Analyse de la compétitivité du riz et du maïs et

Transcription

Analyse de la compétitivité du riz et du maïs et
Approche méthodologique
Analyse de la compétitivité du riz et du maïs et
évolution des avantages comparatifs
dans la sous-région
Boubacar Diallo (Michigan State University)
Eric Crawford (MSU)
Nango Dembélé (MSU)
Department of Agricultural, Food and Resource
Michigan State University
Economics -
Décembre 2009
2
Table des matières
1. Introduction………………………………………………………………………….3
2. Objectifs…………………………………………………………………………..... 4
3.
3.1.
3.2.
4.
5.
Etat des lieux des systèmes de production ……….. ………………………… .4
Production riz au Mali et en Côte d’Ivoire..…..………………………………. 5
Production du maïs au Burkina, RCI et Mali…..………………………………6
Etat des lieux des politiques.………………….…………………………….. ..6
Quelques statistiques sur le riz et le maïs..…………………... ……………….6
6.
6.1.
6.1.1.
6.1.2.
6.2.
6.3.
Outils analytiques de la compétitivité……………...………………………….9
Approche méthodologique…………….. ..……………………………………9
Budgets de culture..……………………………………………………………9
La matrice d’analyse des politiques..…………………………………………10
Données, sources..……………….. ……….………………………………….14
Mise en œuvre de l’étude..……………………………………………………14
7.
Références.……………………………………………………………………16
3
1. Introduction
L’accroissement des prix alimentaires internationaux au cours de ces dernières
années a suscité de vives inquiétudes au niveau de la sous-région Ouest-africaine et la
plupart des pays ont usé de mesures commerciales et non-commerciales de stabilisation
des prix afin de protéger les consommateurs et les petits producteurs acheteurs nets de
produits alimentaires. En dehors des programmes de protection sociale, de nutrition
infantile et d’aide alimentaire, ceux-ci ont eu recours à des mesures assez contraignantes
comme l’allègement de la fiscalité, les subventions sur les importations, les taxes et
restrictions sur les exportations…etc. Il existe aujourd’hui une forte connexion des
économies Ouest-africaines avec le marché alimentaire mondiale. Le prix élevé de
l’énergie a rendu plus chère le coût des engrais, des pesticides, des cultures mécanisées,
du transport et de façon générale des productions agricoles. Les facteurs qui ont influencé
les prix internationaux du riz, du maïs et du blé ont également affecté le prix des céréales
produites dans la sous-région. Si les prix mondiaux des principales denrées
commercialisables, telles que le maïs et le riz, restent élevés au cours des 10 prochaines
années comme prévu par la FAO, comment l'avantage comparatif dans la production de
ces produits va-t-il être réparti dans la sous-région ? Quelle sera la compétitivité des
denrées produites au niveau régional vis-à-vis des aliments importés?
L’objectif du présent document est de décrire l’approche méthodologique à suivre
pour évaluer dans ce contexte de hausse des prix alimentaires, la compétitivité et la
rentabilité des systèmes de production du riz et du maïs au niveau de 3 pays retenus
comme pays-pilotes dans la sous-région (Burkina, Côte d’Ivoire et Mali). Après
évaluation, ce processus sera étendu à d’autres spéculations et d’autres pays de la sousrégion Ouest-africaine. Il est conçu comme un instrument d’aide à l’analyse et la
formulation des politiques et stratégies nationales afin de soutenir l’accroissement de la
productivité agricole, objectif poursuivi par la CEDEAO. Ce module méthodologique
vise à familiariser les systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) à l’évaluation de
la compétitivité des filières agricoles dans un contexte de hausse des prix alimentaires
mondiaux. Le but est d’améliorer à terme l’efficacité des systèmes de production du riz et
du maïs dans la sous-région. Le module comprend 3 sections principales: (1) l’état des
lieux des systèmes de production (2) l’approche méthodologique pour l’évaluation de la
compétitivité : la matrice d’analyse des politiques (3) la mise en œuvre de l’étude et ses
différentes étapes.
L’initiative de la réalisation de cette étude ainsi que la tenue du présent atelier sur
l’approche méthodologique ont été rendus possible grâce au financement de la
«Fondation Syngenta pour une Agriculture Durable » et à la bonne collaboration des
Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA), de l’INSAH/ CILSS, de AfricaRice Center, des SIMs et du RESIMAO. Ce module a été conçu comme support
didactique pour accommoder les responsables des SNRA à la méthodologie d’évaluation
de la compétitivité des filières et de la rentabilité des systèmes de production.
4
2. Objectifs/Résultats attendus
L’analyse de cette problématique de compétitivité des filières riz et maïs dans la sousrégion sera élaborée sous forme d’études de cas réalisées par les responsables SNRA du
Burkina, du Mali et de la Côte d’Ivoire, en collaboration avec les institutions sousrégionales et internationales (i.e. INSAH/CILSS, Africa-Rice Center, RESIMAO). A
travers la mise en œuvre de ces études, l’objectif général visé est d’accroitre la
productivité agricole et la compétitivité dans la sous-région par rapport au reste du monde
et contribuer à l’accroissement des productions.
