La clinique et la fondation BACA - Eki-Lib
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Perfectionnement clinique sur les troubles alimentaires Avec Tania Lemoine MSSW, LCSW Et Sébastien Fortier DtP TABLES DES MATIÈRES La clinique et la fondation BACA ................................................................ ...................................................................... ...................................... 1 L’équipe multidisciplinaire : ................................................................ .............................................................................. .............................................. 1 Les services offerts par la clinique et la fondation BACA...................................... ...................................... 1 La philosophie de la clinique BACA................................................................ ................................................................... ................................... 2 Définitions générales et critères diagnostiques des T.A ........................................ ........................................ 2 Anorexie mentale .......................................................................................... 3 Critères diagnostiques et définitions............................................................ 3 Types d’anorexie mentale .......................................................................... 4 Boulimie ....................................................................................................... 4 Critères diagnostiques et définitions............................................................ 4 Sous-types de boulimie .............................................................................. 5 Trouble de conduites alimentaires non spécifié ............................................... 6 Critères diagnostiques et définitions............................................................ 6 Le syndrome d’hyperphagie boulimique ......................................................... 7 Critères diagnostiques et définitions............................................................ 7 Le syndrome d’hyperphagie nocturne............................................................. 8 Critères diagnostiques et définitions............................................................ 8 Compulsions alimentaires .............................................................................. 9 L’exercice compulsif ....................................................................................... 9 L’orthorexie .................................................................................................. 9 Les étapes de changements de Prochaska et DiClemente ................................... ................................... 10 Fonctions du trouble trouble alimentaire ................................................................ .................................................................... .................................... 12 Faits divers concernant l’anorexie mentale ...................................................... ...................................................... 13 Faits divers concernant la boulimie ................................................................ ................................................................. ................................. 14 L’épidémiologie des troubles alimentaires ........................................................ ........................................................ 15 La prévalence ............................................................................................... 15 La prévalence chez les enfants ....................................................................... 16 La prévalence chez les hommes ..................................................................... 16 La prévalence chez les athlètes ...................................................................... 16 La prévalence de l’obésité ............................................................................. 17 Le transfert diagnostique des troubles alimentaires ......................................... 17 Le taux de mortalité ..................................................................................... 18 Facteurs de risques : Les régimes amaigrissants ............................................... 18 Facteur de risques : La phobie du gras ........................................................... 19 Facteur de risques : L’image corporelle ......................................................... 20 Facteur de risques : Média et attentes irréalistes ............................................ 20 Facteurs de risques : L’absence de traitement ................................................. 21 Le rétablissement .......................................................................................... 21 Tableau 4.1 : Hypothèses causales ............................................................ 22 Figure 4.2 : modèle multidimensionnel .................................................... 23 Ressources ................................................................ ................................................................................................ .................................................................... .................................... 24 La clinique et la fondation BACA Boulimie Anorexie Compulsions Alimentaires L’équipe multidisciplinaire : Psychologues Travailleurs sociaux Nutritionnistes Médecins Psychiatre Massothérapeutes Sexologue Consultants Stagiaires Les services offerts par la clinique et la fondation BACA • Services offerts à une clientèle enfant et adulte • Évaluations et suivis individuels en psychologie, nutrition et autres domaines connexes • Évaluations et suivis à coûts modiques, effectués par des stagiaires supervisés et par membres sénior de l’équipe • Évaluations et suivis médicaux • Rencontres familiales et de couple • Groupe de psychothérapies effectuées par des psychologues • Groupe et coaching pour parents et proches • Groupe de soutien à coûts modiques 1 • Programmes semi intensifs et intensifs • Repas préparés, gérés et supervisés • Formations professionnelles, présentations supervision • Ligne d’écoute : (888) 822822-9023 et La philosophie de la clinique BACA -Le rétablissement complet du trouble alimentaire -Approche anti-diète restrictive Définitions générales et critères diagnostiques des T.A -Anorexie mentale -Boulimie -Troubles alimentaires non spécifiés : -Compulsions alimentaires -trouble d’hyperphagie boulimique -syndrome d’hyperphagie nocturne -orthorexie -exercice compulsif et excessif 2 Anorexie mentale L’anorexie est un problème sérieux qui met en danger la vie de ceux et celles qui en souffrent. Caractérisée par l’arrêt intentionnel de la prise d’aliments, elle engendre la perte de poids conduisant à un poids inférieur à 85% du poids minimum requis pour l’âge et la taille. Elle est accompagnée d’une peur intense de prendre du poids ainsi qu’une déformation importante de l’aspect physique. Cette condition entraîne l’arrêt des menstruations (chez les filles pré-pubères, les règles sont retardées pour une période indéterminée) Les personnes souffrant d’anorexie sont souvent maigres au point d’être rachitiques sans pour autant reconnaître leur maigreur. Elles développent une obsession vis-à-vis de la nourriture et leur poids. Elles comptent les calories, font de l’exercice à l’excès et s’isolent afin de poursuivre leur comportement autodestructeur. Critères diagnostiques et définitions : Refus de maintenir un poids égal ou supérieur au poids minimal compte tenu de l’âge et de la taille (masse corporelle moindre ou égale a 85% du poids normal). Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, même avec un poids anormalement bas La forme et le poids du corps perçus de façon anormale, le jugement porte sur soi-même est indûment influencé par la forme et le poids du corps, ou il existe un déni des conséquences du bas poids corporel Chez les femmes pubères, aménorrhée, c'est-àdire absence de règles durant au moins 3 cycles consécutifs. 3 Types d’anorexie mentale 1. Type boulimies/vomissements : La personne présente des hyperphagies incontrôlées accompagnées de comportements compensatoires pour prévenir une prise de poids, tels des vomissements provoqués, des prises abusives de laxatifs ou diurétiques 2 Type restrictif La personne ne présente ni épisode d’hyperphagies incontrôlées, ni comportements compensatoires pour prévenir la prise de poids Boulimie La boulimie est une condition qui peut également mettre en péril la vie des individus. Elle est caractérisée par des épisodes répétitifs d’hyperphagie associés à différentes formes d’élimination : les restrictions diététiques, les vomissements, l’exercice excessif, l’utilisation de laxatifs ou de diurétiques. Les personnes aux prises avec la boulimie sont généralement de poids normal. Les crises de boulimie se déroulent secrètement et leur poids à tendance à fluctuer. L’isolement permet de perpétuer ce cycle boulimique destructif. Plusieurs personnes souffrant de boulimie ont des historiques de régimes alimentaires restrictifs chroniques Critères diagnostiques et définitions • Épisodes récurrents d’hyperphagies incontrôlées. Un épisode d’hyperphagie incontrôlée implique : -Une prise alimentaire, dans un temps court inférieur à deux heures, d’une quantité de nourriture largement supérieure à celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps et dans les mêmes circonstances 4 -Une impression de ne pas avoir le contrôle des quantités ingérées ou la possibilité de s’arrêter. • Le sujet met en œuvre des comportements compensatoires visant à éviter la prise de poids (vomissements provoqués, prise de laxatifs ou de diurétiques, jeûne, exercice excessif) • Les épisodes d’hyperphagies incontrôlées et les comportements compensatoires pour prévenir une prise de poids ont eu lieu en moyenne deux fois par semaine durant au moins trois mois • Le jugement porté sur soi-même est indûment influencé par la force et le poids du corps • Le trouble ne survient pas au cours d’une anorexie mentale Sous-types de boulimie Avec purge : Suite à une crise de boulimie, la personne à recours à des vomissements forcés ou à l’abus de laxatifs, diurétiques ou de lavements Sans purge : Suite à une crise de boulimie, la personne à recours à d’autres comportements compensatoires inappropriés que les vomissements forcés ou l’abus de laxatifs. La restriction alimentaire ou l’exercice excessif sont souvent les alternatives. 