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>En partenariat >En avant >En partenariat >En avant Laurent Gagnol, lauréat du prix de thèse 2010 du Comité national français de géographie Pour ce jeune chercheur formé à l'Institut de géographie alpine (IGA) de l’UJF, l'ethnogéographie est une passion viscérale qui l'a mené sur les chemins du nomadisme. Sa thèse qui vient de recevoir le prix 2010 du Comité National Français de Géographie pour son approche originale et son ancrage dans le monde d'aujourd'hui en dit long sur son engagement L 'avenir de Laurent Gagnol semblait déjà tout tracé quand, dans sa prime jeunesse, il gambadait dans la nature drômoise et passait des heures à explorer cartes de France et d'ailleurs. "La fascination pour la géographie n'allait plus jamais me quitter." C'est en deuxième année de Deug que s'opère un tournant décisif : Alain Morel, professeur émérite de l'IGA, lui insuffle le virus du désert. "C'est lui qui m'a fait découvrir le Sahara et qui m'a incité à trouver un sujet de recherche pour ma maîtrise en relation avec le Niger où il a instauré depuis Laurent Gagnol, lors de la soutenance de sa thèse, aux côtés déjà 25 ans des échanges avec l'université de d'Ibrahim Bouzou Moussa et d'Alain Morel. Niamey. J'ai vu là l'occasion de conjuguer mes passions de la géographie et de l'ethnologie." Un premier voyage au Niger en 2000 scelle la vocation du chercheur. "Ce fut un voyage initiatique. Parti avec l'idée d'étudier la conception qu'ont les Touaregs de la nature, je suis revenu avec l'envie de m'intéresser au nomadisme et aux problématiques géographiques et spatiales qu'il sous-tend. "Le début d'une grande "histoire d'amour" entre le géographe et les Touaregs de l'Aïr. La première étape est le mémoire de maîtrise sur “Les rapports pratiques et symboliques des Touaregs à leur espace". La deuxième, après un DEA consacré à une étude sur l'histoire de la pensée géographique, est la longue quête du thésard. Au cœur de la pensée nomade Sept ans de recherche et de confrontation avec le terrain pour une thèse fleuve à l'encre de la passion. Laurent Gagnol s'investit corps et âme. Il prend des cours de temajeq (langue des Touaregs), fait deux longs séjours en immersion (10 et 6 mois) chez les Touaregs Kel Ewey de l'Aïr et multiplie les liens avec l'université de Niamey (faute d'une co-tutelle impossible à l'époque, il réalise sa thèse sous co-direction d'Olivier Soubeyran de l'IGA et d'Ibrahim Bouzou Moussa du département de géographie de l'université de Niamey). Sept ans qui ont forgé une pensée forte qui s'inscrit avec acuité dans les débats géopolitiques du 21ème siècle. "L'enjeu était d'appréhender le nomadisme, non pas du point du vue classique d'une géographie basée sur le découpage de l'espace qui l'oppose à la sédentarité, mais de celui de la pensée nomade qui s'appuie sur une géographie de l'indistinction, de la mobilité et de la fugacité des lieux sans exclure une forme de sédentarité. Afin de mieux comprendre pourquoi les politiques de développement s'adressant aux nomades, en imposant la sédentarisation, sont vouées à l'échec. Et au regard des enjeux géopolitiques sahariens, se pose la question du droit foncier des Touaregs et de la justice spatiale face à des accaparements de territoires comme celui des sociétés minières" De quoi regarder d'un autre œil la situation actuelle au Niger… Après un post-doc à Pau sur les politiques d'adaptation à la désertification, Laurent Gagnol cherche un poste de géographe titulaire lui permettant de poursuivre sur la voie du nomadisme, ô combien d'actualité. Gageons que son prix de thèse 2010 en géographie lui ouvrira des portes ! > BIO EXPRESS 1979 : Naissance à Valence (Drôme) 2001 : Maîtrise en géographie à l'UJF 2002 : DEA en géographie à l'UJF 2002-22009 : Thèse en géographie à l'UJF 2007 : ATER au département de géographie sociale de l'université Pierre-Mendes-France 2009 : ATER au département de géographie de l'université de Pau 2010 : Prix de