DOSSIER MASCULINES
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DOSSIER MASCULINES
Masculines CONTACT SÉBASTIEN KEMPF CCN DE CAEN/BASSE-NORMANDIE 11+13 RUE DU CAREL – BP 75411 14054 CAEN CEDEX 4 +33 (0)2 31 85 83 93 +33 (0)6 74 79 68 87 [email protected] PHOTO DE COUVERTURE VIRGINIE MEIGNÉ DESIGN STUDIO MARTIAL DAMBLANT Masculines CRÉATION 2013…HÉLA FATTOUMI / ÉRIC LAMOUREUX CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CAEN/BASSE-NORMANDIE chorégraphie HÉLA FATTOUMI / ÉRIC LAMOUREUX interprètes MARINE CHESNAIS LEA DODIK SANDRINE KOLASSA JOHANNA MANDONNET CLÉMENTINE MAUBON ALISSA SHIRAISHI NELE SUISALU création sonore collaboration ÉRIC LAMOUREUX JEAN-NOËL FRANÇOISE création lumières conception costumes XAVIER LAZARINI LAURENCE CHALOU production Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie (CCNC/BN) coproduction Arsenal - Metz en Scènes, NorrlandsOperan (SE), Mâcon-Scène nationale, théâtre de Caen, Moussem.eu (BE) avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne (en cours) Pour cette création, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux ont bénéficié de l’International Dance Programme du Swedish Arts Grants Commitee. Nos remerciements à Dansstationen, Skänes Dansteater, Rorelsen et Danscentrum Syd de Malmö (SE). LE CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE CAEN/BASSE-NORMANDIE EST SUBVENTIONNÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION – DRAC BASSE-NORMANDIE, LA VILLE DE CAEN, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BASSE-NORMANDIE, LE CONSEIL GÉNÉRAL DU CALVADOS, LE CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ORNE ET LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MANCHE. IL REÇOIT L’AIDE DE L’INSTITUT FRANÇAIS POUR CERTAINES DE SES TOURNÉES À L’ÉTRANGER. CALENDRIER PRÉVISIONNEL RÉSIDENCE DE RECHERCHE Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont invités à une résidence de recherche dans le cadre de l’International Dance Programme du Swedish Arts Grants Commitee et en collaboration avec les structures de production et de diffusion de Malmö (SE) : Dansstationen, Skänes Dansteater, Rorelsen et Danscentrum Syd. … 9 > 14 JANVIER 2012 résidence, Skänes Dansteater studio … 16 > 20 JANVIER 2012 workshop, Danscentrum Syd studio … 19 JANVIER 2012…19:30 open platform, Dansstationen … 23 > 27 JANVIER 2012 résidence, Dansstationen … 27 JANVIER 2012 final showing, Dansstationen RÉPÉTITIONS … 25 > 29 JUIN 2012 Halles aux granges, Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie … 17 SEPTEMBRE > 4 OCTOBRE 2012 Halles aux granges, CCN Caen/Basse-Normandie … 4 OCTOBRE 2012 répétition publique «18:60», Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie … 29 OCTOBRE > 16 NOVEMBRE 2012 Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie … 3 > 21 DÉCEMBRE 2012 > 7 JANVIER 2013 Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie … 2 > 5 JANVIER 2013 Halles aux granges, CCN de Caen/Basse-Normandie TOURNÉE … 11 & 12 JANVIER 2013…CRÉATION Arsenal de Metz … 15 JANVIER 2013 L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise … 24 & 25 JANVIER 2013 Espace 1789, Saint-Ouen … 31 JANVIER 2013 Le Carré magique Lannion-Trégor, pôle national des Arts du Cirque en Bretagne … 5 ou 12 FÉVRIER 2013 Le Préau, centre dramatique régional de Vire … 26 FÉVRIER 2013 Scène nationale de Cavaillon, Les Hivernales Centre de Développement Chorégraphique Avignon Vaucluse Provence-Alpes Côte d’Azur … 8 MARS 2013 Scène nationale, Évreux-Louviers … 15 MARS 2013 Scène nationale, Drôles de dames, Mâcon … 20 & 21 MARS 2013 théâtre de Caen, Festival Danse d’Ailleurs …6A VRIL 2013 Théâtre Louis Aragon – Scène conventionnée pour la danse, Tremblay-en-France … 9 & 10 A VRIL 2013 Le Trident, Scène nationale, Cherbourg-Octeville … 15 AVRIL 2013 Le Fanal, scène