Cet objectif général est décliné en 3 objectifs spécifiques:
-
-
3.
Faire l’état des lieux des systèmes de production du riz et du maïs dans
les pays concernés (Burkina, Côte d’Ivoire, Mali).
Analyser la rentabilité des systèmes de production du riz (riz irrigué au
Mali et pluvial-Nerica1 au Mali et en Côte d’Ivoire) et du maïs (au
Burkina, Côte d’Ivoire, Mali) en faisant ressortir les coûts de production
des systèmes à partir des budgets de culture;
Analyser la compétitivité et l’impact des différentes politiques sur les
deux filières en utilisant la Matrice d’Analyse des politiques (MAP) afin
d’informer les acteurs et décideurs de la sous-région sur la compétitivité
des produits locaux par rapport aux produits importés du marché
international;
Etat des lieux des systèmes de production
Le riz et le maïs revêtent une importance de taille dans la région en considérant la
place qu’ils occupent dans le bilan céréalier des pays concernés. Le riz est une culture
d’importance stratégique spécialement pour le Mali et selon Africa Rice Center (2007), il
présente un énorme potentiel pour la génération de revenus pour les producteurs dans les
pays de la sous-région. Au Mali, le riz contribue pour environ 5% du PIB2 et il présente
l’avantage de disposer d’un marché national en pleine expansion. Il est la troisième
céréale la plus consommée au Mali après le mil et le sorgho. Quand au maïs, il occupe
aujourd'hui une place de choix dans l’accroissement des productions céréalières au
Burkina, en RCI au Mali.
1
Certains progrès ont été obtenus récemment par la recherche avec la mise au point, par le Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO)
d’une nouvelle variété de riz (nommée NERICA1) issue du croisement entre la lignée africaine (Oryza glaberrima) trés résistante mais
moins productive et la lignée asiatique (Oryza sativa). Les nouvelles variétés concernent pour le moment la culture pluviale
(relativement limitée au Mali mais qui pourrait être développée justement avec cette variété), mais les sélections sont en cours pour
mettre au point des variétés adaptées aux autres systèmes de culture (source rural infrast).
2
Cf. Stratégie nationale de développement de la Riziculture au Mali, Ministère de l’Agriculture, Mai 2009.
5
3.1.
Production riz au Mali et en Côte d’Ivoire
Le Mali est doté d’importantes potentialités rizicoles. Les superficies irrigables
s’évaluant à près de 2 200 000 ha, bien que sa valorisation ne soit que d’environ 20 % des
terres irrigables. Le potentiel de la riziculture malienne est étroitement lié à l’évolution
des systèmes de production irrigués en zone Office du Niger qui représente la quasitotalité de la production domestique, et près de 75% de la production locale marchande.
Selon le Ministère de l’Agriculture du Mali (2009), L’office du Niger présente un
potentiel de terre irrigable de l’ordre de 900000 ha3 pour une superficie actuellement
aménagée de 90000 ha. D’après les l’ON (2005), les rendements moyens ont stagné
depuis 2000 sans passer la barre des 6 T/ha et les rendements dans les casiers aménagés
tendent à baisser depuis trois ans. De même, la surface cultivée en riz par an et par
famille est passée de 7 ha en 1980 à 4 ha en 1990 et serait maintenant à moins de 3 ha. Le
coût moyen de production4 du riz décortiqué (tous systèmes confondus) est de 155
fcfa/kg. Le riz de bas-fonds de Sikasso est le moins cher (96 fcfa/kg) suivi du riz de
l’office du Niger et du riz pluvial de Sikasso (130 fcfa/kg) et du riz de PIV avec pompage
(158 fcfa/kg).
La riziculture pluviale au Mali est marginale par rapport aux autres systèmes
rizicoles, ce qui explique le peu de données statistiques disponibles sur sa culture.
L’irrigation traditionnelle sous forme d’aménagement de bas–fonds, basée sur la culture
du riz en variété pluviale ou semi pluviale, représente environ 2% de la superficie totale
irriguée. Ce type de riziculture est pratiqué généralement dans les régions sud à savoir: la
zone de la CMDT, la zone de la haute vallée du Niger (Koulikoro, Kita) et la région de
Kayes (fleuve Sénégal et ses affluents) où la pluviométrie est égale ou supérieure à 900
mm. Le riz pluvial est cultivé sur de petites parcelles généralement contiguës à celles
d'arachide, de coton ou d'autres cultures pluviales. Les rendements obtenus sur les
parcelles de riz pluvial sont très faibles. Cette situation est due en partie à l'insuffisance et
à la faible maîtrise de paquets techniques adaptés. L'introduction de nouvelles variétés
pluviales comme les "Nerica" a suscité un véritable engouement chez les producteurs et
la diffusion de ces nouvelles variétés se poursuit dans toutes les régions du sud du pays.
