Etude épidémiologique du cancer de sein et du col utérin Au niveau

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Etude épidémiologique du cancer de sein et du col utérin Au niveau
Etude épidémiologique du cancer de sein et du col utérin
Au niveau d’une province située au sud-est du Maroc
Pendant les deux années 2011 et 2012
INTRODUCTION
•
épidemiologie du cancer feminin dans le Monde et au Maroc
• Cancer du sein
• 1er cancer chez la femme au Monde : 1,38 million de nouveaux cas en 2008
• 1er cancer cher la femme au Maroc 5396 nouveaux cas en 2008
• Cancer du col utérin
• 3ème cancer chez les femmes au Monde avec environ 530.000 nouveaux cas
• 2ème cancer chez la femme au Maroc son incidence atteint 13,2% de tout le cancer chez la femme
•
Etude épidemiologique recensées :
• 3 études pour le cancer du sein :réalisées en France, en Tunisie et au préfecture d’oujda angads du Maroc.
• 3 études pour lecancer du col uterin:réalisées en France,au Congo et au CHU de Fés du Maroc.
•
Dérnières nouveautés de la revue scientifique :
• _ Définition.
• _ Mécanismes de cancérisation.
• _ Facteurs de risque.
• _ traitement et prévention.
• La présente étude s’est arretée devant le nombre élevé de cas du
cancer du sein et du col utérin diagnostiqués au niveau du centre de
référence et du diagnostic précoce du cancer de sein et du col utérin
Lalla Salma d’Errachidia , qui a enregistré pendant les deux années
2011 et 2012 :
• _ 4.19 % du cancer mammaire.
• _ 7.27 % de lésions pré cancéreuses du col utérin.
• _ 1.34 % de cancer invasif.
• But de l’étude : Décrire le profil épidémiologique et
sociodémographique des femmes cancéreuses du sein et du col
utérin au niveau de la province d’Errachidia.
• Question de recherche : quel est le profil épidémiologique et
sociodémographique des femmes cancéreuses du sein et du col
utérin au niveau de la province d’Errachidia ?
Méthodes
_ Type d’étude :
_Etude épidémiologique descriptive
_ population cible :
_Représentée par les femmes diagnostiquées cancéreuses du sein,
ainsi que les femmes porteuses de lésions cancéreuses et précancéreuses du col utérin pendant les deux années 2011 et 2012.
_ Outils utilisés pour la collecte des données:
Le questionnaire est le seul outil utilisé établie en deux formes.
RESULTATS
• I – Résultats du questionnaire mené auprès des femmes
cancéreuses du sein :
Graphique 1 : Répartition des femmes questionnées en fonction des
tranches d’âges :
35%
32,50%
30%
25%
22,50%
20%
17,50%
15%
12,50%
10%
5%
5%
5%
0%
15-24
25-34
35-44
45-54
55-64
65-74
Graphique 3 : répartition des femmes questionnées selon l’état maritale :
60%
50%
40%
30%
55%
Série 1
20%
10%
25%
12,50%
7,50%
0%
célibataire
mariée
veuve
divorcée
:
Graphique 10 Répartition des femmes mariées, veuves et divorcées selon la
prise d’une méthode contraceptive oestroprogestative :
26,66%
73,33%
77,3 % des femmes déclarent qu’elles ont prises les contraceptifs oraux,
alors que 26,66 % de femmes ne l’ont jamais pris.
Graphique 11 : Répartition des femmes ayant pris la contraception hormonale
oestropogestative selon la duré de l’utilisation :
50,00%
45,50%
45,00%
40,00%
36,30%
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
18,20%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
1-4 ans
5-8 ans
9-12 ans
0%
0%
13-16 ans
17 et plus
:
Graphique 12 Répartition des femmes mariées veuves et divorcées selon l’âge
à la première grossesse :
80%
70%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
10%
13,34%
6,66%
0%
14-19 ans
20-25
26-31
32 et plus
Graphique 13
pariété .
: Répartition des femmes mariées, veuves et divorcées selon la
45%
40%
35%
30%
25%
20%
40%
33,33%
15%
23,33%
10%
5%
3,33%
0%
1-3 enfants
4-6 enfants
7-9 enfants
10 enfants et plus
:
Graphique 14 Répartition des femmes mariées veuves et divorcées selon
l’allaitement maternelle :
100%
Graphique 16
: Répartition selon les antécédents de cancer du sein :
5%
95%
avec antécédents
sans antécédents
Graphique 18
: Répartition des femmes selon le poids en Kg
50,00%
45%
45,00%
40,00%
35%
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
12,50%
7,50%
5,00%
0,00%
inferieur à 50 Kg
50 à 67 Kg
68 à 80 Kg
81 KG et plus
Graphique 19
: Répartition selon l’activité physique :
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
60,00%
20,00%
10,00%
20,00%
20%
0,00%
Faible
modérée
élevée
Graphique 21 : Répartition selon l’intensité du stress
émotionnel :
7,50%
17,50%
Faible
modéré
Intense
75%
Graphique 23 : Répartition des femmes interrogées selon le
vécu d’une situation qui a causé du stress intense
25%
20%
20%
15%
10%
5%
5%
5%
2,50%
2,50%
2,50%
0%
décé du mari
décés d'un fils
divorce
mari en prison
célibat
dispute avec des voisins
Graphique 24 : Répartition des femmes interviewées selon la
coïncidence du cancer avec un événement particulier.
