La centrale nucléaire du Tricastin Une production d`électricité au
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La centrale nucléaire du Tricastin Une production d`électricité au
DOSSIER DE PRESSE Février 2014 La centrale nucléaire du Tricastin Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur EDF – CNPE du Tricastin CS 40 009 26131 Saint-Paul-Trois-Châteaux @EDFTricastin CONTACT Presse SA au capital de 930 004 234 euros - 552 081 317 R.C.S. Paris [email protected] La centrale nucléaire du Tricastin http://tricastin.edf.com Adeline BERTONCINI + 33 (0) 04 75 50 37 98 1 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DU TRICASTIN Unité de production n°1 : 31 mai 1980 Date de mise en service Unité de production n°2 : 7 août 1980 Unité de production n°3 : 10 février 1981 Unité de production n°4 : 12 juin 1981 Production 2013 25 milliards de kWh en 2013 (25 TWh) Nombre d’unités de production 4 unités de production Puissance totale 3 685 MW 1404 salariés dont 15 % de femmes Effectif total 500 salariés permanents d’entreprises prestataires Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 2 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 Synthèse 2013 Produire de l’électricité, chaque jour Depuis plus de trente ans, la centrale nucléaire du Tricastin assure sa mission de service public en produisant une électricité sûre, compétitive et sans émission de gaz à effet de serre. En 2013, la centrale du Tricastin a produit 25 TWh : une production qui équivaut à la consommation d’environ 3,5 millions d’habitants et qui répond aux besoins énergétiques de 40 % de la région Rhône-Alpes. La sûreté : la priorité Cette année encore, la sûreté a constitué la priorité de la centrale du Tricastin. L’Autorité de Sûreté Nucléaire, qui accompagne les équipes de la centrale dans leur volonté de produire en toute sûreté, a effectué en 2013 35 inspections dont 10 lors des arrêts pour maintenance. En fin d’année, l’Etat a renouvelé la délégation des inspections réglementaires au Service d’Inspection Reconnu (SIR) pour le suivi réglementaire des équipements sous pression conventionnels. Cette reconnaissance salue le professionnalisme et l’implication de toute l’équipe de la centrale du Tricastin. La maintenance : un effort continu La campagne de maintenance 2013 a été équilibrée avec les arrêts pour simple rechargement des unités de production n°3 et 4 et les visites partielles des unités de production n°1 et 2. Au total, plus de 134 millions d’euros ont été consacrés à la fiabilité et à la pérennisation de l’outil de production. L’environnement : au cœur des préoccupations Le nombre d’événements en matière d’environnement est resté constant entre 2012 et 2013 (6 par an). Les rejets de la centrale sont toujours restés en dessous des limites autorisées et la centrale a recyclé plus de 90 % de ses déchets. Le CNPE du Tricastin, employeur et acteur économique local Avec plus de 1 400 agents et plus de 500 salariés permanents d’entreprises extérieures, la centrale joue un rôle majeur dans le tissu économique de la région. En 2013, EDF Tricastin a recruté 71 personnes (5 % de ses effectifs) dont une large majorité localement. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 3 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 SOMMAIRE 1. La centrale du Tricastin au sein du parc nucléaire français 5 2. La sûreté nucléaire, notre première priorité 7 Une activité réglementée et contrôlée en permanence 7 Une exploitation transparente 8 Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima 8 Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics 9 La sécurité du site 10 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien 11 4. Préparer l’avenir du site 12 Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs 12 Des investissements pour préparer l’avenir 12 Le renforcement de la protection contre les inondations 13 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs 13 Le choix du recyclage du combustible usé 14 Le MOX, un combustible issu du recyclage 14 5. La centrale du Tricastin, un acteur économique local incontournable 15 Des retombées économiques importantes 15 Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap 15 Des partenariats forts avec les acteurs locaux 15 6. Une information continue du public 16 7. Chiffres clés 2013 17 8. Dates clés 18 Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 4 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 1. La centrale du Tricastin au sein du parc nucléaire français Les premiers réacteurs nucléaires, construits en France entre 1958 et 1966, appartenaient à la filière UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz). Ensuite, EDF a adopté une technologie américaine, plus efficace et moins coûteuse : le réacteur à eau pressurisée (REP). Cette technologie a été déclinée pour chacun des 58 réacteurs, d’une puissance totale de 63 GW mis en service entre 1977 et 1999, dont les 4 réacteurs de la centrale du Tricastin entre 1980 et 1981. La centrale nucléaire du Tricastin appartient donc à un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les ressources d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer, pour l’ensemble du parc de production nucléaire, d’un retour d’expérience important. En 2013, le parc nucléaire français a produit 403,7 milliards de kWh. La centrale du Tricastin a, quant à elle, produit 25 TWh, soit près de 5 % de la production nucléaire française d’EDF. