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Haute
Époque
& curiosités
MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2013
HÔTEL DROUOT
Haute
Époque
& curiosités
Expert
Laurence FLIGNY
Expert près la cour d'appel de Paris
24 rue de Monttessuy 75007 Paris
Tél./Fax : +33 (0)1 45 48 53 65
Port. : +33 (0)6 78 48 44 53
[email protected]
www.fligny-haute-epoque.com
Responsable de la vente
Responsable de vente
Benoît BERTRAND
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89
Port. : +33 (0)6 88 47 62 42
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Vente : mercredi 4 décembre 2013 à 14 heures 15
Hôtel Drouot, salle 14
9 rue Drouot 75009 Paris
Exposition publique
Mardi 3 décembre 2013 de 11 à 18 heures
Mercredi 4 décembre 2013 de 11 à 12 heures
Téléphone pendant l’exposition et la vente
+33 (0)1 48 00 20 14
Enchérissez en direct sur www.piasa.fr
H A U T E É P O Q U E 01
01. Paire de fibules ansées dissymétriques en
argent avec restes de dorure et fer. Tête semicirculaire avec couronne de cinq digitations
moulurées ornée d'un cartouche à deux
volutes flanquant un triangle ; anse anguleuse
à deux pentes ; pied en losange tronqué bordé
de six petites sphères et meublé de triangles
concentriques ; terminaison en tête animale
allongée ; attache et ardillon au revers.
Art mérovingien, Ve / VIe siècle
L. 9,7 cm, Pds. 53,5 g
2 500 / 3 000 €
02
02. Clavius tissé en lin, laine et coton à décor de
poissons stylisés dans une bordure de petites
croix ; le médaillon terminal porte un petit
personnage.
Lettre au dos de M. Capitan, directeur de
l'Institut de France daté du 10 février 1012 :
Mon cher ami, Je vous adresse les débris d'étoffes
d'Antinoé dont nous avons parlé. Ils proviennent des
fouilles de Gayet qui les a trouvés dans le tombeau
de Thaïs enveloppant le charmant petit corps de la
comédienne antique. Bien cordialement à vous cher
petit cousin. Capitan
Egypte, art copte, Antinoé, VIe siècle
L. 24 cm
Dans un sous-verre
L'égyptologue Albert Gayet a fouillé pendant
quinze ans le site d'Antinoé en Moyenne-Egypte
de 1895 à 1911 où il découvrit de très nombreuses
tombes coptes, premiers chrétiens d'Egypte.
Il ramena en France plus de 450 fragments de
tissus qui sont pour la plupart dispersés dans les
collections publiques dont celle du Louvre.
04. Tête de Christ ou d’Apôtre en pierre
calcaire sculptée en haut relief et
polychromée. Tête tournée de trois-quarts
vers la droite ; traits expressifs avec
le regard marqué par l’étonnement
et la bouche ouverte ; oreilles surdimensionnées,
barbe et moustache en mèches
parallèles se terminant par des crochets ;
chevelure formée de deux gros cordons
encadrant le front avec mèches verticales
à l’arrière de la tête. Ancien numéro de
collection.
Roussillon, XIIe siècle
H. 25,5 × L. 17,5 × E. 10 cm
(petits accidents visibles)
Provenance : collection Charles Maillant, Paris
04
6 000 / 8 000 €
05. Rare Christ en noyer sculpté avec restes de
polychromie. Tête ceinte d'une couronne en
bandeau, long visage aux yeux proéminents
étirés vers les tempes, cage thoracique aux
côtes soulignées, abdomen rebondi, très long
perizonium dissymétrique descendant sur
la droite en couvrant le genou, pli médian et
ceinture au nœud décentré aux deux extrémités
pendantes, jambes parallèles avec le pied droit
légèrement divergent en rotation externe.
France ou Allemagne, fin du XIIe siècle
H. 39 cm
(quelques manques, vermoulures et
rebouchages)
Provenance : ancienne collection, Nord de la
France
8 000 / 12 000 €
500 / 700 €
03
03. Rare bague en or tressé ; anneau constitué aux
trois-quarts d'une épaisse tresse faite de six fils
d'or entrelacés.
Art Viking, Scandinavie ou Angleterre,
IXe / XIe siècle
H. 2,1 × L. 2,9 × E. 0,8 cm, Pds. 10,7 g
Origine : Yorkshire, Angleterre
Typique de la joaillerie viking, ce type de bague
était généralement porté par des hommes compte
tenu de la taille de leur anneau. Certaines trouvées
en Angleterre (Essex, Oxford, Sussex) sont à
présent conservées au British Museum de Londres,
d'autres, que l'on peut voir dans des collections
norvégiennes, furent aussi découvertes sur des
sites archéologiques en Scandinavie.
3 500 / 4 000 €
05
H A U T E É P O Q U E 06. Important chapiteau d'applique en pierre
calcaire sculptée en fort relief. Corbeille évasée
à décor de quatre griffons, un sur chaque côté
et deux griffons adossés en façade, dressés sur
les pattes arrière et les ailes relevées ; deux
tiennent dans leurs serres et leur bec un oiseau à
la tête renversée, les deux autres un cochon dans
la même position ; astragale en tore, abaque
décorée d'une frise en damier en façade et en
denticules sur les faces latérales.
Centre de la France, Nivernais, région de Decize
(Nièvre), XIIe siècle
H. 50 × L. 50 × P. 38 cm
(très légers accidents)
6 000 / 8 000 €
06
H A U T E É P O Q U E 07
09
07. Pendant de harnais en cuivre repercé et
gravé de forme circulaire à décor d’un griffon ;
entourage orné de chevrons ; bélière.
Espagne ?, XIe / XIIe siècle
H. 7,5 cm
(oxydation, déformation)
300 / 400 €
08. Christ en bronze, fonte creuse. Tête nimbée
aux yeux clos et aux arcades sourcilières
soulignées, chevelure en mèches raides tombant
sur les deux épaules, thorax au sternum creusé
avec abdomen légèrement proéminent, long
périzonium descendant à l'arrière des jambes
en plis ondulés, ceinture avec nœud médian et
deux petites chutes latérales, jambes parallèles
soudées et pieds reposant sur un suppedaneum.
Angleterre, première moitié du XIIe siècle
H. 15 cm
Très rares sont les Christs romans en bronze
portant une auréole. Un seul est illustré dans
l'ouvrage de Bloch. Sensiblement de la même
dimension, il est donné comme Angleterre,
début du XIIe siècle. Il présente comme celui-ci
une importante auréole au nimbe crucifère,
les articulations des coudes particulièrement
marquées et un long périzonium tombant à
l'arrière des jambes.
Ouvrages consultés : Exposition Londres 1984,
English Romanesque Art 1066-1200, Hayward
Gallery, p 242, cat. 232 ; P. Bloch, Romanische
Bronzenkruzifixe, Berlin, 1992, p 215, cat.V B 12.
8 000 / 12 000 €
08
10
09. Rare pichet en terre cuite à pate blanche en
partie émaillée, brun et gris, de forme ovoïde
à bec ponté et anse creusée. Décor zoomorphe
avec figures d'un coq et d'un animal bipède aux
contours gravés ; col et anse soulignés de brun
avec feuille stylisée à la base de l'anse.
Saintonge, La Chapelle-des-Pots, XIIIe siècle
H. 21,5 cm
(petite perce, bec cassé et recollé)
Ouvrage consulté : J. Y. Hugoniot, Terres de
Saintonge – L'Art de la poterie XIIe-XIXe siècle, Paris,
2002, pp 104-108, cat. 251 à 259.
2 500 / 3 000 €
10. Tête d’homme barbu en pierre calcaire de type
tuffeau. Visage allongé aux traits émaciés, yeux
aux paupières fortement ourlées, pupilles et iris
gravés, bouche entrouverte à la lèvre inférieure
charnue, moustaches fournies et tombantes,
coiffure en forme de bonnet bordé d'un épais
bourrelet.
Touraine, seconde moitié du XIIIe siècle
H. 26 cm
Soclée
(quelques accidents et érosion)
2 000 / 3 000 €
H A U T E É P O Q U E 11. Croix processionnelle en cuivre champlevé,
émaillé, doré et gravé avec cabochons de
verre de couleur, âme en chêne. Branches
aux extrémités épatées avec renflements
intermédiaires. Face, plaques à décor de
fleurons sur fond de pointillés ; Christ
d'applique au périzonium émaillé vert et bleu et
yeux en pâte de verre ; plaque losangée émaillée
bleu à décor d'aster au-dessous. Revers,
éléments de plaques dorées et au sommet,
plaque en champlevé émaillée vert et bleu avec
l'aigle de saint Jean.
Limoges, première moitié du XIIIe siècle
H. 44,5 × L. 25,6 cm
Soclée
(accidents et manques visibles, verres des
cabochons remplacés)
18 000 / 25 000 €
11
H A U T E É P O Q U E 12
13
Rare Ange souriant
12. Chapiteau en pierre calcaire sculptée.
Corbeille très évasée à décor de larges feuilles
en palmette et de pommes de pin.
Sud-ouest, XIIe siècle
H. 22 × L. 23 × P. 22 cm
(érosion)
600 / 800 €
13. Petit chapiteau en pierre calcaire sculptée de
feuillages stylisés.
XIIIe siècle
H. 14 cm- L. 14 cm
soclé
(accidents et manques)
400 / 600 €
14
14. Saint Dominique en chêne sculpté et
polychromé, dos creusé. Debout, le saint porte un livre dans sa main gauche et bénit de
l'autre ; terrasse monoxyle.
Italie, fin du XIIIe siècle
H. 102 cm
(quelques accidents à la polychromie, petite
restauration à la terrasse)
1 500 / 2 000 €
H A U T E É P O Q U E fig. a
fig. b
15. Ange souriant en chêne sculpté en ronde-bosse
avec traces de polychromie et de dorure. De
canon longiligne, il se tient debout, la jambe
droite avancée, l'autre imperceptiblement
fléchie et en retrait ; la tête légèrement inclinée
se tourne de trois-quarts vers la droite ; sa
chevelure mi-longue, retenue par un ruban,
forme une rangée de boucles au-dessus du front
pour s'épaissir au niveau des tempes en une
double rangée de boucles serrées gagnant en
épaisseur dans la nuque ; yeux en amande effilée
s'étirant vers les tempes, bouche à l'expression
aimable aux lèvres minces et aux commissures
relevées ; il est revêtu d'une longue tunique
à la simple encolure, serrée à la taille par une
ceinture dont l'extrémité tombant verticalement
sur le ventre est cachée par un pan du manteau ;
ce manteau, posé sur une seule épaule,
enveloppe entièrement le bras gauche dont la
main retient un pan revenant sur le devant des
jambes en formant un petit amas sous l'avantbras ; plis en diagonale dans le dos, étagés et très
légèrement cassés sur le flanc droit, en tuyaux
verticaux allant sensiblement en s'évasant sous
le poignet gauche ; terrasse monoxyle épaisse et
circulaire.
L'arrière des épaules présentent deux mortaises
longues et profondes destinées à recevoir les
tenons des grandes ailes aujourd'hui disparues ;
le sommet du crâne montre un trou d'étau,
habituel sur ce type de sculpture.
Artois, Picardie ou Ile de France, dernier tiers
du XIIIe siècle
H. 109 cm
Provenance : ancienne collection privée, Versailles
(érosion, ailes, avant-bras droit et partie des
doigts de la main gauche manquants, nez
vraisemblablement restauré, renfort par une tige
métallique)
Cet Ange se rattache sans conteste au groupe
d'anges en bois du type artésien réunis autour des
deux célèbres anges dits de Saudemont du musée
des Beaux-Arts d'Arras (fig.a). Il fait partie des
rares témoignages de ces Anges qui figuraient
autour des autels, juchés sur des colonnes, selon
une mode apparue dans la seconde moitié du
XIIIe siècle ; cette mode participe à une évolution
de la pensée d'alors qui transfère à l'intérieur des
édifices religieux les représentations sculptées en
ronde-bosse jusque là réservées essentiellement
aux façades. On voit ainsi à partir de cette
époque la multiplication des figures angéliques
notamment dans le domaine de l'orfèvrerie mais
aussi de la sculpture de pierre ou de bois. Souvent
investis d'une fonction, ces Anges pouvaient être
céroféraires, thuriféraires, musiciens ou encore
porteurs des instruments de la Passion. Comme
la plupart des exemples en bois parvenus jusqu'à
nous, celui-ci a perdu son attribut mais son
attitude, que l'on retrouve chez certains d'entre
eux, celle d'un bras levé, l'autre plus bas contre le
corps, pourrait indiquer qu'il tenait un encensoir.
Sa base, étroite et circulaire, atteste bien sa position
initiale sur le haut d'une colonnette dans le chœur
comme le montre une peinture sur le volet droit
d'un triptyque conservé au musée diocésain
d'Arras (fig.b).
En chêne, ces Anges d'autel semblent être
l'apanage des régions du nord de la France, de
l'Artois à l'Ile de France, de la Normandie à
la Champagne. Plusieurs textes, notamment
artésiens, font ainsi référence à des commandes
passées par les seigneurs de la région comme
Robert II ou Mahaut d'Artois ; au nombre de vingtquatre dans ces inventaires, ils confirment la mode
certaine dont ils ont été l'objet rien que dans cette
région. Cependant seule une vingtaine d'Anges
en bois datant de la fin du XIIIe siècle ont été
répertoriés, conservés dans les grands musées ou
collections privées de par le monde. Celui présenté
ici est un des plus élégants. Sa silhouette étirée, les
proportions harmonieuses de la tête, la délicatesse
des traits, la simplicité et la fluidité du drapé en
font l'archétype de la grâce auquel cette production
hautement symbolique de l'art gothique a pu
atteindre. Contrairement à une idée reçue, due à
la célébrité de l'Ange au sourire de la cathédrale
de Reims, le modèle de l'ange souriant apparaît
à Paris dès 1220 à Saint-Germain-l'Auxerrois
et le style de tous ces anges artésiens est plutôt à
rapprocher de celui de la façade occidentale de
Notre-Dame de Paris.
Ouvrages consultés : Exposition Paris 1998, L'Art
au temps des rois maudits – Philippe le Bel et ses fils
1285-1328, Galeries nationales du Grand Palais,
catalogue, pp 62-71 ; F. Baron, "Lorsque les anges
passaient – Décors d'autel aux XIIIe et XIVe
siècles" dans L'Estampille-Objet d'art, n°323, avril
1998, pp 62-69.
100 000 / 150 000 €
15
H A U T E É P O Q U E 15. Smiling Angel in oak carved in the round, with traces of
polychromy and gilding. Tall and slender, in a standing
position with left leg advanced, the other slightly bent;
the head looking slightly down, tilted to the left ; shoulderlength hair tied with a ribbon, with a row of curls above
the forehead, becoming thicker at the temples and with
a double row of tight, dense curls at the neck; almondshaped eyes tapering towards the temples ; thin-lipped
mouth with a kindly expression, turned up in the
corners. Wearing a long cloak with a simple collar, tied
at the waist by a belt whose tongue falls vertically over
the stomach, which is hidden by a fold of a cloak. This
cloak is worn over the left shoulder and totally covers
the left arm, with the left hand drawing the cloak up in
folds over the left thigh, beneath the forearm; tiered,
diagonal folds to the back, slightly broken on the right
side, broadening out beneath the left wrist ; thick,
circular base made from a single block of wood.
With two deep, narrow slots in the back of the shoulders
to hold the tenons of two large wings (now lost) ; and a
hole in the top of the skull for a vice, as often found in
this type of sculpture.
Artois, Picardy or Ile de France, last third of 13th
century
H. 3ft 7in (109cm)
Provenance: Former Private Collection, Versailles
erosion; lacking wings, right forearm and part of the fingers
of the left hand; nose probably restored; reinforced by metal rod
This Angel unquestionably belongs to the ‘Artois’ group of
wooden angels similar to the two celebrated ‘Saudemont’
Angels in the Fine Arts Museum in Arras (fig. a). These
Angels were placed on top of pillars around the altar
from the second half of the 13th century, in line with a
development that saw figures carved in the round, hitherto
placed mainly on façades, transferred to the interior of
religious buildings. Angel figures therefore began to
proliferate from around this time, sometimes in gold or
silver as well as wood or stone; they often performed a
specific rôle as thurifiers, musicians or bearers of candles
or of the instruments of Christ’s Passion. Like most of the
wooden examples to have survived, our Angel has lost
its attribute, but his posture – with one arm raised, the
other lower and next to the body – is found in others, and
suggests he may have been holding a censer. The narrow,
circular base reflects his original position atop a slender
column in the choir, as seen in the right wing of a triptych in
the Diocesan Museum in Arras (fig. b).
Altar Angels made from oak were a speciality of
northern France (Ile-de-France, Normandy, Artois and
Champagne). Documentary records, notably from Artois,
cite commissions from regional lords such as Robert II and
Mahaut d’Artois ; there are twenty-four such mentions in
inventories, confirming the regional popularity of such
angels. Yet only a score of late 13th century wooden angels
are known today, in leading museums or private collections
around the world. Ours is one of the most elegant: with
its elongated silhouette, harmonious proportions to the
head, delicate features and the simplicity and fluidity of
its folds, it epitomizes the gracefulness attained by this
highly symbolic aspect of Gothic Art. Despite a popular
misconception, prompted by the famous Laughing Angel
in Rheims, smiling angels first appeared around 1220 at the
church of St-Germain l’Auxerrois in Paris ; the style of these
‘Artois’ angels recalls an angel on the West Front of NotreDame Cathedral, nearby.
Literature : L’Art au temps des rois maudits – Philippe le Bel
et ses fils 1285-1328, Galeries Nationales du Grand Palais
(Paris), exhibition catalogue 1998 (pp 62-71)
– F. Baron: "Lorsque les anges passaient – Décors d’autel
aux XIIIe et XIVe siècles", in L'Estampille-Objet d'art, n°323,
April 1998 (pp 62-69)
€100,000-150,000
H A U T E É P O Q U E H A U T E É P O Q U E 16. Vierge à l’Enfant en pierre calcaire polychrome,
dos ébauché. Le buste droit, elle porte l'Enfant
debout sur son genou gauche et lui présente
une fleur de lys du bout des doigts de sa
main droite ; tête ceinte d'une couronne à
gros fleurons ; visage allongé à l'expression
empreinte de douceur encadré d'une chevelure
ondulée ; elle est revêtue d'une robe à la simple
encolure, blousante au-dessus de la ceinture,
et d'un manteau couvrant son bras gauche et
revenant sur le devant des genoux ; l'Enfant,
revêtu d'une longue tunique, tient un fruit dans
sa main gauche et pose son autre main sur la
poitrine de sa Mère dans un geste de tendresse.
Terrasse.
Ile de France ?, début du XIVe siècle
H. 96 × L. 44 × P. 32 cm
(quelques épaufrures à la terrasse)
20 000 / 30 000 €
16
H A U T E É P O Q U E fig. a
fig. b
17
fig. c
fig. d
fig. e
17. Rare groupe en chêne sculpté avec restes de polychromie et
de dorure représentant le Couronnement de la Vierge. Assis
chacun sur un banc-trône, Marie tend les mains jointes tandis
que le Christ lève la main droite, son autre main tenant le
globe ; tous les deux portent une couronne dentelée, celle
de la Vierge reposant sur un voile qui encadre sa tête ; les
chevelures sont ondulées en sillons parallèles, celle du Christ
avec deux longues mèches sur les épaules ; moustaches et barbe
soigneusement taillées et symétriques ; visage de la Vierge aux
traits aimables avec haut front dégagé, yeux en amande, bouche
menue et petit menton rond. Ils sont tous les deux revêtus
d'une robe ceinturée et d'un manteau revenant sur le devant des
jambes, tombant jusqu'au sol en un drapé fluide et souple avec
pli en bec entre les genoux ; Marie porte des chaussures au bout
pointu, l'une visible, l'autre cachée par l'étoffe dont on aperçoit
seulement la pointe, le Christ est pieds nus avec l'extrémité
des orteils dégagée. Une cavité sur la poitrine du Christ indique
la présence ancienne d'un cabochon. Terrasses épousant les
contours de la base
Cologne, provenant vraisemblablement de l'autel de l'église
paroissiale des Saints-Apôtres, vers 1330
H. 43 cm et H. 43,5 cm
(quelques petits accidents notamment à la main droite du
Christ, bras de la Vierge recollés)
Ce groupe raffiné représentant le Couronnement de la Vierge est
un thème particulièrement récurrent dans la sculpture entre Rhin
et Meuse. On le trouve notamment interprété dans la statuaire
monumentale comme les groupes en pierre de la collégiale de
Walcourt à Namur, de Notre-Dame à Dinant ou encore de l'église
Saint-Jacques à Liège, mais ce thème se trouvait également inséré
dans les retables dédiés à la Vierge tel le grand antependium
en marbre visible à la cathédrale de Cologne ou le retable bien
conservé du monastère de Marienstatt non loin de là (fig. a). Ces
groupes de petite taille faisaient donc partie d'un ensemble sculpté
associés à d'autres scènes ou accompagnés de figures de saints, le
plus souvent d'un collège apostolique. Cela devait être le cas des
statuettes liégeoises conservées au Victoria and Albert Museum à
Londres ou de celles également de Liège, attribuées au Maître de
la Vierge de la Gleize, à présent dispersées entre ce dernier musée
et le Rijksmuseum d'Amsterdam (fig. b et c). Rares en effet sont
les ensembles qui sont restés intègres comme celui de Marienstatt
et la plupart ont été malheureusement démantelés. On pense
notamment à celui en albâtre provenant de la Chartreuse de Bonpas
dont les statuettes sont dispersées entre plusieurs musées du sud
de la France ; on peut ainsi voir les figures assises de la Vierge et du
Christ, l'une à Marseille, l'autre à Avignon, de même pour les huit
apôtres.
La comparaison que l'on peut établir entre le rare groupe du
Couronnement présenté ici et les statuettes d'apôtres conservées
à l'église paroissiale des Saints-Apôtres de Cologne offre plusieurs
traits communs qui permettent de les rapprocher étroitement (fig. d).
