Portrait La Banque Royale constitue l`institution
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Portrait La Banque Royale constitue l`institution
profil et vision du groupe Notre vision consiste à être le fournisseur par excellence de services financiers au Canada, grâce au dévouement et à l’esprit d’équipe de nos employés qui visent à accroître la valeur pour nos clients et nos actionnaires. Nous mettons l’accent sur l’amélioration des résultats de chacune de nos unités afin d’offrir à nos actionnaires un rendement soutenu et supérieur. Nos priorités stratégiques visent à accroître et à diversifier les revenus, à améliorer l’efficience, à maintenir un profil de risque optimal, à gérer efficacement notre bilan et notre capital et à offrir des perspectives de carrière intéressantes aux employés compétents et dévoués. ...sur vous Portrait La Banque Royale constitue l’institution financière la plus importante au Canada pour ce qui est de la capitalisation boursière, des revenus et du bénéfice net. Nous occupons une position dominante sur la plupart des marchés canadiens de services financiers et nous sommes présents dans 35 autres pays. Nous comptons près de 10 millions de clients partout dans le monde, particuliers et entreprises confondus. Au Canada, nous détenons la plus grande part de marché au chapitre des prêts hypothécaires résidentiels, des prêts aux particuliers et aux entreprises et des dépôts de particuliers. Nous venons au premier rang des gestionnaires de portefeuilles et au deuxième rang des fournisseurs de fonds communs de placement au Canada (mais au premier rang des sociétés de fonds communs de placement détenus par les banques). La Banque Royale possède la maison de courtage la plus importante et la plus rentable, soit RBC Dominion valeurs mobilières, ainsi que le deuxième service de courtage à escompte en importance au Canada, Actions en direct Banque Royale, et offre d’importants programmes d’assurance-vie et invalidité à l’intention des créanciers, d’assurance-vie individuelle et d’assurance-voyage. Au Canada, notre réseau de prestation de services comprend plus de 1 400 succursales, 4 200 guichets automatiques bancaires, 570 comptoirs mise à jour et 77 000 terminaux point-de-vente exclusifs chez les commerçants. Avec 1,7 million de clients, l’éventail de services offerts par l’entremise de Royal Direct, notre réseau de prestation de services bancaires parallèle, constitue l’une des options les plus populaires à l’échelle mondiale au chapitre des services accessibles par téléphone, par ordinateur personnel et par Internet. À l’étranger, nous offrons des services bancaires à la grande entreprise et des marchés des capitaux, le financement des opérations commerciales, des services de correspondance bancaire, ainsi que des services de trésorerie et de garde aux entreprises clientes de la banque. La banque dispose également d’un réseau de détail aux Antilles et offre des services de gestion privée globale d’envergure. Notre réseau international compte 106 bureaux répartis dans 35 pays. BANQUE ROYALE DU CANADA |1 faits saillants de l’exploitation Jalons ❯ Le 23 janvier, la Banque Royale et la Banque de Montréal ont annoncé un projet de fusion à titre de partenaires égaux (pour plus de détails, se reporter à la page 70). Après la fin de l’exercice, le ministre des Finances, M. Paul Martin, a annoncé le 14 décembre 1998 que le projet de fusion ne serait pas autorisé. À la suite de cette annonce, le Banque Royale et le Banque de Montréal ont, le 15 décembre, mis fin à leur entente en vue de fusionner. ❯ Pour la deuxième fois en quatre ans, la Banque Royale a été qualifiée de société canadienne la plus respectée à la suite du sondage annuel du Report on Business Magazine du Globe and Mail. ❯ Selon le Lafferty Group, basé au Royaume-Uni, la Banque Royale se situe au premier rang en Amérique du Nord pour la qualité de ses services Internet. le point sur1998 Services aux particuliers et aux entreprises : pour les particuliers ❯ En octobre, conclusion d’une convention visant l’acquisition de la Security First Network Bank (SFNB), Première banque Internet au mondeMC, dont le siège social est situé à Atlanta, et acquisition d’une participation dans Security First Technologies, société de développement de logiciels de services bancaires sur le Web. En plus d’offrir, jour et nuit, à sa clientèle des services par l’entremise d’Internet, du téléphone et de ses représentants, SFNB offre des platesformes d’accès au guichet automatique et pour les cartes de débit et de crédit. ❯ En avril, la Banque Royale a acquis les activités canadiennes d’assurance-vie, maladie, invalidité et voyage des compagnies de la Mutuelle d’Omaha dont le siège social est situé au Nebraska, représentant des primes annuelles de plus de 120 millions de dollars. ❯ En juin, la Banque Royale a ouvert un centre d’appel canadien à Winnipeg, où travaillent 300 personnes. En incluant les autres centres situés au Manitoba, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick, la banque compte 1 800 employés qui fournissent un service jour et nuit à quelque 1,7 million de clients des services bancaires par téléphone et sur PC dans les régions urbaines et rurales du Canada. ❯ En juin, Assurances RBC a lancé un régime collectif d’assurance-vie et d’assurance-maladie conçu expressément à l’intention des petites entreprises, le premier du genre offert par une société d’assurances appartenant à une banque. 2| BANQUE ROYALE DU CANADA ❯ En juillet, Assurances RBC a commencé à offrir des produits d’assurance-habitation et d’assurance-automobile en Ontario et ce, directement par téléphone et par publipostage. Assurances RBC entend offrir ces produits aux clients de tout le Canada d’ici à la fin de l’an 2000. faits saillants de l’exploitation Gestion de patrimoine : ❯ La société Fonds d’investissement Royal a lancé onze nouveaux fonds : en novembre 1997, trois Fonds Indiciels Stratégiques RoyalMC gérés par James O’Shaughnessy, auteur de What Works on Wall Street; en avril, deux nouveaux fonds – le Fonds de croissance équilibré RoyalMC et le Fonds de valeur canadien RoyalMC; et en octobre, six nouveaux fonds indiciels dont les frais globaux sont les plus faibles au Canada. Services aux particuliers et aux entreprises : pour les PME ❯ En février, lancement de connect@ffairesMC, un forfait Internet à guichet unique grâce à une alliance stratégique avec AT&T Canada. ❯ En juin, lancement d’un nouveau processus d’ouverture de comptes simplifié pour les PME qui offre à ces entreprises un vaste choix de services et de produits liés aux dépôts, aux prêts et à la gestion de trésorerie. ❯ En octobre, lancement d’une gamme complète d’options de financement pouvant atteindre 100 000 $ pour les petites entreprises clientes dont la demande consiste en une seule page. Ce service est offert par téléphone, par télécopieur, par la poste, par Internet, en personne ou par l’entremise d’un directeur de comptes. ❯ En novembre 1997, la société Fonds d’investissement Royal a acquis une participation de 40 % dans Synergy Asset Management, nouvelle société de fonds communs de placement offrant de nombreux fonds avec frais d’acquisition. ❯ En janvier, la société de courtage à escompte Actions en direct