De l`autre côté du miroir
Transcription
De l`autre côté du miroir
DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR BÂTIR DES RELATIONS AVEC LES ADEPTES DU SHOWROOMING Étude sur le commerce de détail – sommaire Par Rick Ferguson Vice-président – Développement des connaissances 2 / De l’autre côté du miroir NE COMBATTEZ PAS LE SHOWROOMING ADOPTEZ-LE. L’étude d’Aimia montre que, loin d’être déloyaux, les adeptes du showrooming pourraient s’avérer être vos clients les plus fidèles. Connaître votre clientèle est le meilleur moyen de repérer, de comprendre et d’influencer ces consommateurs mordus de technologie. Demandez-nous ce que nous pouvons faire pour vous. © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés. aimia.com De l’autre côté du miroir / 1 RÉSUMÉ En 2011, Aimia a demandé à la firme de recherche Harris Interactive de mener une étude sur les enfants du millénaire (19-29 ans) au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis. L’étude portait sur les attitudes et les comportements de ce segment de consommateurs par rapport à la fidélité à la marque, à la confidentialité des données, au marketing mobile, au marketing sur les médias sociaux, et à la participation aux programmes de récompenses. Peu après la parution des résultats de cette étude, la pratique du showrooming, qui consiste à utiliser les magasins traditionnels comme salle de montre pour évaluer les produits en personne pour ensuite se servir d’un appareil mobile pour trouver la même chose à meilleur prix en ligne, est devenu un sujet d’actualité dans les médias. Notre étude nous a permis d’apprendre beaucoup sur les adeptes du showrooming dont la presse n’a pas fait état — en particulier leurs attitudes et leurs opinions à l’égard des programmes de fidélisation et de récompenses de marques. Pour préparer ce rapport sur le commerce de détail, nous avons trié les données de l’étude de façon à mettre l’accent sur ces clients férus de technologie. Dans l’univers des propriétaires de téléphones intelligents associés à ces marchés, notre étude fait des constats essentiels sur les adeptes du showrooming : >Les adeptes du showrooming sont plus enclins à participer à des programmes de fidélisation. La participation active à des programmes de fidélisation est élevée parmi tous les consommateurs des marchés visés par notre étude, mais elle est encore plus prononcée chez l’ensemble des adeptes du showrooming. Cette participation est visible dans toutes les sphères, et en particulier dans les catégories du commerce de détail, des services financiers, de la gastronomie, du divertissement et des achats en ligne. >Les adeptes du showrooming échangeront des renseignements personnels contre des récompenses. Curieusement, les adeptes du showrooming ne sont pas plus préoccupés que les autres consommateurs par la confidentialité et la sécurité des renseignements personnels. Mais, les spécialistes du marketing constateront qu’ils sont plus disposés que les autres à partager des renseignements personnels en échange de récompenses. >Les adeptes du showrooming sont des clients plus loyaux. Ils sont plus sensibles aux programmes de fidélisation sur la plupart des aspects mesurés. Comparés aux autres, les consommateurs qui pratiquent le showrooming ont davantage tendance à privilégier les canaux mobiles pour les communications reliées à des programmes, à promouvoir des programmes sur leurs réseaux sociaux, à choisir des marques qui offrent des programmes de récompenses et à afficher un comportement loyal après avoir participé à un programme de fidélisation. >Les adeptes du showrooming sont plus intéressés par le commerce mobile. Entre un cinquième et un quart des adeptes du showrooming sont « extrêmement intéressés » par les applications de commerce mobile comme le portefeuille mobile, les services bancaires mobiles et les applications de programmes de récompenses mobiles. Ils sont entre cinq et sept fois plus intéressés que les autres par ce genre de fonctionnalités. Pour résumer le rapport sur le commerce de détail, l’auteur donne un aperçu du showrooming dans ces trois marchés, en plus de fournir aux spécialistes du marketing des pratiques exemplaires pour tirer parti de la gestion de la fidélité afin de bâtir des relations plus solides et rentables avec les consommateurs. Nota : Le rapport complet sur le commerce de détail peut être téléchargé gratuitement dans la section anglaise « Knowledge » d’Aimia.com. Pour consulter le rapport complet de notre étude sur la fidélité des enfants du millénaire, notamment la méthode d’enquête et toutes les questions du sondage, lisez notre document « UNE FAÇON D’ÊTRE » qui peut être téléchargé gratuitement dans la section française d’Aimia.com. © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés. 