En chêne, debout, hauts d'un peu plus de 45 cm, ces apôtres
possèdent des visages aux caractères très semblables à celui du
Christ, des barbes et des chevelures comparables et des drapés
relevant du même style. Un détail original sur toutes ces sculptures
permet un rapprochement encore plus étroit qui pourrait devenir
une évidence s'il était possible de les confronter directement : leurs
bases, celles de la Vierge et du Christ comme celles des apôtres,
arborent une même ondulation dans leur contour que l'on
n'observe pas sur les autres statuettes connues de la même époque.
Ce groupe pourrait être ainsi celui qui ornait le centre de cet autre
retable d'autel colonais.
Tous les exemples cités jusqu'ici datent du XIVe siècle, cependant
les ivoiriers parisiens avaient dès lors interprété ce sujet au milieu
du siècle précédent comme le montre l'admirable groupe du Louvre
(fig. e) où la gestuelle semble déjà établie : la Vierge à gauche, à
droite le Christ, tous deux assis sur des bancs-trônes, leurs têtes
couronnées ; Marie inclinée vers son Fils, les mains jointes, Lui,
levant la main droite, l'autre main tenant un attribut. Outre des
particularités stylistiques propres à la sculpture rhéno-mosane, un
autre détail distingue la production de cette région à celle de l'Ile de
France : la présence sur nombre de statuettes d'une cavité ovale sur
la poitrine destinée à recevoir un cabochon ornemental. C'est le cas
du groupe du Couronnement séparé entre Londres et Amsterdam
mais aussi de nombreuses autres statuettes assises. C'est le cas
aussi ici où la poitrine du Christ présente un creux semblable.
Avec la polychromie et la dorure originales, cette ornementation
supplémentaire devait parfaire la préciosité de cet ensemble.
Ouvrages consultés : Exposition Cologne / Bruxelles 1972, RhinMeuse – Art et Civilisation 800-1400, catalogue, pp 360-375 ;
P. Williamson, The Thyssan-Bornemisza Collection – Medieval and
works of art, Londres, 1987, pp 94-97 ; P. Williamson, Northen Gothic
Sculpture 1200-1450, Victoria and Albert Museum, 1988, pp 81-117 ;
R. Didier, La sculpture mosane du XIVe siècle, Namur, 1993.
40 000 / 60 000 €
H A U T E É P O Q U E 17. A rare group of the Coronation of the Virgin carved in oak,
remains of polychromy and gilding. Both seated on the benchthrone, Mary stretching her clasped hands while Christ raises
his right hand, holding in the other hand the globe. Both of
them wear an indented crown, the one of the Virgin rests upon a
veil that frames her head. Their hair is wavy in parallel furrows,
that of the Christ with two long locks falling on the shoulders,
his moustache and beard delicately carved and symmetrical.
The Virgin’s face with pleasant features and with a high
uncovered forehead, almond-shaped eyes, a small mouth and a
little rounded chin. Both of them are dressed in a belted gown
and a mantle coming on the front of their legs, falling down till
the ground in fluid and soft folds, creating a triangular fold
between their laps. Mary wears pointed shoes, one of them is
visible and another one is hidden by the fabric so we can see
just its tip, the Christ is barefoot with uncovered tips of toes.
A hollow on the Christ’s chest indicates a former presence of a
cabochon stone. Terraces fit closely the shape of the bases.
Cologne, in all likelihood originally from the altar of the
Collegiate Church of the Holy Apostles, circa 1330
H. 43 and 43.5 cm. 17 in.
(minor losses especially to the right hand of the Christ, the
Virgin’s hands fixed back )
This sophisticated group depicting the Coronation of the Virgin
is a particularly regular theme in the sculpture between Rhine
and Meuse areas. We can especially found it in the monumental
statuary like the stone groups in the collegiate churches of Walcourt
(Namur) and Notre-Dame de Dinant or once more in the church
of Saint James in Liege, but this theme can also be found inserted
in the altarpieces dedicated to the Virgin, as the large marble
antependium that can be seen in Cologne Cathedral, or the well
preserved altarpiece of the Marienstatt monastery, not far from
there (fig. a). So these groups of small size formed a part of larger
altarpieces joined with others scenes or flanked by other figures
of saints, most often from the Apostolic College. This should be
the case of Liege statuettes in Victoria and Albert Museum in
London or the others also from Liege, attributed to the Master of
the Gleize Virgin, now dispersed between the latter museum and
Rijksmuseum of Amsterdam (fig. b and c). Actually the altarpieces
that remain intact as the one of Marienstaat are very rare and most
of them were unfortunately dismantled. We especially think of one
made in alabaster, originally from Chartreuse de Bonpas, whose
statuettes are now dispersed among several museums of the South
of France, so we can see the seated figures of Virgin and Christ,
one in Marseille, the other one in Avignon, the same for the eight
apostles.
The comparison we can establish between the present rare
Coronation group and statuettes of apostles preserved in the
Collegiate Church of the Holy Apostles of Cologne gives us several
common characteristics allowing us to closely link them together
(fig. d). Carved in oak, standing, around 45 cm high, these apostles
have very similar facial features to those of the Christ, their
beards and hairs comparables, and the drapery reminiscent of
the same style. An unusual detail found in all this carvings allows
establishing of a closer connection that would be able to become
an evidence, if it were possible to bring these carvings face to face:
their bases, the one of the Virgin and Christ, just like the other one
of apostles, display the same wave on their edges, which we don’t
observe on the other known statuettes of the same period. That’s
why the present group can be the one that decorated the center of
this other altarpiece of Cologne.
All the examples cited above are dated to 14th century; however
the Parisian ivory sculptors had already adopted this theme in the
middle of the previous century as is shown in the admirable group
from the Louvre museum (fig. e), where the gestures seem already
established: the Virgin on the left, the Christ on the right, both
seated on the bench-thrones, their heads crowned, Mary turned to
her Son with clasped hands, Him, raising his right hand, holding an
attribute in the left one. Besides stylistic characteristics particular
to the Rheno-Mosan sculpture, another detail distinguishes the
creations of this area from those of Ile de France: the numerous
carvings display an oval hollow on their chests, reserved to receive
a decorative cabochon stone. That is the case of the Coronation
group separated between London and Amsterdam, but also of
another seated statuettes. That is as well the case of the present
group, where the Christ’s chest shows a similar cavity. With
original polychromy and gilding, this additional ornamentation was
supposed to refine the preciosity of the whole group.
Related literature: Exposition Cologne / Bruxelles 1972, Rhin-Meuse
– Art et Civilisation 800-1400, catalogue, pp 360-375 ; P. Williamson,
The Thyssan-Bornemisza Collection – Medieval and works of art,
Londres, 1987, pp 94-97 ; P. Williamson, Northen Gothic Sculpture
1200-1450, Victoria and Albert Museum, 1988, pp 81-117 ; R. Didier,
La sculpture mosane du XIVe siècle, Namur, 1993.
€40,000- 60,000
H A U T E É P O Q U E 18. Croix de procession en cuivre gravé sur
les deux faces. Branches florencées avec
renflements précédant les fleurons, croisée
carrée ; représentations des symboles des
Evangélistes sur les fleurons avec, à gauche,
l'aigle de Jean et, à droite, le lion de Marc ;
figuration du Christ debout et bénissant à la
croisée ; recto-verso, courses de rinceaux sur
les branches avec feuilles évoquant la vigne
disposées tête-bêche.
Centre de la France ou Espagne, première moitié
du XIVe siècle
H. 54 × L. 37,2 cm
(restauration à la base avec plaques métalliques,
oxydation et manques)
2 000 / 2 200 €
18
19. Christ en bronze, fonte creuse. Tête ceinte
d'une couronne torsadée inclinée sur son
épaule droite, long périzonium en diagonale
noué sur une hanche et laissant la jambe droite
découverte, une jambe droite, l'autre fléchie,
avec pieds superposés.
XIVe siècle
H. 15 cm
Soclé
700 / 1 000 €
20
20. Saint Jean en bois de résineux sculpté en rondebosse, polychromé et doré. Debout, le corps
droit, il tient un livre dans sa main gauche et
pose son autre main sur la poitrine ; les pans de
son manteau retombent de chaque côté en plis
ondulés.
Espagne, XIVe siècle
H. 69 cm
(accidents à la polychromie, rebouchages, tête et
main droite cassées et recollées)
4 000 / 5 000 €
19
21. Tête d'homme en pierre calcaire sculptée avec
traces de polychromie, arrière arasé. Visage avec
yeux en amande aux paupières gonflées, bouche
aux lèvres desserrées avec la lèvre inférieure
charnue, sillons naso-labiaux soulignés,
chevelure courte aux mèches désordonnées se
terminant par de petites boucles.
Vers 1300 / 1320
H. 20 cm
(petits accidents notamment au nez)
400 / 600 €
21
H A U T E É P O Q U E Portrait d'homme
22. Christ en bronze doré, fonte pleine. Couronne
d’épines posée sur une chevelure aux mèches
fortement torsadées, visage aux yeux clos, cage
thoracique aux côtes soulignées, abdomen
proéminent, périzonium tombant en triangle
sur le devant avec chutes latérales et nœud
sur la hanche droite, jambes droites aux pieds
superposés dans le prolongement.
Italie ou Allemagne, XIVe / XVe siècle
H. 14 cm
Soclé
3 000 / 5 000 €
23. Extrémité de poutre en chêne sculpté d’un
animal chimérique mi-lion mi-licorne entre un masque grimaçant de profil et une
feuille à quatre folioles nervurées.
XVe siècle
H. 23 × L. 100 cm
(fente)
500 / 800 €
22
23
H A U T E É P O Q U E 24
24. Tête d'homme en pierre de Caen sculptée, portrait.
Visage imberbe d'un homme dans la force de l'âge coiffé
d'un bonnet à quatre côtes saillantes, au bord légèrement
relevé vers l'arrière ; visage allongé au modelé sensible ;
regard tourné vers le bas avec yeux fendus, légèrement
dissymétriques, aux paupières sinueuses bordées de
délicates rides d'expression ; joues creusées avec la joue
droite portant une verrue ; bouche à la lèvre inférieure
charnue ; menton triangulaire ; chevelure mi-longue
encadrant le visage et dessinant des boucles très ondulées
avec mèches soulignées de fins sillons parallèles ; toupet
suggéré au milieu du front.
Haute Normandie, vers 1400
H. 26,7 × L. 19 × P. 19,5 cm (fragment, accident au nez, érosion sur les arêtes du
bonnet)
Cette étonnante tête, à la facture très raffinée et d'une
indéniable maitrise d'exécution, est visiblement un
portrait. Les traits ont en effet été rendus avec une grande
précision et sensibilité. Le sculpteur est allé jusqu'à
représenter la verrue que le personnage portait sur la joue
droite. Si l'on considère ces éléments ainsi que le regard
aux paupières baissées comme la trace d'arrachement
visible à l'arrière du cou, on ne peut exclure qu'il s'agisse
de la tête d'un gisant. Ce type de bonnet, rare dans les
représentations sculptées, pourrait faire penser à celui
porté par un homme de loi ou un docteur, toutefois il
existait une grande variété de couvre-chefs à l'époque.
Une datation précise n'est pas très aisée, cependant que la
chevelure aux mèches très ondulées et marquées de sillons
parallèles rattache cette tête au XIVe siècle, le réalisme
revendiqué des traits annonce quant à lui la fin de la
période gothique.
Cette tête aurait été trouvée dans une maison du Havre
et son calcaire fin jaune a été identifié comme provenant
des anciennes carrières de pierre de Caen. Ce matériau,
très apprécié au Moyen Age, a été particulièrement utilisé
dans la ville de Caen et sa région. Amené à la demande
par les rivières, ce calcaire s'observe également sur les
chantiers de certains grands monuments de Normandie
comme Hambye, La Lucerne, Coutances ou Saint-Lô.
Quel personnage de cette partie de la Normandie pouvait
commander à un imagier réputé, peut-être parisien, son
effigie mortuaire ? On pense à la grande famille Mallet de
Graville, originaire du Havre, qui marqua l'histoire de la
région et dont certains membres ont occupé au cours des
siècles des hautes fonctions à la Cour (chevalier banneret,
conseiller du roi, chambellan, panetier, grand fauconnier,
grand maître des arbalétriers…). Malheureusement on
sait peu de chose sur leurs lieux d'inhumation et aucune
sépulture correspondant à l'époque qui nous intéresse ne
nous est connue.
10 000 / 12 000 €
H A U T E É P O Q U E 25. Vierge à l'Enfant en bois sculpté en rondebosse et polychromé. Debout, elle porte l'Enfant
sur son bras droit ; elle est revêtue d'une longue
robe à l'encolure arrondie et d'un manteau
formant voile qui tombent en plis souples ;
l'Enfant habillé d'une longue tunique tient un
fruit de ses deux mains. Terrasse à pans.
XVe siècle
H. 91,2 cm
(polychromie postérieure, petits accidents
notamment à un doigt de la Vierge)
5 000 / 7 000 €
26. Christ en chêne sculpté avec restes de
polychromie. Tête ceinte d'une couronne
entrelacée, visage allongé, chevelure retombant
sur les épaule en mèches raides.
XVe siècle
H. 73,5 cm
(manques visibles)
29
2 000 / 3 000 €
30
25
26
27
28
29. Grande croix de procession a pastilla dorée,
bordée d'une cordelière et à décor de rinceaux
feuillagés ; extrémités des branches en forme de
fleurons fleurdelisés ; branches interrompues
par des quadrilobes ornés de cabochons de verre ;
intersection carrée ; petites feuilles trilobées
ornant les bords ; nœud à la partie inférieure.
Espagne, Catalogne ?, XVe siècle
H. 85 × L. 57,4 cm
Soclée
(quelques manques)
5 000 / 7 000 €
27. Saint Evêque en peuplier sculpté avec restes de
polychromie. Debout et mitré, il porte une chape
attachée sur le haut de la poitrine par un fermail
en rosace.
Italie, XVe siècle
H. 46 cm
(vermoulures, rebouchages)
600 / 800 €
28. Christ en chêne sculpté et polychromé.
Tête ceinte d’une couronne d’épines torsadée,
inclinée sur son épaule droite, perizonium noué,
jambes parallèles et pieds superposés.
XVe siècle
H. 46 cm
(accidents à la polychromie, bras manquants)
300 / 400 €
30. Ensemble de cinq éléments d'une croix
processionnelle en argent fondu, ciselé et en
partie doré se composant de deux quadrilobes
figurant les symboles des Evangélistes, le lion de
saint Marc et le taureau de saint Luc, une plaque
de forme carrée avec Dieu le Père trônant,
bénissant de la main droite et tenant le globe de
l'autre, ainsi que deux fleurons fleurdelisés des
extrémités des branches ; bordures ornées de
petites branches feuillagées. La plaque carrée et
les deux fleurons portent les poinçons MON ;
striche.
Catalogne, Montblanc, XVe siècle
Quadrilobes : 5,8 cm × 5,5 cm ; Plaque carrée :
5,8 cm × 5,8 cm ; Fleurons : 7 cm × 8 cm
(légers manques, petite restauration à un
fleuron)
Ouvrage consulté : N. de Dalmases, Orfebreria
catalana medieval : Barcelona 1300-1 500, Barcelone,
1992, vol I.
2 000 / 3 000 €
H A U T E É P O Q U E 31. Rare image de dévotion sur parchemin
représentant le martyre de saint Laurent.
Peinture polychrome représentant six
personnages en costume civil dont l'empereur
Decius derrière une clôture en bois contemplant
le martyre du jeune diacre allongé sur son gril.
La scène illustre le moment où, selon la légende,
le saint demande à ce qu'on le retourne comme
semble l'indiquer une banderole placée audessus de lui symbolisant ses paroles et comme
le montre un jeune homme, faisant office de
bourreau et muni d'une grande fourchette à
deux dents plantée dans le corps du martyr, et
qui se penche sur lui. Inscription manuscrite
dans la marge inférieure.
Seconde moitié du XVe siècle
H. 11,8 × L. 8,2 cm
(taches, trous, coins coupés, petite restauration
en bas à droite, usure)
33. Triptyque en os et noyer avec décor alla
certosina, en forme de gable aigu sur une haute
base incurvée. Au centre, la Vierge à l’Enfant,
sous une arcature trilobée, est encadrée par
un Evangéliste tenant un livre et un stylet et
par saint Jean-Baptiste revêtu de la mélote et
portant un phylactère ; sur le volet gauche,
saint Pierre avec un livre et les clefs, sur le volet
droit, saint Paul avec aussi un livre et l'épée ;
tous les personnages sont surmontés de dais
présentant des architectures ; encadrements
de marqueterie géométrique ; base moulurée au
profil en doucine à décor de grecque. Etiquette
de collection au dos.
Italie septentrionale, atelier des Embriachi,
XVe siècle
H. 32,4 × L. 26,2 cm (ouvert)
(quelques accidents, manques et restaurations)
Témoignage émouvant de la dévotion populaire,
cette image était indépendante d'un livre ; le fidèle
pouvait la garder sur lui comme un talisman,
l'accrocher au mur ou la conserver dans son livre
d'Heures. Celle-ci a été l'objet d'une grande piété
si l'on en juge par l'usure de l'image du corps du
saint, qui a disparu sous le contact répété des
doigts de son propriétaire. Elle se situe entre la
tradition manuscrite et la culture naissante de
l'imprimerie, vraisemblablement dans les années
1460 / 80.
6 000 / 8 000 €
34. Petit coffret en bois de différentes essences
et marqueterie alla certosina d'os et de bois,
de forme rectangulaire avec couvercle à pans.
Décor géométrique de croix dans des losanges,
bords moulurés ; fond à décor de damier ;
poignée sommitale, pentures et plaque en
laiton.
Italie septentrionale, atelier des Embriachi,
XVe siècle
H. 7,8 × L. 7 × L. 12,2 cm
(accidents et manques visibles)
800 / 1 200 €
31
32. Paire de portes d'un petit retable en ivoire
sculpté en bas relief avec pentures en fer doré
fixées par des rosettes. Représentations de
saints personnages sous des arcatures, saint
Catherine sur le volet de droite. XVe siècle
H. 5,8 × L. 4,7 cm
1 500 / 2 000 €
4 000 / 6 000 €
32
33
34
H A U T E É P O Q U E 35. Belle tête de Christ en noyer sculpté.
Très légèrement inclinée sur la gauche,
elle est ceinte d'une couronne d'épines de
branches entrelacées ; visage allongé aux traits
dissymétriques avec yeux clos proéminents,
long nez droit, moustaches et barbe courte
bifide ; chevelure tombant à l'arrière de la tête
avec petite mèche en forme de fougère devant
l'oreille gauche dégagée, frise de zigzags sur
l'autre joue. Belle expression de grande sérénité.
XVe siècle
H. 24cm
Soclée
(légères fentes et érosion)
3 000 / 5 000 €
36. Petite tête de Saint barbu en pierre calcaire
sculptée avec dépôts d'argile. Epaisses arcades
sourcilières, yeux étirés vers les tempes aux
paupières ourlées, bouche aux lèvres serrées et
barbe courte et fournie.
XVe siècle
H. 11,5 cm
Soclée
(accidents visibles et manques)
200 / 300 €
37. Petit buste de Christ en noyer sculpté en
ronde-bosse avec restes de polychromie. Tête
légèrement inclinée sur la gauche, chevelure
ondulée découvrant les oreilles.
Italie, XVe siècle
H. 12 × H. (totale) 15 cm
Sur un socle en marbre rouge de Vérone
(légers accidents)
400 / 600 €
35
36
38
37
38. Rare chariot à charbon liturgique en fer forgé.
De forme parallélépipédique, il est constitué de
barreaux de section carrée sur les côtés et plats
sur le couvercle assemblés à l'aide de rivets ;
réceptacle en tôle épaisse de fer ; il repose sur
deux moyeux munis de roues ; petite porte sur
l'avant à pentures lancéolées munie d'un loquet ;
une grande tige de fer à poignée verticale
servant à le manœuvrer est fixée à l'avant.
XVe / XVIe siècle
H. 61 × L. 77 × L. 48 cm
(quelques restaurations d'usage)
Peu de chariots à charbon liturgiques sont
parvenus jusqu'à nous. Tous appartiennent à des
cathédrales. Le plus connu fait partie du trésor
de la cathédrale de Noyon (Oise) ; d'un modèle
différent de celui-ci il s'apparente davantage à
un réchaud mobile (fig.). Ces chariots servaient à
conserver les braises nécessaires à l'encensement
et à allumer le cierge pascal lors de la liturgie du
Samedi saint. Ils s'accompagnaient de pincettes et
d'une pelle à charbon.
5 000 / 7 000 €
H A U T E É P O Q U E 39
39. Vierge et saint Jean de calvaire en noyer
sculpté en ronde-bosse. Légèrement déhanchée,
la main gauche posée sur sa taille, la Vierge
saisit de son autre main un pan de son manteau
dans un geste élégant et retenu ; elle incline
sa tête sur la gauche, le regard baissé ; elle est
vêtue d’une guimpe, d’une robe ajustée aux
plis fluides et d'un long manteau formant voile
qui surplombe son front. Saint Jean, la tête
levée se tournant sur la gauche, est entièrement
enveloppé dans un ample manteau fermé à
l'encolure ; ses bras disparaissent et se devinent
sous les plis volumineux et souples qui tombent
en cascade à l'arrière du côté droit ; visage large
au maxillaire inférieur puissant ; chevelure milongue aux mèches bouclées.
Bourgogne, seconde moitié du XVe siècle
H. 91 cm et 89 cm
(vermoulures, usures)
fig.
Ce groupe est particulièrement élégant et émouvant
par les attitudes retenues et les expressions de
douleur intériorisée des visages. On y reconnait
la grande qualité d'un ciseau bourguignon encore
empreint de l'œuvre slutérienne. Dans le saint
Jean, l'impression de tension que donne la position
de la tête dont le regard est tourné vers le crucifix,
la volonté également de substituer à la vue ses
mains et ses bras dissimulés sous les vêtements,
enfin l'ampleur que conserve encore le plissé du
manteau, sont des caractéristiques de l'école de
Sluter. Le sculpteur bourguignon a par contre
ici préféré ne pas adopter pour Marie la position
traditionnelle des bras croisés sur la poitrine des
Vierges de Calvaire, pour choisir , avec une main
posée sous la poitrine, l'attitude faite d'humilité et
de recueillement que l'on observe plutôt dans les
Vierges de l'Annonciation comme celles de SaintSeine l'Abbaye, Flavignerot, Bretennières ou de
Gray (voir fig.)
