DOSSIER MASCULINES

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DOSSIER MASCULINES
Masculines
CONTACT
SÉBASTIEN KEMPF
CCN DE CAEN/BASSE-NORMANDIE
11+13 RUE DU CAREL – BP 75411
14054 CAEN CEDEX 4
+33 (0)2 31 85 83 93
+33 (0)6 74 79 68 87
[email protected]
PHOTO DE COUVERTURE
VIRGINIE MEIGNÉ
DESIGN
STUDIO MARTIAL DAMBLANT
Masculines
CRÉATION 2013…HÉLA FATTOUMI / ÉRIC LAMOUREUX
CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CAEN/BASSE-NORMANDIE
chorégraphie
HÉLA FATTOUMI / ÉRIC LAMOUREUX
interprètes
MARINE CHESNAIS
LEA DODIK
SANDRINE KOLASSA
JOHANNA MANDONNET
CLÉMENTINE MAUBON
ALISSA SHIRAISHI
NELE SUISALU
création sonore
collaboration
ÉRIC LAMOUREUX
JEAN-NOËL FRANÇOISE
création lumières
conception costumes
XAVIER LAZARINI
LAURENCE CHALOU
production
Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie (CCNC/BN)
coproduction
Arsenal - Metz en Scènes, NorrlandsOperan (SE), Mâcon-Scène nationale,
théâtre de Caen, Moussem.eu (BE) avec le soutien du Programme Culture
de l’Union Européenne (en cours)
Pour cette création, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux ont bénéficié de l’International Dance Programme du Swedish
Arts Grants Commitee. Nos remerciements à Dansstationen, Skänes Dansteater, Rorelsen et Danscentrum Syd de
Malmö (SE).
LE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CAEN/BASSE-NORMANDIE EST SUBVENTIONNÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET
DE LA COMMUNICATION – DRAC BASSE-NORMANDIE, LA VILLE DE CAEN, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BASSE-NORMANDIE, LE CONSEIL
GÉNÉRAL DU CALVADOS, LE CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ORNE ET LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MANCHE. IL REÇOIT L’AIDE DE L’INSTITUT
FRANÇAIS POUR CERTAINES DE SES TOURNÉES À L’ÉTRANGER.
CALENDRIER PRÉVISIONNEL
RÉSIDENCE DE RECHERCHE
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont invités à une résidence de recherche dans le cadre de l’International
Dance Programme du Swedish Arts Grants Commitee et en collaboration avec les structures de production
et de diffusion de Malmö (SE) : Dansstationen, Skänes Dansteater, Rorelsen et Danscentrum Syd.
… 9 > 14 JANVIER 2012 résidence, Skänes Dansteater studio
… 16 > 20 JANVIER 2012 workshop, Danscentrum Syd studio
… 19 JANVIER 2012…19:30 open platform, Dansstationen
… 23 > 27 JANVIER 2012 résidence, Dansstationen
… 27 JANVIER 2012 final showing, Dansstationen
RÉPÉTITIONS
… 25 > 29 JUIN 2012 Halles aux granges, Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie
… 17 SEPTEMBRE > 4 OCTOBRE 2012 Halles aux granges, CCN Caen/Basse-Normandie
… 4 OCTOBRE 2012 répétition publique «18:60», Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie
… 29 OCTOBRE > 16 NOVEMBRE 2012 Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie
… 3 > 21 DÉCEMBRE 2012 > 7 JANVIER 2013 Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie
… 2 > 5 JANVIER 2013 Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie
TOURNÉE
… 11 & 12 JANVIER 2013…CRÉATION Arsenal de Metz
… 15 JANVIER 2013 L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise
… 24 & 25 JANVIER 2013 Espace 1789, Saint-Ouen
… 31 JANVIER 2013 Le Carré magique Lannion-Trégor, pôle national des Arts du Cirque en Bretagne
… 5 ou 12 FÉVRIER 2013 Le Préau, centre dramatique régional de Vire
… 26 FÉVRIER 2013 Scène nationale de Cavaillon, Les Hivernales
Centre de Développement Chorégraphique Avignon Vaucluse Provence-Alpes Côte d’Azur
… 8 MARS 2013 Scène nationale, Évreux-Louviers
… 15 MARS 2013 Scène nationale, Drôles de dames, Mâcon
… 20 & 21 MARS 2013 théâtre de Caen, Festival Danse d’Ailleurs
…6A
VRIL 2013 Théâtre Louis Aragon – Scène conventionnée pour la danse, Tremblay-en-France
… 9 & 10 A
VRIL 2013 Le Trident, Scène nationale, Cherbourg-Octeville
… 15 AVRIL 2013 Le Fanal, scène nationale de Saint-Nazaire
… 17 AVRIL 2013 ONYX – La carrière, scène conventionnée danse, Saint-Herblain
…8
> 11 MAI 2013 NorrlandsOperan, Umeä (SE), MADE Festival
… 22 MAI 2013 Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry
NOTE D’INTENTION
Nous avons régulièrement abordé dans notre trajet
commun, des thématiques en prise avec le monde arabomusulman en veillant à dilater leurs perspectives pour
une plus large compréhension du monde. Ce fut le cas
avec Wasla (solo), ce qui relie (solo interprété par Héla
Fattoumi sur les traces mémoires), La Madâ’a (autour de
la poésie d’Adonis et du rapport Orient/Occident), La Danse
de Pièze (sur le concept d’« homosensualité » développé
par l’anthropologue Malek Chebel).
