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Haute Époque & curiosités MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2013 HÔTEL DROUOT Haute Époque & curiosités Expert Laurence FLIGNY Expert près la cour d'appel de Paris 24 rue de Monttessuy 75007 Paris Tél./Fax : +33 (0)1 45 48 53 65 Port. : +33 (0)6 78 48 44 53 [email protected] www.fligny-haute-epoque.com Responsable de la vente Responsable de vente Benoît BERTRAND Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89 Port. : +33 (0)6 88 47 62 42 [email protected] Vente : mercredi 4 décembre 2013 à 14 heures 15 Hôtel Drouot, salle 14 9 rue Drouot 75009 Paris Exposition publique Mardi 3 décembre 2013 de 11 à 18 heures Mercredi 4 décembre 2013 de 11 à 12 heures Téléphone pendant l’exposition et la vente +33 (0)1 48 00 20 14 Enchérissez en direct sur www.piasa.fr H A U T E É P O Q U E 01 01. Paire de fibules ansées dissymétriques en argent avec restes de dorure et fer. Tête semicirculaire avec couronne de cinq digitations moulurées ornée d'un cartouche à deux volutes flanquant un triangle ; anse anguleuse à deux pentes ; pied en losange tronqué bordé de six petites sphères et meublé de triangles concentriques ; terminaison en tête animale allongée ; attache et ardillon au revers. Art mérovingien, Ve / VIe siècle L. 9,7 cm, Pds. 53,5 g 2 500 / 3 000 € 02 02. Clavius tissé en lin, laine et coton à décor de poissons stylisés dans une bordure de petites croix ; le médaillon terminal porte un petit personnage. Lettre au dos de M. Capitan, directeur de l'Institut de France daté du 10 février 1012 : Mon cher ami, Je vous adresse les débris d'étoffes d'Antinoé dont nous avons parlé. Ils proviennent des fouilles de Gayet qui les a trouvés dans le tombeau de Thaïs enveloppant le charmant petit corps de la comédienne antique. Bien cordialement à vous cher petit cousin. Capitan Egypte, art copte, Antinoé, VIe siècle L. 24 cm Dans un sous-verre L'égyptologue Albert Gayet a fouillé pendant quinze ans le site d'Antinoé en Moyenne-Egypte de 1895 à 1911 où il découvrit de très nombreuses tombes coptes, premiers chrétiens d'Egypte. Il ramena en France plus de 450 fragments de tissus qui sont pour la plupart dispersés dans les collections publiques dont celle du Louvre. 04. Tête de Christ ou d’Apôtre en pierre calcaire sculptée en haut relief et polychromée. Tête tournée de trois-quarts vers la droite ; traits expressifs avec le regard marqué par l’étonnement et la bouche ouverte ; oreilles surdimensionnées, barbe et moustache en mèches parallèles se terminant par des crochets ; chevelure formée de deux gros cordons encadrant le front avec mèches verticales à l’arrière de la tête. Ancien numéro de collection. Roussillon, XIIe siècle H. 25,5 × L. 17,5 × E. 10 cm (petits accidents visibles) Provenance : collection Charles Maillant, Paris 04 6 000 / 8 000 € 05. Rare Christ en noyer sculpté avec restes de polychromie. Tête ceinte d'une couronne en bandeau, long visage aux yeux proéminents étirés vers les tempes, cage thoracique aux côtes soulignées, abdomen rebondi, très long perizonium dissymétrique descendant sur la droite en couvrant le genou, pli médian et ceinture au nœud décentré aux deux extrémités pendantes, jambes parallèles avec le pied droit légèrement divergent en rotation externe. France ou Allemagne, fin du XIIe siècle H. 39 cm (quelques manques, vermoulures et rebouchages) Provenance : ancienne collection, Nord de la France 8 000 / 12 000 € 500 / 700 € 03 03. Rare bague en or tressé ; anneau constitué aux trois-quarts d'une épaisse tresse faite de six fils d'or entrelacés. Art Viking, Scandinavie ou Angleterre, IXe / XIe siècle H. 2,1 × L. 2,9 × E. 0,8 cm, Pds. 10,7 g Origine : Yorkshire, Angleterre Typique de la joaillerie viking, ce type de bague était généralement porté par des hommes compte tenu de la taille de leur anneau. Certaines trouvées en Angleterre (Essex, Oxford, Sussex) sont à présent conservées au British Museum de Londres, d'autres, que l'on peut voir dans des collections norvégiennes, furent aussi découvertes sur des sites archéologiques en Scandinavie. 3 500 / 4 000 € 05 H A U T E É P O Q U E 06. Important chapiteau d'applique en pierre calcaire sculptée en fort relief. Corbeille évasée à décor de quatre griffons, un sur chaque côté et deux griffons adossés en façade, dressés sur les pattes arrière et les ailes relevées ; deux tiennent dans leurs serres et leur bec un oiseau à la tête renversée, les deux autres un cochon dans la même position ; astragale en tore, abaque décorée d'une frise en damier en façade et en denticules sur les faces latérales. Centre de la France, Nivernais, région de Decize (Nièvre), XIIe siècle H. 50 × L. 50 × P. 38 cm (très légers accidents) 6 000 / 8 000 € 06 H A U T E É P O Q U E 07 09 07. Pendant de harnais en cuivre repercé et gravé de forme circulaire à décor d’un griffon ; entourage orné de chevrons ; bélière. Espagne ?, XIe / XIIe siècle H. 7,5 cm (oxydation, déformation) 300 / 400 € 08. Christ en bronze, fonte creuse. Tête nimbée aux yeux clos et aux arcades sourcilières soulignées, chevelure en mèches raides tombant sur les deux épaules, thorax au sternum creusé avec abdomen légèrement proéminent, long périzonium descendant à l'arrière des jambes en plis ondulés, ceinture avec nœud médian et deux petites chutes latérales, jambes parallèles soudées et pieds reposant sur un suppedaneum. Angleterre, première moitié du XIIe siècle H. 15 cm Très rares sont les Christs romans en bronze portant une auréole. Un seul est illustré dans l'ouvrage de Bloch. Sensiblement de la même dimension, il est donné comme Angleterre, début du XIIe siècle. Il présente comme celui-ci une importante auréole au nimbe crucifère, les articulations des coudes particulièrement marquées et un long périzonium tombant à l'arrière des jambes. Ouvrages consultés : Exposition Londres 1984, English Romanesque Art 1066-1200, Hayward Gallery, p 242, cat. 232 ; P. Bloch, Romanische Bronzenkruzifixe, Berlin, 1992, p 215, cat.V B 12. 8 000 / 12 000 € 08 10 09. Rare pichet en terre cuite à pate blanche en partie émaillée, brun et gris, de forme ovoïde à bec ponté et anse creusée. Décor zoomorphe avec figures d'un coq et d'un animal bipède aux contours gravés ; col et anse soulignés de brun avec feuille stylisée à la base de l'anse. Saintonge, La Chapelle-des-Pots, XIIIe siècle H. 21,5 cm (petite perce, bec cassé et recollé) Ouvrage consulté : J. Y. Hugoniot, Terres de Saintonge – L'Art de la poterie XIIe-XIXe siècle, Paris, 2002, pp 104-108, cat. 251 à 259. 2 500 / 3 000 € 10. Tête d’homme barbu en pierre calcaire de type tuffeau. Visage allongé aux traits émaciés, yeux aux paupières fortement ourlées, pupilles et iris gravés, bouche entrouverte à la lèvre inférieure charnue, moustaches fournies et tombantes, coiffure en forme de bonnet bordé d'un épais bourrelet. Touraine, seconde moitié du XIIIe siècle H. 26 cm Soclée (quelques accidents et érosion) 2 000 / 3 000 € H A U T E É P O Q U E 11. Croix processionnelle en cuivre champlevé, émaillé, doré et gravé avec cabochons de verre de couleur, âme en chêne. Branches aux extrémités épatées avec renflements intermédiaires. Face, plaques à décor de fleurons sur fond de pointillés ; Christ d'applique au périzonium émaillé vert et bleu et yeux en pâte de verre ; plaque losangée émaillée bleu à décor d'aster au-dessous. Revers, éléments de plaques dorées et au sommet, plaque en champlevé émaillée vert et bleu avec l'aigle de saint Jean. Limoges, première moitié du XIIIe siècle H. 44,5 × L. 25,6 cm Soclée (accidents et manques visibles, verres des cabochons remplacés) 18 000 / 25 000 € 11 H A U T E É P O Q U E 12 13 Rare Ange souriant 12. Chapiteau en pierre calcaire sculptée. Corbeille très évasée à décor de larges feuilles en palmette et de pommes de pin. Sud-ouest, XIIe siècle H. 22 × L. 23 × P. 22 cm (érosion) 600 / 800 € 13. Petit chapiteau en pierre calcaire sculptée de feuillages stylisés. XIIIe siècle H. 14 cm- L. 14 cm soclé (accidents et manques) 400 / 600 € 14 14. Saint Dominique en chêne sculpté et polychromé, dos creusé. Debout, le saint porte un livre dans sa main gauche et bénit de l'autre ; terrasse monoxyle. Italie, fin du XIIIe siècle H. 102 cm (quelques accidents à la polychromie, petite restauration à la terrasse) 1 500 / 2 000 € H A U T E É P O Q U E fig. a fig. b 15. Ange souriant en chêne sculpté en ronde-bosse avec traces de polychromie et de dorure. De canon longiligne, il se tient debout, la jambe droite avancée, l'autre imperceptiblement fléchie et en retrait ; la tête légèrement inclinée se tourne de trois-quarts vers la droite ; sa chevelure mi-longue, retenue par un ruban, forme une rangée de boucles au-dessus du front pour s'épaissir au niveau des tempes en une double rangée de boucles serrées gagnant en épaisseur dans la nuque ; yeux en amande effilée s'étirant vers les tempes, bouche à l'expression aimable aux lèvres minces et aux commissures relevées ; il est revêtu d'une longue tunique à la simple encolure, serrée à la taille par une ceinture dont l'extrémité tombant verticalement sur le ventre est cachée par un pan du manteau ; ce manteau, posé sur une seule épaule, enveloppe entièrement le bras gauche dont la main retient un pan revenant sur le devant des jambes en formant un petit amas sous l'avantbras ; plis en diagonale dans le dos, étagés et très légèrement cassés sur le flanc droit, en tuyaux verticaux allant sensiblement en s'évasant sous le poignet gauche ; terrasse monoxyle épaisse et circulaire. L'arrière des épaules présentent deux mortaises longues et profondes destinées à recevoir les tenons des grandes ailes aujourd'hui disparues ; le sommet du crâne montre un trou d'étau, habituel sur ce type de sculpture. Artois, Picardie ou Ile de France, dernier tiers du XIIIe siècle H. 109 cm Provenance : ancienne collection privée, Versailles (érosion, ailes, avant-bras droit et partie des doigts de la main gauche manquants, nez vraisemblablement restauré, renfort par une tige métallique) Cet Ange se rattache sans conteste au groupe d'anges en bois du type artésien réunis autour des deux célèbres anges dits de Saudemont du musée des Beaux-Arts d'Arras (fig.a). Il fait partie des rares témoignages de ces Anges qui figuraient autour des autels, juchés sur des colonnes, selon une mode apparue dans la seconde moitié du XIIIe siècle ; cette mode participe à une évolution de la pensée d'alors qui transfère à l'intérieur des édifices religieux les représentations sculptées en ronde-bosse jusque là réservées essentiellement aux façades. On voit ainsi à partir de cette époque la multiplication des figures angéliques notamment dans le domaine de l'orfèvrerie mais aussi de la sculpture de pierre ou de bois. Souvent investis d'une fonction, ces Anges pouvaient être céroféraires, thuriféraires, musiciens ou encore porteurs des instruments de la Passion. Comme la plupart des exemples en bois parvenus jusqu'à nous, celui-ci a perdu son attribut mais son attitude, que l'on retrouve chez certains d'entre eux, celle d'un bras levé, l'autre plus bas contre le corps, pourrait indiquer qu'il tenait un encensoir. Sa base, étroite et circulaire, atteste bien sa position initiale sur le haut d'une colonnette dans le chœur comme le montre une peinture sur le volet droit d'un triptyque conservé au musée diocésain d'Arras (fig.b). En chêne, ces Anges d'autel semblent être l'apanage des régions du nord de la France, de l'Artois à l'Ile de France, de la Normandie à la Champagne. Plusieurs textes, notamment artésiens, font ainsi référence à des commandes passées par les seigneurs de la région comme Robert II ou Mahaut d'Artois ; au nombre de vingtquatre dans ces inventaires, ils confirment la mode certaine dont ils ont été l'objet rien que dans cette région. Cependant seule une vingtaine d'Anges en bois datant de la fin du XIIIe siècle ont été répertoriés, conservés dans les grands musées ou collections privées de par le monde. Celui présenté ici est un des plus élégants. Sa silhouette étirée, les proportions harmonieuses de la tête, la délicatesse des traits, la simplicité et la fluidité du drapé en font l'archétype de la grâce auquel cette production hautement symbolique de l'art gothique a pu atteindre. Contrairement à une idée reçue, due à la célébrité de l'Ange au sourire de la cathédrale de Reims, le modèle de l'ange souriant apparaît à Paris dès 1220 à Saint-Germain-l'Auxerrois et le style de tous ces anges artésiens est plutôt à rapprocher de celui de la façade occidentale de Notre-Dame de Paris. Ouvrages consultés : Exposition Paris 1998, L'Art au temps des rois maudits – Philippe le Bel et ses fils 1285-1328, Galeries nationales du Grand Palais, catalogue, pp 62-71 ; F. Baron, "Lorsque les anges passaient – Décors d'autel aux XIIIe et XIVe siècles" dans L'Estampille-Objet d'art, n°323, avril 1998, pp 62-69. 100 000 / 150 000 € 15 H A U T E É P O Q U E 15. Smiling Angel in oak carved in the round, with traces of polychromy and gilding. Tall and slender, in a standing position with left leg advanced, the other slightly bent; the head looking slightly down, tilted to the left ; shoulderlength hair tied with a ribbon, with a row of curls above the forehead, becoming thicker at the temples and with a double row of tight, dense curls at the neck; almondshaped eyes tapering towards the temples ; thin-lipped mouth with a kindly expression, turned up in the corners. Wearing a long cloak with a simple collar, tied at the waist by a belt whose tongue falls vertically over the stomach, which is hidden by a fold of a cloak. This cloak is worn over the left shoulder and totally covers the left arm, with the left hand drawing the cloak up in folds over the left thigh, beneath the forearm; tiered, diagonal folds to the back, slightly broken on the right side, broadening out beneath the left wrist ; thick, circular base made from a single block of wood. With two deep, narrow slots in the back of the shoulders to hold the tenons of two large wings (now lost) ; and a hole in the top of the skull for a vice, as often found in this type of sculpture. Artois, Picardy or Ile de France, last third of 13th century H. 3ft 7in (109cm) Provenance: Former Private Collection, Versailles erosion; lacking wings, right forearm and part of the fingers of the left hand; nose probably restored; reinforced by metal rod This Angel unquestionably belongs to the ‘Artois’ group of wooden angels similar to the two celebrated ‘Saudemont’ Angels in the Fine Arts Museum in Arras (fig. a). These Angels were placed on top of pillars around the altar from the second half of the 13th century, in line with a development that saw figures carved in the round, hitherto placed mainly on façades, transferred to the interior of religious buildings. Angel figures therefore began to proliferate from around this time, sometimes in gold or silver as well as wood or stone; they often performed a specific rôle as thurifiers, musicians or bearers of candles or of the instruments of Christ’s Passion. Like most of the wooden examples to have survived, our Angel has lost its attribute, but his posture – with one arm raised, the other lower and next to the body – is found in others, and suggests he may have been holding a censer. The narrow, circular base reflects his original position atop a slender column in the choir, as seen in the right wing of a triptych in the Diocesan Museum in Arras (fig. b). Altar Angels made from oak were a speciality of northern France (Ile-de-France, Normandy, Artois and Champagne). Documentary records, notably from Artois, cite commissions from regional lords such as Robert II and Mahaut d’Artois ; there are twenty-four such mentions in inventories, confirming the regional popularity of such angels. Yet only a score of late 13th century wooden angels are known today, in leading museums or private collections around the world. Ours is one of the most elegant: with its elongated silhouette, harmonious proportions to the head, delicate features and the simplicity and fluidity of its folds, it epitomizes the gracefulness attained by this highly symbolic aspect of Gothic Art. Despite a popular misconception, prompted by the famous Laughing Angel in Rheims, smiling angels first appeared around 1220 at the church of St-Germain l’Auxerrois in Paris ; the style of these ‘Artois’ angels recalls an angel on the West Front of NotreDame Cathedral, nearby. Literature : L’Art au temps des rois maudits – Philippe le Bel et ses fils 1285-1328, Galeries Nationales du Grand Palais (Paris), exhibition catalogue 1998 (pp 62-71) – F. Baron: "Lorsque les anges passaient – Décors d’autel aux XIIIe et XIVe siècles", in L'Estampille-Objet d'art, n°323, April 1998 (pp 62-69) €100,000-150,000 H A U T E É P O Q U E H A U T E É P O Q U E 16. Vierge à l’Enfant en pierre calcaire polychrome, dos ébauché. Le buste droit, elle porte l'Enfant debout sur son genou gauche et lui présente une fleur de lys du bout des doigts de sa main droite ; tête ceinte d'une couronne à gros fleurons ; visage allongé à l'expression empreinte de douceur encadré d'une chevelure ondulée ; elle est revêtue d'une robe à la simple encolure, blousante au-dessus de la ceinture, et d'un manteau couvrant son bras gauche et revenant sur le devant des genoux ; l'Enfant, revêtu d'une longue tunique, tient un fruit dans sa main gauche et pose son autre main sur la poitrine de sa Mère dans un geste de tendresse. Terrasse. Ile de France ?, début du XIVe siècle H. 96 × L. 44 × P. 32 cm (quelques épaufrures à la terrasse) 20 000 / 30 000 € 16 H A U T E É P O Q U E fig. a fig. b 17 fig. c fig. d fig. e 17. Rare groupe en chêne sculpté avec restes de polychromie et de dorure représentant le Couronnement de la Vierge. Assis chacun sur un banc-trône, Marie tend les mains jointes tandis que le Christ lève la main droite, son autre main tenant le globe ; tous les deux portent une couronne dentelée, celle de la Vierge reposant sur un voile qui encadre sa tête ; les chevelures sont ondulées en sillons parallèles, celle du Christ avec deux longues mèches sur les épaules ; moustaches et barbe soigneusement taillées et symétriques ; visage de la Vierge aux traits aimables avec haut front dégagé, yeux en amande, bouche menue et petit menton rond. Ils sont tous les deux revêtus d'une robe ceinturée et d'un manteau revenant sur le devant des jambes, tombant jusqu'au sol en un drapé fluide et souple avec pli en bec entre les genoux ; Marie porte des chaussures au bout pointu, l'une visible, l'autre cachée par l'étoffe dont on aperçoit seulement la pointe, le Christ est pieds nus avec l'extrémité des orteils dégagée. Une cavité sur la poitrine du Christ indique la présence ancienne d'un cabochon. Terrasses épousant les contours de la base Cologne, provenant vraisemblablement de l'autel de l'église paroissiale des Saints-Apôtres, vers 1330 H. 43 cm et H. 43,5 cm (quelques petits accidents notamment à la main droite du Christ, bras de la Vierge recollés) Ce groupe raffiné représentant le Couronnement de la Vierge est un thème particulièrement récurrent dans la sculpture entre Rhin et Meuse. On le trouve notamment interprété dans la statuaire monumentale comme les groupes en pierre de la collégiale de Walcourt à Namur, de Notre-Dame à Dinant ou encore de l'église Saint-Jacques à Liège, mais ce thème se trouvait également inséré dans les retables dédiés à la Vierge tel le grand antependium en marbre visible à la cathédrale de Cologne ou le retable bien conservé du monastère de Marienstatt non loin de là (fig. a). Ces groupes de petite taille faisaient donc partie d'un ensemble sculpté associés à d'autres scènes ou accompagnés de figures de saints, le plus souvent d'un collège apostolique. Cela devait être le cas des statuettes liégeoises conservées au Victoria and Albert Museum à Londres ou de celles également de Liège, attribuées au Maître de la Vierge de la Gleize, à présent dispersées entre ce dernier musée et le Rijksmuseum d'Amsterdam (fig. b et c). Rares en effet sont les ensembles qui sont restés intègres comme celui de Marienstatt et la plupart ont été malheureusement démantelés. On pense notamment à celui en albâtre provenant de la Chartreuse de Bonpas dont les statuettes sont dispersées entre plusieurs musées du sud de la France ; on peut ainsi voir les figures assises de la Vierge et du Christ, l'une à Marseille, l'autre à Avignon, de même pour les huit apôtres. La comparaison que l'on peut établir entre le rare groupe du Couronnement présenté ici et les statuettes d'apôtres conservées à l'église paroissiale des Saints-Apôtres de Cologne offre plusieurs traits communs qui permettent de les rapprocher étroitement (fig. d). En chêne, debout, hauts d'un peu plus de 45 cm, ces apôtres possèdent des visages aux caractères très semblables à celui du Christ, des barbes et des chevelures comparables et des drapés relevant du même style. Un détail original sur toutes ces sculptures permet un rapprochement encore plus étroit qui pourrait devenir une évidence s'il était possible de les confronter directement : leurs bases, celles de la Vierge et du Christ comme celles des apôtres, arborent une même ondulation dans leur contour que l'on n'observe pas sur les autres statuettes connues de la même époque. Ce groupe pourrait être ainsi celui qui ornait le centre de cet autre retable d'autel colonais. Tous les exemples cités jusqu'ici datent du XIVe siècle, cependant les ivoiriers parisiens avaient dès lors interprété ce sujet au milieu du siècle précédent comme le montre l'admirable groupe du Louvre (fig. e) où la gestuelle semble déjà établie : la Vierge à gauche, à droite le Christ, tous deux assis sur des bancs-trônes, leurs têtes couronnées ; Marie inclinée vers son Fils, les mains jointes, Lui, levant la main droite, l'autre main tenant un attribut. Outre des particularités stylistiques propres à la sculpture rhéno-mosane, un autre détail distingue la production de cette région à celle de l'Ile de France : la présence sur nombre de statuettes d'une cavité ovale sur la poitrine destinée à recevoir un cabochon ornemental. C'est le cas du groupe du Couronnement séparé entre Londres et Amsterdam mais aussi de nombreuses autres statuettes assises. C'est le cas aussi ici où la poitrine du Christ présente un creux semblable. Avec la polychromie et la dorure originales, cette ornementation supplémentaire devait parfaire la préciosité de cet ensemble. Ouvrages consultés : Exposition Cologne / Bruxelles 1972, RhinMeuse – Art et Civilisation 800-1400, catalogue, pp 360-375 ; P. Williamson, The Thyssan-Bornemisza Collection – Medieval and works of art, Londres, 1987, pp 94-97 ; P. Williamson, Northen Gothic Sculpture 1200-1450, Victoria and Albert Museum, 1988, pp 81-117 ; R. Didier, La sculpture mosane du XIVe siècle, Namur, 1993. 