5 Trouble de conduites alimentaires non spécifié C’est une catégorie destinée à des conduites alimentaires qui ne remplissent pas les critères diagnostiques d’un trouble des conduites alimentaires spécifiques. Il n’en demeure par moins que la sévérité des symptômes s’avère importante et, au même titre que les gens ayant un trouble alimentaire spécifique, ces personnes ont besoin d’aide et de support. Critères diagnostiques et définitions • Les troubles des conduites alimentaires non spécifiées sont une catégorie destinée aux troubles qui ne remplissent pas les critères d’un trouble des conduites alimentaires spécifiques. En voici quelques exemples : - Chez une femme, tous les critères de l’anorexie mentale sont présents, si ce n’est qu’elle a des règles régulières - Tous les critères de l’anorexie mentale sont rencontrés excepté que, malgré une perte significative, le poids actuel de la personne reste dans les limites de la normale - Tous les critères de la boulimie sont présents, si ce n’est que les crises de boulimie ou les moyens compensatoires inappropriés surviennent à une fréquence inférieure à deux fois par semaine, ou pendant une période de moins en 3 mois. • L’utilisation régulière de méthodes compensatoires inappropriées fait suite à l’absorption de petites quantités de nourriture chez un individu de poids normal (Exemple : vomissements provoqué après la consommation de deux petits gâteaux) • La personne mâche et recrache, sans les avaler, de grandes quantités de nourriture • -Hyperphagie boulimique 6 Le syndrome d’hyperphagie boulimique Cette conduite est caractérisée par des épisodes récurrents de crises de boulimie sans recours régulier aux comportements compensatoires. C’est donc dire qu’en une période de temps limité, il y a absorption d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances. Le sentiment de perte de contrôle est présent, mais il y a absence d’utilisation de méthode d’élimination par la suite. Critères diagnostiques et définitions • Épisodes récurrents d’hyperphagies • Durant les épisodes d’hyperphagies, au moins trois des critères suivants d’absence de contrôle sont présents : - Prise alimentaire nettement plus rapide que la normale. - L’individu mange jusqu’à l’apparition de sensation de réplétion gastrique inconfortable. - Absorption de grandes quantités d’aliments sans sensations physiques de faim. - Prise alimentaire solitaire afin de cacher aux autres les quantités ingérées. - Sensation de dégoût de soi, de dépression, ou de grande culpabilité après avoir mangé. • État de détresse important en ce qui concerne l’hyperphagie involontaire. • L’hyperphagie survient en moyenne au moins deux fois par semaine sur une période de six mois 7 • Le trouble d’hyperphagie incontrôlée ne répond pas aux critères diagnostiques de boulimie nerveuse ou d’anorexie mentale. Pas de recours aux comportements compensatoires inappropriés (purge, restriction ou exercice excessif) Le syndrome d’hyperphagie nocturne Ce comportement est caractérisé par des épisodes récurrents d’hyperphagies se produisant durant la nuit. Une absence ou une quantité négligeable d’aliments est consommée au déjeuner. Au moins 25% des besoins énergétiques sont consommés après le souper. Cela crée de l’insomnie au moins 3 nuits par semaine Critères diagnostiques et définitions • Anorexie matinale (aucune ou quantité négligeable d’aliments au déjeuner) • Hyperphagies nocturnes (Au moins 25% des besoins énergétiques sont consommés après le souper) • Insomnie ou absence de sommeil (au moins 3 nuits par semaine) • Associé à un taux de dépression supérieur et une plus faible estime de soi • Représente une combinaison unique de : - Trouble alimentaire - Désordre de l’humeur - Désordre du sommeil 8 Compulsions alimentaires Contrairement à la pensée populaire, les compulsions alimentaires font parties de la famille des troubles alimentaires. Cette condition est caractérisée par l’incapacité d’un individu de contrôler ce qu’il mange. Ces personnes vivent avec la honte de leur masse corporelle. Les régimes amaigrissants sont fréquemment utilisés mais s’avèrent inefficaces à long terme. La quête de la minceur est associée, entre autre, à la recherche du bonheur. Ces gens ont tendance à manger seuls et se sentent coupables de leurs compulsions alimentaires. Cette problématique peut se résorber par le reconnaissance des problèmes profonds de l’individu et par l’intégration d’une approche au régime L’exercice compulsif L’exercice compulsif consiste à faire de l’activité physique à l’extrême. Cette condition est caractérisée par une activité physique fréquente et excessive. Les individus s’entraînent intensivement au-delà de ce qui est nécessaire pour la santé ou la performance compétitive. Ils peuvent même en faire lorsqu’ils sont malades ou blessés. Ces individus sont obsédés par l’exercice et définissent leurs valeurs personnelles par rapport à leur performance physique. La majorité des individus qui font de l’exercice compulsif sont également préoccupés par le poids, la nourriture et l’apparence physique. L’orthorexie L’orthorexie est une condition où manger sainement devient une obsession. Elle peut amener les gens qui en souffrent à tout calculer et à cesser de manger de façon spontanée. Manger sainement devient alors une contrainte. La recherche d’aliments biologiques se fait d’une façon excessive. 