La production de riz de la Côte d’Ivoire estimée à 700000 tonnes en 2007, est
dominée par la riziculture pluviale qui représente 80% de la production nationale sur une
superficie estimée à 600000 ha. La productivité du riz pluvial est faible avec un
rendement maximum de 1 tonnes/ha. La production ivoirienne de riz permet de satisfaire
environ 50% de la consommation estimée à 1,3 millions tonnes, le déficit étant couvert
par les importations qui se chiffrent en 2007 à environ 808701 tonnes. Trois principales
zones sont favorables à la culture du riz à savoir : (1) la zone guinéenne et forestière à 2
saisons de pluies ; (2) la zone soudano-guinéenne ou savane humide à 2 saisons de pluies
et la zone soudanienne et sèche à 1 saison de pluies. Pour les 3 types de riziculture
pratiquée en Côte d’ivoire, les superficies sont respectivement estimées à 600 000 ha,
115000 ha et 35 000 ha.
3
4
Cf Autre source (Tom , 2009). Cette valeur peut être surestimée si l’on tient compte de la disponibilité de l’eau prévue.
. Stratégie nationale de développement de la Riziculture au Mali, Ministère de l’Agriculture, Mai 2009.
6
3.2.
Production du maïs au Burkina, RCI et Mali
Les résultats des études menées par le réseau WECAMAN durant ces 2 dernières
décennies ont montré que la production de maïs a augmenté de façon significative dans la
sous-région due essentiellement aux investissements importants réalisés dans les domaines de
la recherche et les transferts de technologie en milieu paysan. Selon les analyses d’impact
réalisés, le maïs a été adopté dans beaucoup de zones marginales en raison d’une part de la
précocité et les hauts rendements des variétés mais également de son gout apprécié par les
consommateurs et son prix élevé sur les marchés. Le commerce de maïs du Ghana et de la
Côte d’Ivoire vers le Burkina Faso et le Mali sont élevées et selon les statistiques les
autres destinations sont principalement le Togo, le Niger et le Sénégal.
4.
Etat des lieux des politiques
La libéralisation des filières céréalières en général a bénéficié dans la sous-région
aux consommateurs car elle a permis de répondre à la diversité de la solvabilité de la
demande (urbaine et rurale). Le recours au marché international reste donc stratégique
pour contribuer à satisfaire la demande des populations les plus pauvres et assurer
l'équilibre de la balance céréalière.
Toutefois, malgré l'impact des politiques de développement des productions
rizicoles dans la sous-région, le problème de l'approvisionnement en riz est demeuré
entier. En termes de sécurité alimentaire, l'étroitesse de l’offre international ces dernières
années et l'augmentation structurelle de la consommation en riz des pays asiatiques laisse
entrevoir une distorsion croissante dans le domaine de l'approvisionnement des pays
Ouest-africains dont la demande va continuer de croître. De plus, la faible capacité des
pays à générer des ressources par les exportations pour financer ces importations militent
pour une relance soutenue de la production.
5.
Quelques statistiques sur le riz et le maïs
Les productions de riz et de maïs des cinq dernières années sont présentées cidessous pour les 6 pays. La sous-région présente un potentiel énorme de production de
riz, mais c’est le Mali et le Sénégal qui offrent les plus importantes potentialités grâce
aux infrastructures d’irrigation par gravité. Les productions des autres pays (Côte d’Ivoire
et Guinée) reposent essentiellement sur le système pluvial. Les récentes performances de
la filière rizicole par le fait de l’envolée des prix en 2007 ont incité beaucoup
d’agriculteurs à la production du riz.
7
Graphique 1. Production de riz et de maïs (en tonnes) dans 6 pays de la sous-région
Production de maïs dans 6 pays de la sousrégion
Production de riz dans 6 pays de la sous-région
2000000
Niger
Sénégal
1000000
Burkina
RCI
500000
Guinee
0
P ro d u c tio n
P ro d u c tio n
Mali
1500000
1200000
1000000
800000
600000
400000
200000
0
Mali
Niger
Senegal
Burkina
RCI
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Année
Année
Guinee
Le Nigéria constitue de loin le plus grand importateur de la sous-région pour
environ 42%5 des importations totales de céréales, suivi de la Côte d’Ivoire, du Sénégal,
du Ghana, de la Guinée et du Bénin. Le riz représente environ un tiers de la
consommation totale de céréales en Afrique de l’Ouest dont 40% est importé soit environ
2,75 millions de tonnes6. Les importations totales de maïs de la sous-région ouestafricaine avoisinent les 300.000 tonnes7 soit environ 3,3% des importations totales de
céréales. Une proportion d’environ 97% des importations de riz proviennent des pays
asiatiques (Thaïlande, Inde et Vietnam). Les principaux importateurs de riz sont le
Sénégal et la Côte d’Ivoire et dans une moindre mesure le Mali et le Niger.