6%
5%
4%
3%
5%
5%
2%
2,50%
1%
3%
0%
décès du mari
décés d'un fils
divorce
mari en prison
Graphique 25 : Répartition des femmes selon les problèmes liés
au sommeil.
90%
80%
70%
60%
50%
40%
80%
30%
20%
10%
10%
0%
insomnie
sommeil tardif
sommeil dérangé
Tableau 3 : Répartition selon la consommation du tabac et
d’alcool :
Consommation du tabac et d’alcool
Pas de consommation du tabac et
d’alcool
0%
100 %
Figure 1 : pyramide alimentaire normale n’est adoptée par
aucune femme intérrogées.
Sucres raffinés
Gras saturés
Les viandes, poissons , les œufs
Le lait et les produits laitiers
Céréales complètes, féculents, les légumes
Secs
Les légumes et les fruits frais
L’eau, les liquides et les boissons
Figure 2 : Pyramide alimentaire perturbée et presque renversée,
adoptée par 80% des femmes interrogées , traduisant
l’immense déséquilibre alimentaire .
Les viandes, les poissons
, les œufs
Le lait et les produites
laitiers,
Les fruits et les légumes frais
L’eau, les liquides et les boissons
Céréales complètes , féculents , légumes
secs
Gras
saturées
Sucres
rapides
FIGURE 3 : pyramide alimentaire perturbée adoptée par 20% des
femmes interviewées
Les viandes, les
poissons, les œufs
Le lait et les produites laitiers,
Gras saturés
Produits
sucrés
L’eau, les liquides et les boissons
Les fruits et les légumes frais
Céréales complètes, féculents ,
légumes secs
• II – Résultats du questionnaire mené auprès des femmes porteuses
de lésions cancéreuses et précancéreuses du col utérin :
Graphique 1 : Répartition des femmes questionnées en fonction
des tranches d’âges :
60%
55%
50%
45%
40%
30 à 40 ans
30%
41-50 ans
20%
10%
0%
30 à 40 ans
41-50 ans
Graphique 2 : Répartition des femmes questionnées selon le
niveau d’instruction :
5%
10%
Analphabète
Primaire
Secondaire
27,50%
57,50%
Supérieur
Graphique 3 : Répartition selon l’état marital
90%
:
85%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
10%
5%
0%
0%
Mariée
Veuves
divorcée
célibataire
Graphique 6 : Répartition selon le niveau économique :
2,50%
45,00%
Bas
Moyen
52,50%
Haut
Graphique 7
: Répartition
selon l’âge au mariage :
70%
60%
60%
50%
40%
30%
20%
20%
10%
10%
7,50%
2,50%
0%
Moins de 15 ans
15 à 19 ans
20 à 24 ans
25 à 29 ans
30 ans et plus
Graphique 9 : Répartition en fonction du nombre de pare :
60,00%
50%
50,00%
40,00%
30,00%
27,50%
20%
20,00%
10,00%
2,50%
0,00%
0 Pare
1à3P
4à6P
7 à 10 P
Graphique 11 : Répartition des femmes questionnées selon la
durée d’utilisation des méthodes contraceptives hormonales.
40%
35%
35%
30%
25%
20%
20%
17,50%
15%
10%
10%
5%
0%
1 - 4 ans
5 -8 ans
9-12 ans
13-16 ans
Graphique 13 : Répartition selon le poids :
50%
45%
40%
35%
30%
25%
45%
20%
15%
30%
25%
10%
5%
0%
0%
inferieur à 50 kg
50 à 67 kg
68 à 80 kg
81 et plus
Tableau 1 : Répartition selon la consommation du tabac et
d’alcool :
Consommation du tabac et d’alcool
Pas de consommation de tabac et
d’alcool
0%
100 %
Graphique 19 : Répartition selon la notion d’introduction du
doigt lors des toilettes intimes :
00
45%
introduction du doigts
pas d'introduction du doigts
55%
Graphique 20 : Répartition selon l’utilisation des ovules
vaginales à base de plantes traditionnelles.
00
42,50%
oui
non
57,50%
Graphique 21 : Répartition selon les motifs de l’utilisation des
ovules traditionnels
25%
20%
15%
10%
20%
12,50%
5%
7,50%
2,50%
0%
traitement des leucorrhées
traitement de stérilité
traitement des douleurs pelviennes
faciliter l'accochement
Graphique 22 : Répartition selon l’existence d’une infection
génitale basse :
80,00%
70,00%
67,50%
60,00%
50,00%
40,00%
30%
30,00%
27,50%
20,00%
12,50%
7,50%
10,00%
0,00%
pertes fétides
infection urinaire
prurit vulvaire
douleurs pelviennes
aucune
• -La pyramide alimentaire des femmes présentant des lésions
cancéreuses et pré-cancéreuses du col utérin est pérturbée(Figure 2
page 52) dans 15% des cas .La proportion élevé(85%) adoptent une
pyramide alimentaire renversée (Figure 3 page 52).Cependant la
pyramide alimentaire équilibrée n’est plus présente.