9 Les gens ne se permettent aucune souplesse quant aux types d’aliments qu’ils mangent et ils vivent le tout avec anxiété. Selon le Dr. Steven Bratman : • Obsession du concept de manger sainement, de consommer que des aliments « biologiques » ou de première génération (aliments non transformés) • Absence de plaisir dans le choix des aliments. Manger n’a plus qu’un rôle fonctionnel. • Mode de vie qui affecte intérêts, activités et relations qui contrediraient le concept de « manger santé ». • Associé à une sous poids dans la plupart des cas • « Healthfood junkies » (« Drogués aux aliments sains ») EGO-syntone = en harmonie avec la maladie EGO-dystone = « troublé » par la maladie Les étapes de changements de Prochaska et DiClemente Pré contemplation : Patient qui ne reconnaît pas le T.A comme un problème et/ou est poussé par son entourage à aller chercher de l’aide pour faire des changements. Travail thérapeutique : Établir une relation • Éviter le jugement et la confrontation • Utiliser des questionnaires • Exposer les risques du T.A • Identifier les avantages d’un changement • Aller chercher de l’information médicale et nutritionnelle 10 • Éduquer sur ce que c’est un T.A Contemplation : Patient qui reconnaît la présence du T.A comme problématique mais pas prêt à changer ses comportements. Travail thérapeutique : • Explorer les deux côtés de l’ambivalence à faire des changements • Identifier les avantages/inconvénients d’un changement pour la personne et son entourage • Continuer à relier le T.A à ses risques • Discuter d’un plan de traitement possible • Explorer les difficultés anticipées lorsqu’un changement se produira • Éduquer ce que c’est un T.A Préparation : Patient qui reconnaît la présence du T.A comme problématique et qui planifie d’agir dans les prochains 6 mois Travail thérapeutique : • Concrétiser le plan initial pour réduire les symptômes • Définir comment les échecs et les succès seront attribués • Définir comment le suivi sera fait • Développer un plan alternatif • Réviser les outils disponibles • Conscientiser face aux conséquences potentielles • Continuer d’explorer les difficultés ponctuelles • Travailler en équipe Action : Patient qui reconnaît la présence du T.A comme problématique et met ses plans de changements en action Travail thérapeutique : • Définir un plan de traitement spécifique • Identifier et travailler les stratégies d’adaptation • Explorer les déceptions antérieures 11 • Tenter de reconnaître les signes de déni • Concrétiser le plan pour réduire les symptômes • Définir comment les échecs et les succès seront attribués • Continuer d’explorer les difficultés ponctuelles • Maintien : Patient qui a effectué un changement et qui travaille à le consolider e à prévenir une rechute Travail thérapeutique : • Prévenir une rechute • Identifier et renforcer les habiletés d’adaptation • Renforcer le lien avec les ressources • Reconnaître les signes de déni • Encourager d’autres intérêts au niveau du bien-être personnel • Discuter des autres contextes de vie en lien avec l’amélioration de l’état de santé médical et nutritionnel Fonctions du trouble alimentaire -La nourriture n’est que le symptôme ! -Les T.A se développent et se maintiennent dû aux fonctions qu’elles occupent chez les individus -Consciemment ou inconsciemment sur le plan psychosocial, les individus souffrant de T.A retirent des « avantages » du T.A. Ces avantages sont en grande partie responsables de l’ambivalence liée au rétablissement 12 Faits divers concernant l’anorexie mentale Le terme anorexie signifie « absence d’appétit ». Charles Ernest Lasègue en 1873 et sir William Witley Gull en 1874 sont les premiers à médicaliser l’anorexie. L’âge moyen du développement initial de l’anorexie est de 17ans. Taux de mortalité le plus élevé pour toutes conditions psychiatriques. Le taux de mortalité des anorexiques est estimé entre 10 et 20% (dû principalement à l’état de dénutrition extrême, au déséquilibre du niveau des électrolytes, à l’arrêt cardiaque et au suicide) Stratégies utilisées pour tromper les professionnels lors des repas et de la pesée : • Absorption de gallons d’eau avant d’être pesée • Dérèglement des balances • Insertions de poids dans les poches, les cheveux, le vagin et le rectum • Enfouissement de nourriture dans les poches et les serviettes de table lors des repas L’anorexie est une condition ego-syntone (qui se dit « en harmonie » avec la maladie). Exemple d’un profil d’une anorexique Jeune fille d’une intelligence supérieure à la moyenne, polie, attachée à la promotion scolaire, perfectionniste, extrêmement exigeante envers ellemême, ayant un sens aigu de la compétition. 90% des personnes souffrant d’anorexie sont des femmes. 