. Mais n o n ! M. Frédéric-Dupont. ...et une attestation t r e VOUS. ' ' Si. FrédériC'Dupont. Monsieur fer^sippoi^C teur, j'aime mieux payer plus auf lerï^lgg tiers viagers et moins à . un peivonnel M. Joseph Denais. Mais non, c'est chez mutile, pour des locaux administrati|s et le percepteur. de la paperasserie, car telle serait lar'fOju ^ séquence de ce que vous p r o p o s e : ! ^ ^ J M. Frédéric-Dupont. Il devra même préD'ailleurs, les chiffres. çpe.' l*on <citô-ini-. senter un extrait négatif du rôle de l'im- 'doivent pas être acceptés sans^ pôt foncier. Lorsque l'Etat c p n t e S ï f e j f r j t Telles sont les courses, les corvées que sommes qu'il doit'à céfti qiii vous imposerez à cet homme pour qu'il confiance — hypothèse;, puisse bénéficier de quelques centaines do rare — il n'e<t plus de. francs supplémentaires. sous forme d'allocations #as£is'ta11 ^ • m;:v? * Ajoutez à cela les trente eu quaranîo sous forme d'allocations au^éconotiilq^-ir- -k mille circulaires que vous devrez envoyer ment faibles, ceux qui n ^ p ^ h t . (fe - w ' dans toutes les mairies de France pour parce qu'il ne leur pave p ^ ^ ' ô u ^ f e q p r : K . expliquer le mécanisme de la loi et empê- doit. . " cher qu'un malheureux puisse se glisser Et puis, les rentiers viajgér^^T* à travers les mailles des conditions multi- Les sommes que votis afffolB ples nécessaires pour bénéficier de cette rajustement nécessaire, conkî^ fameuse augmentation des rentes viagères. dévaluations de l'époque, Vous pourriez d'abord faire l'économie pas dues très longten^s. du personnel que vous devrez embaucher. Je sais que vous évôjj&erei^m^ get, mais, à côté de rstcssmêp'.eMÈp^^l" M. le ministre des finances et des affaires bles, il y a la nécessité de la justice'. économiques. Je m'excuse de répondre J'estime qu'au lendemain des dévalua(pour lui, mais ce n'est pas ce qu'a dit tions, vous devez réaliser entre les sacriM. Joseph Denais. Il a parlé de quelques auxiliaires qu'il fices une harmonie nécessaire. Les rentiers viagers ne peuvent p a s ^ ? faudra garder pendant quelque temps et qui ne grèveront pas énormément le bud- faire grève, ils ne peuvent pas se grouper get. Je vous citerai les chiffres tout à dans de grandes confédérations génë- ^ l'heure, monsieur Frédéric-Dupont, quand raies. Ils pensent que, parce qu'ils a ^ je comparerai le montant de cette dé- peuvent pas vous faire peur et e n v o y e r ~ pense administrative avec la surcharge des délégations tumultueuses, ils sogSt \J§| qu'imposerait la suppression des condi- toujours oubliés. tions dont vous avez parlé. Dans une démocratie, c'est aux r e p r # ^ ; .r sentants du peuple qu'il appartient d ' e m g p M. Frédéric-Dupont. Nous nous explique- pêcher que ce soient les plus forts, les rons sur ce point. plus groupés, les mieux armés sur lo M. Joseph Denais, muni d'une note de plan électoral, les plus menaçants, qui vos services, nous a déclaré, à la commis- remportent toujours la timbale au détrision des finances, qu'il faudrait COO.OOO ment de ceux qui, éparpillés à travers îa" heures de travail et l'embauchage de France, âgés et malades, ne peuvent pas faire sur vous la pression nécessaire. 300 auxiliaires supplémentaires. Je ne comprends pas, en vérité, l'état M. le ministre des finances et des affai- d'esprit hostile, la parcimonie excessive d u res économiques. Il n'a pas parlé d'em- Gouvernement à l'égard des rentiers bauchage. Il a dit qu'il faudrait maintenir viagers. des auxiliaires qui, sans cela, seraient liIls représentent, je le sais, un idéal cenciés. d'individualisme, de prévoyance, d'initiative et de dignité humaine qui apparaît M. Frédéric-Dupont. Alors, nous sommes aujourd'hui le symbole de vertus queld'accord. que peu désuètes, mais vertus que j'esS'il s'agit de maintenir ou d'embau- time nécessaires et qui iont précisément cher, le résultat est le même. Mes chiffres celles sans lesquelles la France, dans les moments difficiles de son histoire, n'aurait sont exacts. peut-être pas pu durer. M. le ministre des affaires économiques En exposant le problème des rentiers et des finances. Voudriez-vous faire con- viagers, je voudrais vous convaincre que naître la dépense ? nous sommes au cœur du drame que subit la petite bourgeoisie, les classes M. Frédéric-Dupont. Monsieur le minis- moyennes dont on parle souvent dans la tre, ce sera votre rôle de le faire. littérature et dans Tes journées dites de Je n e sais qu'une chose, et je ne vois période électorale. Interrogez les petits commerçants: les pas pourquoi vous insistez sur ce point : il s'agit bien, et c'est l'essentiel, de 600.000 bouchers vous diront que les pauvres rentiers viagers ne viennent chez eux qu'une heures supplémentaires. fois par quinzaine ou même par mois. M. Gaston Chaze. Ce n'est pas sûr. M. Gaston Chaze* Nous le savons, tout M. Joseph Denais. Si Ton supprimait celai cette dépense nécessaire, si l'on abandonM. Frédéric-Dupont. Si vous le savez, nait toutes les conditions restrictives du projet contre lesquelles vous vous élevez, vous ie montrerez, m o n cher collègue, au, moment du vote* û faudrait d'abord revoir les livrets. de n o n - i m p o s i t i o n s u r le r e v e n u . ^ I». Gaston Chaze. Vous pourriez remettre (votre discours aux sténographes, vous feriez ainsi perdre moins' de temps à l'Assemblée î poir de cause sans doute, a rendu aux déserteurs du franc la liberté de vendre leur or et leurs valeurs étrangères. Nous nous trouvons aujourd'hui en présence de rentiers viagers ruinés au len, M. Fréëérïc-De*poî*t. Nous avons parfois demain de ces batailles de la fraude qui fperdu f i n s de temps en é-coulant vos dis- ont déjà été perdues après la guerre de cours. 1914-1918 et ces jours derniers. J e sais, d'ailleurs-, que lorsque je parle Notre génération des deux guerres aura f â&' l'épargnant et de la bourgeoisie, je donc assisté deux fois à la victoire de ceux prouve toujours des gens pour ne pas com- qui ont déserté à l'égard du franc, à rendre*- . f e tout cas, d'autres hommes, 1 écrasement de ceux qui ont passé dans la monnaie nationale un contrat Qui les emain, ^ ^ e r o n l sévèrement votre inter- liait étroitement à la terre de France e t ^eMiofw ' • ' * qu'ils ne pouvaient résilier parce que ï-Pourguoi les,.-crédirentiers ont-ils sous- viager. 'çril ? I w i r le savoir, je me contenterai de Nous voyons trop souvent 1-e même lise k s cireulafes qtie FEtat fait encore spectacle: d'un côte, les fraudeurs enrien. ce- moment, dans le publie, chis, de l'autre les rentiers spoliés. potqr^^pqiffif. Bouveïles souscriptions. N'oubliez pas, monsieur le ministre, que i circulaires que vous aurez peut-être encore besoin des ' w ^ ^ f o l u r e s victimes, pour épargnants de France. Je vous l'ai signalé pour obtenir de en décembre dernier: l'épargnant comélevé, pour ga- mence à comprendre. Qu'il soit ac'lan^^ t S S ^ m i f f e l les incertitudes naire d'une société nationalisée, rentier " é ^ k S ^ ^ a è s ^ que, dit la cireu- de l'Etat ou rentier viager, il commence jt'ou et qui traîne en- à réaliser la légèreté avec laquelle on die commerce, «r la méconnaît ses légitimes intérêts. m a ^ ^ û è s retraites est un orDemain, monsieur le ministre* vous ^«•ijtaitof désintéressé que préouvez avoir besoin des rentiers de général et l'améranee. Prenez garde que votre politique, ^S&lfâfâfa 8 sociales ». ces circulaires : qui ne serait qu'une politique de comptaJours,, n'attendez pas ble, ne porte définitivement atteinte au ^^H^^Jard^pour songer & votre crédit ptftlic et, ce qui est P'ius important encore, au moral de la nation. (Apa promis d'après les plaudissements à droite.) M. le p r é s e n t . La parole est k M. Au?~ " r-ât ses circulaires. g u e t (Applaudissements à V extrême gauGasfmt éfiaze. Les vôtres t che*) J f Frédéric4*ufK>nf. n est dit, monsieur, M. Gaston Auguet. Dans sa séance du JÉbg vous ne comprendrez- lieci. Il s'agit 13 février» l'Assemblée, par 320 voix conlie» circulaires distribuées par la caisse tre votait une proposition de loi tenjB^ftormle âe$ retraites, ù m t à revaloriser a compter du 1 er jante^iiisl,. les crédirentiers ont traité — ces vier £948 les rentes viagères de la caisse -gfeulaires l'établissent — non pour avoir nationale des retraites pour la vieillesse au iune somme déterminée, mais pour assu- coefficient 4 pour la partie de la rente afà des versements antérieurs au mt*— F E M le dit lui-même — l a sécurité férente leurs vieux Jours et se garantir contre 1 er septembre 1939/ et atr coefficient 1,5 aux ||gbeertitue!e de l'avenir. Ils ont souscrit pour la partie des rentes afférentes e Êjfece qu'en hommes libres, soucieux de versements effectués avant le I * Juillet diprfté humaine, ils ne voulaient pas, à 1946. Le montant des rentes ne pouvait M e u r e de la viefResse, être à la charge dépasser 120.000 francs par an, plus 50.000 d e leurs enfants et surtout à celle de la francs par personne à charge. collectivité. En leur offrant aufourd'hui Dans la discussion générale, j'avais eu ime auaiône, en leur faisant la charité, en l'occasion, au nom du groupe communiste, 'c®®éitkmoant par la maladie ou la pan- de démontrer crue la revalorisation des teahit l'esprit dis conjrat ru'il leur a fait rentes des crédirentiers de la caisse nasswsarire. tionale des retraites pour la vieillesse s'imposait, qu'elle constituait une mesure de m. Wêmmâ Grenier. Les hommes avec justice. Je proposais qu'en raison de la Sjpi vous banquetiez,, l'autre jour, n'ont- hausse du coût de la vi*, cette revaloriûs pas trahi, eux aussi ? {Mouvements dû sation fût effectuée au coefficient 7 pour la partie de la rente afférente à des vers.) versements antérieurs au 1 er septembre M* Frédérie-Dupent. Les crédirentiers au- 1939, et au coefficient 3 pour la partie raient pu acheter de l'or — ils seraient de la rente afférente aux versements effecr k h e s aujourd'hui — des valeurs étraBr tués depuis cette date et ce. dans la ligères, des actions. Mais ils savent que, mite d'un maximum annuel de 126.000 peur s'y Becenaaaïtre dans cette cote u n francs, montant officiel du minimum vital. peu mystérieuse, il est nécessaire de posPar suite "d'une mauvafe interBrétation séder, comme on dit « des Juvaux », d u règlement, le président de séance red'avoir des relations et des conseils finan- fusa. de consulter FAs&emblée sur l'ameniciers. Or, ils. i f o n l n i l ' u n ni Fautre. Ils dement déposé par le groupe communiste. loaat donc souscrit pour ne pas louer, pour D'ailleurs, à la demande de M. le rapporï>& pas spéculer. teur général, usant du droit que lui conYom savez; fort to que les rentiers fère te règlement* cet amendement ainsi Viagers me pouvaient pas gagner. Ils ont que la proposition de loi de M. Frédéricdonc le cftait aujourd'hui d'empêcher Dupont, pourtant votée par l'Assemblée, q u ' o a cherche à les: faire perdse. furent renvoyés à: 1* commission des fiVoos lésinez, vous marehandez quel- nances. Le Gouvernement a déposé,, le 16 mars, ques niilliâidë s u r u » buxiget qui atteint les mille milliards, tandis que nous avons u n (projet de M portant majoration, des assisté, lors du vote de certaines lois; à rentes viagères de l'Etat, celui que l'Asdes cascades de milliards, et nou* semblée discute actuellement, et a propos avons vu (lue le Gouvernement, en déses- duquel ie présente Quelquês observations ui justifieront les amendements que J'ai au titre Ier du projet rapporté, par la commission, Je note, dès l'abord, que le texte qui nous est soumis n e traduit qu'iraparfaitemnet la volonté de l'Assemblée nationale clairement exprimée par le vote du 13 février auquel j'ai fait allusion. En effet, l'Assemblée avait entendu revaloriser les rentes viagères servies par la caisse nationale des retraites pour la vieillesse^ assimilant à bon droit leurs titulaires aux retraités et pensionnés de l'Etat. Or, le projet adopté par la commission majore de trois fois le montant de la rente et se réfère expressément à la loi du 13 septembre 1946, foi d'assistance aux catégories sociales économiquement faibles» Certes, il n ' y -est plus fait mention dri l'allocation unique instituée par la loi du 31 mars 1932, dont le montant avait été modifié par l'ordonnance d u 9 juin 1945 et la loi du 13 septembre 1946, e t ne pouvait dépasser tvn maximum de tejOOfl francs, sans toutefois pouvoir porter att delà de 24.000 franc? le total de la rente» de l'allocation et des autres ressources du crédirentier. Mais Farticîe 3 du projet précise qu'à partir du 1 er janvier 1948, le montant ê& la majoration ajouté h celui dies restes constituées ne pourra former tm total supérieur k 100.000 francs, tandis que Farticle 2 précise que le crédirentier m bénéficiera de la majoration que s'il n'est pa$ imposé à limpèt générai sur le revenu. Plafond de ressources d'urne part, noiï inscription à un rôle de l'impôt, général sur le revenu d'autre part, ce sont là des conditions que Fon retrouve en général dans toutes les lois d'assistance. En réalité, les dispositions proposées soi>t des mesures d'assistance. Elles ne reconnaissent pas le droit des crédirentiers de la caisse nationale des retraites pour la vieillesse à la revalorisation de3 rentes provenant de versements effectués dans une monnaie dont la valeur était supérieure à celle du franc Pleven ou du franc Mayer. Au surplus, les coefficients de majoration applicables aux rentes viagères de la caisse nationale des retraites et de la caisse autonome d'amortissement sont notoirement insuffisants. L'indice des prix de détail est de 1519 en février 1948 et l'on ne peut pas i i r e malheureusement que la hausse des prix soit enrayée, bien que les déclaralkwiw officielles l'affirment arec un peu trop, d'assurance. Mesdames, messieurs, rapprochez ce nombre 1519 de l'indice de référence 100 en 1938 et vous conviendrez qu'une revalorisation au coefficient 7 n'est nullement) exagérée, puisque la plupart des rentiers viagers ont effectué la plus grande partie* des versements avant le 1 er septembre 1939. Au surplus, pourquoi limiter au montant de l'abattement fixé pour l'impôt général sur le revenu le total de la majoration et des rentes f Si le Gouvernement et la commission des finances veulent aJjsolument fixer un maximum, pourquoi me retiennent-ils pas le montant du minimum vital dont la définition a été donnée par l'article 32 de la loi du octobre 1946, votée à Fuira? nimité par la deuxième Assemblée nationale constituante t le rappelle qu'aux termes de cet article 32, il faut entendre p a r minimum vital « la somme au-dessous de j M a e î l e les besoins individuels et s o c i a u x ^ la per- - 1éposés sonne humaine considérés comme élémentaires et incompressibles, ne peuvent plus être satisfaits. » Dans ces conditions, s'agissant de Français ët de Françaises qui ont eu confiance dans l'Etat et qui, soucieux de s'assurer une vieillesse décente, ont effectué des versements à là caisse nationale des retraites ou ont gagé contre des rentes viagères leurs titres d'emprunt, c'est bien ce minimum vital qui devrait être retenu comme plafond des revenus cumulés de la rente et de la majoration. Enfin, le projet que nous discutons, devra être complété. S'il tient compte de la situation des rentiers viagers de l'Etat, il laisse de côté et les rentiers viagers des compagnies d'assurances et l'ensemble dés rentiers qu'on peut appeler les rentiers viagers privés. Je sais que des questions juridiques se posent, car,, en çe qui concerne ces derniers, il s'agit de la revision des contrats. Je sais que la commission de la justice et de législation a déjà commencé à les étudier. Mais, monsieur le ministre, la commission des finances vous a demandé, le 13 février, de déposer un projet de loi en vue de permettre la revision de ces rentes viagères. M. le rapporteur général a encore insisté auprès de vous dans ce sens, il y a quelques instants. Les sentiments qu'iL exprimait sont ceux de tous les groupes de cette Assemblée qui ont déposé, qui, ûfs propositions de loi, qui, des propositions de résolution, tendant à la révalorisation des rentes de tous les crédirentiers. En décembre dernier, M. Raymond Guyot, au nom du groupe communiste, demandait la solution rapide des difficultés que connaissent l'immense majorité des rentiers. J'ai reçu, comme vous tous, probablement, depuis plusieurs mois, de très nombreuses lettres provenant de départements les plus divers. Leur lecture est bouleversante. Tant de misères, tant de détresse ne peuvent subsister plus longtemps et je ne saurais trop insister auprès de vous, monsieur le ministre, afin que, par un projet de loi qui pourrait être déposé dès la rentrée du Parlement, vous contribuiez, sinon à les faire disparaître, du moins à les atténuer. En résumé, lé projet de loi dont nous sommes saisis est insuffisant et incomplet. Le groupe communiste s'efforcera, par voie d'amendements, de l'améliorer afin de donner à ceux qui ont eu confiance dans l'Etat, les moyens de finir dignement leurs jours. (Applaudissements à Vextrême gauche.) II. le président. La pa:\,-e est à M. Delahoutre. M. Eugène Delahoutre. Mesdames, messieurs, c'est avec satisfaction que le groupe, du mouvement républicain populaire, comme, je l'imagine, tous les groupes de l'Assemblée, a accueilli le dépôt du projet de loi portant majoration des rentes servies par l'Etat. Lors de sa séance du 13 février dernier, au cours de laquelle a été discuté le contreprojet de M. Frédéric-Dupont, l'Assemblée avait, en adoptant la iprise en considération de ce contre-projet, invité le Gouvernement à déposer à bref délai le texte jqui nous est soumis aujourd'hui. Nous nous félicitons de ce nouvel effort accompli par le Gouvernement en faveur de catégories sociales particulièrement intéressant® de citoyens