Brochure_files/Presentation Share

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SHARE EYE INSTITUTE
SHARE EYE INSTITUTE
Share est une
ONG engagée
dans
l’amélioration
de l’éducation,
de la santé
dans le monde
Projet humanitaire
SHARE EYE INSTITUTE
Est il acceptable de devenir aveugle pour une cataracte, un glaucome ou un
décollement de rétine ? Faute de structure ophtalmologique accessible aux indigents,
c’est pourtant le sort de milliers d’enfants, d’adultes et de personnes âgées chaque
année.
Pour redonner l’espoir et améliorer la vision de cette population, Share a décidé de
s’investir dans la construction et le fonctionnement des instituts de l’œil dans plusieurs
pays dont Phnom Penh au Cambodge.
La construction d’un institut de soins ophtalmologiques n’est pas un simple projet
humanitaire, il s’agit d’une urgence pour des milliers de patients en attente de soins.
Actuellement les plus pauvres ne peuvent que compter sur les actions ponctuelles
d’ONG pour espérer se soigner.
Share accueillera les premiers patients fin 2008, à Phnom Penh. Ce projet constitue un
magnifique espoir pour toutes ces personnes, car il s’inscrit dans la durée, avec une
permanence des soins, et la formation de chirurgiens ophtalmologistes et d’équipes de
soins cambodgiens.
Votre soutien est essentiel à la réussite de cette aventure humaine, l’ensemble des
bénévoles de Share et moi même comptons sur votre engagement à nos cotés.
Mir NEZAM
Président de Share
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SOMMAIRE
Présentation générale
de Share
‣ Missions et Objectifs
‣ Comité scientifique
‣ Actions Share
‣ Actions médicales
‣ Nos besoins, comment nous aider ?
‣ Qui sommes nous ?
Le projet “Eye Institute”
au Cambodge
‣ Présentation générale du projet
‣ La situation sanitaire et ophtalmologique
‣ Informations sur le pays
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SHARE EYE INSTITUTE
M I S S I O N S &O B J E C T I F S
SHARE EST UNE ONG ENGAGÉE DANS L’AMÉLIORATION
DE L’ÉDUCATION, DE LA SANTÉ ET DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.
‣ OBJECTIFS 2008
Share a défini pour 2008, deux axes majeurs de développement :
1/ Aide à l’Afghanistan. Cette aide se matérialise par :
- le soutien financier de plusieurs ONG locales qui interviennent dans le secteur de
l’éducation et de la santé.
- La mise en place d’un “Share Eye Institute of Kabul”.
2/ Développement des “Share Eye Institute” ou ”Instituts de l’œil Share”.
Le développement de ces instituts et leur exploitation sera directement sous la
responsabilité de Share. Les pays choisis sont l’Afghanistan, le Cambodge et le Sénégal.
Afin de concentrer son énergie et ses financements, Share ne prévoit pas de s’investir dans
d’autres projets pour 2008
‣ PRINCIPES FONDATEURS DE SHARE
Principe
répondre à des besoins identifiés mais non satisfaits par d’autres organismes ayant
compétence, innover dans l’aide à l’éducation, la santé et le développement durable.
Tous les projets financés ou mis en oeuvre par Share respectent les mêmes règles
d’efficacité, d’éthique, de sélectivité.
Share mène 3 grandes missions :
Collecter,
Share assure une mission première de collecte de fonds sous formes de dons et
subventions auprès des entreprises et des organismes institutionnels. Mais notre association
tire aussi ses ressources du fruit d’opérations événementielles, ainsi que de la vente d’objets
ou de publications, créées et gérées par notre organisation seule, avec, ou par ses
partenaires.
Répartir,
Nous assurons une seconde mission, de répartition : les fonds collectés sont reversés sous
forme de subvention auprès d’associations et organismes portant des projets d’amélioration
ou d’innovation en matière d’éducation, de santé et de développement durable dans le
monde. Une sélection et un suivi de contrôle des projets, depuis le dossier jusqu’à la mise
en œuvre sur le terrain, sont exercés par nos équipes.