INTERPRETATION
• I – Interprétation des résultats du questionnaire mené auprès des
femmes cancéreuses du sein :
• les caractéristiques des femmes d’Errachidia concordent avec celles
des femmes Tunisiennes et en discordance avec les femmes
francaises, quant à l’âge jeune, la pariété élevée, l’âge précoce à la
première grossesse et l’allaitement maternel.
• Les antécédents familiaux de cancer du sein dans la province d’ErRachidia, comme au niveau d’Oujda angads sont rares, ce qui est en
désaccord avec la Tunisie et la France.
• La présente étude a permis de découvrir que la prise des
contraceptifs oestroprogestatifs est élevée, alors qu’elle n’a noté
aucun recours aux THS ; aux tabagismes actifs et aux boissons
alcoolisées, contrairement aux femmes cancéreuses du sein en
France.
• il ya des résultats qui ont affirmés les données de la revue scientifique
et qui ont beaucoup marqués les femmes interviewées à savoir ,la
prise des contraceptifs oraux ; le manque d’activité physique
régulière ; surpoids et obésité ; stress ; consommation excessive
d’aliments gras et à index glycémique élevé. Ce sont tous des
caractères qui favorisent l’apparition et la multiplication des cellules
malignes et influencent la qualité des défenses immunitaires contre le
développement du cancer du sein chez la femme .
II- – Interprétation des résultats du questionnaire
mené auprès des femmes présentant des lésions
cancéreuses et pré-cancéreuses du col utérin :
• les lésions cancéreuses et pré-cancéreuses du col utérin au niveau
d’Er-Rachidia, sont dominantes chez les femmes de bas et moyen
niveau économique, tandis que l’étude réalisée en France a rapporté
seulement la dominance chez les femmes de bas niveau économique.
• Les femmes de la province d’Er-Rachidia comme les femmes
Congolaises, sont caractérisées par la pariété élevée,et l’âge précoce
des premiers rapports sexuels
• La présente étude, ainsi que l’étude réalisée au niveau du CHU de Fès,
ont toute les deux marqué la présence des infections génitales basses
• Les femmes questionnées au niveau d’Er-Rachidia sont individualisées
par la dominance de certaines habitudes qui sont l’introduction du
doigt dans le vagin lors des toilettes intimes et l’utilisation des ovules
vaginales traditionnels à base de plante. Ces deux pratiques sont
nocives et vont être source d’infections graves. Ajouté à cela, que la
pyramide alimentaire de ces femmes est perturbée et même
renversée ; le poids est supérieur à la normale dans la plupart des cas,
ainsi que le manque d’une activité physique régulière. Toutes ces
entités vont compromettre le système immunitaire qui s’attaque aux
infections et aux lésions.
ENONCE
D'HYPOTHESES
Hypothèses liées au cancer du sein :
• la différence d’âge du développement et d’apparition de cancer du sein à
travers le Monde, témoigne de différence de facteurs de risque incriminés.
• l’excès du stress et sa mauvaise gestion, surtout par le moyen le plus
important qui est l’adoption d’une activité physique régulière, favorise
l’accélération des mécanismes de cancérisations et l’apparition de cancer
du sein à un jeune âge.
• Avoir le premier enfant à un âge avancé, n’est pas un facteur de risque du
cancer du sein.
• Avoir moins enfants, n’est pas un facteur de risque de cancer du sein.
• l’allaitement maternel ne procure pas de protection contre le cancer du
sein.
Hypothèses liées au cancer du col utérin :
• l’ignorance des femmes contribue à l’augmentation de l’incidence du
cancer du col utérin.
• l’infection génitale, ainsi que l’hygiène corporelle défectueuse sont
des facteurs déterminant de cancer du col utérin.
• les méthodes contraceptives hormonales ; le déséquilibre alimentaire
associé au manque d’activité physique régulière, sont des facteurs
déterminants de cancer du col utérin.
CONCLUSION
• Ce travail a permis de décrire le profil des femmes cancéreuses du
sein et de col utérin au niveau de la province d’Er-Rachidia et à le
comparer avec le profil des autres femmes dans des pays développés
et en développement, afin de procurer une vision élargie de la
situation de ces deux cancers féminins dans le monde.
• Les résultats de cette étude ont contribué à la mise en évidence de
certains déterminants sociodémographiques qu’il faut améliorer ou
éviter, comme le recours à la médecine traditionnelle ; la
consommation excessive d’aliments gras et à index glycémique élevé ;
le manque d’une activité physique régulière ; la mauvaise gestion
du stress ; l’utilisation prolongée des contraceptifs hormonaux et
l’analphabétisme.
• La formulation d’hypothèses est une étape importante dans l’étude et
constitue un appui pour des études ultérieures.