Groupe des Sept de 2014

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Groupe des Sept de 2014
GUIDE DES ÉTUDES
Groupe des Sept de 2014
La crise en Ukraine
Carolina Fernandino
Directrice
Gabriel Zinato de Carvalho
Directeur Adjoint
Nathália Pavam
Directrice Adjointe
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................…………………………………………...……..... 3
1 PRÉSENTATION DU COMITÉ .................................................................... 5
1.2 Le G7 ........................................................................................................ 5
2 PRÉSENTATION DU THÈME ..................................................................... 9
2.1 Comment cela est-il arrivé? ................................................................... 11
2.2 Des sanctions contre Russie ................................................................. 13
2.3 La dépendance énergétique et économique de certains pays .......... 14
2.4 L'OTAN .................................................................................................... 15
3 POSITIONNEMENTS DES PAYS …...................…….......…………........… 17
3.1 Allemagne ................................................................................................ 17
3.2 Canada ..................................................................................................... 17
3.3 États-Unis ................................................................................................ 17
3.4 France ...................................................................................................... 18
3.5 Grande-Bretagne ..................................................................................... 18
3.6 Italie .......................................................................................................... 18
3.7 Japon ........................................................................................................ 19
4 LES PRINCIPAUX POINTS DE DISCUSSION ........................................... 20
4.1 Politique .................................................................................................... 20
4.2 Économie .................................................................................................. 20
4.3 Société ...................................................................................................... 21
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES …………………………….…………… 22
TABLE DE DEMANDE DES REPRÉSENTATIONS ....................................... 25
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INTRODUCTION
Bienvenues, chers délégués!
C’est un plaisir de vous recevoir dans le Comité G7 (2014) - La Crise en Ukraine du
16ème MINIONU, qui simulera les discussions qui ont eu lieu 4-5 Juin de 2014 à Bruxelles.
Je suis Carolina Fernandino, au 5ème semestre au cours de Relations Internationales à
PUC Minas et la directrice de ce comité. C'est ma troisième année dans un comité français
et j'aime participer au MINIONU! En 2013, j'ai été volontaire au comité <<Conférence de Paix
de Paris (1919)>> et l'année passée, directrice adjointe, au comité <<Conseil de Sécurité
des Nations Unies - La Question du Cameroun (2016)>>. Ainsi, j'ai déjà eu l'opportunité de
prendre part à un comité historique, un comité futuriste et, maintenant, un comité plus actuel.
L'équipe du G7 (2014) est encore composée par Gabriel Henrique Zinato, le directeur
adjoint et Nathália Pavam, la directrice adjointe. Gabriel est au troisième semestre au cours
de Relations Internationales à PUC Minas. C’est la deuxième fois qu'il participe au MINIONU
et avec grand plaisir il est là pour vous aidez, partagez des bonnes moments et, bien sûr,
pour donner son contribution à ce qui concerne le déroulement des débats. Il vous souhaite
une bonne expérience, ainsi comme il a eu l’année passée! Nathália est aussi au troisième
semestre au cours de Relations Internationales à PUC Minas. Elle était déléguée au
MINIONU deux fois et l’année dernière elle a participé en tant que volontaire dans le comité
CSNU (2016): La Question du Cameroun. Nathália espère que vous apprécierez la
simulation et se mettre à la disposition de vous!
Le MINIONU est un modèle de simulations diplomatiques considéré très didactique et
une excellente occasion d'étudier des enjeux internationales. Le comité s'agira du conflit
entre la Russie et l'Ukraine et le principal objectif de ce comité est d'encourager les délégués
d'approfondir sur les problèmes actuels tels que la crise en Ukraine. Le thème impliquera
questions
économiques,
historiques,
géographiques,
diplomatiques,
militaires,
droit
international, l'équilibre des forces dans la région, etc. Comme le G7, formé par les grandes
économies industrielles, abordera sur la question de la Crimée? Le MINIONU, le plus grand
Modèle des Nations Unies destiné aux Lycéens dans l'Amérique Latine, offrira par la
quatrième fois un comité en français, une langue très importante aux discussions
diplomatiques et une des langues officielles de l'ONU. Et c'est avec plaisir que nous
célébrons la continuité de la langue française au projet après cinq ans que le premier comité
est né.