n'ayant pas hésité à îâire confiance à l'Etat en l u i un tableau auquel d'ailleurs, en ce qui concerne leur détresse, il n ' y a pas grand'chose à redire. Mais le Gouvernement a aussi pleinement conscience qu'il n'est pas possible de prévoir, par un seul et même projet, des mesures en faveur des rentiers qui ont iplacé en viager, dans une institution d'Etat, la caisse nationale de retraites pour la vieillesse, un capital pour leurs vieux jours — ce problème étant trâjté c|ans le projet de loi déposé par le G o u v ^ à la demande de la cofnir ^ finances, conformément aux^ que j'avais pris devant d i e ^ ^ ^ j avais pris aucun autre —. et de * tions touchant un autre probïèi ment plus vaste et très délicat; !;3è^nature à porter ainsi atteinte, par voie législative, à l'immutabilité d'un nombre considérable de contrats très variés. ' ^ ^ A parler franc, le Gouvernementale s'est nullement proposé pour objet, / ç a déposant ce projet, de ré&oudre^ce problème, de régler le sort des j ^ t i e J ^ viagers privés, comme on lés a a p p ^ s ^ f e celui de l'acquéreur d ' u a i i h i t i ^ en viager, a c q u é r i r q u v ^ a i l k u p ^ ' i â u fait de la loi sur i f e loyers, m'auraJtt»^ts toujours les moyens payer des ima?j0^ rations de rente viagère. ' ^ ' Il s'agit d'un vaste problème* peut donc, en fait, entrer daiïf-JI d'application de lois civiles; M. Delahoutre faisait allusion il J instant. Si M. le garde des sceaux Itâit au banc du Gouvernement, il p a r a î t d»e U l'Assemblée, comme d'ailleurs tout membre de la commission de la justice et de législation et notamment M. Delahoutre, que cette question ne sera pas facilement réglée sur l e terrain juridique. Sur le terrain économique, dans les circonstances présentes, elle pose des problèmes plus sérieux encore que ceux qjp^ nous avons à traiter ce soir. ^ M. Auguet a bien voulu r e c o n n a î t qu'un certain nombre de restrictions àT§|| majoration des rentes — je n'ose parlegg de revalorisation puisque ce n'est pas cela qu'il s'agit — avaient été éliminées" du texte définitif proposé par le Gouvernement, et il a critiqué le mot « revalorisation ». Le texte qui vous est soumis emploie le terme de « majoration » et laisse subsister un certain nombre de conditions d'attribution qui, depuis fort longtemps et jusqu'à présent, ont tbujoùrs figuré dans les lois successives, et qui sont nécessaires pour les opérations de revision. M. Frédéric-Dupont a envisagé ces conditions de telle manière que je me demande s'il a ja mais vu de près un livret de la caisse nationale des retraites pour la vieillesse. Sur ce livret figure une photographie et un certain nombre de pièces d'identité. Par conséquent les opérations qu'il a indiquées me paraissent devoir être extrêmement simplifiées par la présentation de ce document. Il a tiré argument du maintien temporaire d'un certain nombre d'auxiliaires de la caisse des dépôts et consignations pour M. le président. La parole est à M. le mi- effectuer la revision. Je reconnais qu'il er nistre des finances et des affaires écono- résultera une dépense ; mais il voudra bien miques. reconnaître qu'il y a loin du milliard supplémentaire que représenterait l'abandon M. le ministre des finances et des affai- des conditions de l'article 2, à la quaranres économiques. Mesdames, messieurs, le taine de millions que représentera peutGouvernement ne se dissimule nullement être, en année pleine, ce qui ne sera proqu'il est facile, dans un débat de c'e genre, bablement pas le cas, les opérations admipar des accents émouvants comme ceux nistratives dont il a parlé. Il verra qu'il y qu'a su .trouver M. Frédéric-Dupont, de a un petit écart que M. le rapporteur a dresser de la situation des petits rentiers lui-même signalé tout à l'heure. apportant leur petit capital, facilitant ainsi sa trésorerie, celle aussi des rentiers qui ont remis leurs titres à la Caisse autonome d'amortissement afin de s'assurer une retraite ipour leurs vieux jours. Mais, comme l'ont fait observer les orateurs qui m'ont précédé à cette tribune, les mesures que nous adopterons aujourd'hui ne suffisent pas. Le sort des petits rentiers viagers privés préoccupe, en effet, tous les groupes de cette Assemblée. Cette préoccupation s'est traduite par le dépôt de propositions de loi ou de propositions de résolution, tendant à la revalorisation des rentes contractées entre particuliers ou auprès des compagnies d'assurances, ou même la revalorisation des rentes servies en vertu de décisions de justice. Les députés du mouvement républicain populaire, membres de la commission des finances, en se prononçant pour la dissociation des deux catégories de rentiers viagers pour ne retenir que le cas des rentiers viagers de l'Etat, n'ont pas entendu, pour autant, se désintéresser au sort de la seconde catégorie. Ils ont, au contraire, exprimé le souhait formel de voir adopter dans le plus bref délai possible les mesures tendant à améliorer leur situation. Il s'agit d'une question extrêmement délicate, aux incidences multiples, celle de la revision du contrat aléatoire par excellence, du contrat aléatoire-type pour ainsi dire. Ce n'est le moment ni de passer en revue les motifs d'ordre juridique qui, .en droit strict, s'opposeraient à une telle revision, ni d'apprécier les incidences et les conséquences que pourrait entraîner la création d'un précédent que d'aucun qualifierait de dangereux. Qu'il me soit permis, néanmoins, d'exiprimer, à mon, tour, le souhait que l'Assemblée soit mise en mesure de discuter biehtôt le problème des rentiers viagers privés. Sans préjuger ses décisions ni, au préalable, celles de la commission de la justice au sein de laquelle j'aurai l'honneur de rapporter prochainement les différents textes auxquels je faisais allusion il y a un instant, il semble, qu'en pareille matière, les notions de justice et d'équité doivent faire fléchir quelque peu la rigueur de certains principes de droit. En particulier, les crédirentiers, dont la rente (présente un caractère alimentaire, doivent pouvoir bénéficier d'une revalorisation lorsque, du moins, il est établi que le débirentier a retiré de l'opération un enrichissement certain qui, du reste, n'est pas — hâtons-nous de le dire — un enrichissement sans cause. C'est sous le bénéfice de ces observations que nous allons aborder la discussion du projet gouvernemental, en émettant, encore une fois, le vœu que des mesures complémentaires viennent à brève échéance soulager, dans tous les. cas où cela sera possible, la détresse de nombreux petits rentiers viagers, selon les règles de l'équité appliquées aux débirentiers, aussi bien qu'aux bénéficiaires de ces rentes. (Applaudissements au centre.) tiers, un danger plus grand/et plus ,dou- ' vieillesse ail coefficient 7 pour là partie, à des versements loureux, et qui serait- une baisse plus de la rente afférente accentuée des rentes et: uue perte plu? antérieurs au 1 er septembre 193$» a u coef* grande du pouvoir d'achat de teursireve-. ficiente 3 pour l a partie de l a -rente iffê* : rentie aux versements effectués d e p u i ^ f ' nus. " . ' • " .y Par conséquent; dans1 l'équilibre, finan^ cette:, date, dans la limite d'un maximum M. l i s t o n Auguet. Je vous demande jgdon, monsieur le ministre, c'est une cier du budget — qui sera certainement : annuels de 126.0Q0, francs. ; l'objet des préoccupations de la commis"'assistance l Dans son article 2, notre amendement sion des finances, à la rentrée — le Gou- prévoit que les coefficients fixés pour lesi vernement pense que cette surcharge de le miniaire dé* finances et des affaires rentes mutualistes s'appliqueront au monMonsieur Auguet, bien que trois milliards, sans faire aux rentiers via^- tant des rentes, compte tenu des majorae ^ p a ^ -volontiers « nominaliste », gers la situation que nous pourrions dési- tions attribuées par la loi du 4 août 1923 i ^ ë i i è t g p ^ i cette heure — car vous rer en équité, encore qu'elle constitue tin et ipar l'ordonnance du 19 octobre 1945 . _ |ùfcè hèle de passer à la discus- effort sérieux, jouera son rôle; et c'est portant statut de la mutualité. — discuter avec vous la pourquoi il vous demandera fermement de, Enfin, l'article 3 précise que les crédits q i f l l ï i o f ^ s i la revalorisation de vous y tenir. nécessaires à la revalorisation seront insft^tae ou non une mesure Le Gouvernement vous le demandera crits au budget du ministère du travail. ces i*eh d'assista Se. Je dis que le Gouvernement même — je dois l'avouer — par tous les Quelles sont les considérations esseneu t,'intention de proclamer le moyens que le règlement met, sur ce n'a; rjûî^^feation des rentes, car il point, à sa disposition. (Applaudissernents tielles qui ont inspiré la rédaction de cet amendement C'est, d'aibord, le fait que rélsbr un terrain qui l'aurait fait a gauche et au centre.) l'augmentation de l'indice'du coût de la ^ dtableftient~ vers les autres m d'assurances, M. le président. Personne ne demande vie -était en février 1948 de 1519. C'est!r financières' plus la parole dans la discussion .'géné- aussi le fait que la majoration envisagée par le Gouvernement n'est pas susceptible ^ ) u s important en- rale ?;.. d'apporter une amélioration suffisante a u La discussion générale est close. ! ys le projet qui Je consulte l'Assemblée sur l e passage sort des rentiers viagers. es antérieures de à la discussion des articles. • , D'autre part, en 1945, une allocation uniïes avec l'allocation (L'AsSemUiée, consultée, décide dé pûs- * que a été créée qui a porté les .reniés a u tir des économique- ser à la discussion des articles.) quintuple^ de leur montant.! ; Aujourd'hui qn: iiqug, propose seulement ;der triple*»vce 1 | l r d e cette majoration, • • r • - _ ; M. fe président. Je donne lecture de montant.! gge& par des prévoyants l'article 1 e r ., ' Je sais bien qu'il h'èst pas iprêvu de li^longtemps, bénéficié mitation, sinon en ce qui concerne r a b a t TITRE I e r leures destinées à leur tement pour l'impôt général sur le reg o u v e r n e m e n t n'a pas intéressés qui entrent MAJORATION DES RENTES VIAGÈRES DÉ LÀ venu, dans le cas que nous examinons-* aujourd'hui, alors qué l'ordonnance d u CAISSE NATIONALE DES RËTRAÏÏES POUR LA d'économiquement t f lries 9 juin 1945s fixait la limitation à 5.400 VIEILLESSE fuelï'es s'appliquent les lois francs. ; : «ratées récemment. er er Art. 1 — A partir du JL janvier 1948, Mais nous persistons à qu'en 1948 iàe plafond qui a été choisi est celui de les« rentes de la caisse nationale des re- on ne peut faire un effortdire fc^iporiération de l'impôt général sur le reinférieur à «cetraites p o u r la vieillesse constituées avant - ^venu. qui n'est pas si éloigné qu'on le dit lui qui a été fait en 1945, quant à L'imer - parfois du minimum vital, lequel n'a le 1 janvier 1946 à titre direct.ou. par. les portance du coefficient de majoration. îjgleurs été fixé dans nos lois par aucun sociétés mutualistes sont majorées tempo-, Enfin, je voudrais dire, quelques mots f rairement dans les conditions fixées à l'ar1 déterminé. ' du montant de l'opération. ticle 2. » | n s ces circonstances, le Gouvernement MM. Auguet et Pierre Meunier ont déEn effet, lors de la discussion qui s'est p è r e et demande à l'Assemblée de tdérer que l e projet de loi qui lui posé un amendément tendant erà rempla- instaurée à la ' séance du 13 février, le fsonmis est la suite des efforts qui ont cer les cinq articles du-titré I; par les rapporteur de ia commission des finances, M. Joseph Denais, avait déclaré que les ' * . ^ . / d é j à faits en faveur des catégories vi- trois articles suivants : Nfefees. « Art. 1 er . — A partir du 1 er janvier chiffres que j'avançais étaient insuffisant-, Il est même plus libéral que celui voté 1948, les rentes viagères servies, à titre ment étudiés! Un journal du lendemain v lors de la dévaluation précédente. Au sur- direct ou par les sociétés mutualistes, aux avait même 'prétendu que lorsqu'on évoplus, il a été rendu plus libéral encore rentiers viagers de la caisse .'nationale' des quait le problème des rentiers viagers, on par les dispositions proposées par la com- retraités pour la vieillesse èeroùt revakx dressait en quelque sorte le dernier panmission des finances. 4 risées au côèfficierit 7 pour la partie de la neau publicitaire des démagogies coaliJe me permets de faire une simple cons- rente afférente' â des versements anté- sées et qu'il était inadmissible qu-e lé tatation. Le crédirentier qui aura souscrit rieurs au 1er septembre 1939 et au coeffi- groupe communiste ait pu déposer u n à Noël 1945 recevra une majoration de cient 3 pour la partie de la rente afférente amendement mal étudié, dont le& réper-' 10Ô p. Ù)Û d'après le texte de la commis- aux,, versements effectués depuis èètte eussions 1financières n'avaient pas:1 été ;; chiffrés.' - • - •• sioa que ïe Gouvernement acçepte. date, dans la limite d'un maximum ; an1 !î Le Gouvernement n'Ignore pas les autres nuel de 126.000 francs. | Je veux simplement rappeler que, d'aproblèmes, il y a quelques instants j'en « Art. 2. —- En ce t(ui cônéèr'ne les près les chiffres fournis par M. Joseph ai mesuré r^prdemefit, parce que jé vou- rentes mutualistes, lés coëfficients ; fixés à Denais : lui-même, à la commission des lais^ être bref, toute la portée et toute la l'article précédent s'appliquertmt a"rf moiï- finances, le coût de l'opération envi* gravité. Je demande à l'Assemblée de se tant des rentes, compte non teilu deS ma- sagée par le Gouvernement est d''en* rendre compte — èt elle 1e fait certaine- jorations attribuées par 'la loi du : 4 août viron 3 milliards. Si l'amendement du ment, d'ailleurs, sans mon appel — qu'ils 1923 et de l'ordonnance du 19 octobre11945 groupe communiste était adopté, la dé* osent "tous, dans cette période de notre portant statut de la mutualité. pense,serait de 4 milliards 325 millions. cc Art. 3. — Lea crédits ûécessaires à là Or, à la séance du 13 février, j'avais effecistoire financière et . économique, des revalorisation prévue à l'article 1 er seront tivement déclaré, après une étude ; séquestions d'opportunité. des chiffres, quoi qu'on ait dit, Croit-on sérieusement que la situation inscrits , au budget ! du ministère des rieuse que la revalorisation aù coefficient 7 ne des rentiers viagers dë toutes catégories finances. » coûterait pas plus de 4 milliards. Je n'aLa parole est à M. Auguet. puisse être envisagée avant que nous vais donc rien exagéré. soyons parvenus a la stabilisation monétaire et avant que nous ayons fait des - M. Gaston Auguet. Mesdames, messieurs, Aujourd'hui, toujours^ d'après les chifpas assurés dans la yoie de cette stabili- je ne commenterai, pas longuement notre fres fournis par M. Joseph Denais, en compsation ? amendement, puisque j'en ai exposé les tant sur 950 millions de montant des rentes Pense-t-on que les contrats de rentes motifs il y a quelques instants à la tribune. et en notant que la moitié de ces rentes viagères particuliers pourront être remis Il a pour but de remplacer les cinq provient de versements directs, on obtient sur pied avant que nous soyons plus articles du titre I er par, trois articles le chiffre de 475 millions qui, affecté du avancés dans la régénération de la mon- dont le premier- tend à porter, à partir coefficient 7, donne bien 3 milliards 325 naie ? du 1 er janvier 1948, les rentes viagères millions. Si l'on ajoute 1 it^pi^rd de Le Gouvernement ne le pense pas. Il servies à- titré direct ou par les sociétés francs environ pour tenir cofiapè-de la sait qu'il y a, non seulement pour les mutualistes aux rentiers viagers de la; majoration des rentes collectives, on ar- . rentiers viagers, mais pour tous les ren- j caisse nationale des retraite* pour la , rivé au chiffre de 4.325 millions, c'est-àM. Auguet a donc raison de dire que le Gouvernement n'a pas voulu — il n e s'agit pas d'assistance — proclamer des droits à la revalorisation... E dire, en définitive, à peine 1.500 millions de plus que le chiffre atteint par le projet du Gouvernement. M. le rapporteur. Le calcul valable pour les versements antérieurs à 1939. Mais , si vous ajoutez'les autres... M. Gaston Auguet. Dans notre proposition, la revalorisation au coefficient 7 ne 6'applique qu'aux rentes provenant de versements effectués avant le septembre 1939, monsieur Denais. C'est pourquoi, je me permets d'insister auprès de l'Assemblée nationale pour qu'elle veuille bien voter notre amendement. (Applaudissements à l'extrême gauche.) M. le président. La parole est à M. le ministre des finances. M. le ministre des finances et des affaires économiques. En vertu des arguments mêmes que vient de présenter M. Auguet et des calculs gu'il a 'produits devant l'Assemblée nationale, ie Gouvernement oppose à cet amendement l'article 48 du règlement. M. Gaston Auguet. Une fois de plus, le règlement tient lieu d'argument I M. Gabriel Citerne. C'est la guillotine! M. le président. Le Gouvernement oppose à l'amendement l'article 48 du règlement. En conséquence, l'amendement est disjoint. L'Assemblée consentirait-elle à examiner maintenant le projet de loi dont elle a reporté la discussion à la fin de la séance ? (Protestations sur de nombreux bancs.) Il s'agit d'un texte qui doit parvenir rapidement au Conseil de la République. Il avait été antérieurement décidé que ce projet viendrait en discussion au début 4e la séance. Le ministre intéressé ayant été retenu par ses obligations, 1e débat a été reporté à la fin de la séance. Cette discussion durera peu. Son adoiption dès ce soir, nous permettrait d'en saisir le Conseil de la République en temps opportun. M. Frédéric-Dupont. Pouvons-nous interrompre un débat au beau milieu de la discussion d'un article ? M. le président. Monsieur