40 000 / 60 000 € H A U T E É P O Q U E 17. A rare group of the Coronation of the Virgin carved in oak, remains of polychromy and gilding. Both seated on the benchthrone, Mary stretching her clasped hands while Christ raises his right hand, holding in the other hand the globe. Both of them wear an indented crown, the one of the Virgin rests upon a veil that frames her head. Their hair is wavy in parallel furrows, that of the Christ with two long locks falling on the shoulders, his moustache and beard delicately carved and symmetrical. The Virgin’s face with pleasant features and with a high uncovered forehead, almond-shaped eyes, a small mouth and a little rounded chin. Both of them are dressed in a belted gown and a mantle coming on the front of their legs, falling down till the ground in fluid and soft folds, creating a triangular fold between their laps. Mary wears pointed shoes, one of them is visible and another one is hidden by the fabric so we can see just its tip, the Christ is barefoot with uncovered tips of toes. A hollow on the Christ’s chest indicates a former presence of a cabochon stone. Terraces fit closely the shape of the bases. Cologne, in all likelihood originally from the altar of the Collegiate Church of the Holy Apostles, circa 1330 H. 43 and 43.5 cm. 17 in. (minor losses especially to the right hand of the Christ, the Virgin’s hands fixed back ) This sophisticated group depicting the Coronation of the Virgin is a particularly regular theme in the sculpture between Rhine and Meuse areas. We can especially found it in the monumental statuary like the stone groups in the collegiate churches of Walcourt (Namur) and Notre-Dame de Dinant or once more in the church of Saint James in Liege, but this theme can also be found inserted in the altarpieces dedicated to the Virgin, as the large marble antependium that can be seen in Cologne Cathedral, or the well preserved altarpiece of the Marienstatt monastery, not far from there (fig. a). So these groups of small size formed a part of larger altarpieces joined with others scenes or flanked by other figures of saints, most often from the Apostolic College. This should be the case of Liege statuettes in Victoria and Albert Museum in London or the others also from Liege, attributed to the Master of the Gleize Virgin, now dispersed between the latter museum and Rijksmuseum of Amsterdam (fig. b and c). Actually the altarpieces that remain intact as the one of Marienstaat are very rare and most of them were unfortunately dismantled. We especially think of one made in alabaster, originally from Chartreuse de Bonpas, whose statuettes are now dispersed among several museums of the South of France, so we can see the seated figures of Virgin and Christ, one in Marseille, the other one in Avignon, the same for the eight apostles. The comparison we can establish between the present rare Coronation group and statuettes of apostles preserved in the Collegiate Church of the Holy Apostles of Cologne gives us several common characteristics allowing us to closely link them together (fig. d). Carved in oak, standing, around 45 cm high, these apostles have very similar facial features to those of the Christ, their beards and hairs comparables, and the drapery reminiscent of the same style. An unusual detail found in all this carvings allows establishing of a closer connection that would be able to become an evidence, if it were possible to bring these carvings face to face: their bases, the one of the Virgin and Christ, just like the other one of apostles, display the same wave on their edges, which we don’t observe on the other known statuettes of the same period. That’s why the present group can be the one that decorated the center of this other altarpiece of Cologne. All the examples cited above are dated to 14th century; however the Parisian ivory sculptors had already adopted this theme in the middle of the previous century as is shown in the admirable group from the Louvre museum (fig. e), where the gestures seem already established: the Virgin on the left, the Christ on the right, both seated on the bench-thrones, their heads crowned, Mary turned to her Son with clasped hands, Him, raising his right hand, holding an attribute in the left one. Besides stylistic characteristics particular to the Rheno-Mosan sculpture, another detail distinguishes the creations of this area from those of Ile de France: the numerous carvings display an oval hollow on their chests, reserved to receive a decorative cabochon stone. That is the case of the Coronation group separated between London and Amsterdam, but also of another seated statuettes. That is as well the case of the present group, where the Christ’s chest shows a similar cavity. With original polychromy and gilding, this additional ornamentation was supposed to refine the preciosity of the whole group. Related literature: Exposition Cologne / Bruxelles 1972, Rhin-Meuse – Art et Civilisation 800-1400, catalogue, pp 360-375 ; P. Williamson, The Thyssan-Bornemisza Collection – Medieval and works of art, Londres, 1987, pp 94-97 ; P. Williamson, Northen Gothic Sculpture 1200-1450, Victoria and Albert Museum, 1988, pp 81-117 ; R. Didier, La sculpture mosane du XIVe siècle, Namur, 1993. €40,000- 60,000 H A U T E É P O Q U E 18. Croix de procession en cuivre gravé sur les deux faces. Branches florencées avec renflements précédant les fleurons, croisée carrée ; représentations des symboles des Evangélistes sur les fleurons avec, à gauche, l'aigle de Jean et, à droite, le lion de Marc ; figuration du Christ debout et bénissant à la croisée ; recto-verso, courses de rinceaux sur les branches avec feuilles évoquant la vigne disposées tête-bêche. Centre de la France ou Espagne, première moitié du XIVe siècle H. 54 × L. 37,2 cm (restauration à la base avec plaques métalliques, oxydation et manques) 2 000 / 2 200 € 18 19. Christ en bronze, fonte creuse. Tête ceinte d'une couronne torsadée inclinée sur son épaule droite, long périzonium en diagonale noué sur une hanche et laissant la jambe droite découverte, une jambe droite, l'autre fléchie, avec pieds superposés. XIVe siècle H. 15 cm Soclé 700 / 1 000 € 20 20. Saint Jean en bois de résineux sculpté en rondebosse, polychromé et doré. Debout, le corps droit, il tient un livre dans sa main gauche et pose son autre main sur la poitrine ; les pans de son manteau retombent de chaque côté en plis ondulés. Espagne, XIVe siècle H. 69 cm (accidents à la polychromie, rebouchages, tête et main droite cassées et recollées) 4 000 / 5 000 € 19 21. Tête d'homme en pierre calcaire sculptée avec traces de polychromie, arrière arasé. Visage avec yeux en amande aux paupières gonflées, bouche aux lèvres desserrées avec la lèvre inférieure charnue, sillons naso-labiaux soulignés, chevelure courte aux mèches désordonnées se terminant par de petites boucles. Vers 1300 / 1320 H. 20 cm (petits accidents notamment au nez) 400 / 600 € 21 H A U T E É P O Q U E Portrait d'homme 22. Christ en bronze doré, fonte pleine. Couronne d’épines posée sur une chevelure aux mèches fortement torsadées, visage aux yeux clos, cage thoracique aux côtes soulignées, abdomen proéminent, périzonium tombant en triangle sur le devant avec chutes latérales et nœud sur la hanche droite, jambes droites aux pieds superposés dans le prolongement. Italie ou Allemagne, XIVe / XVe siècle H. 14 cm Soclé 3 000 / 5 000 € 23. Extrémité de poutre en chêne sculpté d’un animal chimérique mi-lion mi-licorne entre un masque grimaçant de profil et une feuille à quatre folioles nervurées. XVe siècle H. 23 × L. 100 cm (fente) 500 / 800 € 22 23 H A U T E É P O Q U E 24 24. Tête d'homme en pierre de Caen sculptée, portrait. Visage imberbe d'un homme dans la force de l'âge coiffé d'un bonnet à quatre côtes saillantes, au bord légèrement relevé vers l'arrière ; visage allongé au modelé sensible ; regard tourné vers le bas avec yeux fendus, légèrement dissymétriques, aux paupières sinueuses bordées de délicates rides d'expression ; joues creusées avec la joue droite portant une verrue ; bouche à la lèvre inférieure charnue ; menton triangulaire ; chevelure mi-longue encadrant le visage et dessinant des boucles très ondulées avec mèches soulignées de fins sillons parallèles ; toupet suggéré au milieu du front. Haute Normandie, vers 1400 H. 26,7 × L. 19 × P. 19,5 cm (fragment, accident au nez, érosion sur les arêtes du bonnet) Cette étonnante tête, à la facture très raffinée et d'une indéniable maitrise d'exécution, est visiblement un portrait. Les traits ont en effet été rendus avec une grande précision et sensibilité. Le sculpteur est allé jusqu'à représenter la verrue que le personnage portait sur la joue droite. Si l'on considère ces éléments ainsi que le regard aux paupières baissées comme la trace d'arrachement visible à l'arrière du cou, on ne peut exclure qu'il s'agisse de la tête d'un gisant. Ce type de bonnet, rare dans les représentations sculptées, pourrait faire penser à celui porté par un homme de loi ou un docteur, toutefois il existait une grande variété de couvre-chefs à l'époque. Une datation précise n'est pas très aisée, cependant que la chevelure aux mèches très ondulées et marquées de sillons parallèles rattache cette tête au XIVe siècle, le réalisme revendiqué des traits annonce quant à lui la fin de la période gothique. Cette tête aurait été trouvée dans une maison du Havre et son calcaire fin jaune a été identifié comme provenant des anciennes carrières de pierre de Caen. Ce matériau, très apprécié au Moyen Age, a été particulièrement utilisé dans la ville de Caen et sa région. Amené à la demande par les rivières, ce calcaire s'observe également sur les chantiers de certains grands monuments de Normandie comme Hambye, La Lucerne, Coutances ou Saint-Lô. Quel personnage de cette partie de la Normandie pouvait commander à un imagier réputé, peut-être parisien, son effigie mortuaire ? On pense à la grande famille Mallet de Graville, originaire du Havre, qui marqua l'histoire de la région et dont certains membres ont occupé au cours des siècles des hautes fonctions à la Cour (chevalier banneret, conseiller du roi, chambellan, panetier, grand fauconnier, grand maître des arbalétriers…). Malheureusement on sait peu de chose sur leurs lieux d'inhumation et aucune sépulture correspondant à l'époque qui nous intéresse ne nous est connue. 10 000 / 12 000 € H A U T E É P O Q U E 25. Vierge à l'Enfant en bois sculpté en rondebosse et polychromé. Debout, elle porte l'Enfant sur son bras droit ; elle est revêtue d'une longue robe à l'encolure arrondie et d'un manteau formant voile qui tombent en plis souples ; l'Enfant habillé d'une longue tunique tient un fruit de ses deux mains. Terrasse à pans. XVe siècle H. 91,2 cm (polychromie postérieure, petits accidents notamment à un doigt de la Vierge) 5 000 / 7 000 € 26. Christ en chêne sculpté avec restes de polychromie. Tête ceinte d'une couronne entrelacée, visage allongé, chevelure retombant sur les épaule en mèches raides. XVe siècle H. 73,5 cm (manques visibles) 29 2 000 / 3 000 € 30 25 26 27 28 29. Grande croix de procession a pastilla dorée, bordée d'une cordelière et à décor de rinceaux feuillagés ; extrémités des branches en forme de fleurons fleurdelisés ; branches interrompues par des quadrilobes ornés de cabochons de verre ; intersection carrée ; petites feuilles trilobées ornant les bords ; nœud à la partie inférieure. Espagne, Catalogne ?, XVe siècle H. 85 × L. 57,4 cm Soclée (quelques manques) 5 000 / 7 000 € 27. Saint Evêque en peuplier sculpté avec restes de polychromie. Debout et mitré, il porte une chape attachée sur le haut de la poitrine par un fermail en rosace. Italie, XVe siècle H. 46 cm (vermoulures, rebouchages) 600 / 800 € 28. Christ en chêne sculpté et polychromé. Tête ceinte d’une couronne d’épines torsadée, inclinée sur son épaule droite, perizonium noué, jambes parallèles et pieds superposés. XVe siècle H. 46 cm (accidents à la polychromie, bras manquants) 300 / 400 € 30. Ensemble de cinq éléments d'une croix processionnelle en argent fondu, ciselé et en partie doré se composant de deux quadrilobes figurant les symboles des Evangélistes, le lion de saint Marc et le taureau de saint Luc, une plaque de forme carrée avec Dieu le Père trônant, bénissant de la main droite et tenant le globe de l'autre, ainsi que deux fleurons fleurdelisés des extrémités des branches ; bordures ornées de petites branches feuillagées. La plaque carrée et les deux fleurons portent les poinçons MON ; striche. Catalogne, Montblanc, XVe siècle Quadrilobes : 5,8 cm × 5,5 cm ; Plaque carrée : 5,8 cm × 5,8 cm ; Fleurons : 7 cm × 8 cm (légers manques, petite restauration à un fleuron) Ouvrage consulté : N. de Dalmases, Orfebreria catalana medieval : Barcelona 1300-1 500, Barcelone, 1992, vol I. 2 000 / 3 000 € H A U T E É P O Q U E 31. Rare image de dévotion sur parchemin représentant le martyre de saint Laurent. Peinture polychrome représentant six personnages en costume civil dont l'empereur Decius derrière une clôture en bois contemplant le martyre du jeune diacre allongé sur son gril. La scène illustre le moment où, selon la légende, le saint demande à ce qu'on le retourne comme semble l'indiquer une banderole placée audessus de lui symbolisant ses paroles et comme le montre un jeune homme, faisant office de bourreau et muni d'une grande fourchette à deux dents plantée dans le corps du martyr, et qui se penche sur lui. Inscription manuscrite dans la marge inférieure. Seconde moitié du XVe siècle H. 11,8 × L. 8,2 cm (taches, trous, coins coupés, petite restauration en bas à droite, usure) 33. Triptyque en os et noyer avec décor alla certosina, en forme de gable aigu sur une haute base incurvée. Au centre, la Vierge à l’Enfant, sous une arcature trilobée, est encadrée par un Evangéliste tenant un livre et un stylet et par saint Jean-Baptiste revêtu de la mélote et portant un phylactère ; sur le volet gauche, saint Pierre avec un livre et les clefs, sur le volet droit, saint Paul avec aussi un livre et l'épée ; tous les personnages sont surmontés de dais présentant des architectures ; encadrements de marqueterie géométrique ; base moulurée au profil en doucine à décor de grecque. Etiquette de collection au dos. Italie septentrionale, atelier des Embriachi, XVe siècle H. 32,4 × L. 26,2 cm (ouvert) (quelques accidents, manques et restaurations) Témoignage émouvant de la dévotion populaire, cette image était indépendante d'un livre ; le fidèle pouvait la garder sur lui comme un talisman, l'accrocher au mur ou la conserver dans son livre d'Heures. Celle-ci a été l'objet d'une grande piété si l'on en juge par l'usure de l'image du corps du saint, qui a disparu sous le contact répété des doigts de son propriétaire. Elle se situe entre la tradition manuscrite et la culture naissante de l'imprimerie, vraisemblablement dans les années 1460 / 80. 6 000 / 8 000 € 34. Petit coffret en bois de différentes essences et marqueterie alla certosina d'os et de bois, de forme rectangulaire avec couvercle à pans. Décor géométrique de croix dans des losanges, bords moulurés ; fond à décor de damier ; poignée sommitale, pentures et plaque en laiton. Italie septentrionale, atelier des Embriachi, XVe siècle H. 7,8 × L. 7 × L. 12,2 cm (accidents et manques visibles) 800 / 1 200 € 31 32. Paire de portes d'un petit retable en ivoire sculpté en bas relief avec pentures en fer doré fixées par des rosettes. Représentations de saints personnages sous des arcatures, saint Catherine sur le volet de droite. XVe siècle H. 5,8 × L. 4,7 cm 1 500 / 2 000 € 4 000 / 6 000 € 32 33 34 H A U T E É P O Q U E 35. Belle tête de Christ en noyer sculpté. Très légèrement inclinée sur la gauche, elle est ceinte d'une couronne d'épines de branches entrelacées ; visage allongé aux traits dissymétriques avec yeux clos proéminents, long nez droit, moustaches et barbe courte bifide ; chevelure tombant à l'arrière de la tête avec petite mèche en forme de fougère devant l'oreille gauche dégagée, frise de zigzags sur l'autre joue. Belle expression de grande sérénité. XVe siècle H. 24cm Soclée (légères fentes et érosion) 3 000 / 5 000 € 36. Petite tête de Saint barbu en pierre calcaire sculptée avec dépôts d'argile. Epaisses arcades sourcilières, yeux étirés vers les tempes aux paupières ourlées, bouche aux lèvres serrées et barbe courte et fournie. XVe siècle H. 11,5 cm Soclée (accidents visibles et manques) 200 / 300 € 37. Petit buste de Christ en noyer sculpté en ronde-bosse avec restes de polychromie. Tête légèrement inclinée sur la gauche, chevelure ondulée découvrant les oreilles. Italie, XVe siècle H. 12 × H. (totale) 15 cm Sur un socle en marbre rouge de Vérone (légers accidents) 400 / 600 € 35 36 38 37 38. Rare chariot à charbon liturgique en fer forgé. De forme parallélépipédique, il est constitué de barreaux de section carrée sur les côtés et plats sur le couvercle assemblés à l'aide de rivets ; réceptacle en tôle épaisse de fer ; il repose sur deux moyeux munis de roues ; petite porte sur l'avant à pentures lancéolées munie d'un loquet ; une grande tige de fer à poignée verticale servant à le manœuvrer est fixée à l'avant. XVe / XVIe siècle H. 61 × L. 77 × L. 48 cm (quelques restaurations d'usage) Peu de chariots à charbon liturgiques sont parvenus jusqu'à nous. Tous appartiennent à des cathédrales. Le plus connu fait partie du trésor de la cathédrale de Noyon (Oise) ; d'un modèle différent de celui-ci il s'apparente davantage à un réchaud mobile (fig.). Ces chariots servaient à conserver les braises nécessaires à l'encensement et à allumer le cierge pascal lors de la liturgie du Samedi saint. Ils s'accompagnaient de pincettes et d'une pelle à charbon. 