nationale de Saint-Nazaire … 17 AVRIL 2013 ONYX – La carrière, scène conventionnée danse, Saint-Herblain …8 > 11 MAI 2013 NorrlandsOperan, Umeä (SE), MADE Festival … 22 MAI 2013 Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry NOTE D’INTENTION Nous avons régulièrement abordé dans notre trajet commun, des thématiques en prise avec le monde arabomusulman en veillant à dilater leurs perspectives pour une plus large compréhension du monde. Ce fut le cas avec Wasla (solo), ce qui relie (solo interprété par Héla Fattoumi sur les traces mémoires), La Madâ’a (autour de la poésie d’Adonis et du rapport Orient/Occident), La Danse de Pièze (sur le concept d’« homosensualité » développé par l’anthropologue Malek Chebel). Dernièrement, Manta (création Festival Montpellier danse 2009) et Lost in Burqa (création Festival Danse d’Ailleurs 2011) abordaient le sujet complexe du port du niqab (voile intégral) et travaillaient à problématiser le statut du corps de la Femme à travers l’interdit. La prochaine création s’inscrit dans le prolongement de ces deux pièces en opérant toutefois un déplacement, une sorte de retournement du sujet, toujours dans la perspective d’altérer les présupposés encore actifs concernant la dimension du féminin. Le cadre réflexif de ce projet s’accorde avec la pensée de Fatima Mernissi d’origine marocaine, féministe, sociologue et écrivaine dont la démarche intellectuelle fait se croiser les représentations féminines façonnées par le regard masculin d’une rive à l’autre de la Méditerranée. Elle questionne les problématiques des femmes maghrébines dans une dialectique efficace sans épargner les femmes européennes et leur fameuse « liber té » en posant la question : « celles-ci ne sont-elles pas également pié gé e s p ar une for me « de har em ment al » qui restreint et hypothèque leur liberté et leur bien-être ? » Elles sont représentées soumises, asservies, comme assujetties à la volonté et aux désirs de l’homme. Autant de clichés qui opèrent comme des fixations mentales dont les effets impriment encore les rapports de domination entre les sexes. L’érotisme ainsi se fabrique, mais c’est toujours un homme qui regarde une femme enfermée dans un cadre. AUX SOURCES DE L’ORIENTALISME Les réflexions suscitées par cette question nous conduisent à défricher les pistes d’une recherche qui puise aux sources de l’Orientalisme et des représentations que cette séquence de l’histoire de l’Art a forgées, concernant la figure de la Femme (omniprésente). En effet, l’image de la Femme orientale est indissociable de sa construction orientaliste, c’est-à-dire d’un regard masculin occidental sur une femme perçue comme objet de désir qui tour à tour se dérobe et s’offre. Projections principalement imaginaires et fantasmées qui se sont répandues en Occident et bien au-delà jusqu’à marquer rétroactivement l’espace mental des orientaux. DÉ-COUVRIR, LEVER LE VOILE Nous souhaitons constituer un paysage féminin multiple, pluriel, contrasté. Sept femmes puissantes, rebelles et soudées, pour danser l’indignation d’avoir été enfermées pendant des siècles et affirmer le refus de se laisser à nouveau enfermer pour des siècles. Dé-couvrir, lever le voile, donner aux corps un espace d’expression en affinité aux aspirations qui fortifient une posture émancipatrice et alimente une dynamique en marche, mais dont, malheureusement, les antagonismes opèrent encore aujourd’hui. Cette problématique ne s’actualise-t-elle pas dans une dialectique salutaire qui convoque aussi les femmes occidentales et par conséquent les hommes également ? Nous par tirons des deux chefs-d’œuvre d’Ingres : La grande odalisque (1814) et Le Bain turc (1862) ; compositions où règnent les arabesques, tableaux diaboliquement voluptueux, dont l’un est un véritable bouquet de