13 Le taux d’anorexique en Amérique du nord et en Europe est de 0.5% à 1% de la population. (Estimé selon le DSM-IV TR) Selon « the American Psychiatric Association Work Group on Eating Disorder », 8% des femmes souffriraient soit d’anorexie mentale ou de boulimie. Faits divers concernant la boulimie Le terme boulimie signifie « grande faim d’ogre » La boulimie est officiellement reconnue psychiatriques seulement à partir de 1980 dans les nomenclatures Le développement initial de la boulimie survient habituellement en fin d’adolescence et en début d’âge adulte La première crise de boulimie se déroule majoritairement après une perte rapide de poids dû à un régime alimentaire. Le poids corporel d’individus souffrant de boulimie varie principalement de 10% du poids normal. La boulimie est une condition dite « ego-dystone » (qui se dit « troublée » par la maladie). Exemple d’un profil d’une boulimique Tout comme les anorexiques, les personnes souffrant de boulimie sont très perfectionnistes et compétitives. Comme distinction elles sont généralement plus séduisantes, moins réservées et beaucoup plus impulsives. Les personnes souffrant de boulimie sont souvent plus corpulentes que leurs amis en bas âge. La moyenne de calories d’une hyperphagie est de 3500 kilocalories (3 500 000 calories !) 14 90% des personnes souffrant de boulimie sont aussi des femmes Le taux de boulimiques en Amérique du nord et en Europe est de 1% à 3% de la population (Estimé selon le DSM-IV TR) Selon « the American Psychiatric Association Work Group on Eating Disorder », 8% des femmes souffriraient soit d’anorexie mentale ou de boulimie. De 20% à 30% des étudiantes universitaires démontrent des comportements boulimiques. Entre 80% et 90% des boulimiques utilisent le vomissement comme méthode compensatoire. 20 à 30% utilisent des laxatifs et des diurétiques. Les autres méthodes compensatoires incluent l’exercice excessif, l’abus de lavements, le jeûne, le sirop d’Ipéca, et certains diabétiques réduisent leur prescription d’insuline. L’épidémiologie des troubles alimentaires La prévalence • Les T.A affecteraient jusqu’à 24 millions d’américains et 70 millions d’individus de la population mondiale. • 8% des femmes souffriraient soit d’anorexie mentale ou de boulimie. • Approximativement 25 millions de compulsions alimentaires aux États-Unis. personnes souffriraient de • 25% des femmes d’âge universitaire utiliseraient la compulsion et la compensation pour la gestion de leur poids corporel. • La prévalence des T.C.A non spécifiés n’est pas établie. La plupart des ces patients sont atteint de symptômes sous-jacents qui ne sont pas bien identifiés par les épidémiologistes. 15 La prévalence chez les enfants • Les T.A occupent maintenant le troisième rang dans les maladies chroniques les plus communes chez les adolescents. • Le taux d’incidence d’anorexie mentale a augmenté de façon stable entre 1975 et 1995 chez les adolescents âgés entre 10 et 19ans, alors qu’il est resté chez les adultes. • On estime actuellement que 11% des étudiantes de l’école secondaire ont été diagnostiquées avec une trouble alimentaire. • L’âge des adolescents initiant des comportements de contrôle de poids malsains : o o o o o 9ans pour les pilules amaigrissantes 10ans pour la restriction alimentaire 11ans pour les vomissements forcés 12ans pour l’utilisation de diurétiques 14ans pour l’utilisation de laxatifs La prévalence chez les hommes • On estime que 10-15% des gens souffrant de troubles alimentaires sont des hommes. • Les hommes représenteraient 40% des gens qui souffrent de compulsions alimentaires. • Parmi les hommes homosexuels, près de 14% d’entre eux semblent souffrir de boulimie et plus de 20% souffriraient d’anorexie mentale. La prévalence chez les athlètes • Parmi les athlètes féminines, la prévalence des troubles alimentaires serait entre 15% et 62%. 16 • Dans un sondage sur les gymnastes universitaires, une étude a trouvé que 32% présentait au moins l’usage d’une pratique pathogène pour contrôler leur poids, avec des comportements malsains chez 74% des gymnastes, 50% chez les joueurs d’hockey, 47% des coureurs et 25% des athlètes féminines de softball, tennis et volleyball. • Dans une autre étude, 62% des gymnastes universitaires rapportaient des comportements alimentaires, malsains, deux tiers des athlètes se faisaient dire par leur entraîneur qu’elles étaient trop lourdes. Ces dernières seraient plus vulnérables à utiliser des moyens alimentaires dangereux pour leur santé. La prévalence de l’obésité Des études suggèrent que plus de 60% des adultes américains, hommes et femmes, sont en surplus de poids et 34% sont obèses (le poids est 20% ou plus élevé que leur poids naturel). Plusieurs d’entre eux souffrent de compulsions alimentaires. De plus, près de 31% des adolescentes américaines et 28% des adolescents américains sont en surpoids. 15% des adolescentes et près de 14% des adolescents sont obèses. La prévalence du surpoids et de l’obésité augmente dans tous les groupes socio-économiques et ethniques, incluant les enfants et les jeunes adultes de 25 à 44ans. Le transfert diagnostique des troubles alimentaires Près de 50% des personnes souffrant d’anorexie mentale développeraient la boulimie ou des comportements boulimiques. La majorité des transferts se produisent à l’intérieur des 5 premières années. Le transfert diagnostique de la boulimie à l’anorexie mentale est plus rare, soit 0-4% des patientes souffrant initialement de boulimie. 