Je remercie monsieur Rodrigo Corrêa Teixeira pour leur dédicace au MINIONU et
madame Chyara Sales, la actuelle coordinatrice générale du 16ème MINIONU. La secrétaire
générale, Bárbara Magalhães, le stagiaire académique Luiz Pereira et la coordination, pour
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être toujours disponible à nous aider et orienter. Le professeur Leonardo Ramos qui nous a
aidé beaucoup avec le thème et les doutes.
Dans ce guide, vous allez trouver des informations fondamentales pour savoir
comment se préparer pour participer au comité G7 (2014) au 16ème MINIONU. Initialement,
il sera exposé l'apprésentation du comité et sur le G7. Deuxièmement, on vous présente un
rappel historique, en d'autres termes, le contexte de la situation, pour mieux comprendre
l'état des choses au moment de la réunion à Bruxelles, avec l'apprésentation du thème. La
troisième section abordera sur les positionnements des acteurs pour guider vos recherches
pendant votre préparation. Finalement, à la dernière section, vous trouvera les principaux
points de discussions qui seront discutées dans notre simulation.
Rappelez-vous de l'importance de lire tout le guide pour vous donnez les coordonnés
initiales d'étude. Cependant, sa lecture, toute seule, n’est pas suffisante pour vous rendre
prêts à participer dans la simulation! Il faut faire des recherches à approfondir sur le thème.
Des autres informations importantes pour votre préparation seront publiées aussi dans notre
blog https://16minionug72014.wordpress.com/, assurez vous de lui visiter périodiquement! Il
y a aussi notre page sur Facebook: G7 2014 - 16º MINIONU. De plus, si vous en avez des
doutes, l'équipe du comité est toujours prête et satisfaite à vous aider! Notre e-mail est:
[email protected].
Cordialement,
L'équipe G7 (2014)
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1 PRÉSENTATION DU COMITÉ
Le Groupe des Huit (G8) est un groupe formé par les sept nations les plus
développés et industrialisés (G7), plus la Russie. L'Union européenne est également
représentée lors des réunions annuelles du groupe, avec la présence des présidents
du Conseil européen et de la Commission européenne. L'embryon du G8 a été créé
en 1975 par le président français Valéry G. d'Estaing. Les sommets du G8 visent à
des réunions sans la bureaucratie, dans un caractère plus informel. Ainsi, il n'y a pas
de règles. Les principaux objectifs du G8 sont: discuter des changements
économiques et démocratiques qui se déroulent dans le monde; discuter des
questions climatiques, en particulier le réchauffement planétaire; permettre la
création de règles du commerce international, permettant une plus grande intégration
économique mondiale; analyser et proposer des solutions aux grands problèmes
sociaux du monde et; discuter des questions liées à la sécurité internationale, les
conflits et aussi les questions militaires.
Les dirigeants des sept grands pays industrialisés annulent le sommet du G8,
qui comprend la Russie, prévue pour Juin de 2014 dans la ville russe de Sotchi, en
représailles à Moscou par l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée. Par
conséquent, avec la crise en Ukraine, la Russie a été expulsé du G8. Les chefs
d'État et de gouvernement d'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de
la Grande-Bretagne, d'Italie et du Japon, qui forment le G7 se sont réunis à la Haye,
aux Pays-Bas, lors d'un sommet sur la sécurité nucléaire, et a appelé à une
alternative réunion sans la Russie à Bruxelles dans le format du G7. Le thème
principal de cette rencontre sera l'intervention militaire de la Russie en Ukraine.
1.2 Le G7
En raison des problèmes économiques des années 70, le premier cycle du
Groupe des Sept, formé par les plus grandes économies du monde et les plus
industrialisées, a été entre 1975-81. La première réunion était en Château
Rambouillet, le 1975, avec tout les membres du G7 sauf le Canada. Selon le livre
<<Hégémonie, révolution passive et mondialisation>>,
(...) l'idée était que le sommet a été limitée aux pays avec une plus grande
influence dans l'économie politique mondiale, qui pourrait alors parler
ouvertement et sans inhibitions (...) les éléments idéologiques centrales
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dans le processus de constitution G7-8: la défense de monde démocratique
libéral dans un contexte de crise organique (RAMOS, 2013, p. 151).