Dernièrement, Manta (création Festival Montpellier danse
2009) et Lost in Burqa (création Festival Danse d’Ailleurs
2011) abordaient le sujet complexe du port du niqab (voile
intégral) et travaillaient à problématiser le statut du corps
de la Femme à travers l’interdit.
La prochaine création s’inscrit dans le prolongement de
ces deux pièces en opérant toutefois un déplacement,
une sorte de retournement du sujet, toujours dans la
perspective d’altérer les présupposés encore actifs
concernant la dimension du féminin. Le cadre réflexif de
ce projet s’accorde avec la pensée de Fatima Mernissi
d’origine marocaine, féministe, sociologue et écrivaine
dont la démarche intellectuelle fait se croiser les
représentations féminines façonnées par le regard
masculin d’une rive à l’autre de la Méditerranée. Elle
questionne les problématiques des femmes maghrébines
dans une dialectique efficace sans épargner les femmes
européennes et leur fameuse « liber té » en posant
la question : « celles-ci ne sont-elles pas également
pié gé e s p ar une for me « de har em ment al » qui
restreint et hypothèque leur liberté et leur bien-être ? »
Elles sont représentées soumises, asservies, comme
assujetties à la volonté et aux désirs de l’homme. Autant de
clichés qui opèrent comme des fixations mentales dont les
effets impriment encore les rapports de domination entre
les sexes. L’érotisme ainsi se fabrique, mais c’est toujours
un homme qui regarde une femme enfermée dans un cadre.
AUX SOURCES DE L’ORIENTALISME
Les réflexions suscitées par cette question nous conduisent
à défricher les pistes d’une recherche qui puise aux
sources de l’Orientalisme et des représentations que
cette séquence de l’histoire de l’Art a forgées, concernant
la figure de la Femme (omniprésente). En effet, l’image de
la Femme orientale est indissociable de sa construction
orientaliste, c’est-à-dire d’un regard masculin occidental
sur une femme perçue comme objet de désir qui tour à tour
se dérobe et s’offre. Projections principalement imaginaires
et fantasmées qui se sont répandues en Occident et bien
au-delà jusqu’à marquer rétroactivement l’espace mental
des orientaux.
DÉ-COUVRIR, LEVER LE VOILE
Nous souhaitons constituer un paysage féminin multiple,
pluriel, contrasté.
Sept femmes puissantes, rebelles et soudées, pour danser
l’indignation d’avoir été enfermées pendant des siècles et
affirmer le refus de se laisser à nouveau enfermer pour
des siècles.
Dé-couvrir, lever le voile, donner aux corps un espace
d’expression en affinité aux aspirations qui fortifient une
posture émancipatrice et alimente une dynamique en
marche, mais dont, malheureusement, les antagonismes
opèrent encore aujourd’hui.
Cette problématique ne s’actualise-t-elle pas dans une
dialectique salutaire qui convoque aussi les femmes
occidentales et par conséquent les hommes également ?
Nous par tirons des deux chefs-d’œuvre d’Ingres :
La grande odalisque (1814) et Le Bain turc (1862) ;
compositions où règnent les arabesques, tableaux
diaboliquement voluptueux, dont l’un est un véritable
bouquet de nudité féminine. Les femmes y sont exposées,
recluse s , dans des at titude s v ar iées (étirement,
assoupissement, danse, caresse…). Elles arborent des
postures de lascivité, enfermées dans le cadre de la toile
comme dans l’enceinte du harem impénétrable.