Banque Royale a mis en place le système de négociation sur Internet, NetActionMC, donnant plein accès aux portefeuilles et permettant aux investisseurs de passer des ordres sur actions, options et fonds communs de placement à des prix réduits. Ce service permet également d’obtenir la situation à jour de l’ordre et les cours en temps réel d’actions auprès de bourses nord-américaines. Plus de 875 fonds communs de placement canadiens sont également disponibles. Grande entreprise et marchés des capitaux : ❯ En janvier, RBC Dominion valeurs mobilières a acquis une participation de 25 % dans Hartley Poynton Limited, seconde maison de courtage indépendante en importance en Australie. L’acquisition permet à RBC DVM d’élargir ses activités dans le secteur minier à l’échelle mondiale et de compléter sa gamme d’activités existantes en Amérique du Nord et en Europe, ainsi qu’une alliance stratégique analogue avec Board of Executors Limited (BOE) en Afrique du Sud. ❯ Pour la troisième année consécutive, la société Fonds d’investissement Royal s’est classée en première position pour ce qui est des ventes durant la saison des REER en janvierfévrier. Trois fonds – le Fonds équilibré Royal, le Fonds d’obligations Royal et le Fonds de dividendes Royal – ont figuré parmi les dix premiers choix des investisseurs canadiens, parmi plus de 1 000 fonds. ❯ En mars, le Financial Times de Londres a décerné à la Banque Royale du Canada le titre de meilleur groupe de services bancaires extraterritoriaux du monde en raison de sa vaste gamme de services financiers à l’intention des clients de son réseau mondial, de la qualité de ses services et de l’efficacité de ses communications. ❯ En octobre, l’acquisition des activités nord-américaines de Credit Suisse Private Banking North America, dont l’actif des clients s’élève à environ 1 milliard de dollars, a été conclue. ❯ La Banque Royale a signé une entente avec IntraLinks, dont le siège social est situé à New York, en vue d’offrir des services de syndication de prêts aux clients et aux investisseurs par le truchement d’Internet. Les groupes de syndication de prêts de la Banque Royale situés à Toronto, à New York et à Londres ont maintenant accès à Internet pour distribuer de manière sécuritaire des prêts de montants importants à l’intérieur d’un pays et partout ailleurs dans le monde. ❯ En mars, la Banque Royale a acquis de la Société Générale les activités relatives aux obligations de Hambros Bank Limited, qui sont menées à partir de bureaux situés notamment à Sydney, Johannesburg, Toronto et Tokyo, en plus de l’emplacement principal de Londres. Cette acquisition a permis une présence accrue dans les activités de négociation et de distribution à l’échelle internationale et l’élargissement des possibilités en ce qui a trait aux euro-obligations et aux obligations de gouvernements. BANQUE ROYALE DU CANADA |3 sommaire des résultats % DE CROISSANCE 19 9 8 / 19 9 7 1998 1997 1996 1995 1994 10 086 $ 9 311 $ 7 941 $ 7 317 $ 7 391 $ 575 6 399 1 824 0,70 % 380 6 053 1 679 0,70 % 440 5 112 1 430 0,70 % 580 4 657 1 262 0,69 % 820 4 661 1 169 0,70 % (90) p.b. 18,4 % 19,3 % 17,6 % 16,6 % 16,8 % (120) p.b. 20,4 % 21,6 % 18,9 % 18,1 % 18,9 % Résultats (pour l’exercice terminé le 31 octobre) Revenus bruts (en millions de dollars) (1) . . . . . . . . . . . . . . . . Provision pour pertes sur créances 8% 51 6 9 – (en millions de dollars). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Frais autres que d’intérêt (en millions de dollars) . . . . . Bénéfice net (en millions de dollars) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rendement de l’actif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté en fonction de l’écart d’acquisition (2) . . . . . . . . . . . . . . . Bilan (au 31 octobre) (en millions de dollars) Actif total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dépôts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Débentures subordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Actions privilégiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ratios de capital (au 31 octobre) Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires sur l’actif ajusté en fonction des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ratio du capital de première catégorie . . . . . . . . . . . . Ratio du capital total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Information sur les actions ordinaires 12 % 6 4 (3) 20 13 40 p.b. 60 p.b. 50 p.b. 274 399 $ 165 254 180 005 4 087 2 144 244 774 $ 156 267 173 229 4 227 1 784 231 498 $ 135 791 161 817 3 602 1 752 196 030 $ 119 577 143 491 3 528 1 990 173 079 $ 115 386 135 815 3 481 2 266 9 748 8 606 7 662 7 042 6 323 6,2 % 7,4 10,5 5,8 % 6,8 10,0 6,0 % 7,0 9,4 5,8 % 6,9 9,8 5,3 % 6,4 9,6 (pour l’exercice terminé le 31 octobre) Actions en circulation (en milliers) – à la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – moyenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – moyenne, après dilution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bénéfice par action – non dilué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – dilué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – non dilué, ajusté en fonction de l’écart d’acquisition (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dividendes par action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cours de l’action – Haut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . – À la clôture le 31 octobre . . . Valeur comptable par action au 31 octobre . . . . . . Capitalisation boursière (en milliards de dollars). . . . . . Nombre : (au 31 octobre) Employés – Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Équivalent de travail à plein temps . Unités de service Au Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À l’étranger (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . –% – 1 308 791 308 662 322 020 9 8 5,44 $ 5,30 8 16 21 31 (6) 13 (5) 3% 5 (2) 1 (2) 2 Guichets automatiques bancaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308 335 308 906 319 065 310 529 314 121 314 121 5,01 $ 4,91 4,09 $ 4,09 314 155 314 155 314 155 314 155 314 155 314 155 3,49 $ 3,49 3,19 $ 3,19 5,64 1,76 92,20 57,50 71,10 31,57 22,0 5,20 1,52 76,45 44,00 75,35 27,91 23,2 4,21 1,33 44,40 29,75 44,30 24,67 13,8 3,62 1,18 31,38 25,88 30,13 22,42 9,5 3,34 1,16 31,88 25,13 28,38 20,13 8,9 60 035 53 468 58 133 50 719 54 728 48 205 55 721 49 011 55 987 49 208 1 422 106 1 528 4 317 1 453 105 1 558 4 248 1 493 103 1 596 4 215 1 577 105 1 682 4 079 1 596 97 1 693 3 948 (1) Revenu net d’intérêt et autres produits selon l’équivalent imposable. (2) Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté en fonction de l’écart d’acquisition et le bénéfice non dilué par action ajusté en fonction de l’écart d’acquisition sont calculés en rajoutant l’amortissement de l’écart d’acquisition imputé au bénéfice net pour chaque exercice et en soustrayant l’écart d’acquisition non amorti des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires. (3) Les unités de service à l’étranger comprennent les succursales, les bureaux de représentation, les agences et les filiales. 