Un homme libre
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Un homme libre
Un homme libre et de bonnes mœurs … A La Gloire Du Grand Architecte De L’ Univers V :. M :. et vous tous mes F :. F :. en vos grades degrés et qualités. Un homme libre … Par quel enchantement ou plutôt par quels maléfices ais-je choisi un jour de m’embarquer sur ce concept pour sombrer dans un océan de réflexions et m’accrocher à cette planche objet de ma quête et de mon salut. Cette recherche à première vue spéculative allait s’avérer d’entrée et de plus en plus fortement, un questionnement, une remise en question personnelle avec son lot d’épreuves opératives. La vie n’allait à son tour pas se priver de m’interroger, de me mettre à l’épreuve des sentiments. Quel fût le moment déterminant ? L’inventaire complet n’intéresse que moi, je retiens donc pour vous quelques éléments. Ce problème m’interroge depuis le début de ma trajectoire initiatique et en définitive sans doute depuis le début de ma conscience. Que donne donc ce cheminement du profane en passant par celui de l’homme ordinaire qui s’efforce d’être un initié ? - Une jeunesse pusillanime grâce à des parents, sans doute par excès d’amour, aliénants. - Devenu tardivement adulte, je recherche cette liberté dans ma vie quotidienne. - Mon passage sous le bandeau : « Vous considérez-vous comme un homme libre ? » - Un projet de travail de C :. qui ne vit jamais le jour. - Mon travail d’élévation sur les passions … Et voilà comme un fil rouge qui me mène aujourd’hui jusqu’à vous. De mes différentes notes prises ça et la au gré de mes réflexions, des hasards de mes lectures, je m’efforce de mettre de l’ordre dans ce chaos tout en cherchant dans le ciel l’étoile qui voudra bien briller pour guider ma recherche … . Tâchons d’aborder le problème en maçon et non en profane. Tout commence par une apparente contradiction : Pour devenir maçon, il faut être libre et de bonne mœurs. Pour être maçon, il faut également l’être. Le profane qui frappe à la porte du Temple doit être un homme libre et de bonne mœurs. En clair, pas de casier judiciaire et des enquêtes pour déterminer si ses intentions sont pures. Au moment de son initiation, la question va revenir tel un leitmotiv : - Il vient de sa propre et libre volonté, … demander à être admis aux Mystères et aux Privilèges de la Frac-Maçonnerie. - … , je me porte garant que ce postulant est libre et de bonnes mœurs. - Est-ce de votre propre volonté, en pleine liberté et sans aucune suggestion, que vous vous présentez ici ? 1 Un homme libre et de bonnes mœurs … Lorsqu’on présentera au postulant la Franc-Maçonnerie ont lui dira qu’elle … « … accueille tout profane, quelles que soient ses opinions en politique et en religion, dont elle n’a pas à se préoccuper, pourvu qu’il soit libre et de bonne mœurs ». Il faudrait avoir les oreilles bouchées pour ne pas réaliser que le concept est important au même titre que la notion d’aliénation dans l’œuvre de Marx est « capitale » ☺ . Voilà notre homme devenu maçon, il lit, il étudie (du moins je l’espère) les instructions d’A :. et dès la première page résonnent une question et une réponse : « Qu’est-ce qu’un Franc-Maçon ? », «Un homme libre et de bonnes mœurs également ami du riche et du pauvre s’ils sont vertueux .. » Et le pauvre est tenté de crier à l’escroquerie. Quoi, voilà qu’en voulant rentrer je devais être libre et de bonne mœurs et maintenant, après mon initiation, après avoir reçu la Lumière, je suis un Franc-Maçon, c’est-à-dire un homme libre et de bonne mœurs. Mais enfin, je l’étais avant et je n’étais pas Maçon. S’il n’apprenait à maîtriser ses passions, l’A :. crierait « remboursez » !!! Heureusement quelques lignes plus bas, vient la solution de ce Mystère … « Qu’entendez-vous par libre ? » « L’homme libre est celui qui après être mort aux préjugés du vulgaire, s’est vu renaître à la vie nouvelle que confère l’Initiation ». Et voilà que ce concept d’homme libre va prendre un nouvel éclairage à la Lumière de l’Initiation. Je cite ici les instructions d’A :. . Rappelons-nous qu’ … « il ne suffit pas d’être mis en présence de la Vérité pour qu’elle nous soit intelligible… » « Tant que l’illusion et les préjugés nous aveuglent, l’obscurité règne en nous et nous rend insensible à la splendeur du Vrai ». Ainsi la notion de liberté décodée d’une certaine manière par le profane va se révéler sous un autre jour pour l’Initié. Ce qui devient savoureux et pourrait sembler contradictoire, c’est que la réaction va se produire dans les deux sens : La Vérité nouvelle révèle la signification profonde de l’homme libre mais l’homme libre chemine vers la Vérité et plus il chemine vers la Vérité plus il accède à la liberté réelle et plus il accède à la liberté réelle plus il découvre la Vérité. En fait, c’est en lisant et en méditant sur des auteurs comme C.G. Jung et Maître Eckhart que quelque chose va « percuter » dans mon esprit. Et donner un nouvel éclairage à ma démarche maçonnique. En résumé, la lumière divine est en l’homme et il lui appartient de la reconquérir, dit de manière plus maçonnique de bâtir ce fameux Temple intérieur. 