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SHARE EYE INSTITUTE
Agir !
Interlocuteurs privilégiés des associations et organismes agissant sur le terrain, dans le
cadre des objectifs qui sont les nôtres, nous nous engageons également en menant nos
propres projets, au-delà des opérations permettant de récolter des fonds. Notre programme
d’action est établi selon les mêmes règles d’efficacité, d’éthique et de sélectivité.
‣ PRINCIPES FINANCIERS
Recettes
Le financement de Share a pour origine les dons qui sont collectés
• à travers des actions événementielles, comme la soirée Sophia Kabul qui a lieu chaque
année en septembre, dans le sud de la France.
• à travers des dons d’entreprise ou de particuliers.
Les dons à Share donnent droit à une déduction fiscale.
Dépenses
Depuis sa création Share fonctionne avec des bénévoles, et a fixé pour principe de destiner
100 % des dons aux actions.
A ce jour, le pari a été tenu.
Notre souhait pour les développements des projets sera de tenir au maximum cet
engagement.
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SHARE EYE INSTITUTE
COMITÉ SCIENTIFIQUE
Ce comité est composé de Professeurs
de médecine en Ophtalmologie,
représentant l’ensemble des régions
françaises.
Président du comité scientifique :
Professeur Jean Paul Renard
Hôpital du Val de Grâce, Paris
Vice Président de la SFO
(Société Française d’Ophtalmologie)
Membre du comité scientifique
Par ordre alphabétique
Pr Jean Louis Arné
Midi Pyrénées – Toulouse
Pr Christophe Baudouin
Pr Jean Philippe Nordmann
Région Paris - Ile de France
TOUTES LES GARANTIES ÉTHIQUES
AUX ACTIONS ENGAGÉES PAR SHARE
‣ LE COMITÉ SCIENTIFIQUE
SHARE
Région Est - Strasbourg
Share a fixé comme impératif de donner à ces actions toutes les
garanties éthiques en particulier dans les secteurs sensibles de la
santé et de l’éducation.
Pr Alain Bron
Pr Catherine Creuzot Garchet
Share s’est doté d’un Comité Scientifique pour le développement
de l’ensemble des “Share Eye Institute”.
Est - Dijon
Le comité Scientifique de Share fixe l’ensemble des règles qui
vont régir les actions médicales sur le terrain.
Pr Tristan Bourcier
Pr Béatrice Cochener
Bretagne/ Loire - Brest
Pr Joseph Colin
(Président de la SFO)
Aquitaine – Bordeaux Pr John Conrad
Pr Bernard Riddings
PACA - Marseille
Pr Philippe Denis
Dr Eric Sellem
Rhône Alpes - Lyon
Pr Alain Ducasse
Champagne Ardennes - Reims
Pr Pierre Gastaud
Région Provence - Côte d’Azur
Dr Florence Gastaud
Chargée de mission pour l’installation de
l’Institut d’Ophtalmologie de Phnom Penh
Pr Jean Paul Romanet
Rhône Alpes: Grenoble
Pr Jean François Rouland
Nord – Lille
UN COMITÉ SCIENTIFIQUE POUR DONNER
En particulier, il fixe les conditions de l’exercice médical, en
respect des réglementations et obligations de la France et du
pays d’intervention. Le comité scientifique défini lé “Charte
d’Ethique Share”
Chaque mission fait l’objet d’un ordre de mission clair, par écrit.
Les médecins participants s’engage à respecter cet ordre de
mission et la Charte d’Ethique Share
Toutes les missions et projets développés par Share se font avec
l’autorisation et en collaboration avec les autorités nationales du
pays d’intervention.
L’ensemble des personnes missionnées par Share, équipe
médicale et bénévoles s’engagent à adopter un comportement
irréprochable, en accord avec la loi de chaque pays.