UNE MISE EN JEU DU CORPS POUR EXPLOSER
LE CADRE DES REPRÉSENTATIONS
Il s’agira de mettre en abîme ces strates d’imaginaire
stéréotypées en donnant une large place à la mise en jeu
du corps et en exacerbant ses potentialités expressives.
Il s’agira de faire surgir des états de corps suggestifs,
reliés à cette imagerie picturale, pour ensuite jouer de la
déconstruction des clichés et fissurer ces stéréotypes :
… Redresser ces femmes exposées principalement
à l’horizontal, presque systématiquement
couchées, allongées ;
… L a lascivité et la prétendue volupté
se dépèceront pour laisser jaillir la combativité,
la violence et la brutalité contenues,
l’engagement dans une certaine « virilité » ;
… Fixées comme dans un temps éternel,
elles entreront dans des danses d’où jaillira
la vitesse de l’action, la puissance
de leur engagement, la densité de leur corporéité ;
… De leurs visages n’émane qu’un regard vague
et docile. Nous leur ferons lever un œil provocateur,
celui de celles qui osent dire et danser leur désir.
HÉLA FATTOUMI/ÉRIC LAMOUREUX
Étapes liminaires de recherche, mai 2011
Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1862
BIOGRAPHIE
CHORÉGRAPHES
HÉLA FATTOUMI / ÉRIC LAMOUREUX
Ils se rencontrent sur les bancs de l’université René
Descartes, filière éducation physique et sportive. En 1988,
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la compagnie
Urvan Letroiga. Le duo Husaïs est couronné immédiatement
du prix de la 1re œuvre au concours international de Bagnolet
en 1990, et leur apporte une reconnaissance internationale.
En février 2009, ils signent la performance Stèles dans
le cadre d’une Nocturne » exceptionnelle, commande du
Musée du Louvre. En mars 2011, ils créent Lost in burqa,
performance pour 8 interprètes réalisée à partir des
« vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida
Khattari lors de la 6e édition du festival Danse d’Ailleurs.
Depuis, ils tracent les contours d’une œuvre protéiforme qui
se plait à jouer des bifurcations imprévisibles. De pièce en
pièce, ils inscrivent une démarche résolument singularisée
par la détermination d’un espace de recherche dont la source
est l’entremêlement de leurs particularités. Un espace de
recherche où ils sondent inlassablement l’intelligence
sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui
est aussi pensée (penser) en mouvement. Fiesta (Festival
d’Avignon, 1992), Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 1998)
à partir des textes du poète Antonio Ramoz Rosa, Vita Nova
(2000) avec la 11e promotion du Centre National des Arts
du Cirque, Wasla (Biennale de Lyon, 1998), sont les pièces
qui s’inscrivent dans la continuité d’Husaïs et qui affirment
un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non
maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif,
faisant surgir une danse dont la charge expressive est
traversée par une « énergie graphique ».
Dès 2 0 05, il s initient le festival Danse d’A illeur s
qui a vocation à remettre en perspective la notion
d’universalisme en questionnant les cadres référents de
la modernité en art. Les quatre premières éditions ont fait
focus sur des artistes issus du vaste et divers continent
africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement
international grandissant. Aujourd’hui, il s’ouvre à l’Asie.
De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de
la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques).
Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du
sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside
l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux).
Présidence reprise depuis 2010 par Éric Lamoureux.
Nommés à la direction du CCN de Caen en 2004, Héla
Fattoumi et Éric Lamoureux poursuivent leur démarche
à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte
tonalité sociétale et où il est question de tendre vers une
résolution poétique, esthétique à vivre en partage.
Ce seront La Madâ’a (2004) avec les frères Joubran,
virtuoses palestiniens du oud ; La Danse de Pièze (2006),
autour de la notion d’« homosensualité » dans le monde
arabo-musulman ; Just to dance… (2010), pièce autour de
la notion de « créolisation » développée par Édouard
Glissant ; et dernièrement Manta, solo créé au festival
Montpellier Danse 2009, à partir de la problématique que
soulève le port du niqab.
BIBLIOGRAPHIE
… Christophe Wavelet, Marie-Christine Vernay,
Natacha de Pontcharrat, Instincts de danse,
Éd. En vue, 1999.