2 / De l’autre côté du miroir REGARD SUR LES ADEPTES DU SHOWROOMING La pratique du showrooming est là pour rester. Ce constat est intuitif mais il se fonde aussi sur les données de notre étude : la pénétration des téléphones intelligents augmente régulièrement, la pratique du showrooming est plus répandue chez les jeunes que parmi l’ensemble des consommateurs, et ces enfants du millénaire plus jeunes effectuent la plupart des achats en ligne. Les données comportent toutefois quelques bonnes nouvelles : les adeptes du showrooming sont particulièrement actifs avec les programmes de récompenses et davantage enclins que les autres à se montrer loyaux après avoir participé à ceux-ci. La solution pour lutter contre le showrooming pourrait résider dans la gestion classique de la fidélisation, qui consiste à utiliser les données de magasinage des consommateurs pour extraire des connaissances sur ceux-ci, et offrir des récompenses qui favoriseront les achats en magasin. La gestion de la fidélisation peut effectivement fournir des perspectives inégalées qui permettront de réinventer le commerce de détail. Notre étude, qui a été menée au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis, a permis de recueillir des données sur le comportement autodéclaré d’environ 2 000 consommateurs dans chaque marché, données qui ont été pondérées équitablement entre les enfants du millénaire (19-29 ans) et les consommateurs plus âgés (30 ans et plus). Lorsque nous examinons les données pour analyser le comportement spécifique des adeptes du showrooming, nous découvrons un groupe de consommateurs dont les interactions avec les marques sont définies par leurs appareils numériques. Voici quelques-unes de nos principales constatations : > Environ 20 % des consommateurs sont des adeptes du showrooming. Dans les trois marchés que nous avons étudiés, environ un consommateur sur cinq a déclaré s’adonner au showrooming. Cette pratique est surtout répandue aux États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada suivant de près. > Les adeptes du showrooming sont jeunes. Le showrooming est porté par la génération du millénaire. Au moins les deux tiers des consommateurs qui déclarent pratiquer le showrooming ont entre 19 et 29 ans. Aux États-Unis, cette proportion passe aux trois quarts. Et les adeptes du showrooming sont surtout des hommes. > Les adeptes du showrooming sont des mordus des appareils numériques. Comparativement aux autres consommateurs, les showroomers dominent, en termes d’utilisation, pour chaque type d’appareil numérique et plateforme sociale. La capacité qu’ils ont d’établir des contacts, de donner leur avis et de relever les écarts de prix « très souvent » fait que leur comportement a encore plus d’impact pour les détaillants. Leur aisance par rapport au monde numérique favorise leurs rapports au commerce de détail. Les showroomers canadiens et britanniques sont encore plus branchés que ceux des États-Unis, les Canadiens étant les plus enclins à posséder des tablettes informatiques et des téléphones intelligents. > Les propriétaires de téléphones intelligents ne pratiquent pas tous le showrooming. Par définition, les adeptes du showrooming possèdent tous des téléphones intelligents. Mais près d’un propriétaire de téléphone intelligent sur quatre qui pourrait faire du showrooming avec son appareil, choisit de ne pas s’en servir. Pourtant, ces clients sont nettement plus enclins à pratiquer le showrooming qu’à profiter d’une aubaine quotidienne ou d’une réduction avec leurs appareils mobiles. > Les adeptes du showrooming sont de grands utilisateurs de technologie mobile. Ils sont, de tous les propriétaires de téléphones intelligents, ceux qui utilisent le plus chaque application ou fonction propre aux appareils mobiles, à l’exception de celles permettant © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés. de faire des appels ou envoyer des messages textes. Il y a aussi des différences marquées entre les showroomers américains et leurs pairs du Royaume-Uni et du Canada. Les Britanniques et les Canadiens sont nettement plus à l’aise avec les appareils numériques. Au Canada, par exemple, les showroomers sont les plus enclins à accéder à du contenu payant à partir de leurs appareils mobiles. > Les adeptes du showrooming sont plus susceptibles de s’intéresser à la publicité en ligne. Même si les adeptes du showrooming ne sont pas encore très portés sur la publicité en ligne de façon générale, la probabilité qu’ils s’y intéressent est nettement plus élevée que chez les autres consommateurs. C’est au Canada qu’ils sont les plus enclins à adopter la publicité en ligne, le Royaume-Uni et les États-Unis suivant ensuite. > Les adeptes du showrooming sont plus intéressés par le commerce mobile. Si