‣ UNE REPRÉSENTATION
NATIONALE
Le Comité Scientifique de Share trouve sa légitimité dans une
représentation nationale, et la compétence de ses membres,
professeurs d’université, Chefs de service à l’hôpital.
A travers son Comité Scientifique Share a reçu le parrainage de
la Société Française d’Ophtalmologie (SFO). Cette société
savante est représentative de la spécialité de l’ophtalmologie en
France, et son autorité est respectée par l’ensemble de la
profession et des pouvoirs publics.
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SHARE EYE INSTITUTE
A C T I O N S
S H A R E
SHARE EST UNE ONG ENGAGÉE DANS L’AMÉLIORATION
DE L’ÉDUCATION, DE LA SANTÉ ET DANS LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.
‣ ACTIONS
Share intervient actuellement sur 3 pays : Afghanistan, Cambodge et Sénégal, pour des
actions en cours ou en développement.
Projets soutenus par Share en Afghanistan
L’afghanistan est un pays ou il est très difficile d’intervenir, dans l’état actuel de la situation
politique et militaire, pourtant, les besoins sont immenses et après être intervenu en aidant
financièrement le projet de création de l’Hôpital de la femme et de l’enfant de Kabul, et son
fonctionnement, Share vient en soutien a des ONG qui interviennent localement :
‣
‣
‣
‣
Construction de salles de classe et fourniture de matériel scolaire (Afghanistan)
Fonctionnement de l'Hôpital de la Mère et de l'Enfant de Kaboul (Afghanistan)
Fonctionnement des dispensaires de Bazarak et de la vallée du Panshir (Afghanistan)
Développement de cliniques fixes/ mobiles et d'une école de filles (Afghanistan)
Nous apportons également un soutien régulier aux organisations suivantes :
Hôpital mère et enfants, Bactriane, Ensemble Pour l’Afghanistan, Enfants Afghans...
Nous sommes actuellement en phase de développement d’un Eye Institute à Kabul qui sera
un projet Share, et aura pour nom Roshan.
La situation de lʼophtalmologie en Afghanistan est très difficile : il y
a très peu de médecins ophtalmologistes à travers le pays et même
à Kaboul ! Très peu de soins de qualité sont délivrés à travers les
structures existantes. Quelques dizaines dʼopérations de la cataracte sont réalisées par mois
et à des prix inabordables pour 98% de la population, aucun soin de la rétine ! Pas de
structure pédiatrique !... Donc un besoin urgent dʼapporter des soins de qualité dans les
domaines de la cataracte, de la rétine et du glaucome.
Sénégal
Share est en cours d’étude d’implantation d’un Institut Share au Sénégal.
Nous communiquerons davantage d’informations lorsque le projet sera suffisamment
avancé.
Cambodge
Le Share Eye Institute de Phnom Penh est un projet en cours de réalisation. Un protocole
d’accord a été signé le 21 mars 2008, avec l’hôpital Calmette à Phnom Penh.
Les premières missions sont attendues au 4 ° trimestre 2008.
Implanté dans l’hôpital Calmette, hôpital de référence de Phnom Penh, l’Institut
d’ophtalmologie aura pour vocation d’assurer des soins aux plus pauvres et de former des
ophtalmologistes cambodgiens, à travers un programme d’enseignement qui sera mis en
place avec la Faculté de médecine Cambodgienne.
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SHARE EYE INSTITUTE
ACTIONS MEDICALES
Des pathologies
ophtalmologiques très
fréquentes deviennent
dans ces pays des
causes de cécité.
Les populations les plus
démunies ont un accès
très limité aux soins.
Les pathologies
ophtalmologiques
monde et représente plus de 12% de la cécité
mondiale*.
Les principales pathologies qui seront traitées dans
les” Share Eye Institute”
Le bloc opératoire permettra de traiter certaines
pathologies traumatiques en donnant une meilleure
chance aux patients de conserver la fonctionnalité de
leur œil.