2 Un homme libre et de bonnes mœurs … Le mécanisme consiste donc tout d’abord à ne plus projeter à l’extérieur ce qui est en nous. Ensuite, il nous faudra reconquérir nos différentes parts de nous-même pour retrouver la Lumière. D’ailleurs notre rituel ne dit-il pas ? « Que la Lumière qui a éclairé nos Travaux continue de briller en nous pour que nous achevions au dehors l’œuvre commencée en ce Temple, … ». Cette quête, ou plutôt cette reconquête de la lumière nécessite d’affronter notre part d’ombre, de croître en courage et volonté à travers différentes épreuves bien symbolisées dans notre rituel. Notre cheminement va du point où la matière domine l’esprit dans un rapport d’opposition à celui où l’Esprit domine la matière dans un rapport de collaboration. Ce cheminement vers la Lumière intérieure et extérieure va se faire en trois quêtes : celle de la Liberté, celle de l’Egalité et celle de la Fraternité, les deux dernière étant liée à celle de l’Amour. La quête de la Liberté … Une partie de l’initiation au premier degré donne la clé symbolique et verbale de cet enseignement. On y met en jeu le troisième larron qui est aussi décrit dans les instructions d’A :. et qui évidemment joue un rôle déterminant : Les passions. L’Esprit étant aux prises avec la matière doit subir certaines lois inhérentes au temps et à l’espace. Pris par les préjugés du vulgaire, l’homme veut échapper aux contraintes mais plus il lutte contre ces dernières, plus il accentue les oppositions et s’englue dans les pièges de la réalité profane. Comme un animal pris dans les sables mouvants, il s’agite désespérément et s’enfonce donc plus en plus profondément. Mais c’est aussi cette identité archaïque, cette part mystique qui porte en nous les germes de la délivrance et qui si elle veut lâcher prise va croître vers la Lumière. Dans le commentaire de l’épreuve de l’air, il est dit au postulant : «Les bruits que vous avez entendus figurent les passions. Les obstacles rencontrés, les difficultés que l’homme éprouve et qu’il ne peut vaincre ou surmonter qu’autant qu’il acquière l’énergie morale et les connaissances qui lui permettent de lutter contre l’adversité , grâce aussi à l’aide qu’il peut recevoir de ses semblables. » « Ces difficultés sont d’autant plus grandes pour ceux qui ne possèdent pas la Lumière et qui à cause de cela ignorent les lois profondes du Cosmos et agissent souvent à l’encontre de ces lois ». La Liberté véritable ne pourra se conquérir que dans et par le lâcher-prise, une personnalité qui s’est aguerrie, anoblie tout en devenant plus humble. Accepter ce qui ne peut être évité, souhaiter ce qui est spirituellement accessible. Ainsi si le profane est esclave du monde de la matière, l’initié accompli devrait en devenir le citoyen. Voilà donc que triangulent homme libre, passions et Vérité. Il n’est pas possible d’être un homme libre si nous sommes aliénés par nos passions et voilà que s’éclaire la deuxième partie de l’expression : « un homme libre et de bonnes mœurs ». 3 Un homme libre et de bonnes mœurs … L’homme de « mauvaises mœurs », captif de sa part d’ombre, de ses instincts vils et grossiers, ne respectant pas les lois morales de la société, n’est pas en mesure d’accéder aux lois cosmiques et de les respecter? C’est maintenant le moment de la confrontation de l’homme libre et des lois. En effet, comment s’il y a des règles comment pouvons-nous être libre ? Ce besoin de liberté est en l’homme comme une chose passionnelle, mu par l’envie, j’ai besoin d’explorer, de tester, d’expérimenter et si mes ancêtres ne l’avaient pas fait, nous ne serions sans doute pas la aujourd’hui, car c’est un mode d’adaptation au monde dans lequel je vis. C’est aussi un risque, un risque de me perdre, car je peux explorer des zones dangereuses, faire des expériences fatales. Dans le rituel d’initiation, dans le commentaire de l’épreuve de l’air il est dit au postulant : « L’ascension que vous avez tenté dans ces conditions devait fatalement être suivie d’une chute, qui aurait pu