94 95 96 97 98 94 95 96 97 1 824 98 94 95 96 1 679 97 98 94 95 96 97 98 31,57 23,2 5,30 22,0 4,91 27,91 1 430 24,67 4,09 22,42 1 262 3,49 1 169 20,13 3,19 13,8 8,9 4| 9,5 BÉNÉFICE NET (en millions de dollars) BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION ($) CAPITALISATION BOURSIÈRE (en milliards de dollars, au 31 octobre) VALEUR COMPTABLE PAR ACTION (en dollars, au 31 octobre) Bénéfice record Croissance de 8 % du BPA Capitalisation boursière supérieure de 33 % à celle de la deuxième banque canadienne en importance Valeur comptable en hausse de 13 % BANQUE ROYALE DU CANADA message du président du conseil Cher actionnaire, Le présent rapport annuel rend compte du travail considérable accompli cette année par la Banque Royale. Dans un contexte économique et financier marqué par l’incertitude et la volatilité, et contrairement à plusieurs grandes banques internationales qui ont enregistré de lourdes pertes attribuables aux risques relatifs aux opérations sur titres et aux marchés naissants, la Banque Royale a su garder le cap. En nous concentrant sur nos priorités stratégiques, sur nos activités à rendement élevé liées aux services aux particuliers et aux entreprises et à la gestion de patrimoine, sur les besoins de nos partenaires clés, nous avons obtenu des résultats records pour la cinquième année consécutive. Nous évaluons notre rendement en fonction d’objectifs précis établis pour l’exercice et d’objectifs à moyen terme (fixés pour une période de trois à cinq ans). Nos objectifs pour l’exercice ont trait à six facteurs déterminants : le rendement pour les actionnaires (ou la valeur), la croissance du bénéfice, la croissance des revenus, l’amélioration de l’efficience, la qualité du crédit et la gestion du bilan et du capital. En concentrant nos efforts sur les quatre derniers facteurs (lesquels constituent nos priorités stratégiques, comme il est mentionné à la page 1), nous sommes en mesure de générer un rendement stable pour nos actionnaires. La page 7 fait état des objectifs que nous nous étions fixés pour 1998 en ce qui a trait aux six facteurs, de notre rendement par rapport à ces objectifs ainsi que de nos objectifs pour 1999. Ces derniers ne tiennent pas compte de l’incidence possible de la fusion projetée avec la Banque de Montréal. axés plus que jamais sur nos priorités sur nos activités à rendement élevé sur nos partenaires Le rendement pour les actionnaires À la fin du premier semestre de l’exercice 1998, c’est-à-dire en avril, le cours de nos actions avait atteint un sommet historique : 92,20 $, soit une hausse de 22 % par rapport au cours du 31 octobre 1997. Par ailleurs, il faut noter que le cours des actions avait augmenté de 70 % en 1997 (le gain le plus important de tout le secteur) et de 47 % en 1996. Cependant, à la fin de l’exercice, le cours de nos actions s’établissait à 71,10 $, soit une baisse de 5,6 % par rapport à l’exercice précédent, tandis que les marchés boursiers connaissaient une baisse marquée et qu’un ralentissement économique se faisait sentir au Canada. Bien que notre perte n’ait pas été aussi importante que celle de l’indice de la Bourse de Toronto pour les banques et les sociétés de fiducie (6,3 %) et du TSE 300 (9,3 %), notre rendement global ne s’est pas situé dans le quartile supérieur du rendement selon ces indices. Nous avons néanmoins commencé l’exercice avec la plus forte valeur et, au 31 octobre 1998, nous avions le cours le plus élevé par rapport à la valeur comptable – 2,3x (d’après la valeur comptable du troisième trimestre) – ainsi que le ratio cours/bénéfice le plus élevé en ce qui a trait aux résultats des exercices 1998 et 1999 (selon les estimations moyennes des analystes). Compte tenu de la forte valeur de nos actions, il est difficile, voire impossible, de continuer à enregistrer les hausses les plus importantes du cours des actions. Notre objectif pour 1999 consiste à maintenir des niveaux d’évaluation élevés se situant dans le quartile supérieur du rendement selon l’indice de la Bourse de Toronto pour les banques et les sociétés de fiducie. Nous avons majoré le dividende sur les actions ordinaires à deux reprises au cours de l’exercice 1998, ce qui donne une augmentation totale de 16 % par rapport à 1997. Le ratio de distribution était de 32 % en 1998, contre 30 % en 1997. Croissance du bénéfice La croissance du bénéfice dilué par action s’est établie à 8 %, donc en deçà du seuil fixé par notre objectif qui visait une croissance de 10 % à 15 %. Nous ne nous attendions pas à ce que les marchés boursiers connaissent une correction des cours d’une telle ampleur en 1998. Pour 1999, nous visons une croissance de 4 % à 7 %; cet objectif reflète une crois- sance économique plus faible prévue pour 1999, qui devrait se situer autour de 2 %, une stabilité relative des taux d’intérêt et le fait que l’on ne prévoit aucun ralentissement important des marchés financiers par rapport à leur niveau du début de décembre 1998. Notre rendement des capitaux propres (RCP) de 18,4 % a respecté la fourchette de 17 % à 19 % prévue par l’objectif à moyen terme établi dans le rapport annuel de l’exercice 1997. Bien que notre RCP soit l’un des plus élevés du secteur canadien des services financiers, nous avons porté notre objectif pour les trois à cinq prochaines années à une fourchette de 17 % à 20 %, car nous pensons qu’il faut viser haut et nous entendons conserver un RCP comparable à ceux des meilleurs joueurs nord-américains. BANQUE ROYALE DU CANADA |5 message du président du conseil Axés sur nos priorités stratégiques Accroissement et diversification des revenus Grâce à la hausse de nos revenus de 8 %, nous avons atteint notre objectif pour 1998, lequel visait une croissance de 5 % à 10 %. Les prêts ont connu une forte croissance de même que les commissions tirées des activités de gestion de patrimoine. Cependant, les marges ont diminué une fois de plus. Étant donné le ralentissement économique prévu et la perspective d’une progression des prêts moins élevée en 1999, notre objectif de croissance pour les revenus se situe autour de 5 %. Amélioration de l’efficience Nous avons obtenu un ratio d’efficience de 63,4 %, soit une diminution de 160 points de base par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat est légèrement 6| BANQUE ROYALE DU CANADA inférieur à celui que nous visions, soit une amélioration de 200 points de base, car nous n’avons pas été en mesure de réduire les charges assez rapidement en fin d’exercice pour contrebalancer la baisse des revenus survenue au quatrième trimestre. Pour 1999, notre objectif consiste à maintenir un taux de croissance des charges inférieur à celui des revenus, ce qui devrait nous permettre d’améliorer davantage notre ratio d’efficience. Il est primordial que cet objectif soit atteint dans un contexte de faible croissance des revenus. En fait, le contrôle des coûts sera notre première priorité en 1999. Notre ratio d’efficience cible pour les trois à cinq prochaines années est de 59,5 %, et tous nos secteurs d’exploitation ont établi des objectifs ambitieux relativement à l’amélioration de l’efficience (voir page 32). Les pages 39 et 40 traitent de l’efficience plus en détail. Qualité du crédit supérieure Bien que nous ayons obtenu un ratio de la provision pour pertes sur créances quelque peu supérieur à notre objectif pour 1998, ce ratio demeure inférieur à celui de notre objectif à moyen terme pour les trois à cinq prochaines années, soit un ratio se situant entre 0,35 % et 0,45 %. En 1998, nous avons augmenté de 100 millions de dollars le montant de notre provision générale, laquelle atteint maintenant 850 millions. Pour 1999, notre objectif consiste à obtenir un ratio se situant dans la moitié inférieure de la fourchette cible, soit entre 0,35 % et 0,40 %. message du président du conseil Objectif n o 1 : Fournir aux actionnaires ordinaires un rendement total se situant dans le quartile supérieur du rendement selon l’indice de la Bourse de Toronto pour les banques et les sociétés de fiducie. Rendement : -3,3 %, dans le troisième quartile. rendement par rapport à nos objectifs Objectif n o 2 : Augmenter le bénéfice par action de 10 % à 15 %. Rendement : Bénéfice dilué par action en hausse de 8 %. 