Les étudiants du Bac pro sécurité reçoivent les pompiers

Pays Drouais
EURE-ET-LOIR > PAYS DROUAIS > DREUX 27/11/15 - 06H00
Les étudiants du Bac pro sécurité reçoivent les pompiers
Une classe très motivée, ici avec le caporal-chef Monsinier. - Agence DREUX
Laura, Théo, Chloé et leurs quatorze camarades du bac pro des métiers de la sécurité rêvent de devenir
policier, gendarme, militaire ou pompier.
Il est fier d'avoir été choisi, au mois de juin, parmi les très nombreux postulants au nouveau bac professionnel des métiers de la
sécurité. Théo, quinze ans, est tout aussi fier, aujourd'hui, de porter son uniforme, un tee-shirt rouge, un pantalon noir et des
chaussures de soldat style ranger's.
Au lycée Maurice-Viollette, quinze garçons et deux filles composent la première promotion de ce bac professionnel très
particulier et très convoité par des jeunes qui rêvent d'une vie d'engagement au service des autres.
« Quatre heures supplémentaires de sport »
Mardi après-midi, dans un silence quasi religieux, ils ont accueilli le caporal-chef Sylvain Monsinier chargé, chez les pompiers
d'Eure-et-Loir, des relations avec les écoles et les lycées. Ceux qui se rêvent militaire, policier ou pompier. Ils entretiennent des
contacts réguliers avec les professionnels.
Trois mois après leur arrivée dans le lycée, ils ont parfaitement intégré les notions de discipline et d'esprit de corps : « Il y a une
très bonne cohésion entre nous. Nous formons une équipe vraiment soudée », explique Laura.
Cette jeune fille, une fois son bac en poche dans deux ans et demi, tentera le concours d'entrée dans la police. Elle dit : «
J'aimerais travailler à la brigade des mineurs. »
Militaire dans l'âme, Théo espère intégrer la gendarmerie et suivre une spécialisation pour conduire une équipe cynophile. « Ils
ont tous de l'ambition. Plusieurs de mes élèves rêvent de faire carrière au RAID ou au GIGN », raconte Kamel Zihoune,
professeur de sécurité et d'économie.
Préparation militaire
Pour se préparer aux concours, il faut faire travailler les méninges mais aussi les jambes. « Nos élèves ont quatre heures
supplémentaires de sport par semaine. Chaque mardi, ils font un cross de dix kilomètres », explique leur professeur principal qui
chausse, lui aussi, les baskets. Un entraînement presque militaire !
Au mois de mars prochain, tous les élèves intégreront d'ailleurs une caserne, dans divers endroits de France, pour effectuer leur
préparation militaire durant une semaine. « Nous aimons la discipline. C'est aussi pour cela que nous avons choisi cette formation
», disent-ils. « Avec eux, pas besoin de lever le ton », sourit leur professeur.
Pascal Boursier
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