5 000 / 7 000 € H A U T E É P O Q U E 39 39. Vierge et saint Jean de calvaire en noyer sculpté en ronde-bosse. Légèrement déhanchée, la main gauche posée sur sa taille, la Vierge saisit de son autre main un pan de son manteau dans un geste élégant et retenu ; elle incline sa tête sur la gauche, le regard baissé ; elle est vêtue d’une guimpe, d’une robe ajustée aux plis fluides et d'un long manteau formant voile qui surplombe son front. Saint Jean, la tête levée se tournant sur la gauche, est entièrement enveloppé dans un ample manteau fermé à l'encolure ; ses bras disparaissent et se devinent sous les plis volumineux et souples qui tombent en cascade à l'arrière du côté droit ; visage large au maxillaire inférieur puissant ; chevelure milongue aux mèches bouclées. Bourgogne, seconde moitié du XVe siècle H. 91 cm et 89 cm (vermoulures, usures) fig. Ce groupe est particulièrement élégant et émouvant par les attitudes retenues et les expressions de douleur intériorisée des visages. On y reconnait la grande qualité d'un ciseau bourguignon encore empreint de l'œuvre slutérienne. Dans le saint Jean, l'impression de tension que donne la position de la tête dont le regard est tourné vers le crucifix, la volonté également de substituer à la vue ses mains et ses bras dissimulés sous les vêtements, enfin l'ampleur que conserve encore le plissé du manteau, sont des caractéristiques de l'école de Sluter. Le sculpteur bourguignon a par contre ici préféré ne pas adopter pour Marie la position traditionnelle des bras croisés sur la poitrine des Vierges de Calvaire, pour choisir , avec une main posée sous la poitrine, l'attitude faite d'humilité et de recueillement que l'on observe plutôt dans les Vierges de l'Annonciation comme celles de SaintSeine l'Abbaye, Flavignerot, Bretennières ou de Gray (voir fig.) Ouvrages consultés : Dijon, 1976, Claux de Werve et la sculpture bourguignonne dans le premier tiers du XVe siècle, musée de Dijon, cat. P. Quarré ; Dole – Poligny 2007, La sculpture du XVe siècle en Franche-Comté de Jean sans Peur à Marguerite d'Autriche (1404-1530), musée des Beaux-ArtsCollégiale Saint-Hippolyte, cat. 10 000 / 12 000 € H A U T E É P O Q U E 42. Deux carreaux de pavement, mattonelle, de forme hexagonale en majolique. L’un à décor des armes de la famille Della Rovere d’azur au rouvre d’or aux rameaux passés en sautoir et l’autre, à décor gothico-floral, reprenant les fruits du chêne, trois glands sortant d’une plume de paon stylisée. Italie, Deruta ?, chapelle Basso della Rovere de l'église Sainte-Marie du Peuple à Rome, vers 1485 H. 20,6 et 20 cm × L. 9,7 et 9,5 cm (quelques éclats en bordure) 40 Ces carreaux proviennent du pavement constitué entièrement de carreaux hexagonaux de la chapelle Basso della Rovere de l'église Sainte-Marie du Peuple à Rome, rare exemple de carrelage dans la capitale datant du quattrocento (voir fig.). Girolamo Basso della Rovere, dit le cardinal de Recanati (1434-1507) est un cardinal italien, neveu du pape Sixte IV. Cet ami des arts et lettres a été administrateur de Gubbio en 1482, ville d'Ombrie située non loin de Deruta, centre de fabrication de majolique, a qui l'on attribue avec quelques interrogations la réalisation de ce pavement. 40. Suite de trois carreaux en faïence à décor bleu sur fond blanc représentant des quatre-feuilles dans un encadrement hachuré. Valence, 1475-1 500 9,5 cm × 9,5 cm environ (éclats et manques sur les bords) Ouvrage consulté : A. Ray, Spanish Pottery 1248-1898, Londres, 2000, p 319. 250 / 400 € 41. Suite de deux carreaux en faïence à décor bleu sur fond blanc représentant un écu armorié posé en diagonale d… au loup d…avec arbre d… brochant, écoinçons meublés de motifs feuillagés. Valence, 1400 / 1430 10 cm × 10 cm environ (usures et petits manques) Ouvrage consulté : A. Ray, Spanish Pottery 1248-1898, Londres, 2000, p 317. 250 / 400 € 41 Ouvrages consultés : F. Quinterio, Maiolica nell'architettura del Rinascimento italiano (14401520), Florence, s.d.; Exposition Bourg-en-Bresse, Images du pouvoir – pavements de faïence en France du XIIIe au XVIIe siècle, musée de Brou, catalogue, 2000, p 107 ; E. de Balanda et A. Uribe Echeverria, Les Métamorphoses de l'azur – L'art de l'azulejo dans le monde latin, éd. Ars Latina, 2002. 2 000 / 2 500 € 42 H A U T E É P O Q U E 43 43. Important ensemble de panneaux de plafond en bois de résineux polychromés au nombre de vingt-huit ; cet ensemble est remonté en quatre tableaux, encadrés de baguettes ornées de chevrons et de spirales, trois réunissant quatre panneaux, un grand en réunissant seize. De tonalités principales rouge et noir, ils représentent des scénettes avec animaux et personnages ainsi que des armoiries sur fond de semis de feuilles. Les scènes animées, de thèmes très variés, figurent différents sujets : belle offrant une branche fleurie à son amoureux, souris mangeant des champignons devant un chat, anges musiciens, combat entre deux guerriers, personnages tenant une banderole avec inscription d'une devise… ; on trouve également de nombreux animaux fantaisistes ou hybrides évoquant les bestiaires du Moyen Âge. On reconnaît, parmi les armoiries, celles du royaume de France d'azur aux trois fleurs de lys d'or, du Dauphiné Écartelé en 1 et 4 d'azur aux trois fleurs de lys d'or et au 2 et 3 d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules et d'autres plus singulières, des familles de la région, avec monogramme accompagné d'une croix, tête mi-homme mi-cerf, lion rampant, fascé, aux trois Tau ou encore au dragon dévorant un enfant. Dauphiné, vers 1460 / 1470 Chaque panneau : H. 16,4 × L. 40,8 cm Tableau de quatre : H. 49,5 × L. 99,4 cm Grand tableau de seize : H. 48,5 × L. 363,5 cm (Très légers accidents, quelques usures) Provenance : maison Barbier Sorel, L'Albenc (Isère) 12 000 / 15 000 € 44. Feuillet de livre d’heures enluminé sur parchemin représentant la Pentecôte sous une arcature en accolade. Au centre de la composition, la Vierge, les mains jointes, est assise sur une chaire sur fond de boiserie avec dais ; elle est entourée des apôtres, également assis, qui tournent leur visage vers le ciel ; marge avec rinceaux feuillagés et branches fleuries animée d'un singe ; Initiale D meublée de feuilles découpées. Flandres ?, vers 1460 / 80 H. 13,7 × L. 9,7 cm Présenté dans un sous-verre (usures) 400 / 600 € 44 H A U T E É P O Q U E 45. Dressoir en chêne sculpté à décor de plis de parchemin. Armoire ouvrant à deux vantaux, avec parties fixes de part et d'autre, et un grand tiroir longitudinal ; dosseret et fond de la partie inférieure à quatre panneaux ; panneaux des côtés également ornés de plis de parchemin ; pentures et serrure à vertevelle munie d'une clef en fer forgé. Fin du XVe / début du XVIe siècle H. 200 × L. 131,4 × P. 47,7 cm (restaurations notamment à la partie inférieure) 10 000 / 15 000 € 45 H A U T E É P O Q U E 46 46. La Pamoison de la Vierge en chêne sculpté, groupe de retable. Marie évanouie est presque agenouillée, soutenue par Jean qui la retient sous les aisselles ; celui-ci, à la chevelure déliée tombant sur les épaules, lève son visage encore juvénile vers la croix ; drapés des vêtements formant des aplats et des petits plis cassés et profonds. Belle qualité d'exécution. Brabant, Bruxelles, vers 1460 / 70 H. 56 × L. 39 cm (petits manques à la base) Provenance : ancienne collection Bresset, Paris Cette Pamoison est très proche de celle du retable de l'ancien prieuré clunisien d'Ambierle dans le Rouannais qui a été réalisé entre 1460 et 1466 ; elle s'inspirant toutes deux de l'Evangile de saint Jean, avec une Vierge s'affaissant au pied de la croix et retenue par le jeune apôtre qui la soutient sous les aisselles. 7 000 / 9 000 € H A U T E É P O Q U E 47. Saint Apôtre (Paul ?) en pierre calcaire sculptée avec très légères traces de polychromie. Debout, la jambe droite fléchie, il porte un livre ouvert dans une main et tenait son attribue (épée ?) de l'autre ; large visage avec front dégagé, petits yeux dont les extrémités effilées vers les tempes sont marquées d'une patte d'oie, pommettes saillantes et bouche aux lèvres minces ; cheveux et barbe en mèches ondulées ; la chevelure tonsurée présente des mèches plaquées sur le crâne puis allant en s'épaississant vers le bas en formant une masse gonflante aux boucles sinueuses de chaque côté du visage et à l'arrière de la tête ; il est revêtu d'une robe ceinturée et d'un manteau agrafé sur l'épaule droite dégageant les avant-bras et formant un amas sur l'avant-bras gauche ; l'encolure, le manteau, les poignets et le bas de la robe sont ornés d'orfrois avec cabochons ronds ou losangés, certains entourés d'un cercle ou d'un losange de perles ; la robe qui tombe en plis verticaux sous le manteau s'arrête juste audessus des pieds nus dont on aperçoit les orteils ; mortaise de fixation de forme carrée dans le dos. Socle à pans mouluré. Bourgogne, Dijonnais, milieu du XVe siècle H. (totale) 118 cm (très petits accidents, restauration entre la base et le socle, légère érosion) Cette belle sculpture, dans un excellent état de conservation, est un bon exemple de l'école bourguignonne post-slutérienne. Si on ne retrouve pas les drapés souples et amples du grand maître, on remarque plusieurs caractères hérités directement de sa manière notamment dans la morphologie typique du visage. Les longues mains aux doigts fins et le traitement gonflant de la chevelure ne sont pas non plus sans rappeler les angelots du Puis de Moïse de Claus Sluter (fig.). La facture de ce saint apôtre fait aussi preuve d'originalité avec ce manteau curieusement agrafé sur une épaule et revenant dans un amas de plis au-dessus de l'avant-bras gauche, deux détails qui s'écartent de la sculpture bourguignonne traditionnelle. L'ensemble de ces qualités place cette statue, qui a en outre conservé son socle en pierre, parmi les rares témoignages encore en main privée de cette grande école régionale de l'art gothique. 40 000 / 60 000 € 47 H A U T E É P O Q U E 48. Important bas-relief en pierre marbrière Nembro représentant le Lion de Saint-Marc, symbole de la ville de Venise. Le lion ailé est figuré le corps de profil, la tête auréolée de face, tenant de sa patte droite levée le Livre ouvert portant la phrase consacrée PAX TIBI MARCE EVANGELISTA MEVS ("Que la paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste") ; corps puissant aux antérieurs pattus, mufle aux sourcils froncés entouré d'une crinière fournie de mèches épaisses, queue relevée en S ; encadrement plat bordé d'une cordelière. Deux mortaises de fixation sur la tranche supérieure. Italie du nord, Venise, seconde moitié du XVe siècle H. 100,5 × L. 141 × E. 14,8 cm (légères usures sur les reliefs) Le Lion de Saint-Marc, lion ailé du tétramorphe, est le symbole de la Sérénissime selon la tradition qui veut que l'évangéliste Marc en voyage en Europe arrivant à la lagune de Venise voit apparaître un ange qui lui dit Pax tibi Marce, evangelista meus. Hic requiescet corpus tuum ("Que la paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste. Ici, ton corps va reposer"). Il figure sur de nombreux monuments et objets d'art adoptant différentes postures. Celle proposée ici, est celle du Lion en temps de paix à la différence du Leone in moleca qui tient le Livre fermé. Cet exceptionnel basrelief devait trouver sa place sur un important monument religieux ou civil, église ou palais, de la capitale de la Vénétie. 80 000 / 120 000 € 48 H A U T E É P O Q U E 49 49. Le Portement de croix en noyer sculpté avec restes de polychromie, groupe de retable. Au premier plan, le Christ est courbé, la croix sur son dos, aidé par Simon de Cyrène ; à l'arrière plan, saint Jean et la Vierge ; deux autres personnages terminent la scène dont un qui porte une armure, un chapeau sur la tête. Marque au dos du maillet de Bruxelles. Brabant, Bruxelles, vers 1460 / 70 H. 45,5 × L. 28 cm (vermoulures et légers manques) 3 000 / 5 000 € H A U T E É P O Q U E 50 54 56 51 50. Lot de deux grilles rectangulaires en fer forgé sans encadrement, l'une en fers à section carrée et repercés, l'autre en fers à section ronde et repercés. XVIe / XVIIe siècle H. 124,5 × L. 81,3 cm H. 99,8 × L. 60 cm 400 / 600 € 51. Lot de deux grilles section carrée avec fers repercés, encadrement en fers plats pour l'une. XVIe siècle H. 141,5 × L. 98 cm H. 124,3 × L. 80,7 cm 400 / 600 € 52 52. Lot de deux grilles rectangulaires en fer forgé sans encadrement à section carrée avec fers repercés. XVe / XVIe siècle H. 92 × L. 71 cm H. 92 × L. 80,5 cm 400 / 600 € 53. Lot de deux grilles rectangulaires en fer forgé à section carrée avec fers repercés, encadrement en fers plats. XVIe / XVIIe siècle H. 158,5 × L. 70 cm H. 105 × L. 88,3 cm (rajout, manques et accidents) 200 / 300 € 53 54. Partie d'une frise en pierre calcaire sculptée figurant deux anges tenant un écu armorié encadré de rinceaux feuillagés. Profil en forme de quart-de-rond surmonté d'une moulure et d'un bandeau portant les inscriptions en lettres gothiques, à gauche, …nge Gabriel et, à droite, Noftre Dame. Vers 1520 / 1530 H. 54 × L. 85 × P. 34,5 cm 600 / 800 € 55. Petit pinacle en noyer sculpté et doré abritant sous un dais un saint personnage tenant un phylactère, vêtu d’une robe blousante à la taille ; fleuron au sommet. XVe siècle H. 36,5 cm (manque au visage du saint) 400 / 600 € 56. Abbé fondateur (?) en noyer sculpté en rondebosse avec traces de polychromie. Debout, il porte dans sa main gauche un attribut inidentifiable et devait tenir sa crosse dans l'autre main ; tête tonsurée avec visage allongé au regard baissé ; il est revêtu d’une aube blousante à la ceinture dont la large encolure échancrée laisse voir l'amict. Terrasse. Est de la France, fin du XVe / début du XVIe siècle H. 95 cm (quelques manques notamment à l'attribut, terrasse postérieure) 3 000 / 5 000 € 55 H A U T E É P O Q U E 60 57 58. Panneau en noyer sculpté en bas relief à décor d’une tête d’homme de profil gauche casqué à l’antique dans un médaillon ; écoinçons meublés de feuillages. Val de Loire, premier tiers du XVIe siècle H. 32 × L. 24 cm (manque sur la partie gauche) 57. Paire de panneaux en chêne sculpté en bas relief orné des profils d’un couple dans des médaillons, arabesques à la partie inférieure avec tiges aux feuilles charnues. Normandie, première Renaissance, vers 1520 / 30 H. 49,7 × L. 17,6 cm (légères restaurations) 500 / 800 € 59. Tête de Dieu le Père en noyer sculpté, polychromé et doré, dos creusé. Coiffé de la tiare à trois rangs de fleurons, il porte une barbe et une longue chevelure ondulées ; pommettes saillantes. Première moitié du XVIe siècle H. 26 cm (petits accidents) 300 / 500 € 400 / 600 € 60. Rare groupe en tilleul sculpté, doré et polychromé provenant d'une Mise au Tombeau. Il se compose de quatre personnages debout : la Vierge portant un linge à ses yeux, derrière elle, Jean qui la soutient et deux Saintes Femmes ; devant eux, Marie-Madeleine est représentée accroupie, penchée en avant et tenant le pot à onguent dans sa main gauche ; visages aux nez droits, aux paupières inférieures lourdes, aux bouches menues et aux mentons ronds ; drapés profonds des vêtements se cassant en plis anguleux. Terrasse peinte en faux marbre. Rhin supérieur, début du XVIe siècle H. (sans terrasse) 46,5 × L. 28 cm (légers manques dont la main droite de Madeleine, terrasse postérieure) 59 Bibliographie : J. Boccador, E. Bresset, Statuaire médiévale de collection, Les Clefs du Temps, 1972, T II, pl.243, pp. 228 et 229. 12 000 / 15 000 € 58 H A U T E É P O Q U E 61 61. "La Visitation" "Christ ressuscité sortant du tombeau entouré des Instruments de la Passion" Tempera et or sur panneaux de noyer provenant d'un même retable 42,4 × 47,8 cm 51 × 42,2 cm Ecole niçoise, entourage de Ludovic Brera (actif de 1475 à 1522), début du XVIe siècle Peuvent être vendues séparément (quelques vermoulures et restaurations) Ouvrage consulté : M. Baby-Pabion, Ludovic Brera & la peinture primitive niçoise, Nice, 1991. 8 000 / 12 000 € H A U T E É P O Q U E 62. Prophète en pierre calcaire sculptée avec traces de polychromie, dos ébauché. Debout, le corps droit, il tient entre ses mains le long ruban du phylactère, aux extrémités enroulées, symbolisant le sujet de sa prophétie ; sa tête porte un capuchon qui entoure et surplombe son visage ; sa longue barbe, aux mèches symétriques et ondulées, tombe devant le haut de sa poitrine ; outre le capuchon, il est revêtu d'un scapulaire et d'une longue robe serrée à la taille par une ceinture dont on voit l'extrémité et à laquelle est suspendue une lourde aumônière qui pend sur sa hanche gauche ; drapé de la robe en plis fluides venant se casser sur le sol et les chaussures dont seules apparaissent les extrémités au bout carré. Un écu plein est posé à ses pieds. Espagne ?, dernier quart du XVe siècle H. 78 cm Avec son écu posé à ses pieds, ce prophète ne faisait pas partie de la statuaire d'un portail comme on peut le voir à la porte du cloître de la cathédrale de Burgos ou à celle de Santa Catalina à Tolède. A l'image des célèbres pleurants, au visage dissimulé sous leur capuchon, portant un écu à la ceinture du tombeau de Philippe Pot conservé au musée du Louvre, il s'agirait davantage d'une sculpture attachée à un monument funéraire. Un pleurant bourguignon en pierre calcaire du tombeau de Jacques de Mâlain, conservé dans le même musée, portant un écu armorié et arborant barbe, capuchon et écu, en donne un bon exemple (RF 1389)(fig.). Ouvrage consulté : F. Baron, Sculpture française, T I, Moyen Age, Musée du Louvre, Paris, 1996. 6 000 / 8 000 € fig. 62 H A U T E É P O Q U E 63 68 63. Partie de parclose de stalle en chêne sculpté comprenant une colonnette et l'appuie-main en forme d'un chevalier casqué portant une targe et un badelaire dans son dos. Début du XVIe siècle H. 46,2 × P. 13,5 cm 800 / 1 000 € 64. Baiser de Paix en bronze en forme de gable surbaissé représentant la Crucifixion accompagnée de Marie et de saint Jean ; figurations du Soleil et de la Lune ainsi que du crâne d'Adam ; bordé d'une frise en corde. Centre de la France ou Vallée du Rhône, XVIe siècle H. 6,7 cm (poignée d'origine manquante, mise en place d'une prise à une époque postérieure, usure) Plusieurs exemplaires de ce baiser de Paix ont été répertoriés dans les collections publiques ou le marché de l'art. Le musée de Cluny à Paris en conserve un à fond quadrillé (Cl. 536) Ouvrage consulté : B. Bergbauer, La France des fondeurs – Art et usage du bronze aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, 2010, cat. 54. 