Alors que les importations de riz semblent avoir nettement diminué à partir de
2006 en Côte d’Ivoire, elles ont évolué en dent de scie au Mali et connu une nette
progression au Niger et au Sénégal où elles n’ont réellement fléchi qu’en 2008. Cette
diversité de tendance est due particulièrement aux politiques commerciales mises en
œuvre par les pays (plus tendues au Mali et en Côte d’Ivoire qu’au Niger et Sénégal).
5
Données de 2002
Cf Etude N5-Riz, AFD
7
Estimation de 2002
6
8
Graphique 2. Importations de riz et de maïs (en tonnes) dans 5 pays de la sous-région
Importations de riz dans 5 pays de la sous-région
Importations de maïs dans 5 pays de la sousrégion
1000000
Im portations (tonnes)
Im portations
1200000
Burkina
800000
RCI
600000
Mali
400000
Niger
200000
Sénégal
0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Burkina
120000
100000
80000
RCI
Mali
60000
40000
20000
0
2008
Niger
Sénégal
1
2
3
Année
4
5
6
7
Année
En se référant au tableau 3 ci-dessous, entre 2003 et 2006 la plupart des pays ont
vu leurs prix du riz et du maïs augmenter. Alors que les prix du riz bien qu’élevés
semblent assez stables sous l’influence des importations et des politiques publiques, ceux
du maïs dans la région ont été assez volatiles et peu connectés au marché international.
En 2008, les prix du riz ont atteint les records jamais atteints depuis 10 ans, 357 FCFA,
257 FCFA, 3601 FG8 respectivement au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée.
Graphique 3. Evolution des prix à la consommation du riz et de maïs dans 6 pays de la
sous-région (FCFA/kg moyenne annuelle)
Moyenne annuelle du prix du riz dans 5 pays de la
sous-région
P rix (e n F C F A )
Burkina
400
RCI
300
Mali
200
Niger
100
Sénégal
P rix (en F CF A)
400
500
Burkina
300
RCI
Mali
200
Niger
100
Sénégal
0
0
2003
2004
2005
2006
Année
8
Moyenne annuelle du prix du maïs dans 5 pays de
la sous-région
Soit l’équivalent de 381.FCFA
2007
2008
2003
2004
2005
2006
Année
2007
2008
9
6.
Outils analytiques de la compétitivité
Selon l’étude de l’UEMOA (2004), le concept de «compétitivité d’une filière »
vise à établir une hiérarchie entre produits et pays dans un référentiel commun qui est le
marché international. C’est une notion qui renvoie à celle d’avantage comparatif et qui
peut servir de justification, dans un cadre libéral, à une appréciation sur l’allocation des
ressources productive et donc sur son efficacité.
La notion d’avantage comparatif est fondée sur les coûts d'opportunité des
facteurs de production utilisés et sur les prix internationaux qui servent de référence pour
des comparaisons. Cette mesure est complémentaire de celle de la rentabilité
économique, qui mesure la capacité à maintenir une activité productive créatrice de
richesse compte tenu des imperfections du marché concurrentiel et des politiques de
protection et d'incitation. La compétitivité donne donc une appréciation positive d’une
politique économique nationale qui privilégie l’achat à l’extérieur de produits
relativement peu chers et la production nationale de produits fortement valorisés par le
marché international.
6. 1. Approche méthodologique9
6.1.1. Budgets de culture10
Les budgets de cultures sont construits à partir des informations collectées sur les temps
de travaux et les coûts associés. Le coût de la main-d’œuvre familiale est souvent11
évalué au coût d’opportunité de la main-d’œuvre salariale. Le coût d’un hectare de terre
est souvent évalué à celui du coût de location d’un hectare de terre par cycle de culture
dans chaque zone considérée.
Les matériels de production utilisés par les producteurs sont amortis de façon linéaire.
Compte tenu de la complexité des systèmes de production (surtout pluvial), un coefficient
de pondération a été utilisé pour calculer les amortissements imputables à chaque culture.
En effet, un même outil est utilisé par la même exploitation pour plusieurs cultures à la
fois. Dans ces conditions, nous avons imputé la part due à chaque culture en pondérant la
valeur amortie par le ratio de superficie (superficie culture considérée/Superficie totale de
l’exploitation) de chaque culture considérée.
La production est valorisée pour 2/3 au prix moyen du premier semestre et 1/3 au prix
moyen du second semestre. Le revenu du producteur est donc égal au deux tiers de la
production au prix moyen du premier semestre auquel on ajoute le tiers de la production
au prix moyen du second semestre. Le prix financier retenu est le prix moyen pondéré.
9
Méthodologie inspirée de l’étude UEMOA (2004)
Extrait intégral de « projet de stratification des systèmes de production riz et maïs en appui aux décisions d’investissement en
Afrique de l’ouest. Rapport technique de synthèse sous-régional, Simon Akahoua N’cho, Aliou Diagne, Yade Mbaye. Dec 2007.
