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SHARE EYE INSTITUTE SHARE EYE INSTITUTE Share est une ONG engagée dans l’amélioration de l’éducation, de la santé dans le monde Projet humanitaire SHARE EYE INSTITUTE Est il acceptable de devenir aveugle pour une cataracte, un glaucome ou un décollement de rétine ? Faute de structure ophtalmologique accessible aux indigents, c’est pourtant le sort de milliers d’enfants, d’adultes et de personnes âgées chaque année. Pour redonner l’espoir et améliorer la vision de cette population, Share a décidé de s’investir dans la construction et le fonctionnement des instituts de l’œil dans plusieurs pays dont Phnom Penh au Cambodge. La construction d’un institut de soins ophtalmologiques n’est pas un simple projet humanitaire, il s’agit d’une urgence pour des milliers de patients en attente de soins. Actuellement les plus pauvres ne peuvent que compter sur les actions ponctuelles d’ONG pour espérer se soigner. Share accueillera les premiers patients fin 2008, à Phnom Penh. Ce projet constitue un magnifique espoir pour toutes ces personnes, car il s’inscrit dans la durée, avec une permanence des soins, et la formation de chirurgiens ophtalmologistes et d’équipes de soins cambodgiens. Votre soutien est essentiel à la réussite de cette aventure humaine, l’ensemble des bénévoles de Share et moi même comptons sur votre engagement à nos cotés. Mir NEZAM Président de Share page 1 SOMMAIRE Présentation générale de Share ‣ Missions et Objectifs ‣ Comité scientifique ‣ Actions Share ‣ Actions médicales ‣ Nos besoins, comment nous aider ? ‣ Qui sommes nous ? Le projet “Eye Institute” au Cambodge ‣ Présentation générale du projet ‣ La situation sanitaire et ophtalmologique ‣ Informations sur le pays page 2 SHARE EYE INSTITUTE M I S S I O N S &O B J E C T I F S SHARE EST UNE ONG ENGAGÉE DANS L’AMÉLIORATION DE L’ÉDUCATION, DE LA SANTÉ ET DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE. ‣ OBJECTIFS 2008 Share a défini pour 2008, deux axes majeurs de développement : 1/ Aide à l’Afghanistan. Cette aide se matérialise par : - le soutien financier de plusieurs ONG locales qui interviennent dans le secteur de l’éducation et de la santé. - La mise en place d’un “Share Eye Institute of Kabul”. 2/ Développement des “Share Eye Institute” ou ”Instituts de l’œil Share”. Le développement de ces instituts et leur exploitation sera directement sous la responsabilité de Share. Les pays choisis sont l’Afghanistan, le Cambodge et le Sénégal. Afin de concentrer son énergie et ses financements, Share ne prévoit pas de s’investir dans d’autres projets pour 2008 ‣ PRINCIPES FONDATEURS DE SHARE Principe répondre à des besoins identifiés mais non satisfaits par d’autres organismes ayant compétence, innover dans l’aide à l’éducation, la santé et le développement durable. Tous les projets financés ou mis en oeuvre par Share respectent les mêmes règles d’efficacité, d’éthique, de sélectivité. Share mène 3 grandes missions : Collecter, Share assure une mission première de collecte de fonds sous formes de dons et subventions auprès des entreprises et des organismes institutionnels. Mais notre association tire aussi ses ressources du fruit d’opérations événementielles, ainsi que de la vente d’objets ou de publications, créées et gérées par notre organisation seule, avec, ou par ses partenaires. Répartir, Nous assurons une seconde mission, de répartition : les fonds collectés sont reversés sous forme de subvention auprès d’associations et organismes portant des projets d’amélioration ou d’innovation en matière d’éducation, de santé et de développement durable dans le monde. Une sélection et un suivi de contrôle des projets, depuis le dossier jusqu’à la mise en œuvre sur le terrain, sont exercés par nos équipes. page 3 SHARE EYE INSTITUTE Agir ! Interlocuteurs privilégiés des associations et organismes agissant sur le terrain, dans le cadre des objectifs qui sont les nôtres, nous nous engageons également en menant nos propres projets, au-delà des opérations permettant de récolter des fonds. Notre programme d’action est établi selon les mêmes règles d’efficacité, d’éthique et de sélectivité. ‣ PRINCIPES FINANCIERS Recettes Le financement de Share a pour origine les dons qui sont collectés • à travers des actions événementielles, comme la soirée Sophia Kabul qui a lieu chaque année en septembre, dans le sud de la France. • à travers des dons d’entreprise ou de particuliers. Les dons à Share donnent droit à une déduction fiscale. Dépenses Depuis sa création Share