300 / 500 € 64 67 65 65. Plaque de baiser de Paix en bronze en forme de gable représentant la Crucifixion accompagnée de Marie et de saint Jean. Cercles entourant le monogramme du Christ IHS et celui de la Vierge MA placés sous les bras de la croix ; encadrement figurant les instruments de la Passion : les deniers, la bourse, les tenailles, la lance, l’échelle, le fouet, le marteau, la colonne, l’éponge, le coq et le roseau ; tête d’ange au sommet de la croix. XVIe siècle H. 12 cm (trous de fixation, poignée manquante, usure) 67. Dieu le Père en pierre calcaire sculptée en haut relief. Il est figuré en buste, coiffé de la tiare papale, le visage portant un collier de barbe, et bénit de la main droite ; un écu armorié est posé devant lui d…à trois étoiles d…, au chef échiqueté d… Normandie ?, XVe / XVIe siècle H. 49 × L. 34 cm Soclé (quelques accidents visibles) 2 500 / 3 000 € 68. Vierge de l’Annonciation en chêne sculpté et patiné. Le visage tourné vers la gauche, elle est représentée agenouillée devant un pupitre à décor de plis de parchemin simple et d’arcatures trilobées ; elle retient de sa main droite les pages d’un livre posé sur le pupitre. Nord de la France, fin du XVe / début du XVIe siècle H. 30,5 cm (léger accident à la main gauche). 1 800 / 2 000 € 500 / 700 € 66. Vierge de Pitié en noyer polychromé. Le buste massif, Marie est assise contemplant, les mains jointes, son Fils aux proportions sousdimensionnées reposant sur ses genoux. Auvergne, début du XVIe siècle H. 33 cm (quelques accidents et manques dont les mains de la Vierge, date apocryphe au dos) 66 1 800 / 2 000 € H A U T E É P O Q U E 69 70 69. Deux petits plats d’offrandes en laiton. L’un orné d'une cerf en son centre, l'autre du monogramme IHS. Allemagne du sud, seconde moitié du XVe siècle et vers 1 500 Ø 21 cm (usures, petits accidents et restaurations) 72 800 / 1 200 € 70. Plat d'offrandes en laiton repoussé et poinçonné à décor de godrons spiralés entourant un ombilic, flammes stylisées, aile bordée de fleurons. Allemagne du Sud, seconde moitié du XVe siècle Ø 25,5 cm (manques en bordure, trou au centre) 350 / 600 € 71 71. Plat d’offrandes en laiton repoussé et poinçonné à décor d’un cerf accompagné d'un phylactère, marli godronné, frises de fleurons. Allemagne du sud, seconde moitié du XVe siècle Ø 34 cm (usure, trois trous rebouchés au centre, petits accidents et restaurations) 600 / 800 € 72. Bassin en laiton repoussé et gravé à décor d'Adam et Eve entouré d'une frise d'inscription, marli godronné et aile ornée de fleurons. Allemagne du Sud, Nuremberg, vers 1490 Ø 28,7 cm (légères déformations d’usage sur les bords) 800 / 1 200 € H A U T E É P O Q U E Triptyque champenois 73 73. Trône de Grace en chêne sculpté. Dieu le Père coiffé de la tiare, est assis dans une chaire ornée de plis de parchemin ; il tient dans ses bras son Fils, debout et penché sur la gauche, montrant sa plaie. Terrasse moulurée. Belle qualité d'exécution. Flandres, fin du XVe siècle H. 51,5 cm (très léger manque, terrasse postérieure) 4 000 / 6 000 € H A U T E É P O Q U E 74. Triptyque en chêne sculpté, peint avec restes de polychromie. Ouvert : panneau central représentant la Déploration au pied de la croix : au centre, Marie, les mains jointes, contemple son Fils allongé devant elle ; à gauche, saint Jean soutient d'une main la tête du Christ, la couronne d'épines dans l'autre main ; à droite, Marie-Madeleine porte le vase à onguent dans sa main gauche ; de part et d'autre de la Vierge se tiennent deux saintes Femmes ; au premier plan, le crâne d'Adam accompagné d'ossements et de la mandibule avec, à l'extrême gauche, un lézard, à droite, une grenouille, symboles de la décomposition des corps ; à l'arrière plan, le Bon et le Mauvais Larron avec deux anges tenant les clous de la Passion. Volet de gauche : le donateur (chanoine ou personnage civil en robe de pénitent) agenouillé et les mains jointes à côté de son saint patron Jean-Baptiste, debout auprès de lui, qui porte le Livre sur lequel est couché l'Agneau. Volet de droite : sainte Barbe, debout à côté d'une tour couronnée d'un bulbe oriental avec croissant, tenant la palme du martyre d'une main et un livre ouvert de l'autre. Toutes les scènes sont surmontées d'une suite d'arcatures cintrées avec gâbles à crochets sur fond de mouchettes. Fermé : Tableau représentant L'Annonciation sur fond rouge, à gauche l'ange Gabriel un sceptre à la main, à droite, Marie agenouillée devant un tabouret esquisse un geste d'étonnement ; entre eux, le vase de lys et la colombe du Saint-Esprit ; au-dessus, un phylactère avec la Salutation angélique AVE . GRA . PLENA . DHS . TECVM ("Je te salue [Marie] pleine de grâce, le Seigneur est avec toi"). Le carrelage, représenté avec un essai de perspective un peu maladroit, est ponctué de motifs, rosettes, quatre-feuilles, rectangles, mais aussi de lettres en caractère gothique, le monogramme du Christ ihs, le monogramme RB, d'autres lettres dans un écu, d'autres encore isolées. Champagne, dernier tiers du XVe siècle H. 61,5 × L. (ouvert) 95 × (fermé) 47 cm (quelques restaurations à la peinture) 20 000 / 30 000 € La douceur dans les expressions comme dans les attitudes, la présence de sainte Barbe sur le volet de droite ainsi que certains détails comme le double voile de la Vierge et les plis parallèles de celui de la sainte Femme de gauche permettent de situer ce triptyque dans l'est de la France et, plus précisément, en Champagne. On connaît plusieurs retables sculptés conservés dans les musées de Chalons qui attestent bien de la production de ce type d'œuvres par les ateliers d'imagiers de la région à la fin du Moyen Age. La Vierge de Pitié figurée ici n'est d'ailleurs pas très éloignée de celle de l'Epitaphe de Perlon Moyne, échevin de Chalons décédé en 1478, que l'on peut voir à l'église Saint-Loup dans la capitale champenoise (fig.). Il reste à identifier le donateur dont on peut présumer seulement du prénom, Jean-Baptiste, celui de son protecteur ; les lettres figurant dans un écu peint sur un carreau du pavement pourraient également donner une piste. Ouvrage consulté : Exposition Troyes 2009, Le beau XVIe - Chefs-d'œuvre de la sculpture en Champagne, Eglise Saint-Jean-au-Marché, catalogue. 74 H A U T E É P O Q U E 76 75 75. "Saint Pierre" Huile sur panneau de chêne Flandres, Bruges, premier tiers du XVIe siècle 65,4 × 19,3 cm (restaurations) 1 500 / 2 000 € 76. Saint Antoine en tilleul sculpté, dos creusé. Debout, il tient le livre de sa règle ouvert dans la main gauche ; coiffé d'un bonnet, il est revêtu d’une aube, d’un scapulaire avec un chapelet attaché à la ceinture et d’un manteau dont les pans sont accrochés sur la poitrine ; un cochon est à ses pieds. Italie du Nord, fin du XVe / début du XVIe siècle H. 77 cm Sur un socle de velours bleu (quelques fentes, accidents et manques dont la main et le bâton du bras droit ainsi qu'une partie du cochon) 3 000 / 4 000 € H A U T E É P O Q U E 80 79 77. Le Mauvais larron, dénommé Gestas, en chêne sculpté en ronde bosse. Les bras attachés audessus de la tête à une croix en tau, il présente un visage barbu au fasciés brutal ; son corps est contorsionné avec les jambes se croisant, l'une droite le long du tronc, l'autre relevée et fléchie ; linge noué autour de la taille avec un pan s'envolant ; les bras, le corps et les jambes de supplicié sont entaillés. Brabant, Anvers, premier tiers du XVIe siècle H. 30,4 cm Socle en bois tourné (petits manques à un orteil et à un doigt) 77 De manière générale, des canons distincts ont été employés pour représenter les acteurs de la Crucifixion afin de permettre une identification accessible des personnages. La croix en forme de tau (crux commissa) est souvent utilisée pour la représentation des deux Larrons, à la différence de celle du Christ qui est croisée ; par ailleurs les Larrons sont aussi identifiés par des caractéristiques qui leur sont propres : Dysmas, le Bon, est jeune et imberbe alors que Gestas, le Mauvais, est barbu, l’un est calme et résigné, l’autre se tord dans ses liens, le Bon larron lève les yeux tandis que le Mauvais les baisse en détournant son visage. 1 500 / 2 000 € 78 78. Panneau en chêne sculpté à décor d’un homme debout et de profil droit tenant une fleur dans la main gauche sous une arcature. Il est revêtu d'un pourpoint, d'un haut-de-chausses et de bottes. Deuxième tiers du XVIe siècle H. 40 × L. 19,2 cm (quelques vermoulures) 350 / 500 € 79. Marie-Madeleine en chêne sculpté et monochromé, statuette de retable. Agenouillée, elle relève la tête, son manteau accroché sur une épaule revenant sur un genou. Flandres, premier tiers du XVIe siècle H. 27 cm (manques visibles) 300 / 400 € 80. Le Portement du Christ mort en chêne sculpté, groupe de retable. Le corps du Christ est porté par Joseph d'Arimathie et Nicodème tandis qu'une sainte Femme est debout à l'arrière plan. Marque de la main d'Anvers ? sur la terrasse. Brabant, Anvers ?, vers 1520 / 30 H. 34 × L. 26,2 cm (une tête cassée recollée) 5 000 / 7 000 € H A U T E É P O Q U E 81 82 81. Mortier en fonte de fer à six contreforts moulurés et deux prises aux extrémités ornées de rosettes. Espagne ou sud de la France, vers1 500 H. 10,5 cm 300 / 500 € 82. Mortier en bronze à quatre contreforts et décoré en alternance d'une étoile à six branches surmontant un écu aux armes de France entouré du collier de l'Ordre de Saint-Michel présenté à l'envers ; bord mouluré ornés de rosettes. Lyon ou Le Puy en Velay, début du XVIIe siècle H. 9,8 cm 300 / 500 € 83 83. Mortier en bronze à huit contreforts moulurés avec décor d'arabesques feuillagées symétriques de type candélabre ; pilon. France du sud ou Espagne, XVIe siècle H. 9,7 cm 500 / 700 € 84. Mortier en bronze. Prise en forme de tête de cheval stylisée, base et bord moulurés. Italie du Nord, XVIIe siècle H. 6,5 cm 200 / 300 € 85. Mortier en bronze avec pilon à prise en forme de tête de cheval stylisée, base et bord moulurés. Italie, du Nord, XVIIIe siècle H. 8 cm 87. Mortier en bronze à six contreforts en forme d'ailettes et à décor de motifs appliqués : buste d’homme et rosette, dragons, Vierge à l’Enfant, cygne ?, buste de sainte avec palme du martyre ; bord très incurvé orné de grandes rosettes et de fleurs de lys couchées. Lyonnais, atelier du Maître du Seau Ramousse ?, premier quart du XVIIe siècle H. 11 cm 1 400 / 1 600 € 88. Mortier en bronze à décor de trois têtes d’angelot aux ailes déployées. Bord portant l'inscription IE SVHIS A IEHAN DE LA MOVNERIE SRDE PUICHALAR (je suis à Jean de la Mounerie Seigneur de Puichalar) ; base moulurée. Poitou (?), XVIIe siècle H. 12,2 cm (léger accident au-dessous) 87 Jean de la Mosnerie fut écuyer, seigneur de Puichalard, et époux d'Anne de l’Etang. Ils habitèrent les paroisses Sainte-Opportune et Sainte-Radegonde à Poitiers et eurent des enfants entre 1649 et 1658. 400 / 600 € 89. Mortier en bronze. Corps légèrement évasé orné d'une grande frise de thème végétal avec fleurons, feuillages et branches fleuries, base et bord moulurés. Allemagne du Sud, vers 1600 H. 11 cm 300 / 400 € 250 / 300 € 84 85 86 86. Mortier en bronze de forme demi-sphérique, partie supérieure soulignée d'un tore, piédouche mouluré. Italie, XVIIe siècle H. 8,2 cm 200 / 300 € 88 89 H A U T E É P O Q U E 90 93 90. Paire de chenets en bronze et fer forgé ; montants en forme de pots à feu avec des bases godronnées à volutes reposant sur des pieds griffe. Fin du XVIIe siècle H. 37,5 cm et 35 × L. 50 cm (Accident à un fer) 300 / 500 € 91 91. Plaque de cheminée en fonte de fer aux angles supérieurs abattus. Au centre, dans un cartouche ovale, Cupidon avec un arc et une flèche ; de part et d'autre, têtes d'angelots tenant des chutes de feuilles et de fruits terminées par des blasons ; à la partie supérieure, rinceaux symétriques de feuilles d'acanthe. Fin du XVIe siècle H. 62 × L. 64,5 cm Un exemplaire de cette plaque, daté 1587, est conservé au musée de Châlons-en-Champagne, voir H. Carpentier, Plaques de cheminées, Paris, 1912, no 255 200 / 300 € 92. Plaque de cheminée en fonte de fer à double registres verticaux. Trois scènes vraisemblablement tirées de la Bible sont figurées et répétées à l'identique sur les deux registres ; encadrements architecturaux entre deux montants ornés d'écailles ; une demi colonnette en fort relief orné d'écailles et de rosaces sépare les deux registres. XVIe siècle H. 72,2 × L. 94 cm 92 300 / 500 € 93. Belle paire de chenets en bronze et fer forgé. Fûts tournés en balustres, vases et sphères godronnées avec amortissements ornés de quatre têtes ; bases à volutes. Italie, XVIe siècle H. 66,5 × P. 51,5 cm (petit manque à l'un) 1 500 / 2 000 € 94 94. Plaque de cheminée en fonte de fer aux armes de France aux trois fleurs de lys surmontées de la couronne royale et entourées du collier du Saint-Esprit ; partie supérieure à ressauts bordée d'un boudin, côtés en consoles feuillagées. Epoque Louis XIV H. 68,5 × L. 50,5 cm 400 / 500 € 95. Paire de chenets en bronze argenté et fer forgé à double chevalet. Têtes de chenet en forme de balustres à pans gravés de coquilles et de rinceaux feuillagés, surmontés d'une flamme stylisée et reposant sur quatre pieds griffes. Époque Louis XIV H. 35 × L. 28 × P. 58 cm 600 / 800 € 95 H A U T E É P O Q U E 96 96. Vierge de Pitié en bois sculpté, doré et polychromé, à l'origine au pied d'une croix, dos creusé. Assise, elle contemple son Fils qui repose sur ses genoux ; sa tête est entourée d'un manteau formant voile fermé sous son menton. XVIe siècle H. 20,5 cm (petits accidents à la polychromie) 400 / 600 € 97. Christ en buis sculpté. Tête inclinée sur l’épaule droite, perizonium court noué sur la hanche droite, jambes longilignes légèrement fléchies. XVIe siècle H. 23 cm (fente, petit accident aux pieds, bras manquants) 150 / 200 € 97 98 98. Christ en bois sculpté, polychromé et doré. Tête inclinée sur l'épaule droite ceinte d'une couronne avec picots, mèches tombant sur chaque épaule, perizonium court et noué sur la hanche droite par un nœud important, jambes légèrement fléchies et pieds superposés en rotation interne. Espagne, XVIe siècle H. 22 cm (bras manquants) 300 / 400 € 99. Marie-Madeleine pénitente en bois sculpté en ronde-bosse et polychromé. La sainte est allongée dans une attitude de méditation, appuyée sur son coude gauche, la tête reposant sur sa main, un crâne auprès d'elle ; ses cheveux dénoués tombent sur ses épaules. XVIe siècle L. 57 cm Socle en chêne (Quelques manques dont la main gauche) 600 / 800 € 99 100 100. Vierge de Calvaire en chêne sculpté en rondebosse. Debout sur un tertre, elle lève son regard vers la croix et tient ses mains jointes, yeux étirés vers les tempes, chevelure tombant sur les épaules en longues mèches aux ondulations marquées ; ses deux avant-bras retiennent contre elle les pans de son manteau. Allemagne, XVIe siècle H. 114 cm (quelques fentes) 1 800 / 2 500 € 101 101. Saint militaire en costume romain en noyer sculpté en applique, composé de plusieurs parties de bois assemblées. Debout, il présente un beau visage barbu aux traits bien dessinés ; il est revêtu d'une cuirasse à lanières et d'un manteau reposant sur l'épaule droite revenant sur le devant. Vallée du Rhône, fin du XVIe siècle H. 121cm (quelques vermoulures, bras manquants) 1 800 / 2 500 € 102. Vierge à l’Enfant en noyer sculpté, doré et polychromé, dos plat. Debout, portant l’Enfant sur son côté droit, elle est vêtue d’une robe et d’un manteau dont un pan revient sur le devant ; la tête est ceinte d’un diadème orné d’un cabochon retenant la longue chevelure couvrant ses épaules jusqu’au milieu du dos ; l’Enfant pose une main sur la poitrine de sa Mère tandis que la Vierge tient son pied droit ; base monoxyle carrée. Flandres, XVIe siècle H. 36,4 cm (quelques accident, tête de l’Enfant cassée et recollée, reprises à la dorure et à la polychromie) 1 500 / 2 000 € 102 H A U T E É P O Q U E 106 103 103. Sainte Anne enseignante en noyer sculpté en ronde-bosse, doré et polychromé. Debout, la sainte porte une robe ceinturée à l’encolure ronde, un manteau revenant sur le devant et un voile ; elle tient un livre de ses deux mains qu'elle présente à la Vierge enfant debout auprès d'elle dont la longue chevelure tombe en mèches ondulées ; base monoxyle à pans. XVIe siècle H. 28,5 cm 400 / 600 € 104 104. Vierge à l’Enfant en albâtre sculpté en rondebosse avec rehauts de polychromie. Debout, très légèrement déhanchée, la Vierge porte l’Enfant sur son bras gauche ; elle est vêtue d’une robe et d’un manteau dont un pan revient sur le devant ; chevelure partagée par une raie médiane et retenue par un bandeau ; socle monolithe à pans mouluré. Italie du Sud, XVIe siècle H. 30 cm (cassée, recollée) 600 / 800 € 105. Sainte Catherine en noyer sculpté en rondebosse et polychromé. Debout, la tête couronnée, elle porte la roue de son martyre dans la main gauche ; elle est revêtue d’une longue robe blousante à la taille et d’un manteau revenant sur le devant. Terrasse. Vers 1600 H. 72,4 cm (vermoulures, accidents et manques, terrasse à pans en partie postérieure) 700 / 800 € 105 106. Coffret en fer gravé à l’eau forte toutes faces reposant sur des pieds en boule aplatie. Décor d'aigles aux ailes déployées dans des panneaux, aigles bicéphales en façade, et de volatiles juchés sur des branches feuillagées sur les faces latérales ; encadrements de frises de rinceaux ; poignée sommitale et cache-entrée pivotant ; serrure sous le couvercle à décor gravé ouvrant à quatre pennes avec deux plaques découpées en forme de cœur. Clef. Allemagne du Sud, Nuremberg, fin du XVIe siècle H. 11,2 × L. 20,3 P. 10,8 cm (légers accidents en bordure du couvercle, quelques points d'oxydation, cache-entrée pivotant refait, clef postérieure) 3 500 / 5 000 € 107. Marque de maître tailleur de pierre sur un fragment de moulure en pierre calcaire sculptée, élément d’architecture. Elle semble avoir été réalisée par incrustation d'une pate faite de poudre de marbre noir. Allemagne, XVIe siècle H. 17 × L. 20cm 107 A ne pas confondre avec la simple marque de tâcheron, la marque du maître tailleur de pierres est un signe lapidaire en usage surtout dans l'ancien empire allemand. Il est attribué pour la vie entière et de manière incessible au sculpteur ou tailleur de pierres par ses paires. Il permet de signer les pièces maîtresses de l'architecture. Celle-ci est d'une facture particulièrement raffinée et soignée. 