thèse 2010 du Comité National Français de Géographie 2010 : Post-doc de géographie CNRS à l'université de Pau Laurent Gagnol sur le mont Idoukal n'Taghès (point culminant du Niger à 2022 m d'altitude) avec Mohamed Amoumoune,Touareg Kel Ewey du village de Tabelot, qui fut son interprète et traducteur 5 Maison des masters de Valence : les futurs cadres du nucléaire à la rencontre des industriels GRENOBLE Les étudiants du master en Ingénierie, traçabilité, développement durable (ITDD) de l'université Joseph Fourier avaient rendez-vous avec leurs employeurs potentiels le 21 janvier dernier. Sur le site Rabelais du Centre universitaire Drôme-Ardèche à Valence, une vingtaine d'entreprises spécialisées dans l'industrie nucléaire ont présenté leurs activités et leurs métiers aux futurs diplômés. Un forum clef pour ces étudiants en master 1 ou master 2 à la recherche d'un stage ou d'un contrat en alternance. D ans les couloirs de la Maison des masters de Valence, les étudiants du Master ITDD se confondent avec les professionnels qui les attendent sur leurs stands pour les entretiens de recrutement : CV en poche, ils ont déjà revêtu le costume de l'entreprise (chemises, vestes, tailleurs…), pour venir "vendre" leurs compétences auprès de leurs employeurs potentiels. Patrick, 20 ans, en master 1 ITDD recherche un stage de 4 mois pour son master 1 qui pourrait se prolonger par un stage en apprentissage pour poursuivre en master 2. Titulaire d'une licence de chimie de l'Université d'Avignon, il vient de rencontrer la société Onectra du groupe ONET. "Je sais que ce sont les leaders dans le domaine du démantèlement or c'est le secteur du nucléaire qui m'intéresse particulièrement car il est au carrefour de nombreuses technologies et que les enjeux de société sont importants dans ce domaine" commente le jeune homme. Du côté de la direction des ressources humaines de la société Onectra, la responsable Elodie Volle présente sur le forum se dit très satisfaite du partenariat avec le master : "Nous accueillons entre 7 et 10 stagiaires de ce master et recrutons une dizaine de diplômés du master ITDD chaque année." Un master résolument tourné vers l'apprentissage Depuis trois ans, la deuxième année du master est ouverte à l'apprentissage : "Cette année, le master 2 compte 38 apprentis, 6 étudiants en contrats de professionnalisation et 4 salariés de la formation continue" indique Eric Liatard, professeur UJF et chercheur en physique des réacteurs nucléaires à Grenoble. Pas de doute le tournant de l'apprentissage est pris. De quoi renforcer encore les liens de cette formation universitaire avec les entreprises en assurant durablement aux étudiants engagés dans cette voie une excellente insertion professionnelle. Un master unique en France Unique en France, le master ITDD de l'UJF a été créé en 2001 à Valence en lien étroit avec les entreprises du nucléaire de la vallée du Rhône pour répondre à la diversité de leurs besoins. Cette formation propose en formation initiale ou continue, 4 spécialités : - Gestion des déchets radioactifs, - Assainissement et démantèlement des installations nucléaires, - Sûreté nucléaire, - Gestion de l'environnement industriel. Contact : [email protected] En savoir plus sur le Master ITDD : http://lpsc.in2p3.fr/MasterITDD/ > Les entreprises présentes AKKA Technologies, ALTEN, ALTRAN, Assystem, ATIM, Ariane Réseau, BURGEAP, CEA, CNIM, CS, Daher, Dekra Industrial, EDF-CIDEN, MPH, NUVIA (Millennium + Salvarem), Groupe ONET (SOGEDEC, ONECTRA, SPIRAL et TECHMAN), SPIE Nucléaire, Extia, Protem SAS, STUDSVIK “Les dépêches de l’UJF” est une publication de l’université Joseph Fourier Directeur de publication : Farid Ouabdesselam Rédaction en chef : Muriel Jakobiak [email protected] Ont collaboré à ce numéro : Aleksandra Bogdanovic-Guillon Christine Durand Création graphique et maquette : Gaelle Wulser Photos : service communication - UJF ,F.Henry/DCM - TIMCIMAG, Koelis Impression : Les Ecureuils Tirage : 3000 exemplaires Service