1998 Objectif no 3 : Accroître le total des Objectif no 4 : Améliorer le ratio d’efficience de 200 points de base, pour le fixer à 63,0 %. Rendement : 63,4 %, mais 62,0 % en excluant les éléments non récurrents ainsi que la totalité des produits et des charges de RBC Dominion valeurs mobilières. Objectif no 5 : Obtenir un ratio de la provision pour pertes sur créances par rapport à la moyenne des prêts et des acceptations de banque se situant près du niveau de 1997, soit 0,25 %. Rendement : 0,32 %. revenus de 5 % à 10 %, ainsi que les parts de marché pour les produits bancaires traditionnels. Rendement : Les revenus ont augmenté de 8 % comparativement à l’exercice précédent. Les parts de marché* (comparativement à celles de toutes les institutions financières au Canada) sont passées de 14,3 % à 14,9 % pour les prêts hypothécaires résidentiels et de 15,7 % à 16,0 % pour les prêts aux particuliers; dans le cas des dépôts de particuliers, cependant, la part de marché a diminué, passant de 16,4 % à 16,1 %. Objectif no 6 : Accroître l’actif ajusté en fonction des risques à un rythme qui lui permettra d’atteindre, d’ici au milieu de 1998, des ratios de capital de 6 % pour ce qui est des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires sur l’actif ajusté en fonction des risques et de 7 % pour le ratio du capital de première catégorie. Rendement : La croissance de l’actif ajusté en fonction des risques s’est maintenue à 6 % en 1998. Les objectifs liés aux ratios de capital ont été dépassés au cours de la première moitié de 1998 et le sont toujours : le ratio des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires sur l’actif ajusté en fonction des risques est de 6,2 %, et le ratio du capital de première catégorie est de 7,4 %. rendement par rapport à d’autres cibles Cible : Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires se situant entre 17 % et 19 %. Cible : Ratio de distribution se situant entre 30 % et 40 %. Rendement : 32 %. Rendement : 18,4 %. Objectif n o 1 : Évaluation Maintenir des niveaux d’évaluation (cours des actions/valeur comptable et cours des actions/bénéfice) se situant dans le quartile supérieur du rendement selon l’indice de la Bourse de Toronto pour les banques et les sociétés de fiducie. Objectif n o 2 : Croissance du bénéfice Augmenter le bénéfice dilué par action de 4 % à 7 %. objectifs 1999 Objectif n o 5 : Qualité du portefeuille Obtenir un ratio des provisions spécifiques pour pertes sur créances par rapport à la moyenne des prêts et des acceptations de banque se situant entre 0,35 % et 0,40 %. Objectif n o 3 : Croissance des revenus Obtenir une croissance des revenus se situant autour de 5 %, et maintenir ou accroître les parts de marché pour les produits bancaires aux particuliers et les fonds communs de placement. Objectif n o 4 : Croissance des charges Maintenir un taux de croissance des charges inférieur à celui des revenus. Objectif n o 6 : Gestion du bilan et du capital Maintenir des ratios de capital élevés grâce à une croissance prudente de l’actif ajusté en fonction des risques. *Les données relatives aux parts de marché reflètent de nouveaux renseignements fournis par la Banque du Canada et portant sur les prêts hypothécaires titrisés non garantis et les soldes de crédit personnels. Les données correspondantes de 1997 ont été retraitées pour tenir compte de ce changement. BANQUE ROYALE DU CANADA |7 message du président du conseil Le montant net des prêts douteux a continué de diminuer au cours de l’exercice. Nous avons aussi réduit de 30 % le risque lié aux marchés asiatiques par rapport à l’exercice précédent et nous avons constitué des provisions connexes plus élevées cette année, ce qui a eu pour effet de porter notre ratio de couverture à 82 %. Notre approche prudente en matière de risque est reflétée par le fait que nous évitons les grandes opérations sur titres pour notre compte et que nous limitons nos placements dans les devises « exotiques » et dans les opérations structurées liées aux instruments dérivés. Par conséquent, nos revenus tirés des activités de négociation ont été élevés malgré l’extrême volatilité qui a caractérisé le quatrième trimestre. Notre portefeuille de fonds de couverture a également été peu important. En 1999, le maintien de la grande qualité du crédit sera notre seconde priorité en importance, après le contrôle rigoureux des coûts. Gestion du bilan et du capital Nous avons dépassé nos objectifs relatifs au capital en obtenant une croissance contrôlée de l’actif ajusté en fonction des risques, en générant d’importants capitaux à l’interne et en émettant des débentures et des actions privilégiées. Nous avons l’intention de maintenir des ratios de capital élevés au cours de l’exercice 1999. Pour les trois à cinq prochaines années, ainsi qu’il est indiqué à la page 32, nous avons augmenté notre cible de 100 à 200 points de base pour ce qui est des ratios de capital afin de mieux nous comparer aux banques nord-américaines à forte capitalisation à moyen terme. Axés sur nos activités à rendement élevé Nous continuons également à mettre l’accent sur nos activités présentant un rendement et un ratio cours/bénéfice élevés : les secteurs des services aux particuliers et aux entreprises et de la gestion de patrimoine. Ces secteurs ont enregistré un RCP de 30 % et de 48 % et augmenté leur bénéfice de base de 12 % et de 7 %, respectivement. Ensemble, ces deux secteurs ont représenté 76 % du bénéfice total pour 1998. Le secteur de la gestion de patrimoine a pour but d’augmenter sa contribution au bénéfice de la Banque Royale, aujourd’hui de 16 %, à 25 % en cinq ans. La réalisation de cet objectif aurait une incidence très favorable sur notre RCP global. 