11
Une approche employée quelques-fois est d’utiliser le revenu par unité de main-d’œuvre généré dans le « next best alternative
activity ».
10
10
Le capital d’exploitation a été rémunéré au taux d’intérêt bancaire du marché (qui est une
valeur financière et non économique). Il est donc considéré que tous les producteurs ont
emprunté le capital d’exploitation (coût des opérations agricoles + coût des intrants
agricoles). Cette valeur calculée est prise en compte dans le calcul des coûts de
production sous la rubrique intrant.
L’analyse des indicateurs de performance de ces budgets de cultures a pris en compte
quatre options :
1- Marge du producteur et coût de production sans la main-d’œuvre familiale ;
2- Marge producteur et coût de production sans le coût de la terre ;
3- Marge producteur et coût de production sans la main-d’œuvre familiale et le coût de la
terre ;
4- Marge producteur et coût de production avec les coûts totaux.
En plus de ces options, la rémunération de la main-d’œuvre familiale a été calculée. Cet
indicateur permet au producteur de savoir à combien lui revient la journée de travail s’il
utilise sa force de travail dans sa propre exploitation. Ainsi, il pourrait choisir de
continuer de travailler dans sa propre exploitation ou de monnayer sa force de travail
ailleurs au cas où le marché du travail existerait dans son milieu :
Rémunération de la MOF= (Revenu Brut - Total des Coûts Opérationnels - Total des
Coûts Fixes – Coût de la MO échangée)/Temps de travail de la MOF (JT ou HJ).
On l’exprime en FCFA par journée de travail ou en homme-jour. Aussi, la structure des
coûts de production a été établie de sorte à identifier les postes du budget de culture.
6.1.2. Matrice d’Analyse des Politiques (MAP)12
La correction des prix de marché pour obtenir les prix de référence conduit à
l’établissement d’un nouveau compte consolidé qu’est la Matrice d’analyse des politiques
(MAP). Les MAP sont des tableaux synthétiques de présentation comparée des comptes
d’exploitation des filières en prix de marché et en prix de référence dont l’objectif est
d’évaluer les écarts. On les construit en distinguant les grandes catégories de biens et
services valorisés lors de l’analyse de filière : produits, biens et services échangeables et
facteurs domestiques. Ces derniers recouvrent les facteurs créateurs de valeur ajoutée et
les éventuelles consommations intermédiaires que l’on ne peut pas valoriser aux prix de
parité (ressources naturelles locales, terre, eau etc.) La MAP comporte 3 lignes et 4
colonnes. Elle est présentée ci-dessous13.
12
Extrait de AEC 865- Spring 2008- MSU.
13
a/ Based on D. Byerlee, "Comparative Advantage and Policy Incentives for Wheat in Ecuador,"
CIMMYT, 1985; adapted by Byerlee from Pearson (1982).
b/ Including the tradable cost component of nontradable inputs.
c/ Policy incentive exists when financial prices exceed economic prices for outputs,
or financial prices are less than economic prices for inputs.
d/ The definition given in Byerlee's paper. A definition of ESC that would be consistent with
Tsakok's definition is [(A - B) + M + N] divided by (F -G). Note that compared to EPC, defined as
(A-B)/(F-G), the ESC just adds net subsidies on capital, labor, and land to the numerator.
11
Tableau 1. Présentation de la Matrice d'analyse des politiques
Prix de marché
Prix internationaux
Coût d'opportunité
Prix économique
Echangeables
Non échangeables
Produits Facteurs de production Investissement et travail
A
B
C
F
G
H
F
G
H
Effets des politiques K=A-F L=G-B
(Incitation si…)
K>0
L>)
M=H-C
M>0
Terre Profits
D
E=A-B-C-D
I
I
J=F-G-H-I
N=I-D O=E-J =K+L+M+N
N>0 O>0
Mesures incentives
Taux de protection nominal (TPN) =A/F >1 ======> incitation
Taux de Protection Effective (TPE) =(A-B)/(F-G) >1 i======> incitation
Taux de Subvention Effective (TSE) d/ =O/F >1 ======> incitation
Mesures de l'avantage comparatif
Profit niveau national e/ =J >0 ======> avantage comparatif
Ratio du Coût des Ressources Intérieurs (CRI) =(H+I)/(F-G) <1 ======> avantage comparatif
Rentabilité de la terre =F-G-H >I (=OCland) ======> avantage comparatif
On reporte dans chaque case la somme des valeurs correspondant aux catégories
indiquées et ceci pour tous les maillons de la filière. La ligne des «Effets des politiques »
mesure l’écart entre les valeurs aux prix de marché et aux prix de référence pour chacune
des catégories. Ils mesurent l’impact des politiques commerciales sur la rémunération des
biens et des facteurs. L’analyse à partir de la matrice des politiques agricoles (MAP)
permet à la fois de considérer:
1. la rentabilité de la filière mesurée par la valeur ajoutée créée
2. le revenu généré par la filière en prix d’efficience censés refléter la vraie valeur
économique des biens produits et consommés par la filière
3. la compétitivité de la filière évaluée par le rendement économique des ressources
nationales utilisées.