D'autres questions ont également été abordées, les principaux ont été:
<<l'énergie, les pays en développement et les relations commerciaux entre l'est et
l'ouest>> (RAMOS, 2013, p. 152). Par ailleurs, les années 70 étaient marquée par
un processus de transition, puisqu'il n'y avait car il y a eu une augmentation des
conflits entre des intérêts domestiques, d'interdépendance et
du déclin de
l'hégémonie des États-Unis. Ramos affirme dans son livre la nécessitée d'une plus
grande institutionnalisation du système G7-8 pour les sommets produisent des
réponses concrètes aux problèmes des années 70. À la fin des années 70, des
autres sujets ont commencé à être discuté dans les sommets: le commerce
internationale par cause du choc pétrolier, l'énergie, l'énergie nucléaire et le
terrorisme international. Dans les années 80 a été le deuxième choc pétrolier et dans
cette même époque se pose le processus de <<néo libéralisation>>, Thatcher se
pose en Angleterre, et par la suite, Ronald Reagan aux États-Unis. Toutefois, en
1981, le socialiste François Mitterrand arrive au pouvoir à la France. En 1979, dans
le sommet à Tokyo, un nouveau sujet a été abordé sur les refugiés de l'Indochine
(Vietnam, Laos et Cambodge). En 1980, ils ont été discuté aussi des relations avec
les pays en développement. Le nouveau cycle entre 1982-1988 dans une contexte
de Guerre froide, dont la pression est redescendue après 1985, en plus de les
tensions au Moyen-Orient et la crise de la dette des pays latino-américains. En 1985,
il y a eu l'arrivé du Gorbachev au pouvoir à l'Union Soviétique. Gorbatchev fut le
dernier dirigeant de l'Union soviétique qui a pris fin en 1991, l'année où il a remporté
le prix Nobel de la paix, en renonçant au pouvoir.
Le troisième cycle a été entre 1989-1995, marquée par la fin de la Guerre
froide et l'émergence du terme <<mondialisation>>. Des enjeux telles que
l'environnement, les droits de l'homme, le processus de démocratisation en Europe
centrale de l'Est et de l'Union soviétique (ils ont été encouragés à se intégrer dans
l'économie mondiale), étaient abordés dans le sommet. En 1991, la Russie a été
invité à participer au sommet du G7 à Londres, qu'était important pour la relation l'Est
et l'Ouest. L'impacts de la guerre du Golfe, le Moyen-Orient et le renforcement de
l'ONU en après-Guerre froide ont été des questions mises en évidence. En 1994,
avec le sommet de Naples, selon Ramos,
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(...) l'attitude envers la Russie a changé. Elle été invité au sommet du G7 à
nouveau, cette fois non pas pour discuter des questions relatives à l'aide
économique, mais comme une participante active dans les questions
politiques traitées, ce qui était une étape importante dans son intégration en
tant que membre à part entière du système G7-8 a partir du sommet de
Birmingham en 1998 (RAMOS, 2013, p. 186).
Maintenant, le groupe qui se réunissent sur le format G8 a changé sont
agenda des sommets. Il a commencé à intégrer les questions sociales et certaines
propositions visant à réformer le modèle actuel (RAMOS, 2013). En 2000, comme a
expliqué Ramos (2013), le G7-8 commence un mouvement de outreach pour
développer le système et obtenir une plus grande légitimité. Ensuite, <<(...) pour la
première fois les pays non-membres du G8 ont été impliqués dans les réunions et
pour les consultations pré-sommet. En outre, pour la première fois a été organisé un
espace officiel pour les organisations non-gouvernementales et mouvements sociaux
(...)>> (RAMOS, 2013, p. 200). Au début des années 2000, il y avait des
manifestations, donc le sommet de 2002 était dans une ville à distance <<pour éviter
la présence de manifestants et de s'assurer des procédures de sécurité contre le
terrorisme>> (RAMOS, 2013, p. 202). Après les attaques aux Etats-Unis en 2001, les
agendas de sécurité du G8 ont considérablement augmenté, un nouveau thème a
été la prolifération des armes de destruction massive. En 2005 il y a eu des attaques
terroristes à Londres. En 2007, dans le sommet de Heiligendamm, << (...) a été
proposé l'établissement d'une coopération régulière, structurée et institutionnalisée
entre le G8 et les + 5, également appelé O5 (Outreach Five) (...)>> (RAMOS, 2013,
p. 212). Les O5 sont: le Brésil, l'Afrique du Sud, la Chine, le Mexique et l'Inde.
