La centrale nucléaire du Tricastin Une production d`électricité au

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La centrale nucléaire du Tricastin Une production d`électricité au
DOSSIER DE PRESSE
Février 2014
La centrale nucléaire du Tricastin
Une production d’électricité au cœur des régions
Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur
EDF – CNPE du Tricastin
CS 40 009
26131 Saint-Paul-Trois-Châteaux
@EDFTricastin
CONTACT Presse
SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris
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La centrale nucléaire du Tricastin
http://tricastin.edf.com
Adeline BERTONCINI
+ 33 (0) 04 75 50 37 98
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Février 2014
FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DU TRICASTIN
Unité de production n°1 : 31 mai 1980
Date de mise en service
Unité de production n°2 : 7 août 1980
Unité de production n°3 : 10 février 1981
Unité de production n°4 : 12 juin 1981
Production 2013
25 milliards de kWh en 2013 (25 TWh)
Nombre d’unités de production
4 unités de production
Puissance totale
3 685 MW
1404 salariés dont 15 % de femmes
Effectif total
500 salariés permanents d’entreprises
prestataires
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Synthèse 2013
Produire de l’électricité, chaque jour
Depuis plus de trente ans, la centrale nucléaire du Tricastin assure sa mission de service public en produisant une
électricité sûre, compétitive et sans émission de gaz à effet de serre. En 2013, la centrale du Tricastin a produit 25
TWh : une production qui équivaut à la consommation d’environ 3,5 millions d’habitants et qui répond aux besoins
énergétiques de 40 % de la région Rhône-Alpes.
La sûreté : la priorité
Cette année encore, la sûreté a constitué la priorité de la centrale du Tricastin. L’Autorité de Sûreté Nucléaire, qui
accompagne les équipes de la centrale dans leur volonté de produire en toute sûreté, a effectué en 2013
35 inspections dont 10 lors des arrêts pour maintenance.
En fin d’année, l’Etat a renouvelé la délégation des inspections réglementaires au Service d’Inspection Reconnu
(SIR) pour le suivi réglementaire des équipements sous pression conventionnels. Cette reconnaissance salue le
professionnalisme et l’implication de toute l’équipe de la centrale du Tricastin.
La maintenance : un effort continu
La campagne de maintenance 2013 a été équilibrée avec les arrêts pour simple rechargement des unités de
production n°3 et 4 et les visites partielles des unités de production n°1 et 2. Au total, plus de 134 millions d’euros
ont été consacrés à la fiabilité et à la pérennisation de l’outil de production.
L’environnement : au cœur des préoccupations
Le nombre d’événements en matière d’environnement est resté constant entre 2012 et 2013 (6 par an). Les rejets
de la centrale sont toujours restés en dessous des limites autorisées et la centrale a recyclé plus de 90 % de ses
déchets.
Le CNPE du Tricastin, employeur et acteur économique local
Avec plus de 1 400 agents et plus de 500 salariés permanents d’entreprises extérieures, la centrale joue un rôle
majeur dans le tissu économique de la région. En 2013, EDF Tricastin a recruté 71 personnes (5 % de ses
effectifs) dont une large majorité localement.
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SOMMAIRE
1. La centrale du Tricastin au sein du parc nucléaire français
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2. La sûreté nucléaire, notre première priorité
7
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
7
Une exploitation transparente
8
Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima
8
Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics
9
La sécurité du site
10
3. L’environnement, une préoccupation au quotidien
11
4. Préparer l’avenir du site
12
Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs
12
Des investissements pour préparer l’avenir
12
Le renforcement de la protection contre les inondations
13
Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs
13
Le choix du recyclage du combustible usé
14
Le MOX, un combustible issu du recyclage
14
5. La centrale du Tricastin, un acteur économique local incontournable
15
Des retombées économiques importantes
15
Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap
15
Des partenariats forts avec les acteurs locaux
15
6. Une information continue du public
16
7. Chiffres clés 2013
17
8. Dates clés
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1. La centrale du Tricastin au sein du parc nucléaire français
Les premiers réacteurs nucléaires, construits en France entre 1958 et 1966, appartenaient à la filière UNGG
(Uranium Naturel Graphite Gaz).
Ensuite, EDF a adopté une technologie américaine, plus efficace et moins coûteuse : le réacteur à eau pressurisée
(REP). Cette technologie a été déclinée pour chacun des 58 réacteurs, d’une puissance totale de 63 GW mis en
service entre 1977 et 1999, dont les 4 réacteurs de la centrale du Tricastin entre 1980 et 1981.
La centrale nucléaire du Tricastin appartient donc à un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les
ressources d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer, pour l’ensemble du parc de production
nucléaire, d’un retour d’expérience important.
En 2013, le parc nucléaire français
a produit 403,7 milliards de kWh.
La centrale du Tricastin a, quant
à elle, produit 25 TWh, soit près
de 5 % de la production
nucléaire française d’EDF.
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2. La sûreté nucléaire, notre première priorité
A la centrale du Tricastin, une équipe de 35 personnes et 28 ingénieurs ont en charge la sûreté. Ils s’assurent au
quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire est respecté.
Organisés en astreinte, ils peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. De plus,
chaque année, les salariés de la centrale du Tricastin consacrent plus de170 000 heures à leur formation dont plus