nudité féminine. Les femmes y sont exposées, recluse s , dans des at titude s v ar iées (étirement, assoupissement, danse, caresse…). Elles arborent des postures de lascivité, enfermées dans le cadre de la toile comme dans l’enceinte du harem impénétrable. UNE MISE EN JEU DU CORPS POUR EXPLOSER LE CADRE DES REPRÉSENTATIONS Il s’agira de mettre en abîme ces strates d’imaginaire stéréotypées en donnant une large place à la mise en jeu du corps et en exacerbant ses potentialités expressives. Il s’agira de faire surgir des états de corps suggestifs, reliés à cette imagerie picturale, pour ensuite jouer de la déconstruction des clichés et fissurer ces stéréotypes : … Redresser ces femmes exposées principalement à l’horizontal, presque systématiquement couchées, allongées ; … L a lascivité et la prétendue volupté se dépèceront pour laisser jaillir la combativité, la violence et la brutalité contenues, l’engagement dans une certaine « virilité » ; … Fixées comme dans un temps éternel, elles entreront dans des danses d’où jaillira la vitesse de l’action, la puissance de leur engagement, la densité de leur corporéité ; … De leurs visages n’émane qu’un regard vague et docile. Nous leur ferons lever un œil provocateur, celui de celles qui osent dire et danser leur désir. HÉLA FATTOUMI/ÉRIC LAMOUREUX Étapes liminaires de recherche, mai 2011 Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1862 BIOGRAPHIE CHORÉGRAPHES HÉLA FATTOUMI / ÉRIC LAMOUREUX Ils se rencontrent sur les bancs de l’université René Descartes, filière éducation physique et sportive. En 1988, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la compagnie Urvan Letroiga. Le duo Husaïs est couronné immédiatement du prix de la 1re œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, et leur apporte une reconnaissance internationale. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En mars 2011, ils créent Lost in burqa, performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari lors de la 6e édition du festival Danse d’Ailleurs. Depuis, ils tracent les contours d’une œuvre protéiforme qui se plait à jouer des bifurcations imprévisibles. De pièce en pièce, ils inscrivent une démarche résolument singularisée par la détermination d’un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. Un espace de recherche où ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Fiesta (Festival d’Avignon, 1992), Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 1998) à partir des textes du poète Antonio Ramoz Rosa, Vita Nova (2000) avec la 11e promotion du Centre National des Arts du Cirque, Wasla (Biennale de Lyon, 1998), sont les pièces qui s’inscrivent dans la continuité d’Husaïs et qui affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ». Dès 2 0 05, il s initient le festival Danse d’A illeur s qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant. Aujourd’hui, il s’ouvre à l’Asie. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise depuis 2010 par Éric Lamoureux. Nommés à la direction du CCN de Caen en 2004, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux poursuivent leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale et où il est question de tendre vers une résolution poétique, esthétique à vivre en partage. Ce seront La Madâ’a (2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; La Danse de Pièze (2006), autour de la notion d’« homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; et dernièrement Manta, solo créé au festival Montpellier Danse 2009, à partir de la problématique que soulève le port du niqab. BIBLIOGRAPHIE … Christophe Wavelet, Marie-Christine Vernay, Natacha de Pontcharrat, Instincts de danse, Éd. En vue, 1999. … Christine Roquet (préface Jean-Marc Adolphe), Fattoumi Lamoureux, Danser l’entre l’autre, Éd. Séguier, 