Ouvrages consultés : Dijon, 1976, Claux de Werve
et la sculpture bourguignonne dans le premier tiers du
XVe siècle, musée de Dijon, cat. P. Quarré ;
Dole – Poligny 2007, La sculpture du XVe siècle
en Franche-Comté de Jean sans Peur à Marguerite
d'Autriche (1404-1530), musée des Beaux-ArtsCollégiale Saint-Hippolyte, cat.
10 000 / 12 000 €
H A U T E É P O Q U E 42. Deux carreaux de pavement, mattonelle, de
forme hexagonale en majolique. L’un à décor des
armes de la famille Della Rovere d’azur au rouvre
d’or aux rameaux passés en sautoir et l’autre, à
décor gothico-floral, reprenant les fruits du
chêne, trois glands sortant d’une plume de paon
stylisée.
Italie, Deruta ?, chapelle Basso della Rovere de
l'église Sainte-Marie du Peuple à Rome, vers 1485
H. 20,6 et 20 cm × L. 9,7 et 9,5 cm
(quelques éclats en bordure)
40
Ces carreaux proviennent du pavement constitué
entièrement de carreaux hexagonaux de la chapelle
Basso della Rovere de l'église Sainte-Marie du
Peuple à Rome, rare exemple de carrelage dans
la capitale datant du quattrocento (voir fig.).
Girolamo Basso della Rovere, dit le cardinal de
Recanati (1434-1507) est un cardinal italien, neveu
du pape Sixte IV. Cet ami des arts et lettres a été
administrateur de Gubbio en 1482, ville d'Ombrie
située non loin de Deruta, centre de fabrication
de majolique, a qui l'on attribue avec quelques
interrogations la réalisation de ce pavement.
40. Suite de trois carreaux en faïence à décor bleu
sur fond blanc représentant des quatre-feuilles
dans un encadrement hachuré.
Valence, 1475-1 500
9,5 cm × 9,5 cm environ
(éclats et manques sur les bords)
Ouvrage consulté : A. Ray, Spanish Pottery
1248-1898, Londres, 2000, p 319.
250 / 400 €
41. Suite de deux carreaux en faïence à décor bleu
sur fond blanc représentant un écu armorié
posé en diagonale d… au loup d…avec arbre
d… brochant, écoinçons meublés de motifs
feuillagés.
Valence, 1400 / 1430
10 cm × 10 cm environ
(usures et petits manques)
Ouvrage consulté : A. Ray, Spanish Pottery
1248-1898, Londres, 2000, p 317.
250 / 400 €
41
Ouvrages consultés : F. Quinterio, Maiolica
nell'architettura del Rinascimento italiano (14401520), Florence, s.d.; Exposition Bourg-en-Bresse,
Images du pouvoir – pavements de faïence en France
du XIIIe au XVIIe siècle, musée de Brou, catalogue,
2000, p 107 ; E. de Balanda et A. Uribe Echeverria,
Les Métamorphoses de l'azur – L'art de l'azulejo dans
le monde latin, éd. Ars Latina, 2002.
2 000 / 2 500 €
42
H A U T E É P O Q U E 43
43. Important ensemble de panneaux de plafond
en bois de résineux polychromés au nombre
de vingt-huit ; cet ensemble est remonté en
quatre tableaux, encadrés de baguettes ornées
de chevrons et de spirales, trois réunissant
quatre panneaux, un grand en réunissant
seize. De tonalités principales rouge et noir,
ils représentent des scénettes avec animaux et
personnages ainsi que des armoiries sur fond de
semis de feuilles. Les scènes animées, de thèmes
très variés, figurent différents sujets : belle
offrant une branche fleurie à son amoureux,
souris mangeant des champignons devant
un chat, anges musiciens, combat entre deux
guerriers, personnages tenant une banderole
avec inscription d'une devise… ; on trouve
également de nombreux animaux fantaisistes
ou hybrides évoquant les bestiaires du Moyen
Âge. On reconnaît, parmi les armoiries, celles
du royaume de France d'azur aux trois fleurs de
lys d'or, du Dauphiné Écartelé en 1 et 4 d'azur aux
trois fleurs de lys d'or et au 2 et 3 d'or au dauphin
d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de
gueules et d'autres plus singulières, des familles
de la région, avec monogramme accompagné
d'une croix, tête mi-homme mi-cerf, lion
rampant, fascé, aux trois Tau ou encore au
dragon dévorant un enfant.
Dauphiné, vers 1460 / 1470
Chaque panneau : H. 16,4 × L. 40,8 cm
Tableau de quatre : H. 49,5 × L. 99,4 cm
Grand tableau de seize : H. 48,5 × L. 363,5 cm
(Très légers accidents, quelques usures)
Provenance : maison Barbier Sorel,
L'Albenc (Isère)
12 000 / 15 000 €
44. Feuillet de livre d’heures enluminé sur
parchemin représentant la Pentecôte sous
une arcature en accolade. Au centre de la
composition, la Vierge, les mains jointes, est
assise sur une chaire sur fond de boiserie avec
dais ; elle est entourée des apôtres, également
assis, qui tournent leur visage vers le ciel ;
marge avec rinceaux feuillagés et branches
fleuries animée d'un singe ; Initiale D meublée
de feuilles découpées.
Flandres ?, vers 1460 / 80
H. 13,7 × L. 9,7 cm
Présenté dans un sous-verre
(usures)
400 / 600 €
44
H A U T E É P O Q U E 45. Dressoir en chêne sculpté à décor de plis de
parchemin. Armoire ouvrant à deux vantaux,
avec parties fixes de part et d'autre, et un grand
tiroir longitudinal ; dosseret et fond de la partie
inférieure à quatre panneaux ; panneaux des
côtés également ornés de plis de parchemin ;
pentures et serrure à vertevelle munie d'une clef
en fer forgé.
Fin du XVe / début du XVIe siècle
H. 200 × L. 131,4 × P. 47,7 cm
(restaurations notamment à la partie inférieure)
10 000 / 15 000 €
45
H A U T E É P O Q U E 46
46. La Pamoison de la Vierge en chêne sculpté,
groupe de retable. Marie évanouie est presque
agenouillée, soutenue par Jean qui la retient
sous les aisselles ; celui-ci, à la chevelure déliée
tombant sur les épaules, lève son visage encore
juvénile vers la croix ; drapés des vêtements
formant des aplats et des petits plis cassés et
profonds. Belle qualité d'exécution.
Brabant, Bruxelles, vers 1460 / 70
H. 56 × L. 39 cm
(petits manques à la base)
Provenance : ancienne collection Bresset, Paris
Cette Pamoison est très proche de celle du retable
de l'ancien prieuré clunisien d'Ambierle dans le
Rouannais qui a été réalisé entre 1460 et 1466 ;
elle s'inspirant toutes deux de l'Evangile de saint
Jean, avec une Vierge s'affaissant au pied de la
croix et retenue par le jeune apôtre qui la soutient
sous les aisselles.
7 000 / 9 000 €
H A U T E É P O Q U E 47. Saint Apôtre (Paul ?) en pierre calcaire sculptée
avec très légères traces de polychromie. Debout,
la jambe droite fléchie, il porte un livre ouvert
dans une main et tenait son attribue (épée ?) de
l'autre ; large visage avec front dégagé, petits
yeux dont les extrémités effilées vers les tempes
sont marquées d'une patte d'oie, pommettes
saillantes et bouche aux lèvres minces ; cheveux
et barbe en mèches ondulées ; la chevelure
tonsurée présente des mèches plaquées sur le
crâne puis allant en s'épaississant vers le bas
en formant une masse gonflante aux boucles
sinueuses de chaque côté du visage et à l'arrière
de la tête ; il est revêtu d'une robe ceinturée
et d'un manteau agrafé sur l'épaule droite
dégageant les avant-bras et formant un amas
sur l'avant-bras gauche ;
l'encolure, le manteau, les poignets et le bas
de la robe sont ornés d'orfrois avec cabochons
ronds ou losangés, certains entourés d'un cercle
ou d'un losange de perles ; la robe qui tombe en
plis verticaux sous le manteau s'arrête juste audessus des pieds nus dont on aperçoit les orteils ;
mortaise de fixation de forme carrée dans le dos.
Socle à pans mouluré.
Bourgogne, Dijonnais, milieu du XVe siècle
H. (totale) 118 cm
(très petits accidents, restauration entre la base
et le socle, légère érosion)
Cette belle sculpture, dans un excellent état
de conservation, est un bon exemple de l'école
bourguignonne post-slutérienne. Si on ne retrouve
pas les drapés souples et amples du grand
maître, on remarque plusieurs caractères hérités
directement de sa manière notamment dans la
morphologie typique du visage. Les longues mains
aux doigts fins et le traitement gonflant de la
chevelure ne sont pas non plus sans rappeler les
angelots du Puis de Moïse de Claus Sluter (fig.).
La facture de ce saint apôtre fait aussi preuve
d'originalité avec ce manteau curieusement agrafé
sur une épaule et revenant dans un amas de plis
au-dessus de l'avant-bras gauche, deux détails
qui s'écartent de la sculpture bourguignonne
traditionnelle. L'ensemble de ces qualités place
cette statue, qui a en outre conservé son socle en
pierre, parmi les rares témoignages encore en
main privée de cette grande école régionale de l'art
gothique.
40 000 / 60 000 €
47
H A U T E É P O Q U E 48. Important bas-relief en pierre marbrière
Nembro représentant le Lion de Saint-Marc,
symbole de la ville de Venise. Le lion ailé est
figuré le corps de profil, la tête auréolée de face,
tenant de sa patte droite levée le Livre ouvert
portant la phrase consacrée PAX TIBI MARCE
EVANGELISTA MEVS ("Que la paix soit avec toi,
Marc, mon évangéliste") ; corps puissant aux
antérieurs pattus, mufle aux sourcils froncés
entouré d'une crinière fournie de mèches
épaisses, queue relevée en S ; encadrement
plat bordé d'une cordelière. Deux mortaises de
fixation sur la tranche supérieure.
Italie du nord, Venise, seconde moitié du
XVe siècle
H. 100,5 × L. 141 × E. 14,8 cm
(légères usures sur les reliefs)
Le Lion de Saint-Marc, lion ailé du tétramorphe,
est le symbole de la Sérénissime selon la tradition
qui veut que l'évangéliste Marc en voyage en
Europe arrivant à la lagune de Venise voit
apparaître un ange qui lui dit Pax tibi Marce,
evangelista meus. Hic requiescet corpus tuum ("Que
la paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste. Ici,
ton corps va reposer"). Il figure sur de nombreux
monuments et objets d'art adoptant différentes
postures. Celle proposée ici, est celle du Lion en
temps de paix à la différence du Leone in moleca
qui tient le Livre fermé. Cet exceptionnel basrelief devait trouver sa place sur un important
monument religieux ou civil, église ou palais,
de la capitale de la Vénétie.
80 000 / 120 000 €
48
H A U T E É P O Q U E 49
49. Le Portement de croix en noyer sculpté avec
restes de polychromie, groupe de retable. Au
premier plan, le Christ est courbé, la croix
sur son dos, aidé par Simon de Cyrène ; à
l'arrière plan, saint Jean et la Vierge ; deux
autres personnages terminent la scène dont un
qui porte une armure, un chapeau sur la tête.
Marque au dos du maillet de Bruxelles.
Brabant, Bruxelles, vers 1460 / 70
H. 45,5 × L. 28 cm
(vermoulures et légers manques)
3 000 / 5 000 €
H A U T E É P O Q U E 50
54
56
51
50. Lot de deux grilles rectangulaires en fer forgé
sans encadrement, l'une en fers à section carrée
et repercés, l'autre en fers à section ronde et
repercés.
XVIe / XVIIe siècle
H. 124,5 × L. 81,3 cm
H. 99,8 × L. 60 cm
400 / 600 €
51. Lot de deux grilles section carrée avec fers
repercés, encadrement en fers plats pour l'une.
XVIe siècle
H. 141,5 × L. 98 cm
H. 124,3 × L. 80,7 cm
400 / 600 €
52
52. Lot de deux grilles rectangulaires en fer forgé
sans encadrement à section carrée avec fers
repercés.
XVe / XVIe siècle
H. 92 × L. 71 cm
H. 92 × L. 80,5 cm
400 / 600 €
53. Lot de deux grilles rectangulaires en fer forgé à
section carrée avec fers repercés, encadrement en fers plats.
XVIe / XVIIe siècle
H. 158,5 × L. 70 cm
H. 105 × L. 88,3 cm
(rajout, manques et accidents)
200 / 300 €
53
54. Partie d'une frise en pierre calcaire sculptée
figurant deux anges tenant un écu armorié
encadré de rinceaux feuillagés. Profil en forme
de quart-de-rond surmonté d'une moulure et
d'un bandeau portant les inscriptions en lettres
gothiques, à gauche, …nge Gabriel et, à droite,
Noftre Dame.
Vers 1520 / 1530
H. 54 × L. 85 × P. 34,5 cm
600 / 800 €
55. Petit pinacle en noyer sculpté et doré abritant
sous un dais un saint personnage tenant un phylactère, vêtu d’une robe blousante
à la taille ; fleuron au sommet.
XVe siècle
H. 36,5 cm
(manque au visage du saint)
400 / 600 € 56. Abbé fondateur (?) en noyer sculpté en rondebosse avec traces de polychromie. Debout,
il porte dans sa main gauche un attribut
inidentifiable et devait tenir sa crosse dans
l'autre main ; tête tonsurée avec visage allongé
au regard baissé ; il est revêtu d’une aube
blousante à la ceinture dont la large encolure
échancrée laisse voir l'amict. Terrasse.
Est de la France, fin du XVe / début du
XVIe siècle
H. 95 cm
(quelques manques notamment à l'attribut,
terrasse postérieure)
3 000 / 5 000 €
55
H A U T E É P O Q U E 60
57
58. Panneau en noyer sculpté en bas relief à décor
d’une tête d’homme de profil gauche casqué à
l’antique dans un médaillon ; écoinçons meublés
de feuillages.
Val de Loire, premier tiers du XVIe siècle
H. 32 × L. 24 cm
(manque sur la partie gauche)
57. Paire de panneaux en chêne sculpté en bas
relief orné des profils d’un couple dans des
médaillons, arabesques à la partie inférieure
avec tiges aux feuilles charnues.
Normandie, première Renaissance, vers
1520 / 30
H. 49,7 × L. 17,6 cm
(légères restaurations)
500 / 800 €
59. Tête de Dieu le Père en noyer sculpté,
polychromé et doré, dos creusé. Coiffé de la
tiare à trois rangs de fleurons, il porte une barbe
et une longue chevelure ondulées ; pommettes
saillantes.
Première moitié du XVIe siècle
H. 26 cm
(petits accidents)
300 / 500 €
400 / 600 €
60. Rare groupe en tilleul sculpté, doré et
polychromé provenant d'une Mise au Tombeau.
Il se compose de quatre personnages debout : la
Vierge portant un linge à ses yeux, derrière elle,
Jean qui la soutient et deux Saintes Femmes ;
devant eux, Marie-Madeleine est représentée
accroupie, penchée en avant et tenant le pot à
onguent dans sa main gauche ; visages aux nez
droits, aux paupières inférieures lourdes, aux
bouches menues et aux mentons ronds ; drapés
profonds des vêtements se cassant en plis
anguleux. Terrasse peinte en faux marbre.
Rhin supérieur, début du XVIe siècle
H. (sans terrasse) 46,5 × L. 28 cm
(légers manques dont la main droite de
Madeleine, terrasse postérieure)
59
Bibliographie : J. Boccador, E. Bresset, Statuaire
médiévale de collection, Les Clefs du Temps, 1972,
T II, pl.243, pp. 228 et 229.
12 000 / 15 000 €
58
H A U T E É P O Q U E 61
61. "La Visitation"
"Christ ressuscité sortant du tombeau
entouré des Instruments de la Passion"
Tempera et or sur panneaux de noyer
provenant d'un même retable
42,4 × 47,8 cm
51 × 42,2 cm
Ecole niçoise, entourage de Ludovic Brera
(actif de 1475 à 1522), début du XVIe siècle
Peuvent être vendues séparément
(quelques vermoulures et restaurations)
Ouvrage consulté : M. Baby-Pabion, Ludovic Brera
& la peinture primitive niçoise, Nice, 1991.
8 000 / 12 000 €
H A U T E É P O Q U E 62. Prophète en pierre calcaire sculptée avec
traces de polychromie, dos ébauché. Debout,
le corps droit, il tient entre ses mains le long
ruban du phylactère, aux extrémités enroulées,
symbolisant le sujet de sa prophétie ; sa tête
porte un capuchon qui entoure et surplombe
son visage ; sa longue barbe, aux mèches
symétriques et ondulées, tombe devant le haut
de sa poitrine ; outre le capuchon, il est revêtu
d'un scapulaire et d'une longue robe serrée à la
taille par une ceinture dont on voit l'extrémité et
à laquelle est suspendue une lourde aumônière
qui pend sur sa hanche gauche ; drapé de la
robe en plis fluides venant se casser sur le sol
et les chaussures dont seules apparaissent les
extrémités au bout carré. Un écu plein est posé
à ses pieds.
Espagne ?, dernier quart du XVe siècle
H. 78 cm
Avec son écu posé à ses pieds, ce prophète ne
faisait pas partie de la statuaire d'un portail comme
on peut le voir à la porte du cloître de la cathédrale
de Burgos ou à celle de Santa Catalina à Tolède. A
l'image des célèbres pleurants, au visage dissimulé
sous leur capuchon, portant un écu à la ceinture
du tombeau de Philippe Pot conservé au musée
du Louvre, il s'agirait davantage d'une sculpture
attachée à un monument funéraire. Un pleurant
bourguignon en pierre calcaire du tombeau
de Jacques de Mâlain, conservé dans le même
musée, portant un écu armorié et arborant barbe,
capuchon et écu, en donne un bon exemple (RF
1389)(fig.).
Ouvrage consulté : F. Baron, Sculpture française,
T I, Moyen Age, Musée du Louvre, Paris, 1996.
6 000 / 8 000 €
fig.
62
H A U T E É P O Q U E 63
68
63. Partie de parclose de stalle en chêne sculpté
comprenant une colonnette et l'appuie-main en
forme d'un chevalier casqué portant une targe et
un badelaire dans son dos.
Début du XVIe siècle
H. 46,2 × P. 13,5 cm
800 / 1 000 €
64. Baiser de Paix en bronze en forme de
gable surbaissé représentant la Crucifixion
accompagnée de Marie et de saint Jean ;
figurations du Soleil et de la Lune ainsi que du
crâne d'Adam ; bordé d'une frise en corde.
Centre de la France ou Vallée du Rhône,
XVIe siècle
H. 6,7 cm
(poignée d'origine manquante, mise en place
d'une prise à une époque postérieure, usure)
Plusieurs exemplaires de ce baiser de Paix ont
été répertoriés dans les collections publiques ou
le marché de l'art. Le musée de Cluny à Paris en
conserve un à fond quadrillé (Cl. 536)
Ouvrage consulté : B. Bergbauer, La France des
fondeurs – Art et usage du bronze aux XVIe et XVIIe
siècles, Paris, 2010, cat. 54.
300 / 500 € 64
67
65
65. Plaque de baiser de Paix en bronze en forme de
gable représentant la Crucifixion accompagnée
de Marie et de saint Jean. Cercles entourant
le monogramme du Christ IHS et celui de la
Vierge MA placés sous les bras de la croix ;
encadrement figurant les instruments de la
Passion : les deniers, la bourse, les tenailles, la
lance, l’échelle, le fouet, le marteau, la colonne,
l’éponge, le coq et le roseau ; tête d’ange au
sommet de la croix.
XVIe siècle
H. 12 cm
(trous de fixation, poignée manquante, usure)
67. Dieu le Père en pierre calcaire sculptée en haut
relief. Il est figuré en buste, coiffé de la tiare
papale, le visage portant un collier de barbe, et
bénit de la main droite ; un écu armorié est posé
devant lui d…à trois étoiles d…, au chef échiqueté
d…
Normandie ?, XVe / XVIe siècle
H. 49 × L. 34 cm
Soclé
(quelques accidents visibles)
2 500 / 3 000 €
68. Vierge de l’Annonciation en chêne sculpté et
patiné. Le visage tourné vers la gauche, elle est
représentée agenouillée devant un pupitre à
décor de plis de parchemin simple et d’arcatures
trilobées ; elle retient de sa main droite les pages
d’un livre posé sur le pupitre.
Nord de la France, fin du XVe / début du
XVIe siècle
H. 30,5 cm
(léger accident à la main gauche).
1 800 / 2 000 €
500 / 700 €
66. Vierge de Pitié en noyer polychromé.
Le buste massif, Marie est assise contemplant,
les mains jointes, son Fils aux proportions sousdimensionnées reposant sur ses genoux.
Auvergne, début du XVIe siècle
H. 33 cm
(quelques accidents et manques dont les mains
de la Vierge, date apocryphe au dos)
66
1 800 / 2 000 €
H A U T E É P O Q U E 69
70
69. Deux petits plats d’offrandes en laiton.
L’un orné d'une cerf en son centre, l'autre du
monogramme IHS.
Allemagne du sud, seconde moitié du XVe siècle
et vers 1 500
Ø 21 cm
(usures, petits accidents et restaurations)
72
800 / 1 200 €
70. Plat d'offrandes en laiton repoussé et
poinçonné à décor de godrons spiralés
entourant un ombilic, flammes stylisées, aile
bordée de fleurons.
Allemagne du Sud, seconde moitié du XVe siècle
Ø 25,5 cm
(manques en bordure, trou au centre)
350 / 600 €
71
71. Plat d’offrandes en laiton repoussé et
poinçonné à décor d’un cerf accompagné d'un
phylactère, marli godronné, frises de fleurons.