communication Université Joseph Fourier BP 53 38041 Grenoble Cedex 9 N° ISSN 1961 - 0734 6 Le mensuel d'actualités de l'université Joseph Fourier - Grenoble 1, l'université des sciences, des technologies et de la santé de Grenoble >En direct Une première mondiale : en mariant chimie et biologie, l'UJF fait naître la première biopile implantable Le concept de la biopile, source d'énergie non polluante et biocompatible utilisant des ressources biochimiques, n'est pas neuf. L'idée de la placer dans l'organisme pour alimenter des implants, non plus. Malgré un premier modèle réalisé en 1964, le passage in vivo est resté un rêve jusqu'en 2010, où deux laboratoires UJF/ CNRS - DCM et TIMC-IMAG - ont réalisé la première biopile fonctionnelle chez l'animal. >En édito Investissements d'avenir : l'UJF partenaire de 8 Equipex >En suite En image La journée du lycéen sur le campus En valorisation KOELIS vise avec l'Urostation le marché américain En vie étudiante Les étudiants de pharmacie organisent une Journée Handivalides En avant Laurent Gagnol, lauréat du prix de thèse 2010 du Comité national français de géographie En partenariat Maison des masters de Valence : les futurs cadres du nucléaire à la rencontre des industriels 31 Février 2011 numéro 31 http://www.ujf-ggrenoble.fr >En édito >En édito valorisation >En>Envalorisation >En direct >En direct Investissements d'avenir : l'UJF partenaire de 8 Equipex Une première mondiale : en mariant chimie et biologie, l'UJF fait naître la première biopile implantable S ur les 52 projets retenus au niveau national dans le cadre de l'appel à projets Equipement d'excellence des Investissements d'avenir, l'Université Joseph Fourier à Grenoble est partenaire de 8 projets lauréats et bénéficiera des apports de 2 autres projets. L’UJF est ainsi, exaequo avec l’UPMC, le premier établissement d'enseignement supérieur et de recherche français à être partenaire d'autant d'Equipex pour un financement global de 69,4 millions d'euros soit plus de 20% du montant total attribué (340 millions d'euros). Des projets sélectionnés pour leur authenticité scientifique La stratégie de l'UJF pour candidater sur les équipements d'excellence s'est appuyée sur deux axes : valoriser les partenariats de notre université avec les organismes de recherche nationaux et internationaux présents sur le site et sélectionner nos projets sur leur qualité scientifique en tenant compte de leur impact socio-économique direct. C'est sans doute cette authenticité scientifique qui a primé dans la sélection de nos projets par le jury international. Nous vous présenterons dans le prochain numéro des dépêches de l'UJF certains de ces projets d'équipements d'excellence. Dans le numéro de février de notre journal, je vous laisse découvrir nos actualités et notamment les résultats de recherche et innovation remarquables dans le domaine de la biologie et de la chimie, avec notamment la première biopile implantable mise au point à l'UJF et les résultats de la start-up Koelis. Farid Ouabdesselam, Président de l'UJF >En image >En image KOELIS vise avec l'Urostation le marché américain Start-up partenaire de l'UJF, KOELIS a pour vocation d'améliorer la prise en charge du cancer de la prostate. Depuis fin 2010 l'Urostation, son produit qui localise les biopsies en 3D avec une précision millimétrique, est approuvée pour les Etats Unis, en plus de l'Europe. Le concept de la biopile, source d'énergie non polluante et biocompatible utilisant des ressources biochimiques, n'est pas neuf. L'idée de la placer dans l'organisme pour alimenter des implants, non plus. Malgré un premier modèle réalisé en 1964, le passage in vivo est resté un rêve jusqu'en 2010, où deux laboratoires UJF/CNRS - DCM et TIMC-IMAG, ont réalisé la première biopile fonctionnelle chez l'animal. P ourquoi a-t-il fallu 45 ans pour y arriver ? "Il fallait une rupture technologique.", explique Serge Cosnier du DCM (1), un des auteurs. "L'UJF a su susciter l'intérêt pluridisciplinaire, laisser chaque