Frédéric-Dupont, si nous devions terminer la discussion commencée, nous dépasserions minuit. Or, nous sommes obligés, en vertu de la décision prise par l'Assemblée de lever la séance avant cette heure. Il me semble plus raisonnable d'utiliser le temps qui nous reste à la discussion de ce projet qui ne doit durer que peu de temps. (Mouvements divers.) Le Conseil de la République en sera saisi ensuite et nous pourrons le revoir en temps voulu en seconde lecture. (Exclamations sur quelques bancs.) M. Gaston Auguet. C'est la pagaïe et l'incohérence I M. le président. Je propose k l'Assemblée de reprendre immédiatement la discussion duggalÉet de loi qui avait été réservé a ^ ^ ^ ^ de la séance. (L'Assemblée, consultée, adopte cette mroposition.) — 32 — DISSOLUTION D'ORGANISMES PROFESSIONNELS ET ORGANISATION TRANSITOIRE DE LA REPARTITION DES PRODUITS INDUSTRIELS Reprise de la discussion d'un projet de loi. actuelle, est effectuée de façon désastreuse et ne correspond pas aux besoins de l'industrie. M. Henri Matiez. Très bien ! M. le rapporteur. Il y a des lacunes, de* abus, parfois même de la malhonnêteté dans la répartition. * M. le président. Nous reprenons la disEn demandant à l'Assemblée cussion du projet de loi portant modifi- la date du 31 mais 1948 p , cation à la loi n° 47-1685 du 3 septembre sion de tous les organismes d j ^ 1947 modifiant la loi du 26 avril portant qui subsistent, nous enten^ç dissolution d'organismes professionnels et délai au Gouvernement pe " organisation, pour la période transitoire, tion d'un projet de loi. : de la répartition des produits industriels Des propositions ont ^laitfeuï (n° 3807). posées, les unes ipar dë&f m e s u r e s La parole est à M. Chaze, rapporteur de Conseil de la Réipubiiqiîë, : îesT des membres de notre AssemfiM^. la commission des affaires économiques. Nous demandons donc que ce délai so^ fixé une fois pour toutes afin que le GouM. Gaston Chaze, rapporteur. Mes chers vernement soit obligé d'instituer une ai* collègues, le projet qui vous est soumis tre méthode de répartition. Il sers tend à proroger la loi du 26 avril 1946, contraint de concrétiser par des textes qui portait dissolution d'organismes pro- les promesses qu'il nous fait nar l^exf^sîli fessionnels et organisation, pour la pé- des motifs du projet de loi en discnssjôBi riode transitoire, de la répartition des proLa commission des affaires éconranî* ^ duits industriels, et qui disposait notam- demande) à l'Assemblée dé retenir ï ment, dans son article 1 er , que la loi du date pouir en finir avec les reports 16 septembre 1940, modifiée par les actes cessifs que nous avons acceptés M et textes subsé<juents r seraient effectiveLe ' Gouvernement doit, eomp- " " ment abrogée six mois après la date de nous n'acceptons pas la* promulgation de ladite loi. actuelle des produits industrie La date de suppression des organismes voulons obtenir l'assurance v <p de répartition des produits industriels, pourra pas continuer à pratiquer V fixée primitivement au 28 septembre 1946, thode actuelle puisqu'à la; date du 31, a été successivement reportée : d'abord au 1948, il n'aura plus le droit de laisser 31 mars 1947, ensuite au 30 septembre 1947, sister les organismes existants. (Applodissements à gauche.) puis au 31 mars 1948. Avant la fixation de cette, dernière date, M. le président. La parole est à M. le le ministre de la production industrielle ministre de l'industrie et du commerce. « avait déclaré, devant la commission des affaires économiques, que c'était la derM. Robert Lacoste, ministre de l'indusnière prorogation. trie et du commerce. Je suis obligé de deCette affirmation gouvernementale n'a- mander à l'Assemblée d'adopter sans délai le projet de loi qui lui est présenta vait qu'une valeur relative. pour la raison que, dans peu de jours, m de continuer la répartition et d ' i | M. Gabriel Citerne. Comme toutes les af- pouvoir poursuivre le financement nous sera enfirmations gouvernementales. levé. ? Nous sommes donc dans l'obligation imil M. le rapporteur. Aujourd'hui le Gouver- périeuse de décider, dès aujourd'hui, la nement nous propose, par le projet de loi reconduction du système pour quelque n° 3807, une nouvelle prorogation de dé- temps. lais, avec la date du 31 décembre 1948. Nous avons demandé que la reconducLa commission des affaires économiques a tion ait effet jusqu'au 31 décembre 1948. étudié le projet de loi et vous apporte son M. le rapporteur, mon ami Chaze, dit avis. Elle estime qu'il n'est pas possible que cette date est arbitrairement fixée. Je d'accéder au désir du Gouvernement et ne veux pas engager une discussion théopropose que la date du 31 mai 1948 soit rique. Il est bien possible qu'un pays qui retenue comme date définitive pour la sup- est obligé, d'axer toute sa politique sur pression de tous les organismes institues la nécessité d'exporter le plus possifble, par les différentes lois que j'ai citées. Il de reconstruire en priorité, de s imposer s'a^U d'ailleurs, pour préciser, de ,1'O.C. des disciplines économiques afin de mener à bonne fin l'organisation des relations Dans l'exposé des motifs, le Gouverne- économiques intermtionales, se trouve ment indique que la pénurie encore exis- obligé de maintenir la répartition, pour un tante dans de nombreux secteurs indus- délai encore assez long. triels et la réalisation du plan Monnet et Mais je n'aurai pas le mauvais goût de du plan Marshall exigent que les pouvoirs vous imposer, ce soir, une discussion théode contrôle soient maintenus, étant bien rique à ce propos. entendu que le Gouvernement s'efforcera Lorsque mon devoir m'appellera à vous de supprimer ou d'assouplir la répartition demander de vous prononcer sur ce point, dans tous les cas où cela sera possible. je le ferai en toute indépendance d'esprit Si le Gouvernement estimait qu'il est et avec toute la vigueur dont je suis caencore nécessaire, en vertu de l'applica- pable. tion du plan Monnet comme de celle du Aujourd'hui, je demande gue me soient plan Marshall, de continuer à diriger le donnés les moyens de continuer à réparmarché et la répartition des produits in- tir les produits qui sont, à l'heure acdustriels, il devrait nous demander une tuelle, insuffisants en quantité. Ils sont, prorogation non seulement jusqu'au 31 dé- hélas I encore nombreux. cembre 1948, mais jusqu'en 1950 ou en Nul ne peut nier que nous ayons, dans J952. toute la mesure du possible, rendu la Nous prétendons — c'est l'avis una- liberté à un grand nombre de produite nime de la commission des affaires éop- industriels. Nous avons aboli des rationnomiques — crue la répartition, à l'heure nements et nous nous proposons, dans les ASSEMBLEE NATIONALE tndgL qui viennent, d'abolir encore des ré|®titions pour aes produits extrêmement importants. Je peux annoncer aujourd'hui que j'étudie la suppression éventuelle dè la ^ p â r t ^ m du charbon dans un délai profiabiesa |t très court. (Applaudissements à (làttch&m au centre.), ' Gftce affi résultats les négociations internatiç$*les. qui nous ont apporté, pour les trimestr^ emi viennent, notamment posp - M ^trjmestre de cette v^neer^ÔlCÉ^^Mftfteà/.de coke de la ahurit ^ lieu de 310.000 4ffipn£: augmenter notre protelles proportions que dâîB^quel^ito^' mois, je l'espère, nous p ^ ^ ^ V i s u p p r i m e r «également la répartition dà -c&tte f f o n c t i o n , ce qui sera ^ fort Tbien cueilli par les populations rurales qui neCcesseht de iéclamer des pro duits " ' " Tout cela est SEANCE DU 19 MARS 1948 2023 si nous jugerions possible d'accorder au Gouvernement un délai supplémentaire. Si le" Gouvernement nous donne l'assurance, non pas devant la commission,mais devant l'Assemblée, que c'est bien le dernier délai, s'il: nous affirme qu'il nf'y aura plus de projet de loi de prorogation, s'il prend cet engagement avec solennité — bien que nous croyions toujours à la parole du Gouvernement (Sourires) — alors, nous pourrions accepter. M. le président. La commission vient de or,poser la modification de ce texte. M. Gabriel Citerne. Le Gouvernement n'en est pas à une promesse près! M. Pierre Meunier. Pardon ! Nous ne sommes saisis que du texte de la commission. Aucun député n'a déposé d'amendement. M. le rapporteur. Mon cher collègue, je ne passionne pas le débat. Je parle un langage purement technique. Le délai d'un mois et demi qu'a fixé la commission des affaires économiques est peut-être un peu court, en raison des vacances parlementaires. J'ai dit qu'il existait des propositions de loi émanant de conseillers de la République. Je sais qu'il y en aura d'autres. M. Pierre Meunier. Non, pas la commission, le rapporteur. M. le Résident. Monsieur Meunier, l'Assemblée est souveraine. Le rapporteur lui a fait une proposition. Elle se prononcera, et il vous sera loisible* de voter contre cette proposition. M. le président* Le rapporteur a fait une proposition. H en a le droit. M. Pierre Meunier. Non. Il faut qu'il dépose un amendement. M. Gaston Auguet. Puisqu'on utilisa le règlement contre nous, nous exigeons qu'il soit respecté. Je demande que le texte de la commission eoit mis aux voix. Vendez, ne pas inter M. le président. Je vous rappelle, monsieur, le rapporteur, qu'il'est minuit moins ! cinq, " ' ' „ JÉÉSC" Je tiens à ce officiel! ' ' M. Fernand Grenier. Ou bien que l'AsHL lerapporteur.Jimais je n'ai entendu semblée soit consultée sur les deux dates ! un président rappeler & l'ordre un rappo^ proposées. - 4 teur parce qu'il renseignait complètement ses collègues, comme c'est son devoir. M. le rapporteur. La commission des affaires économiques^ m'a fait confiance. M. le président. Vous, savez pourquoi je Au nom de sa majorité^ ie déclare que le fais. j'accepte la daté du 31 juillet. " te et du com'èïftra une fois dé U^f^mplacable... A l'encontre cîffié, oui 1 M. le rapporteur. La commission, soucieuse surtout-d'éviter le maintien de l'organisation de répartition et que subsiste l'organisme actuellement chargé d'y pourvoir, veut que le Gouvernement soit mis dans l'obligation, le plus rapidement passible, de modifier complètement ze système. M. le ministre de l'industrie et du commercé vient de nous promettre qu'au 31 juillet non seulement il modifierait le système de répartition, mais que peutêtre même il libérerait davantage de produits. Je lui demande tout simplement de nous donner la certitude qu'il exigera avant le 31 juillet la modification du système de répartition actuel; s'il s'y engage, ie M. ttabHel Citerne. Un délai de grâce ! demanderai à l'Assemblée, au nom de la C'est une politique de marchand -de tapis. commission, ou tout au moins personnellement comme rapporteur du projet, d'accepter la date du 31 juillet. M. le ministre de l'industrie et du commerce. Si! îâ commission veut bien acM. le président. Personne ne demande cepter cetîè1 ' transaction * je suis assuré que, le 31 juillet 1948, nous serons en: plus la pàrolô dans la discussion géné: mesure dé }prbtféder à de nouvelles libé- rale ? i.. : La discussion générale est close.; rations â& produits industriels et à de nouvelles suppressions de rationnement Je consulte l'Assemblée sur le passage et, si la nécessité "s'en fait sentir, à une à l'article unique. réforme de- fond: de toute la répartition (UAssemblée, consultée, décide de pasou, si la possibilité en apparaît, à la sup- ser à la discussion de Varticle unique.) pression totale de, la répartition. M. le président. « Article unique. — La Mais .ie demande qu on nous laisse un délai jusqu'au 31 juillet pour examiner date du 31 mars 1948, prévue à l'article unique de la loi n° 47-1685 du !3 septemla situation comme elle doit l'être, bre 1947 modifiant le deuxième paragraer M. le président. La parole est à M. le phe de l'article 1 de la loi n° 46-827 du 26 avril 1946, est remplacée par la date du rapporteur. 31 mai 1948. » Sur la proposition de M. le rapporteur, M. le rapporteur. Je n'ai pas qualité pour prendre des décisions au nom de la la date du 31 mai 1948 serait remplacée commission sans l'avoir consultée, mais par celle du 31 juillet 1948.. Je vais mettre aux voix l'article unique l'Assemblée est souveraine. , J'ai cependant consulté un certain nom- ainsi modifié. bre de membres de la commission, sans M. Pierre Meunier. L'Assemblée n'est saisavoir d'ailleurs quelles seraient les propositions du - Gouvernement. Je leur-, ai sie* que du texte de la commission, dont simplement demandé si nous nous enfer- vous venez de donner lecture, mmsieur merions très exactement daffè les limites le président. C'est ce texte oui doit Ctre de temps, oue, n.ous ; nous étions fixées ou mis aux voix. —^ ^ *e de l'industrie et ifu commerce ]+.Tmis je dis ce que je crois. Je p e n ^ é ^ l f dans peu de temps, nous pourrons ^ptamer une nouvelle tranche de libéraJiTOs; i sains parti pris. Vous savez blet ;n?ai jamais prôné ni le dirigismt. libéralisme. J'ai réparti, chaj m e foi •Il était nécessaire de répartir, % n s ai jarti pris, ni politique, ni écoi doctrinal. .'otÊr-cfelte raison, j'estime qu'il faut ûou^lftdbrder — et je le demande à M. le îappfcrteur — un délai un peu plus long, qui s'achèverait non pas le 31 mai mais le 31 juillet 1948. M. le président. La commission modifie donc" l'article unique; elle remplace la date du 31 mai 1948 par celle du 31 juillet. Personne ne démande plus" la parole Jè mets aux voix l'article unique, ainsi modifié. [Uarticle unique, ainsi modifié, mis aux voix, est adopte.) — 33 ^ REGLEMENT DE L'ORDRE DU JOUR M. le président. L'Assemblée voudra sans doute reporter la suite du débat et de l'ordre du jour à demain. (Assentiment.) A la demande de la commission, la proposition de loi sur les terrains d'aviation désaffectés est retirée de l'ordre, du jour. A quelle heure l'Assemblée entend-elle tenir sa prochaine séance ? Voix nomibreuses. quinze heures! A .dix heures ! À M. Joseph Denais. Nous ne pourrons être saisis demain matin des téxtes* soumis au Conseil de la République. M. le président. Je consulte l'Assemblée sur l'heure la plus éloignée, * celle de quinze heures. (L'Assemblée, consultée, décide de tenir, sa prochaine séance à quinze heures.) M. le président. En conséquence, demain samedi 20 mars à quinze heures, séance publique : Vote, en deuxième délibération, à 13 demande de M. ie Président do i a République, du projet de.loi autorisant le relèvement de la limite des engagements de l'Etat au titre de l'assurance-crédit (application de l'article 36, alinéa'2, de lé fionstitytiop)., (N0B 2561, 3799. — M. rapporteur) (soùs, réserve qu'il n'y* aï débat) ; AlSÈMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 JÊL Strite de la discussion d'urgence: 1. du sur la fabrication et la consommation dès prendre les mesures propres à éviter défiai projet dé loi portant majoration des rentes boissons alcooliques; 2° de M. Raymond nitivement le retour de semblables événsjr viagères de l'Etat; II. de la proposition, de t Guyon et plusieurs de ses collègues, ten- ments. La proposition de résolution sera impriloi d^fSÏ;Mï^ëdé^-DiL{K)nt^tendaïit à^ amé- dant à l'abrogation des actes dits lois des mée sous le n° 3883, distribuée et, s'il n'y liorer Ië ( sort des rentiers-viagers de l'Etat; 23 août 1940 et 24 septembre 1941 relatifs oa HL de la proposition de résolution de à la lutte contre l'alcoolisme. (N 409 a pas d'opposition, renvoyée à la c o m ' '. u mission du travail et de la sécurip soM. Joseph Denais et plusieurs de ses collè- et 552.) , Acte est donné de cette décision. ciale. (Assentiment.) ^ gues tendant à inviter le Gouvernement à J'ai reçu de M. Barel et plusieurs de ses améliorer la situation matérielle de l'encollègues une proposition &t* £és#iution semble des petits rentiers-viagers (n018 3803— 36 — tendant à inviter le Gouveràèa&rt,à ou2738-3317-3340-3856, M. Joseph Denais, rapvrir une caisse de porteur) ; DEPOT DE PROPOSITIONS DE LOI tement des Alpes-Marifî^$, Discussion, eh 2e lecture, du projet de La proposition J t e ' ^ ' ^ "" M. le président. J'ai reçu de M. Péron et loi portant ouverture de crédits et auto, ^ risation d'engagement de dépenses (dé- plusieurs de ses collègues, une proposition primée sous 4% n° n'y a pas d'opposltîoà^éï penses civiles de reconstruction et d'équi- de loi ayant pour objet d'albroger l'arti- mission du t r à v a i k e t - ^ pement) au titre du budget général et des cle 10 du code d'instruction criminelle. ciale. ( Assentiments 1 ' îmdgets annexes pour l'exercice 1948 La proposition de loi sera imprimée sous J'ai reçu de M. Bonne! urs |(n 0s 3866-3880, M. Charles Barangé, rap- le 3885, distribuée et, s'il n'y a pas ésoporteur général) ; d'opposition, renvoyée à la commission dé de ses collègues une-prof tendant â ittyjler-l èment Discussion du projet de loi étendant à la justice et de législation. (Assentiment.) àlution proposer la, t i l ^ S o i n . ; X s s e j n b l é e J'ai reçu de M. Perd on et plusieurs de ses toùtès les houillères de bassin lés dispoconstituante eiiropéehne. ' ^ 6itiohs de l'ordonnance n° 45-2621 du 2 no- collègues, une proposition de loi tendant La proposition de résolution $ej*atm*j vembre 1945 relative à la transformation à accorder aux jeunes travailleurs des pro- primée sous Té n° 3889, distribuée^et, s ^ f 8 des écoles privées des houillères nationales- fessions agricoles et forestières des con- n'y a pas d'opposition, renvoyée à la eq du Nord et du Pas-de-Calais en écoles pu- gés^payés d'une durée identique à ceux mission des affaires étrangô' ^ bliques et à l'intégration de leurs maîtres des autres professions. La proposition de ( loi sera imprimée ment.) dans, les cadres de l'enseignement public sous le u* 3886; distribués et, s'il ny a pas .