‣ La cataracte
Avec le vieillissement, une opacification du cristallin se
produit, et conduit une baisse totale de la vision. Le
patient peut être opéré très facilement, avec retrait du
cristallin opacifié et pose d’un implant artificiel. Le
patient retrouve instantanément la vue.
‣ Autres pathologies
Les autres pathologies ophtalmologiques seront
également traitées par les équipe de médecins, en
fonction de leurs possibilités sur place.
La cataracte liée à l'âge est la première cause de
cécité dans le monde (48%). Cela représente 18
millions de personnes dans le monde*.
Le projet médical
4,5 % de la population de 55 et 64 ans a une cataracte
handicapante**
‣
‣ Le Glaucome
Une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil
se traduit après un certain temps par une atteinte
irréversible de la rétine, et une diminution du champ
visuel qui peut aller jusqu’à la cécité. Le traitement du
glaucome est basé sur des collyres quotidiens, et/ou
d’une intervention chirurgicale ayant pour but de
réguler la pression dans l’œil.
Le nombre estimé de personnes aveugles en raison
d'un glaucome primitif est de 4,5 millions dans le
‣ Traumatologie Oculaire
Chaque institut Share aura pour vocation
Assurer des soins et interventions chirurgicales de
qualité, et la gratuité aux indigents.
‣ Former des équipes de médecins et personnel de
soins à la pratique de l’ophtalmologie.
‣ Assurer une permanence des soins. Share s’inscrit
dans la durée et non dans des actions ponctuelles.
Chaque Institut sera développé en collaboration avec
les autorités sanitaire du pays.
L’organisation du programme médical des missions et
le programme d’enseignement est décidé par le
Comité Scientifique de Share.
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SHARE EYE INSTITUTE
A I D E R
S H A R E
‣ NOS BESOINS
Pour développer de nouveaux Instituts de l’œil et en assurer le fonctionnement, Share a
essentiellement besoin de financement.
Les aides financières peuvent prendre plusieurs formes :
- Aide financière directe par des dons (déductible des impôts) de la part de particuliers ou
d’entreprises
- Accord de partenariat avec les industriels, pour le financement de missions
d’ophtalmologistes.
- Aide en matériel : aide de la part des entreprise, en consommables, implants intraoculaires, médicaments, matériel médicale,...
- Aide en compétence : nos besoins sont importants dans des domaines aussi variés que la
comptabilité, l’architecture (plan de nos Instituts,...) si vous pensez pouvoir nous aider,
contactez nous, nous en discuterons ensemble.
- Bénévoles : médecins ophtalmologistes, équipe soignante, pour partir en mission.
‣ COMMENT NOUS AIDER ?
En contactant les membres de l’association, nous discuterons avec vous de la meilleure
façon de nous aider, en fonction de vos possibilités et de nos besoins.
En effectuant un don à Share, vous recevrez en retour, un certificat fiscal
SHARE
Chemin du trastour - Cidex 421 06330 Roquefort les Pins
France
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SHARE EYE INSTITUTE
QUI SOMMES NOUS ?
Mir NEZAM,
Président de
Share,
à Phnom Penh
‣ UNE EQUIPE DE BÉNÉVOLES
- SHARE est constitué d’une équipe de bénévoles, qui mettent leurs compétences
professionnelles, leurs contacts, leurs expériences au service de l’association.
‣ L’EQUIPE
Share dispose d’une vingtaine de membres actifs qui assurent le fonctionnement de
l’association, un comité de direction a été élu, afin de représenter l’association auprès des
différents interlocuteurs privés et public, dans le but de développer les projets définis par
l’association.
Membre fondateur de l'association, Mir Nezam assure les fonctions de Président du conseil
d'administration de Share. Sous son impulsion, l'association développe activement son
projet de réalisation d'un institut de soins et de formation ophtalmologique au Cambodge,
déjà très avancé.