laboratoire développer ses compétences et créer une richesse commune nouvelle", ajoute Philippe Cinquin, l'autre auteur clé, le directeur du laboratoire TIMC-IMAG (2). Quatre changements font le design innovant de cette GBFC, Glucose Bio Fuel Cell (3). Les auteurs ont modifié les enzymes de la cathode, les habituelles étant peu compatibles avec le milieu corporel. Ils ont créé des électrodes compressées intégrant les enzymes et changé les médiateurs. Enfin, en isolant la pile par des sacs de dialyse permissifs aux seuls carburants, ils ont atteint la tolérance par l'hôte : trois mois d'usage sans inflammation pour le premier implant. C Des collaborations industrielles démarrent "Ce savoir-faire a attiré deux partenaires industriels." raconte Philippe Cinquin. Sorin, un des leaders des pacemakers, y voit de quoi concevoir une nouvelle génération de stimulateurs qui, petits et vissés sur le cœur, seraient alimentés par ses battements ou le glucose. ST Microélectronics, par son savoir-faire, contribuera à concilier miniaturisation et augmentation de la puissance. Un projet "Emergence" de l'ANR démarre. Une autre biopile implantable déjà en route Tandis que la GBFC rentre en optimisation industrielle, une autre biopile germe déjà à l'UJF. Avec Don Martin, recruté via la fondation Nanosciences , Jean-Luc Lenormand, François Boucher, et Philippe Cinquin développent une pile avec des membranes biomimétiques utilisant comme combustible le sel, NaCl. "Nous obtenons des différences de potentiel de quelques dizaines de mV" dit-il et ajoute, "ça nous rend très optimistes !". Ces travaux font maintenant partie du projet Minamed, porté par le CHU, l'UJF et le CEA, la réponse grenobloise à l'appel d'offres IHU, Instituts Hospitaliers Universitaires (4). Grenoble aurait-il un bon micro-climat pour les biopiles biocompatibles ? Tout le laisse à croire... "Il a fallu une une rupture technologique pour réaliser cette Glucose Bio Fuel Cell." Une puissance prometteuse, un marché colossal "L'énergie fournie par le premier prototype était modeste. Avec la nanobiochimie conçue au DCM pour la connexion des protéines, nous avons gagné un facteur 50 in vivo" dit Serge Cosnier. Le rendement initial ayant déjà été suffisant pour un pacemaker, ces améliorations laissent entrevoir des applications allant des pacemakers avec défibrillateurs et pompes à insuline, jusqu'aux plus "gourmands" sphincters urinaires et reins artificiels... un champ de progrès immense pour les patients et un marché énorme ! (1) DCM : Département de chimie moléculaire (UJF-CNRS) (2) TIMC-IMAG : Techniques de l'Ingénierie Médicale et de la Complexité - Informatique (UJF-CNRS) (3) Cinquin et al., PloS-One 2010 (4) Minamed : Micronanomédecine technologiquement ciblée > Deux univers de “valo” DCM et TIMC-IMAG sont des unités mixtes du Pôle Chimie, Sciences du vivant et de la santé, Bio ingénierie (CSVSB) de l'UJF.Très dynamiques au delà de la science fondamentale, elles affichent des résultats de " valo " variés, traduisant la différence des pratiques des univers de la chimie et de l'info/bio/médecine. DCM : brevets (~ 30), marques (2), licence (1), plateaux techniques de prestation de service (3) TIMC-IMAG : brevets (~ 35), sociétés (17 depuis la création), plateformes (2) 15 000 lycéens ont arpenté le campus de Saint Martin d'Hères le 26 janvier dernier dans le cadre de la Journée du lycéen 2011. Les formations de l'UJF étaient largement présentées : du DUT aux masters et diplômes d'ingénieurs pour aider les lycéens de terminale à trouver leur orientation. Ils ont jusqu'au 30 mars 2010, pour formuler leur choix d'orientation pour l'année 2010-2011 sur le site d'admission post-bac du ministère. chiffres pour la période 2006 - 2009 http://www.admission-ppostbac.fr/ 2 3 réée en 2006 à Grenoble, KOELIS est une des start-ups valorisant la recherche du laboratoire TIMC. Focalisée sur l'imagerie de la prostate, l'entreprise a été lancée par Antoine Leroy, docteur en informatique, et Patrick