LA VRAIE VIE ALIMENTAIRE DES ENFANTS DE 1 à 3 ANS
Transcription
LA VRAIE VIE ALIMENTAIRE DES ENFANTS DE 1 à 3 ANS
Etude SFAE / BVA 2009 : « la vraie vie alimentaire des enfants de 1 à 3 ans » les parents insuffisamment conscients de ce qui se joue au moment du repas U ne étude d’observation conduite en 2009 par l’Institut d’Étude In vivo BVA pour le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) (1) illustre les écarts entre l’alimentation des jeunes enfants de 1 à 3 ans et les recommandations nutritionnelles. Les parents sont soucieux de la croissance harmonieuse de leur jeune enfant. Pourtant, ils oublient parfois les recommandations nutritionnelles faute d’une connaissance des enjeux importants de cette période clé. Les écarts les plus souvent constatés sont des quantités d’aliments trop importantes, l’utilisation d’aliments non spécifiques et l’adoption prématurée d’une alimentation adulte. « La période de 1 à 3 ans est un tremplin vers le reste de la vie : c’est une période où l’enfant a besoin d’apports nutritionnels très spécifiques », souligne le Dr Martine Prats, pédiatre. « Les repères sont simples : des repas bien structurés en quantité et en qualité, pas de grignotage, entre 300 et 500 ml de lait de croissance par jour, peu de sel ajouté, peu de sucre, apports en protéines adaptés et une grande diversité de goûts ». Philippe Mazet, professeur de psychiatrie de l’enfant, rappelle que le moment du repas est aussi pour le bébé une expérience relationnelle. « Dans le repas, l’enfant veut trouver du plaisir non seulement dans ce qu’il mange mais aussi dans l’interaction avec l’adulte. Dans cette interaction se joue en partie son avenir affectif et relationnel, mais aussi les intérêts, activités et capacités d’apprentissage ultérieurs de l’enfant. De la richesse de ce rendez-vous émotionnel, dépendront aussi sa capacité d’ouverture et sa personnalité future ». Les résultats de cette étude permettent également au SFAE de rappeler les nombreux atouts des aliments spécifiquement conçus pour les enfants de 1 an à 3 ans. Quelles que soient les attentes des parents, les aliments de l’enfance proposent des produits adaptés aux besoins nutritionnels des enfants, répondant aux normes en termes de qualité et sécurité et offrant une grande diversité de goûts et de recettes permettant de varier les menus. Service de presse SFAE Agence Cohn&Wolfe Alexandra Krebs / Tél. : 01 49 70 43 16 [email protected] 1. Etude menée auprès de 30 mères d’enfants âgés de 6-36 mois (10 enfants de 6-10 mois, 10 enfants de 11-18 mois, 10 enfants de 18-36 mois) 0-3 ans Etude SFAE / BVA 2009 : « la vraie vie alimentaire des enfants de 1 à 3 ans » Excès, aliments non adaptés et adoption prématurée d’une alimentation adulte sont les écarts les plus souvent constatés par rapport aux recommandations nutritionnelles L ’étude d’observation sur « la vraie vie alimentaire des enfants de 1 à 3 ans » conduite par l’Institut d’Étude In vivo BVA pour le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) permet d’illustrer un certain nombre d’écarts par rapport aux recommandations nutritionnelles (1). Elle montre que les parents ont le souci de bien faire mais qu’ils s’écartent assez facilement de l’alimentation idéale, même lorsqu’ils la connaissent. Des profils de parents ont également été dressés, en fonction de leur rapport à l’alimentation de leur enfant. • Un objectif : comprendre « la vraie vie alimentaire des enfants de 1 à 3 ans » Cette étude ethnologique a consisté à filmer les repas au sein de 30 foyers sur une période de 8 jours. Les séquences recueillies ont été complétées par un entretien semi-directif d’une heure durant lequel les parents étaient invités à parler de la préparation des repas. Leur connaissance des recommandations nutritionnelles ont ainsi été évaluées. Les vidéos ont ensuite été analysées par les sociologues de l’Institut d’Étude In vivo BVA et rapprochées du contenu des entretiens. L’approche ethnologique, fondée sur l’observation, permet notamment d’analyser les comportements observés et non plus uniquement ce qui est déclaré par les parents. Elle permet de fournir des éléments de compréhension et de constater, le cas échéant, des écarts entre ce qui est déclaré (pendant l’entretien) et la pratique (ce qui est filmé). L’approche ethnologique s’attache surtout à comprendre ces écarts et permet de mieux comprendre les différentes motivations des parents en ce qui concerne l’alimentation de leurs jeunes enfants. 