Dossier de presse

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Dossier de presse
Quartier Libre Productions
13.04.2015
SEMIANYKI EXPRESS
Du teatr SEMIANYKI
Le tour du monde en 80 jours ? Non, en dix ans. Du
Jules Verne version maxi que l’épopée de
Sémianyki. Cette troupe de clowns issue de la
troupe du Teatr Licedei a révolutionné les codes du
genre avec un spectacle hors du commun, « La
Famille », qui a révélé les talents de Marina, Olga,
Elena, Yulia, Alexandre et Kasyan au public de
toute la planète, de la Nouvelle-Calédonie à
l’Antarctique en passant par toutes les capitales
d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Que faire après un
tel succès ? Semianyki se retrouvait dans la
position de Michael Jackson après son œuvre
majeure, « Thriller ». Dépositaire d’un succès si
monstrueux qu’il pouvait devenir carnivore.
La solution de facilité aurait été qu’après un tel carton, la suite soit du même
bois. « La Famille 2 : Le Retour », ou quelque chose d’approchant. C’était mal
connaître ce collectif originaire de Saint-Pétersbourg qui a fait de la lutte contre
le conformisme son fer de lance. « On a enlevé nos costumes de la famille, on a
pris le train et on est partis », raconte Elena Sadkova. « Ça fait très peur de
changer radicalement », explique avec candeur cette boule d’énergie à la
perruque carotte qui se surpasse dans ce nouveau spectacle, « Semianyki
Express ». Un train qui roule à plein régime, un choc poétique où les éclats de
rire succèdent aux émotions fortes.
Dans l’Express de cette troupe de fous, rien ne fonctionne comme prévu. La
cantatrice opératique s’envole sous une pluie de confettis, les serveuses font
trembler leurs bouteilles de champagne et les deux vieilles stars du muet, telles
des versions féminines du duo grognon du Muppet Show, rivalisent de
minauderies face à leur public adoré. La poésie est au détour d’un geste, d’un
mouvement de main, d’une mimique bouleversante. Les six clowns conduisent
ce Transsibérien des émotions à plein régime, sans dialogues, utilisant comme
combustibles le langage universel du corps, des décors artisanaux et beaucoup
d’amour.
La plantureuse Olga Eliseea (« Le symbole érotique de tout homme normalement
constitué », lance-t-elle avec sa superbe habituelle) résume le thème de ce
voyage fantastique : « La route, c’est comme la vie, il peut s’y passer n’importe
quoi. On avait plusieurs idées après “La Famille”, on a choisi un thème qui
parlait à tout le monde, celui du voyage. Et dans ce train, il y a le wagon
restaurant, oublié par beaucoup de gens alors qu’en Russie, il existe toujours.
En France, les gens ne se rappellent plus que ça existait avant ».
Quartier Libre Productions
13.04.2015
Alexandre Gusarov, le « travailleur du train », revendique la différence de cette
croisière ferroviaire avec le précédent spectacle. Et l’assume pleinement. « Faire
un autre show, ça n’est pas seulement un risque, c’est l’envie de faire autre
chose après dix ans. Et puis un spectacle n’est jamais fini, c’est un “work in
progress” constant. Personne ne le sait mais la première fois qu’on a montré
“La Famille”, c’était le jour et la nuit. Complètement différent de ce que c’est
devenu ».
Olga : « Le spectacle est en perpétuelle mutation, il ne cesse de changer.
“Semianyki Express”, c’est un organisme vivant. Plus cet organisme s’abreuve
des réactions du public, plus il prend son élan. C’est un nouveau-né qui va
prendre des forces. Pour l’instant, on nourrit l’enfant au sein, on verra comment
il va grandir et ce qu’il va devenir ».
Comme la définition du cinéma donnée jadis par François Truffaut, « Semianyki
Express » est « un train qui fonce dans la nuit », une œuvre puissante, originale,
conçue pour durer, évoluer, faire rêver. « Ce train, on ne sait pas où il va, le
point d’arrivée n’est pas défini ». « This Train Is Bound For Glory », chantait
Woody Guthrie. Avec les Semianyki, la gloire n’est pas le terminus, juste une
étape dans leur quête de la clownade ultime.
Prenez place. « Semianyki Express », c’est un trip.
Olivier Cachin
Quartier Libre Productions
13.04.2015
TEXTE COURT – SEMIANYKI EXPRESS
Le tour du monde en 80 jours ? Non, en dix ans. Du Jules Verne version maxi
que l’épopée de Sémianyki. Cette troupe de clowns issue de la troupe du Teatr
Licedei a révolutionné les codes du genre avec un spectacle hors du commun,
« La Famille », qui a révélé les talents de Marina, Olga, Elena, Yulia, Alexandre
et Kasyan au public de toute la planète. Que faire après un tel succès ? La
solution de facilité aurait été qu’après un tel carton, la suite soit du même bois.
C’était mal connaître ce collectif originaire de Saint-Pétersbourg qui a fait de la
lutte contre le conformisme son fer de lance.
Dans l’Express de cette troupe de fous, rien ne fonctionne comme prévu. La
cantatrice opératique s’envole sous une pluie de confettis, les serveuses font
trembler leurs bouteilles de champagne et les deux vieilles stars du muet, telles
des versions féminines du duo grognon du Muppet Show, rivalisent de
minauderies face à leur public adoré. La poésie est au détour d’un geste, d’un
mouvement de main.
La plantureuse Olga Eliseea résume le thème de ce voyage fantastique : « La
route, c’est comme la vie, il peut s’y passer n’importe quoi. On avait plusieurs
idées après “La Famille”, on a choisi un thème qui parlait à tout le monde,
celui du voyage ».
Alexandre Gusarov, lui, revendique la différence de cette croisière ferroviaire
avec le précédent spectacle. « Faire un autre show, ça n’est pas seulement un
risque, c’est l’envie de faire autre chose après dix ans ».
Olga : « Le spectacle est en perpétuelle mutation, il ne cesse de changer.
“Semianyki Express”, c’est un organisme vivant. Plus cet organisme s’abreuve
des réactions du public, plus il prend son élan. C’est un nouveau-né qui va
prendre des forces, on verra comment il va grandir et ce qu’il va devenir ».
« Semianyki Express » est une œuvre puissante, originale, conçue pour durer,
évoluer, faire rêver. « Ce train, on ne sait pas où il va, le point d’arrivée n’est
pas défini ». Un voyage qui est une étape dans leur quête de la clownade ultime.
Prenez place. « Semianyki Express », c’est un trip.
Olivier Cachin