Henri, spécialiste ventes et marketing dans le secteur médical. Son produit, l'Urostation, "premier à établir avec précision la cartographie des biopsies de la prostate, donne une confiance accrue au diagnostic. Il s'intègre facilement dans la pratique des urologues et sert aussi d'outil de contrôle de qualité. " explique Antoine Leroy. L'Urostation : pour la routine et l'innovation Il a fallu cinq ans de forte collaboration entre médecins, ingénieurs et chercheurs pour créer cette plate-forme d'échographie assistée par ordinateur. Grâce à sa précision millimétrique, sa capacité d'analyser les images en 3D, de mémoriser les prélèvements et de re-localiser l'organe lors d'un examen ultérieur, elle permet aux médecins de mieux cibler les biopsies, de réaliser un suivi rapproché du patient, de choisir et planifier avec lui un traitement adapté. En parallèle, les leaders mondiaux de la profession s'en emparent aussi pour l'innovation thérapeutique. Premier objectif, faire évoluer des protocoles de dépistage, par exemple en proposant des biopsies ciblées en complément des 12 systématiques. Mais en ligne de mire, il y a surtout le développement des trai- tements focaux en vue d'améliorer la qualité de vie des milliers d'hommes traités pour un cancer de stade précoce par prostatectomie radicale laquelle peut affecter la continence et la vie sexuelle (1). Le marché s'élargit Après une première validation clinique en collaboration avec l'hôpital de la PitiéSalpêtrière, Paris, l'Urostation a reçu en 2009 la certification CE pour le marché Européen. Fin 2010 a suivi l'approbation de la FDA (2) pour la mise sur le marché américain. Grâce aux sites référents, dans quatre pays déjà, KOELIS prépare une étude clinique multicentrique pour juger des apports de la technologie dans la pratique de routine. Pendant que la conquête des marchés s'engage, l'équipe de R&D s'attache à augmenter la capacité du logiciel à fusionner l'image échographique avec d'autres examens, tel l'IRM. (1) En France en 2006, grâce au développement du dépistage et des marqueurs sanguins (PSA), on a compté plus de 60.000 nouveaux cas de cancer de prostate, dont une majorité au stade précoce (2) FDA : Food and Drug Administration Contact : [email protected] / www.KOELIS.com >En vie etudiante >En vie étudiante Les étudiants de pharmacie organisent une Journée Handivalides L'Association des étudiants de pharmacie de Grenoble organise le 16 mars 2011 une journée Handivalides en partenariat avec l'association nationale Starting Block et avec le soutien de la vice présidence étudiante de l'UJF.. "Les journées Handivalides ont été créées par l'association Starting Block, un groupe d'étudiants désireux d'inviter les jeunes à prendre part à des actions de solidarité et de citoyenneté." explique la Viceprésidente Santé Publique de l'association des étudiants de pharmacie de Grenoble. L'objectif est d'inviter pendant toute une journée les personnes valides à partager le handicap en étant mis en situation de handicap. Le mercredi 16 mars à Grenoble, sur le campus santé, à La Tronche,est ainsi proposé un forum réunissant une dizaine d'associations pour sensibiliser les étudiants et les personnels de l'université au thème du handicap. Dans ce cadre une série d'ateliers sont proposés comme l'initiation au Brail, le parcours à l'aveugle, le repas à l'aveugle au restaurant universitaire, l'initiation à la langue des signes… Une table ronde sera également organisée avec les services référents de l'université en matière de handicap et de vie étudiante sur le thème : " Quelles améliorations sont envisageables afin de faciliter l'accès aux études de santé pour les personnes en situation de handicap? " Cette journée avec Starting-Block se poursuivra le lendemain avec l'association Valentin Haüy ainsi qu'avec la participation de Meylan Basket Handisport. Ces associations proposeront respectivement un repas à l'aveugle et une initiation au basket handisport. Contact : www.starting-block.org 4