fonctionne avec des bénévoles, et a fixé pour principe de destiner 100 % des dons aux actions. A ce jour, le pari a été tenu. Notre souhait pour les développements des projets sera de tenir au maximum cet engagement. page 4 SHARE EYE INSTITUTE COMITÉ SCIENTIFIQUE Ce comité est composé de Professeurs de médecine en Ophtalmologie, représentant l’ensemble des régions françaises. Président du comité scientifique : Professeur Jean Paul Renard Hôpital du Val de Grâce, Paris Vice Président de la SFO (Société Française d’Ophtalmologie) Membre du comité scientifique Par ordre alphabétique Pr Jean Louis Arné Midi Pyrénées – Toulouse Pr Christophe Baudouin Pr Jean Philippe Nordmann Région Paris - Ile de France TOUTES LES GARANTIES ÉTHIQUES AUX ACTIONS ENGAGÉES PAR SHARE ‣ LE COMITÉ SCIENTIFIQUE SHARE Région Est - Strasbourg Share a fixé comme impératif de donner à ces actions toutes les garanties éthiques en particulier dans les secteurs sensibles de la santé et de l’éducation. Pr Alain Bron Pr Catherine Creuzot Garchet Share s’est doté d’un Comité Scientifique pour le développement de l’ensemble des “Share Eye Institute”. Est - Dijon Le comité Scientifique de Share fixe l’ensemble des règles qui vont régir les actions médicales sur le terrain. Pr Tristan Bourcier Pr Béatrice Cochener Bretagne/ Loire - Brest Pr Joseph Colin (Président de la SFO) Aquitaine – Bordeaux Pr John Conrad Pr Bernard Riddings PACA - Marseille Pr Philippe Denis Dr Eric Sellem Rhône Alpes - Lyon Pr Alain Ducasse Champagne Ardennes - Reims Pr Pierre Gastaud Région Provence - Côte d’Azur Dr Florence Gastaud Chargée de mission pour l’installation de l’Institut d’Ophtalmologie de Phnom Penh Pr Jean Paul Romanet Rhône Alpes: Grenoble Pr Jean François Rouland Nord – Lille UN COMITÉ SCIENTIFIQUE POUR DONNER En particulier, il fixe les conditions de l’exercice médical, en respect des réglementations et obligations de la France et du pays d’intervention. Le comité scientifique défini lé “Charte d’Ethique Share” Chaque mission fait l’objet d’un ordre de mission clair, par écrit. Les médecins participants s’engage à respecter cet ordre de mission et la Charte d’Ethique Share Toutes les missions et projets développés par Share se font avec l’autorisation et en collaboration avec les autorités nationales du pays d’intervention. L’ensemble des personnes missionnées par Share, équipe médicale et bénévoles s’engagent à adopter un comportement irréprochable, en accord avec la loi de chaque pays. ‣ UNE REPRÉSENTATION NATIONALE Le Comité Scientifique de Share trouve sa légitimité dans une représentation nationale, et la compétence de ses membres, professeurs d’université, Chefs de service à l’hôpital. A travers son Comité Scientifique Share a reçu le parrainage de la Société Française d’Ophtalmologie (SFO). Cette société savante est représentative de la spécialité de l’ophtalmologie en France, et son autorité est respectée par l’ensemble de la profession et des pouvoirs publics. page 5 SHARE EYE INSTITUTE A C T I O N S S H A R E SHARE EST UNE ONG ENGAGÉE DANS L’AMÉLIORATION DE L’ÉDUCATION, DE LA SANTÉ ET DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE. ‣ ACTIONS Share intervient actuellement sur 3 pays : Afghanistan, Cambodge et Sénégal, pour des actions en cours ou en développement. Projets soutenus par Share en Afghanistan L’afghanistan est un pays ou il est très difficile d’intervenir, dans l’état actuel de la situation politique et militaire, pourtant, les besoins sont immenses et après être intervenu en aidant financièrement le projet de création de l’Hôpital de la femme et de l’enfant de Kabul, et son fonctionnement, Share vient en soutien a des ONG qui interviennent localement : ‣ ‣ ‣ ‣ Construction de salles de classe et fourniture de matériel scolaire (Afghanistan) Fonctionnement de l'Hôpital de la Mère et de l'Enfant de Kaboul (Afghanistan) Fonctionnement des dispensaires de Bazarak et de la vallée du Panshir (Afghanistan) Développement de cliniques fixes/ mobiles et d'une école de filles (Afghanistan) Nous apportons également un soutien régulier aux organisations suivantes : Hôpital mère et enfants, Bactriane, Ensemble Pour l’Afghanistan, Enfants Afghans... Nous sommes actuellement en phase de développement d’un Eye Institute à Kabul qui sera un projet Share, et aura pour nom Roshan. La situation de lʼophtalmologie en Afghanistan est très difficile : il y a très peu de médecins ophtalmologistes à travers le pays et même à Kaboul ! Très peu de soins de qualité sont délivrés à travers les structures