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Figure 1 - Le Sommet du G7, 2014
De gauche à droite: le Premier ministre canadien, Stephen Harper; le président français, François
Hollande; le Premier ministre britannique, David Cameron; le président américain, Barack Obama; et
Angela Merkel, la Chancelière allemande, au Sommet du G7.
Source: DW, 2014
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2 PRÉSENTATION DU THÈME
En ce qui concerne l'histoire, la Crimée est une péninsule qui appartient à l'Ukraine et
la majorité de la population est d'origine russe. En outre, la région appartenait, entre 19211945, à l'ex-Union Soviétique. Toutefois en 1954, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev
a transféré le territoire de la Crimée à l'Ukraine dans un geste symbolique de l'amitié.
L'autonomie de la région a été restaurée dans le dernière année de l'Union soviétique et à la
fin de la Guerre froide, en 1991. Cependant, les tensions séparatistes ont été constante au
cours des années suivantes, toujours en cours apaisés par l'Ukraine et contournée par des
accords avec la Russie. L'ancienne puissance soviétique, pourtant, a des intérêts
considérables dans la Crimée à cause de cela étant situé sur les rives de la mer Noire - seul
port des eaux chaudes de la Russie, qui donne accès à la Méditerranée. Les ports de
Crimée prive également la production agricole de l'Ukraine et servent de points d'exportation
vers l'Europe, du gaz naturel russe. La Crimée est également un important producteur de blé
et du vin, avec une forte performance dans la production alimentaire:
En 1954 la Crimée devient province de l'Ukraine. En 1991 elle a obtenu le
statut de République autonome dans le cadre de l'Ukraine indépendante.
Branche clé de l'industrie - la construction des machines liées au complexe
militaro-industriel. Ses entreprises fabriquent les produits de la construction
navale, de l'industrie d'alimentation, l'équipement électrotechnique,
pneumatique, électrothermique et agricole. (...) Agriculture : viticulture,
horticulture, culture du tabac, plantes à parfum, céréales. Production des
vins en Crimée 15 mln de décalitres. Le <<Massandra>> célèbre producteur
du vin de Crimée possède la plus grande collection de vins au monde: ses
caves possèdent plus d'un million de bouteilles, y compris plusieurs vins
âgés de 100 ans et plus. Le célèbre <<Khérès de la Frontera>> date de
1775. 190 entreprises mixtes sont installées en Crimée. Les partenaires
principales sont: l'Allemagne, la Turquie et la Russie. Volume total du
commerce extérieur - $ 250 mln. (exportation - $ 127,3 mln. , importation - $
122,2 mln.) (SLAV PARTNERS, 2014).
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Carte 1 - La carte cartographique de l'Ukraine
Source: Adapté de LEXILOGOS, 2014
Selon Reuters, <<En plus de la politique étrangère, le sommet de deux jours du G7
aura également des discussions sur l'économie, le commerce, l'énergie et le climat>>. En
autre, <<l'une des discussions les plus délicats seront sur la sécurité énergétique, en
particulier en Europe, qui dépend de la Russie pour environ un tiers de son pétrole et de gaz
- qui donne Moscou influence sur l'UE et ses 500 millions d'habitants>>. Le contexte actuel
impose de réduire la forte dépendance énergétique de l’Europe, particulièrement à l’égard de
la Russie.
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Carte 2 - Le gaz russe en Europe
Source: Algérie 1, 2014
2.1 Comment cela est-il arrivé?
La crise ukrainienne, commence à être expliqué par les effets négatifs de la crise de
2008, qui a eu l'Ukraine comme l'un des pays européens les plus touchés. En 2010, le pays
dispose d'une ligne de crédit au FMI et donc nécessaire d'adopter des mesures
macroéconomiques d'inclinaison libérale. Cependant, une augmentation accordée aux
retraités, a rompu avec les mesures macroéconomiques imposées par le FMI. Toutefois, en
2013, le pays avait besoin d'un nouveau financement et l'Union européenne se sont engagés
à faciliter un prêt par le FMI, mais aurait besoin de signer un accord de libre-échange entre
l'Ukraine et l'Union européenne. Selon la Folha de São Paulo Online, l'Union européenne
accuse la Russie d'empêcher l'Ukraine à un accord pour entrer dans le bloc, afin de
maintenir son emprise sur les anciennes républiques soviétiques.