être mortelle, sans le secours des mains fraternelles qui vous ont soutenu au moment le plus critique ». Ca me ramène à l’enfant qui apprend à marcher et que les aînés suivent de près pour lui épargner la chute ou du moins ses conséquences fâcheuses. S’il marche, s’il exprime sa liberté de mouvement, il risque de tomber et de se faire mal mais s’il ne marche pas, il n’évoluera pas, il aura moins de chances de survie. D’un point de vue initiatique, nous sommes aussi enjoints à nous mouvoir vers la Vérité mais pour y accéder nous devons le faire avec sagesse, force, progressivement, selon cette loi et les lois de l’univers et du Cosmos. Le mythe d’Icare nous le montre bien. Accéder à la liberté, monter vers la lumière de la Vérité n’est pas sans danger. Pour rappel, Dédale et son fils Icare enfermés dans le labyrinthe symboliquement captifs d’un monde (qu’ils ont créés du moins pour l’un d’eux) s’en échappent non progressivement en cherchant la sortie, ce qui n’est d’ailleurs pas sans danger puisque des « bébêtes » y traînent, elles symbolisent notre part d’ombre, notre être inférieur, la reconnaissance de notre matériau imparfait, notre source noire mais pourtant source de nous même. Vouloir éviter cette phase de contact avec notre être inférieur est possible mais pleine de risques, en s’envolant donc en transgressant la loi de pesanteur de la matière. Par l’esprit, les voilà qu’ils s’envolent. Le père qui est plus raisonnable, donc moins passionné que le fils vole moins haut que lui et le fils encore aux prises avec ses passions veut aller trop près de la lumière s’y brûlent les ailes et chute. Ainsi ce qui avait été recouvré brièvement, la liberté, est à nouveau perdu à jamais dans « l’en pire » de la mort ... Pour l’initiation, il en est de même, il faut y aller progressivement. A trop croire en ses pouvoirs ou à en abuser, on chute. Voilà un autre aspect du problème, en se libérant, on prend tout d’abord le risque d’être débordé par sa part d’ombre puis perd des acquis et enfin, on en trouve des nouveaux. Mais chacune de ces étapes est chargée de risques. Se dépouiller des préjugés du vulgaire coûte, fait peur, des illusions rassurantes s’effacent et ne font place à aucune solution de remplacement. Je me trouve ainsi confronté à des fantômes, des peurs qui jusque là étaient retenus dans les abysses 4 Un homme libre et de bonnes mœurs … de mon inconscient et je ne peux que dépasser la souffrance qu’engendre leur rencontre. J’acquière par contre parfois des pouvoirs sur des choses que je ne maîtrisais pas et je peux me sentir grisé et donc me laisser aliéner par ses pouvoirs si je les exerce selon mes désirs et non selon les lois du Cosmos. Je peux aller trop loin et me « casser la figure ». Par exemple Diogène un jour qu'il marchait sur les tapis de Platon - ce dernier avait invité des amis, Diogène dit : « Je marche sur la vaine gloire de Platon ». Mais Platon lui rétorqua : « Comme tu laisse transparaître ton orgueil, Diogène, tout en ayant l'air de ne pas être orgueilleux ». De cette expérience Diogène n’est pas mort, il a même continué à évoluer mais pour Icare point de salut. Une des lois transgressée a permis un apprentissage, l’autre a conduit à la mort. Et voilà bien le problème des expériences que la liberté nous amène à vivre. Nous ne savons pas si elles sont formatrices, évolutives ou fatales. L’expérience que la liberté et les pouvoirs acquis nous autorisent à découvrir nous ne savons pas forcément ce qu’elle cache. Le savoir et les progrès de la sciences sont le fruit de l’exercice de notre liberté de penser et d’expérimenter mais les règles et les lois sont à découvrir au fur et à mesure. Quel est donc le guide qui nous permet de cheminer librement mais sûrement ? Il semblerait que ce soit le respect des lois du Cosmos mais comment les respecter si nous ne les connaissons pas ? Si mis en présence de cette Vérité, elle ne nous est pourtant pas intelligible ? Faut-il suivre ce que nous disent les anciens ? Pourtant avec l’évolution du monde, nous entrons dans de nouvelles sphères où les principes des anciens ne tiennent plus, passé certaines frontières. Un peu comme les lois newtoniennes confinées dans leur monde restent valables dans leur zone d’application et sont dépassées dès qu’on rentre dans les concepts de la relativité. Dans notre recherche de la Vérité, il en va de même. Des lois morales d’application dans un registre socioculturel sont totalement différentes dans un autre mais peuvent se retrouver identiques et différentes de leur origine dès qu’on quitte leur contexte et que l’on s’élève. Ce travail de l’initié sur lui-même et sur le monde va contribuer au cheminement personnel mais aussi à celui du groupe et donc quelque part de l’humanité. Le rituel et l’épreuve de l’eau nous dit que « les obstacles s’aplanissent pour celui qui persévère dans les sentiers de la Vertu ». La vie effectivement nous réserve son lot d’épreuves et pour cheminer, passer les obstacles ou du moins les percevoir comme moins importants, il suffit de suivre la Vertu. Ah Vertu qui donc es-tu ? Réponse dans le rituel et les instructions d’A : « Quels sont les Devoirs d'un Apprenti Franc-Maçon ? Fuir le vice et pratiquer la Vertu ! 