400 / 600 € 108. Compas en fer forgé, ciselé, découpé et gravé. Branches plates et sinueuses à engagement simple aux bords mouvementés avec décor gravé ; pointes divergentes ; bouton de rotation à motif de soleil ; poinçon au trèfle et daté 1582. Pays alémaniques, dernier quart du XVIe siècle, 1582 (quelques défauts de forge) 1 500 / 1 800 € 108 H A U T E É P O Q U E 109 110 109. Panneau en bois sculpté en fort relief, polychromé et doré représentant MarieMadeleine endormie. Reposant sa tête sur sa main droite, la sainte est allongée, les jambes croisées ; elle est vêtue d’une robe ceinturée et d’un manteau dont les pans couvrent les jambes. Espagne, XVIe siècle H. 39,2 × L. 51 cm (légers accidents et manques) 1 500 / 1 800 € 110. Console en bois de résineux sculpté en fort relief, polychromé et doré à décor d’un enfant assis, les mains sur les genoux, le corps nu ceint d'une draperie, adossé à une feuille d'acanthe avec volute reposant sur la tête de l’enfant. Espagne, XVIe / XVIIe siècle H. 30,5 × L. 17 × P. 19 cm (quelques accidents et manques visibles) 700 / 800 € 111 111. Elément d'un dossier de scabelle en noyer sculpté, doré et polychromé figurant deux termes féminins adossés à un panneau triangulaire orné d'un rinceau feuillagé. Italie, Venise, XVIe siècle H. 43 cm Présenté sur fond de velours rouge 400 / 600 € 112. Groupe en haut relief en noyer sculpté, polychromé et doré représentant La Génuflexion de la mule devant le Saint Sacrement, scène de la vie de saint Antoine de Padoue. "Pour convaincre un Juif qui doutait de la présence réelle dans l'Eucharistie, saint Antoine obtient qu'une mule, dédaignant sa provende d'avoine, s'agenouille devant l'hostie qu'il lui présente. En reconnaissant le corps du Christ sous les espèces du pain consacré, la mule provoque la conversion du mécréant" (L. Réau, III / 1). On reconnait bien, dans le groupe des personnages de gauche, saint Antoine entourés de ses frères franciscains et, dans celui de droite, le groupe de Juifs coiffés de leur bonnet avec Guillard qui fait un geste d'étonnement. Espagne, Valladolid, milieu du XVIe siècle H. 76 × L. 77,5 cm Sur un socle recouvert de cuir de Cordoue (petits accidents à la polychromie) 6 000 / 8 000 € 112 H A U T E É P O Q U E 113. Rare sculpture de fontaine en marbre représentant une jeune femme vêtue à l'antique renversant une cruche qu'elle tient de ses deux mains sur son côté droit. Debout dans une attitude de contrapposto, elle prend appui sur sa jambe gauche, l'autre, dénudée jusqu'à la cuisse, est fléchie, son pied reposant sur le bord de la terrasse ; des mèches de sa chevelure retombent à l'arrière du cou. Elle porte comme vêtements un chiton à l'encolure arrondie, longue tunique serrée à la taille d'une fine ceinture, retenue sur l'épaule et le bras par sept attaches formant des jours, et un supparum, genre de grand châle recouvrant le bas du dos et revenant sur le devant avec chute médiane. Beau plissé serré, blousant à la taille et aux manches, et épousant la poitrine. Terrasse percée par le dessous permettant l'arrivée d'eau qui se déversait par l'ouverture de la cruche. Italie, seconde moitié du XVIe siècle H. 125 cm (acéphale sinon légers manques notamment à la base) 10 000 / 15 000 € 113 H A U T E É P O Q U E 114. Dressoir dit à la Du Cerceau en noyer sculpté avec incrustations de plaques de marbre, chêne noirci et filets de buis. De construction architecturale, il présente quatre grandes colonnes en façade groupées deux par deux et reliées par des arcatures en plein cintre ; partie inférieure des colonnes à décor de rameaux de lierre et abaque des chapiteaux ornée d'une rosace ; mufles de lion tenant des draperies au-dessus des petites arcatures et rinceaux feuillagés avec grande corolle de fleur laissant échapper un fleuron de graines dans les écoinçons de la grande arcature. Dans l'espace entre le fond et ce portique est aménagée une petite armoire à une porte posée sur la tablette d'une console aux quatre pieds tournés en colonnettes tronconiques et dont la ceinture ouvre à un tiroir ; panneau carré de la porte orné de deux allégories féminines se faisant face, l'une tenant un vase de pampres, l'autre un vase d'œillets avec, entre elles, une chute de trophées militaires ; montants ornés en basrelief d'aigles et de cygnes dans des médaillons à ressauts ; façade du tiroir à décor de chevaux marins adossés de part et d'autre d'un dé et amortissement à deux volutes accostées. Fond panneauté et montants arrière en pilastres cannelés ; soubassement mouluré avec pieds en sphère aplatie ; décor de treize plaques de marbre veiné blanc et gris. Ile de France, vers 1580 H. 153,5 × L. 135 × P. 49,2 cm (légères restaurations) fig.a fig.b 18 000 / 25 000 € Ce type de dressoir, avec ses quatre colonnes en façade, sa tablette intérieure reposant sur de fines colonnettes et soutenant une petite armoire, est communément qualifié "à la Du Cerceau" du nom du célèbre dessinateur, graveur et architecte (15101585) qui a laissé un bon nombre de planches gravées représentant différentes pièces de mobilier faisant généralement preuve d'une grande exubérance ornementale. Le beau dressoir présenté ici est plus précisément à rapprocher de la planche n°40 publiée par Baldus (fig. a). On retrouve en effet cette construction fortement architecturée, inspirée par l'antiquité, avec le grand portique central flanqué d'étroits portiques latéraux. Quant au sujet sculpté représenté sur le panneau de la porte, il peut prêter à différentes interprétations empreintes de culture humaniste. Ces allégories féminines à connotation mythologique, l'une portant la vigne, l'autre des fleurs, peuvent figurer l'Automne et l'Eté. Cependant le symbolisme de ces plantes, les grappes de raisin et les fleurs d'œillets, renvoient au sentiment amoureux : le raisin, symbole de l'abondance, du plaisir des sens et de la jouissance devant l'œillet, symbole de l'amour et de la passion fidèle. Les trophées entre les deux allégories montreraient la force du sentiment amoureux, allusion au célèbre vers de Virgile Omnia Vincit Amor ("L'Amour triomphe de tout"). Ces trophées d'armes sont de plus un thème récurrent dans l'ornementation du mobilier Renaissance depuis les superbes boiseries de la chambre de parade d'Henri II au Louvre réalisées dès 1556. Les huchiers pouvaient s'inspirer de gravures, certaines tirées de la suite qu'exécuta Boyvin, entre 1545 et 1576, sont particulièrement proches (fig. b). Il s'agirait donc ici d'un meuble d'apparat commandé par un couple désireux d'exposer lors des repas à leurs convives la force de leur union. Ouvrage consulté : J. Thirion, Le Mobilier du Moyen Age et de la Renaissance en France, Dijon, 1998. 114 H A U T E É P O Q U E 115 116 115. Coffret en noyer monté à queues d'aronde. Façade avec encadrement mouluré orné de coups de gouge, entrée de serrure en fer découpé. Italie, XVIe siècle H. 18,7 × L. 43,5 × P. 25,6 cm 300 / 500 € 116. Panneau en marqueterie de bois de différentes essences indigènes sur âme en peuplier représentant l'Annonciation. Sur la droite, Marie est agenouillée devant un pupitre tenant un livre ouvert ; sur la gauche, l'ange Gabriel s'approche d'elle, une branche de lys dans une main, l'autre faisant un geste de salutation, la colombe du Saint-Esprit volant au-dessus de sa tête ; la scène se passe dans un palais à l'architecture classique avec carrelage, balustrade, pilastres et draperie qui s'ouvre par une arcature sur un paysage arboré avec fortifications d'une ville au fond. Italie, XVIe siècle H. 26,8 × L. 19,1 cm (petit manque) 700 / 900 € 117 117. Paire de mascarons en pierre calcaire sculptée en fort relief et repercée, bouches de fontaine. En forme de clef de voute, ils sont à décor de têtes de faune grimaçants entourés de pampres. Italie, XVIe siècle H. 80 × L. 49 cm et H. 79,5 × L. 40,5 cm 6 000 / 8 000 € H A U T E É P O Q U E 118 119 118. Coffre en cèdre sculpté en réserve et rehaussé de dessins à l'encre. Façade à deux panneaux représentant des chars de triomphe dans un encadrement de candélabres, médaillons et chimères, écu tenu par deux personnages sous l'entrée de serrure ; riche ornementation également sous le couvercle avec Hercule et l'Hydre de l'Herne, putto musicien, dragons d'un côté, Atlas, château, satyre et combat avec un monstre de l'autre ; intérieur renfermant deux coffrets ; dessus du couvercle avec dôme mouluré. Italie du nord, Tyrol, XVIe siècle H. 41 × L. 70,3 × P. 33 cm (ajout du dôme sur le couvercle, léger manque, quelques restaurations) 1 500 / 1 800 € 119. Beau coffret en noyer sculpté toutes faces. Panneaux de la façade, des cotés et du couvercle représentant une femme allongée dans un paysage animé de différents petits personnages, de chiens et d'un singe avec, dans le lointain, une ville derrière ses remparts ; encadrements et frises d'oves et de palmettes ; sphinges ailées aux quatre angles ; pieds griffes. Intérieur à compartiments avec couvercles à décor de rameaux de lierre, bords creusés de cannelures avec fleurs de lys aux angles. Italie du nord, Ligurie, fin du XVIe siècle H. 26 × L. 43 × P. 33,2 cm (quelques manques notamment la tête de deux petits personnages) 4 000 / 6 000 € H A U T E É P O Q U E 123. Vase cylindrique, albarello, à deux anses torsadées. Sur la face, décor a trofei composé d'armes et d'instruments de musique sur fond bleu dans une réserve ovale cantonnée de feuilles et coupée par un bandeau portant l’inscription MELE * D * ; au dos, date 1568 entre deux grains mi-parti bleu sur fond blanc.. Italie, Casteldurante, 1568 H. 25 cm (usures, nombreuses égrenures, éclats au pied, petite restauration à l'émail) 120 123 6 000 / 8 000 € 124. Cruche à bec munie de trois anses en terre cuite en partie émaillée, bleu, vert et brun, à corps globulaire et tubulure cylindrique. Décor d'une bande horizontale à losanges quadrillés, col souligné d'un filet, anse ornée de quatre groupes de sept traits parallèles. Saintonge, La Chapelle-des-Pots, XVIe / XVIIe siècle H. 23 cm (rebouchage à la panse, petit éclat au bec et à la face interne du col) 120. Deux carreaux de la même frise en céramique glaçurée (cuerda seca), bleu et brun, à décor sur deux registres. de bucrane, candélabre, rinceaux feuillagés et quatre-feuilles Espagne, XVIe siècle H. 14,5 × L. 13,5 cm (quelques éclats et manques en bordures) 300 / 500 € 121 121. Deux carreaux de la même frise en céramique glaçurée (arista), bleu, vert et ocre à décor végétal sur deux registres. Espagne, Séville, XVIe siècle H. 13,4 × L. 11 cm (quelques éclats sur les bords et usures sur les reliefs) 300 / 400 € 122. Ensemble de quatre carreaux en faïence polychrome à décor dit Bloempot de fleurs dans un vase godronné avec étoile feuillagée dans les écoinçons. Delft, vers 1600/1640 H. 22,5 × L. 22,5 cm (usures en bordures) Présentés dans un encadrement en bois mouluré 122 Ensemble similaire dans les collections du musée Het Proncesshof de Leewarden, Pays-Bas (voir E. de Balanda et A. Uribe Echeverria, Les Métamorphoses de l'azur – L'art de l'azulejo dans le monde latin, éd. Ars Latina, 2002, fig.96) 200 / 300 € Ouvrage consulté : Exposition 1976 Paris, Potiers de Saintonge – Huit siècles d'artisanat rural, Musée des arts et traditions populaires, cat. p 69 ; J. Y. Hugoniot, Terres de Saintonge – L'Art de la poterie XIIe-XIXe siècle, Paris, 2002, pp 54-55, cat.120 à 122. 800 / 1 000 € 125. Petite cruche à bec munie de trois anses en terre cuite en partie émaillée, brun et bleu, à corps globulaire. Décor de bandes verticales ornées de cercles alternant avec des coups de pinceau. Saintonge, La Chapelle-des-Pots, XVIe / XVIIe siècle H. 11,2 cm 300 / 400 € 124 126. Plat en terre vernissée vert et brun. De forme plate et au bord relevé avec léger piédouche, il est orné au centre d’un oiseau ouvrant ses ailes au dessin gravé entouré de cercles concentriques ; arcs de cercle avec feuilles stylisées tout autour dans un entourage de neuf cercles concentriques. Allemagne du nord, Rhénanie du nordWestphalie, fin du XVIe / début du XVIIe siècle Ø 27,3 cm (cassé recollé, légères égrenures) Origine : ce plat aurait été trouvé dans la rivière Werre en Allemagne du nord. 700 / 1 000 € 126 125 H A U T E É P O Q U E 129 128 128. Tête d’homme barbu en pierre calcaire sculptée en ronde-bosse et polychromée. Sourcils légèrement froncés, regard expressif aux yeux bordés de paupières ourlées, creusés des pupilles et marqués de pattes d'oie, crâne dégarni avec toupet au milieu du front et chevelure à l'arrière de la tête, barbe courte et fournie traitée en petites mèches bouclées et serrées. Normandie, XVIe siècle H. 31 cm Soclée (quelques accidents) 800 / 1 200 € 127 127. Sainte Anne avec la Vierge et l’Enfant en tilleul sculpté en applique, doré et polychromé. La Vierge et sainte Anne sont assises sur un banc mouluré avec l'Enfant sur les genoux de sa Mère ; Anne tient un fruit qu'elle présente à Jésus dans sa main gauche tandis qu'elle fait un geste de tendresse de son autre main ; les deux femmes sont revêtues d'une robe et d'un manteau qui revient sur le devant des genoux en formant de nombreux plis froissés. Allemagne du sud, XVIe siècle H. 69 × L. 68 cm Présentées avec un dosseret (accidents à la polychromie, manque la main droite de l’Enfant) 4 000 / 6 000 € 129. Tapisserie en laine et soie représentant une scène de la Mythologie avec Mars, Vénus, Hermès et Cupidon dans un paysage avec château dans le lointain. Flandres, Bruxelles, seconde moitié du XVIe siècle H. 256 × L. 161cm (usures, et accidents) 2 000 / 3 000 € H A U T E É P O Q U E 133. Paire de ciseaux de tailleur en fer forgé, branches torsadées, poinçons sur les deux lames d’une tête d’homme de profil Espagne ou Italie, XVIIe siècle L. 26,5 cm (très léger manque à un anneau) 500 / 700 € 134. Serrure d'armoire à deux pennes en fer forgé et gravé à l'eau forte de volatile au milieu d'arabesques feuillagées sur une plaque en forme de cœur. Allemagne du Sud, XVIIe siècle L. 21 × L. 11,7 cm 133 200 / 300 € 135. Serrure de porte en fer forgé, repercé et gravé à platine débordante. Décor d'entrelacs feuillagés de dauphins ; rivets en forme de sphères aplaties, dôme octogonal. Mécanisme à trois becs de cane. Allemagne du Sud, XVIIe siècle L. 34,8 × H. 15 cm 400 / 600 € 130 131 132 130. "Saint Marc l'évangéliste" "Saint Matthieu l'évangéliste " Huile sur panneau de chêne provenant d'un même retable Allemagne, fin du XVIe siècle H. 63 × L. 23 cm (fentes) 2 500 / 3 500 € 131. Panneau en chêne sculpté à décor de remplages rayonnants avec grand quadrilobe meublé de mouchettes et de rosaces ; partie inférieure à arcatures, motifs poinçonnés ; daté 1645. Bretagne, milieu du XVIIe siècle, 1645 H. 40 × L. 25 cm 300 / 400 € 132. Sainte ou Vierge d’applique en bronze, fonte creuse. Debout sur une console arrondie, elle est vêtue d’un manteau dont un pan revient sur le devant. XVIe siècle H. 11 cm Sur un socle de velours rouge 400 / 800 € 136. Lot de cinq serrures en fer forgé : - serrure de porte à un pêne, palastre de forme évasée, plaque rectangulaire au bord supérieur découpé et gravée d'un losange. H. 19,5 × L. 24,5 cm - serrure de porte à deux pênes, palastre aux bords découpés, repoussé et gravé à décor de feuilles, fleuron à l'extrémité. H. 14,6 × L. 33,7 cm - serrure de porte à un pêne à décor gravé. H. 12,7 × L. 26 cm - grande serrure de porte à un pêne, décor gravé de rinceaux feuillagés. H. 15 × L. 40 cm - serrure de coffre à ressorts avec tètes de rivets en cuivre ciselé en rouelle. H. 17,5 × L. 23,5 cm Pays alémaniques, XVIIe siècle 1 200 / 1 500 € 134 135 136 H A U T E É P O Q U E 137 138 137 139 137. Dague en fer forgé et doré. Pommeau, coque de protection, extrémités des quillons recourbés ornés d'une coquille, fusée filigranée, lame à double tranchant. XIXe, dans le style du XVIIe siècle L. 45,5 × L. 13 cm 500 / 600 € 138. Dague main-gauche à lame ouvrante en fer avec coque de protection triangulaire à décor de rinceaux feuillagés, gravé, ciselé et en partie repercé, quillons droits aux extrémités torsadées terminées par un bouton ; pommeau en sphère aplatie torsadée ; fusée filigranée ; lame ouvrant en trois parties. Espagne, XIXe siècle dans le style du XVIIe siècle L. 50 × L. 27,4 cm 1 500 / 2 000 € 139. Eperon à molette en fer forgé ; riche décor ciselé avec incrustations de laiton. Mexique, XVIIe siècle L. 19,5 cm 300 / 400 € 140 140. Dague à oreilles en fer forgé damasquiné or et ivoire sculpté. Ame et lame biface à décor de rinceaux feuillagés, poinçon ; manche à plaques en ivoire sculpté de lanières adossées sur fond amati. Lame et âme, Italie ou Espagne, début du XVIe siècle ; Plaques d'ivoire, XIXe siècle L. 38,5 cm (restaurations et manques au décor damasquiné) 7 000 / 8 000 € 141 141. Couteau en fer et ivoire avec son fourreau en cuir. Poignée sculptée d'une femme ailée et dénudée s'appuyant sur la tête d'un diable enchaîné ; départ de la lame ciselée et gravée représentant un lion ailé couché, lame à double tranchant repercée de rainures et d'étoiles ; garniture du fourreau en fer gravé et repercé. XIXe siècle, dans le style italien du XVIIIe siècle L. 35,6 cm 1 800 / 2 000 € 142. Etui à couvert de mariage en buis sculpté. Riche décor figurant des scènes bibliques sur plusieurs registres : sur une face, sous un buste d'homme percé à l'arrière de la tête pour le passage d'un lacet, Adam et Eve, Moïse et le serpent d’airain, Jonas sortant de la baleine, le roi Jesse sur son trône ; sur l’autre face, Vierge à l’Enfant en buste, la Nativité, la Crucifixion, la Résurrection, un ange présentant un écu à la partie inférieure ; sur les côtés, l’arbre de Jesse et les différents rois de Juda, six d’un coté et six de l’autre ; terminaison en forme de bouton recouvert de feuilles. Inscriptions au-dessus de certaines scènes, INRI, IONAS, IESSE, daté 1593 et monogrammé WGW. Pays-Bas, fin du XVIe siècle , 1593 L. 20,5 cm (manque à l'extrémité) Le monogramme WGW correspond aux premières lettres de la devise Wie Gott Will, qui signifie "ce que Dieu veut". Il se retrouve sur des productions de ce type qui vont de 1575 à 1610. 1 000 / 1 500 € 142 H A U T E É P O Q U E 143. Cabinet en noyer au riche décor incrusté d'ivoire, d'os en partie teinté et de bois de différentes couleurs rehaussés de gravure ; il ouvre à un abattant découvrant trois tiroirs sur deux rangs avec un faux tiroir à la partie supérieure qui forme coffre, le dessus du cabinet faisant couvercle ; façades des tiroirs à décor d'échassiers, d'escargots, d'oiseaux et de fleurs ; intérieurs de l'abattant et du couvercle ornés d'arcatures, d'entrelacs, de vases fleuris, d'étoiles et de rosaces. Façade à double arcature abritant des candélabres cantonnés d'enroulements sur lesquels sont posés des oiseaux ; côtés munis de poignées en fer forgé à décor d'arcature, d'enroulements, d'oiseaux et de rosaces ; dessus également à décor incrusté d'une grande rosace et d'enroulements de rinceaux ; pentures, entrée de serrure, serrure en fer forgé et doré. Péninsule ibérique, XVIIe siècle H. 35 × L. 58 × P. 35 cm (quelques manques et restaurations, notamment aux tiroirs avec le tiroir inférieur refait) 143 8 000 / 10 000 € 144. Tête de saint personnage en bois sculpté avec traces de polychromie. Visage aux yeux et à la bouche bien dessinés, crâne chauve. Indo-portugais. XVIIe / XVIIIe siècle H. 23 cm Soclée (accidents au nez et aux oreilles) 600 / 800 € 145. Cabinet en noyer au riche décor incrusté d'ivoire, d'os et de bois de différentes couleurs rehaussés de gravure ; il ouvre à un abattant découvrant trois tiroirs sur deux rangs avec un faux tiroir à la partie supérieure qui forme coffre, le dessus du cabinet faisant couvercle ; façades des tiroirs à décor d'oiseaux de profil se faisant face à face de part et d'autre de vases feuillagés ou de bouquets de fleurs ; intérieurs de l'abattant et du couvercle ornés d'arcatures et d'entrelacs avec courses de rinceaux agrémentés de graines en sphères aplaties, de feuilles lancéolées et en éventail. Façade à double arcature abritant des candélabres surmontés de fleurons et accostés de rinceaux animés de volatiles ; côtés munis de poignées en fer forgé à décor de rosace et fleurs de lys stylisées ; dessus également à décor incrusté d'une grande rosace et d'enroulements de rinceaux ; pentures, entrée de serrure, serrure en fer forgé et doré. Péninsule ibérique, XVIIe siècle H. 35 × L. 58 × P. 35 cm (quelques manques et restaurations dont le tiroir inférieur refait) 8 000 / 10 000 € 146. Poire à poudre formée d'une coquille de burgau et de plaques de nacre avec embout en os. Le réceptacle est un burgau nacré de la famille des genus strombus complété d'éléments décoratifs, certains aux bords découpés, posés an applique et fixés par un cloutage en laiton. Inde, Art moghol, première moitié du XVIIIe siècle H. 14,5 cm (bouchon manquant) Comparaison : exemplaire très proche conservé dans les collections du musée de l'Armée, Paris, ayant figuré dans les collections de la Couronne (M 2385) 2 000 / 3 000 € 144 145 146 H A U T E É P O Q U E 147. Buste en ivoire sculpté en ronde bosse sur une terrasse en ébène et un socle rectangulaire en fer damasquiné or et argent. Buste d'un gentilhomme vêtu à la mode ibérique de la fin de la Renaissance avec haut chapeau cylindrique paré d'une plume, fraise autour du cou, pourpoint brodé sur lequel repose le collier de la Toison d'or ; visage à la courte barbe et aux traits accusés avec nez fort et lèvre inférieure épaisse ; ce buste s'ouvre découvrant une cavité enfermant un crâne en ivoire en guise de memento mori. Le socle, cantonné aux angles de fines colonnettes, est entièrement orné de rinceaux feuillagés disposés dans des compartiments ; la façade porte l'inscription HONNEURS GLOIRE POURVOIR RICHESSE LA FIN DE LA FIERTE. Espagne, XIXe siècle dans le style du XVIIe siècle H. 23 × L. 15 × P. 11 cm Curieux objet, fruit d'une commande vraisemblablement porteuse d'un message qu'il est difficile à cerner. Exécution très raffinée tant dans le travail de l'ivoire que dans celui du fer damasquiné d'une facture digne des meilleurs ateliers espagnols. 