^55-3791, M. Deixonne, rapporteur). - 3 8 d'opposition, renvoyée commission de ïî ïi'y à 3 pas d'observation?... ; DEPOT &E RAPPOl l'agriculture. (Assentiment.) L'ordre du jour est ainsi réglé. J'ai reçu de M. Tanguy Prigent et pluM. le président, J'at sieurs de ses collègues, une proposition de un rapport, fait au nom de^îa loi relative au regroupement cultural. 34 — La proposition de loi sera imprimée sons dés affaires économiques, s ç r ^ AVIS CONFORMES le n° 3887, distribuée et, s'il n'y a pas si tion de loi de. M. Leenhardt DU CONSEIL DE LA REPUBLIQUE d'opposition, renvoyée à la commission de de ses collègues, tëndant à" système de répartition des licences _ l'agriculture. (Assentiment.) portation et d'exportation; 2° la p r o f i l » M. lé président. J'informe l'Assemblée J'ai reçu de M. Gùittoii et plusieurs de tion de résolution de Mme Poinso-OhajôÉr gué* f ai éeçU de M. le président du Conseil ses collègues, une proposition de loi rela- et M. Abelin, tendant à inviter lé Gouverde la République une communication d'oifi tive au remplacement de M loi du 21 dé- nement à organiser par décret u n f ^ f f c é il résulte que le Conseil de la République, cembre 1941 sur la législation hospitalière dure rationnelle et équitalb'e de répartîi&a dahë éà- séance de ce jour, a éihis uii avis, La proposition de loi sera imprimée si-us des licences d'importation. (N08 31|6 ët (Conforme le n° 3888, distribuée et, s'il n'y a pas 2549). * I. — Sur la proposition de loi relative au d'opposition, renvoyée à la commission de Le rapport sera imprimé sous le^Éf|^387# 'cumul des professions de médecin, ou de la famille, de la population et de la santé et distribué. i^lfe dentiste avec celle de pharmacien. publique. {Assentiment.) J'ai reçu de M, Cherrier un r a p ^ î ^ ^ t Acte est donné de cet avis conforme. au nom de la commission des sur la proposition de loi de M. I V ^ ^ ^ p Le texte adopté par l'Assemblée natio~ 37 — mon et plusieurs de ses collègues, fèft&fat nale dans sa séance du 6 février 1948 étant DEPOT DE PROPOSITIONS DE RESOLUTION à réintégrer certains fonctiannaires % jp|$ devenu définitif, sera transmis au Goule droit que leur accordait en ce qui conyernepaent aux fins de promulgation ; M. le président. J'ai reçu de M. ; Paumier cerne leur retraite, la loi du 18 août 1936 IL —r Sur la, proposition de loi portant élévation de là limite d'âge des maîtres et plusieurs de ses collègues, une proposi- (n° 2991). Le rapport sera imprimé sous ie n° 3877 ouvriers tailleurs et cordonniers des trou- tion de résolution tendant à inviter le Gouvernement à inclure les produits indus- et distribué. pes métropolitaines. triels d'importation dé$tiriéjS à l'équipeJ'ai reçu de M. Roger Roucaute un rapActe est donné de cet avis conforme. ment agricole dans la liste des produits port, fait, au nom de la commission des £e(> texte adopté par l'Assemblée n^tio-* inclus dans l'ayis n° 29r2 de l'office des najë dans sa séahoe du ê mars 1948 étant changes, et pour l'importation desquel$ pensions,, sur .la proposition de loi «le devenu définitif, sera transmis au Gou- des devises seront fournies par, l'office des M* Barel et .plusieurs de ses collègues, étendant aux veuves d'origine française yë^nemerit' aiix fihs de promulgation. changes. mariées à un étranger victime civile de la La proposition de résolution sera impri- guerre, le bénéfice de la loi du 20 mal III. Sur ïé projet de loi tëndant à m ^ n t e n i r en vigueur, jusqu'au 31 décerné. mée sous le n° 3881, distribuée et, s'il n'y 1916 (n* 3420). Dre 1948, les dispositions de l'ordonnance a pas d'opposition, renvoyée à la commisLe rapport sera imprimé sous le ti° 3878 du"2§ octobre 1944 relative à la' réglemen- sion de 1 agriculture. (Assentiment.) et distribué. Jatton dès transports par chemins de fer» J'ai reçu de M. Montagnier et plusieurs . J'ai reçu de M. Barangé un rapport, fait Acte est donné de cet avis conformé. de ses collègues une proposition de réso- au nom de la commission dès finances, lution tendant à inviter je Gouvernement Le texte adopté par l'Assemblée natiosur l'avis donné par le Conseil de la Répunalé dans sa séance du 16 mars 1948 étant à appliquer un dégrèvement fiscal, à ac- blique sur le projet de loi adopté par corder un moratoire dé payement du prédevenu définitif, sera transmis au Goulèvement pour les producteurs de fruits l'Assemblée nationale, portant ouverture de vètrneihënt aux lins de promulgation victimes des gelées de février et à leur crédits- et autorisation d'engagement de consentir des prêts à taux réduits par les dépenses (dépenses èiviles de reconstruccaisses de crédit agricole jusqu'à la ré- tion et dî'équipement) au titre du budget — 35 — général et des budgets annexes pour colte 1949. •l'exercice 1948 (n° 3866). DECISION DU CONSEIL ECONOMIQUE La proposition de résolution sera impriLe .rapport sera, imprimé sous le n° 3880 Loi du 27 octobre 1946. mée sous le n°. 3882, distribuée et, s'il n'y, à pas d'opposition, rçnvoyée à la et distribué. Personne ne demande la parole il. le président. J'informe l'Assemblée commission des finances. (Assentiment.) La séance est levée. qu'en application de l'article 2 (§ 2) de J'ai rççu de M. Bourbon et plusieurs ,dé la .lot organique du 27 octobre 1946, le ses collègues une .proposition de, résolu(La séaneê est levée à minuit.) CojMfitafegmomique a décidé de se saisir tion .tendant à inviter le Gouvernement Le Chef du service de la sténographie, i d e s propositions de loi: 1° de à établir les responsabilités dans la catasde l'Assemblée nationaleÊ JTs et plusieurs de ses collègues, trophe de Saint-Mauriee-de-Remères (Ain), PAUL LAISSY. .tendant à modifier la législation actuelle oui coûta la sîft à douze travailleurs, et à 2024 2025 % Nomination de rapporteurs. AFFAIRES ÉCONOMIQUES M. J§ian a été nommé rapporteur de la proppition de résolution (n° 3645) de M. Juûân^et plusieurs de ses collègues Jendant Cinviter le Gouvernement à modifier ijf^cojnposition du Conseil économique." , ^jffî'^ ^ipnmé rapporteur de l a pjoposïtem d e j c i 3659) de MM. Maurou3R et ténaank* à l'organisation .de- î^réja^tlftoi^ produits mdustriels. FAMILLE, POPULATION ET SANTÉ PUBLIQUE HI. Cordonnier a été nommé rapporteur de la proposition de loi (n° 2929) de M. André Denis et plusieurs de ses collègues modifiant le titre II de l'ordonnance du 31 octobre 1045 relative aux établissements de cure, en remplacement de Mlle Weber. M. Gallet a été nommé rapporteur pour avis de la proposition de loi (n° 980) de Mme Germaine François et plusieurs de ses collègues, tendant à faciliter et à étendre l'adoption et la légitimation adoptive, renvoyée pour le fond à la commission de justice et de législation. M. Gallet a été nommé rapporteur pour avis de la proposition de loi (n° 1089) de M. July autorisant l'adoption même en u^l ~ .^CULTURE ' présence d'enfants légitimes, à condition • . ^v^iV ... que ceux-ci soient majeurs, renvoyée pour .. M. Orvoeif a été dominé rapporteur de le fond à la commission de la justice et de la i m p o s i t i o n .de-résolution (û° 3531) de législation, en remplacement de M!me Ana ^ W j e n d a n t à inviter le Gouverne- drée Yiénot. nt la disposition des agrit une partie des stocks de M, GaHet a été nommé rapporteur pour l ê m t j g ^ existants. avis de la proposition de loi (n° 2530) de a été nommé rappor- MM. Bernard Lafay et Teyssandier, conseilp$u de loi (n° 3541) de lers de la République, tendant à faciliter Jpl^ifier l'article 48 et à généraliser la pratique de l'adoption, renvoyée pour le fond à la commission de justice et de législation. „é rapporteur de la ^SMHWV dë M. Olmi M. Mazuez a été nommé rapporteur pour des différentes avis de la proposition de loi (n° 2839) de f u m a g e les sous- M. Jean Minjoz et plusieurs de ses collèlâ^êous-location avait gues, tendant à rétablir la légalité répuavant la promulgation de blicaine en ce qui concerne la répression du 17 octobre 1945. de l'infanticide, renvoyée pour le fond à la commission de la justice et de législaime a été nommé rapporteur tion. jpjjgposition de loi (n° 3590) de S ^ f o ï i tendant à porter de quatreM. Mazuez a été nommé rapporteur pour ^•"eent vingt l'effectif des baudets avis de la proposition de loi (n° 3405) de M. Delachenal, tendant à réprimer la proIn Gros a été nommé rappor- pagande en faveur de l'avortement, renta proposition de résolution voyée pour le fond à la commission de la de M* Paumier el plusieurs de justice et dé législation. les tendant à inviter le GouverM. Cordonnier a été nommé rapporteur Iff^lîmaintenir en place le personnel ^ i r e actuel de l'administration des pour avis de la proposition de loi (n° 3390) de M. Minjoz et plusieurs de ses collègues tendant à instituer un service national des logements publics et privés, renvoyée pour le fond à la commission de la reconstrucDEFENSE NATIONALE tion et des dommages de guerre. M. Michel et a été nommé rapporteur de la proposition de loi (n° 3614) de M. Manceau et, plusieurs de ses collègues tendant à préciser en faveur des ? militaires dégagés des cadres les modalités d'application de l'article 11 de la loi du 5 avril 1946. M. Jean Cayeux a été nommé rapporteur pour avis de la proposition de loi (n° 3558) de M. Defos du Rau et plusieurs de ses collègues tendant à exonérer des cotisations dues au .titre des allocations familiales les travailleurs indépendants chefs de familles nombreuses, renvoyée pour le fond à la commission du travail et de la. sécurité sociale. M. Capdevjlle a été nommé rapporteur pour avis du projet de loi |n° 3801) portant autorisation d'engagement de dépenses et ouverture de crédits provisionnels au titre des dépenses militaires ordinaires et des dépenses militaires de reconstruction et d'équipement pour les mois d'avril et mai 1948, renvoyé pour le foniï à la commission des finances. M. Gallet a été nommé rapporteur po^r avis du projet de loi (n° 3686) tendant à modifier l'article 21 de l'ordonnance du 2 février 1915 relative à l'enfance délinquante, renvoyé pour le fond à la commission de la justice et de législation. EDUCATION NATIONALE FINANCES M. Farine a été nommé rapporteur de la proposition de loi (n° 3520 de M. Pierre Chevallier (Loiret) et plusieurs de ses collègues tendant à assurer aux syndicats d'initiative des ressources financières leur permettant de remplir efficacement leur mission. M. Barangé a été nommé rapporteur du projet de loi (n° 3026) portant ouverture et majoration des évaluations de recettes au titre du budget général pour l'exercice 1948 comme conséquence de l'érection en départements français de la Guadeloupe, de la Martinique, de ]a Réunion et de la Guyane française. M.Barangé a été nommé rapporteur de la proposifioir de loi (n° 3644) de M. Billatet plusieurs de ses collègues tendant à accorder aux planteurs de tabac, en matière d'impôt sur les bénéfices agricoles, un abattement à la base correspondant au montant des bénéfices d'une superficie de 15 ares. IA. Barangé a été nommé rapporteur de la proposition de résolution (n° 3647) de M. Ruffé et plusieurs de ses collègues tendant à inviter le Gouvernement à rembourser intégralement et dans l'immédiat les sommes perçues en billets de 5.000 francs ipar les planteurs de tabac au titre de payement des livraisons Je tabac. M. Barangé a été nommé rapporteur de la proposition de loi (n° 3648) de M. le général Joinville et plusieurs de ses collègues prévoyant en faveur des jeunes démobilisés du deuxième contingent Je la classe 1946 un dégrèvement égal au quart des sommes dues au titre de l'impôt général sur le revenu de l'année 1946 et leur accordant un délai de payement jusqu'au 31 décembre 1948. M. Barangé a été nommé rapporteur du projet de loi (n® 3802) portant autorisation de dépenses sur l'exercice 1948 et majoration de droit. M. Joseph Denais a été nommé rapporteur du (projet de loi (n° 3803) portant majoration aes rentes viagères de l'Etat; M. Jacques Ducios a été nommé rapporteur du projèt de loi (n° 3813) autorisant le Président de la République à ratifier la convention financière franco-libanaise signée le 24 janvier 1948 par 30^ Excellence le ministre des affaire*? étrangères de la République française et son Excellence le ministre des affaires étrangères de là république libanaise. INTÉRIEUR M. Halbout a été nommé rapporteur dé la'proposition de loi (n° 3530) de M. Barrot et plusieurs de ses collègues tendant à créer des commissions départementales chargées d'étudier et de proposer les économies réalisables . M. Schaff a été nommé rapporteur de là proposition de loi (n° 3636) de M. Hocquard, conseiller de la République, et plusieurs de ses collègues, tendant à rendre applicable aux départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle les dispositions de l'ordonnance n° 45-2707 du 2 novembre 1945, modifiée par la loi n° 47-1826 du 15 septembre 1947, relative à la réglementation des marchés de communes, # des syndicats de communes et des établissements communaux. M. Dreyfus-Schmïdt a été nommé rapporteur du projet de loi (n° 3654) portant suppression, transformation d'emplois et réorganisation de services au ministère de l'intérieur. M. Rabier a été nommé rapporteur de la lettre de M. le ministre de l'intérieur {portant refus d'homologation de la décision de l'assemblée financière algérienne portant institution d'une caisse de retraites et de prévoyance pour les membres des Mahakmas et les Aouns des justices de paix d'Algérie (n° 3710). AS^SEMBLEE NATIONALE r-» SEANCE DU 19 MARS 1948 2026 JUSTICE ET M. Mondon a été nommé rapporteur de la proposition de résolution (n° 3610) de M. Lareppe et plusieurs de ses collègues tendait à inviter le Gouvernement à ordonner une section de justice sur les responsabilités de la tragédie du maquis des Irfanises, à Revin (Ardennes). M. Wasmer a été nommé rapporteur du projet de loi (n° 3668) tendant à abroger l'alinéa 2 de l'article 5 du décret du 25 novembre 1919 relatif au maintien provisoire de certaines dispositions pénales actuellement en vigueur dans les trois départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de Ja Moselle. PRODUCTION INDUSTRIELLE Erratum M. Krieger a été nommé rapporteur de la proposition de loi (n° 3537)) de M. Bouvicr-O'Cottereau (Mayenne) tendant à faire bénéficier le Maroc et la Tunisie des facilités de financement accordées par les lois des 23 mars 1941 et 21 février 1942 aux entreprises fabriquant les produits nécessaires aux besoins du pays. au compte rendu in extenso de la 2e sêaneé du 5 mars 1948. Page 1400, 2e colonne, "13° alinéa, 4e ligne: Au rieu de: « ...déiaeer&ties... ». Lire; « démocrates*». ^ TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE M. Meck a été nommé rapporteur de la proposition de loi (n° 3267) de M. Meck portant modification au régime de l'assu- au compte xendi. rance-vleillesse. /•du M. Vïatte a été nommé rapporteur de M. Chautard a été nommé rapporteur du la proposition de loi (n° 3558) de M. Defos. projet de loi (n° 3686) tendant à modifier du Rau et plusieurs de ses collègues tenPage 1677, 2° _ _ _ l'article 21 de l'ordonnance du 2' février dant à exonérer des cotisations dues au propositions dé'fef^, £915 relative à l'enfance délinquante. titre des allocations familiales, les travail- alinéa de cette. ML Valent*»* a été nommé rapporteur leurs indépendants chefs de famille nomLire: « Lea, ^ pour avis du projet de loi (n° 1623) con- breuse. du 19 octoËro 19£5;»y M. Mftck a été nommé rapporteur de la cernant l'incendie involontaire en forêt. de loi (n« 3593) de M» ChauRenvoyé pour le fond à la commission de proposition tendant à étendre le bénéfice de la l'agriculture, en remplacement de~M. Mar- tard loi n° 47-1644 du 30 août 1947 relative à ée f David. l'assurance longue maladie aux membres de la famille de l'assuré socraL au compte rendu in extenso M. Renard a été nommé rapporteur de du 16 mûrs MOYENS DE COMMUNICATION la proposition de loi (n° 3604) de M. ReM. AMxert Schmitt a été nommé rappor- nard et plusieurs de ses collègues tendant teur de la proposition de loi 2613} de à augmenter la limite des ressources pour STATUT JURIDIQUE. DES €EÎF£RJ!