8| BANQUE ROYALE DU CANADA Nous avons accru nos activités au moyen d’un programme de recommandation actif, en réunissant différentes unités du groupe sous un même toit, en procédant à des lancements de produits attrayants, en fixant des objectifs plus ambitieux pour ce qui est des ventes et en procédant à des acquisitions. Les trois acquisitions – peu importantes – effectuées par ces deux secteurs au cours de l’exercice sont présentées à la page 15. Le secteur de la gestion de patrimoine a récemment été restructuré afin de favoriser une plus grande synergie entre les activités de services de courtage aux particuliers et les autres unités opérationnelles de ce secteur. Le secteur de la grande entreprise et des marchés des capitaux a également fait l’objet d’une réorganisation, décrite à la page 27 (Stratégies). Avec prise d’effet le 1er novembre 1998, l’ensemble des unités fonctionnelles fournissant des services aux entreprises, aux gouvernements et aux institutions réunissent leurs forces au sein de la structure opérationnelle de RBC Dominion valeurs mobilières. Les solutions financières intégrées pour les clients et la gestion prudente du crédit présentent d’importantes possibilités d’accroissement du rendement. message du président du conseil Axés sur l’ensemble de nos partenaires Pour honorer nos obligations envers tous nos partenaires, nous nous sommes appliqués à satisfaire leurs besoins, voire à dépasser leurs attentes. Pour nos actionnaires Nous continuons à concentrer nos efforts en vue de maintenir des évaluations supérieures à la moyenne, de générer des rendements remarquables, d’accroître les activités à rendement élevé, d’effectuer des acquisitions qui accroissent la valeur des titres et de générer d’importants dividendes. Pour nos clients Nous voulons offrir des solutions et des produits novateurs et avantageux. Nous voulons également que chaque client se sente apprécié. Pour nos 60 000 employés Nous cherchons à offrir un environnement d’apprentissage favorisant la créativité et le renouveau, lesquels sont essentiels afin de réussir dans un milieu qui évolue continuellement. Le niveau d’engagement de nos employés se compare favorablement à celui des plus grandes sociétés nord-américaines. Nos employés sont déterminés à offrir des services fiables et attentionnés à nos 10 millions de clients. L’aptitude au changement de nos employés se reflète notamment dans le soutien important que la majorité d’entre eux ont apporté au projet de fusion avec la Banque de Montréal. Pour nos collectivités Nous continuons de les soutenir de diverses façons à titre d’employeur, de contribuable, de donateur et d’acheteur important de produits et de services. On trouvera plus de renseignements sur les collectivités, les employés et les clients à la page 100. BANQUE ROYALE DU CANADA |9 message du président du conseil tournés vers l’avenir Parce que nos actionnaires constituent notre première priorité, que nous poursuivons des objectifs clairs et que nous nous appuyons sur des principes solides, nous entendons générer de bons rendements pour nos titulaires d’actions. John E. Cleghorn Le président du Conseil et chef de la direction 10 | BANQUE ROYALE DU CANADA faits nouveaux dans le secteur financier Faits nouveaux dans le secteur financier Dans ses rapports annuels précédents, la banque a insisté sur l’importance des grands facteurs de changement que sont la technologie, la mondialisation, l’accroissement de la concurrence et la consolidation du secteur. Au Canada comme à l’étranger, ces facteurs redéfinissent le secteur des services financiers. En septembre, en réponse à tous ces changements, le Groupe de travail sur l’avenir du secteur des services financiers canadien, présidé par Harold MacKay, a produit un rapport (le « Rapport MacKay ») sur l’avenir de ce secteur au pays; depuis le rapport de la Commission Porter, publié il y a une trentaine d’années, jamais une étude aussi détaillée de l’ensemble des questions touchant le secteur n’avait été effectuée. La publication du Rapport MacKay a été suivie par des audiences parlementaires et par la publication de deux autres rapports par les comités du Sénat et de la Chambre des communes responsables des politiques relatives au secteur des services financiers. Dans une large mesure, ces deux derniers rapports ont appuyé les recommandations faites dans le Rapport MacKay. Ce dernier insistait sur l’importance d’avoir un cadre législatif et réglementaire suffisamment souple pour permettre au secteur des services financiers de s’adapter aux grands changements apportés par la technologie, la mondialisation et la consolidation. Technologie Les progrès technologiques continuent de se succéder à un rythme croissant. Pour toute institution financière, la capacité de développer une technologie de pointe et d’y avoir accès constitue un facteur clé du succès. Comme le notait le Rapport MacKay : « Pour les entreprises établies, la technologie est une arme à double tranchant. Elle offre certes de nouvelles possibilités de mieux servir les consommateurs, mais elle peut avantager les nouveaux concurrents et menacer ainsi les clientèles établies. Il en va particulièrement ainsi pour les institutions ayant hérité d’une technologie et de systèmes de distribution dépassés, qui nécessitent une restructuration ou un remplacement complexe et coûteux. » Mondialisation Les grandes sociétés ont depuis un certain temps la possibilité de satisfaire leurs besoins de financement grâce à des sources étrangères et canadiennes. Avec les progrès technologiques et l’acceptation croissante des nouveaux modes de prestation de services par les consommateurs, les services des fournisseurs étrangers sont maintenant à la portée des petites et moyennes entreprises, voire des consommateurs individuels. De plus en plus, les consommateurs canadiens ont accès à des services de prêts aux petites entreprises offerts hors succursales par de nouveaux concurrents étrangers, de même qu’aux services de fournisseurs de cartes de crédit situés aux États-Unis. Cette situation pose un défi aux institutions canadiennes établies qui, tout en offrant la gamme complète des nouveaux modes de prestation de services, exploitent des réseaux de succursales tous services. La libéralisation croissante des échanges en matière de services financiers modifie également en profondeur l’environnement concurrentiel. L’OMC, l’ALÉNA et l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis sont tous en vigueur, et l’on envisage la mise en œuvre de nouvelles initiatives visant à favoriser la libéralisation des échanges dans le secteur des services financiers. Consolidation du secteur Ailleurs dans le monde, et même dans certains autres domaines du secteur canadien des services financiers, les changements susmentionnés stimulent la consolidation des entreprises de services financiers. Des regroupements d’institutions financières d’une envergure sans précédent ont été réalisés en 1998 – aux échelles nationale et internationale ainsi qu’entre les différents piliers du secteur des services financiers. Des fusions ont été annoncées entre, d’une part, BankAmerica et NationsBank et, d’autre part, Banc One et First Chicago NBD. Après la création de Citigroup, issue de la fusion de Citicorp et de Travelers Group, ce fut au tour de la Deutsche Bank d’annoncer son intention d’acquérir Bankers Trust. Cette dernière transaction, dont l’importance surpassera même celle de Citigroup, donnera naissance à la plus grande banque du monde, dont l’actif dépassera 825 milliards de dollars US. Au Canada, Midland Walwyn a été acquise par Merrill Lynch, l’une des plus grandes maisons de courtage du monde, tandis que la Great-West, Compagnie d’Assurance-Vie finalisait l’acquisition de la London Life, Compagnie d’Assurance-Vie. Réforme du secteur des services financiers L’un des principaux thèmes du Rapport MacKay est la volonté de faciliter la concurrence, tant des fournisseurs étrangers de services financiers