Plan de cours - Département de philosophie
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UQAM Plan de cours PHI-4048 ESTHETIQUE Session : Hiver 2010 Code du cours : PHI 4048 Horaire : Mercredi 18.00-21.00 Local : A-1750 Responsable : Mario Dufour Téléphone : 987-4377 (boîte vocale : 9360) Courriel : [email protected] DESCRIPTION (du cours selon l’annuaire) Études des paradigmes selon lesquels la question du beau et celle de la réalité de l’oeuvre d’art ont été pensées dans l’histoire de la philosophie. Les attaches du discours esthétique à une anthropologie et à une métaphysique ; les approches de l’esthétique philosophique contemporaine (herméneutique, pragmatique, analytique, sémiotique, etc.). INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE Aussi loin que peut remonter le discours philosophique dans son souci de rendre compte de ce qui est et de ce qui apparaît, bref du réel, que celui-ci soit naturel ou oeuvre instituée, se manifestent un ensemble de préoccupations et un domaine de questions et de réponses, implicites et explicites, qui touchent aux plaisirs, aux sentiments, aux jugements, aux valeurs et à la compréhension de ce qu’est l’art et la beauté. La philosophie entretient depuis toujours un lien étroit, sans doute constitutif, avec l’esthétique entendue comme discours réflexif sur le beau et l’oeuvre d’art. Bien sûr, l’art, et l’appréhension du beau qui est devenue sa caractéristique principale 1 ou la plus commune, n’ont pas attendu la philosophie. Ils sont des activités et des expressions les plus archaïques de l’humanité et de la culture. Aussi loin qu’on remonte dans le temps, on trouvera des témoignages de ce sens esthétique universel de l’humanité : il s’agit de penser aux fresques des grottes de Lascaux ... « le petit chien de M. Bergeret, dit Anatole France, ne regardait jamais le bleu du ciel incomestible ». Malgré tout, la naissance de la philosophie marque un tournant et un coup de force. Les premières ébauches de l’objectivité et de l’altérité des choses, lesquelles apparaissent dans la philosophie grecque, coïncident avec la régression de la pensée magique et l’apparition d’une idée « désintéressée », objective, conforme à la Raison, non seulement du Vrai, du Bien mais aussi du Beau. Le concept se détache de l’image comme de son double, la raison absorbe le beau. Au coté du Vrai et du Bien, le Beau deviendra l’un des visages, l’un des « transcendantaux » les plus génériques de l’être ou du réel, l’une des valeurs les plus structurantes du discours. La question du beau et de son rapport aux œuvres de l’homme (arts) et aux œuvres de la nature recèle non seulement une portée universelle et ontologique mais aussi quotidienne, ancrée dans la perception et les préoccupations les plus lointaines de l’humanité. Selon le philosophe Heidegger, l’esthétique est « la science du comportement sensible et affectif de l’homme et de ce qui le détermine », entendu que ce déterminant est le beau, lequel peut apparaître aussi bien dans l’art que dans la nature. Mais le sens que nous attribuons aujourd’hui au mot et au concept d’ « esthétique » est relativement récent. En effet, si l’adjectif est devenu synonyme de beau et que le substantif est devenu synonyme de théorie de l’art, de science du beau dans la nature ou dans l’art, l’ « esthétique » comme discipline spécifique ayant pour objet le jugement d’appréciation du beau à travers le sentiment date seulement du XVIIIième siècle. En effet, les divers discours théoriques dont l’ambition est de définir les éléments, les conditions, les principes et les lois du beau seront regroupés sous le terme d’esthétique, forgé par le philosophe allemand Baumgarten (Aesthetica, 1750-1758) à partir du grec aisthesis (faculté de sentir). Selon son acception étymologique, le terme d’esthétique renvoie d’abord à l’idée d’une « théorie » du sensible et à la faculté de l’esprit d’être affecté par les sens, qui reste, avant le XVIIIième siècle, relativement indépendante d’une théorie de l’art et d’une théorie du beau. Le terme forgé par Baumgarten renvoie à une connaissance sensible intermédiaire entre la pure sensation obscure et confuse et la pure intellection rationnelle et claire, connaissance qui concerne la forme artistique plutôt que son contenu. Cette indépendance de la forme sur le contenu et cette idée d’un intermédiaire entre le rationnel