& I,. M. Denis Cordonnier et plusieurs de ses l'attribution de l'allocation aux vieux tracollègues tendant à accorder pour les mu- vailleurs salariés» tilés du travail des réductions sur les Page 1763, 2° colonne, 4» aSsré M. Ductuesne a été nommé rapporteur transports (S; N. C. F., services et entre- du projet de loi (n° 3757) tendant à la Au lieu de: « 2° De3 r e p r é s e ^ ^ * prises de transporta départementaux ou constitution de caisses privées de compen- personnel technique de la profession »; locaux) en remplacement de M. Auban. sation concernant la main-d'œuvre étranLire: «s 2° Des représentants du person* gère frontalière. nel technique de la branche d'activité inM. Rincent a été nommé rapporteur du téressée (cadres et ouvriers) ; ». projet de loi (n° 3756) portant réforme du cadre principal des agents ides télécommuRÉFORME ADMINISTRATIVE nications relevant ou secrétariat d'Etat aux postes, télégraphes et téléphones. M, Fagon (Yves) x a été nommé rapporteur pour avis du projet de loi (n* 3654) Erratum portant suppression, transformation d'emplois et réorganisation de services au mi- au compte rendu in extenso de l^^^^m PENSIONS nistère de l'intérieur, renvoyé pour le du 17 mars 1948. v HUe Weber a été nommée rapporteur de fond à la commission de l'intérieur. la proposition de loi (n° 3519) ) de M. Yves Fagrn a été nommé rapporteur Page 1800, M. Pierre Chevallier (Loiret) tendant à pour avis du, projet de loi (n° 3802) porM. Citerne: lire ainsi le edébut de son compléter F article 23 de la loi du 14 avril tant autorisation de dépenses sur l'exer1924, modifié par l'article 40 de la loi du cice 1948 et majoration de droits, ren- intervention au bas de la 3 colonne: 30 mars Î929 et ipar l'article 11 de la loi du voyé pour le fond à la commission des « Par cet amendement, on nous definancer 80 novembre 1941, mande... »> ASSEMBLÉE NATIONALE — SEANCE DU 19 M A R S 1948 2027 QUESTIONS %^&fc*"£RËSIDENCÉ Bçij" des articles % Âsrt m DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE LE 19 MARS 1948 t 97 4u règlement, ainsi conçus : questions, écrites ou orales, ne peuvent être posées que par un seul député. *qui désire poser au Gouvernement des questions orales ou écrites» doit les remettre au président de l'Assemblée, qui jimmrnement. dotëmt être très sommairement rédigées et ne contenir aucune imputation d'ordre personnel à Végard des tiers nom* §|ijès sont inscrites sur un rôie spécial au fur et à mesure de leur dépôt. s auxquelles il n'a pas été répondu dans le délai prévu par Varticle 97 ci-après, sont, sauf indication contraire de m$$Lt converties en questions orales et prennent rang an rôle, à compter de le ut insertion au Journal yfiéêe réserve chaque mois une séance pour les questions orales. En outre, dix questions vraies sont inscrites, ': leur inscription au rôle, en tête de l'ordre du jour de chaque vendredi. ïtes à l'ordre du jour d'une séance que les questions déposées huit jours au 7noins avant cette séance. * Le 'Wfîhistre, puis fauteur de la question} disposent seuls de la parole; l'auteur de la question peut se faire suppléer pat, ïbo&tègues. IQmleurs doivent limiter strictement leurs explications au cadre fixé par U texte de leurs questions; ces explications ne peuvent minutes. . J. l'auteur d'une question ou son suppléant est absent lorsqu'elle est appelée en séance publique, la question est reportée d'office à la, suite du rôle. ministre tniéresti est absent, la question est reportée à Vorâre du four du vendredi suivant. • par suite de deux absences successives d'un ministre, une question est appelée pour la troisième fms en séance pubftque et m le mmistre est de nouveau absent, Vauteur de la question peut la transformer séance tenante en interpellation et soumettre sut le-. eMmp ij^mâre du iwr au mie de l'Assemblée. & % spPÉjîTt — les questions édites sont publiées a la suite du compte rendu in extenso; dans le mois qui suit celte publication, Us mlnislres doivent également y être publiées. >'*^^ïSti4nistres ont toutefois lu faculté de déclarer par écrit que Vîntérêt public leur interdit de répondre ou, à titre exceptionnel, qu'Us réctyfâèni jn délai supplémentaire pour rassembler les éléments de leur réponse; ce délai supplémentaire ne peut excéder un mois. » QtJÊ3TX03SrS OiR-AXŒïS TOAYAIL ET SECURITE SOCIALE 5537. — 19 mars 1948. — M. Henri Meok demande à M, fe ministre du travail et de la sécurité sociale quelles sont ses intentions, en ce qui concerne la majoration des rentes d'invalidité de la sécurité sociale, en application des dispositions de l'alinéa 2 du premier paragraphe de l'article 56 de l'ordonnance du 49 octobre 1945. «es» QUESTIONS ÉCRITES AGRICULTURE £538. — 19 mars 1948. — M. Constant Menfaret demande à M. le ministre «le l'agrîeuîfeire s 1° le nombre de tracteurs attribués m département des Côtes-du-Nord pendant r année 1947 et le premier trimestre 1948; la quantité d'essence attribuée mensuellement pour les besoins agricoles depuis janvier 19j8. — 19 mars 1948. —fit.Claude Thoraï demande à KL le ministre de ^agriculture si, dans le gtMffl* d'élevage, pour lequel il est prévu me restriction possible des Jours de chasse (art. 5 du décret n® 47-211 du 16 janvier 1947), peut être compris 'le lapin de garenna, cet animal nuisible étant l'un des plus grands destructeurs de nos récoltes. permette aux étudiants qui le désirent dé présenter «d'autres -certificats à la même session que le certificat de base ; et lui demanda si la suppression de ce délai ne lui parait pas possible. EDUCATION NATIONALE 5540. — 19 mars 1948, — M. Marcel Haïtien expose à M. le ministre de l'éducation nationale : a) que le recteur de l'académie de Rennes a reçu une circulaire datée du 26 janvier 1948 et ainsi conçue: « En réponse à une question qui m'a été posée, j'ai l'honneur de vous faire connaître que les étudiants qui se sont inscrits à la faculté des sciences pour l'année 1947-1948, en vue de subir les épreuves de l'un des certificats: mathématiques générales, M. P. C. ou S. P. C. M. ne pourront, en cas de succès, comemncer à préparer un autre certificat qu'au début de l'année scolaire 1948-1919 et se présenter aux épreuves de certificat que lors de la session 1949 au plus tôt; b) qu'il est normal que, ^chacun des trois certificats dont il est question, étant considéré comme une base indispensable avant de poursuivre plus avant des études scientifiques, on exige que l'étudiant ait obtenu l'un d'eux avant de se présenter à un deuxième certificat; qu'il existe, en eflet, des étudiants ayant déjà le niveau de ces. certificats de base, sans jamais avoir été à la îacaltêj mais il serait souhaitable que ce délai d'un an soit supprimé et que rpn FINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES 5541. — 19 mars 1918. — M. Jacques Bar* êwx expose à M. le ministre des finances e t des affaires économiques que de nombreux contribuables ont été contraints, par suite circonstances indépendantes «de leur volonté* de n'eUectuer que tardivement le dépôt d é leurs billets de cinq mille îrancs; et demandef si des instructions ne p o u r r o n t être don<; nées aux trésoreries générales, afin qu'elle^ effectuent rapidement le remboursement dai ces dépôts tardifs, au moins lorsqu'il .s'agit1 de sommes peu importantes. 5542. — 19 mars 1948. — M. Robert Rruyneei demande à M. le ministre des finances et des affaires économiques si un contribua* ble peut payer, avec des titres de l ' e n libératoire, des droits de mutation jpair>( afférents à une succession ouverte «va 7 janvier 1946 mais dont 1e délai de payement n'expire que postérieurement à cette date. 5548. — 19 mars 1948. — M. Pierre Dhers 6543. — 19 mars 194-8. — M. Robert Bruyneel expose à M. le ministre des finances et expose à M. le ministre des finances et des des affaires économiques que deux frères, affaires économiques que, conformément aux seuls membres d'une société à responsabilité dispositions de l'article 35 de la loi n° 45-0195 limitée, constituée en 1938, ont dissous cette du 31 décembre 1945, sont dispensées des société en 1941, se sont réparti les marchan- formalités du timbre et d'enregistrement les dises et ie matériel et ont fixé les limites adjudications au rabais et marchés pour consterritoriales de leur activité, le tout sans par- tructions, réparations, entretien, approvisiontage enregistré; que, simultanément, l'un des nement et fournitures dont le prix doit être deux frères a loué un local dans un canton payé par le Trésor public, les départements contigu distant de 20 kilomètres et y a ins- et les communes; et lui demaned si cette tallé un fonds 4e commerce similaire à celui mesure ne pourrait pas s'étendre aux contrats précédemment exploité par la société dissoute de location-entretien de matériel passés noau moyen, notamment, du matériel et des tamment par les communes, pour une durée marchandises lui provenant de ladite société; variable, dans le but d'éviter des dépenses et demande: 1° si, dans la déclaration d'im- renouvelées d'achat du matériel faisant l'objet pôt de solidarité nationale de ce commerçant de contrats de location-entretien susvisés. les éléments incorporels du nouveau fonds peuvent, comme il semblerait logique, être classés dans les éléments anciens du patri5549. — 19 mars 1948. — M. Robert Lecourt moine; 2° si, dans le cas contraire, c-e con- demande à M. le ministre des finances et des tribuable peut encourir une amende pour affaires économiques comment un contribuaavoir classé ce fonds en éléments anciens, ble, passible du prélèvement exceptionnel et alors que sa déclaration indiquait la date ayant souscrit à l'emprunt pour de la création du fonds et contenait toutes du-prélèvement, calculé sur la basel'intégralité des coefexplications permettant à l'administration de ficients fixés par le texte primitif, peut obtese faire une opinion exacte sur la ques- nir l'annulation de sa souscription d^ns la tion. mesure où celle-ci excède la somme dont il est redevable d'après les dispositions de la loi du 12 mars 1948 et du décret de la même 5544. — 19 mars 1948. — M. Henri CaiJIavet date qui modifient les coefficients ayant servi demande à M. le ministre des finances et des de base au calcul. affaires économiques si un propriétaire, occupant toute l'année un appartement de deux pièces et une cuisine dans un immeuble, ob5550. — 19 mars 1948. — M. Bernard Pa lijet pa? ailleurs de location, et se réservant mier à M. le ministre des finances un pied-iVterre de trois pièces dans une mai- et desdemande affaires économiques s'il ne lui est pas son de vacances, où le rez-de-chaussée est continuellement occu.pé par des locataires, peut être soumis à uYi impôt afférent à cette double domiciliation. de l'office des changes (Journal officiel du 28 janvier 1948, page 902) ; signale, en effet, que l'avis de l'office des changes n° 291 5545. — 19 mars 1948. — M. Marius Cartier précise que les devises nécessaires aux imexpose à M. le ministre des finances et des portations proviendraient en principe des affaires économiques qu'au moment du dépôt disponibilités que pourront se procurer les des billets de 5.000 francs un père de famille importateurs au marché libre et qu'ainsi, ee trouvait au chevet de *sa femme dans une sauf pour les produits inclus dans l'avis clinique d'un autre département; qu'il n'avait n° 292, les prix de ces marchandises seront pas SUT lui ses trois billets de 5.000 francs triplés puisque, au marché libre, le dollar et n'a pu ies déposer qu'en rentrant chez lui est coté aux environs de 350 francs contre à 3a trésorerie de Chaumont (Haute-Marne), 119 avant la dévaluation. ie 13 février 1948; qu'il a effectué des démarches pour tenter d'obtenir le remboursement de ces billets et que la trésorerie lui a réFONCTION PUBLIQUE pondu qu'il n'y avait rien de prévu pour le-s ET REFORME ADMINISTRATIVE retardataires; et demande quelle mesure il compte prendre pour que, dans des cas sem5551. — 19 mars 1948. — M. Virgile Barel blables, soit effectué le remboursement. demande à M. le secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique et de la réforme administrative comment il entend concilier les dis5546. — 19 mars 1948. — M. Jules Catoire positions de la loi du 3 septembre 1947 relaexpose ii M. le ministre des finances et des tive aux conditions de dégagement des caaffaires économiques que les participations dres par la mise à la retraite anticipée ou le dues aux communes de trente-sept départe- licenciement de certaines catégories de foncments par le fonds d'amortissement des char- tionnaires et l'article 9 de la loi du 27 féges d'électrifloation pour 1947 et s'élevant k vrier 1948 qui prévoit le maintien en fonction près de vingt millions de francs ne sont pas ou le rappel à l'activité au delà de la limite encore versées; que ce retard proviendrait d'ftge normale des fonctionnaires frappés de de ce que le conseil du fonds d'amortisse- sanctions par le Gouvernement de l'Etat franment, nommé par décret du 14 octobre 1947 çais, dit de Vichy. et qui doit signer les ordres de payement, ne s'est pas encore réuni à ce jo«r; et lui demande: 1° si ces faits sont exacts; 2° dans ,l'affirmative, quelles mesures il compte prenFORGES ARMEES dre pour éviter qu'ils se renouvellent et quelle 5552. — 19 mars 1948. — M. Maurice Frecompensation lo Gouvernement accordera aux communes intéressées pour le préjudice qui det expose k M. le ministre des forces armées a été causé à leurs finances par le retard en que la Croix de chevalier de la Légion d'honneur ou 1a médaiUe militaire étaient attriquestion. buées avant la dernière guerre aux officiers et militaires de réserve anciens combattants 5547. — 19 mars 1948. — M. Eugène Delà- qui possédaient jusqu'à trois titres de guerre (citations ou blessures ou qualité de comhoutre demande à M. le ministre des finances et des affaires économiques si un gérant de battant volontaire) ; qu'un grand nombre de société à responsabilité limitée, ayant 96 ceux qui possédaient ces trois titres ne pupour 100 de parts, donc majoritaire et assi- rent recevoir satisfaction par suite des évémilé de ce fait par l'administration des con- nements de 1939: et demande si les instributions directes k un commerçant pour îa tructions relatives k la reprise des travaux perception de l'impôt cédulaire sur son trai- de concours annuels, depuis longtemps protement (cédule des bénéfices commerciaux mises. doivent être publiées à bref délai. lieu de cédule des traitements et salaires), ^prétendre à la même assimilation pour èr des droits de succession qui lui sont 5553. — 19 mars 1948. — M. Pierre Gabelle personnels à l'aide des titres d'emprunt 1948 signale à M. le ministre des forces armées souscrits en compensation du prélèvement ex- l'intérêt du retour au foyer, avant ie 24 juin ceptionnel de la société dont il est gérant et 1948, des jeunes gens de la classe 47/1, trapossède 96 p. 100 des parts. vailleurs agricoles, qui doivent être démobilisés pendant l'été 1948; rappelle eu effet « d'une part, que c'est k la date du 24 juin qu'ont lieu habituellement les engagements pour les grands travaux agricoles et, d'autre part, que cette date va correspondre, dans un certain nombre de départements, à la mobilisation du premier contingent de la classe 1948; et lui demande quelle décision il compte prendre ces inconvénients. • f ** 5554. — i l masg£ demande à M; * si les officier de la lof du ceux rayés d 5 et 25 août J&ÏO posés pour.iaf l'ancienneté-;^ pmnm 5555. 19 tQMsk^mi vain-Servoz d é c a d e 7 France d'dutre-mer sV dbnnéj décret du 31 août. 19 » les d'admission deéWrtft^.^^ _ Indoc réglementation ioeWr^KéJc ique p..„ pêcher le retour_ de ceux. sont.en avec ce décret, en y apporwt't- _ dV surajoutées; si, en l'o&curencq*:j?< fédérale du 27 janvier de l'Indochine du 0 lévrlekjg&ft M'èté prise régulièrement et si elle 'Ira*?w ' " certaine catégorie de citoyen-, droit, reconnu par la Constitution leur interdire le retour au lieu o&llîâ exercent leur profession depuis de nombreuses années. INTERIEUR 5556. — 19 mars 1948. — M. Henri Caillavet expose à M. le ministre de l'inférieur que deux communes sont propriétaires indivis d'une carrière dont le maire de ï a p e de ces communes est devenu locatairefSE^ïÊmande si une telle location est r é g t & f g w j ^ dans le cas contraire, quels sont l ^ T f e ^ S i s de droit pour attaquer le bail. TRAVAIL ET SECURITE S O Ë t ^ ^ 5557. — 19 mars 1948. — M. Xavier Bouvier signale à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale les répercussions, sur l'industrie pharmaceutique et sur les exportations, de l'arrêté du 18 février 1948 relatif à la suppression du remboursement des spécialités pharmaceutiques inscrites dans la ca. tégorie C de la liste des médicaments spécialisés prévue à l'article 6 (§ 9) du décret-loi du 28 octobre 1935; et demande s'il a consulté le ministre des finances et des affaires économiques avant de prendre cette grave décision. 5558. — 19 mars 1948. — M. Xavier Bouvier expose k M. le ministre du travail et de la sécurité sociale, à propos du bilan de la sécurité sociale, publié au mois de novembre dernier en collaboration avec les services de l'information que: a) les indications fournies pour la moyenne mensuelle des frais pharmaceutiques correspondent k une augmentation de 2,2 p. 100 entre le premier semestre 1946 et l e dernier semestre 1917 et non d e 2,7 p. 100, pourcentage qui correspond à l'augmentation des frais chirurgicaux au cours de la même période de référence ; b) les chiffres fournis n'ont pas été pondérés et, en particulier, il n'a pas été tenu compte de l'augmentation du nombre des bénéficiaires des assurances sociales; et demande quelles seraient, par bénéficiaire, pour les époques considérées, les variations respectives des frais pharmaceutiques et des frais médicaux. 5559. — 19 mars 1948. — M. Xavier Bouvier demande à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale quelles dispositions il a prises pour éviter la faillite de la sécurité sociale en cas d'une crise de chômage. ASSEMBLEE 5560. ^ 19 mars 1948. -r- M, Xavier Bouvier expose à M. ie ministre <Ju tr*vaU et de la sécurité • sociale que -des retards, - très préjudiciables aux malades, sont apportés dans, le. remboursement des spécialités qui leur sont prescrites; que- beaucoup de ces médicaments ont o-blenu & .