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 5 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 6 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 2. La sûreté nucléaire, notre première priorité A la centrale du Tricastin, une équipe de 35 personnes et 28 ingénieurs ont en charge la sûreté. Ils s’assurent au quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire est respecté. Organisés en astreinte, ils peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. De plus, chaque année, les salariés de la centrale du Tricastin consacrent plus de170 000 heures à leur formation dont plus de 15 000 heures sur simulateur, réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à tous types de situations, de la plus simple à la plus complexe. La culture sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en permanence grâce à un investissement important dans la formation. Une activité réglementée et contrôlée en permanence Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale du Tricastin est soumise à des contrôles réguliers de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les travailleurs, les riverains et l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire. L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite « loi TSN » et désormais intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une autorité administrative indépendante. En 2013, 35 inspections ont été réalisées à la centrale du Tricastin, dont 4 de façon réactive. Ces inspections donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux mois pour répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 7 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 Une exploitation transparente Tous les événements nucléaires, y compris les plus minimes, survenus à la centrale du Tricastin, sont déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale dite « échelle INES » (International Nuclear Event Scale). L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à celui de Fukushima En 2013, la centrale du Tricastin a déclaré 39 événements sûreté de niveau 0 et 6 évènements sûreté de niveau 1. Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima Comme toutes les centrales du parc nucléaire d’EDF, dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté demandées par le premier ministre François Fillon à la suite de l’accident de Fukushima, la centrale du Tricastin a rédigé un rapport d’expertise technique extrêmement complet. Ce rapport, première étape dans le cadre des évaluations, a été remis à l’ASN le 15 septembre 2011, comme les 18 autres rapports des centrales françaises. Les premières conclusions de cet exercice ont montré que la centrale du Tricastin, comme toutes les centrales nucléaires, est robuste et présente un bon niveau de sûreté et de résistance aux différents aléas tels que le séisme, l’inondation, la perte des alimentations en eau et électricité. En parallèle de ce travail d’expertise très approfondi réalisé par EDF (en ligne sur www.edf.com et www.asn.fr), l'ASN, avec l'appui de l'IRSN, a mené ses propres inspections sur le site du Tricastin début octobre 2011 afin de se forger sa propre vision de la situation de la centrale. L’ASN a rendu son avis final pour l’ensemble des 19 centrales au premier ministre le 3 janvier 2012. L’Autorité de Sûreté Nucléaire a confirmé le bon niveau de sûreté de la centrale du Tricastin. A la suite de ces évaluations complémentaires de sûreté, EDF a mis en œuvre les améliorations jugées nécessaires par l'ASN pour répondre aux situations extrêmes nouvelles considérées après l'accident de Fukushima. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 8 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 Ces travaux sur les centrales existantes et en construction visent à renforcer la robustesse, ainsi qu’à assurer des marges de sûreté supplémentaires aux installations face : - aux risques de séisme et d’inondation, - à la perte simultanée de la source de refroidissement et des alimentations électriques, - aux conséquences environnementales. A ce titre, EDF a engagé un plan d'actions qui s’étalera sur plusieurs années, conformément aux prescriptions techniques de l’ASN, comme par exemple : la mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir, en cas d’urgence, sur n’importe quel site nucléaire en France pour secourir 2 réacteurs. 