17 Le taux de mortalité Les troubles alimentaires ont le taux de mortalités le plus élevé de toutes les maladies mentales. Le taux de mortalité pour les troubles alimentaires est élevé : il se situe entre 18% et 20%. En fait, le taux de mortalité annuel associé à l’anorexie mentale serait 12 fois plus élevé que le taux de mortalité dû à toutes autres formes de causes combinées chez les femmes âgées entre 15 et 24ans. Facteurs de risques : Les régimes amaigrissants • Suivre un régime alimentaire est le comportement le plus répandu qui mène à un trouble alimentaire. • 35% des gens normalement au régime vont éventuellement souffrir d’un trouble alimentaire. De ce nombre, 20 à 25% vont développer un syndrome partiel et complet d’un trouble alimentaire. • 70% des femmes suivent un régime amaigrissant et 40% perdent continuellement du poids. • 95% de toutes les personnes qui suivent un régime amaigrissant reprennent le poids perdu à l’intérieur des 5 années subséquentes. • Chez les adolescents o 71% des adolescentes veulent être plus mince malgré que seulement une faible proportion d’entre elles aient un poids supérieur à leur poids santé. o Plus de la moitié des adolescentes et presque le tiers des adolescents vont requérir à des comportements malsains pour contrôler leur poids en sautant des repas, en jeûnant, en fumant la cigarette, en provoquant des vomissements et en utilisant des laxatifs. o 81% des enfants de 10ans restreignent leur apport alimentaire. Au moins 46% des enfants de 9ans le font aussi. 18 o 51% des enfants de 9 à 10ans se sentiraient mieux dans leur peau lorsqu’elles suivent un régime o Les filles qui sont fréquemment au régime ont 12 fois plus de chance de compulser que les filles qui ne le sont pas. o 80% de tous les enfants auraient suivi une diète lorsqu’ils atteignent la quatrième année du primaire. o Facteur de risques : La phobie du gras Chez les adultes : Plus de la moitié des femmes entre 18 et 25 ans préféreraient se faire renverser par une voiture que d’être en surpoids et le 2/3 préférerait être méchante ou stupide. Deux femmes sur cinq et un homme sur cinq échangeraient de 3 à 5ans de leur vie pour atteindre leur objectif de poids idéal. Un sondage auprès des parents révèle qu’un parent sur dix subirait un avortement si leur enfant avait une prédisposition génétique d’être en surpoids. 17% des hommes sacrifieraient 3ans de leur vie pour atteindre leurs objectifs de poids. 11% en sacrifierait 5. Chez les enfants et adolescents : La peur d’être gras est si importante que les jeunes filles indiquent dans les sondages qu’elles ont plus peur d’être en surpoids que du cancer, d’une guerre nucléaire ou de perdre leurs parents. Un sondage de 1998 réalisé par l’université d’Exter qui inclut 37 500 jeunes filles entre 12 et 15ans révèle que plus de la moitié (soit 57,5% d’entre elles) considérerait leur apparence physique comme la préoccupation la plus importante dans leur vie. 81% des enfants de 10ans ont peur d’être en surpoids. 19 Facteur de risques : L’image corporelle 80 à 90% des femmes sont insatisfaites de la forme de leur corps. Le secret et la honte associées aux troubles alimentaires font en sorte que plusieurs cas ne sont pas reportés. De plus, plusieurs individus souffrent d’insatisfactions corporelles et de comportements sous clinique de troubles alimentaires. Par exemple, il a été démontré que 80% des américaines sont insatisfaites de leur apparence. Un sondage du magazine Psychology Today en 1997 a démontré que 43% des hommes se disaient non satisfaits de leur apparence corporelle. Facteur de risques : Média et attentes irréalistes La plupart des mannequins sont plus minces que 98% des femmes américaines. La femme américaine moyenne mesure 5pieds et 4pouces et pèse 140lbs. Les femmes mannequins américaines moyennes mesurent 5pieds et 11pouces et pèsent 117lbs. 69% des filles de la cinquième à la 12ième année rapportent que les photos de magazines influencent leur idéal de perfection en termes d’image corporelle. 47% des filles de la cinquième à la 12ième année rapportent vouloir perdre du poids pour ressembler aux photos des magazines. Les photos de magazines sont électroniquement éditées et modifiées. Plusieurs célébrités du monde du divertissement sont en sous poids, plusieurs sont anorexiques. Comment savoir à quoi l’on devrait ressembler ? C’est difficile. Le tableau suivant compare à la femme américaine moyenne avec la poupée Barbie et celle des mannequins des vitrines de magasins de vêtements. Ce n’est pas très encourageant ! 20 Taille Poids Taille de robe Buste Ventre Hanches La femme La poupée américaine américaine Barbie moyenne Le mannequin des vitrines de magasins de vêtements 5’4’’ 145lbs 11-14 6’0’’ 101lbs 4 6’0’’ N/A 6 36-37’’ 29-31’’ 40-42’’ 39’’ 19’’ 33’’ 34’’ 23’’ 34’’ Facteurs de risques : L’absence de traitement Seulement une personne sur dix reçoit un traitement pour son trouble alimentaire. Parmi ceux-ci, seulement 35% reçoivent ce traitement dans un endroit spécialisé pour les troubles alimentaires. Sans traitement, jusqu’à 20% des personnes souffrant de troubles alimentaires vont en mourir. Avec traitement, cette proportion baisse à 23%. Les hommes ont moins tendance à consulter pour un trouble alimentaire dû à la perception que les troubles alimentaires sont des « problèmes de femmes ». Le rétablissement On estime que près de 50% des personnes souffrant d’anorexie mentale vont se rétablir, 33% vont s’améliorer et 20% demeureront malades. En ce qui à trait à la boulimie, approximativement 50% vont se rétablir, 30% vont s’améliorer et 20% continueront de rencontrer pleinement les critères diagnostiques de la boulimie. 