7 000 / 10 000 € 147 H A U T E É P O Q U E 148 148. Bas-relief en terre cuite polychrome représentant la Déposition du Christ au pied de la croix. Flandres, XVIIe siècle H. 24 × L. 17,3 cm (manque à la partie supérieure) 300 / 400 € 149. Vierge à l’Enfant en noyer sculpté et polychromé d'après le modèle d'Utrecht. Pays-Bas, Utrecht, XVIIe siècle H. 23,5 cm (petits manques et accidents) 700 / 900 € 149 150. Petite Vierge à l’Enfant en buis sculpté portant un manipule sur le poignet droit ou est inscrit le monogramme MR surmonté d’une couronne fleuronnée ; base à pans coupés et moulurés sculptée des armoiries d'un évêque qui pourraient correspondre à celles d'Eustache de Chéry de Mongazon d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent qui devint titulaire de l'évêché de Nevers le 17 juin 1643. XVIIe siècle H. 10,5 cm (petit manque au pied, deux trous au socle) 600 / 800 € 151. Petite Vierge à l’Enfant en buis sculpté en ronde-bosse. Debout, portant l’Enfant sur le bras gauche, elle est coiffée d’un voile ; visage encadré par des mèches de cheveux ondulés ; vêtue d’un manteau dont un pan revient sur le devant ; socle monoxyle. Lorraine, XVIIe siècle H. 14 cm (fentes, accidents et manques visibles) 200 / 300 € 150 151 152. Important buste reliquaire de François du Bois dit Sylvius en frêne sculpté en ronde-bosse. Imberbe et le visage avenant, il est représenté en évêque, revêtu de riches habits sacerdotaux avec mitre et chape ornées de rinceaux, de cornes d'abondance et de cartouches destinés à recevoir des grands cabochons ovales ; restes de verroterie ornant les cabochons des orfrois ; cavité pour les reliques à la partie inférieure dans un encadrement à décor d'angelots ; au dos, armoiries sur un cuir découpé Coupé, au 1 : d'argent à trois lions de sable ; au 2 : d'azur à une sirène d'argent accompagnée de trois étoiles de même avec, au-dessous, sa devise sur une banderole NE NIMIS (contraction de ne quid nimis "rien de trop"). Hainaut, seconde moitié du XVIIe siècle H. 56,5 × L. 42 cm (fentes) 7 000 / 8 000 € Né en 1581 à Braine-le-Comte, petite ville du Hainaut, François du Bois est plus connu sous son nom latin de Sylvius. Brillant théologien, il fut nommé Doyen de la Collégiale de Douai, et en cette qualité Vice-Chancelier de l'Université de la ville le 18 janvier 1622. Il y mourut en 1648 après avoir mené une vie très édifiante. 152 H A U T E É P O Q U E 153. Enfant Jésus dormant sur les Instruments de la Passion en bronze doré. Le Christ enfant est nu, allongé endormi, sa tête reposant sur son bras gauche ; il est représenté entouré des Arma Christi : il tient la couronne d'épines d'une main, couché sur la robe sans couture, reposant sur la croix elle-même appuyée sur la colonne de la Flagellation dont le sommet garde la corde pour attacher le supplicié ; au sol sont posés les dés, les trois clous, le fouet, le marteau, l’échelle, le roseau avec l’éponge, la lance et les tenailles de la Descente de croix ; base octogonale aux bords chantournés ornée de guirlandes de fruits. Italie du nord, XVIIe siècle L. 12,5 × L. 8,5 × H. 9 cm 1 000 / 1 200 € 154. Enfant endormi en bronze doré avec la chevelure argentée. Il est représenté dormant sur un linge, allongé sur le ventre, sa jambe droite fléchie avec le pied reposant sur son autre jambe, la joue droite appuyée sur un bras ; terrasse rectangulaire amatie. Italie, d'après un modèle de François Duquesnoy, XVIIe siècle L. 14,5 × L. 15,7 cm Sur un socle de velours rouge 1 800 / 2 500 € 153 155 154 155. Paire de plaques en bronze ciselé et doré de forme ovale représentant Marie-Madeleine dans le désert et le Reniement de saint Pierre. La sainte pénitente est agenouillée dans sa grotte contemplant un crucifix qu'elle tient dans sa main gauche ; un ange venant du ciel vient poser une couronne de laurier sur sa tête nimbée. Le saint apôtre est assis devant le coq juché sur un rocher ; il joint les mains et tourne sa tête vers l'arrière dans un geste de supplication ; le Livre des Sainte Ecritures et ses clefs sont à ses pieds. Très belle qualité d'exécution et de dorure. Haute-Autriche, entourage de Thomas Schwanthaler (Ried, 1634 – 1707), fin du XVIIe siècle H. 26,5 × L. 20 cm et H. 26,7 × L. 20 cm Présentées dans des encadrements de velours rouge 5 000 / 7 000 € H A U T E É P O Q U E 156 156. Brasero en laiton reposant sur trois pieds en forme de pattes griffues enserrant des boules, poignées mobiles ornées d'une coquille, bassin à braise muni de mêmes poignées. Espagne, XVIIe siècle H. 34,5 × Ø 60 cm (petites déformations, restauration à un pied) 800 / 1 200 € 157. Brasero en laiton reposant sur trois pieds griffes enserrant des boules, reposant sur des boules, poignées mobiles ornées d'une coquille. Espagne, XVIIe siècle H. 37 × Ø 51 cm (quelques déformations) 500 / 600 € 157 158. Réchaud de table en laiton. Réceptacle à charbons circulaire et ajouré au rebord sur lequel sont fixés trois boutons repose-plat, haut piédouche mouluré. Allemagne, XVIe / XVIIe siècle H. 10,8 × Ø 20,2 cm (petite fente sur le bord) 400 / 600 € 159. Grand récipient en cuivre repoussé de forme rectangulaire avec bassin ovale ; centre orné d'Adam et Eve entourés d’un cercle de perles cantonné de volutes, fleurons feuillagés dans les écoinçons de l'aile, bordure torsadée ; anneau de suspension à l’arrière. Allemagne, XVIe / XVIIe siècle L. 76,2 × L. 38,4 × H. 12,5 cm 500 / 800 € 158 160. Plat d’offrandes en laiton repoussé et gravé à décor d'un gros fleuron entouré d'une frise de cœurs ; aile à double rangs de perles allongées en forme de lentille. Flandres, XVIIe siècle Ø 44 cm (légère déformation en bordure) 500 / 700 € 161. Plat d’offrandes en laiton repoussé, gravé et poinçonné à décor du Pressoir mystique entouré de rinceaux feuillagés ; aile à double rang de perles allongées en forme de lentille. Flandres, XVIIe siècle Ø 47,5 cm 160 162 700 / 900 € 162. Plat à offrandes en laiton à décor repoussé, gravé et repercé. Centre orné d'un écu armorié accosté de deux lions, surmonté d'un aigle bicéphale et accompagné d'une banderole portant la date 1628 ; marli à décor de motifs en amande et de rinceaux dans des demi-cercles ; inscription en bordure : ICK V RVUST PLAETS VERWERMEN TOT SYNDEF MUESET DE BRANDENDE LYEFDE VAN CRISTO ONSEN HEER SAL. Flandres, 1628 Ø 35 cm (restauration sur le bord) 600 / 800 € 163. Grand broc en cuivre avec anse mobile en fer forgé. Corps de forme balustre muni d'un bec et d'une poignée, couvercle bombé et rainuré. Italie, XVIIe siècle H. 33 cm (accidents et enfoncements) 163 150 / 250 € 164. Bassin de brasero en cuivre repoussé au corps godronné et au col orné de deux frises d’oves. Italie, XVIIe siècle Ø 42 cm 700 / 1 000 € 159 161 165. Petit seau à eau bénite en cuivre repoussé et anse en fer. Corps globulaire godronné avec haut col orné de glyphes ovoïdes. XVIe / XVIIe siècle H. 10,5 × Ø 13 cm (légers enfoncement et accidents) 200 / 300 € 165 164 H A U T E É P O Q U E 166. Tableau crucifix avec Christ en ivoire sur une croix en ébène dans un cadre à moulures tremblées en ébène et bois noirci. Christ vivant, les yeux levés vers le ciel, dont la tête est ceinte d'une couronne d’épines entrelacées ; mèches de cheveux reposant sur les épaules, périzonium retenu par une cordelette, jambes légèrement déportées sur la droite aux pieds juxtaposés, titulus en ivoire gravé INRI. XVIIe siècle Hauteur du Christ : 28,6 × L. 20,8 cm H. (totale) 59,7 × L. (totale) 46,4 cm (légers accidents à la couronne, clous des pieds manquants) 1 200 / 1 500 € 167. Vierge à l'Enfant en ivoire sculpté en rondebosse. La Vierge debout, vêtue d'une tunique et d'un manteau formant voile, porte l'Enfant sur son bras droit ; socle en ébène tourné. Dieppe, XIXe siècle dans le style du XVIIe siècle H. (totale) 17,8 cm (Main gauche de l'enfant manquante) 400 / 600 € 168. Vierge de l'Assomption en bois sculpté en ronde-bosse, polychromé et doré. Les mains jointes, elle est debout sur un globe orné d'une tête d'angelot. Socle pyramidal à décor floral et de frises de perles. Espagne, XVIIIe siècle H. (totale) 56,5 cm (Quelques manques à la polychromie) 250 / 300 € 169. Petite Vierge de la Nativité en bois sculpté en ronde-bosse et polychromé. Agenouillée, les mains croisées sur la poitrine, elle porte sur la tête un long voile formant manteau qui revient en faisant une envolée sur un coté XVIIIe siècle H. 18 cm (légers accidents à la polychromie) 166 400 / 600 € 167 168 169 170 170. Sainte Thérèse d'Avila en bois sculpté en ronde bosse, polychromé et doré. Debout, elle tient un livre ouvert dans sa main droite et la palme du martyre de l'autre ; elle est revêtue de riches vêtements, d'un scapulaire noir ornée d'un semis de lys et d'un manteau blanc à décor de rinceaux et d'orfrois portant des cabochons ; beau socle mouluré et sculpté reposant sur des consoles Espagne, XVIIe siècle H. 89 × L. 48 × P. 36 cm 3 000 / 5 000 € H A U T E É P O Q U E 171 171. Important panneau en noyer sculpté en fort relief représentant l’Annonciation. Sur la droite, sous un baldaquin, la Vierge est agenouillée, les mains jointes, devant un prie-Dieu sur lequel repose un livre ouvert ; elle lève les yeux vers l'ange Gabriel, accompagné de la colombe du Saint Esprit, qui tient un lys dans une main ; sur la gauche, un bouquet de lys dans un vase à une anse. Vallée du Rhône, XVIIe siècle H. 99 × L. 62 cm (rajout sur la gauche) 5 000 / 7 000 € 172. Saint Joseph et l’Enfant Jésus en chêne sculpté en ronde-bosse. Debout, saint Joseph tient l’Enfant par la main ; beau visage à la chevelure bouclée et ondulée tombant sur les épaules ; il est vêtu d’une robe arrivant à mi-mollets, ceinturée par une écharpe sur le devant, boutonnée sur la poitrine et dont le col à rabats s'orne d'une rosette et d'un manteau retenu aux épaules par un cordon ; l’Enfant porte une longue tunique à plis verticaux et un manteau dont un pan revient sur le bras droit. Terrasse moulurée dans laquelle sont encastrées les bases des statuettes. Pays-Bas, premier tiers du XVIIe siècle H. 59,5 × L. 43 × P. 15,5 cm 5 000 / 7 000 € 172 H A U T E É P O Q U E 173 174 173. Saint Jacques matamore en bois sculpté en ronde-bosse et polychromé, oreilles du cheval en cuir. Monté sur un cheval, il brandit une épée dans sa main droite et tient les rênes de l'autre ; chaussé de bottes, coiffé d'un chapeau au bord relevé, il est revêtu d'une chemise boutonnée sur le devant et portant un col ; terrasse. Espagne, XVIIe siècle H. 132,5 × L. 82 cm (quelques accident) 4 000 / 6 000 € 174. Suite des quatre Evangélistes en bois sculpté et doré, dos creusés. Debout et les pieds nus, ils sont drapés dans des robes ceinturées et d'amples manteaux formant des plis volumineux et mouvementés ; deux portent un livre dans leur main droite. Terrasses rectangulaires. XVIIe siècle H. 61 cm (quelques restaurations dont une tête cassée recollée, petits manques et reprises à la dorure) 6 000 / 8 000 € H A U T E É P O Q U E 175. Belle paire de bougeoirs en bronze, fûts tournés en balustre et large vase, binets percés et ouverts d’un carré, hautes bases circulaires moulurées. Espagne, XVIIe / XVIIIe siècle H. 24,5 cm 800 / 1 200 € 176. Pique cierge en bronze, fut tourné en balustre et vase, large coupelle, base circulaire moulurée. XVIIe siècle H. 45,5 cm (légère déformation) 300 / 500 € 177. Deux pique-cierges pouvant former paire en bronze, fut tourné en balustre et en vase, coupelle profonde, haute base circulaire moulurée. Vers 1600 H. 40 cm et 37 cm Légers accidents 200 / 300 € 175 178. Lot de deux bougeoirs en bronze, fût tourné en balustre, haut binet mouluré, base carrée reposant sur des pieds griffes stylisés. Espagne, XVIIe siècle H. 16,5 cm et 20 cm (base restaurée sur l'un) 400 / 600 € 179. Petit bougeoir en bronze à base carrée reposant sur des pieds griffes stylisés, fût tourné en balustre, haut binet mouluré. Espagne, XVIIe siècle H. 15,5 cm 200 / 300 € 180. Rare bougeoir en bronze à coupelle médiane surmontée d'un fût souligné d'un disque ; pied annelé avec nœud plat et base circulaire ; haut binet doublement percé. Angleterre ou nord-ouest de l'Europe, fin du XVe siècle H. 21,5 cm (petit enfoncement à la base) Un modèle similaire se trouvait dans la collection Lear (vente Christie's, Londres, The Lear Collection of Socket Candelsticks, 15 décembre 1998, lot 64) 800 / 1 000 € 181. Bougeoir en bronze ; haute base circulaire à coupelle plate, binet mouluré à deux trous carrés. Espagne, XVIe siècle H. 11 cm (légers accidents) 200 / 300 € 182. Bougeoir en bronze à fût tourné en balustre, large base circulaire moulurée, haut binet doublement percé ; lettres ICZR gravées sur la base. Flandres, début du XVIe siècle H. 21,3 cm 177 181 182 600 / 800 € 183. Paire de bougeoirs en bronze, fût tourné en balustre, binet mouluré à large bobèche, base circulaire moulurée. Italie, XVIIe siècle H. 16,5 cm (restauration à la base d’un fût pour l’un) 600 / 800 € 184. Paire de bougeoirs en bronze, fûts tournés en balustre, bases octogonales moulurées, binets repercés ; l’un porte un numéro sous la base. XVIIe siècle H. 15,5 cm (légers manques sur le bord d’une base) 400 / 600 € 176 180 185. Paire de pique-cierges en bronze, fûts tournés en balustre, coupelles profondes, bases tripodes moulurées reposant sur des pieds griffes enserrant des boules. XVIIe siècle H. 54,5 cm (accident et réparation à une coupelle) 183 184 400 / 600 € 186. Deux pique-cierges en bronze pouvant faire paire. Fûts tournés en balustres et vases ; bases hautes et moulurées. Allemagne, XVIe siècle H. 32 cm (quelques réparations) 1 500 / 2 000 € 178 178 179 185 186 H A U T E É P O Q U E 187 188 187. Christ vivant en bronze, fonte pleine. Tête ceinte d'une couronne entrelacée avec visage tourné vers le ciel, bras en V, anatomie du thorax très naturaliste, périzonium retenu par une cordelette avec chute sur la hanche droite, jambes fléchies et dissymétriques avec le pied droit placé plus haut que l'autre. Italie ?, XVIIe siècle H. 23 cm 400 / 600 € 188. Christ en bronze doré, fonte pleine. Tête légèrement inclinée vers son épaule droite, importante couronne d'épines entrelacées, visage allongé aux yeux clos, perizonium court drapé avec chute latérale, jambes fléchies aux pieds superposés. Italie, vers 1600 H. 16,5 cm (fente à une épaule, manque un doigt à la main droite) 1 400 / 1 600 € 189 189. Cristo Morto en bronze, fonte pleine. Corps longiligne, tête inclinée sur son épaule droite, mèche de la chevelure reposant sur une épaule, barbe bifide ajourée, périzonium court noué avec chute latérale, laissant le haut des cuisses découvertes au revers, jambes fléchies aux pieds superposés déportées en contrapposto sur la droite. Italie, d'après un modèle de Jean de Bologne, fin du XVIe siècle H. 22 cm 3 000 / 4 000 € H A U T E É P O Q U E 190 190. Grand Cristo Morto en bronze ciselé avec traces de dorure. Tête couchée sur son épaule droite, visage aux yeux clos, perizonium retenu par une cordelette laissant découverte la jambe droite, jambes fléchies en contrapposto aux pieds superposés. Taille exceptionnelle. Rome, d'après un modèle attribué à Gugliemo della Porta, dernier quart du XVIe siècle H. 41 cm (deux doigts à la main gauche manquants) 7 500 / 10 000 € H A U T E É P O Q U E 191. Christ vivant en bronze argenté, fonte creuse. Tête tournée sur la gauche, couronne entrelacée posée sur la chevelure qui tombe sur les épaules, bouche entrouverte, bras en V ouvert, perizonium court drapé autour des hanches avec chutes latérales, jambes parallèles légèrement fléchies aux pieds superposés. XVIIe siècle H. 28 × L. 18,5 cm 500 / 800 € 191 192. Ecritoire en cuir rouge et laiton découpé. Porteplume divisé en trois compartiments et un plus grand contenant un récipient à sable muni d’un bouchon à vis ; abattant décoré de fleurs de lys au petit fer dans les écoinçons ; intérieur garni de soie bleu avec feuillet amovible couvrant un rangement ; entrées de serrures et charnières de forme chantournée. XVIIIe siècle H. 6,5 × L. 32,5 × P. 27,2 cm (usure d’usage, déchirures) 400 / 600 € 193. Coffret en cuir, buis et fer forgé, âme en bois. Couvercle très légèrement bombé avec poignée sommitale, décor au petit fer de frise d’hermines et de palmettes, de cordelettes, d’un cœur au centre entouré de rinceaux fleuris dans un losange ; sur la façade dans des hexagones, armoiries au dauphin accosté de deux tourteaux, petits pieds boules moulurés. Serrure avec pentures et deux contreforts ornementaux. Intérieur garni de papier cuve. XVIIe siècle H. 11,2 × L. 23,5 × P. 15,5 cm (très légères usures d’usage, accidents à l’arrière à hauteur d’une charnière) 800 / 1 200 € 194. Coffret en cuir, laiton et fer forgé, âme en bois. Couvercle de forme légèrement bombée avec poignée sommitale ; façade munie de crochets et serrure avec platine rectangulaire et fronton découpé d’une fleur de lys ; décor au petit fer de frises de fleurs de lys. XVIIe siècle H. 8,9 × L. 14,3 × P. 9,8 cm (quelques usures, petit manque au fronton de la serrure) 192 300 / 500 € 195 193 194 195. Suite de quatre plaques en émail peint polychrome avec rehauts d'or. Contre-émail noir. Sont représentés en buste dans un médaillon ovale, l’Ecce Homo, la Vierge en prière, saint Bruno et sainte Marie-Madeleine ; entourage de branches fleuries sur fond blanc. Deux sont signées au dos NLaudin lene a Limoges et une NLaudin. Limoges, Noël II Laudin (v. 1657-1727), début XVIIIe siècle Cadres en bois doré mouluré H. 14 × L. 11 cm H. (totale) 18 × L. 15,5 cm (légers accidents en bordure) 4 500 / 5 500 € H A U T E É P O Q U E 196 196. Flacon aux saintes huiles en étain. Divisé en trois parties vissées l’une sur l’autre et ouvrant à la partie supérieure par un bouchon, chacune est gravée des initiales de l’huile qu’elle renfermait : OI Oleum infirmum pour l’huile des malades, OS Oleum Sanctum pour l’huile des catéchumènes et SC Sanctum Chrisma saint chrême pour l’huile des consécrations. XVIIIe siècle H. 15,5 cm (léger enfoncement à la base) 250 / 400 € 197 197. Boîte à tabac en laiton gravé et bois. Entourage à décor d'une frise de félins et couvercle orné de deux buste de profil sous un aigle bicéphale. Pays germanique, XVIIIe siècle L. 16,4 cm (usures, légers accidents) 300 / 500 € 198. Paire d’assiettes en étain à large bord ; aile gravée d'un écu armorié surmonté d'un heaume empanaché Ecartelé, aux 1et 4 : d…à trois tourteaux d…; aux 2 et 3 : d… aux trois cloches d…. XVIIIe siècle Ø 23,7 cm (légers enfoncements) 150 / 200 € 198 199 199. Pot à eau en étain de forme balustre, anse cordée à tête de dragon dit Graoully et base moulurée. Lorraine, Metz, XVIIe siècle H. 17,7 cm (légère déformation et usures sur le bord) Le Graoully est un animal mythique à l'apparence d'un dragon, vivant dans l'arène de l'amphithéâtre de Metz, qui aurait dévasté la ville avant d’être chassé hors du pays par saint Clément de Metz, premier évêque de la ville au IIIe siècle. 