4 bases, déjà partiellement opérationnelles, ont été installées à Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey. L’objectif est, qu’à fin 2014, la FARN soit en capacité d’intervenir de façon simultanée sur 4 réacteurs d'un site, et à fin 2015 simultanément sur 6 réacteurs, permettant ainsi de couvrir tous les sites nucléaires français d’EDF. la construction sur chaque site d'un nouveau Centre de Crise Local (CCL) capable de résister à des agressions de types séisme ou inondation bien au delà du référentiel actuel (exemple de séisme de période de retour de 20 000 ans) et dimensionné pour gérer un accident grave simultanément sur tous les réacteurs d'un site. Le premier CCL sera opérationnel en 2016 pour le démarrage de Flamanville 3. l'installation avant 2018 d'un diesel d’ultime secours sur l'ensemble des 58 réacteurs. Le principe est de disposer d'une alimentation électrique supplémentaire en cas de défaillance des 2 alimentations externes et des 2 alimentations internes déjà existantes. Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des tranches à partir de l’atteinte de 40 ans d’exploitation. Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics En 2013, 10 exercices internes de crise ont mobilisé l’ensemble des pôles d’astreinte à la centrale du Tricastin. 8 exercices ont été organisés avec les sapeurs pompiers. Ces exercices permettent de tester les organisations et de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et la gestion technique des accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation : le Plan d’Urgence Interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF. le Plan Particulier d’Intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque de rejets. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 9 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 La sécurité du site La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, tels que les chutes d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le démarrage de ses centrales. Chaque site dispose d’équipes dédiées à la protection des installations (salariés d’EDF et d’entreprises permanentes), 24h/24 et 7 j/7. En complément de la présence de ces équipes, des dispositions ont été prises pour construire trois niveaux de défense : - la prévention des actes de terrorisme, réalisée notamment par les services de police et de renseignements. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre, dont l’installation de pelotons de gendarmerie à proximité des centrales ; la centrale nucléaire du Tricastin dispose d’un peloton de gendarmes basé à Saint-Paul-Trois-Châteaux. - la protection physique des installations, via des dispositifs relevant de la conception des ouvrages et de l'exploitation des installations nucléaires, de manière à résister à de nombreux scénarii d'accidents, y compris les actes de malveillance ou de terrorisme ; - une organisation de crise éprouvée, qui permettrait de gérer et de limiter, en lien avec les pouvoirs publics, les conséquences d’un accident quel qu’il soit. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 10 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien La centrale nucléaire du Tricastin est intégrée dans son environnement. Toutes ses nuisances potentielles – radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès sa conception ; elles sont contrôlées en permanence, dans le cadre d’une réglementation stricte. Avant même la construction du site, EDF a procédé à un bilan radio-écologique initial du site et fait réaliser, chaque année, par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio-écologique et hydro-biologique afin de suivre l’impact de ses installations sur les écosystèmes. En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires du parc EDF a obtenu la certification environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale nucléaire du Tricastin a obtenu sa certification en 2003 et a passé avec succès son audit de renouvellement en 2013. Une vingtaine personnes au sein de la centrale nucléaire du Tricastin travaillent en permanence à la maîtrise des impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement autour du site. Les contrôles réalisés par les équipes de la centrale sont nombreux et, pour beaucoup, quotidiens. En 2013, à la centrale du Tricastin, environ 20 000 analyses et mesures ont ainsi été réalisées pour contrôler les rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement en-dessous des limites annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son site internet http://tricastin-edf.com. Contrôle permanent des rejets Surveillance de l’environnement er Depuis le 1 février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale, etc.), la centrale du Tricastin transmet également les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces données est disponible sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr. Conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, tous les événements environnementaux, y compris les plus minimes, survenus à la centrale du Tricastin, sont déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et rendus publics. En 2013, la centrale du Tricastin a déclaré 6 événements environnementaux. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 11 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 4. Préparer l’avenir du site Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs La centrale nucléaire du Triscastin a été conçue pour une durée d’exploitation d’au moins quarante ans. C’est l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui émet un avis sur la poursuite d’exploitation pour 10 années supplémentaires à l’issue des visites décennales. La visite décennale intègre une réévaluation et un réexamen de sûreté afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en augmentant toujours le niveau de sûreté de l’installation. Les visites décennales des Unités de production n°1, 2 et 3 ont eu lieu en 2009, 2011 et 2012. La prochaine visite décennale, déterminante pour la poursuite de l’exploitation du réacteur de l’Unité de production n°4 de la centrale nucléaire du Tricastin, aura lieu en 2014. Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois, pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les installations : l’arrêt pour simple rechargement du combustible la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi à un important programme périodique de maintenance la visite décennale, qui comporte des contrôles approfondis et réglementaires des principaux composants que sont la cuve du réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur. Des investissements pour préparer l’avenir En 2013, EDF a investi plus de 3,5 milliards d'euros dans le parc de production nucléaire en France afin de maintenir et améliorer en continu le niveau de sûreté et de performance des installations. Pour aller plus loin : - environ 1,5 milliard pour la rénovation ou le remplacement des gros composants tels que les générateurs de vapeur, les transformateurs ou les alternateurs et la maintenance des matériels ; - environ 1,5 milliard pour les visites décennales et les améliorations de sûreté déployées à cette occasion, et pour le déploiement des premières mesures post-Fukushima ; - environ 500 millions pour la maintenance courante. Pour la centrale du Tricastin, l’investissement dans l’outil de production s’est élevé à 134 millions d’euros pour l’année 2013. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 12 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 Le renforcement de la protection contre les inondations De grands travaux ont été lancés le 26 octobre 2013 pour renforcer la protection de la centrale nucléaire du Tricastin contre les inondations, en cas de crue exceptionnelle du Rhône. Sécuriser le site nucléaire du Tricastin, situé en contrebas du canal de Donzère-Mondragon, c’est contrôler le niveau d’eau du canal et éviter tout risque. Les ouvrages hydrauliques permettant de réguler le débit d’eau entrant dans ce canal, initialement dimensionnés 3 pour résister à une crue de 9 900 m /s, seront renforcés pour résister à une crue exceptionnelle : une crue millénale majorée correspondant à un débit de 3 13 700 m /seconde. Concrètement, trois modifications matérielles majeures sont portées sur les ouvrages hydrauliques, au niveau de la commune de Donzère, à 15 km au nord de la centrale du Tricastin. Au niveau du barrage de garde, le tablier d’une des passes navigables sera rehaussé, les digues aux abords du pont du Robinet seront renforcées. Pour faire face à d’éventuels phénomènes aggravants, un nouvel ouvrage est créé : un déversoir pour évacuer un hypothétique trop plein d’eau du canal. En parallèle de ces travaux, les consignes d’exploitation du barrage de retenue et du barrage de garde et de l’usine hydraulique de Bollène (située en aval de la centrale) seront modifiées, pour diminuer le débit d’eau entrant dans le canal et favoriser son écoulement vers le lit naturel du Rhône. Ces travaux répondent à une prescription technique émise par l’Autorité de Sûreté Nucléaire dans le cadre de l’autorisation de poursuite d’exploitation de l’unité de production n°1 (décision n°2011-DC-0227 du 27 mai 2011). L’arrêté interpréfectoral d’autorisation de ces travaux a été signé le 3 octobre 2013, les travaux ont débuté le 26 octobre 2013 et seront terminés avant le 31 décembre 2014, conformément à la prescription de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 13 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs L'exploitation de la centrale du Tricastin, comme celle de toutes les centrales nucléaires, génère des déchets radioactifs qu'elle gère avec la plus grande rigueur : des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les 30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets. des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est constitué de 96% de matière recyclable en de nouveaux combustibles et de 4% de déchets non recyclables. Les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur l’ensemble du parc, depuis 1985. Le choix du recyclage du combustible usé La stratégie d’EDF, retenue depuis les années 1980 en matière de cycle de combustible nucléaire, en accord avec la politique énergétique nationale, est de