1. http://www.mangerbouger.fr/ 0-3 ans • Un enseignement important : une certaine liberté à l’égard des recommandations nutritionnelles L’étude SFAE / BVA 2009 montre que le rapport des parents de jeunes enfants aux recommandations nutritionnelles est assez variable. Les bonnes pratiques alimentaires sont déclarées comme étant souvent transmises par le pédiatre et suivies par les parents jusqu’au 1 an de l’enfant. Après 1 an beaucoup d’enfants mangent comme le reste de la famille. A titre d’exemple, la consommation de charcuterie concerne 34% des 13-18 mois (2) . Les parents de jeunes enfants veulent leur donner tout ce dont ils ont besoin pour grandir de façon harmonieuse. Mais ils obéissent également à d’autres logiques telles que les initier à de nouveaux goûts, prouver leur amour et / ou adaptent leurs comportements à d’autres contraintes : gagner du temps, éviter le conflit avec l’enfant… Les parents ayant participé à cette étude sont persuadés, pour différentes raisons, d’agir au mieux et de pouvoir s’écarter des recommandations nutritionnelles car leur légitimité est forte lorsqu’il s’agit de l’alimentation de leur enfant. • Les principaux écarts constatés : excès, aliments non adaptés et adoption prématurée d’une alimentation adulte Les excès : ils consistent à donner un aliment ou une catégorie d’aliments en trop grande quantité (par exemple la viande, le poisson, les œufs…) ou à ajouter des ingrédients non nécessaires (sel, beurre, crème, fromage, poudre chocolatée…) à des aliments spécifiques pour enfants (lait infantile, petits pots, petits plats, assiettes…), dans l’objectif d’en améliorer le goût, la texture et bien souvent d’avoir moins de difficulté à les faire accepter par l’enfant. Le « faux fait maison » : il s’agit d’aliments non adaptés qui entrent dans l’élaboration de repas dits « faits maison ». Ces aliments, destinés aux adultes, ne sont pas forcément adaptés aux besoins nutritionnels des jeunes enfants. Ce « faux fait maison » part d’une bonne intention et n’est pas forcément synonyme de déséquilibre alimentaire, mais la difficulté à cuisiner soi même un repas équilibré pour un enfant entre 1 et 3 ans conduit dans ce cas à utiliser des produits qui ne sont pas adaptés à ses besoins. L’adoption prématurée d’une alimentation adulte : cet écart se traduit par l’uniformisation des repas familiaux. Le petit enfant mange trop tôt comme le reste de la famille, ce qui conduit à une utilisation quasi-systématique de produits d’alimentation destinés aux adultes (frites, poisson pané...). 2. Enquête TNS Sofres 2005 pour le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance, volet « Comportements et habitudes des mères ». • Les différents profils de « parents nourriciers » observés L ’étude SFAE / BVA 2009 a permis de dresser des profils de parents selon leurs motivations ou les difficultés rencontrées face à l’alimentation de leur enfant. A chaque profil correspond en général un ou plusieurs types d’écarts entre les comportements observés et ce qui est déclaré par les mères au cours de l’entretien. Ces écarts sont liés aux convictions, aux connaissances ou aux difficultés rencontrées dans l’alimentation des 1-3 ans. • les inquiets : Dans ces couples, alors que le père est présent, c’est presque exclusivement la mère qui s’occupe de l’alimentation du jeune enfant. Ces mères ont la volonté de bien faire, d’éviter les conflits et sont préoccupées par la variété des aliments et les bonnes quantités. Ce souci de perfection génère de l’anxiété et une certaine rigidité des attitudes qui peuvent rendre les repas conflictuels et engendrer des écarts entre le déclaratif et le comportement observé. L’enfant est nourri en excès (trop de protéines, de crème, de beurre…) ou avec des aliments non adaptés (chips grignotées dans l’attente du repas). • les parents poule : Le père participe à la préparation du repas, mais c’est la mère qui garde le contrôle des opérations. Les repas en