21 Tableau 4.1 : Hypothèses causales Causes biologiques • Prédisposition génétique • Mécanismes neuroendocriniens • Causes psychologiques • • • • • Causes familiales • • • Causes sociales • • • • Déficit en neurotransmetteurs Tempérament Sentiment d’inefficacité Crise d’identité Peur de la maturité Pensées automatiques négatives Surprotection Liens familiaux très serrés Absence de résolution de conflits Abus sexuels Critères de beauté Rôles de la femme Préjugés contre l’obésité 22 Figure 4.2 : modèle multidimensionnel 23 Ressources PROGRAMMES ET SERVICES POUR LES PERSONNES SOUFFRANT D’UN TROUBLE ALIMENTAIRE Il est crucial de comprendre que la clé du rétablissement d’un trouble alimentaire réside dans le fait d’être entouré, de se faire appuyer et de se confier à des personnes de confiance. N’hésitez pas à contacter ces organismes pour des informations supplémentaires sur leurs services. LIGNES D’ÉCOUTE ET DE RÉFÉRENCES Ligne d’écoute BACA : 514-524-5000 1-888-822-9023 ANEB Québec : 514-630-0907 1-800-630-0907 Éki-Lib Santé Côte-Nord : 418-968-3960 1-877-968-3960 Maison L’Éclaircie : 418-650-1076 1-866-900-1076 Suicide Action Montréal : 514-723-4000 24 POPULATION : ADULTES ET ADOLESCENTS CLINIQUE BACA Clinique multidisciplinaire privée qui offre des services externes personnalisés pour les personnes aux prises avec des problèmes de conduites alimentaires, telles que l’anorexie mentale, la boulimie et les compulsions alimentaires. L’équipe clinique est composée de psychologues, nutritionnistes, travailleurs sociaux et de médecins. Un programme sur deux jour de formation pour professionnels est également offert à la fois sur place et à l’extérieur. -Personne responsable : Madame Tania Lemoine 1851 rue Sherbrooke est – bureau 1003 MONTRÉAL, Québec H2K 4L5 514-522-9023 www.cliniquebaca.com FONDATION BACA Œuvre de charité, composée de professionnels multidisciplinaires et de bénévoles, qui vient en aide aux personnes affectées directement ou indirectement par un trouble de comportement alimentaire. La fondation offre une ligne d’écoute et de références, des ateliers de témoignages mensuels, un programme de parrainage, un groupe psycho éducatif sur la nutrition, des repas supervisés ainsi que des suivis individuels à coûts modiques. Des programmes intensifs pour adolescents et pour adultes sont en développement. -Personne responsable : Madame Tania Lemoine 1851 rue Sherbrooke est – bureau 1003 MONTRÉAL, Québec H2K 4L5 514-522-9023 1-888-822-9023 www.fondationbaca.com 25 ASSOCIATION QUÉBÉCOISE D’AIDE AUX PERSONNES SOUFFRANT SOUFFRANT D’ANOREXIE NERVEUSE NERVEUSE ET DE BOULIMIE (ANEB) Organisme à but non-lucratif qui assiste les personnes touchées de près ou de loin par un trouble alimentaire. L’organisme offre une ligne d’écoute et de références, des groupes de soutien ouverts et fermés pour les personnes souffrant d’un trouble alimentaire, des groupes de soutien pour les parents et les proches ainsi que des conférences pour les adolescentes et les adolescents. -Personne responsable : Madame Josée Champagne 114, avenue Donegani POINTE-CLAIRE, Québec H9R 2W3 514-630-0907 1-800-630-0907 www.anebquebec.com ARGYLE INSTITUTE OF HUMAN RELATIONS Organisme à but non-lucratif qui offre des services de psychothérapies aux adultes, aux couples et aux familles à des tarifs ajustées selon le revenu familial. -Personne responsable : Madame Maria Luisa Alejos 4115, rue Sherbrooke Ouest-5e étage Montréal, Québec H3Z 1K9 514-931-5629 www.argyleinstitute.com CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ LAVAL. PROGRAMME DES TROUBLES TROUBLES DES CONDUITS ALIMENTAIRES ALIMENTAIRES (PITCA) Centre hospitalier qui offre un programme complet spécialisé dans les traitements des troubles des conduites alimentaires. Le programme s’adresse aux personnes résidant dans la région de Québec et âgées de 18ans ou plus. -Personne responsable : Madame Carole Ratté 2705 boul. Laurier (RC 157) SAINTE-FOY, Québec G1V 4G2 418-654-2121 www.pitca.com 26 CLINIQUE PSYCHO PSYCHO ALIMENTAIRE Organisme privé qui offre des suivis individuels et de groupe pour les personnes aux prises avec des troubles du comportement alimentaire et d’obésité. -Personne responsable : Madame Josée Guérin 470, Chemin Grande Côte ROSEMÈRE, Québec J7A 1L6 450-621-8064 www.psychoalimentaire.com CLINIQUE ST-AMOUR Clinique privée, située dans la région de Québec, qui offre des suivis externes aux personnes souffrant de troubles alimentaires. 