de 15 000 heures sur simulateur, réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à tous
types de situations, de la plus simple à la plus complexe.
La culture sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles
acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en
permanence grâce à un investissement important dans la formation.
Une activité réglementée et contrôlée en permanence
Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale du Tricastin est soumise à des contrôles réguliers de
l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté
nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des risques liés à
l’exploitation nucléaire.
L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de
l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13 juin 2006 relative à
la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN » et désormais
intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une autorité administrative
indépendante.
En 2013, 35 inspections ont été réalisées à la centrale du Tricastin, dont 4 de façon réactive. Ces inspections
donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux mois pour
répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place.
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Une exploitation transparente
Tous les événements nucléaires, y compris les plus minimes, survenus à la centrale du Tricastin, sont déclarés à
l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale
dite « échelle INES » (International Nuclear Event Scale).
L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave
de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à
celui de Fukushima
En 2013, la centrale du Tricastin a déclaré 39 événements sûreté de niveau 0 et 6 évènements sûreté de niveau 1.
Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima
Comme toutes les centrales du parc nucléaire d’EDF, dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté
demandées par le premier ministre François Fillon à la suite de l’accident de Fukushima, la centrale du Tricastin a
rédigé un rapport d’expertise technique extrêmement complet.
Ce rapport, première étape dans le cadre des évaluations, a été remis à l’ASN le 15 septembre 2011, comme les
18 autres rapports des centrales françaises.
Les premières conclusions de cet exercice ont montré que la centrale du Tricastin, comme toutes les centrales
nucléaires, est robuste et présente un bon niveau de sûreté et de résistance aux différents aléas tels que le
séisme, l’inondation, la perte des alimentations en eau et électricité.
En parallèle de ce travail d’expertise très approfondi réalisé par EDF (en ligne sur www.edf.com et www.asn.fr),
l'ASN, avec l'appui de l'IRSN, a mené ses propres inspections sur le site du Tricastin début octobre 2011 afin de se
forger sa propre vision de la situation de la centrale. L’ASN a rendu son avis final pour l’ensemble des 19 centrales
au premier ministre le 3 janvier 2012.
L’Autorité de Sûreté Nucléaire a confirmé le bon niveau de sûreté de la centrale du Tricastin.
A la suite de ces évaluations complémentaires de sûreté, EDF a mis en œuvre les améliorations jugées
nécessaires par l'ASN pour répondre aux situations extrêmes nouvelles considérées après l'accident de
Fukushima.
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Ces travaux sur les centrales existantes et en construction visent à renforcer la robustesse, ainsi qu’à assurer des
marges de sûreté supplémentaires aux installations face :
- aux risques de séisme et d’inondation,
- à la perte simultanée de la source de refroidissement et des alimentations électriques,
- aux conséquences environnementales.
A ce titre, EDF a engagé un plan d'actions qui s’étalera sur plusieurs années, conformément aux prescriptions
techniques de l’ASN, comme par exemple :
 la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir,
en cas d’urgence, sur n’importe quel site nucléaire en France pour secourir 2 réacteurs. 4 bases, déjà
partiellement opérationnelles, ont été installées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey. L’objectif est, qu’à
fin 2014, la FARN soit en capacité d’intervenir de façon simultanée sur 4 réacteurs d'un site, et à fin 2015
simultanément sur 6 réacteurs, permettant ainsi de couvrir tous les sites nucléaires français d’EDF.
 la construction sur chaque site d'un nouveau Centre de Crise Local (CCL) capable de résister à des
agressions de types séisme ou inondation bien au delà du référentiel actuel (exemple de séisme de
période de retour de 20 000 ans) et dimensionné pour gérer un accident grave simultanément sur tous les
réacteurs d'un site. Le premier CCL sera opérationnel en 2016 pour le démarrage de Flamanville 3.
 l'installation avant 2018 d'un diesel d’ultime secours sur l'ensemble des 58 réacteurs. Le principe est de
disposer d'une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des 2 alimentations externes
et des 2 alimentations internes déjà existantes.
Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de
sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la
moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des tranches à partir de
l’atteinte de 40 ans d’exploitation.
Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics
En 2013, 10 exercices internes de crise ont mobilisé l’ensemble des pôles d’astreinte à la centrale du Tricastin. 8
exercices ont été organisés avec les sapeurs pompiers. Ces exercices permettent de tester les organisations et de
vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et la gestion technique des accidents. Car, si la probabilité d’accidents
reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à la conception et en exploitation, la gestion
des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant l’exploitant et les pouvoirs
publics, permettant de faire face à tout type de situation :

