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DS HISTOIRE 2NDE BAC PRO L’exemple d’un grand voyageur Jacques Cartier
Doc n° 1 : Jacques Cartier à son arrivée en terre amérindienne à
Gaspé en 1534 lors de son 1er voyage, par Simpson 1927
Doc n°2 : Jacques Cartier de retour en terre amérindienne à Stadaconé
(Québec), 1535. Par Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté, 1907
Après un premier voyage de reconnaissance en
1534, Jacques Cartier effectue pour le compte du roi
de France un deuxième voyage l’année suivante où il
emprunte le fleuve Saint-Laurent, par où on peut
pénétrer très loin dans le continent, et découvre les
ressources naturelles du territoire ainsi que les
habitants. Au cours de l’hiver, lorsque le scorbut
ravagea la petite colonie française, c’est Domagaya,
son fils, qui, sans le savoir, sauva les français en leur
apprenant le secret de la tisane d’annedda (cèdre
blanc). Comme on a trouvé de l’or chez les indiens,
Jacques Cartier espère convaincre le roi François Ier
en ramenant de force en France dix Indiens Iroquois
pour témoigner.
Doc n° 3 : Donnaconé amené en France par Jacques Cartier en 1536 tiré de
Face au roi, le chef des Iroquois Donnacona parle
Adélard Desrosiers, Petite histoire du Canada. Québec. 1933. © Musée de la
d’une rivière de 800 lieues qui peut conduire à l’Asie
civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec.
et se vante alors d’avoir visité le pays fabuleusement
riche du Saguenay ; on le croit quand il parle de mines très riches en or et en argent, d’abondance de girofle, de
muscade et de poivre (ces épices dont rêvait l’Europe) ; il énuméra maintes merveilles, comme ces hommes munis
d’ailes aux bras à la façon de chauves-souris et qui volaient des arbres jusqu’à terre. Les Français croient alors à ce
récit fabuleux, où l’on pouvait aller par la rivière où « il y a infiny or, rubiz et aultres richesses, et y sont les hommes
blancs, comme en France, et accoustréz de draps de laine », avec beaucoup d’autres « merveilles longues à
racompter ». François Ier se montra fort enthousiaste ; quelqu’un lui dit : le chef indien raconte peut-être tout cela
seulement pour avoir l’occasion de retourner dans son pays ; mais le roi répondait en insistant sur la véracité de
Donnacona. Le 25 mars 1539, on baptisa trois des indigènes qu’avait ramenés Cartier.
La flotte de Cartier était celle des illusions : lors de son 3ième voyage, le minerai d’or s’avère n’être que de la pyrite
de fer, et les diamants, du quartz, d’où le proverbe « faux comme diamants de Canada ». Pire, les rapports avec les
iroquois sont de plus en plus tendus. Une véritable guerre finit par éclater entre les indigènes de Stadaconé (Quebec)
et les colons de Charlesbourg-Royal (à Cap-Rouge, près Québec) : les Iroquois se vanteront d’avoir tué à Cartier plus
de 35 hommes... C’est lors de cet hiver de 1541–1542 qu’il faut remonter pour marquer le début des guerres francoiroquoises ; elles sont la suite de la politique de Cartier.
On ignore si Cartier fut réprimandé mais l’on remarque, en tout cas, qu’à partir de 1543 et qu’on ne lui confia plus
d’expédition lointaine.
Q1 Décrivez les 3 tableaux et expliquez pourquoi on peut parler de « choc des cultures » (4 pts)
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Q2 : Soulignez en noir les indices qui montrent que Cartier est un grand découvreur. (3 pts)
Q3 : Surlignez au fluo dans ce qu’évoque le chef Iroquois ce qui fait rêver les français. (3 pts)
Q4 : soulignez en rouge les indices qui montrent l’échec de Cartier (3 pts)
Q5 : Rédigez pour finir un paragraphe de synthèse qui s’intitulera « La découverte du Canada par
jacques Cartier » (7 pts)