pratiquer le traitement des combustibles usés (uranium recyclable et plutonium). Ce traitement permet d’une part, de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire de nouveaux combustibles et d’autre part, d’isoler les déchets radioactifs non recyclables et de les conditionner sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. En 2013, 1050 tonnes de combustible usé ont ainsi été traitées en France dont 93,6 tonnes pour la centrale du Tricastin. Le MOX, un combustible issu du recyclage Le MOX (pour « Mixed OXides » ou « Mélange d’OXydes ») est fabriqué à partir d’oxyde de plutonium, issu du traitement du combustible nucléaire « usé », retiré des réacteurs après 4 à 5 années d’utilisation. Le traitement chimique du combustible usé permet de séparer les déchets non-recyclables (4 % du combustible usé) des matières recyclables – l’uranium (95%) et le plutonium (1%). Le MOX contribue à recycler les matières valorisables issues du traitement du combustible usé et à économiser les ressources d’uranium naturel. Le MOX « usé » constitue ensuite une réserve énergétique qui sera nécessaire pour le démarrage des réacteurs de Génération IV. La centrale du Tricastin compte parmi les 24 réacteurs du parc français (Tricastin 1 à 4, Dampierre 1 à 4, Gravelines 1 à 6, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 à 4 et Chinon 1 à 4) à utiliser ce combustible. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 14 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 5. La centrale du Tricastin, un acteur économique local incontournable Des retombées économiques importantes Dès le lancement des chantiers en 1974, la centrale du Tricastin a participé au développement du tissu économique des départements du Vaucluse, de la Drôme et de l’Ardèche. Actuellement 1404 salariés EDF travaillent sur site, ainsi qu’environ 500 salariés permanents d’entreprises prestataires. A cela, il convient d’ajouter les salariés d’entreprises prestataires présents lors des arrêts pour maintenance : de 600 à 2 000 selon le type d’arrêt. Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses, environ 300 en 2013. A titre d’exemple, les marchés passés avec les entreprises locales pour la maintenance représentent 31 millions d’euros. De plus, la centrale contribue à la fiscalité à hauteur de 85,2 millions d’euros, dont 2,3 millions d’euros pour la seule taxe foncière. Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap La centrale du Tricastin assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers : 355 depuis 2009 (39 en 2009, 68 en 2010, 56 en 2011, 121 en 2012 et 71 en 2013) et prévoit de réaliser encore une soixantaine d’embauches au cours de l’année 2014. Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 85 apprentis ont été accueillis en 2013 à la centrale dans des domaines variés comme la conduite, les automatismes, la maintenance, la chimie, la radioprotection, etc. De la même façon, elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes en accueillant chaque année plus d’une centaine de stagiaires. La centrale du Tricastin s’engage également dans l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail, avec 3 embauches en 2013. Des partenariats forts avec les acteurs locaux La centrale s’implique tout au long de l’année auprès des élus et de tous les partenaires locaux. En 2013, la centrale a encouragé le Tricastin Triathlon Club et plus particulièrement son école des jeunes. Elle a également soutenu l’Entente Natation Pierrelatte pour favoriser le développement des activités de natation en eau libre. Pour l’opération « La Nuit de l’Eau », les salariés EDF se sont jetés à l’eau et ont remis à l’Unicef un chèque de 2 000 €. Avec la Cascade à Bourg-Saint-Andéol, la centrale a offert aux familles bénéficiaires des Restos du cœur, un spectacle original intitulé « Circo Barolo ». Elle a réuni plus de 22 700 € pour le Téléthon. Elle était aux e côtés de la 29 fête du livre de Jeunesse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du Festival des Nuits de l’Enclave à Valréas, ainsi que du Festival du livre de Pont-Saint-Esprit. Les centrales du Tricastin et de Cruas-Meysse ont e renouvelé leur engagement auprès de la 22 édition de l’Handi-raid Sapeurs Pompiers qui emmène des personnes èmes handicapées à la conquête du Rhône et de la Saône à bord de bateaux pneumatiques. Elle a participé aux 21 jeux nationaux de l’avenir Handisport. Enfin, les deux centrales ont également encouragé l’association « Rhône source de vie » pour l’organisation des Fêtes du Rhône. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 15 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 6. Une information continue du public La centrale nucléaire du Tricastin informe systématiquement le public de son fonctionnement et de son actualité : L’espace d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs y sont accueillis tout au long de l’année et des conférences pour les scolaires y sont organisées. En 2013, 4 819 personnes ont bénéficié d’une information sur le nucléaire au sein de l’espace d’information du public de la centrale et 2 993 ont pu prolonger la visite par une découverte des installations. Tout au long de l’année, plusieurs journées à thème sont organisées, souvent en lien avec les associations locales, avec pour objectif de faire découvrir nos métiers et sensibiliser aux activités liées à la production d’électricité : Fête de la science, Semaine du développement durable, Journée de l’industrie électrique, etc. L’actualité du site nucléaire du Tricastin, comme celle de tous les autres sites, ainsi que les résultats environnement sont disponibles sur les pages dédiées à la centrale sur le site internet www.edf.com (http://tricastin.edf.com) ou sur son fil Twitter @EDFTricastin. 7 jours sur 7, un numéro vert permet aux riverains de s’informer de l’actualité, des modalités d’accès pour les visites et sur le fonctionnement de la centrale. N° VERT : 0800 000 842. Chaque mois, une lettre d’information, C’est-à-dire, est envoyée aux medias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la population locale. Cette lettre est téléchargeable sur http://tricastin.edf.com. Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale publie un rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les principaux résultats concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année venant de s’écouler. Ce rapport est accessible depuis les pages dédiées à la centrale du Tricastin dans la rubrique Publications du site internet : http://tricastin.edf.com, La centrale participe également à la Commission Locale d’Information auprès des Grands Equipements Energétiques du Tricastin (CLIGEET). Cette instance rassemble élus, représentants des autorités publiques, experts en sûreté, représentants des milieux industriels et associations de protection de l’environnement. Elle constitue un lieu d’échanges et de relais de l’information auprès du grand public. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 16 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 7. Chiffres clés 2013 Site Nombre de réacteurs en service 4 Production Energie nette produite en milliards de kWh Part dans la production française d’énergie nucléaire 25 TWh 5% Effectifs Effectif total (EDF et salariés extérieurs permanents) Salariés d’entreprises extérieures sur les arrêts Salariés permanents d’entreprises locales Embauches Apprentis Age moyen de l’effectif environ 1 900 entre 500 et 2000 environ 500 71 85 41,3 Retombées socio-économiques Taxe sur les installations nucléaires Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et cotisation sur la valeur ajoutée Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux Redevance sur l’eau Redevance voie navigable Taxe foncière Autre redevances 28,7 millions € 10,5 millions € 11,2 millions € 1,2 million € 28,3 millions € 2,3 millions € 3 millions € Sûreté Inspections de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) Investissements de maintenance : Entraînements des équipes de gestion d’un événement Heures de formation Evènements significatifs pour la sûreté de niveau 1 ou plus 35 134 millions € 10 exercices 173 000 h 6 Sécurité Nombre d’accidents avec arrêt de travail Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures (par millions d’heures de travail) : 8 1,9 Environnement Prélèvements et analyses : Evènements significatifs pour l’environnement environ 20 000 6 Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provences-Alpes-Côte d’Azur 17 DOSSIER DE PRESSE Février 2014 8. Dates clés – Les principaux chiffres de construction : Début des travaux de terrassement : printemps 1974 Début des travaux de gros-œuvre : novembre 1974 Mouvements de matériaux : 3 500 000 m3 Utilisation de béton : 480 000 m3 Nombre d’années de chantier : 8 – Premier couplage au réseau : Unité de production n°1 : 31 mai 1980 Unité de production n°2: 07 août 1980 Unité de production n°3: 10 février 1981 Unité de production n°4: 12 juin 1981 – Les visites décennales Les premières visites décennales : Unité de production n°1 : du 30 juin 1990 au 3 octobre 1990 Unité de production n°2 : du 9 février 1991 au 22 mai 1991 Unité de production n°3 : du 6 juin 1992 au 26 septembre 1992 Unité de production n°4 : du 21 novembre 1992 au 6 mars 1993 Les secondes visites décennales : Unité de production n°1 : du 28 novembre 1998 au 6 juillet 1999 Unité de production n°2 : du 1er juillet au 11 novembre 2000 Unité de production n°3 : du 13 octobre 2001 au 6 mars 2002 Unité de production n°4 : de mai à septembre 2004 Les troisièmes visites décennales : Unité de production n° 1 : du 02 mai au 16 août 2009 Unité de production n° 2 : du 15 janvier au 20 mai 2011 Unité de production n° 3 : du 28 avril au 12 septembre 2012 Unité de production n°4 : courant 2014 CONTACT Presse EDF – CNPE du Tricastin CS 40 009 26131 Saint-Paul-Trois-Châteaux @EDFTricastin Adeline BERTONCINI + 33 (0) 04 75 50 37 98 SA au capital de 924 433 331 euros - 552 081 317 R.C.S. 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