existantes. Quelques dizaines dʼopérations de la cataracte sont réalisées par mois et à des prix inabordables pour 98% de la population, aucun soin de la rétine ! Pas de structure pédiatrique !... Donc un besoin urgent dʼapporter des soins de qualité dans les domaines de la cataracte, de la rétine et du glaucome. Sénégal Share est en cours d’étude d’implantation d’un Institut Share au Sénégal. Nous communiquerons davantage d’informations lorsque le projet sera suffisamment avancé. Cambodge Le Share Eye Institute de Phnom Penh est un projet en cours de réalisation. Un protocole d’accord a été signé le 21 mars 2008, avec l’hôpital Calmette à Phnom Penh. Les premières missions sont attendues au 4 ° trimestre 2008. Implanté dans l’hôpital Calmette, hôpital de référence de Phnom Penh, l’Institut d’ophtalmologie aura pour vocation d’assurer des soins aux plus pauvres et de former des ophtalmologistes cambodgiens, à travers un programme d’enseignement qui sera mis en place avec la Faculté de médecine Cambodgienne. page 6 SHARE EYE INSTITUTE ACTIONS MEDICALES Des pathologies ophtalmologiques très fréquentes deviennent dans ces pays des causes de cécité. Les populations les plus démunies ont un accès très limité aux soins. Les pathologies ophtalmologiques monde et représente plus de 12% de la cécité mondiale*. Les principales pathologies qui seront traitées dans les” Share Eye Institute” Le bloc opératoire permettra de traiter certaines pathologies traumatiques en donnant une meilleure chance aux patients de conserver la fonctionnalité de leur œil. ‣ La cataracte Avec le vieillissement, une opacification du cristallin se produit, et conduit une baisse totale de la vision. Le patient peut être opéré très facilement, avec retrait du cristallin opacifié et pose d’un implant artificiel. Le patient retrouve instantanément la vue. ‣ Autres pathologies Les autres pathologies ophtalmologiques seront également traitées par les équipe de médecins, en fonction de leurs possibilités sur place. La cataracte liée à l'âge est la première cause de cécité dans le monde (48%). Cela représente 18 millions de personnes dans le monde*. Le projet médical 4,5 % de la population de 55 et 64 ans a une cataracte handicapante** ‣ ‣ Le Glaucome Une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil se traduit après un certain temps par une atteinte irréversible de la rétine, et une diminution du champ visuel qui peut aller jusqu’à la cécité. Le traitement du glaucome est basé sur des collyres quotidiens, et/ou d’une intervention chirurgicale ayant pour but de réguler la pression dans l’œil. Le nombre estimé de personnes aveugles en raison d'un glaucome primitif est de 4,5 millions dans le ‣ Traumatologie Oculaire Chaque institut Share aura pour vocation Assurer des soins et interventions chirurgicales de qualité, et la gratuité aux indigents. ‣ Former des équipes de médecins et personnel de soins à la pratique de l’ophtalmologie. ‣ Assurer une permanence des soins. Share s’inscrit dans la durée et non dans des actions ponctuelles. Chaque Institut sera développé en collaboration avec les autorités sanitaire du pays. L’organisation du programme médical des missions et le programme d’enseignement est décidé par le Comité Scientifique de Share. page 7 SHARE EYE INSTITUTE A I D E R S H A R E ‣ NOS BESOINS Pour développer de nouveaux Instituts de l’œil et en assurer le fonctionnement, Share a essentiellement besoin de financement. Les aides financières peuvent prendre plusieurs formes : - Aide financière directe par des dons (déductible des impôts) de la part de particuliers ou d’entreprises - Accord de partenariat avec les industriels, pour le financement de missions d’ophtalmologistes. - Aide en matériel : aide de la part des entreprise, en consommables, implants intraoculaires, médicaments, matériel médicale,... - Aide en compétence : nos besoins sont importants dans des domaines aussi variés que la comptabilité, l’architecture (plan de nos Instituts,...) si vous pensez pouvoir nous aider, contactez nous, nous en discuterons ensemble. - Bénévoles : médecins ophtalmologistes, équipe soignante, pour partir en mission. ‣ COMMENT NOUS AIDER ? En contactant les membres de l’association, nous discuterons avec vous de la meilleure façon de nous aider, en fonction de vos possibilités et de nos besoins. En effectuant un don à Share, vous recevrez en retour, un certificat fiscal SHARE Chemin du trastour - Cidex 421 06330 Roquefort les Pins France page 8 SHARE EYE INSTITUTE QUI SOMMES NOUS ? Mir NEZAM, Président de