Allemagne du sud, seconde moitié du XVe siècle
Ø 34 cm
(usure, trois trous rebouchés au centre, petits
accidents et restaurations)
600 / 800 €
72. Bassin en laiton repoussé et gravé à décor
d'Adam et Eve entouré d'une frise d'inscription,
marli godronné et aile ornée de fleurons.
Allemagne du Sud, Nuremberg, vers 1490
Ø 28,7 cm
(légères déformations d’usage sur les bords)
800 / 1 200 €
H A U T E É P O Q U E Triptyque champenois
73
73. Trône de Grace en chêne sculpté.
Dieu le Père coiffé de la tiare, est assis dans
une chaire ornée de plis de parchemin ; il tient
dans ses bras son Fils, debout et penché sur la
gauche, montrant sa plaie. Terrasse moulurée.
Belle qualité d'exécution.
Flandres, fin du XVe siècle
H. 51,5 cm
(très léger manque, terrasse postérieure)
4 000 / 6 000 €
H A U T E É P O Q U E 74. Triptyque en chêne sculpté, peint avec restes
de polychromie.
Ouvert : panneau central représentant la
Déploration au pied de la croix : au centre,
Marie, les mains jointes, contemple son
Fils allongé devant elle ; à gauche, saint
Jean soutient d'une main la tête du Christ,
la couronne d'épines dans l'autre main ;
à droite, Marie-Madeleine porte le vase à
onguent dans sa main gauche ; de part et
d'autre de la Vierge se tiennent deux saintes
Femmes ; au premier plan, le crâne d'Adam
accompagné d'ossements et de la mandibule
avec, à l'extrême gauche, un lézard, à droite,
une grenouille, symboles de la décomposition
des corps ; à l'arrière plan, le Bon et le Mauvais
Larron avec deux anges tenant les clous de la
Passion.
Volet de gauche : le donateur
(chanoine ou personnage civil en robe de
pénitent) agenouillé et les mains jointes à côté
de son saint patron Jean-Baptiste, debout
auprès de lui, qui porte le Livre sur lequel
est couché l'Agneau. Volet de droite : sainte
Barbe, debout à côté d'une tour couronnée
d'un bulbe oriental avec croissant, tenant la
palme du martyre d'une main et un livre ouvert
de l'autre. Toutes les scènes sont surmontées
d'une suite d'arcatures cintrées avec gâbles à
crochets sur fond de mouchettes.
Fermé : Tableau représentant L'Annonciation
sur fond rouge, à gauche l'ange Gabriel un
sceptre à la main, à droite, Marie agenouillée
devant un tabouret esquisse un geste
d'étonnement ; entre eux, le vase de lys et
la colombe du Saint-Esprit ; au-dessus, un
phylactère avec la Salutation angélique AVE
. GRA . PLENA . DHS . TECVM ("Je te salue
[Marie] pleine de grâce, le Seigneur est avec
toi"). Le carrelage, représenté avec un essai de
perspective un peu maladroit, est ponctué de
motifs, rosettes, quatre-feuilles, rectangles,
mais aussi de lettres en caractère gothique, le
monogramme du Christ ihs, le monogramme
RB, d'autres lettres dans un écu, d'autres
encore isolées.
Champagne, dernier tiers du XVe siècle
H. 61,5 × L. (ouvert) 95 × (fermé) 47 cm
(quelques restaurations à la peinture)
20 000 / 30 000 €
La douceur dans les expressions comme dans
les attitudes, la présence de sainte Barbe sur le
volet de droite ainsi que certains détails comme
le double voile de la Vierge et les plis parallèles de
celui de la sainte Femme de gauche permettent de
situer ce triptyque dans l'est de la France et, plus
précisément, en Champagne. On connaît plusieurs
retables sculptés conservés dans les musées de
Chalons qui attestent bien de la production de
ce type d'œuvres par les ateliers d'imagiers de la
région à la fin du Moyen Age. La Vierge de Pitié
figurée ici n'est d'ailleurs pas très éloignée de
celle de l'Epitaphe de Perlon Moyne, échevin de
Chalons décédé en 1478, que l'on peut voir à l'église
Saint-Loup dans la capitale champenoise (fig.). Il
reste à identifier le donateur dont on peut présumer
seulement du prénom, Jean-Baptiste, celui de son
protecteur ; les lettres figurant dans un écu peint
sur un carreau du pavement pourraient également
donner une piste.
Ouvrage consulté : Exposition Troyes 2009, Le beau
XVIe - Chefs-d'œuvre de la sculpture en Champagne,
Eglise Saint-Jean-au-Marché, catalogue.
74
H A U T E É P O Q U E 76
75
75. "Saint Pierre"
Huile sur panneau de chêne
Flandres, Bruges, premier tiers du XVIe siècle
65,4 × 19,3 cm
(restaurations)
1 500 / 2 000 €
76. Saint Antoine en tilleul sculpté, dos creusé.
Debout, il tient le livre de sa règle ouvert dans
la main gauche ; coiffé d'un bonnet, il est revêtu
d’une aube, d’un scapulaire avec un chapelet
attaché à la ceinture et d’un manteau dont les
pans sont accrochés sur la poitrine ; un cochon
est à ses pieds.
Italie du Nord, fin du XVe / début du XVIe siècle
H. 77 cm
Sur un socle de velours bleu
(quelques fentes, accidents et manques dont
la main et le bâton du bras droit ainsi qu'une
partie du cochon)
3 000 / 4 000 €
H A U T E É P O Q U E 80
79
77. Le Mauvais larron, dénommé Gestas, en chêne
sculpté en ronde bosse. Les bras attachés audessus de la tête à une croix en tau, il présente
un visage barbu au fasciés brutal ; son corps est
contorsionné avec les jambes se croisant, l'une
droite le long du tronc, l'autre relevée et fléchie ;
linge noué autour de la taille avec un pan
s'envolant ; les bras, le corps et les jambes de
supplicié sont entaillés.
Brabant, Anvers, premier tiers du XVIe siècle
H. 30,4 cm
Socle en bois tourné
(petits manques à un orteil et à un doigt)
77
De manière générale, des canons distincts ont
été employés pour représenter les acteurs de la
Crucifixion afin de permettre une identification
accessible des personnages. La croix en forme
de tau (crux commissa) est souvent utilisée
pour la représentation des deux Larrons, à la
différence de celle du Christ qui est croisée ; par
ailleurs les Larrons sont aussi identifiés par des
caractéristiques qui leur sont propres : Dysmas,
le Bon, est jeune et imberbe alors que Gestas, le
Mauvais, est barbu, l’un est calme et résigné, l’autre
se tord dans ses liens, le Bon larron lève les yeux
tandis que le Mauvais les baisse en détournant son
visage.
1 500 / 2 000 €
78
78. Panneau en chêne sculpté à décor d’un homme
debout et de profil droit tenant une fleur dans
la main gauche sous une arcature. Il est revêtu
d'un pourpoint, d'un haut-de-chausses et de
bottes.
Deuxième tiers du XVIe siècle
H. 40 × L. 19,2 cm
(quelques vermoulures)
350 / 500 €
79. Marie-Madeleine en chêne sculpté et
monochromé, statuette de retable. Agenouillée,
elle relève la tête, son manteau accroché sur une
épaule revenant sur un genou.
Flandres, premier tiers du XVIe siècle
H. 27 cm
(manques visibles)
300 / 400 €
80. Le Portement du Christ mort en chêne sculpté,
groupe de retable. Le corps du Christ est porté
par Joseph d'Arimathie et Nicodème tandis
qu'une sainte Femme est debout à l'arrière plan.
Marque de la main d'Anvers ? sur la terrasse.
Brabant, Anvers ?, vers 1520 / 30
H. 34 × L. 26,2 cm
(une tête cassée recollée)
5 000 / 7 000 €
H A U T E É P O Q U E 81
82
81. Mortier en fonte de fer à six contreforts
moulurés et deux prises aux extrémités ornées
de rosettes.
Espagne ou sud de la France, vers1 500
H. 10,5 cm
300 / 500 €
82. Mortier en bronze à quatre contreforts et
décoré en alternance d'une étoile à six branches
surmontant un écu aux armes de France entouré
du collier de l'Ordre de Saint-Michel présenté à
l'envers ; bord mouluré ornés de rosettes.
Lyon ou Le Puy en Velay, début du XVIIe siècle
H. 9,8 cm
300 / 500 €
83
83. Mortier en bronze à huit contreforts moulurés
avec décor d'arabesques feuillagées symétriques de type candélabre ; pilon.
France du sud ou Espagne, XVIe siècle
H. 9,7 cm
500 / 700 €
84. Mortier en bronze. Prise en forme de tête de
cheval stylisée, base et bord moulurés.
Italie du Nord, XVIIe siècle
H. 6,5 cm
200 / 300 €
85. Mortier en bronze avec pilon à prise en forme de
tête de cheval stylisée, base et bord moulurés.
Italie, du Nord, XVIIIe siècle
H. 8 cm
87. Mortier en bronze à six contreforts en forme
d'ailettes et à décor de motifs appliqués : buste
d’homme et rosette, dragons, Vierge à l’Enfant,
cygne ?, buste de sainte avec palme du martyre ;
bord très incurvé orné de grandes rosettes et de
fleurs de lys couchées.
Lyonnais, atelier du Maître du Seau Ramousse ?,
premier quart du XVIIe siècle
H. 11 cm
1 400 / 1 600 €
88. Mortier en bronze à décor de trois têtes
d’angelot aux ailes déployées. Bord portant
l'inscription IE SVHIS A IEHAN DE LA
MOVNERIE SRDE PUICHALAR (je suis à Jean
de la Mounerie Seigneur de Puichalar) ; base
moulurée.
Poitou (?), XVIIe siècle
H. 12,2 cm
(léger accident au-dessous)
87
Jean de la Mosnerie fut écuyer, seigneur de
Puichalard, et époux d'Anne de l’Etang. Ils
habitèrent les paroisses Sainte-Opportune et
Sainte-Radegonde à Poitiers et eurent des enfants
entre 1649 et 1658.
400 / 600 €
89. Mortier en bronze. Corps légèrement évasé
orné d'une grande frise de thème végétal avec fleurons, feuillages et branches
fleuries, base et bord moulurés.
Allemagne du Sud, vers 1600
H. 11 cm
300 / 400 €
250 / 300 €
84
85
86
86. Mortier en bronze de forme demi-sphérique,
partie supérieure soulignée d'un tore, piédouche
mouluré.
Italie, XVIIe siècle
H. 8,2 cm
200 / 300 €
88
89
H A U T E É P O Q U E 90
93
90. Paire de chenets en bronze et fer forgé ;
montants en forme de pots à feu avec des bases
godronnées à volutes reposant sur des pieds
griffe.
Fin du XVIIe siècle
H. 37,5 cm et 35 × L. 50 cm
(Accident à un fer)
300 / 500 €
91
91. Plaque de cheminée en fonte de fer aux
angles supérieurs abattus. Au centre, dans un
cartouche ovale, Cupidon avec un arc et une
flèche ; de part et d'autre, têtes d'angelots tenant
des chutes de feuilles et de fruits terminées par
des blasons ; à la partie supérieure, rinceaux
symétriques de feuilles d'acanthe.
Fin du XVIe siècle
H. 62 × L. 64,5 cm
Un exemplaire de cette plaque, daté 1587, est
conservé au musée de Châlons-en-Champagne,
voir H. Carpentier, Plaques de cheminées, Paris, 1912,
no 255
200 / 300 €
92. Plaque de cheminée en fonte de fer à
double registres verticaux. Trois scènes
vraisemblablement tirées de la Bible sont
figurées et répétées à l'identique sur les deux
registres ; encadrements architecturaux entre
deux montants ornés d'écailles ; une demi
colonnette en fort relief orné d'écailles et de
rosaces sépare les deux registres.
XVIe siècle
H. 72,2 × L. 94 cm
92
300 / 500 €
93. Belle paire de chenets en bronze et fer forgé.
Fûts tournés en balustres, vases et sphères
godronnées avec amortissements ornés de
quatre têtes ; bases à volutes.
Italie, XVIe siècle
H. 66,5 × P. 51,5 cm
(petit manque à l'un)
1 500 / 2 000 €
94
94. Plaque de cheminée en fonte de fer aux armes
de France aux trois fleurs de lys surmontées de la couronne royale et entourées
du collier du Saint-Esprit ; partie supérieure à ressauts bordée d'un boudin, côtés
en consoles feuillagées.
Epoque Louis XIV
H. 68,5 × L. 50,5 cm
400 / 500 €
95. Paire de chenets en bronze argenté et fer forgé
à double chevalet. Têtes de chenet en forme
de balustres à pans gravés de coquilles et de
rinceaux feuillagés, surmontés d'une flamme
stylisée et reposant sur quatre pieds griffes.
Époque Louis XIV
H. 35 × L. 28 × P. 58 cm
600 / 800 €
95
H A U T E É P O Q U E 96
96. Vierge de Pitié en bois sculpté, doré et
polychromé, à l'origine au pied d'une croix,
dos creusé. Assise, elle contemple son Fils qui
repose sur ses genoux ; sa tête est entourée d'un
manteau formant voile fermé sous son menton.
XVIe siècle
H. 20,5 cm
(petits accidents à la polychromie)
400 / 600 €
97. Christ en buis sculpté. Tête inclinée sur l’épaule
droite, perizonium court noué sur la hanche
droite, jambes longilignes légèrement fléchies.
XVIe siècle
H. 23 cm
(fente, petit accident aux pieds, bras manquants)
150 / 200 €
97
98
98. Christ en bois sculpté, polychromé et doré.
Tête inclinée sur l'épaule droite ceinte d'une
couronne avec picots, mèches tombant sur
chaque épaule, perizonium court et noué sur la
hanche droite par un nœud important, jambes
légèrement fléchies et pieds superposés en
rotation interne.
Espagne, XVIe siècle
H. 22 cm
(bras manquants)
300 / 400 €
99. Marie-Madeleine pénitente en bois sculpté
en ronde-bosse et polychromé. La sainte est
allongée dans une attitude de méditation,
appuyée sur son coude gauche, la tête reposant
sur sa main, un crâne auprès d'elle ; ses cheveux
dénoués tombent sur ses épaules.
XVIe siècle
L. 57 cm
Socle en chêne
(Quelques manques dont la main gauche)
600 / 800 €
99
100 100. Vierge de Calvaire en chêne sculpté en rondebosse. Debout sur un tertre, elle lève son regard
vers la croix et tient ses mains jointes, yeux
étirés vers les tempes, chevelure tombant sur
les épaules en longues mèches aux ondulations
marquées ; ses deux avant-bras retiennent
contre elle les pans de son manteau.
Allemagne, XVIe siècle
H. 114 cm
(quelques fentes)
1 800 / 2 500 €
101 101. Saint militaire en costume romain en noyer
sculpté en applique, composé de plusieurs
parties de bois assemblées. Debout, il présente
un beau visage barbu aux traits bien dessinés ;
il est revêtu d'une cuirasse à lanières et d'un
manteau reposant sur l'épaule droite revenant
sur le devant.
Vallée du Rhône, fin du XVIe siècle
H. 121cm
(quelques vermoulures, bras manquants)
1 800 / 2 500 €
102. Vierge à l’Enfant en noyer sculpté, doré et
polychromé, dos plat. Debout, portant l’Enfant
sur son côté droit, elle est vêtue d’une robe et
d’un manteau dont un pan revient sur le devant ;
la tête est ceinte d’un diadème orné d’un
cabochon retenant la longue chevelure couvrant
ses épaules jusqu’au milieu du dos ; l’Enfant
pose une main sur la poitrine de sa Mère
tandis que la Vierge tient son pied droit ; base
monoxyle carrée.
Flandres, XVIe siècle
H. 36,4 cm
(quelques accident, tête de l’Enfant cassée
et recollée, reprises à la dorure et à la
polychromie)
1 500 / 2 000 €
102 H A U T E É P O Q U E 106 103 103. Sainte Anne enseignante en noyer sculpté en
ronde-bosse, doré et polychromé. Debout, la
sainte porte une robe ceinturée à l’encolure
ronde, un manteau revenant sur le devant et
un voile ; elle tient un livre de ses deux mains
qu'elle présente à la Vierge enfant debout auprès
d'elle dont la longue chevelure tombe en mèches
ondulées ; base monoxyle à pans.
XVIe siècle
H. 28,5 cm
400 / 600 €
104 104. Vierge à l’Enfant en albâtre sculpté en rondebosse avec rehauts de polychromie. Debout, très
légèrement déhanchée, la Vierge porte l’Enfant
sur son bras gauche ; elle est vêtue d’une robe et
d’un manteau dont un pan revient sur le devant ;
chevelure partagée par une raie médiane et
retenue par un bandeau ; socle monolithe à pans
mouluré.
Italie du Sud, XVIe siècle
H. 30 cm
(cassée, recollée)
600 / 800 €
105. Sainte Catherine en noyer sculpté en rondebosse et polychromé. Debout, la tête couronnée,
elle porte la roue de son martyre dans la main
gauche ; elle est revêtue d’une longue robe
blousante à la taille et d’un manteau revenant
sur le devant. Terrasse.
Vers 1600
H. 72,4 cm
(vermoulures, accidents et manques, terrasse à
pans en partie postérieure)
700 / 800 €
105 106. Coffret en fer gravé à l’eau forte toutes faces
reposant sur des pieds en boule aplatie. Décor
d'aigles aux ailes déployées dans des panneaux,
aigles bicéphales en façade, et de volatiles
juchés sur des branches feuillagées sur les faces
latérales ; encadrements de frises de rinceaux ;
poignée sommitale et cache-entrée pivotant ;
serrure sous le couvercle à décor gravé ouvrant
à quatre pennes avec deux plaques découpées en
forme de cœur. Clef.
Allemagne du Sud, Nuremberg, fin du
XVIe siècle
H. 11,2 × L. 20,3 P. 10,8 cm
(légers accidents en bordure du couvercle,
quelques points d'oxydation, cache-entrée
pivotant refait, clef postérieure)
3 500 / 5 000 €
107. Marque de maître tailleur de pierre sur un
fragment de moulure en pierre calcaire sculptée,
élément d’architecture. Elle semble avoir été
réalisée par incrustation d'une pate faite de
poudre de marbre noir.
Allemagne, XVIe siècle
H. 17 × L. 20cm
107 A ne pas confondre avec la simple marque de
tâcheron, la marque du maître tailleur de pierres
est un signe lapidaire en usage surtout dans
l'ancien empire allemand. Il est attribué pour la
vie entière et de manière incessible au sculpteur
ou tailleur de pierres par ses paires. Il permet
de signer les pièces maîtresses de l'architecture.
Celle-ci est d'une facture particulièrement raffinée
et soignée.
400 / 600 €
108. Compas en fer forgé, ciselé, découpé et gravé.
Branches plates et sinueuses à engagement
simple aux bords mouvementés avec décor gravé ;
pointes divergentes ; bouton de rotation à motif
de soleil ; poinçon au trèfle et daté 1582.
Pays alémaniques, dernier quart du XVIe siècle,
1582
(quelques défauts de forge)
1 500 / 1 800 €
108 H A U T E É P O Q U E 109 110 109. Panneau en bois sculpté en fort relief,
polychromé et doré représentant MarieMadeleine endormie. Reposant sa tête sur sa
main droite, la sainte est allongée, les jambes
croisées ; elle est vêtue d’une robe ceinturée et
d’un manteau dont les pans couvrent les jambes.
Espagne, XVIe siècle
H. 39,2 × L. 51 cm
(légers accidents et manques)
1 500 / 1 800 €
110. Console en bois de résineux sculpté en fort
relief, polychromé et doré à décor d’un enfant
assis, les mains sur les genoux, le corps nu ceint
d'une draperie, adossé à une feuille d'acanthe
avec volute reposant sur la tête de l’enfant.
Espagne, XVIe / XVIIe siècle
H. 30,5 × L. 17 × P. 19 cm
(quelques accidents et manques visibles)
700 / 800 €
111 111. Elément d'un dossier de scabelle en noyer
sculpté, doré et polychromé figurant deux
termes féminins adossés à un panneau
triangulaire orné d'un rinceau feuillagé.
Italie, Venise, XVIe siècle
H. 43 cm
Présenté sur fond de velours rouge
400 / 600 €
112. Groupe en haut relief en noyer sculpté,
polychromé et doré représentant La Génuflexion
de la mule devant le Saint Sacrement, scène
de la vie de saint Antoine de Padoue. "Pour
convaincre un Juif qui doutait de la présence
réelle dans l'Eucharistie, saint Antoine obtient
qu'une mule, dédaignant sa provende d'avoine,
s'agenouille devant l'hostie qu'il lui présente.
En reconnaissant le corps du Christ sous les
espèces du pain consacré, la mule provoque la
conversion du mécréant" (L. Réau, III / 1). On
reconnait bien, dans le groupe des personnages
de gauche, saint Antoine entourés de ses frères
franciscains et, dans celui de droite, le groupe de
Juifs coiffés de leur bonnet avec Guillard qui fait
un geste d'étonnement.
Espagne, Valladolid, milieu du XVIe siècle
H. 76 × L. 77,5 cm
Sur un socle recouvert de cuir de Cordoue
(petits accidents à la polychromie)
6 000 / 8 000 €
112 H A U T E É P O Q U E 113. Rare sculpture de fontaine en marbre
représentant une jeune femme vêtue à l'antique
renversant une cruche qu'elle tient de ses deux
mains sur son côté droit. Debout dans une
attitude de contrapposto, elle prend appui sur sa
jambe gauche, l'autre, dénudée jusqu'à la cuisse,
est fléchie, son pied reposant sur le bord de la
terrasse ; des mèches de sa chevelure retombent
à l'arrière du cou. Elle porte comme vêtements
un chiton à l'encolure arrondie, longue tunique
serrée à la taille d'une fine ceinture, retenue
sur l'épaule et le bras par sept attaches formant
des jours, et un supparum, genre de grand châle
recouvrant le bas du dos et revenant sur le
devant avec chute médiane. Beau plissé serré,
blousant à la taille et aux manches, et épousant
la poitrine.
Terrasse percée par le dessous permettant
l'arrivée d'eau qui se déversait par l'ouverture
de la cruche.