-visa, à titre de produits nouveaux, non «i&eèpSMfis d'être remplacés par d'autres jm^icamsfits et présentant un intérêt ifegl&Wmjfc > >Ms.outaible; et demande s i ! est ^xe'-là publication des supplé•ttwmsr.S'l* m f f î t é p spécialités " pharmac eu ti— a ^paragraphe 9, du ^ J O i x a n t le régime 0 m w & e <i<f très longs -même six ^ ^ p t o ^ i ï & ' e t - d a n s l'afïr-Il tomptfi prendre' ïajlée. , Mollis Cartier . ^ m - é ù 1 travail et de la . ^ e H a - situation des centres J e . I^ptentrssage en général, më'tmMnl^ celle. des maîtrese r ^ ' i ^ é l g n ô m ' e n t s tant maLuelsT'-fôt devenue dramatliiï^eiit de la Haute-Marne, l&si^i&assives de crédits B ^ M f e t d'économies à l p 8 i - - ^ H i a b l e de l'ancien i w a ^ M C f f M b i s e Cr-oizat de for' ^ é ^ ^ f f m è r s qualifiés do-nt la •tant* om^a uj ou rd ' hui, est en voie ^ w e T t x a m e n apprDfondi du ^hnel des centres d'apprentis— y o - n n e r â ce personnel une gaf ^ - ^ k ^ - ^ B stabilité dans l'emploi, condition indispensable à la bonne marche de cos centres, e s t remis ée jour en jour; et demande quelle mesure il compte prendre pour remédier à cette situation. mars 1948. r - M. Joseph fcelacheà M. le ministre du t-avaii et , soc:a!e si un assuré social, qui depuis l'âge de quinze ans jusp.tc-sept ans, n'a pas îe droit à la vieux travailleurs, bien qu'à partir tgs, étant en chômage, il a travaillé -artisan, conjointement avec ses fils. 556$. -r- 19 mars 1948., — M. Yves Fagon exposé à M. le ministre du travail et de ia 'sécurité sociale que, par circulaire T. H. 18 du 11 mars 1948, il a donné les instructions nécessaires en wie de la constitution des commissions départementales appelées à reviser le classement des communes dans les zones de salaires; que l'article 7 de la loi ri® 48-337 du 27 février 1948 relative à la première tranche de reclassement des fonctionnaires prescrit l'intervention en cette matière du ministre des finances et des affaires économiques; que cette disposition a été introduite dans la loi, ainsi qu'en font foi les travaux préparatoires, en raison des incidences d'une telle revision sur les rémunérations des fonctionnaires; et lui demande s'il n'estime pas opportun et conforme à la loi de faire participer aux travaux des commissions départementales, outre le directeur du contrôle des enquêtes économiques, un représentant local du département des finances. 5564. — 19 mars 1948. — M. Jean Vuiliaume demande à M. le ministre du travail et de la sécurité sociale sur quelles bases doivent être versées les cotisations de sécurité sociale (assurances sociales et accidents du travail) dues pour l'emploi d'une garde-malade de nuit, rémunérée à l'heure et ne bénéficiant d'aucun avantagé en nature. NATIONALE — SEANCE DU 10 M A R S 1043 2029 pour tenir compte des difficultés particulières de logement pour les militaires, du fait da fréquentes et de l'âbsenc^^tl'inRÉPONSES BES MINISTRES iïiiitatioris dëiïinités de mutation. Le ministèrO forces • ( AUX -QUESTIONS ; gCMTlS • j . 4:rtn§es ' a pu obtenir, d'ailleurs, pour cfette catégorie dë; personnels et pour cértaîfiâ grades, une e diminution des t&tix ett vigueur, depuis FORCES ARMEES le 1 r septembre 1947. Ce sont là les seules conditions que le ministère des iinances a 4384. — M. Paul Anxionnaz attire l'atten- bien voulu accepter, et il n'a pas été possibiat tion de M. le ministre Cm forces armées sur à l'administration des forces armées d'obtenir les conditions dans lesquelles la circulaire une situation meilleure, notamment pour les 4777 ll'INT du 24 décembre 1947, abrogeant personnels célibataires. En tout état de cause, une décision ministérielle rétroactive en date le maintien du régime actuel ne saurait s© du 9 octobre 1947, a, sous le prétexte de com- prolonger longtemps, en raison de son incerpression des dépenses, modifié le barème des titude et de son insuffisance. De nouvelles retenues opérées sur les soldes militaires au difficultés vont donc .&e présenter qui feront titre des chambres d'hôtels conventionnées, l'objet d'études attentives de la part des serd'une part, en diminuant le montant de ces vices intéressés. retenues pour les militaires célibataires, en les portant au niveau du prix de revient des locataires des chambres, ce qui porte le coef5218. — NI. André Mutter rappelle à M. le ficient de majoration à 5 environ; souligne ministre des forces armées que les dossiers que cette mesure tend à prélever plus de des officiers mis en disponibilité ont été exa-» 50 p. 100 sur la solde de certains militaires minés par la commission d'appel instituée de grade inférieur; et demande s'il ne lui par île décret du 3 novembre 1945, créée en serait pas possible de revenir sur cette dé- vue de juger -chaque cas et de proposer des cision, dans un esprit d'humanté et d'équité, réintégrations; qu'à la suite de -cet examen,au momënt où l'on s'efforce de revaloriser ont été réintégrés par arrêté sti-» les traitements et les salaires pour les réadap- des officiers qu'ils étaient maintenus en activité ter au coût grandissant de la yie. (Question pulant sans interruption de service (art. I er ) et qu'ils du 6 janvier .1948.) étaient rétablis dans la pilénituée des avantaRéponse» — !<> Origine du système actuelle- ges conférés par le statut des officiers et ment en vigueur. —• En temps normal, les avaient notamment la possibilité de recevoir cadres militaires doivent pourvoir eux-mêmes de l'avancement (art. 2); et demande si,le> à leur logement. Mais, après la libération, en dernier travail d'avancement de janvier 1948 raison des circonstances (réorganisation des a bien tenu 'compte de l'application de <oe dé» régions militaires, occupation 1 en Allemagne cret. (Question du 27 février 1948.) et en Autriche qui nécessitèrent de nombreuRéponse. — Le travail d'avancement accomses mutations, crise aiguô du logement), il fallut faciliter l'hébergement des cadres dans pli en janvier 1918 et qui s'est matérialisé leurs nouvelles garnisons, hébergement qui dans les tableaux d'avancement publiés defut d'ailleurs la plupart du temps envisagé puis lors au Journal officiel a tenu compta au seul profit du militaire, sang tenir compte de la réintégration dies officiers prononcée $ de la famille dont il pouvait avoir la charge. la suite de l'examen de leur situation opéré Ce but réalisé, tout d'abord par le système de par la commission d'appel instituée par le déla réquisition d'un certain nombre d'hôtels, cret du 3 novembre 1945. Les officiers ayan$ puis, après le 1 er janvier 1946, par la location (bénéficié de ces dispositions ont été appelés 5e chanrtbre à tarif préférentiel, à l'initiative à concourir pour l'avancement, dans les m ^ du service de l'intendance. Une contre-partie, mes conditions que les autres officiers.' sous la forme d'une retenue forfaitaire, était opérée sur la solde des militaires; 2° Objection du ministère des finances. — Ce sys5555. — M. Albert Lecrivain-Servoz demanda tème exceptionnel fut l'objet de nombreuses à M. le ministre de la France d'outre-mer si, critiques du ministère des finances. Le 27 août étant donné q-ue le décret du 31 août 1933 dé4947, le ministre des finances s'appuyait sur finit les conditions d'admission des Français les dispositions de l'article 4 du décret du en Indochine, une réglementation locale quel* 24 juillet 1947 qui précisait que l'allocation conque peut empêcher le retour de ceux qui spéciale forfaitaire était pour les militaires sont en règle avec c-e décret, en y apportant exclusive de tout avantage en nature pour des entraves surajoutées; si, en roocurence, exiger la cessation du système d'hébergement l'ordonnance fédérale du 27 janvier 194? des personnels militaires dans les hôtels, ou (.Journal officiel de 3'Indochine du 6 février la mise en application de nouvelles disposi- 1947) a été prise régulièrement et si elle n ' a tions ne comportant pas de charges budgé- pas privé certaine catégorie de citovena taires. C'est dans ces conditions qu'un relè- français duune droit, reconnu par la Constitution, vement très important des retenues fut mis de (libre exercice de leur profession en France* provisoirement en application à dater du et dans l'Union française, sans pouvoir pren* 1 er septembre 1947 en attendant l'élaboration d<re prétexte, à l'occasion, d'un congé en' d'un nouveau; système, en commun avec les France, die leur interdire le'retour au lieu ,ot| finances. Les nombreuses réunions tenues pour étudier îa question et auxquelles parti- ils exèrcont leur profession, depuis de nom.-» cipaient les représentants du ministère des breuses années. (Question du 19 mars '1948. ). finances et des trois départements militaires Réponse. — Le régime restrictif- de l'admis* ont abouti à l'élaboration de la circulaire sion en Indiehine des personnes non erigi* n° 4177 du 24 décembre 1947 citée par l'ho- naires de ce territoire fondé par l'otr4onn:anc# norable parlementaire, dont la durée de vali- fédérale du 27 janvier 1947 avait pour objet dité est en principe fixée à un an; 3° Le ré- essentiel, en réservant aux autochtones c-eiv gime de la circulaire n° 4777 du 24 décembre taines activités professionnelles, de les libé4947. — La circulaire en question présente les rer de concurrence très vives venues de l'exdeux caractéristiques suivantes: a) elle pose térieur et de favoriser ainsi le progrès sur d'abord le principe que les célibataires doi- i:4an social et économique des populations qui vent à l'avenir se loger par leurs propres seront appelées demain à exercer les -droits moyens. Néanmoins, pour ménager une tran- et les responsabilités politiques qu'implique} sition, ceux-ci peuvent obtenir, sur leur de- la démocratie. Ce -régime s'inspirait dies remande, une chambre conventionnée, sous ré- commandations de la conférence africaine dief serve qu'ils remboursent le prix de revient Brazzaville. Préparé antérieurement à la Consde cette chambre à l'administration, le mi- titution il n'est -cependant entré en vigueur, nistère des finances n'admettant plus auoune qu'un peu après et il n'a pas échappé au midépense budgétaire, pour cette catégorie, au nistre de la Franco d'outre-mer, lorsqu'il e a titre du logement. Le prix de revient doit a eu connaissance, que diverses restrictions être fixé par garnison ou groupe de garnisons qu'il comporte heurtaient certains principes selon une moyenne à déterminer; b) les per- affirmés par les textes constitutionnels. De» sonnels militaires mariés continueront à bé- instructions ont été données en conséquence* néficier de la facilité de se loger à l'hôtel pour qu'il soit mis fin aai plus tôt b en attendant de trouver un appartement, ceci tion du texte considéré. A N N E X E S A U P R O C È S - V E B L d e la s é a n c e du V e n d r e d i 19 Mars 19$$* SCRUTIN (N° 719/ Sur l'amendement de M. Fievez à l'article 1er du collectif d'ordonnancement. \ Nombre des votants • 593 291 Majorité absolue Pour l'adoption "183 Contre 410 L!Ass emblée nationale .n'à , ,pas adopté. Ont voté pour : Costes ; Alfred), Seine. MM. Pierre Cot. 'Alroldi. Coulibaiy Ouezzin. Alcu. Cristofol. AngèleUL ^Groizat. Apithy. Mme Dardas. Mlle Archimède, Dassonyiïle. Arthaud. !Astie»rdeLaVigerie (d'). Derbùsôis. : Denis (Alphonse), •Auguet. ' . Haute-Vieïine. Bàllaîiger (Robert), Djemad. Seine-et-Oise. Mme Douteau. Barel. Doyen. Barthélémy. Dreyfus-Schipidt. Bartolini. Mme Bastide (Denise), Duclos (Jacques), 7 Semé. Loire. Duclos (Jean), Seine..Benoist {Charte^}, et-Oi^e. Bèïger. Dufou'r.1 Besset., , DumeJ: aean-Louis). BlljSt:; .. . : Dùptài (Gérard). Billoux, Marc Dupuy, Ci-ronde. BiscîirléL Dutard. Bissol. Mme Duvornois. Blanche t. Fajon (Etienne). Boccagny. Fayet. Bonté (Fiorimond). Félix-Tchicaya. Bourbon. Fievez. Mme Boutard. Mme François. Bouta vant. Mme Galicier. Boysson (de), Garaudy. Brault. Garcia. Mme Madeleine Braun. Gautier. Brillouet. Genest. Caehin (Marcel), Mme Ginollin. Calas. Giovoni. Carnphin. Girard. Cance. Girardot. Cartier (Marius), Gosnat. Hauie-Marne% Gouùoux. Casanova, Gouge, Castera. Greffier. Cermolacce. Grenier (Fernand). Césaire. Gresa (Jacques). >èiron. Gros. Brun (de). .. Mme Guérin (Lucie;, îe CharbonnejSeine-Inférieure. Chausson. Mme Guérin (Rose}-, Che m e r . Seine. Citerne. .Guigueng Gogniot. Guillon (Jean). Indreet-Loire. Guyot (Raymond), Seine. Hamani Diori Hamon (Marcel). Mme Hertzog-Cachin. Hervé ;Pierre). Houphouet-Boigny. Joinville (Général) [Alfred Maîleretj; r Juge. , Julian (Gaston), Hautes-Alpes Kriegel-Valrimont. Lambert (Lucien), Bouchcs-du-Rhônc. Lamps. » Lareppe. Lavergne. Lecœur. Mme LeJeun$ (Hélène), Gôtes-diiTNord. Lenormand. Lepervanche (de). L'Iluillier (Waldeck). Lisette, liante. Lozeray. Maillocheau. Mamadou Konate. Mamba Sano. Manceau. Marty .(André). Masson (Albert), Loire. Maton. André Mercier, Oise. Mme Mety. Meunier (Pierre), Côte-d'Or. Michaut (Victor). Seine-Inférieure. Michel. Midol. Mokhtari. Montagnier. Môquet. Mora. Morand. Mouton. Mudry. Musmeaux. Mme Nedelec. Noël (Marcel), Aube. Patinaud. Paul (Gabriel), Finistère^. Paul (Marcel), IlauteVienne. Paumier. Perdon (Hilaire). Mme Péri. Péron (Yves). Petit (Albert), Seine. Peyrat. Pierrard; Pirot. Poumadère. Pourtalet. Pronteau. Prot. - -. Mme P.abalé. Rametté. Renard. Mme Reyraud. Rigal ; Albert), Loiret. Mme Roca. Rochet ; Waldeck). Rosenblatt. Roucaute (Gabriel), Gard. ' Roucaute (Roger), Ardèche. " . Ruffe. i Mlle Rumeau. i Savard. j Mme Schell. Servin. Signor. Mme Sportisse. Thamier. Thorez (Maurice). Thuillier. Tillon (Charles). Touchard. Toujas. Tourne. Tourtaud. . Mme VaillantCouturier. Vedrines. Vergés. Mme Vermeersch. Pierre Villon. Zunino. Ont voté contre: Anxionnaz. MM. Aragon (d')< Abelin. Archidice. Ahnne. Arnal. Allonneau. Asseray. Amiot (Octave). Aubame. André (Pierre}. Auban. Antier. Aubry. Audeguil. Augarde. Aujoulat. Aumeran (Général). Babet. (Raphaël). Bacon. Badie. Badiou; Barangé (Charles), Maine-et-Loire. 1 Barbier. Bardoux (Jacques). Barrachin.' Barrot. Bas. Paul Bastid. Baudry d'Asson (de). Baurens. Baylet. Bayrou. Beauquier. Bêche. Bégouin. Béné (Maurice). Bentaieb. Béranger (André). Bergasse. Bergeret. Bessac. Bëtolaud. i Beugniez. Bianchini. ; Bichet. Bidault (Georges). Bi^ères. Binot. Biondi. Blocquaux, Bocquet. Boganda. Edouard Bonnefous, Bonnet. Borra. Bougrain. Bouhey (Jean). Boulet (Paul). Bour. Bourdan (Pierre). Bouret (Henri). Bourgès-Maunoury. Xavier Bouvier, 111eet-Viiaine. Bouvier-O'Cottereau, Mayenne. Bouxom. Brusset (Max). Bruyneel. Burlot. Buron. Caillavet. Capdevilie. Capitant (René). Garon, 'Cartier (G CaMfiMMarcelftsCastellan^l^ Catoire. Ca triée. Cayeux (Jean). Cayol. / Cerclier. *: Chaban-Delmas (Général). Chamant. Chariot Charp Charp ChassjL ChastlE^^^''^» •Cliautr^^ Chaze. Chevalié Alger. w , Chevallier (Jaéques) Alger. ChevaUier (Louis), Indre. Chevallier (Pierre), Loiret. Christiaens. Clemenceau : (Michel Clostermarin. Coffin.. Colin. Cordonnier. Coste-Floret (Alfred), Haute-Garonne. Coste-Floret (Paul), Hérault. Coty (René)., Coudray, Courant. Couston. Crouzier. Cudenet. Dagain. Daladier (Edouard). Damas. Darou David (Jean-Paul), Seine-et-Oise. David (Marcel), Landes. Detferre. Defos du Rau. Dégoutté. Mme Degrond. Deixonne. DelachenaL De'.ahoutre. Delbos (Yvon). Delcos. Denais (Joseph). Denis (André). Dordogne. ASSEMBLEE NATIONALE— SEANCE DU 19 Depigux (Edouard). Desfors. Desjardins. Pesson. Deve^ny. Devinât. Dezarnaulds. Dhers. Diallo (Y*oi$e)., . , Mlle Dienésdfc; Lalle. Lamarque-Cando. Lambert (Emile-Louis), Doubs. . Mlle Lamblin. Lamine-Guèye. Laniel (Joseph). Lapie (Pierre-Olivier). ILaurelli. Laurens (Camille), ; Cantal. Laurent (Augustin), ^'Nord.-. Le Bail. - Lecacheux. ^iVaid-Servoz. ^v^ihaMt. . -Stee Lefebyre (Fran, èipe.) f Seine. ' " 'ê-Pon^Us. fet^Màx), , mé. ;: -Mme Lempëreur. "Le Sciellour. Léscôrat. Lçspès. » %etouraeau. Le Troqlter (André). Lévîndrey. Liquard. Livry-Level. Lqustau. , Nouvel. Lucas. Caries Lussy. brut. couin. Malbran t.' Mallez. Marceliin. Marc-Sàngnier. Furaud Marie (André). Gabelle.: Marin (Louis). , Gaborit. Maroselli. Gaillard.- Martel (Louis). Gallet K Martineau. , .,• : ;Galy-Gasparrou. Masson (Jean), Hau'teGarav&U . "Matnè. " : Maureiiet. Maurice-Petsche. Mauroux. ue). Mayèr (Daniel), Seine. René Mayer, Constantine. Mazèï. Mazier. Mazuez. Meck. . Gostfc Médecin. Gflsset. • * Mehaignerie. Gouin (Félix)', Mendès-France. Gozard. Grimaud. ;Menthon (de) Mercier (André-FranGuérin (Maurice), çois), Deux-Sèvres. Rh&ne. Métayer. • , Gues^on.; Jean Meunier. IndreGuilbert, et-Loire. , - . Guillant (André) ^ Michaud (Louis), VenOuille.. dée. j" Guillou (Louis), FinisMichelet. ; v 1ère. • Minjoz. Gui tion. Mitterrand. Guyomard. Moch f Jules). Guyon (Jean-RayMoisan. mond), Gironde. Mollet (Guy). Ilalbout. Mondon; Henneguelle. II or m a Ould Babana. Monin.. Hugues» Monjaret. Hulin. Mont. Hussel. Nfonteil (André), 'Finistère. Hutin-Desgrèes. Monte!* (Pierre). Ibuel. Montilïoi. Jacqninot. Morice. Jaquet. Moro-GiafTerri (de), Jean-Moreau.Moucbet. Jeanmot. Moussu: Joubert. Moustier (de). Jouve (Géraud).Moynet. Juglas; Mut ter (André). Jules-Juliëri, RhOné. Naegeleri (Marcel), July. Ninine. Kauflmann. Nisse.. Kir. — Noël (André), Puy-deKrieger (Alfred)* Dôme. Kuehn (René). . Noguères. Labrosse.. Olmi. Lacaze (Henri); ; ÔrvoenLacoste. ' Palewski. Penoy. Petit (Eugène), dit Claudius. Petit (Guy), BassesPyrénées. Mme Peyroles. peytel. Pflimlin. Philip (André). Pierre-G roués. Pinay. Pinçon. Pineau. Pleven (René). Poimbœuf. " Xîme Poinso-Chapuis. Poirot (Maurice)» Poulain. Pourticr. Pouyet. Mlle Prevert. Prigent (Robert), Nord. Prigent (Tanguy), , Finistère, Queuille. C>uUici. Rabicr. Ramadier. Ramarony. Ramonet. Raulin-Laboureur (de). Raymond-Laurent. Recy (de). Reeb. Regaudie. Reille-Soult. Rencurel. Tony Réviilon. fieynaud (Paul). Ribeyre (Paul). . Rico u. Rigal (Eugène), Seine. Rincent. Rivet, Rollin, (Louis). Roquas. Rouloh. Rousseau. Saïd Mohamed Cheick. Sauder. Schaff. Sehauffler. Schercr. - M ^ R S f ^ â ^ Schmidt (Robert), Haute-Vienne. Sehmitt (Albert), BasRhin. Sehmitt (René), Manche. Schneiter. Schuman (Robert), Moselle. Schumann (Maurice), Nord. Segelle. Senghor. Serre. Sesmaisons (de). Siefridt. Sigrist. Silvandre. Simonnet. Sion. . Solinbac. Sourbet. ; Taillade. Teitgen (Ilenri), • -Gironde. Teitgen (Piene), r Iile-et-Vilaine, Temple. Terpend. Terrenoire. Theétten. Thibaîilt. Thiriet. Thomas (Eugène). Thoral. Tinaud, (Jean-LOuis). Tinguy (de). Triboulet. Trufîaut. Valay. Valentino. Vée. Vendroux. Verneyras. 'Very (Emmanuel). Viard/ Viatte. V illard. Viollette (Maurice). Vuillaume. Wagner. Wasnîeir. Mlle Weber. Wolfï. Yvon. N'ont pas pris part au vote : MM. Ben Aly Chérif. Benchennouf. Ben Tounes. Boukadoum. Cadi ;Abdelkader). Derdour. Khider; Lamine Debaghihe. Laribi. MaHine. Mekki. Mezerna. Pantaloni. Sara van e Lambert. Smaïl. Ne peuvent prendre part au vote: MM. Rabemahanjara. 