que des fournisseurs canadiens. À cet égard, les recommandations du Rapport MacKay auraient pour effet d’intensifier davantage la concurrence au Canada, notamment en facilitant l’entrée de fournisseurs étrangers, en élargissant l’accès au système de paiements et en favorisant la participation de nouveaux intervenants canadiens au secteur des dépôts. Le Rapport MacKay formule également plusieurs recommandations importantes en vue d’accroître la protection des consommateurs, de faciliter l’obtention de capital par les petites entreprises et d’améliorer le système de supervision. La Banque Royale appuie les recommandations du Rapport MacKay, y compris les initiatives visant à accentuer davantage la concurrence au Canada. Toutefois, il nous faut disposer des moyens nécessaires afin de nous adapter aux défis qu’apporte le changement, y compris la possibilité de procéder à des fusions dans le cadre d’une stratégie commerciale légitime. Projet de fusion Dans ce contexte, nous avions proposé une fusion avec la Banque de Montréal. Bien que les divers rapports préparés pour le gouvernement, dont le Rapport MacKay, reconnaissent que les fusions constituent une stratégie commerciale légitime, le ministre des Finances Paul Martin a annoncé, le 14 décembre 1998, que le projet de fusion ne serait pas autorisé. Par suite de la décision du ministre des Finances, la Banque Royale et la Banque de Montréal ont mis fin, le 15 décembre 1998, à leur entente en vue de fusionner. Il a également mentionné l’établissement d’un nouveau cadre stratégique régissant le secteur des services financiers, y compris un processus de révision des projets de fusion de grandes banques. Le gouvernement n’étudiera aucun projet de fusion de grandes banques avant que le nouveau cadre stratégique ne soit en place. Nous inciterons le gouvernement à s’assurer que le cadre stratégique est suffisamment souple pour permettre au secteur des services financiers de s’adapter au changement, de répondre aux besoins variables des clients de façon rentable et de servir les intérêts du pays. BANQUE ROYALE DU CANADA | 11 questions et réponses 1 | Comment réagissez-vous au ralentissement de la croissance économique et à la faiblesse des marchés financiers ? Nous ordonnons autrement nos priorités stratégiques en plaçant le contrôle des coûts et la gestion des risques devant l’accroissement des revenus. Nous voulons que les charges augmentent plus lentement que les revenus l’an prochain. Nos unités opérationnelles, et particulièrement celles qui sont liées aux marchés financiers (courtage, marchés des capitaux, négociation, fonds communs de placement et gestion des placements), contrôlent les coûts. Nous avons réduit les dépenses en immobilisations et reporté les projets qui n’ont pas une importance cruciale. Si la conjoncture s’améliorait, nous pourrions augmenter les dépenses. L’inverse est plus difficile. vos questions: nos réponses 2 | Afin d’accroître la valeur pour les actionnaires, quel nouvel équilibre prévoyez-vous atteindre entre les augmentations de dividendes, les rachats d’actions et les acquisitions ? Nous continuons de viser une cible de 30 % à 40 % pour le ratio de distribution. Nous croyons qu’une croissance soutenue et rentable constitue le moyen le plus sûr d’accroître la valeur pour nos actionnaires et c’est pourquoi nous avons annoncé certaines acquisitions au cours de l’exercice (pour plus de précisions, se reporter à la page 15) de même que le projet de fusion avec la Banque de Montréal. Puisque le projet de fusion a été rejeté par le ministre des Finances, nous allons redoubler d’efforts pour chercher d’autres avenues de croissance. Entre-temps, nous allons étudier la pertinence de racheter des actions ordinaires en tenant compte de notre objectif à long terme qui consiste à constituer un capital solide. | 3 Comment faites-vous face à l’arrivée récente au Canada de concurrents étrangers ? Nos stratégies de fidélisation de la clientèle et de développement de nouveaux produits sont audacieuses. Ces concurrents détiennent un avantage à l’égard des coûts en raison de leurs économies d’échelle, dont nous espérions profiter également grâce à notre projet de fusion avec la Banque de Montréal. Comme cette option ne nous est plus offerte, nous allons examiner tous les aspects de nos coûts de base pour demeurer concurrentiels et générer de bons rendements pour nos actionnaires. 4 | Quels sont vos risques en cours liés à l’Asie, à l’Amérique latine, à la Russie et aux fonds de couverture ? Notre actif productif en Asie et en Amérique latine figure au tableau 24 de la page 55. Compte tenu des montants hors bilan, le montant global net des risques en cours (déduction faite de la provision cumulative pour pertes sur créances correspondante) au 31 octobre 1998 se chiffrait à 7,3 milliards de dollars en Asie, à 4,0 milliards en Amérique latine et à 54 millions en Russie. Le montant net des prêts douteux dans ces trois régions n’était que de 54 millions de dollars, de 1 million et de 5 millions, respectivement, à la fin de l’exercice grâce aux mesures que nous avons prises afin de contrôler les risques. Premièrement, nous traitons surtout avec des entreprises et des banques de première importance, dont plusieurs sont des filiales de multinationales étrangères ou sont réputées. Deuxièmement, de nombreuses entreprises locales sont des exportateurs payés en devises fortes. Par exemple, notre risque à l’égard de la Russie est, pour les deux tiers, lié à des exportateurs, et le risque est atténué par la réception de paiements provenant de multinationales acheteuses situées à l’étranger. Troisièmement, nos risques diminuent et continueront probablement de le faire, car il s’agit en bonne partie de risques à court terme. Quatrièmement, la plupart de nos risques sont libellés en dollars US. Enfin, nos hauts dirigeants chargés des risques pour ces régions veillent à assurer une bonne gestion des risques de leurs portefeuilles. Notre risque, évalué à la valeur du marché, lié aux fonds de couverture (après déduction de la garantie) a fluctué entre 5 millions de dollars US et 10 millions de la mi-août au 31 octobre 1998. Le risque se présente en bonne partie sous forme de swaps. 