La valeur ajoutée est calculée pour chacune des filières, de manière classique, en tenant
compte pour chacun des postes de consommation intermédiaire la part importée ou
produite localement de manière à calculer une valeur ajoutée globale, somme des VA
directes et des VA indirectes.
e/ Also called "National Social Profitability" or "Net Economic Benefit."
865PAM.
12
un solde « économique » qui correspond à un profit pour la collectivité est calculé à partir
des prix de référence. C’est la différence entre les produits et biens et services
échangeables et non échangeables utilisés par la filière. C’est le solde J du tableau.
- Si J est positif, la filière contribue à l’accroissement du PIB mesuré en prix
internationaux. Elle utilise efficacement les ressources économiques mises à sa
disposition.
- Si J est négatif, la filière consomme plus de ressources qu’elle n’en produit: le coût de la
production de la filière est supérieur à celui de l’importation du produit considéré: la
filière n’est pas viable parce que la politique économique permet que certains acteurs de
l’économie (consommateurs, contribuables, fournisseurs de biens ou services à la filière)
réalisent des transferts (soit par subvention, soit en payant l’intrant à un prix sous-évalué,
ou en payant le produit à un prix surévalué) aux opérateurs de la filière considérée. La
filière est un « poids » pour l’économie.
les transferts entre agents sont mesurés par l’écart entre les valeurs des produits aux prix
de marché et de référence d’une part (K), les valeurs des facteurs consommées aux prix
de marché et de référence d’autre part (G, H et I). Le transfert net est mesuré par O qui
est la différence entre le solde privé et le solde collectif (E – J), c’est le supplément de
rémunération reçu par tous les agents impliqués dans la filière.
- Si O est positif, les agents de la filière bénéficie d’une subvention implicite de la part du
reste des agents de l’économie
- Si O est négatif, les agents de la filière contribuent à la croissance de l’économie au delà
de la rémunération qu’ils reçoivent.
On rapporte fréquemment ce solde de transfert au montant produit par les agents (O/F)
que l’on interprète comme un taux de subvention14 rapportant le transfert net aux agents à
la valeur du produit pour la collectivité. On peut dire que plus la filière est dépendante de
transferts opérés par la collectivité au profit des opérateurs de la filière, plus sa viabilité
dans le contexte international est fragile car liée au maintien de mesures politiques qui
perpétuent le soutien à la filière.
Le taux de protection nominale/effectif
Les mesures des taux de protection sont des indicateurs qui mettent en évidence la
divergence entre le prix constaté sur le marché intérieur et le prix des mêmes produits
importés auxquels aurait accès la demande intérieure si aucune barrière ou taxation ne
portait sur ces produits. Les deux mesures utilisées le plus fréquemment sont :
Le taux de protection nominale (TPN), qui mesure la protection par rapport au marché
international dont bénéficie le produit sur le marché national. TPN = prix intérieur de
marché/ prix de parité international donc est égal à A/F.
- Si TPN<1, le prix de marché est inférieur au prix de parité international. Les
producteurs ne sont pas protégés et au contraire, les producteurs ont une rémunération
inférieure à ce qu’elle serait si le marché était complètement libéralisé.
14
équivalent au «Effective Subsidy Coefficient» .
13
- Si TPN>1, les producteurs reçoivent une rémunération supérieure à ce qu’elle serait en
appliquant les prix internationaux: ils bénéficient d’une protection leur conférant une
recette brute supérieure au coût d’opportunité des produits (leur « valeur économique »).
Le taux de protection effective (TPE), qui incorpore dans le calcul la divergence de prix
existant sur les intrants utilisés dans la production du produit sur lequel porte le calcul.
Il s’agit dans tous les cas de se baser sur le calcul des prix de parité et sur les prix
intérieurs constatés. TPE = valeur du produit (moins) – valeur des biens et services
utilisés pour le produire au prix du marché intérieur (divisé) par / valeur du produit
(moins) – valeur des biens et services utilisés pour le produire au prix international. Il est
donc égal à (A-B)/(F-G).
- Si TPE<1, la marge brute dégagée est inférieure à ce que permettrait la valorisation des
produits et des consommations de production à leur coût d’opportunité (à leur prix sur le
marché international ou chez un pays chez lequel ces biens pourraient être échangés). La
valeur ajoutée distribuée aux agents est moindre de ce qu’elle vaut réellement pour la
collectivité.