… Christine Roquet (préface Jean-Marc Adolphe),
Fattoumi Lamoureux, Danser l’entre l’autre,
Éd. Séguier, 2009
FILMOGRAPHIE
… Christophe Bargues, Solstice-film,
Lancelot Film, Urvan Letroïga,
Le Centre Pompidou, Canal+ 1996
… Benjamin Silvestre, Animal Regard-film,
Urvan Letroïga, Cie des Indes,
France 3 Lorraine Champagne Ardenne,
TV8 Moselle, L’Arsenal de Metz, 2003
… Benjamin Silvestre, Entre-Temps,
Heure d’été productions,Urvan Letroïga,
TV8 Moselle-Est, 2005
… Benjamin Silvestre, La Madâ’a-film,
Heure d’été productions, Arte France,
CCNC/BN, 2006
INTERPRÈTES
MARINE CHESNAIS
JOHANNA MANDONNET
C’e s t au tr aver s de s e s dif férente s pr atique s de
jeunesse, principalement la danse jazz et le hip hop,
que Marine Chesnais découvre la danse contemporaine.
Depuis, l’idée a fait son chemin et a pris corps. Parcours
classique d’une formation au sein d’un Conservatoire,
celui d’Angers ; elle continuera son apprentissage au
Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse
de Paris (CNSMDP) à partir de 2003. Pendant cinq ans,
elle aura l’opportunité de travailler avec de nombreux
grands chorégraphes tels que Rosalind Crisp, Daniel
Dobbels, Christine Bastin, Paco Dècina ou bien encore
Pedro Pauwels. En parallèle, elle parfait sa formation
en suivant de nombreux stages en France et à l’étranger
avec des artistes de renom dont Joseph Nadj, Angelin
Preljocaj, Emio Greco, Wim Vandekeybus. Elle collabore
également avec Brigitte Asselineau qui l’initie au butô et
aux arts martiaux. Après l’obtention de son diplôme Marine
Chesnais intègre la compagnie Fattoumi-Lamoureux. Elle
participe à la Performance Giacometti, commande du
Musée des Beaux Arts de Caen réalisée par Héla Fattoumi
et Éric Lamoureux en 2008. Elle est notamment interprète
dans les pièces express2temps (2008), 1000 départs de
muscles (2007) et Just to dance… (2010).
Née à Antananarivo (Madagascar), Johanna Mandonnet
débute son cursus de danse à Clermont-Ferrand. Elle se
forme au CNDC - Centre National de Danse Contemporaine
d’Angers. Parallèlement aux pratiques techniques de
Matthiew Hawkins, Norio Yoshida, Marie-France Delieuvin
entre autres, elle y découvre les univers de Dominique
Dupuis, Carlotta Ikeda, puis interprète les pièces de Cyril
Davy, Claude Brumachon et Abou Lagraa. Par la suite, elle
intègre les équipes d’Isira Makuloluwe, Pàl Frenàk, Xavier
Lot. Depuis, elle a rejoint les Cie Toufik OI et Cie Chatha –
Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou avec lesquelles elle collabore
depuis cinq ans.
SANDRINE KOLASSA
CLÉMENTINE MAUBON
Sandrine Kolassa débute sa formation de danseuse en
intégrant le Conservatoire d’Angers puis le Conservatoire
de Lyon et enfin le Conservatoire Supérieur de Paris où
elle obtient le Diplôme d’Étude Chorégraphique et le
1er prix à l’unanimité en 1999. Parallèlement, elle complète
sa formation par de nombreux stages professionnels.
Elle est particulièrement marquée par l’enseignement
de Françoise et Dominique Dupuy qu’elle suit pendant
plusieurs années et, plus récemment, par celui de Nadine
Beaulieu. Elle se forme également au contact improvisation
et à l’improvisation auprès de Claire Filmon, Mark
Tompkins, Urs Stauffer, Christine Burgos, Anne-Marie
Pascoli et Jordi L. Vidal. Depuis plusieurs années, elle est
interprète pour les chorégraphes Didier Théron, François
Ben Aïm, la Compagnie Ex Nihilo (Jean-Antoine Bigot/
Anne Lebatard), Héla Fattoumi/Éric Lamoureux (CCN de
Caen/Basse-Normandie), Laura Simi et Damiano Foà (Cie
Silenda), Pierre Deloche, Cathy David, Serge Papiernick, et
le Collectif Ephémère. En 2007, elle co-fonde, avec Philippe
Rouaire, la Cie Shayela. En 1996, elle obtient le Diplôme
d’État de Professeur de Danse.