Italie, seconde moitié du XVIe siècle
H. 125 cm
(acéphale sinon légers manques notamment à
la base)
10 000 / 15 000 €
113 H A U T E É P O Q U E 114. Dressoir dit à la Du Cerceau en noyer sculpté
avec incrustations de plaques de marbre,
chêne noirci et filets de buis. De construction
architecturale, il présente quatre grandes
colonnes en façade groupées deux par deux et
reliées par des arcatures en plein cintre ;
partie inférieure des colonnes à décor de
rameaux de lierre et abaque des chapiteaux
ornée d'une rosace ; mufles de lion tenant des
draperies au-dessus des petites arcatures et
rinceaux feuillagés avec grande corolle de fleur
laissant échapper un fleuron de graines dans les
écoinçons de la grande arcature. Dans l'espace
entre le fond et ce portique est aménagée une
petite armoire à une porte posée sur la tablette
d'une console aux quatre pieds tournés en
colonnettes tronconiques et dont la ceinture
ouvre à un tiroir ; panneau carré de la porte
orné de deux allégories féminines se faisant
face, l'une tenant un vase de pampres, l'autre
un vase d'œillets avec, entre elles, une chute de
trophées militaires ; montants ornés en basrelief d'aigles et de cygnes dans des médaillons
à ressauts ; façade du tiroir à décor de chevaux
marins adossés de part et d'autre d'un dé et
amortissement à deux volutes accostées. Fond
panneauté et montants arrière en pilastres
cannelés ; soubassement mouluré avec pieds
en sphère aplatie ; décor de treize plaques de
marbre veiné blanc et gris.
Ile de France, vers 1580
H. 153,5 × L. 135 × P. 49,2 cm
(légères restaurations)
fig.a
fig.b
18 000 / 25 000 €
Ce type de dressoir, avec ses quatre colonnes en façade, sa tablette intérieure
reposant sur de fines colonnettes et soutenant une petite armoire, est communément
qualifié "à la Du Cerceau" du nom du célèbre dessinateur, graveur et architecte (15101585) qui a laissé un bon nombre de planches gravées représentant différentes pièces
de mobilier faisant généralement preuve d'une grande exubérance ornementale.
Le beau dressoir présenté ici est plus précisément à rapprocher de la planche
n°40 publiée par Baldus (fig. a). On retrouve en effet cette construction fortement
architecturée, inspirée par l'antiquité, avec le grand portique central flanqué d'étroits
portiques latéraux. Quant au sujet sculpté représenté sur le panneau de la porte,
il peut prêter à différentes interprétations empreintes de culture humaniste. Ces
allégories féminines à connotation mythologique, l'une portant la vigne, l'autre des
fleurs, peuvent figurer l'Automne et l'Eté. Cependant le symbolisme de ces plantes,
les grappes de raisin et les fleurs d'œillets, renvoient au sentiment amoureux : le
raisin, symbole de l'abondance, du plaisir des sens et de la jouissance devant l'œillet,
symbole de l'amour et de la passion fidèle. Les trophées entre les deux allégories
montreraient la force du sentiment amoureux, allusion au célèbre vers de Virgile
Omnia Vincit Amor ("L'Amour triomphe de tout"). Ces trophées d'armes sont de
plus un thème récurrent dans l'ornementation du mobilier Renaissance depuis les
superbes boiseries de la chambre de parade d'Henri II au Louvre réalisées dès 1556.
Les huchiers pouvaient s'inspirer de gravures, certaines tirées de la suite qu'exécuta
Boyvin, entre 1545 et 1576, sont particulièrement proches (fig. b). Il s'agirait donc ici
d'un meuble d'apparat commandé par un couple désireux d'exposer lors des repas à
leurs convives la force de leur union.
Ouvrage consulté : J. Thirion, Le Mobilier du Moyen Age et de la Renaissance en France,
Dijon, 1998.
114 H A U T E É P O Q U E 115 116 115. Coffret en noyer monté à queues d'aronde.
Façade avec encadrement mouluré orné de
coups de gouge, entrée de serrure en fer
découpé.
Italie, XVIe siècle
H. 18,7 × L. 43,5 × P. 25,6 cm
300 / 500 €
116. Panneau en marqueterie de bois de différentes
essences indigènes sur âme en peuplier
représentant l'Annonciation. Sur la droite,
Marie est agenouillée devant un pupitre tenant
un livre ouvert ; sur la gauche, l'ange Gabriel
s'approche d'elle, une branche de lys dans une
main, l'autre faisant un geste de salutation,
la colombe du Saint-Esprit volant au-dessus
de sa tête ; la scène se passe dans un palais
à l'architecture classique avec carrelage,
balustrade, pilastres et draperie qui s'ouvre
par une arcature sur un paysage arboré avec
fortifications d'une ville au fond.
Italie, XVIe siècle
H. 26,8 × L. 19,1 cm
(petit manque)
700 / 900 €
117 117. Paire de mascarons en pierre calcaire sculptée
en fort relief et repercée, bouches de fontaine.
En forme de clef de voute, ils sont à décor de
têtes de faune grimaçants entourés de pampres.
Italie, XVIe siècle
H. 80 × L. 49 cm et H. 79,5 × L. 40,5 cm
6 000 / 8 000 €
H A U T E É P O Q U E 118 119 118. Coffre en cèdre sculpté en réserve et rehaussé
de dessins à l'encre. Façade à deux panneaux
représentant des chars de triomphe dans un
encadrement de candélabres, médaillons et
chimères, écu tenu par deux personnages
sous l'entrée de serrure ; riche ornementation
également sous le couvercle avec Hercule et
l'Hydre de l'Herne, putto musicien, dragons
d'un côté, Atlas, château, satyre et combat avec
un monstre de l'autre ; intérieur renfermant
deux coffrets ; dessus du couvercle avec dôme
mouluré.
Italie du nord, Tyrol, XVIe siècle
H. 41 × L. 70,3 × P. 33 cm
(ajout du dôme sur le couvercle, léger manque,
quelques restaurations)
1 500 / 1 800 €
119. Beau coffret en noyer sculpté toutes faces.
Panneaux de la façade, des cotés et du couvercle
représentant une femme allongée dans un
paysage animé de différents petits personnages,
de chiens et d'un singe avec, dans le lointain,
une ville derrière ses remparts ; encadrements
et frises d'oves et de palmettes ; sphinges ailées
aux quatre angles ; pieds griffes. Intérieur à
compartiments avec couvercles à décor de
rameaux de lierre, bords creusés de cannelures
avec fleurs de lys aux angles.
Italie du nord, Ligurie, fin du XVIe siècle
H. 26 × L. 43 × P. 33,2 cm
(quelques manques notamment la tête de deux
petits personnages)
4 000 / 6 000 €
H A U T E É P O Q U E 123. Vase cylindrique, albarello, à deux anses
torsadées. Sur la face, décor a trofei composé
d'armes et d'instruments de musique sur
fond bleu dans une réserve ovale cantonnée
de feuilles et coupée par un bandeau portant
l’inscription MELE * D * ; au dos, date 1568 entre
deux grains mi-parti bleu sur fond blanc..
Italie, Casteldurante, 1568
H. 25 cm
(usures, nombreuses égrenures, éclats au pied,
petite restauration à l'émail)
120 123 6 000 / 8 000 €
124. Cruche à bec munie de trois anses en terre cuite
en partie émaillée, bleu, vert et brun, à corps
globulaire et tubulure cylindrique. Décor d'une
bande horizontale à losanges quadrillés, col
souligné d'un filet, anse ornée de quatre groupes
de sept traits parallèles.
Saintonge, La Chapelle-des-Pots, XVIe / XVIIe
siècle
H. 23 cm
(rebouchage à la panse, petit éclat au bec et à la
face interne du col)
120. Deux carreaux de la même frise en céramique
glaçurée (cuerda seca), bleu et brun, à décor
sur deux registres. de bucrane, candélabre,
rinceaux feuillagés et quatre-feuilles
Espagne, XVIe siècle
H. 14,5 × L. 13,5 cm
(quelques éclats et manques en bordures)
300 / 500 €
121 121. Deux carreaux de la même frise en céramique
glaçurée (arista), bleu, vert et ocre à décor végétal sur deux registres.
Espagne, Séville, XVIe siècle
H. 13,4 × L. 11 cm
(quelques éclats sur les bords et usures sur les
reliefs)
300 / 400 €
122. Ensemble de quatre carreaux en faïence
polychrome à décor dit Bloempot de fleurs dans
un vase godronné avec étoile feuillagée dans les
écoinçons.
Delft, vers 1600/1640
H. 22,5 × L. 22,5 cm
(usures en bordures)
Présentés dans un encadrement en bois mouluré
122 Ensemble similaire dans les collections du
musée Het Proncesshof de Leewarden, Pays-Bas
(voir E. de Balanda et A. Uribe Echeverria, Les
Métamorphoses de l'azur – L'art de l'azulejo dans le
monde latin, éd. Ars Latina, 2002, fig.96)
200 / 300 €
Ouvrage consulté : Exposition 1976 Paris, Potiers de
Saintonge – Huit siècles d'artisanat rural, Musée des
arts et traditions populaires, cat. p 69 ;
J. Y. Hugoniot, Terres de Saintonge – L'Art de la
poterie XIIe-XIXe siècle, Paris, 2002, pp 54-55,
cat.120 à 122.
800 / 1 000 €
125. Petite cruche à bec munie de trois anses en
terre cuite en partie émaillée, brun et bleu, à
corps globulaire. Décor de bandes verticales
ornées de cercles alternant avec des coups de
pinceau.
Saintonge, La Chapelle-des-Pots, XVIe / XVIIe
siècle
H. 11,2 cm
300 / 400 €
124 126. Plat en terre vernissée vert et brun. De forme
plate et au bord relevé avec léger piédouche, il
est orné au centre d’un oiseau ouvrant ses ailes
au dessin gravé entouré de cercles concentriques ;
arcs de cercle avec feuilles stylisées tout
autour dans un entourage de neuf cercles
concentriques.
Allemagne du nord, Rhénanie du nordWestphalie, fin du XVIe / début du XVIIe siècle
Ø 27,3 cm
(cassé recollé, légères égrenures)
Origine : ce plat aurait été trouvé dans la rivière
Werre en Allemagne du nord.
700 / 1 000 €
126 125 H A U T E É P O Q U E 129 128 128. Tête d’homme barbu en pierre calcaire
sculptée en ronde-bosse et polychromée.
Sourcils légèrement froncés, regard expressif
aux yeux bordés de paupières ourlées, creusés
des pupilles et marqués de pattes d'oie, crâne
dégarni avec toupet au milieu du front et
chevelure à l'arrière de la tête, barbe courte et
fournie traitée en petites mèches bouclées et
serrées.
Normandie, XVIe siècle
H. 31 cm
Soclée
(quelques accidents)
800 / 1 200 €
127 127. Sainte Anne avec la Vierge et l’Enfant en
tilleul sculpté en applique, doré et polychromé.
La Vierge et sainte Anne sont assises sur un
banc mouluré avec l'Enfant sur les genoux de
sa Mère ; Anne tient un fruit qu'elle présente
à Jésus dans sa main gauche tandis qu'elle fait
un geste de tendresse de son autre main ; les
deux femmes sont revêtues d'une robe et d'un
manteau qui revient sur le devant des genoux en
formant de nombreux plis froissés.
Allemagne du sud, XVIe siècle
H. 69 × L. 68 cm
Présentées avec un dosseret
(accidents à la polychromie, manque la main
droite de l’Enfant)
4 000 / 6 000 €
129. Tapisserie en laine et soie représentant une
scène de la Mythologie avec Mars, Vénus,
Hermès et Cupidon dans un paysage avec
château dans le lointain.
Flandres, Bruxelles, seconde moitié du XVIe
siècle
H. 256 × L. 161cm
(usures, et accidents)
2 000 / 3 000 €
H A U T E É P O Q U E 133. Paire de ciseaux de tailleur en fer forgé,
branches torsadées, poinçons sur les deux lames d’une tête d’homme de profil
Espagne ou Italie, XVIIe siècle
L. 26,5 cm
(très léger manque à un anneau)
500 / 700 €
134. Serrure d'armoire à deux pennes en fer forgé
et gravé à l'eau forte de volatile au milieu
d'arabesques feuillagées sur une plaque en
forme de cœur.
Allemagne du Sud, XVIIe siècle
L. 21 × L. 11,7 cm
133 200 / 300 €
135. Serrure de porte en fer forgé, repercé et gravé à
platine débordante. Décor d'entrelacs feuillagés
de dauphins ; rivets en forme de sphères
aplaties, dôme octogonal. Mécanisme à trois
becs de cane.
Allemagne du Sud, XVIIe siècle
L. 34,8 × H. 15 cm
400 / 600 €
130 131 132 130. "Saint Marc l'évangéliste"
"Saint Matthieu l'évangéliste "
Huile sur panneau de chêne provenant d'un
même retable
Allemagne, fin du XVIe siècle
H. 63 × L. 23 cm
(fentes)
2 500 / 3 500 €
131. Panneau en chêne sculpté à décor de remplages
rayonnants avec grand quadrilobe meublé de
mouchettes et de rosaces ; partie inférieure à
arcatures, motifs poinçonnés ; daté 1645.
Bretagne, milieu du XVIIe siècle, 1645
H. 40 × L. 25 cm
300 / 400 €
132. Sainte ou Vierge d’applique en bronze, fonte
creuse. Debout sur une console arrondie, elle
est vêtue d’un manteau dont un pan revient sur
le devant.
XVIe siècle
H. 11 cm
Sur un socle de velours rouge
400 / 800 €
136. Lot de cinq serrures en fer forgé :
- serrure de porte à un pêne, palastre de forme
évasée, plaque rectangulaire au bord supérieur découpé et gravée d'un losange.
H. 19,5 × L. 24,5 cm
- serrure de porte à deux pênes, palastre aux
bords découpés, repoussé et gravé à décor de feuilles, fleuron à l'extrémité.
H. 14,6 × L. 33,7 cm
- serrure de porte à un pêne à décor gravé.
H. 12,7 × L. 26 cm
- grande serrure de porte à un pêne, décor gravé
de rinceaux feuillagés.
H. 15 × L. 40 cm
- serrure de coffre à ressorts avec tètes de rivets
en cuivre ciselé en rouelle.
H. 17,5 × L. 23,5 cm
Pays alémaniques, XVIIe siècle
1 200 / 1 500 €
134 135 136 H A U T E É P O Q U E 137 138 137 139 137. Dague en fer forgé et doré. Pommeau, coque de
protection, extrémités des quillons recourbés
ornés d'une coquille, fusée filigranée, lame à
double tranchant.
XIXe, dans le style du XVIIe siècle
L. 45,5 × L. 13 cm
500 / 600 €
138. Dague main-gauche à lame ouvrante en fer
avec coque de protection triangulaire à décor
de rinceaux feuillagés, gravé, ciselé et en
partie repercé, quillons droits aux extrémités
torsadées terminées par un bouton ; pommeau
en sphère aplatie torsadée ; fusée filigranée ;
lame ouvrant en trois parties.
Espagne, XIXe siècle dans le style du
XVIIe siècle
L. 50 × L. 27,4 cm
1 500 / 2 000 €
139. Eperon à molette en fer forgé ; riche décor ciselé
avec incrustations de laiton.
Mexique, XVIIe siècle
L. 19,5 cm
300 / 400 €
140 140. Dague à oreilles en fer forgé damasquiné or et
ivoire sculpté. Ame et lame biface à décor de
rinceaux feuillagés, poinçon ; manche à plaques
en ivoire sculpté de lanières adossées sur fond
amati.
Lame et âme, Italie ou Espagne, début du
XVIe siècle ; Plaques d'ivoire, XIXe siècle
L. 38,5 cm
(restaurations et manques au décor damasquiné)
7 000 / 8 000 €
141 141. Couteau en fer et ivoire avec son fourreau
en cuir. Poignée sculptée d'une femme ailée
et dénudée s'appuyant sur la tête d'un diable
enchaîné ; départ de la lame ciselée et gravée
représentant un lion ailé couché, lame à double
tranchant repercée de rainures et d'étoiles ;
garniture du fourreau en fer gravé et repercé.
XIXe siècle, dans le style italien du XVIIIe siècle
L. 35,6 cm
1 800 / 2 000 €
142. Etui à couvert de mariage en buis sculpté.
Riche décor figurant des scènes bibliques sur
plusieurs registres : sur une face, sous un buste
d'homme percé à l'arrière de la tête pour le
passage d'un lacet, Adam et Eve, Moïse et le
serpent d’airain, Jonas sortant de la baleine, le
roi Jesse sur son trône ; sur l’autre face, Vierge
à l’Enfant en buste, la Nativité, la Crucifixion,
la Résurrection, un ange présentant un écu à la
partie inférieure ; sur les côtés, l’arbre de Jesse
et les différents rois de Juda, six d’un coté et
six de l’autre ; terminaison en forme de bouton
recouvert de feuilles. Inscriptions au-dessus de
certaines scènes, INRI, IONAS, IESSE, daté 1593
et monogrammé WGW.
Pays-Bas, fin du XVIe siècle , 1593
L. 20,5 cm
(manque à l'extrémité)
Le monogramme WGW correspond aux premières
lettres de la devise Wie Gott Will, qui signifie
"ce que Dieu veut". Il se retrouve sur des
productions de ce type qui vont de 1575 à 1610.
1 000 / 1 500 €
142 H A U T E É P O Q U E 143. Cabinet en noyer au riche décor incrusté
d'ivoire, d'os en partie teinté et de bois de
différentes couleurs rehaussés de gravure ; il
ouvre à un abattant découvrant trois tiroirs
sur deux rangs avec un faux tiroir à la partie
supérieure qui forme coffre, le dessus du
cabinet faisant couvercle ; façades des tiroirs à
décor d'échassiers, d'escargots, d'oiseaux et de
fleurs ; intérieurs de l'abattant et du couvercle
ornés d'arcatures, d'entrelacs, de vases
fleuris, d'étoiles et de rosaces. Façade à double
arcature abritant des candélabres cantonnés
d'enroulements sur lesquels sont posés des
oiseaux ; côtés munis de poignées en fer forgé à
décor d'arcature, d'enroulements, d'oiseaux et
de rosaces ; dessus également à décor incrusté
d'une grande rosace et d'enroulements de
rinceaux ; pentures, entrée de serrure, serrure
en fer forgé et doré.
Péninsule ibérique, XVIIe siècle
H. 35 × L. 58 × P. 35 cm
(quelques manques et restaurations, notamment
aux tiroirs avec le tiroir inférieur refait)
143 8 000 / 10 000 €
144. Tête de saint personnage en bois sculpté avec
traces de polychromie. Visage aux yeux et à la
bouche bien dessinés, crâne chauve.
Indo-portugais. XVIIe / XVIIIe siècle
H. 23 cm
Soclée
(accidents au nez et aux oreilles)
600 / 800 €
145. Cabinet en noyer au riche décor incrusté
d'ivoire, d'os et de bois de différentes couleurs
rehaussés de gravure ; il ouvre à un abattant
découvrant trois tiroirs sur deux rangs avec
un faux tiroir à la partie supérieure qui forme
coffre, le dessus du cabinet faisant couvercle ;
façades des tiroirs à décor d'oiseaux de profil
se faisant face à face de part et d'autre de vases
feuillagés ou de bouquets de fleurs ; intérieurs
de l'abattant et du couvercle ornés d'arcatures et
d'entrelacs avec courses de rinceaux agrémentés
de graines en sphères aplaties, de feuilles
lancéolées et en éventail. Façade à double
arcature abritant des candélabres surmontés
de fleurons et accostés de rinceaux animés de
volatiles ; côtés munis de poignées en fer forgé à
décor de rosace et fleurs de lys stylisées ; dessus
également à décor incrusté d'une grande rosace
et d'enroulements de rinceaux ; pentures, entrée
de serrure, serrure en fer forgé et doré.
Péninsule ibérique, XVIIe siècle
H. 35 × L. 58 × P. 35 cm
(quelques manques et restaurations dont
le tiroir inférieur refait)
8 000 / 10 000 €
146. Poire à poudre formée d'une coquille de burgau
et de plaques de nacre avec embout en os. Le
réceptacle est un burgau nacré de la famille des
genus strombus complété d'éléments décoratifs,
certains aux bords découpés, posés an applique
et fixés par un cloutage en laiton.
Inde, Art moghol, première moitié du
XVIIIe siècle
H. 14,5 cm
(bouchon manquant)
Comparaison : exemplaire très proche conservé
dans les collections du musée de l'Armée, Paris, ayant figuré dans les collections de
la Couronne (M 2385)
2 000 / 3 000 €
144 145 146 H A U T E É P O Q U E 147. Buste en ivoire sculpté en ronde bosse sur une
terrasse en ébène et un socle rectangulaire
en fer damasquiné or et argent. Buste d'un
gentilhomme vêtu à la mode ibérique de
la fin de la Renaissance avec haut chapeau
cylindrique paré d'une plume, fraise autour
du cou, pourpoint brodé sur lequel repose le
collier de la Toison d'or ; visage à la courte
barbe et aux traits accusés avec nez fort et lèvre
inférieure épaisse ; ce buste s'ouvre découvrant
une cavité enfermant un crâne en ivoire en
guise de memento mori. Le socle, cantonné aux
angles de fines colonnettes, est entièrement
orné de rinceaux feuillagés disposés dans des
compartiments ; la façade porte l'inscription
HONNEURS GLOIRE POURVOIR RICHESSE
LA FIN DE LA FIERTE.
Espagne, XIXe siècle dans le style du
XVIIe siècle
H. 23 × L. 15 × P. 11 cm
Curieux objet, fruit d'une commande
vraisemblablement porteuse d'un message qu'il
est difficile à cerner. Exécution très raffinée tant
dans le travail de l'ivoire que dans celui du fer
damasquiné d'une facture digne des meilleurs
ateliers espagnols.
7 000 / 10 000 €
147 H A U T E É P O Q U E 148 148. Bas-relief en terre cuite polychrome
représentant la Déposition du Christ au pied de
la croix.
Flandres, XVIIe siècle
H. 24 × L. 17,3 cm
(manque à la partie supérieure)
300 / 400 €
149. Vierge à l’Enfant en noyer sculpté et
polychromé d'après le modèle d'Utrecht.