Autour de Mir Nezam, le conseil d'administration est désormais composé du Dr Michel
Bensadoun, de Philippe Lassalle et de Christian Proud-Diaz, vice-Présidents,
ainsi que de Samia Maiza, trésorière et Isabelle Mari, secrétaire général.
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PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE
PHNOM PENH EYE INSTITUTE
Pavillon de
l’hôpital qui
abritera
l’Institut de l'œil
Share
CET INSTITUT SERA LE PREMIER A ÊTRE OUVERT PAR SHARE, DANS
L’HÔPITAL DE RÉFÉRENCE DE PHNOM PENH : L’HÔPITAL CALMETTE
‣ PRESENTATION DU PROJET
Share a conclu le 21 mars 2008, avec le Pr KRY, Directeur de l’hôpital
Calmette, et Secrétaire d’Etat à la Santé, un accord pour prendre en
charge le développement du service d’ophtalmologie.
La ville dispose d’un seul centre d’ophtalmologie public, et de quelques
cabinets privés. Outre l’insuffisance quantitative, les plus démunis, soit
la quasi totalité de la population ne peux avoir accès a ces soins, car ils
sont trop coûteux.
Share a entrepris des travaux d’aménagement des locaux mis à sa
disposition par l’hôpital, pour la création de sales d’examen, de soin, et
un bloc opératoire équipé d’un microscope.
Share collecte actuellement le matériel médical, en France, et va l’envoyer en Container, dans les prochaines
semaines.
‣ FONCTIONNEMENT DE L’INSTITUT
Le fonctionnement sera assuré conjointement par l’hôpital Calmette et Share.
Nous interviendrons essentiellement à travers
‣
‣
‣
L’envoi d’une mission mensuelle d’ophtalmologistes français,
‣
La mise en place d’un programme d’enseignement et de formation d’ophtalmologistes cambodgiens.
La fourniture de matériel médico-chirurgical.
La prise en charge d’interventions chirurgicales, gratuites, pour les plus pauvres, selon un barème et des
accords avec l’hôpital Calmette.
Pour permettre aux habitants de province de bénéficier du centre, des campagnes de dépistage seront
organisées, au cours des missions, et les patients invités à venir à Phnom Penh pour se faire opérer, leur voyage
étant pris en charge.
Share va mettre en place un programme d’enseignement de l'ophtalmologie, avec la faculté de médecine, afin de
former des ophtalmologistes et des équipes soignantes.
‣ FINANCEMENT
Share financera le fonctionnement de l’Institut à travers les dons et les partenariats avec les industriels. Les
missions seront financées par des industriels de la santé; laboratoires pharmaceutiques, et fabricant de matériel.
Les ophtalmologistes viendront consulter et opérer bénévolement.
Le niveau de dons fixera le nombre d’interventions qu’il sera possible d’offrir aux plus pauvres.
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PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE
Health Information
In Cambodia
Par Trenz Pruca
‣ HEALTH INFORMATION
IN CAMBODIA
Population: 13.8 million
Urban population: 16%
Life expectancy: 56.5 years
Sources: Cambodian Ministry of Planning, Human
Development Report 2006, National Institure of
Statistics, UNDP, World Health Organization (WHO).
Literacy rate: 73.6%
‣ EYE HEALTH
Percentage of population living on less than $2 a day:
77.7%
National blindness prevalence: 1.2%
Infant mortality rate (per 1,000 births): 97
Percentage of population which is undernourished:
33%
Number of doctors (per 100,000 people): 16
The health status of Cambodia’s population is very
poor and amongst the lowest in Asia. In 2004, life
expectancy at birth was just 56.5 years compared with
70 years in neighbouring Vietnam and Thailand.
In 2004 the infant mortality rate was 97 deaths per
1,000 live births, which is three times the average rate
for the east asia and pacific region.