12 | BANQUE ROYALE DU CANADA questions et réponses 5 | Avez-vous modifié votre stratégie internationale par suite de la faiblesse des marchés naissants ? Notre présence à l’échelle internationale est exposée ci-après. Comme notre stratégie commerciale internationale était déjà prudente, nous avons eu très peu de modifications à lui apporter. En Asie, après un examen en profondeur, nous avons amoindri notre présence en matière de services à la grande entreprise et des marchés des capitaux. Nos risques liés à l’Amérique latine et à l’Asie sont présentés à la page précédente. Aux États-Unis, nous prévoyons prendre une expansion sélective, surtout dans les activités tarifées, par exemple la gestion de placements, la gestion privée et les produits d’assurance spécialisés. Nous explorerons également les possibilités intéressantes présentées par les services spécialisés aux particuliers et aux entreprises. Notre acquisition de la Security First Network Bank, située à Atlanta, nous permettra de profiter de certaines possibilités d’expansion. Les services bancaires de gestion privée nord-américains du Crédit Suisse, que nous avons également acquis cette année, constituent un autre exemple du type d’occasions qui sert bien notre stratégie américaine. Dans le secteur Grande entreprise et marchés des capitaux, les cibles relatives à la rentabilité de chaque client seront atteintes grâce à une répartition prudente du capital, à des solutions à valeur ajoutée pour les marchés des capitaux et à des techniques de gestion du portefeuille de prêts. Amérique latine ❯ À partir de ses bureaux au Mexique, en Argentine, au Chili, au Brésil, en Colombie, au Venezuela et en Uruguay, la Banque Royale fournit des services à des institutions financières de premier plan et à d’importantes sociétés dans toute l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale. Il s’agit principalement de services de correspondance bancaire, de financement des opérations commerciales, de trésorerie, de services aux multinationales et de gestion privée globale. Asie-Pacifique ❯ La banque est présente sur huit marchés, soit au Japon, à Taïwan, à Hong Kong, en Corée du Sud, à Singapour, en Chine, en Thaïlande et en Australie, où elle cible des domaines tels que le financement à court terme d’opérations commerciales interrégionales, la gestion privée globale, les services à la grande entreprise et des marchés des capitaux ainsi que les activités de négociation. Dans le cadre de nos initiatives stratégiques en matière de mines et métaux à l’échelle mondiale, nous avons acquis 25 % de Hartley Poynton Limited, l’un des principaux courtiers en valeurs mobilières liées aux ressources naturelles en Australie. États-Unis ❯ Près de 12 % de l’actif productif de la Banque Royale, s’établissant à 238 milliards de dollars, est situé aux États-Unis, où la banque offre des services à la grande entreprise et des marchés des capitaux, le financement des opérations commerciales et des produits liés à la trésorerie et aux marchés financiers à des multinationales ainsi qu’à des institutions financières américaines et à des filiales de sociétés canadiennes. La Banque Royale se classe dans les dix premières institutions en ce qui a trait aux modes de titrisation multivendeur de papier commercial en Amérique du Nord, et parmi les vingt premières pour les syndications de prêts. Nous avons des bureaux à New York, à Chicago, à Los Angeles, à Boston, à Miami et à Houston. Europe ❯ Parmi toutes les banques canadiennes, la Banque Royale du Canada est celle dont la présence est la plus marquée en Europe. Outre ses bureaux au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas et en Suisse, la banque exerce des activités en Afrique du sud et dans les Émirats arabes unis. Plus de 9 % de l’actif productif de la banque se trouve sur ce continent. Par l’intermédiaire de sa division Gestion de patrimoine, la banque fournit des services de prêt et des services liés au marché financier, de gestion des placements, ainsi que de fiducie et de garde de titres internationaux. Ses unités Grande entreprise et marchés des capitaux et Marchés internationaux offrent une gamme de produits et services liés à la grande entreprise et aux marchés des capitaux, ainsi que des services et produits de correspondance bancaire, de trésorerie et à revenu fixe. Durant l’année, la Banque Royale a mené à terme l’acquisition des activités obligataires de Hambros Bank Limited. Nous avons également acquis une participation minoritaire dans BOE Securities, qui fait partie d’un important groupe bancaire sud-africain. Antilles ❯ La présence de la Banque Royale aux Antilles, qui remonte à cent ans, est importante : elle y compte plus de 49 unités et plus de 1 000 employés. Parmi les services offerts, mentionnons le courtage, les services de gestion privée globale, la réassurance, les services de fiducie et les services bancaires commerciaux et de détail. Le ratio d’efficience sur ce marché est meilleur que celui de l’ensemble du groupe. BANQUE ROYALE DU CANADA | 13 l’économie canadienne l’économie canadienne Les bases de l’économie canadienne demeurent solides et ont un effet stabilisateur dans une conjoncture caractérisée par des perspectives de croissance mondiale plus modestes, une baisse des prix des marchandises et une aversion accrue pour le risque. Cela dit, un certain nombre de risques de perte en cas de baisse pourraient toutefois s’intensifier au cours de la période à venir, ce qui justifie le maintien d’une attitude prudente dans ce contexte d’incertitude. L’économie canadienne devrait progresser d’environ 3 % en 1998, comparativement à un gain plus marqué de 3,8 % en 1997. Ce ralentissement témoigne de l’effet baissier des marchés internationaux affaiblis, du fléchissement des prix des marchandises et de la volatilité du marché des actions. Le rajustement à la baisse des perspectives de croissance mondiale, y compris un certain ralentissement du rythme de croissance de l’économie américaine, laisse entrevoir un assombrissement des perspectives canadiennes en matière d’exportations au cours de la période à venir. Ce facteur, jumelé à la faiblesse des bénéfices des entreprises, annonce une réduction des dépenses d’investissement et du recrutement qui freinera davantage la croissance canadienne qui, selon les prévisions, devrait être de 2 % en 1999. La modération de l’activité économique laissera intact le niveau actuel de la capacité excédentaire, ce qui favorisera le maintien d’un faible taux d’inflation. En outre, les forces désinflationnistes des marchés mondiaux pèseront également sur les prix, de telle sorte que le taux d’inflation devrait demeurer sous la médiane de la cible fixée par la Banque du Canada, laquelle est de 1 % à 3 %. Les taux d’intérêt devraient demeurer bas, compte tenu du rythme de croissance plus lent et de la faiblesse de l’inflation. Au moment de mettre sous presse, les taux de rendement des bons du Trésor de trois mois étaient légèrement inférieurs à 5 %, tandis que les rendements à long terme se situaient aux alentours de 5,2 %. Nous entrevoyons d’autres possibilités d’assouplissement de la part de la Banque du Canada au cours de l’année à venir, point de vue qui est largement reflété dans les prix du marché, ce qui semble indiquer que les taux d’intérêt varieront très peu, sauf pour ce qui est des taux à très court terme. Parallèlement au rajustement à la baisse des perspectives relatives aux prix des marchandises à l’échelle mondiale, le dollar canadien demeure sur la défensive, en raison d’une dépendance économique toujours élevée à l’égard des marchandises. Toutefois, à moins d’un autre repli des prix des marchandises, la faible inflation et de nouveaux progrès dans la réduction de la dette sont précurseurs d’une modeste remontée du dollar canadien par rapport à son faible niveau actuel de 65,2 cents US. Mise en garde au sujet des déclarations prévisionnelles À l’occasion, la Banque Royale fait des déclarations prévisionnelles verbalement ou par écrit, y compris dans le présent rapport annuel et dans d’autres documents déposés auprès des organismes de réglementation canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, dans des rapports aux actionnaires et dans d’autres communications. Ces déclarations prévisionnelles