2009 FILMOGRAPHIE … Christophe Bargues, Solstice-film, Lancelot Film, Urvan Letroïga, Le Centre Pompidou, Canal+ 1996 … Benjamin Silvestre, Animal Regard-film, Urvan Letroïga, Cie des Indes, France 3 Lorraine Champagne Ardenne, TV8 Moselle, L’Arsenal de Metz, 2003 … Benjamin Silvestre, Entre-Temps, Heure d’été productions,Urvan Letroïga, TV8 Moselle-Est, 2005 … Benjamin Silvestre, La Madâ’a-film, Heure d’été productions, Arte France, CCNC/BN, 2006 INTERPRÈTES MARINE CHESNAIS JOHANNA MANDONNET C’e s t au tr aver s de s e s dif férente s pr atique s de jeunesse, principalement la danse jazz et le hip hop, que Marine Chesnais découvre la danse contemporaine. Depuis, l’idée a fait son chemin et a pris corps. Parcours classique d’une formation au sein d’un Conservatoire, celui d’Angers ; elle continuera son apprentissage au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (CNSMDP) à partir de 2003. Pendant cinq ans, elle aura l’opportunité de travailler avec de nombreux grands chorégraphes tels que Rosalind Crisp, Daniel Dobbels, Christine Bastin, Paco Dècina ou bien encore Pedro Pauwels. En parallèle, elle parfait sa formation en suivant de nombreux stages en France et à l’étranger avec des artistes de renom dont Joseph Nadj, Angelin Preljocaj, Emio Greco, Wim Vandekeybus. Elle collabore également avec Brigitte Asselineau qui l’initie au butô et aux arts martiaux. Après l’obtention de son diplôme Marine Chesnais intègre la compagnie Fattoumi-Lamoureux. Elle participe à la Performance Giacometti, commande du Musée des Beaux Arts de Caen réalisée par Héla Fattoumi et Éric Lamoureux en 2008. Elle est notamment interprète dans les pièces express2temps (2008), 1000 départs de muscles (2007) et Just to dance… (2010). Née à Antananarivo (Madagascar), Johanna Mandonnet débute son cursus de danse à Clermont-Ferrand. Elle se forme au CNDC - Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Parallèlement aux pratiques techniques de Matthiew Hawkins, Norio Yoshida, Marie-France Delieuvin entre autres, elle y découvre les univers de Dominique Dupuis, Carlotta Ikeda, puis interprète les pièces de Cyril Davy, Claude Brumachon et Abou Lagraa. Par la suite, elle intègre les équipes d’Isira Makuloluwe, Pàl Frenàk, Xavier Lot. Depuis, elle a rejoint les Cie Toufik OI et Cie Chatha – Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou avec lesquelles elle collabore depuis cinq ans. SANDRINE KOLASSA CLÉMENTINE MAUBON Sandrine Kolassa débute sa formation de danseuse en intégrant le Conservatoire d’Angers puis le Conservatoire de Lyon et enfin le Conservatoire Supérieur de Paris où elle obtient le Diplôme d’Étude Chorégraphique et le 1er prix à l’unanimité en 1999. Parallèlement, elle complète sa formation par de nombreux stages professionnels. Elle est particulièrement marquée par l’enseignement de Françoise et Dominique Dupuy qu’elle suit pendant plusieurs années et, plus récemment, par celui de Nadine Beaulieu. Elle se forme également au contact improvisation et à l’improvisation auprès de Claire Filmon, Mark Tompkins, Urs Stauffer, Christine Burgos, Anne-Marie Pascoli et Jordi L. Vidal. Depuis plusieurs années, elle est interprète pour les chorégraphes Didier Théron, François Ben Aïm, la Compagnie Ex Nihilo (Jean-Antoine Bigot/ Anne Lebatard), Héla Fattoumi/Éric Lamoureux (CCN de Caen/Basse-Normandie), Laura Simi et Damiano Foà (Cie Silenda), Pierre Deloche, Cathy David, Serge Papiernick, et le Collectif Ephémère. En 2007, elle co-fonde, avec Philippe Rouaire, la Cie Shayela. En 1996, elle obtient le Diplôme d’État de Professeur de Danse. Clémentine Maubon est née à Angers en 1987. Après plusieurs années de pratique de la gymnastique, elle se forme durant deux ans au Conservatoire National de Région d’Angers puis au CNR de Paris. En 2006, elle