Clémentine Maubon est née à Angers en 1987. Après
plusieurs années de pratique de la gymnastique, elle
se forme durant deux ans au Conservatoire National de
Région d’Angers puis au CNR de Paris. En 2006, elle intègre
la formation professionnelle du danseur interprète Coline
pour deux ans. Au sein de celle-ci, elle participe entre
autres à Sextet, création d’Hervé Robbe, D’une virgule
à l’autre, création d’Odile Duboc, et des reprises comme
Aléa de Michel Kelemenis et 99 duos de Jean-Claude
Galotta. Dès la fin de cette formation, elle intègre
le PRCC - Progr amme Recherche et Composition
Chorégr aphiques « Tr ansfor me » de l a Fondation
Royaumont dirigée par Myriam Gour fink. En qualité
d’interprète, elle collabore ainsi avec cinq jeunes
chorégraphes. En parallèle, elle rejoint la Cie Les Gens
d’Uterpan pour participer à Par terre, Assis-DeboutCouché ainsi que pour The Great Learning, paragraphe 5 ;
1969 ; de Cornélius Cardew et Pièce en sept morceaux.
Peu de temps après, elle rejoint également la Cie Gianni
Joseph pour une reprise de Ladies et Ladie’s Men, de
Égoïstes et de Play Me Again. Dernièrement, elle rencontre
Olivier Dubois qui lui propose un rôle dans Révolution et
participe au projet de Paquito et Anne Reymann intitulé
3,5 tonnes et un Fa #. Depuis un an, elle travaille avec
Frédéric Werlé pour une création s’intitulant La véridique
et très véritable histoire d’amour de Carmen Dragon
et Louis Loiseau. En 2 012, elle rejoint le Centre
Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie
(CCNC/BN) pour la nouvelle création d’Héla Fattoumi et
Éric Lamoureux Masculines.
INTERPRÈTES
ALISSA SHIRAISHI
LEA DODIK
Alissa Shiraishi est née en 1976. Nourrie par la musique de
son père, c’est dès ses plus jeunes années qu’elle choisira
l’Art pour se dire. Après une formation de design de mode
à l’Université des Arts Plastiques de Kyoto et une première
expérience de modéliste pour des spectacles de danse,
Alissa Shiraishi commence sérieusement une formation
en danse contemporaine. Elle intègre en 2006 l’Institut de
danse de Akira Kasai et suit, de 2001 à 2007, les différents
« Coaching Projects » du Art Center et les stages du Hot
Summer Office à Kyoto. Elle bénéficie des cours dirigés par
des chorégraphes invités dont Éric Lamoureux et Didier
Théron avec qui une collaboration débute. En 2007, elle
est interprète de Harakiri puis de Nous autres (2008) et
Gonflés (2009), pièces chorégraphiées par Didier Théron.
En 2009, elle est l’une des interprètes choisies par Héla
Fattoumi et Éric Lamoureux pour leur dernière création
Just to dance…
Interprète suédoise, Lea Dodik commence à danser dès son
plus jeune âge en suivant les cours au MAF de Malmö. Elle
collabore activement au sein du collectif Gryningsteatern
et suivra les cours du la Ballet Academy de Stockholm et
de la Rotterdam Dance Academy en 2011. Parallèlement
à son travail personnel (installation et performance), elle
est interprète pour les chorégraphes Catarina de Oliveira
et Ingrid Rosborg. En janvier 2012, elle participe à une
résidence de recherche menée par les chorégraphes Héla
Fattoumi et Éric Lamoureux à Malmö. Ils la choisiront
comme interprète pour leur projet Masculines créé en
janvier 2013 à l’Arsenal de Metz (France).
NELE SUISALU
Née en Estonie, Nele Suisalu après une année d’études
supérieures de sémiotique, obtient une licence de
recherche chorégraphique en 2005 à l’Université de
Tallinn. Peu après, elle reprend ses études en langues
et acquiert une maîtrise d’interprétariat à l’Université
de Tartu. Parallèlement, elle crée son premier spectacle
de danse et commence un travail d’écriture critique sur
des spectacles de danse pour l’hebdomadaire culturel
estonnien « Sirp » et le magazine « Teater.Muusika.
kino ». En 2007, elle intègre la formation ex.e.r.ce –
conseiller artistique invité Xavier Le Roy - du Centre
Chorégraphique National de Montpellier LanguedocRoussillon initiée par Mathilde Monnier. Dès lors, tout
en gardant un lien avec son pays natal, elle s’installe
en France et travaille en qualité d’interprète avec des
chorégraphes ayant des projets très variés : Laure Bonicel,
la Cie étantdonné (Frédérike Unger et Jérôme Ferron),
Hélène Iratchet, Anne Lopez. Elle crée également ses
propres spectacles en collaboration avec Florent Hamon
au sein de leur compagnie Nomad’act. Ses spectacles
sont présentés en France, en Estonie, en Pologne,
en Turquie, en Russie, au Portugal et en Allemagne.