Pays-Bas, Utrecht, XVIIe siècle
H. 23,5 cm
(petits manques et accidents)
700 / 900 €
149 150. Petite Vierge à l’Enfant en buis sculpté
portant un manipule sur le poignet droit ou
est inscrit le monogramme MR surmonté d’une
couronne fleuronnée ; base à pans coupés et
moulurés sculptée des armoiries d'un évêque
qui pourraient correspondre à celles d'Eustache
de Chéry de Mongazon d'azur, au chevron d'or,
accompagné de trois roses d'argent qui devint
titulaire de l'évêché de Nevers le 17 juin 1643.
XVIIe siècle
H. 10,5 cm
(petit manque au pied, deux trous au socle)
600 / 800 €
151. Petite Vierge à l’Enfant en buis sculpté en
ronde-bosse. Debout, portant l’Enfant sur le
bras gauche, elle est coiffée d’un voile ; visage
encadré par des mèches de cheveux ondulés ;
vêtue d’un manteau dont un pan revient sur le
devant ; socle monoxyle.
Lorraine, XVIIe siècle
H. 14 cm
(fentes, accidents et manques visibles)
200 / 300 €
150 151 152. Important buste reliquaire de François du Bois
dit Sylvius en frêne sculpté en ronde-bosse.
Imberbe et le visage avenant, il est représenté
en évêque, revêtu de riches habits sacerdotaux
avec mitre et chape ornées de rinceaux, de
cornes d'abondance et de cartouches destinés à
recevoir des grands cabochons ovales ; restes de
verroterie ornant les cabochons des orfrois ;
cavité pour les reliques à la partie inférieure
dans un encadrement à décor d'angelots ; au
dos, armoiries sur un cuir découpé Coupé,
au 1 : d'argent à trois lions de sable ; au 2 : d'azur
à une sirène d'argent accompagnée de trois étoiles
de même avec, au-dessous, sa devise sur une
banderole NE NIMIS (contraction de ne quid
nimis "rien de trop").
Hainaut, seconde moitié du XVIIe siècle
H. 56,5 × L. 42 cm
(fentes)
7 000 / 8 000 €
Né en 1581 à Braine-le-Comte, petite ville du Hainaut,
François du Bois est plus connu sous son nom latin de
Sylvius. Brillant théologien, il fut nommé Doyen de la
Collégiale de Douai, et en cette qualité Vice-Chancelier
de l'Université de la ville le 18 janvier 1622. Il y mourut
en 1648 après avoir mené une vie très édifiante.
152 H A U T E É P O Q U E 153. Enfant Jésus dormant sur les Instruments de
la Passion en bronze doré. Le Christ enfant est
nu, allongé endormi, sa tête reposant sur son
bras gauche ; il est représenté entouré des Arma
Christi : il tient la couronne d'épines d'une main,
couché sur la robe sans couture, reposant sur
la croix elle-même appuyée sur la colonne de la
Flagellation dont le sommet garde la corde pour
attacher le supplicié ; au sol sont posés les dés,
les trois clous, le fouet, le marteau, l’échelle, le
roseau avec l’éponge, la lance et les tenailles de
la Descente de croix ; base octogonale aux bords
chantournés ornée de guirlandes de fruits.
Italie du nord, XVIIe siècle
L. 12,5 × L. 8,5 × H. 9 cm
1 000 / 1 200 €
154. Enfant endormi en bronze doré avec la
chevelure argentée. Il est représenté dormant
sur un linge, allongé sur le ventre, sa jambe
droite fléchie avec le pied reposant sur son
autre jambe, la joue droite appuyée sur un bras ;
terrasse rectangulaire amatie.
Italie, d'après un modèle de François Duquesnoy,
XVIIe siècle
L. 14,5 × L. 15,7 cm
Sur un socle de velours rouge
1 800 / 2 500 €
153 155 154 155. Paire de plaques en bronze ciselé et doré de
forme ovale représentant Marie-Madeleine dans
le désert et le Reniement de saint Pierre.
La sainte pénitente est agenouillée dans sa grotte
contemplant un crucifix qu'elle tient dans sa
main gauche ; un ange venant du ciel vient poser
une couronne de laurier sur sa tête nimbée. Le
saint apôtre est assis devant le coq juché sur un
rocher ; il joint les mains et tourne sa tête vers
l'arrière dans un geste de supplication ; le Livre
des Sainte Ecritures et ses clefs sont à ses pieds.
Très belle qualité d'exécution et de dorure.
Haute-Autriche, entourage de Thomas
Schwanthaler (Ried, 1634 – 1707),
fin du XVIIe siècle
H. 26,5 × L. 20 cm et H. 26,7 × L. 20 cm
Présentées dans des encadrements de
velours rouge
5 000 / 7 000 €
H A U T E É P O Q U E 156 156. Brasero en laiton reposant sur trois pieds en
forme de pattes griffues enserrant des boules,
poignées mobiles ornées d'une coquille, bassin
à braise muni de mêmes poignées.
Espagne, XVIIe siècle
H. 34,5 × Ø 60 cm
(petites déformations, restauration à un pied)
800 / 1 200 €
157. Brasero en laiton reposant sur trois pieds
griffes enserrant des boules, reposant sur des
boules, poignées mobiles ornées d'une coquille.
Espagne, XVIIe siècle
H. 37 × Ø 51 cm
(quelques déformations)
500 / 600 €
157 158. Réchaud de table en laiton. Réceptacle à
charbons circulaire et ajouré au rebord sur
lequel sont fixés trois boutons repose-plat, haut
piédouche mouluré.
Allemagne, XVIe / XVIIe siècle
H. 10,8 × Ø 20,2 cm
(petite fente sur le bord)
400 / 600 €
159. Grand récipient en cuivre repoussé de forme
rectangulaire avec bassin ovale ; centre orné
d'Adam et Eve entourés d’un cercle de perles
cantonné de volutes, fleurons feuillagés dans les
écoinçons de l'aile, bordure torsadée ; anneau de
suspension à l’arrière.
Allemagne, XVIe / XVIIe siècle
L. 76,2 × L. 38,4 × H. 12,5 cm
500 / 800 €
158 160. Plat d’offrandes en laiton repoussé et gravé à
décor d'un gros fleuron entouré d'une frise de
cœurs ; aile à double rangs de perles allongées
en forme de lentille.
Flandres, XVIIe siècle
Ø 44 cm
(légère déformation en bordure)
500 / 700 €
161. Plat d’offrandes en laiton repoussé, gravé et
poinçonné à décor du Pressoir mystique entouré
de rinceaux feuillagés ; aile à double rang de
perles allongées en forme de lentille.
Flandres, XVIIe siècle
Ø 47,5 cm
160 162 700 / 900 €
162. Plat à offrandes en laiton à décor repoussé,
gravé et repercé. Centre orné d'un écu armorié
accosté de deux lions, surmonté d'un aigle
bicéphale et accompagné d'une banderole
portant la date 1628 ; marli à décor de motifs en
amande et de rinceaux dans des demi-cercles ;
inscription en bordure : ICK V RVUST PLAETS
VERWERMEN TOT SYNDEF MUESET DE
BRANDENDE LYEFDE VAN CRISTO ONSEN
HEER SAL.
Flandres, 1628
Ø 35 cm
(restauration sur le bord)
600 / 800 €
163. Grand broc en cuivre avec anse mobile en fer
forgé. Corps de forme balustre muni d'un bec et d'une poignée, couvercle
bombé et rainuré.
Italie, XVIIe siècle
H. 33 cm
(accidents et enfoncements)
163 150 / 250 €
164. Bassin de brasero en cuivre repoussé au corps
godronné et au col orné de deux frises d’oves.
Italie, XVIIe siècle
Ø 42 cm
700 / 1 000 €
159 161 165. Petit seau à eau bénite en cuivre repoussé et
anse en fer. Corps globulaire godronné avec haut
col orné de glyphes ovoïdes.
XVIe / XVIIe siècle
H. 10,5 × Ø 13 cm
(légers enfoncement et accidents)
200 / 300 €
165 164 H A U T E É P O Q U E 166. Tableau crucifix avec Christ en ivoire sur
une croix en ébène dans un cadre à moulures
tremblées en ébène et bois noirci. Christ vivant,
les yeux levés vers le ciel, dont la tête est ceinte
d'une couronne d’épines entrelacées ; mèches de
cheveux reposant sur les épaules, périzonium
retenu par une cordelette, jambes légèrement
déportées sur la droite aux pieds juxtaposés,
titulus en ivoire gravé INRI.
XVIIe siècle
Hauteur du Christ : 28,6 × L. 20,8 cm
H. (totale) 59,7 × L. (totale) 46,4 cm
(légers accidents à la couronne, clous des pieds
manquants)
1 200 / 1 500 €
167. Vierge à l'Enfant en ivoire sculpté en rondebosse. La Vierge debout, vêtue d'une tunique et
d'un manteau formant voile, porte l'Enfant sur
son bras droit ; socle en ébène tourné.
Dieppe, XIXe siècle dans le style du XVIIe siècle
H. (totale) 17,8 cm
(Main gauche de l'enfant manquante)
400 / 600 €
168. Vierge de l'Assomption en bois sculpté en
ronde-bosse, polychromé et doré. Les mains
jointes, elle est debout sur
un globe orné d'une tête d'angelot. Socle
pyramidal à décor floral et de frises de perles.
Espagne, XVIIIe siècle
H. (totale) 56,5 cm
(Quelques manques à la polychromie)
250 / 300 €
169. Petite Vierge de la Nativité en bois sculpté en
ronde-bosse et polychromé. Agenouillée, les
mains croisées sur la poitrine, elle porte sur la
tête un long voile formant manteau qui revient
en faisant une envolée sur un coté
XVIIIe siècle
H. 18 cm
(légers accidents à la polychromie)
166 400 / 600 €
167 168 169 170 170. Sainte Thérèse d'Avila en bois sculpté en ronde
bosse, polychromé et doré. Debout, elle tient
un livre ouvert dans sa main droite et la palme
du martyre de l'autre ; elle est revêtue de riches
vêtements, d'un scapulaire noir ornée d'un
semis de lys et d'un manteau blanc à décor de
rinceaux et d'orfrois portant des cabochons ;
beau socle mouluré et sculpté reposant sur des
consoles
Espagne, XVIIe siècle
H. 89 × L. 48 × P. 36 cm
3 000 / 5 000 €
H A U T E É P O Q U E 171 171. Important panneau en noyer sculpté en fort
relief représentant l’Annonciation. Sur la droite,
sous un baldaquin, la Vierge est agenouillée, les
mains jointes, devant un prie-Dieu sur lequel
repose un livre ouvert ; elle lève les yeux vers
l'ange Gabriel, accompagné de la colombe du
Saint Esprit, qui tient un lys dans une main ;
sur la gauche, un bouquet de lys dans un vase à
une anse.
Vallée du Rhône, XVIIe siècle
H. 99 × L. 62 cm
(rajout sur la gauche)
5 000 / 7 000 €
172. Saint Joseph et l’Enfant Jésus en chêne sculpté
en ronde-bosse. Debout, saint Joseph tient
l’Enfant par la main ; beau visage à la chevelure
bouclée et ondulée tombant sur les épaules ;
il est vêtu d’une robe arrivant à mi-mollets,
ceinturée par une écharpe sur le devant,
boutonnée sur la poitrine et dont le col à rabats
s'orne d'une rosette et d'un manteau retenu
aux épaules par un cordon ; l’Enfant porte une
longue tunique à plis verticaux et un manteau
dont un pan revient sur le bras droit. Terrasse
moulurée dans laquelle sont encastrées les bases
des statuettes.
Pays-Bas, premier tiers du XVIIe siècle
H. 59,5 × L. 43 × P. 15,5 cm
5 000 / 7 000 €
172 H A U T E É P O Q U E 173 174 173. Saint Jacques matamore en bois sculpté en
ronde-bosse et polychromé, oreilles du cheval
en cuir. Monté sur un cheval, il brandit une épée
dans sa main droite et tient les rênes de l'autre ;
chaussé de bottes, coiffé d'un chapeau au bord
relevé, il est revêtu d'une chemise boutonnée
sur le devant et portant un col ; terrasse.
Espagne, XVIIe siècle
H. 132,5 × L. 82 cm
(quelques accident)
4 000 / 6 000 €
174. Suite des quatre Evangélistes en bois sculpté
et doré, dos creusés. Debout et les pieds nus,
ils sont drapés dans des robes ceinturées et
d'amples manteaux formant des plis volumineux
et mouvementés ; deux portent un livre dans
leur main droite. Terrasses rectangulaires.
XVIIe siècle
H. 61 cm
(quelques restaurations dont une tête cassée
recollée, petits manques et reprises à la dorure)
6 000 / 8 000 €
H A U T E É P O Q U E 175. Belle paire de bougeoirs en bronze, fûts
tournés en balustre et large vase, binets percés
et ouverts d’un carré, hautes bases circulaires
moulurées.
Espagne, XVIIe / XVIIIe siècle
H. 24,5 cm
800 / 1 200 €
176. Pique cierge en bronze, fut tourné en balustre et
vase, large coupelle, base circulaire moulurée.
XVIIe siècle
H. 45,5 cm
(légère déformation)
300 / 500 €
177. Deux pique-cierges pouvant former paire
en bronze, fut tourné en balustre et en vase,
coupelle profonde, haute base circulaire
moulurée.
Vers 1600
H. 40 cm et 37 cm
Légers accidents
200 / 300 €
175 178. Lot de deux bougeoirs en bronze, fût tourné
en balustre, haut binet mouluré, base carrée
reposant sur des pieds griffes stylisés.
Espagne, XVIIe siècle
H. 16,5 cm et 20 cm
(base restaurée sur l'un)
400 / 600 €
179. Petit bougeoir en bronze à base carrée reposant
sur des pieds griffes stylisés, fût tourné en
balustre, haut binet mouluré.
Espagne, XVIIe siècle
H. 15,5 cm
200 / 300 €
180. Rare bougeoir en bronze à coupelle médiane
surmontée d'un fût souligné d'un disque ; pied
annelé avec nœud plat et base circulaire ; haut
binet doublement percé.
Angleterre ou nord-ouest de l'Europe, fin du
XVe siècle
H. 21,5 cm
(petit enfoncement à la base)
Un modèle similaire se trouvait dans la collection
Lear (vente Christie's, Londres, The Lear Collection
of Socket Candelsticks, 15 décembre 1998, lot 64)
800 / 1 000 €
181. Bougeoir en bronze ; haute base circulaire
à coupelle plate, binet mouluré à deux trous
carrés.
Espagne, XVIe siècle
H. 11 cm
(légers accidents)
200 / 300 €
182. Bougeoir en bronze à fût tourné en balustre,
large base circulaire moulurée, haut binet
doublement percé ; lettres ICZR gravées sur la
base.
Flandres, début du XVIe siècle
H. 21,3 cm
177 181 182 600 / 800 €
183. Paire de bougeoirs en bronze, fût tourné en
balustre, binet mouluré à large bobèche, base circulaire moulurée.
Italie, XVIIe siècle
H. 16,5 cm
(restauration à la base d’un fût pour l’un)
600 / 800 €
184. Paire de bougeoirs en bronze, fûts tournés en
balustre, bases octogonales moulurées, binets
repercés ; l’un porte un numéro sous la base.
XVIIe siècle
H. 15,5 cm
(légers manques sur le bord d’une base)
400 / 600 €
176 180 185. Paire de pique-cierges en bronze, fûts tournés
en balustre, coupelles profondes, bases tripodes
moulurées reposant sur des pieds griffes
enserrant des boules.
XVIIe siècle
H. 54,5 cm
(accident et réparation à une coupelle)
183 184 400 / 600 €
186. Deux pique-cierges en bronze pouvant faire
paire. Fûts tournés en balustres et vases ; bases
hautes et moulurées.
Allemagne, XVIe siècle
H. 32 cm
(quelques réparations)
1 500 / 2 000 €
178 178 179 185 186 H A U T E É P O Q U E 187 188 187. Christ vivant en bronze, fonte pleine.
Tête ceinte d'une couronne entrelacée avec
visage tourné vers le ciel, bras en V, anatomie du
thorax très naturaliste, périzonium retenu par
une cordelette avec chute sur la hanche droite,
jambes fléchies et dissymétriques avec le pied
droit placé plus haut que l'autre.
Italie ?, XVIIe siècle
H. 23 cm
400 / 600 €
188. Christ en bronze doré, fonte pleine.
Tête légèrement inclinée vers son épaule droite,
importante couronne d'épines entrelacées,
visage allongé aux yeux clos, perizonium court
drapé avec chute latérale, jambes fléchies aux
pieds superposés.
Italie, vers 1600
H. 16,5 cm
(fente à une épaule, manque un doigt
à la main droite)
1 400 / 1 600 €
189 189. Cristo Morto en bronze, fonte pleine.
Corps longiligne, tête inclinée sur son épaule
droite, mèche de la chevelure reposant sur une
épaule, barbe bifide ajourée, périzonium court
noué avec chute latérale, laissant le haut des
cuisses découvertes au revers, jambes fléchies
aux pieds superposés déportées en contrapposto
sur la droite.
Italie, d'après un modèle de Jean de Bologne,
fin du XVIe siècle
H. 22 cm
3 000 / 4 000 €
H A U T E É P O Q U E 190 190. Grand Cristo Morto en bronze ciselé avec traces
de dorure. Tête couchée sur son épaule droite,
visage aux yeux clos, perizonium retenu par une
cordelette laissant découverte la jambe droite,
jambes fléchies en contrapposto aux pieds
superposés. Taille exceptionnelle.
Rome, d'après un modèle attribué à Gugliemo
della Porta, dernier quart du XVIe siècle
H. 41 cm
(deux doigts à la main gauche manquants)
7 500 / 10 000 €
H A U T E É P O Q U E 191. Christ vivant en bronze argenté, fonte creuse.
Tête tournée sur la gauche, couronne entrelacée
posée sur la chevelure qui tombe sur les
épaules, bouche entrouverte, bras en V ouvert,
perizonium court drapé autour des hanches avec
chutes latérales, jambes parallèles légèrement
fléchies aux pieds superposés.
XVIIe siècle
H. 28 × L. 18,5 cm
500 / 800 €
191 192. Ecritoire en cuir rouge et laiton découpé. Porteplume divisé en trois compartiments et un plus
grand contenant un récipient à sable muni d’un
bouchon à vis ; abattant décoré de fleurs de lys
au petit fer dans les écoinçons ; intérieur garni
de soie bleu avec feuillet amovible couvrant un
rangement ; entrées de serrures et charnières de
forme chantournée.
XVIIIe siècle
H. 6,5 × L. 32,5 × P. 27,2 cm
(usure d’usage, déchirures)
400 / 600 €
193. Coffret en cuir, buis et fer forgé, âme en bois.
Couvercle très légèrement bombé avec poignée
sommitale, décor au petit fer de frise d’hermines
et de palmettes, de cordelettes, d’un cœur au
centre entouré de rinceaux fleuris dans un
losange ; sur la façade dans des hexagones,
armoiries au dauphin accosté de deux tourteaux,
petits pieds boules moulurés. Serrure avec
pentures et deux contreforts ornementaux.
Intérieur garni de papier cuve.
XVIIe siècle
H. 11,2 × L. 23,5 × P. 15,5 cm
(très légères usures d’usage, accidents à l’arrière
à hauteur d’une charnière)
800 / 1 200 €
194. Coffret en cuir, laiton et fer forgé, âme en bois.
Couvercle de forme légèrement bombée avec
poignée sommitale ; façade munie de crochets
et serrure avec platine rectangulaire et fronton
découpé d’une fleur de lys ; décor au petit fer de
frises de fleurs de lys.
XVIIe siècle
H. 8,9 × L. 14,3 × P. 9,8 cm
(quelques usures, petit manque au fronton de
la serrure)
192 300 / 500 €
195 193 194 195. Suite de quatre plaques en émail peint
polychrome avec rehauts d'or. Contre-émail
noir. Sont représentés en buste dans un
médaillon ovale, l’Ecce Homo, la Vierge en
prière, saint Bruno et sainte Marie-Madeleine ;
entourage de branches fleuries sur fond blanc.
Deux sont signées au dos NLaudin lene a Limoges
et une NLaudin.
Limoges, Noël II Laudin (v. 1657-1727),
début XVIIIe siècle
Cadres en bois doré mouluré
H. 14 × L. 11 cm
H. (totale) 18 × L. 15,5 cm
(légers accidents en bordure)
4 500 / 5 500 €
H A U T E É P O Q U E 196 196. Flacon aux saintes huiles en étain.
Divisé en trois parties vissées l’une sur l’autre et
ouvrant à la partie supérieure par un bouchon,
chacune est gravée des initiales de l’huile qu’elle
renfermait : OI Oleum infirmum pour l’huile
des malades, OS Oleum Sanctum pour l’huile
des catéchumènes et SC Sanctum Chrisma saint
chrême pour l’huile des consécrations.
XVIIIe siècle
H. 15,5 cm
(léger enfoncement à la base)
250 / 400 €
197 197. Boîte à tabac en laiton gravé et bois. Entourage
à décor d'une frise de félins et couvercle orné de
deux buste de profil sous un aigle bicéphale.
Pays germanique, XVIIIe siècle
L. 16,4 cm
(usures, légers accidents)
300 / 500 €
198. Paire d’assiettes en étain à large bord ; aile
gravée d'un écu armorié surmonté d'un
heaume empanaché Ecartelé, aux 1et 4 : d…à trois
tourteaux d…; aux 2 et 3 : d… aux trois cloches d….
XVIIIe siècle
Ø 23,7 cm
(légers enfoncements)
150 / 200 €
198 199 199. Pot à eau en étain de forme balustre, anse
cordée à tête de dragon dit Graoully et base
moulurée.
Lorraine, Metz, XVIIe siècle
H. 17,7 cm
(légère déformation et usures sur le bord)
Le Graoully est un animal mythique à l'apparence
d'un dragon, vivant dans l'arène de l'amphithéâtre
de Metz, qui aurait dévasté la ville avant d’être
chassé hors du pays par saint Clément de Metz,
premier évêque de la ville au IIIe siècle.