l’on s’en tient uniquement au haut de l’échelle de réponses (très intéressé) de notre étude, nous constatons que les adeptes du showrooming sont nettement plus intéressés que les autres consommateurs à ce que leurs appareils mobiles comportent plus de fonctionnalités comme les paiements, les services bancaires et les programmes de récompenses mobiles. L’intérêt pour ces fonctions est bien plus marqué au Canada et au Royaume-Uni qu’aux États-Unis. > Les adeptes du showrooming sont plus enclins à participer à des programmes de fidélisation. La participation aux programmes de fidélisation est élevée parmi tous les consommateurs des marchés visés par notre étude, mais les adeptes du showrooming sont globalement plus actifs dans toutes les sphères et plus particulièrement dans le commerce de détail, les services financiers, la gastronomie, le divertissement et les achats en ligne. Au Canada et au Royaume-Uni, l’influence des programmes coalisés engendre de grands écarts verticaux, contrairement aux États-Unis où il n’y a pas vraiment de coalition. Au Royaume-Uni, la participation à des programmes coalisés est plus élevée chez les adeptes du showrooming, tandis qu’au Canada, elle est pour ainsi dire égale chez les showroomers et les autres dans les deux programmes nationaux. > Les adeptes du showrooming acceptent d’échanger des renseignements personnels contre des récompenses. Curieusement, les adeptes du showrooming ne sont pas plus préoccupés par le respect des renseignements privés que les autres consommateurs. Mais les spécialistes du marketing constateront que les showroomers sont plus disposés que les autres à partager leurs renseignements personnels en échange de récompenses et de reconnaissance. > Les adeptes du showrooming sont des consommateurs fidèles. Presque toutes les données analysées montrent chez eux une plus grande réceptivité aux programmes de fidélisation. Contrairement aux autres consommateurs, les adeptes du showrooming sont plus enclins à préférer les canaux mobiles pour les communications des programmes de récompenses, à promouvoir ces programmes sur leurs réseaux sociaux, à choisir des marques qui proposent de tels programmes et à montrer leur loyauté après avoir participé à un programme de fidélisation. Chose certaine, la notion même du magasinage en tant qu’activité a changé à tout jamais. Les prix sont à présent plus transparents, la qualité est déterminée d’une façon consensuelle et la réputation des marques est faite et défaite sur la toile sociale. Mais y a-t-il moyen d’atteindre les adeptes du showrooming sur leur propre territoire? De l’autre côté du miroir / 3 L’ADEPTE DU SHOWROOMING L’étude d’Aimia sur la fidélisation des enfants du millénaire brosse un portrait détaillé de l’amateur typique du showrooming au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Voici ce que nous avons constaté : cette personne est un homme qui possède au moins deux appareils numériques, est très actif dans les médias sociaux, se passionne pour les applications de commerce mobiles et participe assidûment à des programmes de fidélisation et de récompenses. Loin d’être le pire cauchemar du commerce de détail, les showroomers pourraient être en fait les meilleurs clients. Les chiffres indiqués plus bas montrent le comportement des showroomers par rapport aux autres clients. Au Canada par exemple, un showroomer est 10 fois plus enclin que les autres à répondre à une offre mobile basée sur la localisation, tandis qu’au Royaume-Uni, ils sont sept fois plus susceptibles de le faire. L’ADEPTE DU SHOWROOMING EST… MOBILE UN HOMME Par rapport aux autres consommateurs HOMME FEMME Comportement mobile : Offres selon la localisation 1033 « Extrêmement intéressé par » : Portefeuille mobile 475 650 700 300 JEUNE Aubaines quotidiennes 433 Services bancaires mobiles 350 Âge moyen : 500 550 331 26 500 211 28 Offres de programmes de récompenses 27 433 221 BRANCHÉ Profil mobile de fidélisation 189 Par rapport aux autres consommateurs 139 540 400 Autres appareils utilisés : Ordinateur portable Tablette 126 125 FIDÈLE 533 138 Par rapport aux autres consommateurs Participation à un programme de récompenses : 343 320 Commerce de détail « Enclin » ou « très enclin » à : Utiliser des appareils mobiles comme outils de gestion de ses récompenses 400 117 SOCIAL Twitter 145 157 130 Courriel 420 357 260 343 120 Utilise « souvent » ou « très souvent » : Facebook 390 107 Par rapport aux autres consommateurs Services financiers Être plus actif après une récompense 111 135 121 130 138 123 114 125 118 Voyage Source : Étude d’Aimia sur la fidélité des enfants du millénaire, réponses des seuls adeptes du showrooming sur 2,000 répondants par pays. Canada = 336; Royaume-Uni = 356; États-Unis = 429 188 Promouvoir ou référer