Share, à Phnom Penh ‣ UNE EQUIPE DE BÉNÉVOLES - SHARE est constitué d’une équipe de bénévoles, qui mettent leurs compétences professionnelles, leurs contacts, leurs expériences au service de l’association. ‣ L’EQUIPE Share dispose d’une vingtaine de membres actifs qui assurent le fonctionnement de l’association, un comité de direction a été élu, afin de représenter l’association auprès des différents interlocuteurs privés et public, dans le but de développer les projets définis par l’association. Membre fondateur de l'association, Mir Nezam assure les fonctions de Président du conseil d'administration de Share. Sous son impulsion, l'association développe activement son projet de réalisation d'un institut de soins et de formation ophtalmologique au Cambodge, déjà très avancé. Autour de Mir Nezam, le conseil d'administration est désormais composé du Dr Michel Bensadoun, de Philippe Lassalle et de Christian Proud-Diaz, vice-Présidents, ainsi que de Samia Maiza, trésorière et Isabelle Mari, secrétaire général. page 9 PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE PHNOM PENH EYE INSTITUTE Pavillon de l’hôpital qui abritera l’Institut de l'œil Share CET INSTITUT SERA LE PREMIER A ÊTRE OUVERT PAR SHARE, DANS L’HÔPITAL DE RÉFÉRENCE DE PHNOM PENH : L’HÔPITAL CALMETTE ‣ PRESENTATION DU PROJET Share a conclu le 21 mars 2008, avec le Pr KRY, Directeur de l’hôpital Calmette, et Secrétaire d’Etat à la Santé, un accord pour prendre en charge le développement du service d’ophtalmologie. La ville dispose d’un seul centre d’ophtalmologie public, et de quelques cabinets privés. Outre l’insuffisance quantitative, les plus démunis, soit la quasi totalité de la population ne peux avoir accès a ces soins, car ils sont trop coûteux. Share a entrepris des travaux d’aménagement des locaux mis à sa disposition par l’hôpital, pour la création de sales d’examen, de soin, et un bloc opératoire équipé d’un microscope. Share collecte actuellement le matériel médical, en France, et va l’envoyer en Container, dans les prochaines semaines. ‣ FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUT Le fonctionnement sera assuré conjointement par l’hôpital Calmette et Share. Nous interviendrons essentiellement à travers ‣ ‣ ‣ L’envoi d’une mission mensuelle d’ophtalmologistes français, ‣ La mise en place d’un programme d’enseignement et de formation d’ophtalmologistes cambodgiens. La fourniture de matériel médico-chirurgical. La prise en charge d’interventions chirurgicales, gratuites, pour les plus pauvres, selon un barème et des accords avec l’hôpital Calmette. Pour permettre aux habitants de province de bénéficier du centre, des campagnes de dépistage seront organisées, au cours des missions, et les patients invités à venir à Phnom Penh pour se faire opérer, leur voyage étant pris en charge. Share va mettre en place un programme d’enseignement de l'ophtalmologie, avec la faculté de médecine, afin de former des ophtalmologistes et des équipes soignantes. ‣ FINANCEMENT Share financera le fonctionnement de l’Institut à travers les dons et les partenariats avec les industriels. Les missions seront financées par des industriels de la santé; laboratoires pharmaceutiques, et fabricant de matériel. Les ophtalmologistes viendront consulter et opérer bénévolement. Le niveau de dons fixera le nombre d’interventions qu’il sera possible d’offrir aux plus pauvres. page 10 PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE Health Information In Cambodia Par Trenz Pruca ‣ HEALTH INFORMATION IN CAMBODIA Population: 13.8 million Urban population: 16% Life expectancy: 56.5 years Sources: Cambodian Ministry of Planning, Human Development Report 2006, National Institure of Statistics, UNDP, World Health Organization (WHO). Literacy rate: 73.6% ‣ EYE HEALTH Percentage of population living on less than $2 a day: 77.7% National blindness prevalence: 1.2% Infant mortality rate (per 1,000 births): 97 Percentage of population which is undernourished: 33% Number of doctors (per 100,000 people): 16 The health status of Cambodia’s population is very poor and amongst the lowest in Asia. In 2004, life expectancy at birth was just 56.5 years compared with 70 years in neighbouring Vietnam and Thailand. In 2004 the infant mortality rate was 97 deaths per 1,000 live births, which is three times the average rate for the east asia and pacific region. Widespread poverty, inadequate health services and poor sanitation has taken its toll on Cambodia’s people. The main causes of death are currently malaria, acute respiratory