le Plan d’Urgence Interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF.

le Plan Particulier d’Intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de
prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque
de rejets.
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La sécurité du site
La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, tels que les chutes
d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le
démarrage de ses centrales. Chaque site dispose d’équipes dédiées à la protection des installations (salariés
d’EDF et d’entreprises permanentes), 24h/24 et 7 j/7.
En complément de la présence de ces équipes, des dispositions ont été prises pour construire trois niveaux de
défense :
- la prévention des actes de terrorisme, réalisée notamment par les services de police et de renseignements.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre, dont
l’installation de pelotons de gendarmerie à proximité des centrales ; la centrale nucléaire du Tricastin dispose
d’un peloton de gendarmes basé à Saint-Paul-Trois-Châteaux.
- la protection physique des installations, via des dispositifs relevant de la conception des ouvrages et de
l'exploitation des installations nucléaires, de manière à résister à de nombreux scénarii d'accidents, y compris
les actes de malveillance ou de terrorisme ;
- une organisation de crise éprouvée, qui permettrait de gérer et de limiter, en lien avec les pouvoirs publics, les
conséquences d’un accident quel qu’il soit.
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3. L’environnement, une préoccupation au quotidien
La centrale nucléaire du Tricastin est intégrée dans son environnement. Toutes ses nuisances potentielles –
radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès sa conception ;
elles sont contrôlées en permanence, dans le cadre d’une réglementation stricte.
Avant même la construction du site, EDF a procédé à un bilan radio-écologique initial du site et fait réaliser,
chaque année, par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio-écologique et hydro-biologique afin de
suivre l’impact de ses installations sur les écosystèmes.
En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires du parc EDF a obtenu la
certification environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie
l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale
nucléaire du Tricastin a obtenu sa certification en 2003 et a passé avec succès son
audit de renouvellement en 2013.
Une vingtaine personnes au sein de la centrale nucléaire du Tricastin travaillent en permanence à la maîtrise des
impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement autour du site.
Les contrôles réalisés par les équipes de la centrale sont nombreux et, pour beaucoup, quotidiens.
En 2013, à la centrale du Tricastin, environ 20 000 analyses et mesures ont ainsi été réalisées pour contrôler les
rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement en-dessous des limites
annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son site internet
http://tricastin-edf.com.
Contrôle permanent des rejets
Surveillance de l’environnement
er
Depuis le 1 février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale, etc.),
la centrale du Tricastin transmet également les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national
de mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces données
est disponible sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr.
Conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, tous les événements
environnementaux, y compris les plus minimes, survenus à la centrale du Tricastin, sont déclarés à l’Autorité de
Sûreté Nucléaire (ASN) et rendus publics. En 2013, la centrale du Tricastin a déclaré 6 événements
environnementaux.
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4. Préparer l’avenir du site
Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs
La centrale nucléaire du Triscastin a été conçue pour une durée d’exploitation d’au moins quarante ans.
C’est l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui émet un avis sur la poursuite d’exploitation pour 10 années
supplémentaires à l’issue des visites décennales. La visite décennale intègre une réévaluation et un réexamen de
sûreté afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des
installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en augmentant toujours le
niveau de sûreté de l’installation.
Les visites décennales des Unités de production n°1, 2 et 3 ont eu lieu en 2009, 2011 et 2012. La prochaine visite
décennale, déterminante pour la poursuite de l’exploitation du réacteur de l’Unité de production n°4 de la centrale
nucléaire du Tricastin, aura lieu en 2014.
Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois,
pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les
installations :