famille sont joyeux, chaleureux et décontractés. L’enfant est autonome mais il est invité à au moins goûter les aliments nouveaux qui lui sont présentés et qu’il refuse. L’alimentation repose essentiellement sur du « fait maison » avec participation de l’enfant et une utilisation limitée des aliments spécifiques pour jeunes enfants. Ces mères sont attentives à l’équilibre général de l’alimentation, mais sans dogmatisme et ont la certitude de bien faire. Elles ne négligent pas la santé de leur enfant mais sont très attachées à la dimension « plaisir » de l’alimentation. Les écarts entre le déclaratif et les comportements observés sont peu nombreux et sont essentiellement dus à des « ajouts » dans les plats : crème, beurre, laitage pour le plaisir. • les initiateurs : Ces parents sereins n’éprouvent aucun désir de contrôle sur l’alimentation du jeune enfant qui ne les angoisse aucunement. La mère partage avec le père même si elle s’implique plus fortement dans la préparation. La dimension plaisir de l’alimentation est forte. Ces parents insistent sur la découverte et l’apprentissage des goûts. L’enfant est très autonome. Les repas se font sur le mode du partage, de l’apprentissage et de l’affection. Ces parents utilisent pour moitié le « fait maison » et pour moitié les aliments spécifiques bébés. Les écarts entre le déclaratif et le comportement observé sont essentiellement liés à l’utilisation de produits adultes (aliments frits, féculents considérés comme des légumes…) ou à des ajouts (sel). • les résignés : Ce sont plutôt les parents de plusieurs enfants dans la tranche d’âge plus élevée. Le père assiste parfois au repas mais c’est la mère qui est impliquée dans la préparation. Les repas se déroulent dans une atmosphère anxieuse, sont vécus dans la crainte du conflit. La mère s’estime mauvaise cuisinière et n’anticipe pas les repas. Elle a tendance à abdiquer face au pouvoir de négociation de son enfant et à laisser faire, c’est à dire donner à l’enfant ce qu’il souhaite. Les écarts constatés entre le déclaratif et le comportement observé sont surtout liés à l’utilisation d’aliments inappropriés (plats adultes type pommes de terre sautées surgelées, charcuterie…) et la fréquentation des fast foods. • les pragmatiques : Le père est peu présent. La mère est très investie dans la gestion de la maison. L’alimentation n’est pas une valeur mais une nécessité fonctionnelle. Elles pensent « pratique » (alimenter leur enfant entre dans le planning de la journée) et « efficacité ». Mais ces mères exigeantes ont des règles (ex. pas de sucreries). Les enfants ne participent pas à la préparation des repas car il s’agit avant tout d’un mode de cuisine pratique, facile et rapide. Le repas est rapide et sans conflits. Pour elle, l’alimentation adulte est un moyen de s’adapter à la vie sociale. Dans ce cadre, les nombreux écarts entre le déclaratif et le comportement observé sont surtout liés à l’utilisation d’aliments inappropriés (plat adultes, fast food) donnés à l’enfant en toute bonne foi. Dans la plupart des cas, un discours trop « normatif » sur la diététique infantile aura peu de chance d’être entendu. En revanche, une meilleure connaissance des enjeux que représente une alimentation peu adaptée aux besoins des jeunes enfants est susceptible de réduire les écarts constatés dans la pratique. L’œil des experts sur les résultats de l’étude SFAE / BVA 2009 : Le repas : un moment important qui nécessite quelques repères nutritionnels simples L es principaux résultats de l’étude ethnologique conduite par l’Institut d’Études In vivo BVA en 2009 pour le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) ont été analysés par le Dr Martine Prats, pédiatre, et par le Pr Philippe Mazet, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, médecin des hôpitaux de Paris et auteur de plusieurs ouvrages sur la psychologie du petit enfant. Ils soulignent tous deux que le repas est pour l’enfant un moment de partage au cours duquel se joue aussi son développement futur. Pour réussir ce moment, il faut un peu d’attention et quelques repères simples qu’ils proposent à tous les parents. • Le repas : une expérience relationnelle, une attention partagée Pour le Pr Philippe