Référent de Nicolas Sarkozy pour le 3 ème,A

Transcription

Référent de Nicolas Sarkozy pour le 3 ème,A
Référent de Nicolas Sarkozy
pour le 3 ème
J’ai été désigné référent de Nicolas Sarkozy dans le 3 ème
arrondissement, pour sa candidature à la primaire de la droite
et du centre.
Je suis donc en train de constituer une équipe, qui
m’accompagnera dans des opérations de tractage, de porte-àporte et des rencontres avec les habitants. Toutes les bonnes
volontés sont les bienvenues, alors n’hésitez pas à me
contacter ici. Je serai heureux de vous rencontrer !
A Châteaurenard avec Nicolas
J’ai accompagné Nicolas Sarkozy à Châteaurenard, avec beaucoup
d’élus et de parlementaires, pour son premier meeting de
campagne. Une ambiance surchauffée, (à tous les sens du
terme…), pour un Nicolas qui a tout donné devant une salle
comble. La campagne promet d’être intense, passionnante et
passionnée !
Interview pour le magazine
“Transfuge”
https://www.transfuge.fr/interview-benoit-soles-comedien-engag
e,329.html
Benoît Solès, comédien engagé
Par Marie Daoudal
le Vendredi 05 Août 2016
Benoît Solès est un homme plein de projets. Que ce soit sur
scène, en politique ou dans la vie, il s’investit pleinement
pour donner le meilleur de lui-même. Transfuge l’a rencontré
pour parler de culture et de littérature.
Marie Daoudal :Pourquoi le théâtre?
Benoît Solès
: Par accident. J’ai dû remplacer un camarade
dans le spectacle de fin d’année, au Collège. C’était le rôle
de Créon, dans l’Antigone d’Anouilh. Plus que la
représentation elle-même (pendant laquelle je me suis senti un
peu comme dans un tunnel), ce fut le plaisir d’apprendre le
texte par coeur, dont je me souviens. J’ai aussi aimé le
cérémonial propre au théâtre : recherche du costume,
préparation en loge, rumeur du public, trac… Quelque chose en
moi pressentait que tout cela allait devenir ma passion, mon
métier et ma vie.
M.D. :Vous avez joué dans de nombreuses pièces classiques.
Quel rapport entretenez-vous avec la littérature?
B.S.
:Un
rapport
de
curiosité,
de
gourmandise
et
de
fascination. J’ai toujours été attiré par les grands textes,
qu’ils soient littéraires, théâtraux ou poétiques. Je me sens
tout autant interprète que “diseur”. J’attache ainsi une
importance quasi maniaque à être entendu par le public, c’est
à dire compris. C’est pour le moins notre premier devoir
envers l’auteur.
M.D. :Etes-vous plutôt comique ou tragique?
B.S. :Les deux, enfin, je l’espère ! J’ai récemment joué une
pièce américaine de Neil LaBute (“Bash”, avec Sarah Biasini,
au Théatre des Mathurins) où j’incarnais un jeune père
infanticide. Dans “Rupture à Domicile”, que je jouais à
Avignon cet été, après Paris et une tournée, j’avais une
partition burlesque totalement déjantée. Et je me suis servi
de toutes ces facettes pour créer “mon” Cyrano de Bergerac au
Théatre 14. D’une manière générale, j’ai toujours recherché
une part de lumière dans les rôles dramatiques et des failles
dans les partitions plus comiques. À l’image de ce que nous
sommes.
M.D.B.S. :Quelles sont vos oeuvres
cinématographiques favorites?
littéraires
et/ou
B.S. :Le Rouge et le Noir, Ludwig, Martin Éden, The Rose,
L’Anthologie de la Poésie française par Pompidou, Into the
Wild, Les sonnets de Shakespeare, Vertigo, Le Long voyage du
jour vers la nuit, Les Enfants du Paradis, Le Nom de la Rose,
l’Hamlet de Lafforgue… Voilà ce qui m’est venu spontanément.
Si j’y réfléchissais plus longuement, je mettrais des jours à
vous répondre…
M.D. :Vous faites également de la politique, auprès des
Républicains. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager?
B.S. :Le désir de ne plus être uniquement dans le commentaire
ou le jugement, mais dans l’engagement, l’action. Et je ne le
regrette absolument pas, tant dans mon mandat d’élu du 3 ème
arrondissement, que dans ma mission de Secrétaire national à
la culture pour le spectacle vivant et l’éducation artistique.
C’est passionnant.
M.D. :Avez-vous des projets pour l’avenir?
B.S. :Voilà une question philosophiquement abyssale ! Disons
que le comédien va bientôt jouer un Goldoni, avant de partir
en tournée avec Cyrano ; l’élu va poursuivre son travail de
proximité et de réflexion sur les politiques culturelles ;
mais l’homme sage répondrait qu’il est bien imprudent de
former trop de projets…