Widespread poverty, inadequate health services and
poor sanitation has taken its toll on Cambodia’s
people. The main causes of death are currently malaria,
acute respiratory infections, road accidents,
tuberculosis and meningitis.
Dengue fever, diarrhoea and malnutrition are also
significant causes of death and sickness, particularly
amongst children. Around 50% of children aged 3 to 5
years also have stunted growth due to chronic
malnutrition and around 1 in 8 Cambodian children will
die before the age of five years old.
The health services of Cambodia were decimated
during the 1970s, during the Khmer Rouge’s regime. In
1979 there were only 50 doctors left in the country.
Another sinister legacy from the decades of conflict is
the estimated 4-6 million unexploded landmines which
still exist in Cambodia. As a result, Cambodia has the
highest rate of amputations due to landmine injury in
the world at one amputee per 236 persons.
In the 1990s the Cambodian Government set about to
reform and re-establish the infrastructure of its health
system, particularly at the primary health care level. In
2004, spending on health equated to 2.1% of the
country’s GDP.
The Cambodian Ministry of Health’s (MoH) priorities for
developing its health system include:
* Improving the coverage and access to health
services, particularly for the poor
* Strengthening the quality of care especially in
obstetric and paediatric care
* Increasing funding for health services
Number of blind people: 166,577
Main causes of blindness: Cataract (65%), uncorrected
refractive error, glaucoma, corneal scarring and
pterygium.
Number of people with cataract blindness (backlog and
annual incidence): 108,275
backlog cases and an annual incidence of 20,436
cases
Number of cataract operations performed annually:
11,835 (2006)
Reasons for low cataract surgical rates and backlog:
Limited awareness, lack of access to eye care services,
cost of surgery, shortage of human resources and poor
infrastructure
Percentage of blind population with uncorrected
refractive error: 10%
Percentage of blind population with glaucoma: 8%
Percentage of blind population with corneal scarring:
5%
Percentage of blind population with childhood
blindness: 6-7%
While the number of cataract operations performed
each year has increased from 500 in 1992 to
approximately 11,835 in 2006, there still remains a
large and growing number of people affected by
cataract blindness.
A Rapid Assessment of Avoidable Blindness survey will
be undertaken, with the support of The Foundation, in
October 2007 to obtain more accurate data on the
prevalence and main causes of blindness in Cambodia.
One of the major barriers to eye health services in
Cambodia is the cost of cataract surgery, which ranges
from US$150 - $500 in a private facility compared to
US$20 - $80 in a public hospital. This cost is very
prohibitive to most of Cambodia’s population who live
on incomes of less than US$5 per month.
The ability for remote populations to travel to a health
facility for treatment is also often difficult due to the
cost of transport and the time required away from their
employment. People are also often not aware that the
majority of blindness is treatable or that eye health
services are available in parts of Cambodia.
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PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE
‣ HUMAN RESOURCES
Eye health personnel in Cambodia includes:
* Local ophthalmologists: 8
* Basic eye doctors: 25
* Eye doctors: 15
* Ophthalmic nurses: 86
* Refractionists: 15
The ophthalmic community in Cambodia is new and
emerging. In 2001 there were just
two trained local ophthalmologists (excluding
expatriates) and 14 Basic Eye Doctors (BEDs), who
have not undertaken full ophthalmic training but can
perform cataract surgery. In 2006, there are just eight
trained local ophthalmologists and 25 BEDs.
Clearly there is a need to increase the number of
ophthalmologists working in public health care in
Cambodia. ViISION 2020 states that for every one
million people, there should be four ophthalmologists.
This equates to the need for 55 ophthalmologists in
Cambodia.
A significant challenge for human resource
development in Cambodia is the recruitment and
retention of personnel in the rural areas of Cambodia,
where the majority of the population live.