intègre la formation professionnelle du danseur interprète Coline pour deux ans. Au sein de celle-ci, elle participe entre autres à Sextet, création d’Hervé Robbe, D’une virgule à l’autre, création d’Odile Duboc, et des reprises comme Aléa de Michel Kelemenis et 99 duos de Jean-Claude Galotta. Dès la fin de cette formation, elle intègre le PRCC - Progr amme Recherche et Composition Chorégr aphiques « Tr ansfor me » de l a Fondation Royaumont dirigée par Myriam Gour fink. En qualité d’interprète, elle collabore ainsi avec cinq jeunes chorégraphes. En parallèle, elle rejoint la Cie Les Gens d’Uterpan pour participer à Par terre, Assis-DeboutCouché ainsi que pour The Great Learning, paragraphe 5 ; 1969 ; de Cornélius Cardew et Pièce en sept morceaux. Peu de temps après, elle rejoint également la Cie Gianni Joseph pour une reprise de Ladies et Ladie’s Men, de Égoïstes et de Play Me Again. Dernièrement, elle rencontre Olivier Dubois qui lui propose un rôle dans Révolution et participe au projet de Paquito et Anne Reymann intitulé 3,5 tonnes et un Fa #. Depuis un an, elle travaille avec Frédéric Werlé pour une création s’intitulant La véridique et très véritable histoire d’amour de Carmen Dragon et Louis Loiseau. En 2 012, elle rejoint le Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie (CCNC/BN) pour la nouvelle création d’Héla Fattoumi et Éric Lamoureux Masculines. INTERPRÈTES ALISSA SHIRAISHI LEA DODIK Alissa Shiraishi est née en 1976. Nourrie par la musique de son père, c’est dès ses plus jeunes années qu’elle choisira l’Art pour se dire. Après une formation de design de mode à l’Université des Arts Plastiques de Kyoto et une première expérience de modéliste pour des spectacles de danse, Alissa Shiraishi commence sérieusement une formation en danse contemporaine. Elle intègre en 2006 l’Institut de danse de Akira Kasai et suit, de 2001 à 2007, les différents « Coaching Projects » du Art Center et les stages du Hot Summer Office à Kyoto. Elle bénéficie des cours dirigés par des chorégraphes invités dont Éric Lamoureux et Didier Théron avec qui une collaboration débute. En 2007, elle est interprète de Harakiri puis de Nous autres (2008) et Gonflés (2009), pièces chorégraphiées par Didier Théron. En 2009, elle est l’une des interprètes choisies par Héla Fattoumi et Éric Lamoureux pour leur dernière création Just to dance… Interprète suédoise, Lea Dodik commence à danser dès son plus jeune âge en suivant les cours au MAF de Malmö. Elle collabore activement au sein du collectif Gryningsteatern et suivra les cours du la Ballet Academy de Stockholm et de la Rotterdam Dance Academy en 2011. Parallèlement à son travail personnel (installation et performance), elle est interprète pour les chorégraphes Catarina de Oliveira et Ingrid Rosborg. En janvier 2012, elle participe à une résidence de recherche menée par les chorégraphes Héla Fattoumi et Éric Lamoureux à Malmö. Ils la choisiront comme interprète pour leur projet Masculines créé en janvier 2013 à l’Arsenal de Metz (France). NELE SUISALU Née en Estonie, Nele Suisalu après une année d’études supérieures de sémiotique, obtient une licence de recherche chorégraphique en 2005 à l’Université de Tallinn. Peu après, elle reprend ses études en langues et acquiert une maîtrise d’interprétariat à l’Université de Tartu. Parallèlement, elle crée son premier spectacle de danse et commence un travail d’écriture critique sur des spectacles de danse pour l’hebdomadaire culturel estonnien « Sirp » et le magazine « Teater.Muusika. kino ». En 2007, elle intègre la formation ex.e.r.ce – conseiller artistique invité Xavier Le Roy - du Centre Chorégraphique National de Montpellier LanguedocRoussillon initiée par Mathilde Monnier. Dès lors, tout en gardant un lien avec son pays natal, elle s’installe