Vita di una Musa - Ottoperotto.org

Transcription

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Vie d'une Musa
Interiew avec Sylvia Gobbel
“Mon appareil photographique,
ma mannequin de nude préférée,
ma femme June qui regarde la mannequin,
l’étudie de Vogue où ils se sont passés
beaucoup de faits importants pour moi …
Celle-ci est une photo autobiographique ”
Helmut Newton
Paris.
112, Rue de Faubourg Saint Honorè.
Bar de l'Hôtel Le Bristol.
Précipité dans un fauteuil rouge, j'attends impatiens l'apparition de Sylvia Gobbel. Je
suis en avance. Je n'ai pas su contrôler l'anxieté.
D'habitude certains des évènements n'arrivent pas, appartiennent au monde des
rêves
J'ai crû dans le mythe de la photographie et de ses héros, je place Helmut Newton
parmi mes préférés absolus.
Sa photographie me plaît particulièrement. Elle est l'image dans laquelle Newton
célèbre son `famille': si même au miroir avec le Rolleiflex, l'aimée femme June à
droite. D'épaules et refléchie à figure entière il y a sa mannequin préférée. Sylvia
Gobbel.
Sylvia arrive inévitablement dans parfait horaire et je m'occupe, avec embarras, de
cacher mon émotion.
Il est belle, fascinante. Une magnétique présence.
Pour un instant je m'envie.
Sylvia peu des semaine il y à été inaugurée la rétrospective de Helmut Newton
au Grand Palais. Peus-tu recompter les émotions de cette journée ?
Effectivement cette journée était rempli d’émotion. J’ai révu tellement d’amis que
j’avais perdu de vue et parmi eux bien sur June Newton, en pleine forme, les yeux
pétillants et chaleureuse comme à l’époque ou j’ai travaillé avec Helmut.
Tu es avec beaucoup d'évidence dans nombreuse des photographies
exposées dans l'exposition. Mais, surtout tu es dans l'histoire de la
photographie.
À la belle autrichienne vient-il un peu de peau d'oie ?
J’ai été très touché de voir qu’il y avait pleins de photos avec moi dans l’exposition et
je suis fiére d’avoir l’honneur d’étre accroché dans un musée de mon vivant…Mes
filles m’appellent “piéce de musée” maintenant (je ris).
L'entame de ta carrière.. De Vienna à Paris à l'âge de 19 ans…
J’étais étudiante à Vienne, quand un jour une ancienne mannequin, qui était devenu
propriétaire d’une agence, m’a abordé dans le tramway et m’a proposé de travailler
pour son agence. L’été suivant une agence de Paris m’a fait venir et je pensais rester
juste pour l’été…..
L'immédiate rencontre avec Newton. Connaissais-tu déjà vu son travail ?
J’ai rencontré Newton deux semaines aprés mon arrivée. Il m’a proposé toute suite
de faire “la haute couture” pour YSL dans le Vogue Français. Aussi il m’a demandé si
j’étais interessé de faire des nus pour sa collection personelle.
J’ai accepté bien sur, parce que je connaissais déja son travail, que j’admirais.
Les jours du Big Nudes. Newton a changé la perception de l'image de la
femme. Tu as participé directement à ce procès.
Avec combien de conscience?
Bien sur j’étais trop jeune pour me rendre compte à quel point Newton était en train
de changer l’image de la femme, mais je savais qu’il était en train de créer des
photos très fortes et revolutionnaires, puisque c’était des nus pour le VOGUE
français (une premiere dans l’histoire de la mode, les photos nus était destinés au
magazines de charme à cette époque).
Helmut et June Newton. L'histoire d'une grand complicité.
On peut affirmer qu'en réalité la Musa de Newton était June?
Bien sur c’est June sa vraie et unique muse. Elle est sa femme, sa maitresse, sa
muse, sa confidente, elle est tout; C’était un des couples les plus complices et les
plus amoureux, que je n’ai jamais rencontré dans ma vie, un couple admirable
Et fort.
Tu as travaillé même avec autres photographes, pour des importantes revues
et des campagnes publicitaires. As-tu quelque detail de souvenir?
Oui, j’ai eu de la chance aprés de travailler avec des grands photographes.
Telle que Gianpaolo Barbieri, Alberta Tiburzi, Oliviero Toscani. J’adorais travailler
avec les Italiens, toujours de bonne humeur, une créativité debordante und une
ambiance joyeuses, un enthousiasme sans limite.
G. Barbieri m’a fait travaillé pour le VOGUE Italien, pour des campagnes publicitaires
telle que “LA PERLA”. Je garde un excellent souvenir de ce photographe, que je
malheureusement perdu de vue…
Sur ses photos je ressemblais à Rita Hayworth dans “GILDA”….
Après dix ans au top tu as décidé de te dédier à la famille. Une pondérée
choisie de vie.
Oui, j’ai eu comme beaucoup de femmes autour de la trentaine l’envie d’avoir des
enfants…J’ai coupé complétement les ponts avec le monde de la mode et je me suis
consacré à ma vie de maman et de bourgoises, marié à un médecin.
Aujourd'hui Sylvia Gobbel…
Et au moment ou mes filles sont devenu assez grandes, j’ai senti une fortes envie de
retourner dans la mode, de travailler et de reprendre contacte avec tous mes amis
perdu de vue…
L'incroyable projet Hadès de Franck Glenisson te report en scène, ensemble à
François Sagat, dans le filon de la recherche sur l’erotisme. Quelles sensations
t’as éprouvées dans poser nouvellement nue et en manière plus mûre dans ce
conteste?
Nous sommes rencontré avec Franck Glenisson il y a deux ans et c’était le “coup de
foudre “( de travail )immediate. Franck a une sensiblité et un oeil extraordinaire que
on retrouve que chez les grands photographes.
Quand il m’a proposé le projet HADÈS j’ai accepté toute suite. Je lui fait entiérement
confiance. Il est innovateur, il fait bouger les mentalités, il bouscule le spectateur, il
nous fait reflechir sur les prejugés (sur homosexualités, l’handicape, la difference
d’age dans un couple, etc…).
Je me suis senti belle et forte sur les images nus de Franck et je pense que
personne devait avoir honte de sa nudité…
HADÈS parle de la renaissance, donc ca correspond assez bien à ce que je vis en
ce moment…
Les yeux verts de Sylvia frêtillent tout à coup sur l'horloge Le du Bristol.
Je crois avoir expiré le temps à ma disposition.
Après un bref échange de courtoisies et le choix des photographies à mettre à
bagage de l'interview tombe l'instant des saluts.
Enfin.
Un taxi me sépare de la Musa.
Link:
www.sylviagobbel.com
www.franckglenisson.com
www.rmn.fr/helmut-newton