et le sensible ont orienté les recherches ultérieures et l’émancipation de l’art et de la beauté par rapport à la vérité. Cette valorisation de la sensibilité en liaison avec l’appréciation du beau et de l’art indépendamment de la théorie de la connaissance et de la morale ne semble pas avoir existée auparavant. Ainsi, selon Kant (dans Critique de la faculté de juger de 1791) l’oeuvre d’art possède une autonomie et une finalité internes qui sont indifférentes à son contenu de vérité, et le jugement de goût traduit un accord entre l’imagination, l’entendement et la 2 raison où l’esprit jouit d’un pur plaisir qu’il prétend partageable sans pouvoir en démontrer le fondement. Le terme d’esthétique est récent, moderne, mais la chose même que le nom dénomme, c’està-dire la réflexion sur l’art et le beau est aussi vieille que la pensée occidentale. Il faut penser l’autonomisation de l’esthétique et la valorisation de la sensibilité sur le fond des doctrines antérieures et des développements de la philosophie des Anciens (Platon, Aristote, Plotin) et ceux de la philosophie médiévale (Bible, St-Augustin, St-Thomas d’Aquin). C’est que les premières réflexions philosophiques sur le beau et l’art donnent déjà à l’esthétique ses présupposés et ses concepts les plus structurants : nature et technè, matière et forme, sensibilité et intelligibilité, réceptivité et productivité, modèle et copie, illusion et vérité, etc. C’est pourquoi on se penchera sur les principaux moments de la réflexion philosophique qui concerne l’art et le beau depuis l’origine platonicienne jusqu’à nos jours. Il s’agit de mettre en place un certain nombre de traits distinctifs et de questions fondamentales qui structurent cette réflexion. Dans ce dessein, nous dégagerons, en nous appuyant sur le travail et les recherches de Marc Sherringham dans son Introduction à la philosophie esthétique, certains des « paradigmes » les plus saillants de l’histoire de la philosophie, dont l’esthétique, « science du comportement sensible et affectif de l’homme », à bien y réfléchir, n’est qu’un autre nom. Il s’agit de mettre en relief les grandes structures conceptuelles qui ont fixé pour une période donnée les règles du discours de la philosophie esthétique ; l’identification de ces grandes structures spécifiques peut se réaliser en isolant certaines des ses dimensions les plus importantes : la localisation du beau, la définition du beau, le statut de l’art, l’appréhension du beau et la production de l’art. Trois matrices paradigmatiques peuvent dès lors être isolées : le classicisme, le criticisme et le romantisme. I. Le classicisme (largement initié par Platon, l’antiquité et l’intuition de la Belle Totalité) repose sur l’identification du beau avec la perfection de l’être saisie comme ordre, harmonie, proportion, totalité achevée et cosmos dépassant l’être humain. Le Beau est objectif et intelligible, il n’est ni relatif, ni sensible, il dépasse la perspective de l’individu. L’art est soumis à une réalité idéale qui le précède. L’art est lié au beau s’il reproduit la structure de la réalité idéale ou naturelle, mais cette beauté sera toujours inférieure à celle de l’être. Car l’art est imitation, copie de l’être ou de la nature, donc par définition nécessairement inférieure et secondaire : l’art est fabrication et la fabrication est inférieure à la contemplation théorique de l’ordre et de la beauté de l’univers (créée par l’intelligence divine). Le classicisme s’établit sur cette séparation de la beauté et de l’art, et cet écart entraîne ipso facto une dévalorisation de l’art par rapport à l’être. L’appréhension du beau (perfection et plénitude) est source de désir (imperfection et manque). L’esthétique, parce qu’elle réfère d’abord comme son étymologie l’indique à la sensibilité et que la philosophie se définit comme dépassement du monde sensible, occupe une place seconde. 