200 / 300 €
200. Assiette à tabac de corporation en étain à décor
gravé. Centre avec cylindre muni d'un couvercle
cantonné de quatre volutes feuillagées ornées de
tête sur lequel est fixée la figurine d'un homme
portant un manteau sur ses épaules (pèlerin ?) et
tenant deux attributs difficilement identifiables ;
assiette à décor de demi-cercles bordés de
perles. Poinçon.
Allemagne, XVIIe / XVIIIe siècle
Ø 23,7 cm
(petits accidents et déformations)
400 / 600 €
200 H A U T E É P O Q U E 201. Borne de cimetière en pierre calcaire sculpté
en fort relief. Elle est ornée des Instruments de
la Passion dans une guirlande de laurier avec,
au-dessus, des volutes accostées ; crâne entouré
d'un serpent reposant sur un ossement à la
partie inférieure.
Italie, XVIIe siècle
H. 81,5 × L. 38 × E. 26,5 cm
500 / 800 €
202. Cadran solaire en ardoise de forme octogonale
gravé et sculpté en réserve. Centre orné d'une
rosace, scène de facture naïve représentant
deux personnages en buste, en adoration
devant un ostensoir surmonté d'une couronne,
et accompagnés de deux étoiles et de deux
livres ouverts ; entre les rayons sont figurés des
étoiles, des rosaces, des fleurons et des figures
géométriques ; indications des quatre points
cardinaux, NOR, SVD, LEST et LOUEST ; double
rangée d'inscriptions à la partie inférieure : .
LOUEZ. LE . SACRE . CŒURS. DE . IESUS . AU .
TRES . SAINT . SACREMENT . DE . LAUTEL . ;
monogramme RC en bordure. Trous de fixation.
XVIIIe siècle
Ø 35,7 cm
(éclats)
500 / 800 €
203. Lot de deux cadrans solaires en ardoise, l'un
orné de demi-cercles et d'une croix pattée avec
style en fer forgé, l'autre portant une date 1?58 et
un monogramme PB.
XVIIe et XVIIIe siècles
Ø 37,4 cm et H. 29,4 × L. 25 cm
(trous et éclats)
200 / 400 €
204 205 204. Christ gisant en cire en partie noircie. Le Christ
est allongé sur le linceul semblant dormir dans
une pose naturelle, ses jambes longilignes
croisées, un bras le long du corps, l'autre
reposant sur son ventre ; la tête est légèrement
renversée vers l'arrière, la chevelure s'étalant
sur l'oreiller.
Italie du sud, XVIIe siècle
L. 39 × L. 13 cm
(quelques accidents, manques et restaurations)
500 / 800 €
206. Petit compas en laiton.
XVIIIe siècle
L. 10 cm
201 150 / 200 €
205. Crâne en ivoire sculpté, memento mori.
Mandibule étroite avec dentition incomplète,
fontanelle figurée avec certains os en relief.
Allemagne, vers 1800
H. 5cm
(légère fente)
1 500 / 1 800 €
207. Petit cadran solaire portatif ouvrant en
ivoire avec boussole de forme rectangulaire ;
inscriptions SEPT, ORIE, MERI, OCCI, lettre B
et fleur de lys.
Allemagne ?, XVIIe siècle
L. 4,7 × L. 3,1 cm
(manque flèche et petit accident au verre
de la boussole)
200 / 300 €
202 206 203 203 207 207 H A U T E É P O Q U E 208 208. Manchette liturgique, epimanikia, en soie
brodée de fils et filets d'argent et d'argent doré.
Au centre, représentation de l'ange Gabriel avec,
tout autour un décor végétal et floral ; bordure
avec rinceau feuillagé.
Constantinople / Istanbul, XVIIIe siècle
H. 15,5 × L. 26,2 cm
Présentée dans un sous-verre
(quelques usures)
209 L'Annonciation est un sujet typique ornant
les manchettes liturgiques, epimanikia, durant
l'époque byzantine. A celle-ci ornée de l'ange
Gabriel correspondait donc une autre avec la
Sainte Vierge. Les epimanikia étaient portés par
les officiants de tout rang pour couvrir la partie
inférieure des manches de leur tunique. Aux
débuts, réservés aux évêques et archevêques, ils
furent ensuite utilisés par les prêtres au XVe siècle,
puis, après la chute de Constantinople, par les
diacres.
Bibliographie : Exposition Chambésy (Suisse),
Reliques du passé : trésors de l'Eglise orthodoxe
grecque et l'Echange de population. Les collections
du Musée Bénaki, Centre Orthodoxe du Patriarcat
œcuménique, 3 février – 24 juillet 2011, catalogue,
pp 200-201.
600 / 800 €
209. Peinture sur cuivre double face représentant
d'un côté La Crucifixion avec la Vierge, Saint
Jean et Marie-Madeleine et, de l'autre, la Vierge
à l'Enfant couronnés en bustes.
Europe du sud, XVIIe siècle
23,4 cm × 17,7 cm
400 / 600 €
210. Livre de prière manuscrit sur vélin avec reliure
en cuir estampé de motifs géométriques.
148 feuillets, 102 feuillets avec peinture pleine
page, dont 2 partiellement, 14 feuillets illustrés
dans les marges, texte noir et rouge puis violet.
On reconnait certaines scènes et personnages
bibliques comme le roi David, le Sacrifice
d'Abraham, la Fuite en Egypte, l'Ecce Homo,
le Portement de croix, ou certain saints comme
saint Jacques Matamore. Plusieurs mains ont
réalisé les illustrations et des textes ont été
rajoutés à l'original.
Ethiopie, XVIIIe siècle
21,5 × 16 cm
(usures, accidents et manques)
1 000 / 1 200 €
210 H A U T E É P O Q U E 211 211. Paire de chaises en noyer. Piétement antérieur
et entretoise en H tournés en chapelet, pieds
arrière droits, dossier en bandeau, assise en
bois.
Val de Loire, époque Louis XIII
H. 93,4 × L. 46,3 × P. 36 cm
(petite restauration)
600 / 800 €
212 212. Table cabaret en noyer ouvrant à un tiroir.
Pieds tournés en balustres renflés reliés par une
entretoise en X sinueuse formant une croix à
l'intersection ; ceinture chantournée en façade
avec petites pampilles ; plateau aux anges
abattus bordé d'une moulure.
Est de la France ou Valais, XVIIIe siècle
H. 70x L. 85 × L. 56,5 cm
(tiroir refait)
1 500 / 2 000 €
213. Important coffre de transport de fonds en chêne
monté à queues d'aronde cachées. Il est orné de
cornières terminées par des volutes en crochets
et muni de poignées latérales en fer forgé ;
entrée de serrure avec cache-entrée pivotant.
Intérieur doublé de plaques de fer présentant
plusieurs tiroirs ; importante serrure à cinq
pennes actionnée par une clef à tige forée avec
panneton dessinant un cœur.
XVIIe / XVIIIe siècle
H. 70 × L. 86 × P. 58 cm
(Possibles restaurations anciennes aux tiroirs
intérieurs)
800 / 1 200 €
213 214. Table d'appui en chêne avec dessus en marbre,
ancien piétement d'un grand coffret, ouvrant
à un tiroir en ceinture. Piétement torsadé avec
entretoise en H dont les traverses sont tournées
en olives.
XVIIe siècle
H. 60,7 × L. 57,2 × L. 41 cm
400 / 600 €
214 215 215. Table, plateau en placage d'écaille, d'ivoire,
loupe de thuya, ébène, acajou et piétement
en bois noirci. Plateau à décor géométrique
compartimenté avec cœurs aux angles et
panneaux d'ivoire gravé et écaille de rinceaux
feuillagés ; piétement aux pieds divergents
tournés en disques avec dés ornés d'éléments
d'applique en bronze.
Espagne : plateau, XVIIe siècle ; piétement dans
le style du XVIIe siècle
H. 65 × L. 76,5 xL. 44 cm
(quelques restaurations au plateau)
216. Table en gaïac, acajou et bois exotique ouvrant à
un tiroir en ceinture. Pieds tournés en balustres
réunis par une entretoise en X à ressauts avec
toupie à l'intersection ; ceinture chantournée ;
pieds boules.
Saintonge, La Rochelle, fin du XVIIe siècle
H. 73 × L. 96,5 × L. 64 cm
(toupie refaite, boutons des tiroirs postérieurs,
entretoise consolidée)
1 500 / 2 000 €
2 000 / 2 500 €
216 H A U T E É P O Q U E 220. Miroir en bois de Bagard sculpté de rinceaux
feuillagés, de fleurons, de C couchés et de volutes ; partie supérieure arrondie avec
ressauts ; attache en laiton.
Est de la France, XVIIIe siècle
H. 57 × L. 51cm
1 500 / 2 000 €
221. Plateau en écaille de tortue de forme ovale et aux
bords chantournés.
XVIIIe siècle
L. 25 × L. 17 cm
(légers éclats)
500 / 700 €
222. Coupe en noix de coco en forme de navette au
bord chantourné et soulignés par un filet gravé
dessinant des fleurons à chaque extrémité ; pied
balustre en bois exotique sculpté de godrons et
reposant sur une base octogonale moulurée.
XVIIe / XVIIIe siècle
H. 12 cm
300 / 500 €
217 218 217. Fauteuil à haut dossier en noyer à piétement en
os de mouton ; accotoirs et supports d'accotoirs incurvés.
Fin du XVIIe siècle
H. 113 × L. 66,5 × P. 59 cm
(quelques vermoulures)
220 300 / 500 €
218. Fauteuil en noyer à haut dossier ; piétement
tourné en balustre avec entretoise en H,
accotoirs mouvementés au départ sculpté de
feuilles d’acanthe et se terminant en volutes,
supports en forme de console, pieds godronnés.
Tapisserie ancienne au petit point représentant
Diane chasseresse accompagnée d'une dame de
cour dans un entourage de fleurs.
Epoque Louis XIV
H. 119 × L. 67 × P. 67,5 cm
(modification dans la profondeur et petits
rajouts au XIXe)
600 / 800 €
219 219. Paire de grands chandeliers en bois
polychromé avec fût tourné et base tripode.
XVIIe siècle
H. 129 cm
montée à l’électricité
(quelques accidents et fentes)
800 / 1 000 €
221 222 H A U T E É P O Q U E 223. Chapelet en argent filigrané et grains de corail.
A l’extrémité, médaille représentant l’agneau de
la Résurrection portant l’oriflamme dans une
couronne de laurier et au revers le monogramme
du Christ IHS
Italie du Sud, XVIIIe siècle
L. 53 cm
500 / 700 €
224. Hochet en argent composé d’une sirène, portant
un justaucorps et tenant une trompe, à laquelle
sont attachés quatre grelots, chaine composée
d'éléments décoratifs, anneaux, croix, angelot
surmonté d'une coquille dans un entourage de
branches fleuries. Poinçons.
Tolède, maître-orfèvre Juan de la Cueva ?,
seconde moitié du XVIIIe siècle
L. 34,5 cm, Pds. 88,4 g
300 / 500 €
225. Croix reliquaire en cristal de roche biseauté ;
monture d'un filigrane d'argent scellée par un
cachet de cire ; écrin en cuir doré au petit fer de
forme hexagonale.
XVIIIe siècle
H. 5,3 cm Hauteur de l’écrin : 7,3 cm
(accidents à l’écrin et à la croix)
300 / 400 €
223 225 224 226 226. Grand pendentif en argent filigrané et doré,
laiton, verre rouge et verre églomisé composé
de trois éléments attachés par des anneaux.
Dans une réserve en forme de poire sont
figurés, d'un côté, la colombe de la paix aux ailes
déployées portant un rameau dans son bec et,
de l'autre, un cœur enflammé duquel sort une
croix entourée de rayons entre deux branches
feuillagées ; monture aux bords mouvementés
à rinceaux filigranés enchâssant des verres de
couleur rouge ; bélière.
Suisse, XIXe siècle
H. 17 cm
500 / 700 €
227. Cœur reliquaire en argent doré
à décor filigrané d'une fleur.
XVIIe siècle
H. 3,5 cm
(petits accidents)
300 / 500 €
228. Petite boite ovale en bronze ornée sur le
couvercle du buste de Maurice de Nassau,
prince d'Orange avec tout autour l'inscription
MAVRITIVS . AVR[ELIVS?] . PRINC[EPS] .
COM[ES]. NASS[AU] . ET . MV[?] MAR[QVIS]
. VE [ERE VLISSINGEN]. EL[ECTEVR]
.EQ[ES]. OR[DINIS]. PERISCELIDIS (Maurice
Aur[élius?]), Prince comte de Nassau et Mu(?),
Marquis de Veerevlissingen, électeur, chevalier
de l’ordre de la Jarretière).
accompagné de la date 1613 ; au revers, armoiries
du prince accompagnées de la devise HONY .
SOIT . QVI . MAL . Y . PENSE ; coté à décor d'une
frise d’une chasse avec rinceaux feuillagés.
Pays-Bas, XVIIe siècle
H. 2,8 × L. 5,6 cm
227 600 / 1 000 €
229. Reliquaire en bronze de forme ovale ouvrant à
deux compartiments gravé, sur une face, MARIE
MERE DE DIEV A ESTE CONCEVE SAN PECHE
et, sur l'autre, l’autre face LOVE SOIT LE TRES
SAINT SACREMENT DE L AUTEL entourant un
ostensoir.
XVIIe / XVIIIe siècle
H. 5 cm
(léger accident à la fermeture de l’un des volets)
228 200 / 300 €
229 230. Pendentif reliquaire de forme ovale en argent
gravé ouvrant en deux parties. Sur une face,
les trois clous avec monogramme du Christ IH
et la croix, sur l'autre, le monogramme de la
Vierge MA couronné accompagné d'un cœur ;
renfermant une croix avec relique ; bélière.
XVIIIe siècle
H. 5,2 cm
230 500 / 700 €
231. Rare partie d'une couronne en argent doré
composé de huit éléments articulés. Eléments
de forme rectangulaire légèrement cintrés
à la partie supérieure en forme de gable ; ils
présentent chacun un encadrement mouluré
meublé de fils torsadés et appliqués avec,
au centre, un cabochon de pierre de couleur
enchâssée dans une monture en pointes fixée
sur quatre petites feuilles découpées ; deux des
charnières articulées conservent leur fleuron.
Chaque élément porte au revers un chiffre
romain gravé.
Europe centrale, XVIe siècle
L. 36,5 cm
(remontage, réparations et manques notamment
aux parties supérieures qui ont perdu leur
fleuron ou fleur de lys)
400 / 600 €
231 H A U T E É P O Q U E 232 232. Carreau en faïence à décor bleu et jaune sur
fond blanc d’une fleur dans un fleuron avec
volutes et fleurs de lys ; résilles dans les angles.
Saint-Cloud , début du XVIIIe siècle
11,4 × 11,4 cm
(petits éclats en bordure)
On joint un carreau à décor floral vert, jaune et
manganèse sur fond blanc.
Tunisie, XVIIIe siècle
12,5 × 12,5 cm
80 / 100 €
233. Lot de trois carreaux faïence à décor bleu
sur fond blanc d’une coupe de fruit sur un
entablement, d'une chinoiserie et d’un lièvre
sur un tertre.
Delft, XVII / XVIIIe siècle
H. 13,6 × 13,5 × 13 cm
L. 13,6 × 13,5 × 13 cm
(quelques éclats et égrenures sur les bords)
300 / 500 €
233 234 234. Lot de trois carreaux en faïence, l’un à décor
manganèse et bleu représentant un paysage
maritime avec trois bateaux et un moulin
cantonné de fleurs de lys, un autre, à décor
bleu représentant un paysage avec paysan et
basse-cour, maisons et couple se promenant, et
un dernier manganèse représentant un paysage
avec rivière et pont animé de pêcheurs.
Delft, XVIIIe siècle
12,8 × 12,8 cm
(un cassé recollé, quelques manques sur
les bords)
150 / 200 €
235 235. Paire de carreaux en faïence polychrome à
décor de personnages : un homme, debout et de
dos, levant les bras et une femme représentée à
mi-jambe et tenant un éventail.
Catalogne, fin du XVIIIe / début du XIXe siècle
H. 13,5 × L. 13,5 cm
(égrenures sur les bords et petit éclat)
Ces carreaux sont de la même série que ceux
donnés par M. F.W. Mark provenant d'une maison
de Palma de Majorque et conservés au Victoria and
Albert Museum (C.756- 1920)
Ouvrage consulté : A. Ray, Spanish Pottery
1248-1898, Londres, 2000, p 383.
250 / 300 €
236. Pichet à vin en grès à pâte grise à glaçure bleue
de forme pansue avec anse ; décor gravé de
fleurs et de rinceaux en volutes, col mouluré.
Westerwald, XVIIIe siècle
H. 12,5 cm
(éclat ancien sur la panse)
200 / 300 €
236 H A U T E É P O Q U E 237. Seau à eau bénite en laiton et goupillon en
bronze en partie argenté. De forme balustre,
pied et bord godronnés, anse mobile à prise
moulurée, porte les armoiries de sable à la croix
d'argent de la ville de Dommartin-sur-Vraine
dans les Vosges avec crosse en sautoir.
XVIIIe siècle
H. 28 cm
(quelques enfoncements d’usages)
200 / 250 €
238. Seau à avoine en bronze. Récipient évasé à deux
larges becs, base ovale moulurée, anse mobile
avec attaches à double volute.
XIXe siècle
H. 53 cm
600 / 800 €
237 239. Lampe à huile en fer forgé et bronze.
Tige terminée par un anneau sur laquelle
coulisse un bras articulé à l’extrémité duquel est
fixée une coupelle ; base octogonale moulurée.
Début du XVIIIe siècle
H. 33,5 cm
400 / 600 €
240. Seau en laiton muni d'une anse. De forme
légèrement évasé, il est orné d'une bordure à
décor repercé et poinçonné de motifs circulaires ;
fond percé de quatre trous ; inscription :
ALBERTINE . JOSEPHE . ROVSEE . et date 1761.
XVIIIe siècle, 1761
H. 16 × Ø 14,5 cm
(légers enfoncements)
200 / 300 €
241. Chaufferette de forme rectangulaire en cuivre
repoussé, gravé et repercé. Couvercle ajouré à
décor d’une étoile entourée de rinceaux formant
deux cœurs et rehaussé de gravures en zigzag ;
cotés ornés de cœurs avec rectangle à écoinçons
en façade ; fermeture avec crochet ; anse en
laiton.
Europe du Nord, XVIIIe siècle
L. 24,5 × L. 17 × H. 12,5 cm
400 / 600 €
238 242. Grande lanterne en laiton découpé et
ajouré. Dôme conique à décor de fleurs à six
longs pétales et angles ornés de feuillages,
encadrements à rosettes et losanges, verres
protégés par des croisillons, pieds boules.
XIXe siècle
H. 63 × L. 26 cm
800 / 1 200 €
243. Bénitier en laiton. Dosseret à décor du profil
droit du Christ dans un médaillon entouré de
larges rinceaux feuillagés à volutes et de groupes
de fruits avec coquille au sommet ; coupelle
godronnée terminée par une pampille.
Fin du XVIIe / début du XVIIIe siècle
H. 25,5 cm
(légers manques et usures)
300 / 400 €
244. Lanterne en laiton repoussé et repercé, fer
et verre rouge. De forme cylindrique avec un
dôme pointu et ajouré, elle est ornée d'angelots,
de rinceaux feuillagés en C et de corbeilles
de fruits ; dos à décor d'une tête entourée de
rayons dans un encadrement de rinceaux et de
fleurons ; poignée articulée portant l’inscription
CERQVEVL . A . AIX.
Provence, Aix-en-Provence, fin du XVIIe / début
du XVIIIe siècle
H. 17,5 cm
(petits accidents et réparation ancienne à l’anse)
242 243 400 / 600 €
245. Petite lanterne en laiton à décor repoussé.
Corps cylindrique surmonté d'un toit conique
avec anneau de suspension ; oculus en verre et
poignée arrière en deux parties rétractables ;
intérieur garni d’une tôle de fer et d’un binet.
XVIIIe siècle
H. 14,5 cm
300 / 500 €
246. Petite paire de bougeoirs en bronze à fût
tourné en colonnette baguée et sphère aplatie,
haut binet mouluré, base triangulaire mouluré
reposant sur des pieds boules.
Première moitié du XVIIe siècle
H. 11,2 cm
On joint une petite paire de mouchettes en
laiton
XVIIIe siècle
L. 9,4 cm
239 240 241 800 / 1 200 €
244 245 246 H A U T E É P O Q U E 247 250 248 249 247. Malle à âme en bois en cuir clouté en
laiton. Décor de cabochons, d'étoiles et de
croix basques, lauburu ; monogramme MB
du propriétaire au-dessous de la serrure à
moraillon ; poignées latérales.
Sud-ouest, XVIIIe siècle
H. 39,5 × L. 110 × P. 58 cm
(quelques accidents et manques notamment aux
cabochons, moraillon refait
350 / 450 €
248. Paire de tabourets d’enfant de chœur en chêne
à longue terrasse, colonne tournée et assise
circulaire moulurée.
XIXe siècle
H. 47 × P. 50 cm
250. Epitaphe en pierre calcaire portant l'inscription
CONPOSSE PAR MOIY PIGRRG MONTGRIO
ARCOVNVGLODER AMOPOVRAVENE
PABLEMET. 1700 ("COMPOSE PAR
MOY¨PIERRE MONTER IO…?)
XVIIIe siècle, 1700
H. 24 × L. 44 cm
600 / 800 €
251. Plaque en pietra dura à marqueterie de marbre
et de nacre représentant une femme dansant et
jouant du tambourin sur fond noir.
Italie du Sud, XIXe siècle
H. 22,1 × L. 15 cm
300 / 500 €
400 / 600 €
249. Boîte ovale en ivoire avec scène peinte sur
le couvercle représentant Vénus dénudée et
alanguie sur laquelle se penchent deux femmes ;
un page bandant son arc à ses pieds. Inscription
et numéro de collection en dessous.
XVIIIe siècle
H. 2,3 × L. 11,3 cm
(accidents et manques)
400 / 500 €
251 H A U T E É P O Q U E 255. Moulin à café dit Louis XIV en bois et fer.
Corps légèrement évasé à pans ; cavités de
préhension aux angles de la partie inférieure ;
bras courbe ; tiroir avec prise en forme de cœur ;
base en fer reposant sur des pieds boules.