Dans cette période, le pays a été dirigé par Viktor Ianoukovitch et son gouvernement
a été aligné avec le gouvernement russe de Poutine. La Russie, à son tour, a également
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offert un prêt à l'Ukraine depuis que le pays n'a pas signé l'accord avec l'Union européenne.
Ianoukovitch a accepté la proposition russe et ce a donné naissance à une série de
manifestations populaires en Ukraine, où le gouvernement de Viktor Ianoukovitch a répondu
violemment. Selon le Monde Diplomatique,
En marge du défilé, de violentes incidents ont éclaté lorsque des milliers de
participants ont tenté de forcer le siège du gouvernement. Les manifestants
ont tenté de percer un cordon de police, et certains ont jeté des pierres en
direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué à coups de matraques et de
gaz lacrymogènes (...) Le calme semblait revenu, mais des manifestants
étaient toujours réunis sur la place de l'Indépendance, lieu symbolique de la
"révolution orange" pro-occidentale de 2004. Drapeaux de l'Union
européenne en main, ils ont protesté contre la décision du gouvernement de
renoncer au rapprochement avec l'UE. Les manifestants accusent le régime
du président Viktor Ianoukovitch d'avoir cédé aux pressions de la Moscou,
qui aurait poussé Kiev à adhérer à son union douanière, aux côtés d'autres
pays de l'ex-URSS. Kiev avait suspendu jeudi 21 novembre les négociations
en vue de la signature de l'accord d'association avec l'UE, et avait décidé de
se rapprocher de la Russie. Cette décision avait été largement dénoncée par
l'opposition et perçue comme un camouflet pour l'Europe. (LE MONDE,
2013).
Néanmoins, ces séries de manifestations populaires ont pris le président du pouvoir.
Les pays occidentaux comme les États-Unis ont appuyé les protestations et considérés en
tant que homogènes, aussi bien que Oleksander Turchynov, qui en Février 2014, est devenu
le président par intérim. La nomination de Turchynov n'y avait pas d'élections directes, mais
par votation au Parlement, le même qui a voté pour le dépôt de Ianoukovitch. Selon G1,
<<La Constitution ukrainienne prévoit que le président du Parlement assume les fonctions de
chef de l'Etat en cas de vacance du pouvoir>>.
La crise a approfondi après un référendum dont le résultat était en faveur de la
Russie. Selon Le Monde, <<Le référendum organisé en Crimée, au cours duquel 95% des
participants ont exprimé leur souhait de rejoindre la Russie, ne constitue qu'une étape d'un
processus en cours risquant d'aboutir à une crise politique majeure>>. Mais tous les autres
pays concernés ne reconnaissent pas la légitimité de ce référendum, ce qui augmente la
complexité du problème. Peu de temps après, la Russie a annexé la région de Crimée sur
leur territoire, ce qui aggrave la crise. Il était de ce fait qui a conduit les pays du G7 se
réunissent à ce sujet et de décoller la Russie du G8.