Mazet, il est important de se placer du côté de l’enfant pour comprendre ce qui se joue au moment des repas. Le repas est d’abord une interaction, avec la mère mais aussi avec l’ensemble de la famille (le père, les frères et sœurs…). L’enfant veut y trouver les moyens de progresser vers son autonomie, mais il veut aussi y trouver du plaisir. Un plaisir qui ne vient pas seulement de ce qu’il goûte mais tout autant de l’échange qu’il va avoir avec l’adulte. Dans le scénario classique où l’enfant refuse la nourriture, le plus important est sans doute la réaction des parents. Des parents disponibles pourront y voir quelque chose de positif, notamment une volonté d’affirmation de soi et parfois la recherche d’un jeu. L’échange verbal est important à ce moment là, ainsi que la volonté d’aller plus loin, de prendre en compte le refus et de s’adapter. C’est pourquoi, par exemple, il est important de présenter plusieurs fois un même aliment avant que l’enfant ne l’accepte définitivement. A l’opposé, le risque est grand d’entrer dans un rapport de force, qui fera du repas un moment de contrainte. De même, la démission des parents prive l’enfant de l’échange qu’il recherche. Selon le Pr Mazet, le repas est avant tout une rencontre et une expérience relationnelle au même titre que toutes les autres interactions avec les parents. Il s’y joue une bonne part de l’avenir affectif mais aussi cognitif (capacités d’apprentissage, de mémoire…) de l’enfant. De la richesse de ce rendez-vous émotionnel, dépendra aussi sa capacité d’ouverture et sa personnalité future. D’un point de vue psychologique, le repas familial est donc un moment important de la relation parentsenfants. C’est un moment ludo-éducatif propre à l’éveil des sens (goûts, consistance des aliments, noms, couleurs…). Enfin, c’est le premier moment d’éducation nutritionnelle (place des légumes, le dessert à la fin, etc.) car dans ce domaine aussi, les bonnes habitudes, comme les mauvaises, se prennent avant 3 ans. • L’alimentation de 1 à 3 ans : un enjeu majeur pour le développement de l’enfant Comme le souligne le Dr Martine Prats, les apports alimentaires d’un enfant entre 1 et 3 ans sont par nature plus élaborés que pour d’autres espèces. Chez l’homme, c’est effectivement une période intense de développement psychomoteur. Le petit d’homme ne va pas grandir ni grossir beaucoup, contrairement à d’autres mammifères, mais il va devenir beaucoup plus intelligent ce qui induit un développement important de son cerveau (le poids du cerveau est multiplié par 4 entre 0 et 36 mois) d’où l’importance des apports en acides gras essentiels apportés en grande partie par le lait de croissance. Le Dr Prats décrit la période de 1 à 3 ans comme un tremplin vers le reste de la vie. Selon la justesse des apports nutritionnels, on aboutit à une bonne santé ou à des risques de développer ultérieurement certaines pathologies : allergies, obésité… le Dr Prats insiste également sur le fait que la construction des préférences alimentaires se construit avant 3 ans et que la période se prête particulièrement à la découverte des goûts. Bien qu’un nombre significatif de parents connaissent en théorie les recommandations nutritionnelles, celles-ci ne sont pas toujours suivies dans la pratique. On constate d’ailleurs une véritable explosion de l’alimentation non spécifique à partir d’1 an : 53 % des 13-18 mois et 98 % des 31-36 mois mangent régulièrement la même chose que leurs parents (1). Ce qui aboutit par exemple à des apports insuffisants en fer et en acides gras essentiels (à partir de 6 mois un enfant sur 3 manque de fer) et à des excès de consommation de protéines, de sel, de sucres… Bien entendu, il ne s’agit pas de stigmatiser les parents, une alimentation non spécifique au cours d’un repas pris en famille n’est pas catastrophique, à condition que cela reste exceptionnel. Il est d’ailleurs facile de dépasser en toute innocence les quantités nécessaires aux enfants. L’exemple des apports en protéines est édifiant : en donnant 25 g de viande 2 fois par jour au lieu d’une fois, les apports protéiques sont 2 fois supérieurs à ce qu’ils devraient être. Les bénéfices d’une alimentation infantile spécifique ont été démontrés dans