200 / 300 € 200. Assiette à tabac de corporation en étain à décor gravé. Centre avec cylindre muni d'un couvercle cantonné de quatre volutes feuillagées ornées de tête sur lequel est fixée la figurine d'un homme portant un manteau sur ses épaules (pèlerin ?) et tenant deux attributs difficilement identifiables ; assiette à décor de demi-cercles bordés de perles. Poinçon. Allemagne, XVIIe / XVIIIe siècle Ø 23,7 cm (petits accidents et déformations) 400 / 600 € 200 H A U T E É P O Q U E 201. Borne de cimetière en pierre calcaire sculpté en fort relief. Elle est ornée des Instruments de la Passion dans une guirlande de laurier avec, au-dessus, des volutes accostées ; crâne entouré d'un serpent reposant sur un ossement à la partie inférieure. Italie, XVIIe siècle H. 81,5 × L. 38 × E. 26,5 cm 500 / 800 € 202. Cadran solaire en ardoise de forme octogonale gravé et sculpté en réserve. Centre orné d'une rosace, scène de facture naïve représentant deux personnages en buste, en adoration devant un ostensoir surmonté d'une couronne, et accompagnés de deux étoiles et de deux livres ouverts ; entre les rayons sont figurés des étoiles, des rosaces, des fleurons et des figures géométriques ; indications des quatre points cardinaux, NOR, SVD, LEST et LOUEST ; double rangée d'inscriptions à la partie inférieure : . LOUEZ. LE . SACRE . CŒURS. DE . IESUS . AU . TRES . SAINT . SACREMENT . DE . LAUTEL . ; monogramme RC en bordure. Trous de fixation. XVIIIe siècle Ø 35,7 cm (éclats) 500 / 800 € 203. Lot de deux cadrans solaires en ardoise, l'un orné de demi-cercles et d'une croix pattée avec style en fer forgé, l'autre portant une date 1?58 et un monogramme PB. XVIIe et XVIIIe siècles Ø 37,4 cm et H. 29,4 × L. 25 cm (trous et éclats) 200 / 400 € 204 205 204. Christ gisant en cire en partie noircie. Le Christ est allongé sur le linceul semblant dormir dans une pose naturelle, ses jambes longilignes croisées, un bras le long du corps, l'autre reposant sur son ventre ; la tête est légèrement renversée vers l'arrière, la chevelure s'étalant sur l'oreiller. Italie du sud, XVIIe siècle L. 39 × L. 13 cm (quelques accidents, manques et restaurations) 500 / 800 € 206. Petit compas en laiton. XVIIIe siècle L. 10 cm 201 150 / 200 € 205. Crâne en ivoire sculpté, memento mori. Mandibule étroite avec dentition incomplète, fontanelle figurée avec certains os en relief. Allemagne, vers 1800 H. 5cm (légère fente) 1 500 / 1 800 € 207. Petit cadran solaire portatif ouvrant en ivoire avec boussole de forme rectangulaire ; inscriptions SEPT, ORIE, MERI, OCCI, lettre B et fleur de lys. Allemagne ?, XVIIe siècle L. 4,7 × L. 3,1 cm (manque flèche et petit accident au verre de la boussole) 200 / 300 € 202 206 203 203 207 207 H A U T E É P O Q U E 208 208. Manchette liturgique, epimanikia, en soie brodée de fils et filets d'argent et d'argent doré. Au centre, représentation de l'ange Gabriel avec, tout autour un décor végétal et floral ; bordure avec rinceau feuillagé. Constantinople / Istanbul, XVIIIe siècle H. 15,5 × L. 26,2 cm Présentée dans un sous-verre (quelques usures) 209 L'Annonciation est un sujet typique ornant les manchettes liturgiques, epimanikia, durant l'époque byzantine. A celle-ci ornée de l'ange Gabriel correspondait donc une autre avec la Sainte Vierge. Les epimanikia étaient portés par les officiants de tout rang pour couvrir la partie inférieure des manches de leur tunique. Aux débuts, réservés aux évêques et archevêques, ils furent ensuite utilisés par les prêtres au XVe siècle, puis, après la chute de Constantinople, par les diacres. Bibliographie : Exposition Chambésy (Suisse), Reliques du passé : trésors de l'Eglise orthodoxe grecque et l'Echange de population. Les collections du Musée Bénaki, Centre Orthodoxe du Patriarcat œcuménique, 3 février – 24 juillet 2011, catalogue, pp 200-201. 600 / 800 € 209. Peinture sur cuivre double face représentant d'un côté La Crucifixion avec la Vierge, Saint Jean et Marie-Madeleine et, de l'autre, la Vierge à l'Enfant couronnés en bustes. Europe du sud, XVIIe siècle 23,4 cm × 17,7 cm 400 / 600 € 210. Livre de prière manuscrit sur vélin avec reliure en cuir estampé de motifs géométriques. 148 feuillets, 102 feuillets avec peinture pleine page, dont 2 partiellement, 14 feuillets illustrés dans les marges, texte noir et rouge puis violet. On reconnait certaines scènes et personnages bibliques comme le roi David, le Sacrifice d'Abraham, la Fuite en Egypte, l'Ecce Homo, le Portement de croix, ou certain saints comme saint Jacques Matamore. Plusieurs mains ont réalisé les illustrations et des textes ont été rajoutés à l'original. Ethiopie, XVIIIe siècle 21,5 × 16 cm (usures, accidents et manques) 1 000 / 1 200 € 210 H A U T E É P O Q U E 211 211. Paire de chaises en noyer. Piétement antérieur et entretoise en H tournés en chapelet, pieds arrière droits, dossier en bandeau, assise en bois. Val de Loire, époque Louis XIII H. 93,4 × L. 46,3 × P. 36 cm (petite restauration) 600 / 800 € 212 212. Table cabaret en noyer ouvrant à un tiroir. Pieds tournés en balustres renflés reliés par une entretoise en X sinueuse formant une croix à l'intersection ; ceinture chantournée en façade avec petites pampilles ; plateau aux anges abattus bordé d'une moulure. Est de la France ou Valais, XVIIIe siècle H. 70x L. 85 × L. 56,5 cm (tiroir refait) 1 500 / 2 000 € 213. Important coffre de transport de fonds en chêne monté à queues d'aronde cachées. Il est orné de cornières terminées par des volutes en crochets et muni de poignées latérales en fer forgé ; entrée de serrure avec cache-entrée pivotant. Intérieur doublé de plaques de fer présentant plusieurs tiroirs ; importante serrure à cinq pennes actionnée par une clef à tige forée avec panneton dessinant un cœur. XVIIe / XVIIIe siècle H. 70 × L. 86 × P. 58 cm (Possibles restaurations anciennes aux tiroirs intérieurs) 800 / 1 200 € 213 214. Table d'appui en chêne avec dessus en marbre, ancien piétement d'un grand coffret, ouvrant à un tiroir en ceinture. Piétement torsadé avec entretoise en H dont les traverses sont tournées en olives. XVIIe siècle H. 60,7 × L. 57,2 × L. 41 cm 400 / 600 € 214 215 215. Table, plateau en placage d'écaille, d'ivoire, loupe de thuya, ébène, acajou et piétement en bois noirci. Plateau à décor géométrique compartimenté avec cœurs aux angles et panneaux d'ivoire gravé et écaille de rinceaux feuillagés ; piétement aux pieds divergents tournés en disques avec dés ornés d'éléments d'applique en bronze. Espagne : plateau, XVIIe siècle ; piétement dans le style du XVIIe siècle H. 65 × L. 76,5 xL. 44 cm (quelques restaurations au plateau) 216. Table en gaïac, acajou et bois exotique ouvrant à un tiroir en ceinture. Pieds tournés en balustres réunis par une entretoise en X à ressauts avec toupie à l'intersection ; ceinture chantournée ; pieds boules. Saintonge, La Rochelle, fin du XVIIe siècle H. 73 × L. 96,5 × L. 64 cm (toupie refaite, boutons des tiroirs postérieurs, entretoise consolidée) 1 500 / 2 000 € 2 000 / 2 500 € 216 H A U T E É P O Q U E 220. Miroir en bois de Bagard sculpté de rinceaux feuillagés, de fleurons, de C couchés et de volutes ; partie supérieure arrondie avec ressauts ; attache en laiton. Est de la France, XVIIIe siècle H. 57 × L. 51cm 1 500 / 2 000 € 221. Plateau en écaille de tortue de forme ovale et aux bords chantournés. XVIIIe siècle L. 25 × L. 17 cm (légers éclats) 500 / 700 € 222. Coupe en noix de coco en forme de navette au bord chantourné et soulignés par un filet gravé dessinant des fleurons à chaque extrémité ; pied balustre en bois exotique sculpté de godrons et reposant sur une base octogonale moulurée. XVIIe / XVIIIe siècle H. 12 cm 300 / 500 € 217 218 217. Fauteuil à haut dossier en noyer à piétement en os de mouton ; accotoirs et supports d'accotoirs incurvés. Fin du XVIIe siècle H. 113 × L. 66,5 × P. 59 cm (quelques vermoulures) 220 300 / 500 € 218. Fauteuil en noyer à haut dossier ; piétement tourné en balustre avec entretoise en H, accotoirs mouvementés au départ sculpté de feuilles d’acanthe et se terminant en volutes, supports en forme de console, pieds godronnés. Tapisserie ancienne au petit point représentant Diane chasseresse accompagnée d'une dame de cour dans un entourage de fleurs. Epoque Louis XIV H. 119 × L. 67 × P. 67,5 cm (modification dans la profondeur et petits rajouts au XIXe) 600 / 800 € 219 219. Paire de grands chandeliers en bois polychromé avec fût tourné et base tripode. XVIIe siècle H. 129 cm montée à l’électricité (quelques accidents et fentes) 800 / 1 000 € 221 222 H A U T E É P O Q U E 223. Chapelet en argent filigrané et grains de corail. A l’extrémité, médaille représentant l’agneau de la Résurrection portant l’oriflamme dans une couronne de laurier et au revers le monogramme du Christ IHS Italie du Sud, XVIIIe siècle L. 53 cm 500 / 700 € 224. Hochet en argent composé d’une sirène, portant un justaucorps et tenant une trompe, à laquelle sont attachés quatre grelots, chaine composée d'éléments décoratifs, anneaux, croix, angelot surmonté d'une coquille dans un entourage de branches fleuries. Poinçons. Tolède, maître-orfèvre Juan de la Cueva ?, seconde moitié du XVIIIe siècle L. 34,5 cm, Pds. 88,4 g 300 / 500 € 225. Croix reliquaire en cristal de roche biseauté ; monture d'un filigrane d'argent scellée par un cachet de cire ; écrin en cuir doré au petit fer de forme hexagonale. XVIIIe siècle H. 5,3 cm Hauteur de l’écrin : 7,3 cm (accidents à l’écrin et à la croix) 300 / 400 € 223 225 224 226 226. Grand pendentif en argent filigrané et doré, laiton, verre rouge et verre églomisé composé de trois éléments attachés par des anneaux. Dans une réserve en forme de poire sont figurés, d'un côté, la colombe de la paix aux ailes déployées portant un rameau dans son bec et, de l'autre, un cœur enflammé duquel sort une croix entourée de rayons entre deux branches feuillagées ; monture aux bords mouvementés à rinceaux filigranés enchâssant des verres de couleur rouge ; bélière. Suisse, XIXe siècle H. 17 cm 500 / 700 € 227. Cœur reliquaire en argent doré à décor filigrané d'une fleur. XVIIe siècle H. 3,5 cm (petits accidents) 300 / 500 € 228. Petite boite ovale en bronze ornée sur le couvercle du buste de Maurice de Nassau, prince d'Orange avec tout autour l'inscription MAVRITIVS . AVR[ELIVS?] . PRINC[EPS] . COM[ES]. NASS[AU] . ET . MV[?] MAR[QVIS] . VE [ERE VLISSINGEN]. EL[ECTEVR] .EQ[ES]. OR[DINIS]. PERISCELIDIS (Maurice Aur[élius?]), Prince comte de Nassau et Mu(?), Marquis de Veerevlissingen, électeur, chevalier de l’ordre de la Jarretière). accompagné de la date 1613 ; au revers, armoiries du prince accompagnées de la devise HONY . SOIT . QVI . MAL . Y . PENSE ; coté à décor d'une frise d’une chasse avec rinceaux feuillagés. Pays-Bas, XVIIe siècle H. 2,8 × L. 5,6 cm 227 600 / 1 000 € 229. Reliquaire en bronze de forme ovale ouvrant à deux compartiments gravé, sur une face, MARIE MERE DE DIEV A ESTE CONCEVE SAN PECHE et, sur l'autre, l’autre face LOVE SOIT LE TRES SAINT SACREMENT DE L AUTEL entourant un ostensoir. XVIIe / XVIIIe siècle H. 5 cm (léger accident à la fermeture de l’un des volets) 228 200 / 300 € 229 230. Pendentif reliquaire de forme ovale en argent gravé ouvrant en deux parties. Sur une face, les trois clous avec monogramme du Christ IH et la croix, sur l'autre, le monogramme de la Vierge MA couronné accompagné d'un cœur ; renfermant une croix avec relique ; bélière. XVIIIe siècle H. 5,2 cm 230 500 / 700 € 231. Rare partie d'une couronne en argent doré composé de huit éléments articulés. Eléments de forme rectangulaire légèrement cintrés à la partie supérieure en forme de gable ; ils présentent chacun un encadrement mouluré meublé de fils torsadés et appliqués avec, au centre, un cabochon de pierre de couleur enchâssée dans une monture en pointes fixée sur quatre petites feuilles découpées ; deux des charnières articulées conservent leur fleuron. Chaque élément porte au revers un chiffre romain gravé. Europe centrale, XVIe siècle L. 36,5 cm (remontage, réparations et manques notamment aux parties supérieures qui ont perdu leur fleuron ou fleur de lys) 400 / 600 € 231 H A U T E É P O Q U E 232 232. Carreau en faïence à décor bleu et jaune sur fond blanc d’une fleur dans un fleuron avec volutes et fleurs de lys ; résilles dans les angles. Saint-Cloud , début du XVIIIe siècle 11,4 × 11,4 cm (petits éclats en bordure) On joint un carreau à décor floral vert, jaune et manganèse sur fond blanc. Tunisie, XVIIIe siècle 12,5 × 12,5 cm 80 / 100 € 233. Lot de trois carreaux faïence à décor bleu sur fond blanc d’une coupe de fruit sur un entablement, d'une chinoiserie et d’un lièvre sur un tertre. Delft, XVII / XVIIIe siècle H. 13,6 × 13,5 × 13 cm L. 13,6 × 13,5 × 13 cm (quelques éclats et égrenures sur les bords) 300 / 500 € 233 234 234. Lot de trois carreaux en faïence, l’un à décor manganèse et bleu représentant un paysage maritime avec trois bateaux et un moulin cantonné de fleurs de lys, un autre, à décor bleu représentant un paysage avec paysan et basse-cour, maisons et couple se promenant, et un dernier manganèse représentant un paysage avec rivière et pont animé de pêcheurs. Delft, XVIIIe siècle 12,8 × 12,8 cm (un cassé recollé, quelques manques sur les bords) 150 / 200 € 235 235. Paire de carreaux en faïence polychrome à décor de personnages : un homme, debout et de dos, levant les bras et une femme représentée à mi-jambe et tenant un éventail. Catalogne, fin du XVIIIe / début du XIXe siècle H. 13,5 × L. 13,5 cm (égrenures sur les bords et petit éclat) Ces carreaux sont de la même série que ceux donnés par M. F.W. Mark provenant d'une maison de Palma de Majorque et conservés au Victoria and Albert Museum (C.756- 1920) Ouvrage consulté : A. Ray, Spanish Pottery 1248-1898, Londres, 2000, p 383. 250 / 300 € 236. Pichet à vin en grès à pâte grise à glaçure bleue de forme pansue avec anse ; décor gravé de fleurs et de rinceaux en volutes, col mouluré. Westerwald, XVIIIe siècle H. 12,5 cm (éclat ancien sur la panse) 200 / 300 € 236 H A U T E É P O Q U E 237. Seau à eau bénite en laiton et goupillon en bronze en partie argenté. De forme balustre, pied et bord godronnés, anse mobile à prise moulurée, porte les armoiries de sable à la croix d'argent de la ville de Dommartin-sur-Vraine dans les Vosges avec crosse en sautoir. XVIIIe siècle H. 28 cm (quelques enfoncements d’usages) 200 / 250 € 238. Seau à avoine en bronze. Récipient évasé à deux larges becs, base ovale moulurée, anse mobile avec attaches à double volute. XIXe siècle H. 53 cm 600 / 800 € 237 239. Lampe à huile en fer forgé et bronze. Tige terminée par un anneau sur laquelle coulisse un bras articulé à l’extrémité duquel est fixée une coupelle ; base octogonale moulurée. Début du XVIIIe siècle H. 33,5 cm 400 / 600 € 240. Seau en laiton muni d'une anse. De forme légèrement évasé, il est orné d'une bordure à décor repercé et poinçonné de motifs circulaires ; fond percé de quatre trous ; inscription : ALBERTINE . JOSEPHE . ROVSEE . et date 1761. XVIIIe siècle, 1761 H. 16 × Ø 14,5 cm (légers enfoncements) 200 / 300 € 241. Chaufferette de forme rectangulaire en cuivre repoussé, gravé et repercé. Couvercle ajouré à décor d’une étoile entourée de rinceaux formant deux cœurs et rehaussé de gravures en zigzag ; cotés ornés de cœurs avec rectangle à écoinçons en façade ; fermeture avec crochet ; anse en laiton. Europe du Nord, XVIIIe siècle L. 24,5 × L. 17 × H. 12,5 cm 400 / 600 € 238 242. Grande lanterne en laiton découpé et ajouré. Dôme conique à décor de fleurs à six longs pétales et angles ornés de feuillages, encadrements à rosettes et losanges, verres protégés par des croisillons, pieds boules. XIXe siècle H. 63 × L. 26 cm 800 / 1 200 € 243. Bénitier en laiton. Dosseret à décor du profil droit du Christ dans un médaillon entouré de larges rinceaux feuillagés à volutes et de groupes de fruits avec coquille au sommet ; coupelle godronnée terminée par une pampille. Fin du XVIIe / début du XVIIIe siècle H. 25,5 cm (légers manques et usures) 300 / 400 € 244. Lanterne en laiton repoussé et repercé, fer et verre rouge. De forme cylindrique avec un dôme pointu et ajouré, elle est ornée d'angelots, de rinceaux feuillagés en C et de corbeilles de fruits ; dos à décor d'une tête entourée de rayons dans un encadrement de rinceaux et de fleurons ; poignée articulée portant l’inscription CERQVEVL . A . AIX. Provence, Aix-en-Provence, fin du XVIIe / début du XVIIIe siècle H. 17,5 cm (petits accidents et réparation ancienne à l’anse) 242 243 400 / 600 € 245. Petite lanterne en laiton à décor repoussé. Corps cylindrique surmonté d'un toit conique avec anneau de suspension ; oculus en verre et poignée arrière en deux parties rétractables ; intérieur garni d’une tôle de fer et d’un binet. XVIIIe siècle H. 14,5 cm 300 / 500 € 246. Petite paire de bougeoirs en bronze à fût tourné en colonnette baguée et sphère aplatie, haut binet mouluré, base triangulaire mouluré reposant sur des pieds boules. Première moitié du XVIIe siècle H. 11,2 cm On joint une petite paire de mouchettes en laiton XVIIIe siècle L. 9,4 cm 239 240 241 800 / 1 200 € 244 245 246 H A U T E É P O Q U E 247 250 248 249 247. Malle à âme en bois en cuir clouté en laiton. Décor de cabochons, d'étoiles et de croix basques, lauburu ; monogramme MB du propriétaire au-dessous de la serrure à moraillon ; poignées latérales. Sud-ouest, XVIIIe siècle H. 39,5 × L. 110 × P. 58 cm (quelques accidents et manques notamment aux cabochons, moraillon refait 350 / 450 € 248. Paire de tabourets d’enfant de chœur en chêne à longue terrasse, colonne tournée et assise circulaire moulurée. XIXe siècle H. 47 × P. 50 cm 250. Epitaphe en pierre calcaire portant l'inscription CONPOSSE PAR MOIY PIGRRG MONTGRIO ARCOVNVGLODER AMOPOVRAVENE PABLEMET. 1700 ("COMPOSE PAR MOY¨PIERRE MONTER IO…?) XVIIIe siècle, 1700 H. 24 × L. 44 cm 600 / 800 € 251. Plaque en pietra dura à marqueterie de marbre et de nacre représentant une femme dansant et jouant du tambourin sur fond noir. Italie du Sud, XIXe siècle H. 22,1 × L. 15 cm 300 / 500 € 400 / 600 € 249. Boîte ovale en ivoire avec scène peinte sur le couvercle représentant Vénus dénudée et alanguie sur laquelle se penchent deux femmes ; un page bandant son arc à ses pieds. Inscription et numéro de collection en dessous. XVIIIe siècle H. 2,3 × L. 11,3 cm (accidents et manques) 400 / 500 € 251 H A U T E É P O Q U E 255. Moulin à café dit Louis XIV en bois et fer. Corps légèrement évasé à pans ; cavités de préhension aux angles de la partie inférieure ; bras courbe ; tiroir avec prise en forme de cœur ; base en fer reposant sur des pieds boules. XVIIIe siècle H. 25 cm (poignée du bras manquante) 400 / 600 € 256. Tambour de dentelière en bois fruitier orné sur les deux faces de soleils et de rosaces sculptées au couteau ; monogrammes EM et RA, date 1804 ; toile verte fixée sur la périphérie ; évidement circulaire sur une face. Art populaire, Queyras, début du XIXe siècle, 1804 Ø 25,5 cm 400 / 600 € 252 257. Varlope en frêne avec poignée, prise courbée, fer, traces de gravures de rosaces. XVIIIe siècle L. 81,2 cm (usure d’usage, petite réparation) 300 / 500 € 252. Importante enseigne de sabotier en chêne sculpté. Sabot orné sur une face d'un navire et d'une murène sur l'autre, décor de coups de gouge, chaînes. XIXe siècle H. 38 × L. 72 × L. 28,5 cm (fentes et agrafes) 600 / 1 000 € 253. Deux plaques muletières en laiton gravé de forme circulaire à décor gravé. L'une portant l'inscription C...ENTEMANT . PASSE . RICHESSE . W . PIERRE . BARYAL . BON . ENFANT . QVI . PAYE . LA . BOVT-EILLE . SOUVANT . 1.7.5.9. ; l’autre à décor de quatre têtes d’ange entourant un losange portant les inscriptions : . I AIME . LE LI . I AIME . LA ROSE. Velay, XVIIIe siècle Ø 18,2 cm (accidents, repercées) 253 200 / 300 € 254. Coffret de médecin en cuir bouilli et fer forgé de forme rectangulaire. Petites frettes formant cornières, moraillon articulé pour le fermoir, attaches latérales, accroches au dos de même modèle que la fermeture. Tibet, XIXe siècle H. 12 × L. 21 × P. 12,5 cm (quelques manques et accidents aux pentures, usures d’usage) 254 255 258. Polissoir en porphyre et bois peint. Poignée cylindrique légèrement arquée, plaque de porphyre enchâssée dans un support rectangulaire à pans coupés. XVIIIe siècle L. 21,2 cm 500 / 700 € 259. Rabot en bois fruitier avec poignée terminée en volute, orné d'une ondulation ponctuée à la partie inférieure, fer marqué WarrentroCassesteel. Monogramme du propriétaire FP. Belle patine. L. 27 × L. 4,9 cm 300 / 400 € 260. Petit rabot en bois fruitier avec corne à volute ; motifs gravés de cercles dentelés et de cœurs ; inscriptions des initiales HDE CB et de la date 1729. Belle patine. Alsace, 1729 L. 14,9 cm (manque le fer) 250 / 300 € 256 259 Ouvrage consulté : E. Berger, Ornamental Caskets - Eight Centuries or European Craftsmanship. Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart, 1998, pp 300-301. 600 / 800 € 257 258 260 H A U T E É P O Q U E 261. Crâne de dauphin, delphinus delphis, sur un socle. L. 50 cm (Mâchoire inférieure manquante) 300 / 400 € 262. Dent de cachalot Physter macrocephalus H. 16 cm 200 / 250 € 263. Trois carapaces de tortue d'eau douce et terrestre L. 14,5 cm, 14 cm et 10 cm Tortue de floride (Trachemys scripta) Annexe B carapace d'un spécimen ancien pré-convention aire de répartition Continent Américain Tortue aquatique spp (Pelusios spp) non réglementée Convention de Washington , carapace d'un spécimen ancien pré-convention aire de répartition Continent Africain Tortue de Reeves (Chinemys reevesii) Annexe III / C, Dossiére d'un spécimen pré-convention , aire de répartition Continent Asiatique 300 / 500 € 261 262 263 conditions générales de vente Avis important aux acheteurs. Stockage et enlèvement des achats. Les acquéreurs sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser et à constater leur état avant la vente aux enchères, notamment pendant les expositions. Piasa se tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur l’état des lots. En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication prononcée. A cet effet, l’absence, dans le catalogue ou le rapport d’état des mentions « restaurations, accidents,… » n’implique nullement qu’un objet, meuble ou tableau soit exempt de tout défaut ou restauration. De même, une mention particulière n’implique pas qu’un bien soit exempt de tout autre défaut. En aucun cas elle ne saurait remplacer totalement un examen personnel de l’acquéreur éventuel. En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication prononcée. 1. Aristide MAILLOL La Vague, 1895-1898 Bloc de bois gravé au canif et au burin, avec 3 épreuves. 2. Edouard VUILLARD Sur le pont de l’Europe, 1899 Lithographie. Epreuve d’essai. 3. Pablo PICASSO Portrait de Dora Maar au chignon II, 1936 Burin et pointe sèche. Epreuve du bon à tirer, signée et datée. 4. Henri MATISSE Danseuse au miroir, 1927 Lithographie. Signée et numérotée. Estampes Modernes Collection Henri M. Petiet VENTE : jeudi 5 décembre 2013 À 14 heures 15 Les meubles, tableaux et objets volumineux adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs le lendemain de la vente pourront être retirés dans notre lieu de stockage. Pour tout renseignement, veuillez contacter Benoit Bertrand au +33 (0)1 53 34 12 89. LIEU Hôtel Drouot, salle 9 9 rue Drouot 75009 Paris Exposition privée : Chez Piasa En présence d’Hélène Bonafous-Murat 5, rue Drouot 75009 Paris - 2e étage Du 25 au 29 novembre 2013, 14h-18h Les achats de petit volume seront conservés chez PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot. EXPOSITION PUBLIQUE Mercredi 4 décembre, 11h-18h Jeudi 5 décembre, 11h-12h EXPERTS Hélène Bonafous-Murat + 33 (0)1 44 76 04 32 [email protected] 1 Assurance. Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous l’entière responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès l’adjudication. Les biens non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls de l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant ces dépôts. 2 RENSEIGNEMENTS Hugues Taquet h.taquet@ piasa.fr + 33 (0)1 53 34 12 82 CATALOGUE disponible sur www.piasa.fr PIASA SA 5 rue Drouot 75009 Paris +33 (0)1 53 34 10 10 www.piasa.fr 3 4 PIASA SA - agrément n° 2001-020 Nicolas Romand + 33 (0)1 43 26 43 38 [email protected] piasa en ligne Si vous souhaitez recevoir gratuitement par e-mail nos catalogues ainsi que les informations sur nos ventes en préparation, veuillez nous adresser par e-mail à : [email protected], vos nom, adresse et numéro de téléphone en mentionnant les spécialités qui retiennent particulièrement votre attention. Vous pouvez aussi imprimer vos ordres d’achat, consulter nos catalogues ainsi que les résultats complets de nos ventes sur notre site : www. piasa.fr Estimations Dans le catalogue, le prix de vente estimé figure à la suite de chaque lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudication pouvant varier. Conditions de vente L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, et aura pour obligation de remettre ses nom et adresse. Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement de l’intégralité des sommes dues. En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets, pourra être différée jusqu’à l’encaissement. Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicataire. Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par lot, les frais et taxes suivants : Frais de vente En sus du prix de l’adjudication, l’adjudicataire devra acquitter par lot et par tranche dégressive les commissions et taxes suivantes : 27,508 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 19,6 %) puis 23,92% TTC de 15 001 € à 600 000 € (20% HT + TVA 19,6 %) et 14,352 % TTC audelà de 600 000 € (12 % HT + TVA 19,6 %) Pour les livres : 24,265 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 5,5 %) puis 21,10 % TTC de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA 5,5 %) et 12,660 % TTC au delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %) Pour le vin : 21,528 % TTC (18 % HT + TVA 19,6 %) Les lots dont le n° est précédé par le symbole ƒ sont soumis à des frais additionnels de 7 % HT, soit 8,372 % TTC du prix de l’adjudication. Les lots dont le n° est précédé par le symbole • sont soumis à des frais additionnels de 19,6 % HT, soit 23,44 %. TTC du prix d’adjudication. Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet d’un remboursement à l’acheteur. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter notre service comptabilité au : +33 (0)1 53 34 10 17. En cas de contestation au moment des adjudications, c’est-à- dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une enchère équivalente, soit à haute voix, soit par signe, et réclament en même temps cet objet après le prononcé du mot « adjugé », le dit objet sera immédiatement remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs et tout le public présent sera admis à enchérir à nouveau. Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux descriptions du catalogue seront annoncées verbalement pendant la vente et notées sur le procès-verbal. Paiement 1. La vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets, ainsi que celui des taxes s’y appliquant, sera effectué dans la même monnaie. 2. Le paiement doit être effectué immédiatement après la vente. 3. L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants : – Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD. – Par chèque bancaire certifié en euros avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité. – Par virement bancaire en euros : Code SWIFT BNPPARB Paris A CENTRALE FR BIC (Bank Identification Code) BNPAFRPPPAC Numéro de compte international (IBAN) 76 3 000 4008 2800 0105 9294 176 PIASA SA DEPOT CLIENT 16 boulevard des Italiens 75009 Paris SVVARTL3216CC Code banque Code Guichet 3 0004 00828 Numéro de compte Clé 00010592941 76 4. Les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront autorisés qu’après l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la vente, une lettre accréditrive de leur banque pour une valeur avoisinant leur intention d’achat, qu’il transmettront à PIASA. 5. En espèces : – jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises lorsque le débiteur a son domicile fiscal en France ou agit pour les besoins d’une activité professionnelle. – jusqu’à 15 000 € frais et taxes comprises lorsque le débiteur justifie qu’il n’a pas son domicile fiscal en France et n’agit pas pour les besoins d’une activité professionnelle, sur présentation d’un passeport et justificatif de domicile. Piasa-Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables de 9 h à 12 h 30 et 14 h à 18 h. Tél. +33 (0)1 53 34 10 17 Ordres d’achat Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire d’ordre d’achat inclus dans ce catalogue. PIASA agira pour le compte de l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire d’ordre d’achat, et au mieux des intérêts de ce dernier. Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être tenus pour responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omissions dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier ordre reçu. Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots dont l’estimation est inférieure à 300 €. Haute Époque & curiosités coNdiTionS of sALe IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES Potential purchasers are invited to examine and assess the condition of items they may wish to buy before the auction, notably during the pre-sale viewing. PIASA is happy to provide condition reports for individual lots upon request. No claims will therefore be entertained after the fall of the hammer. Bulky items (furniture, pictures & objects) purchased at auction, and not collected from the saleroom the day after the sale, will be stored in our storage location. For further information, please contact Benoit Bertrand +33 (0)1 53 34 12 89. Small items purchased at auction and not collected after the sale will be stored to the PIASA offices and kept free of charge for a fortnight. Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the rate of € 3 + tax, per day and per lot. Insurance. At the fall of the hammer the title of property shall be transferred to the purchaser, who assumes immediate responsibility for insurance. Uncollected property will be stored at the buyer’s risk and expense. piasa on line If you wish to receive information about our sales, please contact : [email protected], quoting your name, address, telephone number, and fields of interest. To print out absentee bid forms and consult our catalogues and auction results, please visit our website : www. piasa.fr Estimates An estimate in euros of the likely sale price is published after each lot. This is provided for indication only. The hammer price may of course be above or below this estimate. Conditions of sale The highest and final bidder is deemed to be the purchaser, and must provide his / her name and address. No lot will be transferred to the purchaser before it has been paid for in full. In the event of payment by cheque or bank transfer, property may be withheld until payment has been cleared. Any storage costs that may result are to be paid by the purchaser. In addition to the amount of the winning bid, the following premium per lot is also due : Buyer’s premium In addition to the lot’s hammer price, the buyer must pay the following costs and fees/taxes per lot and on a sliding scale : 27.508 %inc. tax, up to 15 000 € (23 % + VAT 19.6 %) 23.92 % inc. tax, from 15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 19.6 %) 14.352 % inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 19.6 %) For books : 24.265 % inc. tax, up to 15 000 € (23 % + VAT 5.5 %) 21.10 % inc. tax, from 15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 5.5 %) 12.660 % inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 5.5 %) For wines : 21.528 inc. tax (18 % + VAT 19.6 %) Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional pre- mium of 7 % + VAT (8.372 % inc. VAT) on the hammer price. Lots preceded by the symbol • are subject to an additional premium of 19.6 % + VAT (23.44 % inc. VAT) on the hammer price. In some instances these additional costs may be reimbursed. For further information, please call our accounts department on +33 (0)1 53 34 10 17. In the event of a dispute at the fall of the hammer, i.e. if two or more bidders simultaneously make the same bid, either vocally or by sign, and claim title to the lot after the word adjugé has been pronounced, the said lot shall be immediately reoffered for sale, at the price of the final bid, and all those present may take part in the bidding. Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in the catalogue shall be announced verbally during the sale, and appended to the official sale record (procès-verbal). Payment 1. The sale shall be conducted in euros. All payments must be effected in the same currency. 2. Payment is due immediately after the sale. 3. Property may be paid for in the following ways : – by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD) – by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof of identity – by bank transfer in euros : Code SWIFT BNPPARB Paris A CENTRALE FR BIC (Bank Identification Code) BNPAFRPPPAC Numéro de compte international (IBAN) 76 3 000 4008 2800 0105 9294 176 PIASA SA DEPOT CLIENT 16 boulevard des Italiens 75009 Paris SVVARTL3216CC Code banque Code Guichet 3 0004 00828 Numéro de compte Clé 00010592941 76 4. Wherever payment is made by cheque from a foreign bank account, the purchase will not be delivered until Piasa receives the bank agreement. 5. In cash : – up to € 3 000 (inc. premium) for French citizens or profes- sionnal activities – up to € 15 000 (inc. premium) for foreign non professionnal citizens upon presentation of valid proof of identity. PIASA’s Buyers’ Accounts Department is open weekdays from 9am to noon and 2pm to 6pm. Tel. : +33 (0)1 53 34 10 17 Absentee bids Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue. PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the instructions contained in the absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at the lowest possible price, in no circumstances exceeding the maximum amount stipulated by the bidder. Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. PIASA and its employees decline responsibility for any errors or omissions that may occur. Should two written bids be identical, the first one shall take precedence. Telephone bids are not accepted for lots estimated less than 300 €. PIASA - 5 RUE DROUOT - 75009 PARIS Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 Mercredi 4 décembre 2013 | Wednesday December, 4th 2013 HÔTEL DROUOT, PARIS, salle 14 | Room 14 Ordre d’achat | ABSENTEE BID Enchères par téléphone | BIDDING BY TELEPHONE * Champs obligatoires | Required fields * Nom et prénom | Name & First Name : * Adresse | Address : Téléphone | Telephone : Portable | Cellphone : * Téléphone pendant la vente | Telephone during the sale : * E-mail / Fax | E-mail / Fax : * Banque | Bank : Personne à contacter | Person to contact : Adresse | Address : Téléphone | Telephone : * Numéro du compte | Account number : * Code banque | Bank code : * Code guichet | Branch code : JOINDRE OBLIGATOIREMENT UN RIB AINSI QU’UNE COPIE D’UNE PIÈCE D’IDENTITÉ (passeport ou carte nationale d’identité). Attention : Les clients souhaitant enchérir au-delà de 20 000 € sont priés de nous faire parvenir une lettre accréditive soigneusement remplie par leur banque (pour tout renseignement merci d’adresser un courriel à [email protected]). PLEASE ENCLOSE A COPY OF YOUR BANK DETAILS (copy of credit card or bank statement) AND AN IDENTITY CARD OR PASSPORT. Warning : Clients wishing to bid above 20 000 € will be asked to provide a Letter of credit duly completed by their bank (for inquiries please email to [email protected]). Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci. Aucune enchère par téléphone ne sera acceptée pour des lots non mentionnés dans ce formulaire. Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors or omissions that may occur in carrying out these services. No phone bids will be allowed for lots not mentioned in this form.that may occur in carrying out these services. Lot n° Description du lot | LOT DESCRIPTION Limite en € | LIMIT IN € J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur). I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in euros, for the lot(s) designated opposite (exclusive of buyer’s premium). Date : Signature obligatoire | Signature obligatory : SERVICES SPÉCIALITÉS Comptabilité Acheteurs Gaëlle Le Dréau Tél. : +33 (0)1 53 34 10 17 [email protected] Vendeurs Odile de Coudenhove Tél. : +33 (0)1 53 34 12 85 [email protected] Haute-époque Benoît Bertrand Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89 [email protected] Magasins Du lundi au vendredi de 9 à 12h30 et de 14 à 18h00 Dépôts Hugues Taquet Tél. : +33 (0)1 53 34 12 82 [email protected] Retrait des achats Frédéric Farnier Tél. : +33 (0)1 53 34 10 14 [email protected] Abonnement catalogues Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 [email protected] Tableaux, dessins et sculptures des xix e et xx e siècles LIVRES ANCIENS ET MODERNES Clémence Bléas Tél. : +33 (0)1 53 34 12 80 [email protected] Bijoux et argenterie Bandes dessinées Dora Blary Tél. : +33 (0)1 53 34 13 30 [email protected] Arts décoratifs du xx e siècle et Design Cédric Morisset Tél. : +33 (0)1 45 44 43 53 [email protected] François Épin Tél. : +33 (0)1 45 44 43 54 [email protected] Cindy Chanthavong Tél. : +33 (0)1 45 44 12 71 [email protected] Art contemporain Geoffroy Jossaume Tél. : +33 (0)1 53 34 10 02 [email protected] Grands vins et spiritueux Gaulthier Aubert Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 [email protected] Art d’asie Céramique Anne-Caroline Germaine-Le Mintier Tél. : +33 (0)1 53 34 10 12 [email protected] Tableaux et dessins anciens Alix de Saint-Hilaire Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15 [email protected] ESTAMPES LETTRES ET MANUSCRITS AUTOGRAPHES Hugues Taquet Tél. : +33 (0)1 53 34 12 82 [email protected] PIASA S.A. Président du conseil d’administration Jérôme Clément Directeur général Alain Cadiou COMMISSAIRES-PRISEURS directeurs Henri-Pierre Teissèdre Delphine de Courtry DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA STRATÉGIE Frédéric Chambre Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 [email protected] Direction des ventes Françoise Le Guen Tél. : +33 (0)1 53 34 12 36 [email protected] Ventes généralistes Carole Siméons Tél. :+33 (0)1 53 34 12 39 [email protected] Art islamique Archéologie Mobilier objets d’art Photographies Chasse et art animalier Armes et souvenirs historiques Pascale Humbert Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19 [email protected] Nos consultants à l’étranger Notre réseau en province pour le département Arts Décoratifs et Design Nantes & angers Georges Gautier 3, place Graslin 44 000 Nantes Tél. : +33 (0)2 28 09 09 19 27, rue des Arènes 49 000 Angers Tél. :+33(0)2 41 42 04 04 Port. : +33 (0)6 08 69 81 07 [email protected] Pays-Bas Beatriz Defeo Tél. : + 31 (0)6 10 66 01 62 [email protected] Belgique Jacques Dewindt Tél : +32 (0)4 79 29 93 19 [email protected] CRÉATION ORIGINALE Mathieu Mermillon RÉALISATION graphique Charly Bassagal Ferrer Photographies Antoine Mercier Paul Fargues Studio Sebert Impression Telliez Communication Tél. : +33 (0)3 44 20 21 50 Thierry Belenger Tél : +32 (0)4 75 98 40 38 [email protected] Marseille & lyon Jean-Baptiste Renart 35, rue du dragon 13 006 Marseille Tél. : +33 (0)4 91 02 0045 21, rue Gasparin 69 002 Lyon Tél. : +33 (0)4 72 40 23 09 Port. : +33 (0)6 37 15 22 73 [email protected] Notre correspondant en belgique Michel Wittamer 379, avenue Louise Boîte 6 1050 Bruxelles Tél. : +32 (0) 474 010 010 [email protected] PIASA PIASA 5, rue Drouot 75 009 Paris PIASA RIVE GAUCHE 83, rue du Bac 75 007 Paris Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 [email protected] www.piasa.fr Piasa SA Ventes volontaires aux enchères publiques – agrément no2001-020 Inventaires Henri-Pierre Teissèdre Delphine de Courtry les directeurs, sont à votre disposition pour estimer vos œuvres ou collections en vue de vente, partage, dation ou assurance. Pour tout renseignement ou rendez-vous, merci de contacter : Laurence Dussart Tél. : +33 (0)1 53 34 12 87 [email protected] Henri-Pierre TEISSÈDRE Delphine de COURTRY Commissaires-priseurs PIASA 5, rue Drouot 75 009 Paris PIASA RIVE GAUCHE 83, rue du bac 75 007 Paris Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 [email protected] www.piasa.fr PIASA SA — Ventes volontaires aux enchères publiques agrément n° 2001-020