comprennent, sans restriction aucune, les déclarations relatives au passage à l’an 2000, aux objectifs pour 1999 14 | BANQUE ROYALE DU CANADA et ceux à moyen terme, aux stratégies élaborées par la banque afin de les atteindre, aux perspectives de l’économie canadienne ainsi qu’aux commentaires sur le projet de fusion de la banque avec la Banque de Montréal. De par leur nature même, les déclarations prévisionnelles comportent des incertitudes et des risques inhérents, généraux et bien précis, et il est possible que les prédictions, prévisions, projections et autres déclarations prévisionnelles ne se matérialisent pas. La Banque Royale décon- seille aux lecteurs de se fier indûment à ces déclarations étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des plans, objectifs, attentes, estimations et intentions exprimés dans ces déclarations prévisionnelles, en raison d’un certain nombre de facteurs importants. Ces facteurs comprennent, sans toutefois s’y limiter, l’évolution de la conjoncture économique canadienne et mondiale, notamment les fluctuations des devises et des taux d’intérêt et d’inflation, les modifications de la régle- mentation, les changements technologiques et les effets de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels œuvre la banque. La Banque Royale informe ses lecteurs que la liste susmentionnée de facteurs importants n’est pas exhaustive. Les personnes, et notamment les investisseurs, qui se fient à des déclarations prévisionnelles pour prendre des décisions à l’égard de la banque doivent bien tenir compte de ces facteurs et d’autres faits et incertitudes. les jalons de notre développement les jalons de notre développement Les acquisitions continuent de jouer un rôle de premier plan dans la croissance de la Banque Royale. La déréglementation du secteur des services financiers, vers la fin des années 80, a fourni à la banque l’occasion d’acquérir graduellement une participation dans les domaines du courtage, de la fiducie et de l’assurance. Ces acquisitions ont permis à la banque d’accroître son bénéfice provenant des activités tarifées et de devenir, plutôt qu’une simple institution bancaire, une institution offrant une vaste gamme de services financiers. Cette année, la banque a effectué des acquisitions dans les domaines de l’assurance, des services bancaires de gestion privée et de la négociation et distribution d’obligations. Les principales acquisitions des six dernières années sont résumées dans le tableau ci-dessous. Ces acquisitions ont contribué aux tendances suivantes depuis 1993 : ❯ Les autres produits sont passés de 37 % du total des revenus en 1993 à 49 % en 1998. ❯ Les commissions sur le marché financier ont augmenté de façon spectaculaire, soit de 145 %, passant de 456 millions de dollars à 1,1 milliard en cinq ans. ❯ Les commissions de gestion de placements et de services de garde et les revenus tirés des fonds communs de placement représentent maintenant 19 % du total des autres produits, contre 7 % en 1993. La hausse des commissions est attribuable à une brusque montée de l’actif hors bilan. Les biens sous gestion s’établissaient à 73 milliards de dollars au 31 octobre 1998, contre 33 milliards il y a cinq ans, soit une hausse de 121 %. Alors que les activités basées sur les services tarifés connaissaient une importante croissance, la Banque Royale a maintenu sa position dominante dans les activités bancaires traditionnelles. Elle continue de détenir les plus grandes parts de marché pour ce qui est des prêts hypothécaires résidentiels, des prêts aux particuliers et des dépôts de particuliers. Afin de soutenir cette croissance, de satisfaire les besoins de la clientèle en matière de réseaux de prestation de services parallèles et de réduire ses frais, la banque a investi dans les services bancaires par téléphone, les services bancaires sur PC, les services bancaires sur Internet en toute sécurité, les cartes de débit et les cartes prépayées. ACQUISITIONS PRINCIPAUX AVANTAGES (1) Compagnie d’Assurance Voyageur – 1993 Plus de 100 millions de dollars en primes annuelles Le plus grand fournisseur d’assurance-voyage du Canada Produits offerts par l’entremise de plus de 4 000 agences de voyage Trust Royal – 1993 Le plus grand gestionnaire financier du Canada Très bien coté pour les services de garde internationaux Important groupe de fonds communs de placement Bien établi dans la gestion privée globale Activités bancaires liées à la gestion de patrimoine Équipe chargée des produits dérivés sur actions de Kidder Peabody – 1995 Élargissement des produits offerts aux clients (particuliers, institutions et entreprises) Westbury Canadienne Vie – 1996 90 millions de dollars de primes annuelles Bilan solide Produits novateurs Entreprise de services de garde aux institutions et aux caisses de retraite de la Banque et Société de fiducie TD – 1996 47 milliards de dollars de biens administrés Clientèle de premier choix Grandes économies d’échelle Revenus différentiels Richardson Greenshields (maison de courtage) – 1997 Plus de 300 millions de dollars de revenus 17 milliards de dollars de biens de clients (particuliers) 580 conseillers en placement Entreprise de services de garde aux institutions et aux caisses de retraite du Montréal Trust et de la Banque Scotia – 1997 120 milliards de dollars de biens administrés Importante clientèle de gestionnaires de caisses de retraite et de fonds Grandes économies d’échelle Revenus différentiels Mutuelle d’Omaha – activités canadiennes d’assurance-vie, maladie, invalidité et voyage – 1998 Plus de 120 millions de dollars en primes annuelles 100 000 nouvelles polices d’assurance 500 agents d’assurance Élargissement de la gamme de produits Security First Network Bank – 1998 Technologie pour une gestion bancaire et financière pleinement fonctionnelle sur Internet Mise au point de logiciels de services bancaires par le Web Permis bancaire aux États-Unis Hambros Bank – activités liées aux obligations – 1998 Élargissement des possibilités en matière d’euro-obligations et d’obligations de gouvernement Présence accrue dans les activités de négociation et de distribution à l’échelle internationale Credit Suisse Private Banking North America – 1998 1 milliard de dollars en actif des clients Économies d’échelle plus importantes Revenus différentiels Accroissement rapide du bénéfice (1) Au moment de l’acquisition. La banque ayant pris de l’expansion dans de nouvelles branches d’activité, ses concurrents ne sont plus seulement les autres banques, mais également les maisons de courtage, les sociétés de fonds communs de placement, les gestionnaires financiers, les sociétés fournissant des services de garde, les sociétés d’assurances, les banques virtuelles et les fournisseurs de services financiers spécialisés. Les principaux facteurs sur lesquels repose la concurrence sont la diversité et les caractéristiques des produits financiers, les prix, la distribution et la qualité du service. La concurrence s’intensifie car les fournisseurs étrangers de cartes de crédit, de fonds communs de placement, de prêts à la petite entreprise, de financement de la consommation et de services des marchés des capitaux font une entrée de plus en plus remarquée au Canada. Concurrence BANQUE ROYALE DU CANADA | 15