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Carte 3 - L'élection présidentielle de 2010
Source: LIBÉRATION MONDE, 2014
2.2 Des sanctions contre Russie
En cherchant à rétablir la stabilité dans l'est de l'Ukraine, les pays du G7 ont discuté
éventuelles sanctions contre la Russie. Certaines sanctions ont été imposées, mais avec
l'aggravation de la crise, il faut proposer nouvelles sanctions. Selon Angela Merkel, <<Nous
ne pouvons pas nous permettre le luxe d'une plus grande déstabilisation en Ukraine (...). Si
nous ne progressons pas dans les questions que nous devons résoudre, il y a la possibilité
de sanctions, même lourd sanctions>> dit-elle, se référant à des restrictions sur le
commerce, la finance et l'énergie. Selon Reuters, <<jusqu'à présent, les États-Unis et l'Union
européenne ont imposé des mesures relativement légers tels que l'interdiction de voyager et
le gel des avoirs, contre des dizaines de fonctionnaires russes en réponse à l'annexion de la
Crimée à l'est de l'Ukraine>>. En autre,
Les réserves de la Banque de Russie ne sont, par exemple, pas suffisantes
pour réellement déstabiliser les marchés occidentaux en vendant
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massivement des euros et/ou des dollars. La Russie a trop besoin, qui plus
est, des capitaux et technologies venant de ses partenaires
pour poursuivre la modernisation industrielle en cours. Si les menaces
russes paraissent peu crédibles, il en va de même des menaces
américaines et surtout européennes. (...) En Allemagne, ce sont
6000 entreprises et 300 000 salariés qui vivent directement du commerce
avec la Russie et qui seraient lourdement pénalisés en cas de sanctions
commerciales. Plus encore que ses partenaires occidentaux, Angela Merkel
se doit de jouer la carte de l'apaisement et du retour à des relations
normalisées avec la Russie. (LE MONDE, 2014)
2.3 La dépendance énergétique et économique de certains pays
Leaders de l'Union européenne se sont réunis au début de 2014 pour discuter sur la
réduction de la dépendance énergétique, principalement de la Russie, après l'annexion de la
péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie. Cette dépendance énergétique à l'égard des
importations de pétrole et de gaz par divers pays, principalement en Allemagne provenant de
Russie. Selon UOL, <<le plan devrait inclure des mesures telles que la réduction de la
consommation, la diversification des sources, le développement des connexions durables et
de meilleure qualité pour mettre fin à la dépendance à l'égard de certains États membres
avant 2030>>. Une solution serait investissements dans les infrastructures, depuis que
l'Espagne produit plus de deux fois l'énergie qu'elle consomme, cependant, le manque
d'infrastructures en mesure de vendre cette énergie. Pourtant, les pays tels que la Finlande,
la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie et les républiques baltes ont comme seul
fournisseur une entreprise russe. Dans ce contexte, les plus vulnérables sont les pays baltes
- Lituanie, Lettonie et Estonie - héritage soviétique -, par conséquent, les pays baltes
craignent les sanctions sur la Russie. Une autre alternative serait d'augmenter les
importations de gaz de schiste. Les menaces russes les plus crédibles se situent, une fois de
plus, sur le terrain de l'énergie. Le Monde Diplomatique a dit que,
La donne a toutefois énormément changé depuis la première crise du gaz
entre la Russie et l'Ukraine en 2005-2006. Le changement n'est pas le fruit
de la réponse envisagée par les européens à l'époque consistant
à modifier la « géopolitique des tubes » en développant l'ambitieux mais très
difficile projet Nabucco
(un
gazoduc
européen
permettant
un
approvisionnement en gaz depuis la Mer Caspienne). Il repose en revanche
sur le gaz de schiste qui a déjà profondément modifié les rapports de force
entre producteurs et consommateurs et dont le potentiel en la matière est
encore plus grand. L'exemple des Etats-Unis témoigne, depuis quelques
années, des effets d'une exploitation à grande échelle du gaz de schiste (ce
dernier y représente aujourd'hui près de 40 % de la production de gaz,
contre à peine 2% il y a dix ans). Le retour de la pétrochimie et de toute une
série d'industries qui lui sont dépendantes, mais aussi plus généralement la
réduction des coûts énergétiques, dopant la compétitivité de toute
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l'économie seraient à l'origine de la création de 600 000 emplois aux EtatsUnis. Au-delà de ces aspects purement économiques, la réduction de
leur dépendance énergétique rend aux Etats-Unis un poids politique qu'ils
étaient en train de perdre. Face aux bénéfices, toutes les conséquences
néfastes de l'exploitation du gaz de schiste (pollution, surconsommation
d'eau, retard pris dans les recherches sur l'efficacité énergétique,…) sic sont
malheureusement également observables au quotidien de l'autre côté de
l'Atlantique (LE MONDE, 2014).