XVIIIe siècle
H. 25 cm
(poignée du bras manquante)
400 / 600 €
256. Tambour de dentelière en bois fruitier orné sur
les deux faces de soleils et de rosaces sculptées
au couteau ; monogrammes EM et RA, date 1804 ;
toile verte fixée sur la périphérie ; évidement
circulaire sur une face.
Art populaire, Queyras, début du XIXe siècle,
1804
Ø 25,5 cm
400 / 600 €
252 257. Varlope en frêne avec poignée, prise courbée,
fer, traces de gravures de rosaces.
XVIIIe siècle
L. 81,2 cm
(usure d’usage, petite réparation)
300 / 500 €
252. Importante enseigne de sabotier en chêne
sculpté. Sabot orné sur une face d'un navire
et d'une murène sur l'autre, décor de coups de
gouge, chaînes.
XIXe siècle
H. 38 × L. 72 × L. 28,5 cm
(fentes et agrafes)
600 / 1 000 €
253. Deux plaques muletières en laiton gravé
de forme circulaire à décor gravé. L'une
portant l'inscription C...ENTEMANT . PASSE
. RICHESSE . W . PIERRE . BARYAL . BON
. ENFANT . QVI . PAYE . LA . BOVT-EILLE .
SOUVANT . 1.7.5.9. ; l’autre à décor de quatre
têtes d’ange entourant un losange portant les
inscriptions : . I AIME . LE LI . I AIME . LA
ROSE.
Velay, XVIIIe siècle
Ø 18,2 cm
(accidents, repercées)
253 200 / 300 €
254. Coffret de médecin en cuir bouilli et fer forgé
de forme rectangulaire. Petites frettes formant
cornières, moraillon articulé pour le fermoir,
attaches latérales, accroches au dos de même
modèle que la fermeture.
Tibet, XIXe siècle
H. 12 × L. 21 × P. 12,5 cm
(quelques manques et accidents aux pentures,
usures d’usage)
254 255 258. Polissoir en porphyre et bois peint.
Poignée cylindrique légèrement arquée,
plaque de porphyre enchâssée dans un support
rectangulaire à pans coupés.
XVIIIe siècle
L. 21,2 cm
500 / 700 €
259. Rabot en bois fruitier avec poignée terminée
en volute, orné d'une ondulation ponctuée à
la partie inférieure, fer marqué WarrentroCassesteel. Monogramme du propriétaire
FP. Belle patine.
L. 27 × L. 4,9 cm
300 / 400 €
260. Petit rabot en bois fruitier avec corne à volute ;
motifs gravés de cercles dentelés et de cœurs ;
inscriptions des initiales HDE CB et de la date
1729. Belle patine.
Alsace, 1729
L. 14,9 cm
(manque le fer)
250 / 300 €
256 259 Ouvrage consulté : E. Berger, Ornamental Caskets
- Eight Centuries or European Craftsmanship.
Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart, 1998, pp
300-301.
600 / 800 €
257 258 260 H A U T E É P O Q U E 261. Crâne de dauphin, delphinus delphis,
sur un socle.
L. 50 cm
(Mâchoire inférieure manquante)
300 / 400 €
262. Dent de cachalot
Physter macrocephalus
H. 16 cm
200 / 250 €
263. Trois carapaces de tortue d'eau douce
et terrestre
L. 14,5 cm, 14 cm et 10 cm
Tortue de floride (Trachemys scripta) Annexe B
carapace d'un spécimen ancien pré-convention
aire de répartition Continent Américain
Tortue aquatique spp (Pelusios spp) non
réglementée Convention de Washington ,
carapace d'un spécimen ancien pré-convention
aire de répartition Continent Africain
Tortue de Reeves (Chinemys reevesii) Annexe
III / C, Dossiére d'un spécimen pré-convention ,
aire de répartition Continent Asiatique
300 / 500 €
261 262 263 conditions générales de vente
Avis important aux acheteurs.
Stockage et enlèvement des achats.
Les acquéreurs sont invités à examiner
les biens pouvant les intéresser et à
constater leur état avant la vente aux
enchères, notamment pendant les
expositions. Piasa se tient à leur
disposition pour leur fournir des rapports
sur l’état des lots. En conséquence,
aucune réclamation ne sera recevable
dès l’adjudication prononcée.
A cet effet, l’absence, dans le catalogue ou
le rapport d’état des mentions
« restaurations, accidents,… » n’implique
nullement qu’un objet, meuble ou tableau
soit exempt de tout défaut ou restauration.
De même, une mention particulière
n’implique pas qu’un bien soit exempt de
tout autre défaut. En aucun cas elle ne
saurait remplacer totalement un examen
personnel de l’acquéreur éventuel. En
conséquence, aucune réclamation ne sera
recevable dès l’adjudication prononcée.
1. Aristide MAILLOL
La Vague, 1895-1898
Bloc de bois gravé au canif et au burin, avec 3 épreuves.
2. Edouard VUILLARD
Sur le pont de l’Europe, 1899
Lithographie. Epreuve d’essai.
3. Pablo PICASSO
Portrait de Dora Maar au chignon II, 1936
Burin et pointe sèche. Epreuve du bon à tirer,
signée et datée.
4. Henri MATISSE Danseuse au miroir, 1927
Lithographie. Signée et numérotée.
Estampes Modernes
Collection Henri M. Petiet
VENTE : jeudi 5 décembre 2013 À 14 heures 15
Les meubles, tableaux et objets volumineux
adjugés qui n’auront pas été retirés par
leurs acquéreurs le lendemain de la vente
pourront être retirés dans notre lieu de
stockage. Pour tout renseignement,
veuillez contacter Benoit Bertrand
au +33 (0)1 53 34 12 89.
LIEU
Hôtel Drouot, salle 9
9 rue Drouot
75009 Paris
Exposition privée :
Chez Piasa
En présence d’Hélène Bonafous-Murat
5, rue Drouot 75009 Paris - 2e étage
Du 25 au 29 novembre 2013, 14h-18h
Les achats de petit volume seront conservés
chez PIASA où ils seront gardés à titre
gracieux durant quatorze jours. Passé ce
délai des frais de dépôt seront supportés
par les acquéreurs au tarif de 3 € HT par
jour calendaire et par lot.
EXPOSITION PUBLIQUE
Mercredi 4 décembre, 11h-18h
Jeudi 5 décembre, 11h-12h
EXPERTS
Hélène Bonafous-Murat
+ 33 (0)1 44 76 04 32
[email protected]
1
Assurance. Dès l’adjudication prononcée,
les objets adjugés sont placés sous
l’entière responsabilité de l’acheteur.
Il lui appartiendra de faire assurer les
lots dès l’adjudication. Les biens non
retirés seront entreposés aux frais,
risques et périls de l’acheteur. PIASA
ne sera tenue d’aucune garantie
concernant ces dépôts.
2
RENSEIGNEMENTS
Hugues Taquet
h.taquet@ piasa.fr
+ 33 (0)1 53 34 12 82
CATALOGUE
disponible sur www.piasa.fr
PIASA SA
5 rue Drouot
75009 Paris
+33 (0)1 53 34 10 10
www.piasa.fr
3
4
PIASA SA - agrément n° 2001-020
Nicolas Romand
+ 33 (0)1 43 26 43 38
[email protected]
piasa en ligne
Si vous souhaitez recevoir
gratuitement par e-mail nos catalogues
ainsi que les informations sur nos ventes
en préparation, veuillez nous adresser
par e-mail à : [email protected],
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en mentionnant les spécialités qui
retiennent particulièrement votre
attention. Vous pouvez aussi imprimer
vos ordres d’achat, consulter nos
catalogues ainsi que les résultats
complets de nos ventes sur notre
site : www. piasa.fr
Estimations
Dans le catalogue, le prix de vente estimé
figure à la suite de chaque lot. Il ne s’agit
que d’une indication, le prix d’adjudication
pouvant varier.
Conditions de vente
L’adjudicataire sera le plus offrant
et dernier enchérisseur, et aura pour
obligation de remettre ses nom et adresse.
Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs
avant acquittement de l’intégralité
des sommes dues.
En cas de paiement par chèque ou
par virement, la délivrance des objets,
pourra être différée jusqu’à l’encaissement.
Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la
charge de l’adjudicataire. Il devra
acquitter, en sus du montant de l’enchère,
par lot, les frais et taxes suivants : Frais de vente
En sus du prix de l’adjudication,
l’adjudicataire devra acquitter par
lot et par tranche dégressive les
commissions et taxes suivantes : 27,508 % TTC sur les premiers 15 000 €
(23 % HT + TVA 19,6 %) puis 23,92% TTC
de 15 001 € à 600 000 € (20% HT + TVA
19,6 %) et 14,352 % TTC audelà de
600 000 € (12 % HT + TVA 19,6 %)
Pour les livres : 24,265 % TTC sur les premiers 15 000 €
(23 % HT + TVA 5,5 %) puis 21,10 % TTC
de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA
5,5 %) et 12,660 % TTC au delà de
600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %)
Pour le vin : 21,528 % TTC (18 % HT + TVA 19,6 %)
Les lots dont le n° est précédé par le
symbole ƒ sont soumis à des frais
additionnels de 7 % HT, soit 8,372 % TTC
du prix de l’adjudication. Les lots dont le
n° est précédé par le symbole • sont soumis
à des frais additionnels de 19,6 % HT, soit
23,44 %. TTC du prix d’adjudication.
Dans certains cas, ces frais additionnels
peuvent faire l’objet d’un remboursement
à l’acheteur. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter notre
service comptabilité au : +33 (0)1 53 34 10 17.
En cas de contestation au moment des
adjudications, c’est-à- dire s’il est établi
que deux ou plusieurs enchérisseurs ont
simultanément porté une enchère
équivalente, soit à haute voix, soit par
signe, et réclament en même temps cet
objet après le prononcé du mot « adjugé »,
le dit objet sera immédiatement remis en
adjudication au prix proposé par les
enchérisseurs et tout le public présent
sera admis à enchérir à nouveau.
Les éventuelles modifications aux
conditions de vente ou aux descriptions
du catalogue seront annoncées
verbalement pendant la vente et notées
sur le procès-verbal.
Paiement
1. La vente sera conduite en Euros.
Le règlement des objets, ainsi que celui des
taxes s’y appliquant, sera effectué dans la
même monnaie.
2. Le paiement doit être effectué
immédiatement après la vente.
3. L’adjudicataire pourra s’acquitter
par les moyens suivants : – Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD.
– Par chèque bancaire certifié en euros
avec présentation obligatoire d’une pièce
d’identité en cours de validité.
– Par virement bancaire en euros : Code SWIFT
BNPPARB Paris A CENTRALE FR
BIC (Bank Identification Code)
BNPAFRPPPAC
Numéro de compte international (IBAN)
76 3 000 4008 2800 0105 9294 176
PIASA SA DEPOT CLIENT
16 boulevard des Italiens 75009 Paris
SVVARTL3216CC
Code banque
Code Guichet
3 0004
00828
Numéro de compte
Clé
00010592941
76
4. Les chèques tirés sur une banque
étrangère ne seront autorisés qu’après
l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est
conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la
vente, une lettre accréditrive de leur banque
pour une valeur avoisinant leur intention
d’achat, qu’il transmettront à PIASA.
5. En espèces : – jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises
lorsque le débiteur a son domicile fiscal
en France ou agit pour les besoins d’une
activité professionnelle.
– jusqu’à 15 000 € frais et taxes comprises
lorsque le débiteur justifie qu’il n’a pas son
domicile fiscal en France et n’agit pas pour
les besoins d’une activité professionnelle,
sur présentation d’un passeport et
justificatif de domicile.
Piasa-Comptabilité Acheteurs
est ouverte aux jours ouvrables
de 9 h à 12 h 30 et 14 h à 18 h.
Tél. +33 (0)1 53 34 10 17
Ordres d’achat
Un enchérisseur ne pouvant assister à la
vente devra remplir le formulaire d’ordre
d’achat inclus dans ce catalogue. PIASA
agira pour le compte de l’enchérisseur,
selon les instructions contenues dans le
formulaire d’ordre d’achat, et au mieux des
intérêts de ce dernier.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par
téléphone sont une facilité pour les clients.
Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être
tenus pour responsables en cas d’erreurs
éventuelles ou omissions dans leur exécution
comme en cas de non exécution de ceux-ci.
Lorsque deux ordres d’achat sont identiques,
la priorité revient au premier ordre reçu.
Il ne sera accepté aucune enchère
téléphonique pour les lots dont
l’estimation est inférieure à 300 €.
Haute Époque
& curiosités
coNdiTionS of sALe
IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON
STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES
Potential purchasers are invited to
examine and assess the condition of
items they may wish to buy before the
auction, notably during the pre-sale
viewing. PIASA is happy to provide
condition reports for individual lots
upon request. No claims will therefore
be entertained after the fall of the
hammer.
Bulky items (furniture, pictures & objects)
purchased at auction, and not collected
from the saleroom the day after the sale,
will be stored in our storage location.
For further information, please contact
Benoit Bertrand +33 (0)1 53 34 12 89.
Small items purchased at auction and not
collected after the sale will be stored
to the PIASA offices and kept free of
charge for a fortnight. Thereafter the
purchaser will be charged storage costs at
the rate of € 3 + tax, per day and per lot.
Insurance. At the fall of the hammer
the title of property shall be transferred
to the purchaser, who assumes
immediate responsibility for insurance.
Uncollected property will be stored
at the buyer’s risk and expense.
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fields of interest. To print out absentee
bid forms and consult our catalogues
and auction results, please visit our
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Estimates
An estimate in euros of the likely sale price
is published after each lot. This is provided
for indication only. The hammer price may
of course be above or below this estimate.
Conditions of sale
The highest and final bidder is deemed
to be the purchaser, and must provide
his / her name and address. No lot will
be transferred to the purchaser before
it has been paid for in full.
In the event of payment by cheque or
bank transfer, property may be withheld
until payment has been cleared. Any
storage costs that may result are to be
paid by the purchaser. In addition to the
amount of the winning bid, the following
premium per lot is also due : Buyer’s premium
In addition to the lot’s hammer price,
the buyer must pay the following costs and
fees/taxes per lot and on a sliding
scale : 27.508 %inc. tax, up to 15 000 €
(23 % + VAT 19.6 %) 23.92 % inc. tax, from
15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 19.6
%) 14.352 % inc. tax, above 600 000 €
(12 % + VAT 19.6 %)
For books : 24.265 % inc. tax, up to 15 000 €
(23 % + VAT 5.5 %) 21.10 % inc. tax, from
15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 5.5 %)
12.660 % inc. tax, above 600 000 €
(12 % + VAT 5.5 %)
For wines : 21.528 inc. tax (18 % + VAT 19.6 %)
Lots preceded by the symbol ƒ are subject
to an additional pre- mium of 7 % + VAT
(8.372 % inc. VAT) on the hammer price.
Lots preceded by the symbol • are subject
to an additional premium of 19.6 % + VAT
(23.44 % inc. VAT) on the hammer price.
In some instances these additional costs
may be reimbursed. For further
information, please call our accounts
department on +33 (0)1 53 34 10 17.
In the event of a dispute at the fall of
the hammer, i.e. if two or more bidders
simultaneously make the same bid,
either vocally or by sign, and claim title
to the lot after the word adjugé has
been pronounced, the said lot shall be
immediately reoffered for sale, at the
price of the final bid, and all those
present may take part in the bidding.
Any changes to the conditions of sale
or to the descriptions in the catalogue
shall be announced verbally during the
sale, and appended to the official sale
record (procès-verbal).
Payment
1. The sale shall be conducted in euros.
All payments must be effected in the
same currency.
2. Payment is due immediately
after the sale.
3. Property may be paid for in the
following ways : – by credit card in the saleroom
(VISA or MASTERCARD)
– by crossed cheque in euros,
upon presentation of valid
proof of identity
– by bank transfer in euros : Code SWIFT
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BIC (Bank Identification Code)
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Numéro de compte international (IBAN)
76 3 000 4008 2800 0105 9294 176
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16 boulevard des Italiens 75009 Paris
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Code banque
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3 0004
00828
Numéro de compte
Clé
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76
4. Wherever payment is made by cheque
from a foreign bank account, the purchase
will not be delivered until Piasa receives
the bank agreement.
5. In cash : – up to € 3 000 (inc. premium) for French
citizens or profes- sionnal activities
– up to € 15 000 (inc. premium) for
foreign non professionnal citizens upon
presentation of valid proof of identity.
PIASA’s Buyers’ Accounts Department
is open weekdays from 9am to noon and
2pm to 6pm.
Tel. : +33 (0)1 53 34 10 17
Absentee bids
Bidders unable to attend the sale must
complete the absentee bid form in this
catalogue. PIASA will act on behalf of the
bidder, in accordance with the instructions
contained in the absentee bid form, and
try to purchase the lot(s) at the lowest
possible price, in no circumstances
exceeding the maximum amount
stipulated by the bidder.
Written absentee bids and telephone
bidding are services provided for clients.
PIASA and its employees decline
responsibility for any errors or omissions
that may occur. Should two written bids
be identical, the first one shall take
precedence.
Telephone bids are not accepted for
lots estimated less than 300 €.
PIASA - 5 RUE DROUOT - 75009 PARIS
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11
Mercredi 4 décembre 2013 | Wednesday December, 4th 2013
HÔTEL DROUOT, PARIS, salle 14 | Room 14
Ordre d’achat | ABSENTEE BID
Enchères par téléphone | BIDDING BY TELEPHONE
* Champs obligatoires | Required fields
* Nom
et prénom | Name & First Name : * Adresse | Address : Téléphone | Telephone : Portable | Cellphone : * Téléphone
pendant la vente | Telephone during the sale : * E-mail / Fax | E-mail / Fax : * Banque | Bank : Personne à contacter | Person to contact : Adresse | Address : Téléphone | Telephone : * Numéro
du compte | Account number : * Code
banque | Bank code : * Code
guichet | Branch code : JOINDRE OBLIGATOIREMENT UN RIB AINSI QU’UNE COPIE D’UNE PIÈCE D’IDENTITÉ (passeport ou carte nationale d’identité). Attention : Les
clients souhaitant enchérir au-delà de 20 000 € sont priés de nous faire parvenir une lettre accréditive soigneusement remplie par leur banque (pour tout
renseignement merci d’adresser un courriel à [email protected]).
PLEASE ENCLOSE A COPY OF YOUR BANK DETAILS (copy of credit card or bank statement) AND AN IDENTITY CARD OR PASSPORT. Warning : Clients
wishing to bid above 20 000 € will be asked to provide a Letter of credit duly completed by their bank (for inquiries please email to [email protected]).
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être tenus responsables en cas
d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. Aucune enchère par téléphone ne sera acceptée pour des lots
non mentionnés dans ce formulaire.
Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors or omissions that may occur in carrying out
these services. No phone bids will be allowed for lots not mentioned in this form.that may occur in carrying out these services.
Lot n°
Description du lot | LOT DESCRIPTION
Limite en € | LIMIT IN €
J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute
modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour
mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur).
I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them,
indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in euros, for the lot(s) designated
opposite (exclusive of buyer’s premium).
Date : Signature obligatoire | Signature obligatory : SERVICES
SPÉCIALITÉS
Comptabilité
Acheteurs
Gaëlle Le Dréau
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 17
[email protected]
Vendeurs
Odile de Coudenhove
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 85
[email protected]
Haute-époque
Benoît Bertrand
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89
[email protected]
Magasins
Du lundi au vendredi
de 9 à 12h30 et de 14 à 18h00
Dépôts
Hugues Taquet
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 82
[email protected]
Retrait des achats
Frédéric Farnier
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 14
[email protected]
Abonnement catalogues
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
[email protected]
Tableaux, dessins
et sculptures
des xix e et xx e siècles
LIVRES ANCIENS ET MODERNES
Clémence Bléas
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 80
[email protected]
Bijoux et argenterie
Bandes dessinées
Dora Blary
Tél. : +33 (0)1 53 34 13 30
[email protected]
Arts décoratifs du xx e siècle
et Design
Cédric Morisset
Tél. : +33 (0)1 45 44 43 53
[email protected]
François Épin
Tél. : +33 (0)1 45 44 43 54
[email protected]
Cindy Chanthavong
Tél. : +33 (0)1 45 44 12 71
[email protected]
Art contemporain
Geoffroy Jossaume
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 02
[email protected]
Grands vins et spiritueux
Gaulthier Aubert
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
[email protected]
Art d’asie
Céramique
Anne-Caroline
Germaine-Le Mintier
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 12
[email protected]
Tableaux et dessins anciens
Alix de Saint-Hilaire
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15
[email protected]
ESTAMPES
LETTRES ET MANUSCRITS
AUTOGRAPHES
Hugues Taquet
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 82
[email protected]
PIASA S.A.
Président du conseil
d’administration
Jérôme Clément
Directeur général
Alain Cadiou
COMMISSAIRES-PRISEURS directeurs
Henri-Pierre Teissèdre
Delphine de Courtry
DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT
ET DE LA STRATÉGIE
Frédéric Chambre
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
[email protected]
Direction des ventes
Françoise Le Guen
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 36
[email protected]
Ventes généralistes
Carole Siméons
Tél. :+33 (0)1 53 34 12 39
[email protected]
Art islamique Archéologie
Mobilier objets d’art
Photographies
Chasse et art animalier
Armes et souvenirs
historiques
Pascale Humbert
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19
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à l’étranger
Notre réseau
en province
pour le département
Arts Décoratifs et Design
Nantes & angers
Georges Gautier
3, place Graslin 44 000 Nantes
Tél. : +33 (0)2 28 09 09 19
27, rue des Arènes 49 000
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Port. : +33 (0)6 08 69 81 07
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Pays-Bas
Beatriz Defeo
Tél. : + 31 (0)6 10 66 01 62
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Belgique
Jacques Dewindt
Tél : +32 (0)4 79 29 93 19
[email protected]
CRÉATION ORIGINALE
Mathieu Mermillon
RÉALISATION graphique
Charly Bassagal Ferrer
Photographies Antoine Mercier
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