l’arrêt pour simple rechargement du combustible

la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi
à un important programme périodique de maintenance

la visite décennale, qui comporte des contrôles approfondis et
réglementaires des principaux composants que sont la cuve du
réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur.
Des investissements pour préparer l’avenir
En 2013, EDF a investi plus de 3,5 milliards d'euros dans le parc de production nucléaire en France afin de
maintenir et améliorer en continu le niveau de sûreté et de performance des installations.
Pour aller plus loin :
- environ 1,5 milliard pour la rénovation ou le remplacement des gros composants tels que les générateurs de
vapeur, les transformateurs ou les alternateurs et la maintenance des matériels ;
- environ 1,5 milliard pour les visites décennales et les améliorations de sûreté déployées à cette occasion, et pour
le déploiement des premières mesures post-Fukushima ;
- environ 500 millions pour la maintenance courante.
Pour la centrale du Tricastin, l’investissement dans l’outil de production s’est élevé à 134 millions d’euros pour
l’année 2013.
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Le renforcement de la protection contre les inondations
De grands travaux ont été lancés le 26 octobre 2013 pour renforcer la protection de la centrale nucléaire du
Tricastin contre les inondations, en cas de crue exceptionnelle du Rhône.
Sécuriser le site nucléaire du Tricastin, situé en
contrebas du canal de Donzère-Mondragon, c’est
contrôler le niveau d’eau du canal et éviter tout risque.
Les ouvrages hydrauliques permettant de réguler le débit
d’eau entrant dans ce canal, initialement dimensionnés
3
pour résister à une crue de 9 900 m /s, seront renforcés
pour résister à une crue exceptionnelle : une crue
millénale majorée correspondant à un débit de
3
13 700 m /seconde.
Concrètement, trois modifications matérielles majeures
sont portées sur les ouvrages hydrauliques, au niveau de
la commune de Donzère, à 15 km au nord de la centrale
du Tricastin. Au niveau du barrage de garde, le tablier
d’une des passes navigables sera rehaussé, les digues
aux abords du pont du Robinet seront renforcées. Pour
faire face à d’éventuels phénomènes aggravants, un
nouvel ouvrage est créé : un déversoir pour évacuer un
hypothétique trop plein d’eau du canal.
En parallèle de ces travaux, les consignes d’exploitation
du barrage de retenue et du barrage de garde et de
l’usine hydraulique de Bollène (située en aval de la
centrale) seront modifiées, pour diminuer le débit d’eau
entrant dans le canal et favoriser son écoulement vers le
lit naturel du Rhône.
Ces travaux répondent à une prescription technique émise par l’Autorité de Sûreté Nucléaire dans le cadre de
l’autorisation de poursuite d’exploitation de l’unité de production n°1 (décision n°2011-DC-0227 du 27 mai 2011).
L’arrêté interpréfectoral d’autorisation de ces travaux a été signé le 3 octobre 2013, les travaux ont débuté le 26
octobre 2013 et seront terminés avant le 31 décembre 2014, conformément à la prescription de l’Autorité de Sûreté
Nucléaire.
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Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs
L'exploitation de la centrale du Tricastin, comme celle de toutes les centrales nucléaires, génère des déchets
radioactifs qu'elle gère avec la plus grande rigueur :