1 Rase ta. I Ravoahangy. Excusés ou absents par congé: . MM. Bêcha rd. Mlle Bosquier. iCheVigné (de). Sissoko (Fily-Dabo). N'ont pas pris part au vote: M. Edouard Her-riot, président de l'Assemblée nationale et M. Roclore qui présidait la séance. Les nombres annoncés en séance avaient été de: Nombre des votants. 591 Majorité absolue . . . . . . . . . . . . . . . . 296 Pour l'adoption 183 Contre 408' Mais, après vérification, ces nombres ont été rectifiés conformément a la liste de scrutin ci-dessus. ' ' •• ' " — ^ — SCRUTIN (No 720) Sur l'ensemble du projet de collectif d'ordonnancement. Nombre des votants... Majorité absolue Pour l'adoption Contra .. 56f 276 » 368 183 L'Assemblée nationale a adopté. Ont voté pour : MM. Chautard. Abelin. Chaze. Ahnne. Chevallier (Jacquesy, Allonneau. Alger» Amiot (Oclave)i Chevallier : Louis), AnXionnaz. Indre. Aragon <d']ft Chevallier iPierrél, Archidice. Loiret. Arnal. Christiaens. Asseray. Clostermann. Aubame. Coffin Auban. Colin. Aubry. Cordonnier. Audeguil.; Coste-Floret (AlfredJ, Augarde. Haute-Garonne.:, Aujoulat. Coste-Floret (Paul)# Babet (Raphaël). ; Hérault. Bacon. Coty René). Badie. Coudray. Badiou. Courant. Couston, Barangé (Charles), Cudenet. Maine-et-Loiré. Dagain. Barbier; Daladier (Edouard)^ Barrot. Damas i Bas. Darou. Paul Bastid. David (Jean-Paul), Baurens. Seine-et-Oisé. Bayiet. David (Marcel), Bayrou. . Beauquier-. Landes. Bêche. Defferre. Bégouin. Defos du Rau, Ben Aly Chérif, Dégoutté. Benchennouf."^ Mme Degrond. Béné (Maurice) * Deixonne. Bentaieb. Delachenal. Oelah outre. Béranger (André). Delbos (Yvon)j Bergeret. Delcos. Bessac. Denis (André), Beugniez. Dordognè. Bianchihi. Depreux (Edouard), Bichet. •Desson. Bidault (Georges), Devemy. Billères. Devinât., Binot. Dezarnaulds. Biondi , Dhers. Blocquaux.; Diallo (Yacinel. Bocquet. Mlle Dienesch. Boganda; Domîiijon. Edouard Bonnefous. Douala. Bonnet. Doutrellot. Borra. Draveny. Bougrain. Bou'hey (Jean)£ Dubois (René-Pmileî» Boulet (Paul)., Duforest. Bour, Dumas (Joseph). Bourdàn pierre). Dupraz (Joannès).Bouret (Henri). Mlle Dupuis 'José), Bourgès-Maunoury. Seine. ï^ouxom. Dupuy Marceau), Burlot. Gironde. Buron. Duquesne.. Cadi (Abdelkader). Durroux. Caillavet/ Dusseaulx. Capdeville. Duveau. ' Capitant (René). Errecart. Caron. Evrard. Fagon (YvesTi Cartier (Gilbert), Faraud. Seine-et-Oise. Cartier (Marcel), Farine (Phiijppeï# Drôme. Farinez. ' Castellani,, Faure (Edgar). Catoire. Fauvel. Catrice. Finet. Fonlupt-Espërabeîj Cayeux (Jean). Forcinal. Cayol. Fouyet. Cerclier. Cbaban-Delmas (Géné- Froment; Furaud. ral. Gabelie. Chamant. Gaborit. Chariot (Jean). Gaillard. Charpentier. * Gallet. Charpin. Chassaing. Galv-Gasparrou, Chastellain. Garave)- 2032 Garet. Gau., , Gavial. . Gav .Francisque}*1 G a z i e r . ' Gerne-z,, , Giacobbi. Godin. Gorse. Gossot. Gouin (Félix). Gozard. NATIONALE — Médecin. . ; Grimaud. Guérin (Maurice), Rhône. Guesdon. ïGuiîbert. G aillant ^André)V Guille. Guillon (Louis), Finistère. Guitton. Guyomard. Guvon (Jean-Raymond), Gironde, Ha; bout Henneguelle. Ilorma Ould Babana. Hugues. Hulin. Hussel ÏIutin-Des-grèes* ! Ihuel. , Jacquinôt'. Jaq^et. Jean-Mor'éàu.; Je an mot. Jouve (Géraud), Juglas. Jules-Julien, Rhône. Kauffmann. Kir. Kriesrer (Alfred), Kuehn (René).. Labrosse. Lac-aze (Henri).: Lacoste. Lalle. . . Lamarque-Cando. Lambert (Emile-Louis), Doubs. Mlle Lamblm. Lamine-Guèye. Lapie (Pierre-Olivier). ^Laribi. Laurelli. Laurent (Augustin), Nord. Le Bail. Leeourt. Le Coutaller^ Leenhardt. Mme Leîebvre (Francinei, Seine. Lejeu ne (Max), Somme. Mme Lempereur. Le Sciellour. Lescorat. Lespès. Letoiirneàù. Le Troquer (André). Levindrey. Liquard. Livry-Level* Loustau. Louvel. Lucas. Charles Lussy* Mabrut. Malbran t. Mallez Marcellin. Marc-Sangnier, Marie (André)« Marin (Louis)s; Maroselli. Martel (Louis)', Martineau. Masson (Jean), HauteMarne. Maurellet Mauroux. Mayer (Daniel), Seine. R e ^ M a y e r , ÇonstanMazîèr. Mazuez. Meck, - Mehaigrierie. Meklvi. Mendès-Francè. ! r Menthon [ d e ) / Mercier (Andr^Fr&n-5 ; cois), Deux-Sèvres. Métayer. Jean Meunier (Indreei-Loire). Michaud (Louis), Vendée. Mirhelet. Minjoz. Mitterrand. Moch (Jules)Î Moisan. Mollet (Guy)i Mondon. Munin. Monjaret. Mont. Monteil (André), Finistère. Morice. Moro-Giafferri (de). Mouchet. xMoussu. Moynet. Naegelen (Marcel). Ninine.. îNisse. Noël (André), Puy^deDôme. Noguère^j.. Olmi. Orvoen. Palewski. Penoy. Petit (Eugène)', •dit Ca-udius. Mme Peyroles. Pflimlin. Philip (André). Pierre-Grouès. Pinay. Pinçon. Pineau Pleven (René). Poimbœuf. Mme Poinso-ChapuU. Poirot ' (Maurice}. Poulain. Pourtier. Pouyet. Mlle Prevert.. Prigent (Robert) Noïd. Prigent (Tanguy), Finistère.. Queuille. Quilici. Rabier. Ramadier. Ramonet. Raulin-Laboureur (de). Raymond-Laurent. Recv (de). Reeb. Regaudie. Reille-Soult* >> ' Rencurel. Tony R'étiîlorî. Reynaud (Paul). Ricou. • Rigal (Eugène), Seine» Rincent. Rivet. Roques. Saïd Mohamed Cheifch. Sauder. Schalî. Scherer. Schmidt Jftobert), Haute-Vieune. Schmitt (Àliïert), BasRhin. Schmitt (René), Manche. Schneiter. Schuman (Robert!, Moselle. Schumann (Maurice), Nord. Segeïïe. Senghor*, Serre. Siefridt. Sigrist. Silvandre. Simonne on. îSmaïl. [Solinhac. *! iTaillade. iTeitgen (Henri), i ! [ Gironde. l'' iTeitgen (Pierre), Tîlect-Vilaine.. Temple. Terpcnd. Terrenoire. Thibault. Thiriet. Thomas (Eusrène). Thoral. Tinaud (Jean-Louis). Tinguy (de). Triboulet. SEANCE DU 19 MARS 1948 Truîïaut. Valay. iValentino. Vée. 1 Vendroux. M Verneyras. Very (Eift manuel). Viard. Viatte. Villard. Viollette (Maurice)* Vuillaume. Wagner. Wasmer. Mlle Weber. Wollî. Yvon. Ont voté contre : MM. Airoldi. Aku. Angeletti. Apithy. Mlle Archimêde. Arthaud. A s lier d e La Vigerie (d*). Auguet. Ballanger (Robert)i Seine-et-Oise.' Barel. • • Barthélémy. 1 Bartolini. Mme Bastide (Denise), Loire. Benoist (Charles). Berger. Besset. Billat Billoux. Biscarlet. Bissol. BlancJiet. Boccagny. Bonté (Florimond). BourLon. Mme L^utard. BoutavLlt. Boysson (de). Brault. Mme Madeleine Braun. Brillouet. Cachin (Marcel). Calas Camphin. Cance. Cartier (Marius), Haute-Marne. Casanova. Castera. Ccrmolacce. Césaire. Chambeiron. Chambrun (de). Mme CharbonneL Chausson. Charrier. Citerne: Cogniot. Costes (Alfred), Seine. Pierre Cot Coulibaly Ouezzin. Cristofol. Croizat. Mme Darras. Dassonville. Demusois. Denis (Alphonse), Ilaute-Vicnne. Djemad. Mme -Douteau. Doyen. Drevfus-Schmidt. Duclos (Jacques)* Seine. Duclos (Jean), Seine-et-Oise.. Dufour. Dumet (Jean-Louis). Duprat (Gérard). Marc Dupuy, Gironde. Dutard. Mme Duvernois; Fajon (EUenne)^ Fayet. Félix-Tchlcaya* Fievez. Mme François Mme Galicien Garaudy. Garcia. Gautier. Genesl Mme Ginollin. Giovoni. Girard. Girard ot. Gosnat. Goudoux. I Gouge. ; Greffier. i Grenier (Fernand), Gresa (Jacques). Gros. Mme Guérin (Lucie), Seine-Inférieure. Mme Guérin (Rose), Seine. Guiguen. Guillon ,(Jean), Indreet-Loire. Guyot (Raymond), Seine. Hamani Diori. Ilamon (Marcel). Mme Hertzog-Cachiii. Hervé (PierreK IIouphouet-Boigny. Joinville (Générai), [Alfred Malleret}. Juge. Julian (Gaston), Hautes-Alpes. Kr i egel-Valrim ont. Lambert (Lucien),. Bouche s-du-Rhône. Lamps. Lareppe. Lavergne. Lecœur. Mme Le Jeune (Hélène), Côtes-du-Nord. Lenormand. Lepervanche (de). L'Huillier; (Waldeck). ! Lisette. Liante. Lozeray. Maillocheau. Mamadou Konaté* Mamba Sano. Manceau. Marty (André). Masson (Albert), Loire. Maton. André Mercier (OLse)t Mme Mety. Meunier (Pierre), Côted'Or. Michaut (Victor),. Seine-Inférieure, Michel. Midol. . Mokhtari. Montagnier. Môquet. i Mora. Morand. Mouton^ Mudry; Musmeaux, Mme NedelecY Noël ^Marcel), Aube. Patinaud. Paul (Gabriel), f Finistère, Paul (Marcel), HauteVienne, ' Paumier. " Perdon (Hilaire). Mme Péri. Péron (Yves). Petit (Albert), Seine. Peyrat. Pierrard. Pirot. Poumadère. ;; Pourtalet. Pronteau. - ' Prot. Mme Rabaté." Ramette. Renard. Mme Revraiîd. Rigal (Albe|0,. Mme Roca. ; Rochet (W " Rosenblatt. Roucaute (JÇ a M & f c Gard. ^ * Roucaute (Roger)^ Ardèche. Ruffe. ' y Mlle Rumeau, Savard. Mme Schell4 Servin. Signor^H Mine SjjotpsfBi Se sont^abetémâ^^ MM. XAndré (Pierre!. Aumeran (Gécéràtîf. Barrachin. Baudry d'Asson (de). Bergasse. . : Bétolaud. Xavier Bouvier, Ille-et* Vilaine. Bouvicr-O'Cottereau, Mayenne. Brusset (Max). Bruvneel. Clemenceau (Michel). Crouzier. Denais (Joseph)., Desjardins. Félix (ColonelL Frédéric-Dupont. Laniol (Jos»p^)« Lecacheuî. ¥ JP^ M^acoulft: Monte! ( P i e r r e ) ^ ^ ^ Montiilot. Moustier I^B)^ MuttervesS^afii, Peytel./ T ^ - ^ Roilin (.Loui^li^ Roulon. Rousseau. Schauffier. Sesmaisons (de^ N'ont pas pris part au vote s MM. Antier. Bardoux (Jacques).. Ben Tounes. Boukadoum. Chevalier (Fernand), Alger. Derdour. Deshors. Dixmier. Khidcï. Lamine Debaghine. Laurens (Camille), Cantal. Lécrivain-I Martine. Maurice-Pi Mezerna. Pantaloni. i? Petit (Guy)/?. Pyrénées. ^ Ramarony. Ribeyre (Paul). Saravane Lambert: Sourbet. Theettem Ne peuvent prendre part au voter MM. Rabemananjara.' j Raseta. 1 Ravoahangy. Excusés ou absents par congé i MM. Bécha»rd. Mlle Bosquier^ I Chevigné (de). Sissoko (Fily-Dabof. N'ont pas pris part au vote ; M. Edouard Heirfot, président de l'Assemblée nationale, ^ t M. Roclore, qui présidait la séance. Les nombres annoncés en séance avaient été de: Nombre des votants 549 Majorité absolue 275 Pour l'adoption . . * 366 Contre 183 Mais, après, vérification, ces nombres ont été rectifiés conformément à la liste de scrutât ci-dessus. # o » ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 19, 1948 r^s i T Servin. ^ SCRUTIN (N 721) Signor. Dumas (Joseph). Mme Sportisse. Dupraz (Joannès). SuA'amenéement de M. Touchard à Yarli» Thamier. - fMlle Dupuis (José), ? de la proposition sur le statut des Seine. Thorez (Maurice). intimés et des déportés. Dupuy (Marceau), Thuillier. Tillon (Charles). Gironde. Nombre des votants..., 599 Touchard. Duquesne. Majorité absolue . . . . . 300 Toujas. Durroux. Tourne. Dusseaulx. l'adoption i . , 183 Tourtaud. . Duveau. 406 Mme Vaillant - Coutu- Errecart. Evrard. rier. L'I^^âl)^ n'a pas adopté. Vedrines. Fagon (Yves). Vergés. Faraud. * pour s Mme Vermeersch. Farine (Philippe). Pierre Villon. Farinez. - j t g j p f * T. Faure (Edgar). Zunino. Fauvel. Félix (Colonel). Ont voté contre: Finet. Fonlupt-Esperaber. Cartier (Gilbert), MM. Forcinal. Seine-et-Oise. v Abelin. Fouyet. l^ïpynand), Cartier (Marcel), Ahnne. Frédéric-Dupont. Ailonneau. Drôme. Frédet (Maurice). Amiot (Octave). Castellani. Froment. V-Guérin (Lucie), André (Pierre). Catoire. Furaud. Séfne-Iftférieiire. Antier. Catrice. Gabelle. M m e Guérin (Rose), Anxionnaz. Cayeux (Jean). Gaborit. Aragon ',d'). Sdne. ' Cayol. Gaillard. Archidice. jGHïteûen, * Cerclier. fcuilîén 4Jean), Indre- Arnal. Gha.ban-Delm.as (Géné- Gallet. Galy-Gasparrou. Asseray. et-Loire* ral). Garavel. Aubame. Guyot (Raymond), Chaînant. Garet. Auban. Seine Chariot (Jean). Gau. Aubry. Hamani Diori. Charpentier. Gavini. Audeguil. Hamon (Marcel). Charpin. Gay (Francisque). Au garde. Hertzog-Cachin. Chassaing. » -, -Mïhe Gazier. Aujoulat. Hervé (Pierre). Chastellain. Geoffre (de). Houphouet-Boigny. Chautard. Aumeran (Général). Gernez. Joinville (Général). Chaze. Babet (Raphaël). Gervolino. [Alfred Malleret]. Chevalier (Fernand), Bacon. Giacobbi. Juge. Alger. Badie. Godin. Chevallier (Jacques), Julian (Gaston), Badiou. Gorse. Alger. Hautes-Alpes. Barangé (Charles), Gosset. Chevallier : Louis), Kriegel-Valrimont. Maine-et-Loire. Gouin (Félix). Lambert (Lucien), Indre. Barbier. Gozard. Chevallier (Pierre), Bouches-du-RhOne. Bardoux (Jacques). | f m l Madeleine Braun. Grimaud. Lamps Loiret. Barraehin. Guérin (Maurice), Lareppe. Christiaens. Cacll^(Marcel). Barrot. Rhône. Lavergne. Clemanceau (Michel). Calas. Bas. Guesdon. Le cœur. Clostermann. Paul Bastid. Guilbert. Mme Le Jeune (Hé- Baudry 4'Asson (de). Cofïin. Guillant (André). Colin. lène), Côtes-du-Nord Baurens. Guille. Lenormand. Cordonnier. Baylet. Guiliou (Louis), FinisLepervanche (de). Coste-Floret (Alfred), Bayrou, tère. L'Huillier (Waldeck). Beauquier. Haute-Garonne. Guitton. Lisette. Coste-Floret. (Paul), Bêche. Guyomard. Liante. Hérault. Bégouin. Guyon (Jean-RayLozeray. Coty (René). Ben Aly Chérif. mond), Gironde. Maillocheau. Coudray. Bench*3nnouf. Halbout. Mamadou Konate. , arbonneL Courant. Béné (Maurice). Henneguelle. Mamba Sano. Cfisrasson. Coiiston. Bentaïeb. Horma Ould Babana. Manceau. Cherrier. Crouzier. Béranger (André). Hugues. Marty (André). Citerne. Cudenet. Bergasse. Hulin. Masson (Albert), Cogniot. Dagain. Bergeret. Hussel. Costes (Alfred), Seine. Daiadier '(Edouard). Loire. Bessac. Hutin-Desgrèes. Maton. Damas. Pierre Cot. Bétolaud. lhuel. Darou. Coulibaly Ouezzin. André Mercier (Oise). Beugnîez. Jacquinot. David (Jean-Paul), Cristofol. • Mme Mety. Bianchini. Jaquet. Croizat. Meunier (Pierre), Seine-et-Oise. Bichet, Jean-Moreau. Côte-d'Or. Mme Darras. David (Marcel), LanBidault- (Georges). Jeanmot. Michaut (Victor), des. DassonvilJe. Billères. Joubert. Seine-Inférieure. Defferre. Demusois. Binot. Jouve (Géraud). Michel. Defos du Rau. Denis (Alphonse), Biondi. Juglas Midol. Dégoutté. Bloequaux. Haute-Vienne. Jules-Julien, Rhône. Mokhtari. Mme Dcgrond. Bocquet. Djemad. July. Montagnier. Deixonne. B^ganda. Mme Douteau. Kauffmann. Môquet. Delachenal. Doven. Edouard Bonnefous. Kir. Mora. Deiahoutre. Drevfus-Schmidt. Bonnet. Krieger (Alfred). Morand. Delbos - (Yvon). Duclos (Jacques), Borra. Kuehn (René). Mouton: Delcos. Seine. Bougrain. Labrosse. Denais. (Joseph). Duclos (Jean), Seine- Mudry. Bouhey (Jean). Mu sm eaux. Lacaze (Ilenri). Denis (André), Doret-Oise. Bour. Mme Nedelec. Lacoste. dogne. Dufour. Bourdan (Pierre). Noël (Marcel), Aube. Lalle. Depreux (Edouard). Dumet (Jean-Louis). Bouret ;;Henri), Patinaud. Lamarque-Cando. Deshors. Duprat (Gérard). Bourgès-Maunoury. Lambert (Emile-Louis) Marc Dupuy, Gironde. Paul (Gabriel), Finis- Xavier Bouvier, 111e- Desjnrdins, Doubs. Des son. Dutard. et-Vilaine. tère. Mlle Lamblin. Mme Duvernois. Paul (Marcel), Haute- Bouvier - O'Cottereau, Devemy. Larnine-Guèye. Devinât. Mayenne. Fajon (Etienne). Vienne. Laniel (Joseph). Dezarnaulds. Bouxom. Fayet, Paumier. Dhers. Lapie (Pierre-Olivier) Brusset (Max). Perdon (Hilaire), Félix-Tchicaya. Bruyneel. Diallo (Yacine). Laribi. Mme Péri. Fievez. Burlot. Péron (Yves). Mlle Dienesch. Mme François. Laurelli Buron. Petit (Albert), Seine. Dixmier. Mme Galicier. Laurens (Camille), Peyrat. Dominjon. Garaudy. Cadi (Abdelkader). Cantal. Pierrard. Douala Caiilavet. Laurent (Augustin), Garcia. Pirot. Doutrellot. Capdeville. . Nord. Gautier. Draveny. Capitant (René). Poumadère, Genest Le Bail. i Dubois (René-Emile). Carnn • Pour ta îe t. Mme Ginollin. Lecacheux. 0 Pronteau. Prot. Mme Rabaté. Ramette. Renard. Mme Reyraud. Rigal (Albert), Loiret. Mme Roca. Rochet (Waldeck), Rosenblatt. Roucaute (Gabriel), Gard. Roucaute (Roger), Ardèche. Ruffe. Mlle Rumeau. Savard. Mme Schell. Lecourt. L<i Coutaller. Lécrivam-Servoz. Leenhardt. Mme Lefebvre (Francine), Seine. Lefèvre-Pontalis. Legendre. Lejeune (Max), Somme Mme Lempereur. Le Sciellour. Lescorat. Lespès. Letourneau. Lo Troquer (André). (Levindrey. Liquard. Livry-Level. Loustau. Louvel. Lucas. Char J es Lussy. Mabrut. Macouin. Malbrant. Mallez. Marcellin. Marc-Sangnier. Marie (.André). Marin (Louis). Maroselli. Martel (Louis). Martineau. Masson (Jean), Haute* Marne. Maurellet. Maurice-Petsche. Mauroux. Mayer (Daniel), Seine. R^né Mayer, Constantine. Mazel. Mazier. Mazuez. Meck. Médecin. Mehaignerie. Mokki. Mendès-France. Menthon (de). Mercier (André-François), Deux-Sèvres. Métayer. Jean Meunier, Indreet-Loire. Mi chaud (Louis), Vendée. Michelet. Minjoz. Mitterrand. Moch (Jules). 5 Moisan Mollet (Guy). Mondon. Monin. Monjaret. Mont. Monteil (André), Finistère. Montel (Pierre). Montillot. Morice. Moro-Giaflerri (de). Mouchet. Moussu. Moustier (de). Moynet. M ut ter (André). Naegelen (Marcel)., Ninine. Nisse. Noël (André) Puy-deDôme. Noguères. Olmi. Orvoen. Paîewski. Pantaloni. Penoy. Petit' (Eugène), dit Claudius. Petit (Guy), BassesPyrénées. Mme Peyroles. Peytel. Pflîmlin. Philip (André).^ Pierre-Grouè^ M Pinay. Pinçon. NATIONALE — SEANCE DU 19 MARS 1948 2034 Schuman Moselle. ^ Schumann (Mauricef? Nord. Segelle. Senghor. Serre. Sesmaisons (de), Siefridt. Sigrist. Silvandre. Simonnet. Sion. Smaïl. Solinhac, Sourbet. Pineau. Pleven (René). Poimbœuf. Mme Poinso-Chapuis. Poirot (Maurice). Poulain. Pourtier, Pbuyet. Mlle Prev-ert. Prigent (Robert), Nord. Prigent (Tanguy), Finistère. Queuilie. Quilici. Rabier. Ramadier. Ramarony. Ramonet. Raulin-Laboureur (de). Raymond-Laurent. Recy (de). Reeb. Regaudie. Reille-Soult. Rencurel. Tony Révlllon. Reynaud (Paul). Ribeyre (Paul). Ricou. Rigal (Eugène), Seine. Rincent. Rivet. Rollin (Louis). Roques. Roulon. Rousseau. Saïd Mohamed Cheick. Sauder. Schafî. Schauffler. Scherer. Schmidt (Robert), Haute-Vienne. Schmitt (Albert), BasRhin. Schmitt (René), Manche. iSchneiter. Nombre des votants Majorité «absolue Gironde. Teitgen (Pierre), Illeet-Vilaine. Temple. Terpend. Terrenoire. Theetten. Thibault. Thiriet. Thomas (Eugène). Thoral. Tinaud (Jean-Louis). Tinguy (de). Triboulet. Trufïaut. Valay. Valentino. Vée. Vendroux. Verneyras. Very (Emmanuel). Viard. Viatte. Villard. Viollette (Maurice)* Vuillaume. Wagner. Wasmer. Mlle Weber. Wolfï. Yvon^ Khider. Lamine Debaghine. Martine. Mezerna. Saravane Lambert MM. Ben Tounes. Boukadoum. Boulet (Paul). Derdour. Ne p m vent prendre part au vote: MM. Rabemananjara. | Raseta. I Kavoahangy. Excusés ou absents par congé: Chevigné (deL Sissoko (Fily-babo)". I N'ont pas pris part au vote : M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et M. Roclore, qui présidait la séance. Les nombres annoncés en séance avalent été de: Nombre des y o t a n t s . . . . . . . . . . . . . . 