l’étude Fantino 2005 (2). Si l’enfant abandonne trop tôt l’alimentation spécifique bébé pour des plats adultes, on relève un déficit en acides gras essentiels, des apports insuffisants en fer, un manque de vitamines, une alimentation trop salée et une consommation trop importante de protéines. • Les trois règles de base pour l’alimentation des 1 à 3 ans selon le Dr Prats : 1. Mettre en place de bonnes pratiques alimentaires * • 4 repas bien structurés (en qualité et en quantité) • Pas de grignotage 2. Eviter carences et excès * • Entre 300 et 500 ml de lait de croissance par jour • Respecter les recommandations pour les apports en protéines • Peu de sel, peu de sucres 3. Favoriser le développement optimal du goût * Pour plus d’informations http://www.mangerbouger.fr/menu-secondaire/pnns/ 1. Enquête TNS Sofres 2005 pour le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance, volet « Comportements et habitudes des mères ». 2. Etude TNS-Sofres 2005 / Université de Bourgogne - Pr M. Fantino pour le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance - Volet « Consommation ». • Sécurité, nutrition, goût : les garanties de l’alimentation infantile au menu des 1-3 ans Sans constituer la seule option alimentaire jusqu’à 3 ans, l’alimentation infantile présente beaucoup d’atouts (qualité et sécurité notamment) pour les enfants comme pour leurs parents. Pour ces derniers, quels que soient les profils dressés par BVA, ils présentent de nombreux avantages : • Qualité nutritionnelle, • Goûts et recettes adaptés aux petits, • Produits d’éveil gustatif, • Diversité, • Praticité. • Des ingrédients de qualité, plus sûrs que les produits d’alimentation courante Les professionnels de l’alimentation infantile travaillent en étroite collaboration avec des partenaires soumis à un cahier des charges strict à tous les niveaux : séléction des terrains et définition de contrats de culture, contrôle du mode de production agricole, contrôle des matières premières avant utilisation, hygiène, traçabilité, séléction de procédés de fabrication pour certaines matières premières, contrôle de conformité des matières premières avant utilisation … Du champ à l’assiette, plus de 160 contrôles sont réalisés. Les 5 atouts sécurité ’ : de l alimentation infantile • mode de production agricole strictement contrôlé • sélection rigoureuse des matières premières • absence d’ingrédients OGM • teneur quasi nulle en nitrates (< 20 mg / 100g) • teneur quasi nulle en pesticides (<1µg / 100g) • Des produits équilibrés en fonction des âges Spécialement élaborés par des professionnels de la nutrition et du développement de l’enfant, les produits de l’alimentation infantile sont les seuls à être spécifiquement adaptés aux besoins nutritionnels des enfants entre 1 et 3 ans. Les 5 atouts nutrition ’ : de l alimentation infantile • teneur en protéines adaptée • teneur en sel adaptée • teneur en sucres contrôlée * • zéro colorant • zéro conservateur • Une diversification alimentaire maîtrisée De la naissance à 3 ans, l’enfant va découvrir et connaître plusieurs phases dans l’évolution de son alimentation. C’est pourquoi il est très important de respecter les étapes de la diversification alimentaire. En effet, le jeune enfant doit s’habituer à découvrir de nouveaux goûts, mais il est conseillé de le faire ni trop tôt ni trop tard. Une diversification alimentaire réussie permet de construire un bon équilibre nutritionnel. D e 4-6 mois à 9-12 mois : introduction progressive d’aliments en plus du lait (maternel ou infantile) qui reste la base de l’alimentation. Les fruits et légumes puis la viande et le poisson sont recommandés lors de cette phase qui permet au bébé de se familiariser à de nouvelles saveurs. Toutefois, la texture des aliments offerts doit être adaptée aux capacités de mastication et de déglutition de bébé. A partir de 7-9 mois : l’apparition des premières dents permet à l’enfant de découvrir de nouvelles textures : mouliné, puis petits morceaux. L’alimentation infantile propose une vaste gamme de plats préparés, adaptés à chaque tranche d’âge. A partir de 12 mois : si l’enfant grandit, ses besoins restent cependant spécifiques et ce, jusqu’à 3 ans. L’alimentation infantile propose des