- Si TPE>1, la collectivité transfère aux agents de la filière des ressources, via le prix des
consommations intermédiaires (sous-évaluées) ou les produits (surévalués). La politique
nationale constitue alors une incitation pour les agents de la filière, supérieure à celle du
marché international
Mesure de la compétitivité
On utilise le critère du coût en ressources internes (CRI), qui donne une indication du
«rendement » de l’utilisation des ressources nationales pour produire une unité de devise
qui est considérée comme l’étalon de la richesse dans une perspective internationale.
C’est le meilleur indicateur du rendement économique de la filière pour la collectivité.
CRI= H+I/(F-G). Il exprime la rémunération effective des facteurs de production non
échangeables – les « ressources internes » de l’économie – qui permette le gain net d’une
unité de devise si les produits et facteurs échangeables étaient acquis ou vendus sur le
marché international ou plus simplement, le coût en ressources nationales pour produire
une unité de valeur ajoutée qui serait une unité de devise : plus ce coût en ressources
interne pour obtenir une unité de devise est petit, plus le pays utilise efficacement ses
ressources limitées.
- Un CRI>1 indique que le coût effectif des moyens de production locaux est supérieur à
la valeur réelle créée pour l’économie. Il y a donc perte de richesse: la valeur ajoutée – en
termes internationaux - est inférieure au coût des facteurs nationaux nécessaires.
- Un CRI<1 indique au contraire que la collectivité bénéficie d’un surplus de richesse par
rapport au coût des facteurs nationaux: la production de la filière se fait à un coût
moindre que l’emploi des mêmes ressources sur les marchés internationaux.
14
6.2.
Données, sources
L’étude couvre les zones concernées (zone de l’office du Niger pour le riz irrigué
et zone sud pour le riz pluvial au Mali, zones nord-RCI, Sud-Mali, Ouest-Burkina pour le
maïs). Cependant, pour conduire les analyses sur l’analyse de la rentabilité financière et
économique et celle de la compétitivité de ces deux filières, les responsables SNRA se
baseront à l’actualisation des études antérieurs dont celles réalisées par Africa Rice
Center et IITA qui ont couvert le Bénin, la Guinée, le Mali, le Nigéria et le Sénégal .
Au Mali, les localités qui rendent compte au mieux de la situation de ces cultures
concourant à la réalisation de l’autosuffisance céréalière au Mali seront prises en
considération:
Les systèmes irrigués riz de l’ON et ceux à petite échelle autour des
barrages de Baguinéda and Selingué ;
Les périmètres irrigués villageois riz dans les régions de Mopti ;
Le système pluvial riz (correspondant au système de production à base
coton) au Sud et à l’Ouest du Mali ;
Le système maïs de plateau à Bougouni (système de production à base
coton) ;
La système maïs dans la zone OHVN (système de production à base
mil/sorgho) au Mali Ouest et Centre.
Parmi ces localités, l’analyse de la rentabilité financière et économique et celle de la
compétitivité des filières retiendra quelques systèmes pour le riz et le maïs.
En RCI, les régions suivantes seront prises en considération pour les cultures pluviales:
la zone guinéenne et forestière à 2 saisons de pluies
la zone soudano-guinéenne ou savane humide à 2 saisons de pluies
la zone soudanienne et sèche à 1 saison de pluies.
Cependant, l’analyse de la rentabilité financière et économique et celle de la
compétitivité des filières concernera quelques localités.
Au Burkina, la région du Burkina-Ouest est la zone de production du maïs où se dégage
le plus important surplus. Les systèmes de production dans les zones de Bobo, Solenzo,
Dédougou, N’Dorola et Banfora seront prises en considération et retenues pour l’analyse
de la rentabilité financière et économique et celle de la compétitivité des filières.
6.3.
Mise en œuvre de l’étude
Le point des études et analyses réalisées dans la sous-région dans le cadre de la
compétitivité des filières riz et maïs fait ressortir les documents suivants sur lesquels
pourraient s’appuyer les SNRA pour l’actualisation des budgets de culture:
En Octobre 1998, l’étude (Abdoul Barry, Salif Diarra, Daouda Diarra)
renferment des informations sur les budgets de culture du riz et la
compétitivité du riz malien dans les pays de la sous-région (Sénégal,
Niger, Côte d’Ivoire, Burkina): cf. Annexes A (Avantage Comparatif et
mesures d’incitation), Annexes B (Modèle d’analyse d’intégration
15
-
-
-
spatiale), Annexes C (Analyse économique et financière), Annexes D
(Résultats économétriques);
En Décembre 2004, Daouda Diarra (consultant) dans le cadre de TradeMali a analysé des déterminants de la compétitivité du riz de l’Office du
Niger (M’Bewani, Debougou, Molodo, Niono, Kouroumary, Macina)
sur les marchés nationaux et sous régionaux;
En Septembre 2006, a débuté le projet «Stratification des systèmes de
production riz et maïs en appui aux décisions d’investissement en
Afrique de l’Ouest» d’une durée de 1 an, financé par l’USAID. Ce projet
vise l’amélioration de la productivité et de la compétitivité agricole en
Afrique de l’Ouest. L’étude couvre le Mali15, le Bénin, la Guinée, le
Nigéria16 et le Sénégal. Un rapport technique de synthèse sous-régonal a
été élaboré en Décembre 2007 ;
Quelques données et analyses existent dans le cadre du riz pluvial en
Côte d’Ivoire collectées et réalisées par Africa Rice Center17.