des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les
30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets.
des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est
constitué de 96% de matière recyclable en de nouveaux combustibles et de 4% de déchets non
recyclables.
Les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur
l’ensemble du parc, depuis 1985.
Le choix du recyclage du combustible usé
La stratégie d’EDF, retenue depuis les années 1980 en matière de cycle de combustible nucléaire, en accord avec
la politique énergétique nationale, est de pratiquer le traitement des combustibles usés (uranium recyclable et
plutonium).
Ce traitement permet d’une part, de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire
de nouveaux combustibles et d’autre part, d’isoler les déchets radioactifs non recyclables et de les conditionner
sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. En 2013,
1050 tonnes de combustible usé ont ainsi été traitées en France dont 93,6 tonnes pour la centrale du Tricastin.
Le MOX, un combustible issu du recyclage
Le MOX (pour « Mixed OXides » ou « Mélange d’OXydes ») est fabriqué à partir d’oxyde de plutonium, issu du
traitement du combustible nucléaire « usé », retiré des réacteurs après 4 à 5 années d’utilisation. Le traitement
chimique du combustible usé permet de séparer les déchets non-recyclables (4 % du combustible usé) des
matières recyclables – l’uranium (95%) et le plutonium (1%).
Le MOX contribue à recycler les matières valorisables issues du traitement du combustible usé et à économiser les
ressources d’uranium naturel. Le MOX « usé » constitue ensuite une réserve énergétique qui sera nécessaire pour
le démarrage des réacteurs de Génération IV.
La centrale du Tricastin compte parmi les 24 réacteurs du parc français (Tricastin 1 à 4, Dampierre 1 à 4,
Gravelines 1 à 6, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 à 4 et Chinon 1 à 4) à utiliser ce combustible.
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5. La centrale du Tricastin, un acteur économique local incontournable
Des retombées économiques importantes
Dès le lancement des chantiers en 1974, la centrale du Tricastin a participé au développement du tissu
économique des départements du Vaucluse, de la Drôme et de l’Ardèche.
Actuellement 1404 salariés EDF travaillent sur site, ainsi qu’environ 500 salariés permanents d’entreprises
prestataires. A cela, il convient d’ajouter les salariés d’entreprises prestataires présents lors des arrêts pour
maintenance : de 600 à 2 000 selon le type d’arrêt.
Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses, environ 300 en 2013. A titre d’exemple, les marchés passés
avec les entreprises locales pour la maintenance représentent 31 millions d’euros.
De plus, la centrale contribue à la fiscalité à hauteur de 85,2 millions d’euros, dont 2,3 millions d’euros pour la
seule taxe foncière.
Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap
La centrale du Tricastin assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers : 355 depuis
2009 (39 en 2009, 68 en 2010, 56 en 2011, 121 en 2012 et 71 en 2013) et prévoit de réaliser encore une
soixantaine d’embauches au cours de l’année 2014.
Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 85 apprentis ont été accueillis en
2013 à la centrale dans des domaines variés comme la conduite, les automatismes, la maintenance, la chimie, la
radioprotection, etc. De la même façon, elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes en accueillant chaque
année plus d’une centaine de stagiaires.
La centrale du Tricastin s’engage également dans l’insertion des personnes en situation de handicap dans le
monde du travail, avec 3 embauches en 2013.
Des partenariats forts avec les acteurs locaux
La centrale s’implique tout au long de l’année auprès des élus et de tous les partenaires locaux.
En 2013, la centrale a encouragé le Tricastin Triathlon Club et plus particulièrement son école des jeunes. Elle a
également soutenu l’Entente Natation Pierrelatte pour favoriser le développement des activités de natation en eau
libre. Pour l’opération « La Nuit de l’Eau », les salariés EDF se sont jetés à l’eau et ont remis à l’Unicef un chèque
de 2 000 €. Avec la Cascade à Bourg-Saint-Andéol, la centrale a offert aux familles bénéficiaires des Restos du
cœur, un spectacle original intitulé « Circo Barolo ». Elle a réuni plus de 22 700 € pour le Téléthon. Elle était aux
e
côtés de la 29 fête du livre de Jeunesse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du Festival des Nuits de l’Enclave à
Valréas, ainsi que du Festival du livre de Pont-Saint-Esprit. Les centrales du Tricastin et de Cruas-Meysse ont
e
renouvelé leur engagement auprès de la 22 édition de l’Handi-raid Sapeurs Pompiers qui emmène des personnes
èmes
handicapées à la conquête du Rhône et de la Saône à bord de bateaux pneumatiques. Elle a participé aux 21
jeux nationaux de l’avenir Handisport. Enfin, les deux centrales ont également encouragé l’association « Rhône
source de vie » pour l’organisation des Fêtes du Rhône.
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6. Une information continue du public
La centrale nucléaire du Tricastin informe systématiquement le public de son fonctionnement et de son actualité :
L’espace d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs y sont accueillis tout au long de l’année et des
conférences pour les scolaires y sont organisées. En 2013, 4 819 personnes ont bénéficié d’une information sur le
nucléaire au sein de l’espace d’information du public de la centrale et 2 993 ont pu prolonger la visite par une
découverte des installations.
Tout au long de l’année, plusieurs journées à thème sont organisées, souvent en lien avec les associations
locales, avec pour objectif de faire découvrir nos métiers et sensibiliser aux activités liées à la production
d’électricité : Fête de la science, Semaine du développement durable, Journée de l’industrie électrique, etc.
L’actualité du site nucléaire du Tricastin, comme celle de tous les autres sites, ainsi que les résultats
environnement sont disponibles sur les pages dédiées à la centrale sur le site internet www.edf.com
(http://tricastin.edf.com) ou sur son fil Twitter @EDFTricastin.
7 jours sur 7, un numéro vert permet aux riverains de s’informer de l’actualité, des modalités d’accès pour les
visites et sur le fonctionnement de la centrale. N° VERT : 0800 000 842.
Chaque mois, une lettre d’information, C’est-à-dire, est envoyée aux medias, aux représentants institutionnels, aux
élus et à la population locale. Cette lettre est téléchargeable sur http://tricastin.edf.com.
Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale publie un
rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les principaux résultats
concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année venant de s’écouler. Ce
rapport est accessible depuis les pages dédiées à la centrale du Tricastin dans la rubrique Publications du site
internet : http://tricastin.edf.com,
La centrale participe également à la Commission Locale d’Information auprès des Grands Equipements
Energétiques du Tricastin (CLIGEET). Cette instance rassemble élus, représentants des autorités publiques,
experts en sûreté, représentants des milieux industriels et associations de protection de l’environnement. Elle
constitue un lieu d’échanges et de relais de l’information auprès du grand public.
Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur
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DOSSIER DE PRESSE
Février 2014
7. Chiffres clés 2013
Site
Nombre de réacteurs en service
4
Production
Energie nette produite en milliards de kWh
Part dans la production française d’énergie nucléaire
25 TWh
5%
Effectifs
Effectif total (EDF et salariés extérieurs permanents)
Salariés d’entreprises extérieures sur les arrêts
Salariés permanents d’entreprises locales
Embauches
Apprentis
Age moyen de l’effectif
environ 1 900
entre 500 et 2000
environ 500
71
85
41,3
Retombées socio-économiques
Taxe sur les installations nucléaires
Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et cotisation sur la valeur ajoutée
Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux
Redevance sur l’eau
Redevance voie navigable
Taxe foncière
Autre redevances
28,7 millions €
10,5 millions €
11,2 millions €
1,2 million €
28,3 millions €
2,3 millions €
3 millions €
Sûreté
Inspections de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN)
Investissements de maintenance :
Entraînements des équipes de gestion d’un événement
Heures de formation
Evènements significatifs pour la sûreté de niveau 1 ou plus
35
134 millions €
10 exercices
173 000 h
6
Sécurité
Nombre d’accidents avec arrêt de travail
Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures
(par millions d’heures de travail) :
8
1,9
Environnement
Prélèvements et analyses :
Evènements significatifs pour l’environnement
environ 20 000
6
Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur
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DOSSIER DE PRESSE
Février 2014
8. Dates clés
– Les principaux chiffres de construction :