1120, boul. de la Rive-Sud Suite 200 ST-ROMUALD, Québec G6W 5N6 418-834-9825 www.cliniquestamour.com ÉKI-LIB SANTÉ CÔTE-NORD Organisme à but non-lucratif, situé à Sept-Îles, qui intervient auprès des personnes atteintes de troubles alimentaires et de problèmes d’obésité ainsi qu’auprès de leurs proches. -Personne responsable : Madame Josée Pelletier 652 rue Dequen SEPT-ÎLES, Québec, G4R 5C7 418-968-3960 1-877-968-3960 http://pages.globetrotter.net/eki_lib/ 27 ÉQUILIBRE Organisme à but non-lucratif qui favorise la prévention et la diminution des problèmes reliés au poids et à l’image corporelle par l’élaboration d’action de sensibilisation ainsi que la conception de programmes et d’outils éducatifs. -Personne responsable : Madame France Thouin 7378, rue Lajeunesse – bureau 315 MONTRÉAL, Québec H2R 2H8 514-270-3779 www.equilibre.ca HÔPITAL DOUGLAS Centre hospitalier qui offre un programme complet spécialisé dans le traitement des troubles alimentaires tel qu’un suivi externe, un programme de jour, un programme résidentiel et un programme de recherche. Les services sont offerts aux personnes de 18ans et plus et une référence médicale est nécessaire. -Personne responsable : Madame Hélène Gauthier 6605, boul. Lasalle VERDUN, Québec H4H 1R3 514-761-6131, poste 2895 www.douglas.qc.ca HÔPITAL GÉNÉRAL DE MONTRÉAL, CLINIQUE DE THÉRAPIE DU COMPORTEMENT COGNITIF Organisme privé qui offre des services de thérapie individuelle aux personnes souffrant d’obésité ou de boulimie à des tarifs ajustés au revenu familial. Les services sont offerts aux personnes âgées de 16ans et plus. -Personne responsable : Monsieur Michael Spevack 1650, Avenue Cédar MONTRÉAL, Québec H3G 1A4 514-485-7772 28 HÔPITAL SAINT-LUC – CENTRE DE SANTÉ MENTALE MENTALE COMMUNAUTAIRE Centre hospitalier qui offre des services de thérapie individuelle et de groupe. Les services sont offerts aux personnes âgées de 18ans et plus et une référence médicale est nécessaire. -Personne responsable : Monsieur François Provost 1058, rue St-Denis MONTRÉAL, Québec H2X 3J4 514-866-6974 MAISON DE TRANSITION L’ÉCLAIRCIE Organisme communautaire, situé dans la ville de Québec, qui offre une ligne d’écoute téléphonique, des rencontres individuelles et de groupe auprès de personnes qui souffrent d’un trouble alimentaire ainsi qu’à leurs proches. Un programme d’hébergement est en développement. -Personne responsable : Madame Marlène Duchesne 1100 Route de l’Église SAINTE-FOY, Québec G1V 3V9 418-650-1076 1-866-900-1076 www.maisonéclaircie.qc.ca NATIONAL EATING DISORDER INFORMATION CENTER (NEDIC) Organisme à but non lucrative qui offre des services de références, d’informations et de support aux personnes touchées par les troubles de l’alimentation. 200, Elisabeth Street TORONTO, Ontario M5G 2C4 1-866-633-4220 www.nedic.ca 29 OUTREMANGEURS ANONYMES Association d’hommes et de femmes qui partagent leur expérience personnelle, leur force et leur espoir dans le but de se rétablir de la compulsion alimentaire. Pour des réunions dans la région de Montréal : 1-877-509-1939 www.mcgill.ca POPULATION : ENFANTS / ADOS CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE Centre hospitalier qui offre les services d’évaluation et de suivi individuel. Les personnes doivent être âgées de 18ans et moins. Une référence médicale est nécessaire. -Personne responsable : Monsieur Denis Morrison 580, rue Bowen Sud SHERBROOKE, Québec J1G 2E8 819-346-1110 wwww.usherbrooke.ca/psychiatrie HÔPITAL DE MONTRÉAL POUR ENFANTS, DÉPARTEMENT DES TROUB TROUBLES LES DE L’ALIMENTATION Centre hospitalier qui offre des services internes et externes aux enfants âgés de moins de 6 ans qui souffrent de troubles de l’alimentation et de gain de poids insuffisant par le biais de thérapie comportementale, de soutien nutritionnel et de pédagogie ainsi que de psychothérapie de soutien. -Personne responsable : Madame Maria Ramsay 1040, rue Atwater MONTRÉAL, Québec H3Z 1X3 514-412-4400, poste 22334 www.hopitalpourenfants.com 30 HÔPITAL POUR ENFANTS, DÉPARTEMENT DES TROUBLES TROUBLES ALIMENTAIRES Centre hospitalier qui offre des services internes et externes aux adolescents et adolescentes âgées entre 12 et 18ans qui souffrent d’un trouble alimentaire. -Personne responsable : Madame Franziska Baltzer 1040, rue Atwater MONTRÉAL, Québec H3Z 1X3 514-412-4481 www.hopitalpourenfants.com HÔPITAL DOUGLAS, PAVILLON STEARNS Centre hospitalier qui offre des services d’évaluation, de thérapies de groupe, de thérapies individuelles et de thérapies familiales. Les programmes sont adressés aux jeunes âgées entre 6 et 17ans. -Personne responsable : Madame Danielle Gauthier 6605, boul. Lasalle VERDUN, Québec H4H 1R3 514-761-6131, poste 2126 www.douglas.qc.ca HÔPITAL SAINTE-JUSTINE, CLINIQUE DE MÉDECINE DE L’ADOLESCENCE Centre hospitalier qui offre des services internes et externes aux adolescents et adolescentes âgées entre 12 et 18ans qui souffrent d’un trouble alimentaire. -Personne responsable : Madame Danielle Taddeo 3175 Chemin de la Côte Ste-Catherine OUTREMONT, Québec H3T 1C5 514-345-4722 www.chu-sainte-justine.com 31 HÔPITAL SAINTE-JUSTINE, UNITÉ DE PSYCHIATRIE Centre hospitalier qui offre des soins multidisciplinaires internes et externes auprès d’adolescents de 12 à 18ans ainsi qu’à leur famille. -Personne responsable : Madame Patricia Garel 3175 Chemin de la Côte Ste-Catherine OUTREMONT, Québec H3T 1C5 514-345-4931, poste 4696 www.chu-sainte-justine.com 32