infections, road accidents, tuberculosis and meningitis. Dengue fever, diarrhoea and malnutrition are also significant causes of death and sickness, particularly amongst children. Around 50% of children aged 3 to 5 years also have stunted growth due to chronic malnutrition and around 1 in 8 Cambodian children will die before the age of five years old. The health services of Cambodia were decimated during the 1970s, during the Khmer Rouge’s regime. In 1979 there were only 50 doctors left in the country. Another sinister legacy from the decades of conflict is the estimated 4-6 million unexploded landmines which still exist in Cambodia. As a result, Cambodia has the highest rate of amputations due to landmine injury in the world at one amputee per 236 persons. In the 1990s the Cambodian Government set about to reform and re-establish the infrastructure of its health system, particularly at the primary health care level. In 2004, spending on health equated to 2.1% of the country’s GDP. The Cambodian Ministry of Health’s (MoH) priorities for developing its health system include: * Improving the coverage and access to health services, particularly for the poor * Strengthening the quality of care especially in obstetric and paediatric care * Increasing funding for health services Number of blind people: 166,577 Main causes of blindness: Cataract (65%), uncorrected refractive error, glaucoma, corneal scarring and pterygium. Number of people with cataract blindness (backlog and annual incidence): 108,275 backlog cases and an annual incidence of 20,436 cases Number of cataract operations performed annually: 11,835 (2006) Reasons for low cataract surgical rates and backlog: Limited awareness, lack of access to eye care services, cost of surgery, shortage of human resources and poor infrastructure Percentage of blind population with uncorrected refractive error: 10% Percentage of blind population with glaucoma: 8% Percentage of blind population with corneal scarring: 5% Percentage of blind population with childhood blindness: 6-7% While the number of cataract operations performed each year has increased from 500 in 1992 to approximately 11,835 in 2006, there still remains a large and growing number of people affected by cataract blindness. A Rapid Assessment of Avoidable Blindness survey will be undertaken, with the support of The Foundation, in October 2007 to obtain more accurate data on the prevalence and main causes of blindness in Cambodia. One of the major barriers to eye health services in Cambodia is the cost of cataract surgery, which ranges from US$150 - $500 in a private facility compared to US$20 - $80 in a public hospital. This cost is very prohibitive to most of Cambodia’s population who live on incomes of less than US$5 per month. The ability for remote populations to travel to a health facility for treatment is also often difficult due to the cost of transport and the time required away from their employment. People are also often not aware that the majority of blindness is treatable or that eye health services are available in parts of Cambodia. page 11 PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE ‣ HUMAN RESOURCES Eye health personnel in Cambodia includes: * Local ophthalmologists: 8 * Basic eye doctors: 25 * Eye doctors: 15 * Ophthalmic nurses: 86 * Refractionists: 15 The ophthalmic community in Cambodia is new and emerging. In 2001 there were just two trained local ophthalmologists (excluding expatriates) and 14 Basic Eye Doctors (BEDs), who have not undertaken full ophthalmic training but can perform cataract surgery. In 2006, there are just eight trained local ophthalmologists and 25 BEDs. Clearly there is a need to increase the number of ophthalmologists working in public health care in Cambodia. ViISION 2020 states that for every one million people, there should be four ophthalmologists. This equates to the need for 55 ophthalmologists in Cambodia. A significant challenge for human resource development in Cambodia is the recruitment and retention of personnel in the rural areas of Cambodia, where the majority of the population live. ‣ EYE HEALTH INFRASTRUCTURE The current health system in Cambodia is structured into the three levels of central (tertiary health care), provincial (secondary health care) and operational districts (primary health care). At the central tertiary level, the National Ang Doung Hospital in Phnom Penh is the highest referral hospital for complex cases. The hospital has approximately 40 beds and has a separate ward for higher