Début des travaux de terrassement : printemps 1974

Début des travaux de gros-œuvre : novembre 1974

Mouvements de matériaux : 3 500 000 m3

Utilisation de béton : 480 000 m3

Nombre d’années de chantier : 8
– Premier couplage au réseau :

Unité de production n°1 : 31 mai 1980

Unité de production n°2: 07 août 1980

Unité de production n°3: 10 février 1981

Unité de production n°4: 12 juin 1981
– Les visites décennales
Les premières visites décennales :

Unité de production n°1 : du 30 juin 1990 au 3 octobre 1990

Unité de production n°2 : du 9 février 1991 au 22 mai 1991

Unité de production n°3 : du 6 juin 1992 au 26 septembre 1992

Unité de production n°4 : du 21 novembre 1992 au 6 mars 1993
Les secondes visites décennales :

Unité de production n°1 : du 28 novembre 1998 au 6 juillet 1999

Unité de production n°2 : du 1er juillet au 11 novembre 2000

Unité de production n°3 : du 13 octobre 2001 au 6 mars 2002

Unité de production n°4 : de mai à septembre 2004
Les troisièmes visites décennales :

Unité de production n° 1 : du 02 mai au 16 août 2009

Unité de production n° 2 : du 15 janvier au 20 mai 2011

Unité de production n° 3 : du 28 avril au 12 septembre 2012

Unité de production n°4 : courant 2014
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CS 40 009
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+ 33 (0) 04 75 50 37 98
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