593 Majorité absolue 297 Peur l'adoption Contre 183 410 M§jg* ^âfrès vérification, ces nombres ont conformément à la liste de scrutin^waessus. r... Pour l'adoption Contre 593 297 - 410 183 L'Assemblée nationale a adopté. Taillade. Teitgen- (Henri), N'ont pas pris part au vote: MM. •Béchard. Mite Bosquier. SCRUTIN (N° 722) Sur Vamendement de M. Devemy à l'article 3 de la proposition relative au statut des internés et déportés. Ont voté pour : MM. ibelin. Alinne. Allonneau. Amiot (Octave). André (Pierre). Antier. Anxionnaz. Aragon (d')_. Archidice. Arnal. Asseray. AubameA Auban. Aubry. Audeguil. Augarde. Aujouiat. Aumeran (Général). Babet (Raphaël).. Bacon. Badie. Badiou. Barangé (Charles), Maine-et-Loire. Barbier. Bardoux (Jacques). Barrachin, Barrot. Bas. Paul Bastid. Baudry d'Asson (de). Baurens. Baylet. Bayrou. Beauquier. Bêche. Bégouin. Béné (Maurice). Bentaieb. Béranger (André). Bergasse. Bergeret.. Bessac. Bétolaud. Beugniez. Bianchini. Bichet. Bidault (Georges)s Billères. Binot. Biondi. Blocquaux. Bocquet. Boganda. Edouard Bonnefous. Bonnet. Borra. Bougrain. Bouhey (Jean). Boulet (Paul). " Bour. Bourdan (Pierre). Bouret (Henri). Bourgès-Maunoury. Xavier Bouvier, Ille-et-Vilaine. Bouvier - O'Cottereau, Mayenne. Bouxom. Brusset (Max). Bruyneel. Burlot. Luron. Caillavet. Capde ville. Capitant (René). Caron. ' Cartier (Gilbert), Seine-et-Oise. Cartier (Marcel), Drôme. Castellani. Catoire. Catrice. Cayeux (Jean). Cayoi. Cerclier. Chaban-Delmas (Gênerai). Chariot (Jean). Charpentier. Charpin. Chassaing. Chastellain, Chautard. Chaze. Chevalier (Fernand), Alger. Chevallier (Jacques), Alger, Chevallier (Louis), Indre. Chevallier (Pierre), Loiret. Christiaens. Clemenc-eaU (Michel). Clostermann. Coffîn. Colin. . Cordonnier. Coste-Floret (Alfred), Haute-Garonne. Coste-Floret (Paul). Hérault. Coty (René), Coudray. Courant. Cous ton. Crouzier. Cudenet. Dagain. Daladier (Edouard). Damas Darou. David (Jean-Paul), Seine-et-Oise. David (Marcel), Landes. Defïerre. Defos du Rau. Deg'outte. Mme Degrond. Deixonne. Delachenal. Delahoutre. Delbos (Yvon), Delcos. Denais (Joseph). Denis (André), D'ordogne. Bepreux (Edouard). Desliors. Desjardins. Pesson. Devemy. Devinât. Dr-zarnaulds. Dhers. Diallo (Yacine). M Le Dienesch. Dixmier. Dominjon. Douala. Doutrellot. Draveny Dubois (René-Emile). Duîorest. Dumas (Joseph). Dupraz (Joannès). Mlle Dupuis (José), Seine. Dupuy (Marceau), Gironde. Duquesne. Durr'oux. Dusseaulx. Duveau. A Erreca-rt. Evrard. Fagon (Yves).;7Faraud. S Farin e (Philippe); Farinez. • A Faure (Edgar). Fauvel. Félix (Colonel). Finet. Fonlupt-Esperaber. Laurent (Auguste),' Nord. B Le Bail. Lecacheux. Lecourt . Le Coutaller. Lécrivain-Servoz. Leer~ Mme (Fran- Forcinal. Fouyet. Frédéric-Dupont Frédet (Maume^vrFroment. Furaud. « , Gabelle. Gaborit. Gaillard. ^ Gallét. Galy-Casparrou. Garavei. Garet. Gau. Gavini. Gay (Francisque). Gazier. Geofïre (de). Gernez. Gervolino., Giacobbi. Godin. Gorse. Gosset. Gouin (Félix)'. Gozard. Grimaud. Guérin (Maurice), Rhône. Guesdon. Guilbert. Guillant (André). Guille. Guillou (Louis), Finistère. Guitton. Gûyomard. Guyon (Jean-Raymond), Gironde. Halbout. Henneguelle. Ilorma Ould Babana. Hugues. Iïulin. Hussel. Hutin-Desgrèes. Ihuel. Jacquinot. Jaquet. Jean-Moreau. Jeanmot. Joubert. Jouve (Géraud). Jugias. Jules-Julien, Rhône. July. Kauiîmann. Kir. Krieger (Alfred). Kuehn (René). Labrosse. Lacaze (Henri). Lacoste. Lalle. Lamarque-Cando. Lambert (EmileLouis), Doubs. Mlle Lamblin. Lamine-Guèye. Laniel (Joseph). Lapie (Pierre-Olivier). Laurelli. •Laurens (Camille), Cantal. Màr&Sangnier. Marie CArfêfagL Marin (LStttsK Maroselli. Martel (Louis)»" Martineau. asson i Haute-l MauraHeW Mauri Mauroai Mayer René Mayer, Constanti&e. Mazel. Mazier. Mazuez. Meck. Médecin. Mehaigneij Mendès-F| Menthon i Mercier çois), Dl Métayer. Jean Meun^ Indre-et-Lo Michaud Vendée. Michelet. Minjoz. Mitterrand. Moch (Jules). Moisan. Mollet (Guy). Mondon. Monin. Monjaret. Mont. Monteil (André), Finistère. Monte! (Pierre). Montillot. Morice. Moro-Giafferri (de)". Mouchet. Moussu. Moustier (de)* Moynet. Mutter (André). Naegelen (Marcel). Ninine. Nisse. Noël (André), Puy-de-Dôme. Noguères. Olmi. Orvoen. Palewski. Pan taloni. Penoy. Petit (Eugène), 4i\ Ciaudlus. Petit (Guy), Basses-Pyrénées.. Mme Pevroles. t André)» 'lerfre-Grouès. ?inay. Schmitt (Reûé), , Manche. Schneiter. Schuman (Robert), Moselle. Schumann (Maurice), Nord. Segelle. Senghor. Serre,^ Sesmâtfs^ns (de)* SiefridL _ifyai*dre. Sfitoonet.'ma, tgen .glenri), ^ouion; Sehaurffër. UÉPferre), -Ylitine. Temple, ferpend. re-noire.; theettèn. Thifcault " ^Thiriet.a Thom$ ^Eugène}'. Thoraî. Tinaud (Jean-Louis). Tinguy (de). Triboulet. Truffaut ); Seinf. Valay. Valentirfo. Vée. Vendroux. Verneyras. Very (Emmanuel), Viard. Cbefck. Viatte. Viïlard. Viollette (Maurice). Vuiîlaume. Wagner. Wasmer. Mlle Weber. Wolff, Yvon. Ont volé contre Mi kku. Angeletti. Apithy. Mlle ÂTchimèâé. Arthaud. Astierde la Vigerie (#); Auguet. Baîlanger (Robert), Seine-et-Oise.. Barel. Barthélémy. Bartolim, Mme Bastide (Deaise), Loire. Benoist (Charles). Berger. JBe-sset. Billat. Billoux. BiscaTlet. Bissol. Blanchet. Boccagny. Bonté (Florimond). Bourbon. Mme Boutard. Boutavant. Boysson (de). Brault. Mme Madeleine Brasm. Brillouet. Cachin (Marcel). Calas. Camphin. Cance. Cartier (Marius), Haute-Marne. Casanova, (Castera, Cermolacce. C-ésaire. Chambeiron. Chambrun (4e) . Mme Charbosnel. Chausson. Cherrier. Citerne. Cogniot. Costes (Alfred), Seine. Pierre Cot. Coulibaly Ouezzin,. Cristofol. Croizat. Mme Darras. Dassonville. Demusois. Denis (Alphonse), Ilaute-Vienne. Djemad. Mme Douteau. D'oyen. Dreyfus-Schmidt. Duclos (Jacques), Seine. Duclos (Jean), Seine-et-Oise. Bufour. Dumet (Jean-Louis). Duprat -(Gérard). Marc Dupuy (Gironde). Dutard. Mme Duvernois. Fajon (Etienne). Fayet. Félix-Tchicaya. Fievez. Mme François. Mme (ïalicier. Garaudy. Garcia. Gautier. Genest. Mme Ginollin. Giovoni. Girard. Girardot. Gosnat. Goudoux. Gouge. Greffier. Grenier (Fernand) i Gresa (Jacques). Gros. Mme Guérin (Lucie), Seine-Inférieure. Mme Guérin (Ross), Seine. Guiguen. Guillon (Jean). Indre-et-Loire. Guyot (Raymond), Seine. Hamani Diori. Ilamon (Marcel). Mme Hertzog-Cachin. Hervé (Pierre). IIouphouet-Boigny. Joinville (Général) [Alfred Malleret]. Juge. Julian (Gaston), Hautes-Alpes. Kriegel-Valrimont. Lambert (Lucien),: Bouches-du-Rihône. Lamps. Lareppe. Lavergne. Lecœur. Mme Le Jeune (Hélène), Côtes-du-Nord. Lenormand. Lepervanche (de). L'IIuillier (Waldeck). Lisette. Liante. Lozeray. Maill&ctheau. Mamadou Konate. Mamba Sano. M an ce au. Marty (André)'. Masson (Albert), Loire. Maton. André Mercier, Oise. Mme Mety. Meunier (Pierre), Côte-d'Or. Michaut (Victor), Seine-rnîérieure. Michel. Midol. Mokhtari. Monta gnier. Môquet*. Mora. Morand. Mouton. Mudry. Musmeaux. Mme Nedelec. Noël (Marcel), Aube. Patinaud. Paul (Gabriel), Finistère. Paul (Marcel), Haute-Vienne. Paumier. Perdon (Hilaire). Mme Péri. Péron (Yves). Petit (Albert), Seine. Peyrat. Pierrard. Pirot. Poumadère. Pourtalet. Pronteau. Prot/ Mme Rabaté. Ramette. Renard. Mme Reyraud. Rigal (Albert), Loiret Mme Roca. Rochet (Waldeck). Rosenblatt. Roucaute (Gafcrlel), Gard. Roucaute (Roger), Ardèche. Ruffe. Mlle Rumeau. Savard. Mme Schell. Servin.. Signer. Mme Sportisse. Thamier. Thorez (Maurice). Thuillier. Tillon (Charles). Touchard. JToujas. Tourne. Tourtaud. Mme Vaillant-Couturier. Vedrines. Vergés. Mme Vermeersch. Pierre Villon*. Zunino. r SCRUTIN (N° 72a) Sur l'ensemble de la proposition de M sur le statut des internés et déportés. Nombre des votants Majorité absolue 600 901 Pour l'adoption Contrç 417 183 L'Assemblée nationale a adopté. Ont voté pour MM. Abelin. Ahnne. Allonneau. Amiot (Octave), André (Pierre), Antier. Anxionnaz. Aragon (d'). Archidice. Arna.. Asseray. Aubame. Auban. Aubry. Audeguil. Augarde. Aujoulat. Aumeran (Général). Babet (Raphaë). Bacon. Badie. Badiou. Barangé (Charte), Maine-et-Loire. Barbier. Bardoux (Jacques). Barrachin. Barrot. Bas. Paul Bastid. Baudry d'Asson (<ie). Baurens. Baylet. Rayrou. Beauquier. Bêche. Bégouin. Ben Aly CMrif. Benchennouf. Béné (Maurice). Bentaieb. Béranger (André). Bergasse. Bergeret. Bessac. i r o n t pas prie part au vote: Bétolaud. Beugniez. Bianchini. Khider. MM. Bich e t. Lamine Debaghine. Ben Aly Chérif. Bidault (Georges)^ LaribL BeBChennouf. Billères. Martine. Ben Tounes. Binot. Mekki. Boukadoum. Blondi. Mezerna. Cadi (Abéelkader). Bl-ocquaux. Saravane Lambert. Chamant. Bocquet. SrnaïL Derdour. Boganda. Edouard Bonnefous. Bonnet. Borra. Ne peuvent prendre part au vote s Bougrain. Bouhey (Jean). | Raseta. Boulet (Paul). MM. I Ravoahangy. -Bour. Rabemananjara. Bourdan (Pierre). Bouret (Henri). Bourgè s-Maunoury. Excusés ou a g e n t s par congé : Xavier Bouvier, Ille-et-Vilaine. Bouvier * O'Cottereau, Béchard. jsissoko (Fily-Dabo). Mayenne. Mlle Basquiesr. | Bouxom. Brusset (Max). Bruyneel. N'ont pas part au vote 1 Burlot. Euron. M; Edouard Herriot, président de l'Assem- Cadi (Abdelkader). blée nationale, et M. Roclore, qui présidait la Caillavet séance. Capdeville. Capitant (René)'. • • » Caron. Cartier (Gilbert), Seine-et-Oise. Cartier (Marcel), Drôme. Castellani. Catoire. Catrice. Cayeux (Jean). Cayol. Cerclier. Chaban-Delmas (Général). Chamant. Chariot {Jean). Charpentier., Charpin. Chassaing. Chastellain. Chautard. Chaze. Chevalier (Fernand)", Alger. Chevallier (Jacfraes)g Alger. Chevallier (Louis), Indre. Chevallier (Pierre), Loiret. Christiaens. Clemenceau (Michel)* Clostermann. Coffin. Colin. Cordonnier. Coste-Floret (Alfred); Haute-Gartoae. Coste-Floret (Paul), Hérault. Coty (René)* Coudray. Courant. Couston. Crouzier. Cudenet. Dagain. Daladier (Edouard)* Damas. Darou. David (Je an-Paul), Seine-et-Oise. David (Marcel), Landes. Defferre. Defos du Rau. Dégoutté. Mme Degrond. Deixonne. Delachenal. Delahoutre. Delbos (Yvon)'. Delcos. Denais (Joseph)^ Denis (André), Dhrdogne. Depreux (Edouanifi Deshors. Desjardins. Des son. Devemy. Devinât. DezarnauMs. Dhers. Diallo (Yacine). Mlle Dienesch. Dixmier. ^ Dominjon. ^ Douala. Doutreilot. Draveny. 2036 Laurens (Camille), Cantal. Laurent (Augustin), Nord. Le Bail. Lecacheux. Lecourt . Le Coutaller. Lécrivain-Servoz. Leenhardt. Mme Lefebvre (Francine), Seine. Lefèvre-Pontalis. Legendre. Le jeune (Max), Somme. Mme Lempereur. Le Se iellour. Lescorat. Lespès. Le tourne au. Le Troquer (André). Levindrey. Liquard. Livry-Level. Loustau. Louvel. Lucas. Charles Lussy. Mabrut. Macouin. Malbrant t Mallez. Marcellin. Marc-Sangnier. Marie (André). Marin (Louis). Maroselli. Martel (Louis). Martineau. Masson (Jean), Haute-Marne. Maurellet. Maurice-Petsche. Mauroux. Mayer (Daniel), Seine. René Mayer, Constantine. Mazel. Mazier. Mazuez. Meck. Médecin. Mehaignerie. Mekki. Mendès-France. Menthon (de). Mercier (André-François), Deux-Sèvres. Métayer. Jean Meunier, Indre-et-Loire. Michaud (Louis), Vendée. Micheiet. Minjoz. Mitterrand. Moch (Jules). Moisan. Mollet (Guy). Mondon. Monin. Monjaret. Mont. Monteil (André), Finistère. Montel (Pierre). Montillot. Morice. Moro-Giafferri (de), Mouchet. Moussu, ifoustier (de)» Hoynet. Mutter (André). Naegelen (Marcel). Ninine. Nisse. Noël (André), Puy-de-Dôme. Noguères. Olmi. Orvoen. Palewski. Lamïké-Guèye. Pantaloni. Laniel (Joseph). Lapie (Pierre-Olivier), Penoy. Laribi. Petit (Eugène), dit Claudius. LaureUlft Dubois (René-Emile). Duforest Dumas (Joseph). Dupraz (Joannès). Mlle Dupuis (José), Seine. Dupuy , Marceau), Gironde. Duquesne. Durroux. Dusseaulx. Duveau. Errecart. Evrard. Fagon ,Yves). Faraud. Farine (Philippe). Farinez. Faure (Edgar). Fauvel. Félix (Colonel). Finet. Fonlunt-Esperaber. Forciiial. Fouyet. Frédéric-Dupont. Frédet (Maurice). Froment. Furaud. Gabelle. Gaborit. Gaillard. Gallet. Galy-Gasparrou. Garavel. Garet. Gau. Gavini. Gay (Francisque). Gazier. Geoffre (de). Gernez. Gervolino. Giacobbi. Godin. Gorse. Gosset. Gouin (Félix). Gozard. Grimaud. . Guérin (Maurice), Rhône. Guesdon. Guilbert. Guillant (André). Guille. Guillou (Louis), Finistère. Guitton. Guyomard. Guyon (Jean-Raymond), Gironde. Halbout Hennçguelle. Horma Ould Babana. Hugues. Hulin. Hussel. Hutin-Desgrèes, Ihuel. Jacquinot Jaquet. Jean-Moreau. Jeanmot. JoubeTt. Jouve (Géraud). Juglas. Jules-Julien, Rhône. July. Kauffmann. Kir. Krieger (Alfred). Kuehn (René). Labrosse. Lacaze (Henri). Lacoste. • Lalle. Lamarque-Cando. Lambert (Emile«et Louis), Doubs. Petit (Guy), Basses-Pyrénées. Mme Peyroles. Peytel. Pflimlin. Philip (André), Pierre-Grouès. Pinay. Pinçon. Pineau Pleven (René). Poimbœuî. Mme Poinso-Chapuis. Poirot (Maurice). Poulain. Pourtier. Pouyet. Mlle Prevert. P r i e n t (Robert), Nord. Prigent (Tanguy), Finistère. Queuille, Quilici. Rabier. Ramadier. Ramarony. Ramone t. Raulin-Laboureur (de). Ra ymond-Laur en t Recy (de). Reeb. Regaudie. Reille-Soult. Rencurel. Tony Révillon. Reynaud (Paul). Ribeyre (Paul). Ricou. R gai (Eugène), Seine. Rincent. Rivet. Rollin (Louis). Roques. Roulon. Rousseau. Saïd Mohamed Cheikh. Sauder. Schafï. Schauffler. Scherer. Schmidt (Robert), Haute-Vienne. Schmitt (Albert), Bas-Rhin. Schmitt (René), Manche. Schneiter. Schuman (Robert), Moselle. Schumann (Maurice), Nord. Segelle. Senghor. Serre. Sesmaisons (de). Siefridt. Sigrist. Silvandre. Simonnet Sion. Smaïl. Soiinhac. Sourbet. Taillade. Teitgen (Henri), Gironde. Teitgen (Pierre), Ille-et-Viiaine. Temple. Terpend. Terren'oire. Theetten. Thibault. Thiriet. Thomas (Eugène). Thoral. Tinaud (Jean-Louis). Tinguy (de). Triboulet. Trufïaut. Valay. Valentino. Vée, Vendroux. Verneyras. Very (Emmanuel). Viard. Viatte. Villard. Violiette (Maurice). Vuillaume. Wagner. Wasmer. Mlle Weber. Wolff.. Yvon. Ont voté contre MM. Airoldi. Aku. Angeletti. Apithy. Mlle Archimède. Arthaud. Astierde la\igerie(d'). Auguet. Ballanger (Robert), Seine-et-Oise. Barel. Barthélémy. Bartolini. Mme Bastide (Denise), Loire. Benoist (Charles). Berger. Besset. Billat. Billoux. Biscarlet. Bissol. Blanchet. Boccagny. Bonté (Fiorimond). Bourbon. Mme Boutard. Boutavant. Boysson (de). Brault. Mme Madeleine Braun. Brillouet Cachin (Marcel). Calas. Carnphin, Cance. Cartier (Marius), Haute-Marne. Casanova. Castera. Cermolacce. Césaire. Chambeiron. Chambrun (de). Mme Charbonnel. Chausson. Cherrier. Citerne. Cogniot. Costes (Alfred), Seine. Pierre Cot. Coulibaiy Ouezzin* Cristofol. Croizat. Mme Darras. D as s,on ville. Demusois. Denis (Alphonse), Haute-Vienne. Djemad. Mme Douteau. Doyen. Breyfus-Schmidt. Duclos (Jacques), Seine. Duclos (Jean), Seine-et-Oiseé Dufour. Dumet (Jean-Louis). Duprat (Gérard). Marc Dupuy (Gronde). Dutard. Mme Duvernois. Fajon (Etienne). Fayet. Félix-Tchicaya. Fievez. Mme François. Mme Galicier. Garaudy. Garcia* Gautier. G en es t. Mme G molli o Giovoni. Girard. Girardot. Gosnat. Goudoux. Gouge. Greffier. ,^ Grenier (Fernand)^'v* Gresa (Jacques). ^ Gros. Mme Guérin Seine-Inférieure. Mme Guérin (Rose), Seine. Guiguen. Guillon (Jean). Indre-et-Loire, ** Guyot (Raymond), Seine. ^ Hamani DiorL Hamon Mme Hertzi Hervé (Pien$) Rouphouet-Bôign^!. Joinville (Général) [Alfred Matleret]4 Juge. • Julian (Gaston), Hautes-Alpes. Kriegel-Valrimont, Lambert (Lucien), Bouches-du-Rhône. Lamps. Lareppe. Lavergne. 'Lecœur. Mme Le J eune (Hélène), Côtes-du-Nord. Lenormand. Lepervanche (de). L'Iluillier (Waldeck). Lisette. Liante. Lozeray. Maillocheau. Mamadou Konate. Mamba Sano. Manceau. Marty (André). Masson (Albert), Loire. Maton. André Mercier, Oise. Mme Mety. Meunier (Pierre), Côte-d'Or. Michaut (Victor), •Seine-rnférieure. Michel. Midol. Mokhtari. Montagnier. Môquet; Mora. i. 1Morand. fth » é É R C Rcrthetté.^Renard. ^ Mme Reyrau Rigal (Albert)^] Mme Roca. " Rochet Rosenblatt Roucat Gard:' _ RoucauteJ^(Roger), Ardèche. Ruffs. Mlle Rume-au. ^ Savard. & Mme Schell. Servin. Signor. Mme Sportisai^Ig .. Thamier. Thorez ( Thuillier.. Tillon (Ch Touchard. Toujas. Tourne. Tourtaud. Mme Vaillant rier Vedrines. Vergés. Mme Vermeersch. Pierre Villon». Zunino. N'ont pas pris part au vote : MM. Ben Tounes. Boukadoum. Derdour. Khider. Lamine Debagliine. Martine. Mezerna. Saravane Lambert Ne peuvent prendre part au vote : i Raseta. . | Ravoahangy. MM. Rabemananiara. Excusés ou absents par congé Chevigné (de). Sissoko (Fily-DaboL MM. Béchard. Mlle Bosquier. N'ont pas pris part au voCe : M. Edouard Herriot, président de l'Assemblée nationale, et M. Roclore, qui présidait la séance. * • » SEANCE DU 19 M ASSEMBLEE NATIONALE Rectifications , t; $U côïhpte rendu, in extenso de la, séance du 18 mars ±M& i " (^ourfial fyftèbeil à'û 19 mars.) ,'/ Rectification au compte rendu in «extenso de ta séante du 7 mars 1948. A . [Journal officiel du 8 mars.) ; \ ;(n° 665) sur la disjonction de l'amendement de |-ent et Gozard, repris par M Waldeck Rochet, sur exceptionnel : .n, pjlt'é -comme ayant roté « pour », déclare avoir ^ W K/: 2037 Dans le scrutin (n° 709) sur le premier alinéa de l'amendement de M. Lisette sur le conseil général de la Haute-Volta: M. Frédéric-Dupont, porté comme ayant voté « centre », déclare avoir voulu « s'abstenir - < Dans le scrutin (n° 710) sur les deux derniers alinéas de l'amendement de M. Lisette à l'article 2'de la proposition sur le conseil général de la Haute-Volta: M. Frédéric-Dupont, porté comme ayant voté « contre », déclaxie avoir voulu « s'abstenir ». JM ^ " Erratum ^ p j ^ - in. extenso de la l r e séance du 17 mars 1948. *!utin n° 701vjiuï l'amendement de M. Louis Marin à l'arfosifloirsur le règlement (réduire le chiffre de 50 è & ' ^ U h e erreur typographique que le nom de ^ f f e f e t ^ l ) a été porté d-eux' fois dans, la rubrique ^ EaÉr^éÔlîîè c'est le nom de M. Noël (André) (Puy~ > eiï&e ceux de MM. Ninine ei Noguères. £ar|s. — Dans le scrutin (n° 711) sur l'amendement de M. CaiUavet à l'article 2 de la proposition sur la Haute-Volta: M. Frédéric-Dupont, porté comme ayant voté « pour », déclare avoir voulu « s'afotenir »« Journaux officiels, 31, gual Voltaire.