après une récompense 166 192 167 167 141 © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés. 4 / De l’autre côté du miroir APPRENDRE À AIMER LES SHOWROOMERS Selon l’étude d’Aimia sur les enfants du millénaire, les adeptes du showrooming ne sont pas simplement des chasseurs d’aubaines qui butinent et abusent des détaillants en magasin au profit du site en ligne Amazon. Ils pourraient s’avérer être vos meilleurs clients et sont nettement plus disposés à répondre aux récompenses, à la reconnaissance et à la pertinence des offres en se montrant plus loyaux. À bien des égards, ce sont des clients idéaux : hautement engagés, à l’aise avec la technologie et avide de retirer un maximum de valeur de leurs relations avec les marques. Plus important encore, ce sont des acheteurs. Les vendeurs de véhicules qui ont de l’expérience savent que le client ne se présente chez un concessionnaire que s’il est prêt à faire un achat. Mais comment peut-on tirer parti des outils de gestion de la fidélisation pour transformer l’adepte du showrooming en client qui dépense? La bonne nouvelle, c’est que la raison d’être des spécialistes du marketing de fidélisation est d’inciter les clients à adopter un comportement rentable. Il n’est pas nécessaire de réinventer le marketing de la fidélisation pour utiliser son éventail d’outils afin de repérer, de comprendre et d’influencer les adeptes du showrooming pour bâtir des relations plus solides avec eux. Voici quelques repères pour vous aider à trouver votre voie : > Récompensez de façon tangible le comportement désiré. La valeur des récompenses tangibles comme la devise d’un programme de récompenses réside dans le rôle que joue cette devise comme levier pour influencer le comportement du client. Si vous voyez en magasin un client qui cherche à connaître le prix d’un écran plat de 52 pouces, invitez-le à adhérer à votre programme de récompenses—au besoin en lui faisant une offre-boni particulièrement généreuse pour son premier achat. Puis, récompensez les achats suivants en fonction du prix courant du produit, même si vous vous alignez sur les prix de la concurrence pour conclure la vente. Ou encore, accordez des points-bonis aux membres qui référencent votre programme sur leurs réseaux sociaux et donnent leur avis. Servez-vous simplement de votre imagination—le coût des points-bonis est nettement moindre que la contribution à la marge brute que vous perdez à cause du showrooming. > Offrez des avantages intangibles à vos meilleurs clients utilisant un téléphone intelligent. En combinant les données obtenues par votre programme de loyauté avec celles de votre application mobile, vous pouvez identifier les showroomers dans la tranche supérieure de vos meilleurs clients. Gâtez-les avec des avantages intangibles : accès exclusif, avantages spéciaux, expériences, offres de géolocalisation et autres privilèges qui interpellent votre public cible. Si un article n’est plus en stock, offrez à ces membres la livraison gratuite s’ils font la commande sur votre site en ligne. S’ils ne veulent pas attendre la livraison à domicile, proposez-leur de passer prendre l’article en magasin— cela vous donne l’occasion de fournir un excellent service à la clientèle et peut-être même de faire de la vente croisée ou de gamme supérieure. > Appropriez-vous le phénomène Amazon. Puisque vos clients tiennent à utiliser leurs appareils mobiles en magasin, n’hésitez pas à vous approprier une partie de ce bien précieux en © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés. créant votre propre application de showrooming qui combine la transparence des prix avec les évaluations de produits et les réseaux sociaux. Aidez vos clients à trouver le prix le plus bas, même si ce n’est pas le vôtre. L’astuce? L’application est réservée aux membres de votre programme de fidélisation. Vous pouvez ensuite leur offrir des concordances de prix exclusives ou le double des points sur leurs achats en magasin. Le fait d’aider les clients à trouver un meilleur prix en ligne peut sembler contre-intuitif—jusqu’à ce que vous vous rappeliez que chaque démarche effectuée au moyen de votre application crée des données sur le comportement de magasinage exclusives dont vous seul, et non Amazon, profiterez. Les connaissances que vous obtenez sur le client sont nettement plus précieuses qu’un achat en ligne dont vous n’auriez pas bénéficié de toute façon. > Déployez une stratégie audacieuse avec vos partenaires. – Mettez à contribution vos partenaires et fournisseurs pour lutter ensemble contre la pratique du showrooming. Est-ce qu’ils vous aideront à vous approvisionner en articles exclusifs qui sont disponibles uniquement en ligne? Peuvent-ils vous fournir des articles de marque privée qui rendent la comparaison de prix