L’étude que PROMISAM s’engage à réaliser dans le cadre de l’appui financier de
Syngenta Fondation, consistera à partir des études déjà réalisées ci-dessus d’actualiser les
budgets de culture et analyser la compétitivité et l’impact des différentes politiques sur le
riz et le maïs. Un atelier méthodologique sera organisé à Bamako, au Mali du 4 au 5
Février 2010 afin d’harmoniser l’approche ainsi que les hypothèses pour l’étude dans
chaque pays de sorte à faciliter les interprétations et comparaison des résultats. Les
capacités techniques des chercheurs nationaux des équipes de pays seront renforcées au
cours de cet atelier méthodologique pour la mise en place des budgets de cultures et
l’utilisation de la MAP.
Les chercheurs SNRA des pays concernés se baseront sur des analyses des
modèles «coûts des ressources internes» utilisés dans des études préalables sur la
compétitivité de la production agricole en Afrique de l'Ouest, en particulier pour le riz
(Barry, 1994, Diarra, 2004, Pearson, 1981, Association du Développement du Riz pour
l’Afrique de l’Ouest, 1974) et (Simon Akahoua N’CHO, Aliou Diagne, Yade Mbaye,
2007). Ceux-ci utiliseront certaines des données de base de ces études antérieures et les
mettront à jour. Une fois l’analyse de base effectuée, l'analyse de sensibilité examinera
les répercussions des changement des facteurs de coût (emploi de technologies plus
productive au niveau de l'exploitation agricole, baisse des coûts de transport due à
l'amélioration des infrastructures ou à la réduction des entraves au commerce, et hausse
des coûts des intrants) et des prix mondiaux sur l'avantage comparatif (en termes
économiques), la compétitivité (en termes financiers) et les risques pour la production
locale. Une telle analyse sera très utile pour conduire de futurs investissements en
15
Dioukou SISSOKO, Agro-Économiste/Chercheur Programme Maïs et Simon Ncho Agro-Économiste/ADRAO, ont réalisé les
études de la filière maïs au Mali.
16
Okoruwa V. O., Rahji, M. A. Y and Ajani, O. Department of Agricultural Economics
University of Ibadan Nigeria ont realisé l’étude riz et maïs au Nigéria.
17
Cf. Aliou Diagne, Miaman Koné, Kalilou Sylla, Ali Touré, filière riz en RCI
16
technologie agricole et en infrastructure, comme ceux prévus dans le Plan Détaillé de
Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) du NEPAD.
7. Références
1. Abdoul W. Barry, Salif B. Diarra, Daouda Diarra, oct 1998, Promouvoir les
exportations de riz malien vers les pays de la sous-région, 69 pages.
2. AIRD, octobre 1998, Promouvoir les exportations de riz malien vers les pays de la
sous-région, 69 pages.
3. Benoît FAIVRE DUPAIGRE, Pierre BARIS, Laurent LIAGRE, Août 2004 «Etude sur
la compétitivité des filières agricoles dans l’espace UEMOA- Elaboration d’un
argumentaire de choix de filières. »
4. Gittinger, J.P., (1982) “Economic Analysis of Agricultural Projects” (2nd Ed.) John
Hopkins University Press, Baltimore, Maryland
5. Ministère de l’Agriculture du Mali ; Mai 2009, «Stratégie nationale de développement
de la Riziculture au Mali, Ministère de l’Agriculture».
6. Pierre Baris, Jean Zaslavsky, Serge Perrin, AFD, Septembre 2005, «La filière riz au
Mali: compétitivité et perspectives de marché.
7. REPOL, note méthodologique n* 5, L’analyse des politiques de prix dans les filières
laitières, 11 pages.
8. Simon Akahoua N’CHO, Aliou DIAGNE, Yade Mbaye, Dec 2007, Africa Rice
Center , «Stratification des systèmes de production Riz et Maïs en appui aux décisions
d’investissement en Afrique de l’Ouest » - Rapport de synthèse sous-régional.
9. Simon Akahoua N’cho, Aliou Diagne, Yade Mbaye, Dec 200, «Projet de stratification
des systèmes de production riz et maïs en appui aux décisions d’investissement en
Afrique de l’ouest- Rapport technique de synthèse sous-régional ».
10. Tom Lenaghan, Salifou B. Diarra, July 2009, “Global food security response case
study: Mali.”
11. Trade Mali, dec 2004, Analyse des déterminants de la compétitivité du riz de l’office
du Niger sur les marchés nationaux et sous-régionaux, 89 pages.