5 Un homme libre et de bonnes mœurs … Et comment pratique-t-il la Vertu ? En préférant à toutes choses la Justice et la Recherche de la Vérité ! » Qu’est-ce que la Justice ? Qu’est-ce que la Vérité ? Deux planches en soi qui m’éloignent de ma recherche sur la réalité de l’homme libre et pourtant qui lui sont intimement liées et qui tourne autour les lois du Cosmos puisque la Justice est ce qui régi les lois et sanctionne leur application ou non. La Vérité qui évidemment engendre les lois puisque ces lois sont liées à la Vérité. On comprend pourquoi certains mouvements initiatiques ont mis en avant « La recherche de la Vérité ». Pour pouvoir les pratiquer, il faut être libre. Pour pouvoir les découvrir, il faut être libre. Et pour pratiquer ce qu’on a découvert, il faut encore et toujours rester libre. Nous sommes bien loin des cris de révolte, de la rébellion originelle. La liberté n’est pas de refuser les lois locales, terrestres, cosmiques mais de cheminer dans leur compréhension, leur assimilation, leur application non pas dans l’ignorance aveugle mais dans un éclaircissement progressif de leur bien fondé et de leur relativité. Car si la Vérité est peut-être absolue, ses lois sont relatives. L’initié n’a donc en dernier recours que la seule issue de plonger en lui-même pour y puiser la Lumière, de se confronter à ses propres gardiens des seuils et de mourir à lui-même pour renaître. Nous arrivons au troisième voyage, celui de l’épreuve du feu. Il est dit que si on persévère dans la Vertu, la vie devient calme et paisible. Le feu destructeur pour selon le regard profane, ce soleil qui a brûlé les ailes d’Icare « … devient un Amour ardent pour vos semblables, puisse la Charité inspirer désormais vos paroles et vos actions » et voilà peut-être la dernière clé, celui qui persévère dans le chemin se libère des obstacles ou du moins je le pense de certains effets de ces obstacles dans ce qu’ils ont de frustrants, par conséquents il se libère de certains effets des passions qui l’aliénaient et il trouve l’Amour authentique, pas celui de l’attachement, de l’aliénation à l’autre mais celui de l’autre pour ce qu’il est vraiment … . Si le cheminement s’était jusqu’alors déroulé préférentiellement avec le mental sur la voie rationnelle nous passons maintenant à un cheminement selon la voie cardiaque. C’est la quête selon les principes de l’Egalité et de la Fraternité qui commence. Ces deux notions n’étant plus perçue selon les lois de l’opposition, de la recherche uniquement à l’extérieur mais aussi à l’intérieur comme pour la Lumière que nous sommes venus chercher ici. J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour, je ne suis qu'un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J'aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien. J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien. L'amour prend patience ; l'amour 6 Un homme libre et de bonnes mœurs … rend service ; l'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais. 1 Corinthiens 13,1-8 Bref, sans l’homme libre pas d’Amour authentique et sans Amour authentique impossible d’aider l’autre à cheminer et à devenir un homme libre cherchant l’amour authentique et la Vérité. En conclusion : Etre libre et de bonne mœurs, c’est d’abord être un homme libre en tant que profane, condition nécessaire pour prétendre à la l’anoblissement de l’homme par son initiation. Pour devenir un initié accompli, pour retrouver la lumière au dedans de nous et la porter dans le monde à travers son action, le maçon devra être capable de se détacher des aspects illusoires du monde profane et initiatique et de développer l’amour fraternel avec les hommes et la création. « Ceux qui auront possédé la divine connaissance luiront de toute la lueur des cieux, mais ceux qui l’auront transmise aux hommes selon les lois de la justice, brilleront comme des étoiles dans toute l’éternité » (Fragment de rituel). J’ai dit. 7