difficile? Sont-ils disposés à accorder des points-bonis à vos membres en échange de la possibilité de commercialiser leurs produits directement auprès d’eux? Les fabricants sont particulièrement intéressés à entretenir la concurrence dans le commerce de détail, de sorte qu’ils craignent autant que vous un monde dominé par Amazon. Abordez les partenaires qui partagent votre point de vue et trouvez une solution ensemble. Bien entendu, un programme de récompenses ne viendra pas seul à bout de la pratique du showrooming. Il se pourrait que l’expérience des consommateurs avec le commerce de détail change considérablement au cours de la prochaine décennie. Les détaillants doivent aligner leurs techniques de commercialisation et leurs promotions en magasin sur les stratégies mobiles et de commerce électronique pour inciter les clients à continuer de faire des achats en magasin. En plus de gérer les canaux, vous devez mettre continuellement l’accent sur le client—la formation que votre personnel reçoit doit se traduire par une expérience exceptionnelle en magasin, et votre stratégie mobile doit montrer clairement les avantages du commerce de détail physique. En adoptant cette approche, vous pouvez vraiment fidéliser le client tout en évitant le piège fatal de la concurrence basée sur les prix. Le showrooming provoque chez vous des sueurs froides en pleine nuit ? Pas de panique, les outils pour réussir sont déjà à votre disposition. Les détaillants ont une occasion unique d’utiliser la technologie existante pour créer de nouvelles propositions intéressantes qui récompensent les clients qui se présentent en personne, font la promotion du service personnalisé, et offrent pertinence et valeur. Vous devrez, pour réussir, adopter cette technologie plutôt que de céder le leadership mobile à la concurrence en ligne. Les stratégies de marketing axées sur les données vont continuer d’être avantageuses pour les détaillants et les programmes de fidélisation fourniront toujours les leviers nécessaires pour mener la transformation du commerce de détail. Les détaillants sont peut-être passés de l’autre côté du miroir, mais comme Alice, ils vont finir par retrouver leur chemin. De l’autre côté du miroir / 5 À PROPOS DE L’AUTEUR En tant que vice-président – Développement des connaissances d’Aimia, Rick Ferguson est globalement chargé de développer et de disséminer un leadership éclairé, des études et des pratiques exemplaires sur le marketing de la fidélisation auprès d’un auditoire mondial composé de spécialistes en la matière. Expert reconnu de la théorie et de la pratique du marketing de la fidélisation, Rick a publié de nombreux articles et livres blancs décrivant les caractéristiques des programmes de marketing qui cherchent à changer le comportement des clients. Il a été consultant pour des entreprises figurant au classement Fortune 500, notamment American Express, Proctor and Gamble et Visa Inc. Rick est souvent sollicité par les médias pour faire des commentaires ou collaborer à des articles sur l’état actuel et les perspectives de l’industrie de la fidélisation. Il a été cité comme expert en fidélisation dans diverses publications de renom comme le Wall Street Journal, le New York Times, USA Today, MSNBC, le Globe and Mail, le UK Guardian, Fast Company et Advertising Age. Il a aussi collaboré au Journal of Consumer Marketing et a écrit des chroniques mensuelles pour le magazine NACS et Chief Marketer. Rick a été conférencier d’honneur ou vedette lors de nombreuses conférences de l’industrie, notamment Card Forum, la conférence annuelle de la DMA, Eye for Travel, FTMA, Loyalty World et NACS. Il a aussi donné des ateliers et des webinaires éducatifs sur les principes, les pratiques et les technologies du marketing de la fidélisation au Canada, en Chine, en Malaisie, à Singapour, en Afrique du Sud, au RoyaumeUni et aux États-Unis. Notre entreprise Aimia est un chef de file mondial de la gestion de la fidélisation. Nous possédons, entre autres talents uniques, une expertise avérée pour concevoir des stratégies de fidélisation exclusives, lancer et gérer des programmes de fidélisation coalisés, créer de la valeur grâce à l’analyse de la fidélisation, et susciter l’innovation dans les espaces numériques et mobiles émergents. Nous mettons sur pied et menons des programmes de fidélisation pour nous et certaines des plus grandes marques du globe. Les données clientèle sont au cœur de tout ce que nous faisons. Nous sommes Aimia. Nous inspirons la fidélité de la clientèle. Visitez-nous à aimia.com. © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés. VOTRE ENTREPRISE RÉSULTATS NOS CONNAISSANCES Nous concevons les relations autrement. Visitez-nous pour en savoir davantage. © 2012 Aimia Inc. Tous droits réservés.