en France et travaille en qualité d’interprète avec des chorégraphes ayant des projets très variés : Laure Bonicel, la Cie étantdonné (Frédérike Unger et Jérôme Ferron), Hélène Iratchet, Anne Lopez. Elle crée également ses propres spectacles en collaboration avec Florent Hamon au sein de leur compagnie Nomad’act. Ses spectacles sont présentés en France, en Estonie, en Pologne, en Turquie, en Russie, au Portugal et en Allemagne. En 2010, elle crée le solo HOME(lessness)SICKNESS dans le cadre du projet européen « Looping » initié par Uzès danse – CDC de l’Uzège, du Gard et du Languedoc-Roussillon. En 2011, elle entreprend d’élargir ses compétences d’artiste de scène en suivant des stages de voix. Elle intègre le Centre Chorégraphique National de Caen/BasseNormandie pour la création Masculines d’Héla Fattoumi et Éric Lamoureux. COLLABORATEURS XAVIER LAZARINI JEAN-NOËL FRANÇOISE Formé au métier de Concepteur d’Éclairage au cours de différents stages (ISTS, CFPTS, École Nationale Louis Lumière) et comme assistant de Marie-Christine Soma, Rémi Nicolas et Dominique Bruguière, Xavier Lazarini travaille dans différents domaines artistiques. Au théâtre avec Dieudonné Niangouna, dans le nouveau cirque avec la cie Moglice - Von Verx mais aussi dans la muséographie et dans des événements (festivals de musique, défilés de mode, lumière architecturale). Mais c’est surtout dans le domaine de la danse contemporaine qu’il privilégie son travail aux cotés notamment de la compagnie FattoumiLamoureux depuis dix ans. Il collabore également avec Franck II Louise, Radhouane El Meddeb, Xavier Lot, Hafiz Dhaou. Il a travaillé comme régisseur général pour la compagnie Josef Nadj - CCN d’Orléans, de 1998 à 2005. Parallèlement, il poursuit son parcours dans le domaine technique pour développer de nouvelles matières, de nouveaux outils de création et optimiser les adaptations souvent inévitables lors de la diffusion des spectacles. Musicien autodidacte, il a d’abord participé à de nombreux groupes rock et expérimentaux au début des années 90 et composa les bandes sonores de courts-métrages de réalisateurs normands. 5 Lettres à Edward Muybridge d‘Édouard Monet fut primé plusieurs fois lors de festivals nationaux et internationaux. Multi instrumentiste, compositeur et arrangeur, il travaille maintenant pour le spectacle vivant. Pour la danse, il a collaboré à la création sonore de 1000 départs de muscles d’Héla Fattoumi et Éric Lamoureux. Il compose aussi avec la compagnie Silenda pour Life Like, et depuis 2009, avec la compagnie congolaise Baninga/DeLaVallet Bidiefono remarquée aux francophonies de Limoges et aux Hivernales. Pour le théâtre, il travaille avec le groupe Rictus de David Bobée sur plusieurs pièces : Cannibales, Petit Frère, Nos enfants nous font peur quand on les croise dans la rue, Gilles, This is the end et prochainement Roméo et Juliette. Il signe également les créations sonores pour La Compagnie des Furies (anciennement Le Globe) des frères Fauvel, pour L’Élan Bleu, pour Le Clair Obscur de Frédéric Deslias primé dernièrement au festival Les Bains Numériques avec le spectacle Hermself et enfin avec le Panta Théâtre pour Les Tentations d’Aliocha. Il a participé également à des ateliers musiques et lectures mises en musique pour le festival à Caen la Paix puis dans le milieu hospitalier et carcéral. Enfin il a organisé le pôle musical pour le projet annuel de la Région Basse-Normandie dans les lycées normands coordonné cette année par Antonin Ménard. Il fait par ailleurs parti du collectif Purée Noire où il expérimente d’autres champs d’action sonore : concert, musique improvisée, installation, ciné mix… Il travaille avec Akelnon, pour leur semaine Dia de los Muertos dans l’église St Sauveur à Caen, et aux projets des Ateliers Intermédiaires.