fee paying patients. The hospital’s eye department is staffed by four ophthalmologists, 11 eye doctors and 21 ophthalmic support personnel. There are personnel with specialist expertise in paediatric eye care and retina services. Courses for training of trainers in primary eye care (PEC) are conducted at the Ang Doung Hospital. An Information Resource Centre is available for all local eye health personnel and students to access current ophthalmic journals and publications. common eye problems such as glaucoma, corneal scarring and refractive error. At the primary level, eye care services are delivered through district health centres as well as through the village health volunteers (VHVs) network. Where training in PEC has been delivered at the primary level, health centre staff and VHVs are able to identify common eye diseases, treat minor eye problems and refer complex cases upwards in the health system. PEC services also involve assistance with outreach patient screening campaigns and with post-operative care for patients who have returned to their village after surgery. ‣ EYE HEALTH PLANNING AND COORDINATION While Cambodia suffers from inadequate health facilities and resources, it is unique in having a well coordinated national program which exists to help improve the eye health of its population and to prevent further blindness. Established in 1994 by the Ministry of Health, the National Sub Committee for the Prevention of Blindness (now called the National Program for Eye Health) is responsible for developing and implementing a ‘National Eye Care Action Plan’ to assist in coordinating all eye care activities in Cambodia. The National Program for Eye Health (NPEH) works closely with non-government organisations (NGOs) to ensure that programs address national priorities and to avoid duplication of NGO activities. It does this through an Eye Health International NGO Forum which identifies specific objectives within the national plan and tasks these to relevant NGOs. Each NGO program essentially stands alone and is distinct in its geographical location, but all programs contribute substantially to the national goals for eye care. The primary priorities for Cambodia’s NPEH include the development of human resources, infrastructure and appropriate technology, resource mobilisation and strategies for disease control. In 2003 the NPEH revised its five year plan and released a new 2003-2007 National Eye Care Action Plan. The treatment and prevention of cataract blindness remains a priority of the plan and a minimum At the provincial or secondary level, there are three eye target of 300 operations per annum has been set for units in Phnom Penh and 16 eye units located in each of the 16 provincial eye units. A mid-term review various provinces throughout Cambodia. In general, eye of the current five year national plan was undertaken in units are staffed by at least one Basic Eye Doctor and 2006. two Basic Eye Nurses. The number of beds at eye units A Prevention of Blindness (PBL) meeting is held every can vary from 5-20 and an eye unit may not always two months in Phnom Penh with the participation of have its own operating theatre (operations are instead MoH, NPEH, WHO and eye health NGOs. PBL performed in an operating theatre shared by all hospital meetings are held to discuss the planning, management departments). and development of the eye care sector in Cambodia. The standard of infrastructure and equipment at eye units is variable. Eye units do not always meet with hygiene or hospital design construction standards. Furthermore, eye units are not always adequately equipped to perform cataract surgery and to treat The NPEH monitors and evaluates PBL activities at both national and provincial levels. Sources: DFAT, VISION 2020 page 12 PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE CAMBODGE Présentation du pays Cambodia is located in south east Asia and borders Thailand in the west and north west, Vietnam in the east and Lao PDR in the north east. Cambodia’s south westerly coast runs along the Gulf of Thailand. Cambodia’s land area covers around 181,000 square kilometres of which only 21% is cultivated (the majority of this is located along the Mekong River). Despite Cambodia being one of the most densely forested countries in the region - with more than half of its land area covered by forests - resources are rapidly depleting due to poorly managed mining, logging and hunting activities. Cambodia’s capital city, Phnom Penh, is located inland in the south