2.4 L'OTAN
Un autre point important dans la discussion est la présence accrue de troupes
américaines ou de l’OTAN dans certains pays d’Europe Centrale. Avec la crise en Ukraine,
les membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) veulent assurer la
présence militaire de l'OTAN, en particulier sur la frontière entre la Russie et l'Europe de
l'est. Selon le Veja, <<l'OTAN a confirmé qu'elle va créer une réaction militaire rapide aux
préoccupations des alliés en Europe de l'Est par la crise en Ukraine et à contrer la menace
posée par le groupe djihadiste État islamique (EI)>>. Une justification de cette action est que
la Russie attaque l'Ukraine. Les cyber attaques sont également l'une des préoccupations des
pays. Le Monde Diplomatique a écrit sur le problème,
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) a dénoncé mardi « un
renforcement militaire très grave » dans l'est de l'Ukraine et du côté russe de
la frontière, rappelant que des troupes, équipements et unités d'artillerie
russes avaient été observés dans la région. « La Russie a le choix :
la Russie peut soit participer à une solution de paix négociée ou elle
peut continuer sur le chemin qui mènera à son isolement », a mis en garde
le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, en arrivant à un réunion
avec les ministres européens de la défense (LE MONDE, 2014)
Rappelez-vous que l'objet de la réunion du G7 est précisément la question militaire,
car la Russie a annexé une partie du territoire de l'Ukraine. Ci-dessous, une carte à propos
de la question militaire en Ukraine:
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Carte 4 - Situation dans l'est de l'Ukraine
Source: Courrier International, 2014
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3 POSITIONEMENT DES PAYS
Ci-dessous, on disserte sur les sept principaux délégations à propos de la question
de ce comité, en indiquant les principales tendances des politiques externes dans le cadre
de la discussion. Il y aura neuf délégations dans l'ensemble, qui seront: l'Allemagne, le
Canada, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon, la Commission
européenne et le Conseil européen.
3.1 Allemagne
L'Allemagne est le principal pont pour le dialogue avec la Russie. En outre, un tiers
de ses importations de pétrole et de gaz vient de la Russie et leur proximité géographique de
l'Ukraine conduit à des graves dommages en cas de conflit armé. La chancelière allemande
Angela Merkel a estimé que l'annexion de la Crimée à la République de Russie
est
<<contraire au droit international>>. Mme Merkel a également assuré que l'Union
européenne est <<totalement convaincu>> de l'action illégale.
3.2 Canada
Le Canada a imposé des sanctions économiques contre cinq entreprises de
fabrication d'armes et contre la banque russe Sberbank. Le ministère des Affaires étrangères
a indiqué que le Canada interdira <<tout prêt plus de 30 jours>> afin de limiter <<plus loin>>
accès aux marchés financiers des banques russes. En outre, le Canada a gelé les biens
russes dans le pays et a envoyé 300 observateurs pour les élections ukrainiennes.
3.3 États-Unis
Le pays a suspendu la négociation d'accords commerciaux possibles avec les
Russes, mais cela a peu d'impact parce que les États-Unis ne sont pas encore parmi les dix
premiers partenaires commerciaux de la Russie. Donc, cela dépend des européens de faire
une pression économique. Le vice-président des États-Unis, Joe Biden a condamné les
actions de la Russie en Crimée, qu'il a appelé <<la confiscation de territoire>>, et a menacé
Moscou de nouvelles sanctions. <<La Russie aligné toute une série d'arguments pour
justifier ce qui est rien de plus qu'une saisie de territoire>>, a déclaré Biden en Varsovie,
dans une réponse au discours du président russe Vladimir Poutine, qui venait d'annoncer la
signature à Moscou un traité d'intégrer la péninsule de Crimée à la Russie. <<L'isolement
18
politique et économique de la Russie ne peut qu'augmenter si vous continuez dans cette
voie et vous verrez, en fait, de nouvelles sanctions des États-Unis et l'Union européenne>>,
a ajouté M. Biden, lors d'une conférence de nouvelles conjointe avec le Premier ministre
polonais Donald Tusk. <<Nous nous joignons à communauté internationale pour condamner
l'attaque continue à souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine et de la violation du
droit international par Poutine>>, a-t-il ajouté.
3.4 France
La France a une position plus fermé vers le conflit que l'Allemagne. Le président
français François Hollande, a condamné l'annexion et a appelé à <<une réponse
européenne forte et coordonnée. La France ne reconnaît pas les résultats du référendum en
Crimée le 16 Mars, ou l'incorporation de la Crimée par la Russie dans cette région>>, a
déclaré le président français.