3 II. Il faudra attendre la modernité et la renaissance, l’intensification du subjectivisme (insistance sur la sensibilité, la relativité du goût, la créativité, la nouveauté et l’innovation) pour ébranlé le classicisme. Le second grand modèle ou paradigme de l’esthétique philosophique prend se cristallise avec la pensée de Kant, i.e. le criticisme (XVIIIe siècle), lequel repose sur le lent mais décisif renversement de la valorisation du sujet sur celle objective de l’être. Kant opère en philosophie ce qu’il appelle une révolution « copernicienne », l’objet tourne autour du sujet et nul part ailleurs que dans l’esthétique celle-ci n’est autant visible : il n’y pas de science du Beau, de propriété objective à laquelle réfère l’idée de beauté, celle-ci est dépendante du sentiment qu’éprouve la subjectivité dans le jugement esthétique de goût. D’autre part, l’œuvre artistique fait intervenir les éléments mystérieux du génie et de la créativité, de la pensée inconsciente qui demeurent sous-estimés bien que clairement aperçu dans le classicisme. En conséquence, l’art cesse d’être inférieur, hétéronome, soumis à l’être, à la connaissance ou à tout autre domaine supérieur : il devient autonome, indépendant, trouve sa fin en lui-même. Que le beau soit naturel ou artistique, il n’est plus que l’occasion pour le sujet d’éprouver un sentiment de plaisir pur désintéressé (distinct de l’agréable, de l’utile et du bon) que Kant prétend partageable, et produire de l’art revient à présenter des formes libres (Idées esthétiques) en définitive inexplicables mais exemplaires et instituantes pour le monde de l’art. L’idée tout à fait révolutionnaire d’un Art pour l’Art ne tardera pas à apparaître. III. Le troisième grand moment de l’esthétique est le romantisme (XIXe et XXe siècle) se déployant à partir de cinq auteurs fondamentaux : Schelling, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche et Heidegger. Le romantisme est l’inversion du classicisme : ce n’est pas l’art qui manque de vérité, c’est la vérité qui a besoin d’art. Le statut de l’art n’est plus alors inférieur (classicisme), ni autonome (criticisme), mais souverain (l’artiste est un « voyant » comme le dira Rimbaud, l’imagination est la reine des facultés selon la formule de Baudelaire). L’art n’est plus imitation servile, mais création qui dévoile ce qu’on ne voit pas dans l’expérience ordinaire, expression d’une intériorité en résonance et/ou en conflit avec le monde. Le beau manifeste alors la réconciliation et/ou la tension de la nécessité et de la liberté, de l’objectivité et de la subjectivité, du monde et de l’homme, i.e. l’absolu, et il se définit comme révélation de la vérité elle-même. Le romantisme affirme l’identité du beau et de l’art et aboutit à la définition de l’esthétique comme théorie de l’art. L’art nous fait voir ce que le quotidien, le travail et la connaissance scientifique ne voit pas : il nous renvoie à la connaissance ultime, à la révélation ou au dévoilement de l’unité profonde de l’homme et du monde, de l’intériorité et de l’extériorité, de la pensée et de la non-pensée. La mise en lumière de ces paradigmes ne doit pas nous faire oublier que l’esthétique pose des difficultés considérables de définitions. Celles-ci sont sans doute irréductibles parce que liées à l’écart du discours (toujours généralisant, cherchant l’essence du beau, l’essence de l’art) et son objet (le beau et l’oeuvre d’art étant toujours sensible, toujours singulier, résistant au langage, à la 4 compréhension ordinaire, utilitaire et conceptuelle). Nul doute que l’esthétique, le discours sur l’oeuvre d’art est grevé au départ d’une double hypothèque, disloquée par une tension entre le jugement subjectif et la prétention à l’universalité, l’affect subjectif et la volonté d’intelligibilité. Elle ne saurait sans renier son objet, par nature sensible et concret, donc singulier, se transformer en une sorte de « métaphysique du beau » sur laquelle elle doit pourtant appuyer ses jugements de valeurs et ses analyses en tant que « science » plus ou moins normative et générale. Mais elle ne saurait sans tomber dans le particulier, l’arbitraire, voire le bavardage, se confondre avec une critique des oeuvres qui ne s’appuierait ni sur des principes déterminés ni sur des concepts philosophiques plus précis. Au-delà du partage moderne entre jugement objectif de fait et jugement relatif de valeur, cette double appartenance laisse l’esthétique mal définie, inquiète, partagée entre deux exigences opposées. Cette dualité reflète très bien la nature ambivalente de son objet : l’art. En effet, l’oeuvre appartient au monde sensible, elle vient à nous par la voie des sens. Mais il va de soi qu’elle ne s’adresse pas seulement aux sens... Ambiguïté du « sens » ... L’esthétique est difficile à définir. Elle échappe à l’opposition de la pure connaissance (que veut dire cette œuvre ?) et de la seule sensibilité immédiate (« moi » je trouve ça beau), de même qu’à l’idéal d’univocité et de définition de la philosophie (même si à l’origine elle se confond avec l’éclat de cet idéal). Elle communique avec une chaîne de concepts et de thèmes plus ou moins compatibles avec cet idéal et avec le projet de dépassement du sensible : le corps, la matière, la subjectivité, la sensibilité, le désir, le plaisir, l’affectivité, l’illusion, l’imagination, la fiction, l’erreur, le mensonge, l’apparence… De plus, la facilité avec laquelle la beauté peut être attribuée, indépendamment des oeuvres d’art, à des choses ou à des personnes spontanément qualifiées de belles (un beau paysage), sans même qu’elles présentent forcément un intérêt premièrement esthétique (une belle farce, un beau geste, une belle chaise) est évidente. C’est pourquoi la plupart des travaux contemporains d’esthétique ont le plus souvent renoncé à repérer des normes du beau, à l’exemple de la logique par rapport au vrai ou de la morale par rapport au bien. Elles font porter leurs recherches soit sur le l’étude des formes ellesmêmes (selon une méthode structurale ou sémantique), soit sur rapport de ces formes dans leur développement historique (Panofsky), soit sur les relations qui peuvent exister entre une oeuvre et son créateur (approche sociologique ou psychologique). Dans tous les cas, une approche plus descriptive ou plus explicative, plus phénoménologique, prend le dessus sur l’approche prescriptive. Ce changement coïncide aussi avec l’émancipation de l’art, laquelle s’accompagne sans doute paradoxalement de ce que Hegel appelait « mort de l’art ». En effet, la culture moderne de l’égalité, de l’autonomie, et de la reproduction mécanisée (Benjamin) s’accompagne de la question de la désublimation, de la sécularisation, de la désacralisation des oeuvres... pensons au surréalisme et au dadaïsme (tout peut devenir oeuvre d’art). Si l’oeuvre d’art participe du processus de négation sans limite qui ne s’épargne pas lui-même (Adorno, Lipovetsky), ne nous faut-il pas méditer l’annonce prophétique de la mort de l’art par Hegel ? 5 OBJECTIFS * Introduire aux enjeux, questions et problèmes que pose l’expérience esthétique du point de vue philosophique, et sur cette base, conduire non seulement à une saisie plus juste et plus satisfaisante de ceux-ci, mais également à une appréciation critique des concepts sur lesquels ils reposent. * Familiariser les participants aux fondements de l’art dans l’histoire de l’esthétique. * Distinguer l’art de la science et de la fabrication technique. * Sensibiliser à l’expérience artistique comme événement et découverte du réel. Situer l’art comme phénomène de société. ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENTS À chaque cours, il y aura un exposé magistral de la part du professeur. Les étudiants sont invités à intervenir pendant les cours en vue de poser des questions, d’éclaircir les problèmes traités ou pour communiquer leurs réflexions sur la matière du cours. La deuxième partie de chaque cours sera plus particulièrement réservée aux interventions des étudiants et aux discussions. EVALUATIONS 1. Pour 40 % de la note globale : (a) Soit un compte-rendu critique, une analyse critique de texte (5 pages) portant sur un ouvrage, un chapitre d’ouvrage ou un article pertinent à remettre au retour de la semaine de lecture (b) Soit un exposé oral individuel ou de groupe à partir d’un (ou plusieurs textes) qui concerne l’esthétique 2. Pour 60 % de la note globale : Une dissertation personnelle (10 pages minimum) qui concerne l’esthétique — à partir d’un ou de plusieurs des textes au programme, ou de tout autre matériel pertinent dûment accepté par le professeur — à remettre au dernier cours de la session. La dissertation finale est un travail écrit qui consiste à présenter de manière organisée et réfléchie le fruit de vos recherches et de vos lectures personnelles. Elle vise à développer plus amplement la 6 question de l’esthétique selon un auteur particulier ou encore à confronter des auteurs entre eux à partir d'une problématique commune. Les travaux seront évalués à partir de la pertinence et de la rigueur de la pensée, de la clarté de la formulation et de la consistance de l'argumentation, de l’esprit critique et créatif dont ils feront montre. La qualité de