gammes pour « grand bébé » adaptées à leurs besoins. En parallèle et pour un développement psychomoteur optimum, le lait de croissance doit prendre le relais du lait de suite jusqu’à 3 ans, à raison de 300 à 500 ml par jour. • Des recettes-plaisir pour s’éveiller au goût… L’alimentation contribue à éveiller les cinq sens de l’enfant : le goût (salé, sucré, acide…), l’odorat, le toucher (texture plus ou moins lisse, chaud, froid), l’ouïe (craquant ou non), la vue (formes, couleurs…). L’alimentation infantile propose, à chaque âge, une large palette de sensations, aux saveurs préservées (fruits et légumes variés, cuisson à la vapeur...). Les produits de l’alimentation infantile offrent une grande diversité d’aliments de goûts et de textures, qu’il n’est pas toujours facile à assurer soi-même faute de temps, d’idées, de savoir faire, et de disponibilité des ingrédients adaptés… Quelques données quantitatives issues de l’étude SFAE / TNS Sofres 2009 : Point sur l’évolution des pratiques alimentaires des enfants de 1 à 3 ans. L ’enquête SFAE / SOFRES 2009 (1) permet de faire un point sur les pratiques alimentaires des enfants de 1 à 3 ans. Elle montre notamment que l’utilisation des laits 2ème âge est bien installée, que la consommation de lait de croissance continue d’augmenter et que l’âge de la diversification alimentaire tend à reculer. Les principaux résultats : Une consommation de lait 2ème âge bien installée chez les 4-12 mois Avec une consommation de préparations de suite qui concerne 65% (1) des enfants de 4 à 12 mois pour l’année 2009, contre 64% en 2005 (1), les laits 2ème âge restent les plus consommés par cette tranche d’âge. Le lait de croissance (10/12 mois à 3 ans) confirme sa progression Elément nouveau observé en 2009, le lait de croissance devient le premier lait consommé sur la tranche des 13-24 mois : 62% vs 39% en 2005, devant le lait de vache (32% en 2009 vs 52% en 2005). On note aussi une progression de la consommation dans la durée, puisque 40% des 25-36 mois consomment toujours du lait de croissance, alors qu’ils n’étaient que 17% en 2005. Mais ces bons niveaux de consommation du lait de croissance ne doivent pas faire oublier que le contexte économique actuel risque de voir ces chiffres baisser au profit de produits non adaptés aux jeunes enfants tels que le lait de vache par exemple. L’âge moyen du début de la diversification alimentaire continue de reculer Le consensus des pédiatres est de recommander l’introduction des aliments (autres que le lait maternel ou infantile) idéalement entre 17 et 26 semaines. Cette recommandation semble être entendue puisque l’âge moyen d’introduction d’un aliment est de 5,6 mois pour les plus précoces, soit en moyenne 3 semaines plus tard en 2009 qu’en 2005. L’âge de la prise de repas complet est passé à 9,7 mois (vs 8,2 mois en 2005). Comme en 2005, les 3 premiers aliments de diversification consommés sont les légumes, les fruits et les laitages, avec une diminution de la quantité de laitages consommés. Les aliments spécifiques bébé : des atouts bien perçus par les parents, mais une conviction moins forte qui fragilise l’image de la catégorie Cette enquête confirme la bonne image générale de l’alimentation infantile : praticité, qualité nutritionnelle, contribution au bon équilibre alimentaire, qualité, traçabilité… Néanmoins, on a constaté que « l’effet crise », qui fragilise d’une manière générale l’image des marques alimentaires, n’épargne pas le marché des aliments infantiles. Descriptifs et buts de l’année 2009 Depuis 1981, le Syndicat Français des Aliments de l’Enfance (SFAE) conduit tous les 8 ans une étude sur le comportement et la consommation alimentaire des nourrissons et des jeunes enfants. La dernière édition date de 2005. Entre deux études « complètes », le SFAE réalise une enquête « intermédiaire » par téléphone. L’Enquête SFAE – TNS Sofrès 2009 menée auprès de 361 mères d’enfants âgés de 4 à 36 mois, n’allaitant pas leur enfant au moment de l’enquête, permet de mesurer l’évolution récente des consommations des nourrissons et enfants en bas-âge en France. 1. Etude SFAE / TNS SOFRES « Consommation alimentaire 2009 des nourrissons et enfants en bas âge français âgés de 4 à 36 mois »