3.5 Grande-Bretagne
Le Royaume-Uni a menacé la Russie avec des sanctions politiques, économiques et
diplomatiques. Le ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, partage la
façon dont la position des États-Unis et a déclaré que le Royaume-Uni a décidé de
suspendre la coopération militaire avec la Russie. Hague, a déclaré que le Royaume-Uni
suspend les licences d'exportations militaires vers la Russie et les exercices navals sont
annulés. Par ailleurs, le gouvernement britannique a également suspendu une visite d'un
navire de la flotte royale à Russie. Le fonctionnaire a déclaré ne c'est pas la relation que le
Royaume-Uni veut avec la Russie, mais, la relation nécessaire.
3.6 Italie
La position italienne est guidé contre des actions unilatérales. L'action juste est celle
soutenue par des organismes internationaux, comme l'ONU, par exemple. De plus, en cas
de besoin, l'Italie pourrait envoyer des forces de maintien de la paix à l'emplacement de la
crise.
19
3.7 Japon
Le pays craint que les sanctions mettre en péril les efforts visant à améliorer les
relations avec la Russie, selon les autorités japonaises entendus par Reuters. La Russie
prévoit au moins doubler ses fournitures de pétrole et de gaz vers l'Asie au cours des 20
prochaines années, et le Japon est maintenant forcé d'importer de grandes quantités de
combustibles fossiles pour compenser la perte de centrales nucléaires qui ont été arrêté
après la catastrophe de Fukushima en 2011. Selon le ministre des Affaires étrangères Fumiu
Kishida, il n'y avait aucun changement dans leurs relations diplomatiques avec les Russes à
ce jour.
20
4 LES PRINCIPAUX POINTS DE DISCUSSION
En visant d'enrichir les discussions, voici les principaux points sur lesquels il faut
réfléchir. Essayez-vous de les répondre tous selon la politique externe et les intéresses de
votre pays.
4.1. Politique
4.1.1 Quelles sont les positionnements politiques des présidents ukrainiens (Oleksander
Turchynov, Viktor Ianoukovitch et Petro Poroshenko) sur la Russie?
4.1.2 Quelles gouvernements ukrainiens pendant la crise ont été considérés légitimes ou
non par le peuple ou par les autres pays?
4.1.3 Pourquoi le référendum n'était pas considéré légitime?
4.1.4 Est-ce que la position géographique de Crimée est stratégique pour la Russie? Et pour
l'Ukraine?
4.1.5 De quelle manière la présence militaire russe ou d'OTAN se présentent comme une
menace à la souveraineté ukrainienne et au droit international?
4.1.6 Est-ce que les Nations Unies ont une opinion officielle sur le conflit?
4.2. Économie
4.2.1 L'économie russe a profité ou non à l'annexion de la Crimée?
4.2.2 L'économie de la Crimée est important pour l'économie de l'Ukraine?
4.2.3 Comme l'économie de l'UE est affectée par le conflit en Ukraine?
4.2.4 Les sanctions contre la Russie affectent son économie?
4.2.5 Quel rôle a joué le FMI dans la chaîne de la crise?
4.2.6 Quel rôle a joué la crise économique internationale de 2008 dans la crise?
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4.3 Société
4.3.1 Pouvez vous dire que la l'opinion publique ukrainienne sur le conflit est divisée?
4.3.2 Quelle est l'opinion de la population russe à propos de l'annexion de la Crimée?
4.3.3 Est-ce que la question ethnique en Ukraine influe sur le conflit?
22
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25
TABLE DE DEMANDE DES REPRÉSENTATIONS
La table ci-dessous montre la classification de chacune des représentations du
comité selon le niveau de demande exigé de chaque délégué, sur une échelle de 1 à 3.
Notez qu’il ne s’agit pas d’un classement d’importance ou de niveau de difficulté, mais
de combien chaque représentation sera demandé à participer aux discussions du
comité. Nous espérons que cette table soit utile pour aider les délégations dans la
répartition de ses membres, donnant la priorité aux délégués plus expérimentés pour
participer avec les représentations plus demandées.
Légende
Représentations occasionnellement
appelés à prendre part aux discussions.
Représentations régulièrement appelés à
prendre part aux discussions.
Représentations souvent appelés à
prendre part aux discussions.
REPRÉSENTATION
1. République fédérale d'Allemagne
2. Canada
DEMANDE
26
3. États-Unis d'Amérique
4. République française
5. Royaume-Uni de Grande-Bretagne et
d'Irlande du Nord
6. République italienne
7. Japon
8. Commission européenne
9. Conseil européen