east of the country. Cambodia has an estimated population of 13.8 million with a projected annual growth rate of 1.9% to 2015. While the population density is low around 90% of Cambodia’s population live in the central lowlands region. Many younger people are now beginning to starvation, disease or execution as a result of the move to urban areas, which is in turn increasing regime. pressure on urban facilities. Approximately 60% of Within weeks of taking power the Khmer Rouge had Cambodia's population is literate. forcibly relocated the population of Phnom Penh and Approximately 16% of the population live in urban other urban areas into the countryside of Cambodia. areas and the common language is Khmer. The ethnic As a result of the regime, all national infrastructures composition of Cambodia is Khmer (90%), Vietnamese were dismantled, currency was abolished and the (5%), Chinese (1%) and other (4%). Approximately country was renamed Democratic Kampuchea. 95% of the population are Buddhist. In early 1979, Vietnamese military forces entered Phnom Penh, defeated the Khmer Rouge and installed ‣ PROVINCES Administratively Cambodia is divided into 21 provinces the People’s Republic of Kampuchea. The Khmer and 3 municipalities, including the capital of Phnom Rouge continued its insurgent activities over the next Penh. decade throughout Cambodia. Te Fred Hollows Foundation currently works in the provinces of Kampong Chhnang, Kampong Thom, Kampong Speu, Prey Veng and Kandal, as well Phnom Penh. In 1989 the country’s name was returned to the State of Cambodia and Vietnam withdrew its troops in response to international pressure. Democratic elections were held in 1993 and ‣ POLITICAL HISTORY the Kingdom of Cambodia was again proclaimed a Cambodia’s history of internal conflict has devastated constitutional monarchy. the country’s economy and scarred its people. After Since 1993 Cambodia has been relatively peaceful, more than a century of French rule Cambodia gained however political instability continued to affect independence in 1954. economic development in the late 1990s. The country then suffered internal conflict in the late In 2003, Cambodia’s third national elections were held, 1960s, which was further exacerbated resulting in a 'power-sharing' between the ruling by the war in Vietnam. With growing support from the Cambodian People’s Party and the Royalist Party rural population, a pro-military coup was staged in (United Front for an Independent, Neutral, Peaceful and Cooperative Cambodia). 1970. This was followed by years of civil war resulting in King Norodom Sihamoni is the Head of State but does another coup in 1975 when the notorious Khmer Rouge not have executive power over the kingdom. H.E (under the leadership of Pol Pot) took control of the Samdech Hun Sen remains the Prime Minister after being first appointed in 1985 and being re-elected in country. During the next four years, the Cambodian people 1998 and 2003. suffered terrible atrocities at the hands of the Khmer Rouge. Nearly three million people died from page 13 PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE CAMBODGE Présentation du pays Par Trenz Pruca ‣ ECONOMY Cambodia is one of the poorest countries in the world. In 2004, the Gross Domestic Product (GDP) per capita was US$354 compared to US$550 in Vietnam and US $2,539 in Thailand. Approximately 30% of the Cambodian population live on or below the poverty line. Cambodia’s manufacturing, transport and social infrastructure has deteriorated from decades of civil war and from the direct actions of the Khmer Rouge between 1975 and 1979. The economy grew a little in the late 1980s and early 1990s, however, subsequent internal conflict caused it to slow again. Since 2000 the World Bank, the International Monetary Fund, the United Nations and several international donors have been providing assistance to the Cambodian Government to help turn the economy around. An estimated 90% of all public investment in Cambodia is funded by international donations. Most people in Cambodia are engaged in subsistence agriculture. Although the agricultural industry accounts for around 40% of the country’s GDP and more than 70% of the workforce is employed in the sector the growth rate is now slowing. At the same time, employment is increasing in other industries, such as garment manufacturing and tourism. Sources: Cambodia Government, DFAT, Human Development Report 2006, National Institure of Statistics, SBS World Guide, UNDP, World Health Organization ‣ page 14