l’expression (orthographe, syntaxe, style) sera prise en considération. Les travaux devront être remis à la date exigée, à moins d'exception justifiée (papier du médecin, etc.). CALENDRIER 1. Présentation du cours 2. Éléments d’histoire de l’esthétique : Cassirer, Hegel, Heidegger, 3. Le Modèle Classique 4. L’Esthétique médiévale 5. La Crise des Lumières 6. Le Modèle Critique 7. Le Modèle Critique 8. Semaine de lecture 9. L’Esthétique du sublime 10. Le Modèle Romantique 11. La Sortie hors du romantisme 12. Heidegger : Origine de l’oeuvre d’art 13. Lipovetsky : modernisme et postmodernisme 14. Ferry : Homo Estheticus et démocratie. Shusterman : le pragmatisme 15. Conclusion. Semaine de remise des travaux. NB. : Le calendrier est sujet à des modifications mais dans tous les cas les participants sont avertis à l’avance. 7 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Textes au programme (disponibles à la COOP de l’UQAM) 1. SHERRINGHAM, Marc, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot, 1992. 2. RECUEIL de TEXTES comprenant entre autres : HEIDEGGER, Martin, « L’origine de l’oeuvre d’art », dans Chemins qui ne mènent nulle part, trad. W. Brokmeier, Paris, Gallimard, 1962, p. 13-92; « Six faits fondamentaux tirés de l’histoire de l’esthétique », Nietzsche, t. I, trad. P. Klossowki, Paris, Gallimard, 1971, 2 vol., t. I, p. 75-89. CASSIRER, Ernst, « L’art », dans Essai sur l’homme (1944), trad. N. Massa, Paris, Minuit, 1975, p. 197-240. DANTO, Arthur, « Assujettissement philosophique de l’Art », L’Assujettisement philosophique de l’Art, Tr. Schaeffer, Paris, Seuil, 1993, p. 9-17. FERRY, Luc, « La révolution du goût », dans Homo aestheticus. L’invention du goût à l’âge démocratique, Paris, Grasset, 1990, p. 17-51. LIPOVETSKY, Gilles, « Modernisme et postmodernisme », dans L’Ère du vide. Essais sur l’individualisme contemporain, Paris, Gallimard, 1983, p. 89-139. N.B. Ces textes qui accompagne le développement du cours sont disponibles à la COOP UQAM dans un recueil de texte à cet effet. Bibliographie indicative ADORNO, T., Théorie esthétique, trad. M. Jimenez, Paris, Klincksieck, 1989. Notes sur la littérature (1963), tr. S. Muller, Paris, Flammarion, 1985. Minima Moralia, tr. E. Kaufholz et J.-R. Ladmiral, Paris, Payot, 1980. Philosophie de la nouvelle musique, t. H. Hildenbrand et A. Lindenberg, Paris, Gallimard, 1962. 8 ADORNO, T. et HORKHEIMER M., « La production industrielle des biens culturels, Raison et mystification des masses », La dialectique de la raison (1944), Paris, Gallimard, 1974, p. 93-129. AGACENSKI, S. et alii, Mimesis des articulations, Paris, Flammarion, 1975. AGAMBEN, Giorgio, L’homme sans contenu, Clamency, Circé, 2003. ARISTOTE, La Poétique, trad. Dupont-Roc et Lallot, Paris, Seuil, 1980. AUERBACH, E. Mimesis, trad. C. Heim, Paris, Gallimard, 1977. BALZAC, Le Chef-d’œuvre inconnu BARTHES, R., Essais critiques, Paris, Seuil, 1964. BAUDRILLARD, J., De la séduction, Paris, Denoël, 1988. L’effet Beaubourg, Paris, Galilée, 1977. « L’enchère de l’oeuvre d’art », dans Pour une critique de l’économie politique du signe, Paris, Gallimard, 1972. BAYER, R., Histoire de l’esthétique, Paris, A. Colin, 1961. BEGEL, Florence, La philosophie de l’art, Paris, Seuil, 1998. BIRAULT, Henri, Heidegger et l’expérience de la pensée, Paris, Gallimard, 1976. BOURIAU, C., Qu’est-ce que l’imagination, Paris, Vrin, 2003. BOUVERESSE, René, L’expérience esthétique, Paris, A. Colin, 1998. BELL, D., Les Contradictions culturelles du capitalisme, trad. M. Matignon, Paris, PUF, 1979. BENJAMIN, W., Essais, I-II, trad. M. de Candillac, Paris, Denoël-Gonthier, 1983. « Oeuvre d’art et sa reproductibilité technique » (1934), « Thèses sur la philosophie de l’histoire », L’homme, le langage et la culture, trad. M. de Gandillac, Paris, Denoël, 1971. BLANCHOT, M., La part du feu, Paris, Minuit, 1949. Le livre à venir, Paris, Gallimard, 1971. L’espace littéraire, Paris, Gallimard, 1968. BOUGNOUX, D., Vices et vertus des cercles. L’autoréférence en poétique et pragmatique, Paris, La Découverte, 1989. BOURDIEU, P., La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Minuit, 1979. BOURDIEU P., Darbel A., L’amour de l’art, Paris, Minuit, 1969. BOUTOT, A., « L’art et la parole poétique », dans Heidegger, Paris, PUF, 1989. Heidegger et Platon, Paris, PUF, 1987. 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