En 2010, elle crée le solo HOME(lessness)SICKNESS dans
le cadre du projet européen « Looping » initié par Uzès danse –
CDC de l’Uzège, du Gard et du Languedoc-Roussillon. En
2011, elle entreprend d’élargir ses compétences d’artiste
de scène en suivant des stages de voix. Elle intègre
le Centre Chorégraphique National de Caen/BasseNormandie pour la création Masculines d’Héla Fattoumi
et Éric Lamoureux.
COLLABORATEURS
XAVIER LAZARINI
JEAN-NOËL FRANÇOISE
Formé au métier de Concepteur d’Éclairage au cours de
différents stages (ISTS, CFPTS, École Nationale Louis
Lumière) et comme assistant de Marie-Christine Soma,
Rémi Nicolas et Dominique Bruguière, Xavier Lazarini
travaille dans différents domaines artistiques. Au théâtre
avec Dieudonné Niangouna, dans le nouveau cirque avec
la cie Moglice - Von Verx mais aussi dans la muséographie
et dans des événements (festivals de musique, défilés de
mode, lumière architecturale). Mais c’est surtout dans le
domaine de la danse contemporaine qu’il privilégie son
travail aux cotés notamment de la compagnie FattoumiLamoureux depuis dix ans. Il collabore également avec
Franck II Louise, Radhouane El Meddeb, Xavier Lot, Hafiz
Dhaou. Il a travaillé comme régisseur général pour la
compagnie Josef Nadj - CCN d’Orléans, de 1998 à 2005.
Parallèlement, il poursuit son parcours dans le domaine
technique pour développer de nouvelles matières, de
nouveaux outils de création et optimiser les adaptations
souvent inévitables lors de la diffusion des spectacles.
Musicien autodidacte, il a d’abord participé à de nombreux
groupes rock et expérimentaux au début des années 90
et composa les bandes sonores de courts-métrages de
réalisateurs normands. 5 Lettres à Edward Muybridge
d‘Édouard Monet fut primé plusieurs fois lors de festivals
nationaux et internationaux. Multi instrumentiste,
compositeur et arrangeur, il travaille maintenant pour le
spectacle vivant. Pour la danse, il a collaboré à la création
sonore de 1000 départs de muscles d’Héla Fattoumi et
Éric Lamoureux. Il compose aussi avec la compagnie
Silenda pour Life Like, et depuis 2009, avec la compagnie
congolaise Baninga/DeLaVallet Bidiefono remarquée aux
francophonies de Limoges et aux Hivernales.
Pour le théâtre, il travaille avec le groupe Rictus de David
Bobée sur plusieurs pièces : Cannibales, Petit Frère,
Nos enfants nous font peur quand on les croise dans la
rue, Gilles, This is the end et prochainement Roméo et
Juliette. Il signe également les créations sonores pour
La Compagnie des Furies (anciennement Le Globe) des
frères Fauvel, pour L’Élan Bleu, pour Le Clair Obscur de
Frédéric Deslias primé dernièrement au festival Les Bains
Numériques avec le spectacle Hermself et enfin avec le
Panta Théâtre pour Les Tentations d’Aliocha. Il a participé
également à des ateliers musiques et lectures mises en
musique pour le festival à Caen la Paix puis dans le milieu
hospitalier et carcéral. Enfin il a organisé le pôle musical
pour le projet annuel de la Région Basse-Normandie dans
les lycées normands coordonné cette année par Antonin
Ménard. Il fait par ailleurs parti du collectif Purée Noire où
il expérimente d’autres champs d’action sonore : concert,
musique improvisée, installation, ciné mix… Il travaille
avec Akelnon, pour leur semaine Dia de los Muertos dans
l’église St Sauveur à Caen, et aux projets des Ateliers
Intermédiaires.