‣ EYE HEALTH INFRASTRUCTURE
The current health system in Cambodia is structured
into the three levels of central (tertiary health care),
provincial (secondary health care) and operational
districts (primary health care).
At the central tertiary level, the National Ang Doung
Hospital in Phnom Penh is the highest referral hospital
for complex cases. The hospital has approximately 40
beds and has a separate ward for higher fee paying
patients.
The hospital’s eye department is staffed by four
ophthalmologists, 11 eye doctors and 21 ophthalmic
support personnel. There are personnel with specialist
expertise in paediatric eye care and retina services.
Courses for training of trainers in primary eye care
(PEC) are conducted at the Ang Doung Hospital. An
Information Resource Centre is available for all local
eye health personnel and students to access current
ophthalmic journals and publications.
common eye problems such as glaucoma, corneal
scarring and refractive error.
At the primary level, eye care services are delivered
through district health centres as well as through the
village health volunteers (VHVs) network. Where training
in PEC has been delivered at the primary level, health
centre staff and VHVs are able to identify common eye
diseases, treat minor eye problems and refer complex
cases upwards in the health system.
PEC services also involve assistance with outreach
patient screening campaigns and with post-operative
care for patients who have returned to their village after
surgery.
‣ EYE HEALTH PLANNING AND
COORDINATION
While Cambodia suffers from inadequate health
facilities and resources, it is unique in having a well
coordinated national program which exists to help
improve the eye health of its population and to prevent
further blindness.
Established in 1994 by the Ministry of Health, the
National Sub Committee for the Prevention of Blindness
(now called the National Program for Eye Health) is
responsible for developing and implementing a
‘National Eye Care Action Plan’ to assist in coordinating
all eye care activities in Cambodia.
The National Program for Eye Health (NPEH) works
closely with non-government organisations (NGOs) to
ensure that programs address national priorities and to
avoid duplication of NGO activities.
It does this through an Eye Health International NGO
Forum which identifies specific objectives within the
national plan and tasks these to relevant NGOs. Each
NGO program essentially stands alone and is distinct in
its geographical location, but all programs contribute
substantially to the national goals for eye care.
The primary priorities for Cambodia’s NPEH include the
development of human resources, infrastructure and
appropriate technology, resource mobilisation and
strategies for disease control.
In 2003 the NPEH revised its five year plan and
released a new 2003-2007 National Eye Care Action
Plan. The treatment and prevention of cataract
blindness remains a priority of the plan and a minimum
At the provincial or secondary level, there are three eye target of 300 operations per annum has been set for
units in Phnom Penh and 16 eye units located in
each of the 16 provincial eye units. A mid-term review
various provinces throughout Cambodia. In general, eye of the current five year national plan was undertaken in
units are staffed by at least one Basic Eye Doctor and
2006.
two Basic Eye Nurses. The number of beds at eye units A Prevention of Blindness (PBL) meeting is held every
can vary from 5-20 and an eye unit may not always
two months in Phnom Penh with the participation of
have its own operating theatre (operations are instead
MoH, NPEH, WHO and eye health NGOs. PBL
performed in an operating theatre shared by all hospital meetings are held to discuss the planning, management
departments).
and development of the eye care sector in Cambodia.
The standard of infrastructure and equipment at eye
units is variable. Eye units do not always meet with
hygiene or hospital design construction standards.
Furthermore, eye units are not always adequately
equipped to perform cataract surgery and to treat
The NPEH monitors and evaluates PBL activities at
both national and provincial levels.
Sources: DFAT, VISION 2020
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PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE
CAMBODGE
Présentation du pays
Cambodia is located in south east Asia and borders
Thailand in the west and north west, Vietnam in the
east and Lao PDR in the north east. Cambodia’s
south westerly coast runs along the Gulf of Thailand.
Cambodia’s land area covers around 181,000 square
kilometres of which only 21% is cultivated (the
majority of this is located along the Mekong River).
Despite Cambodia being one of the most densely
forested countries in the region - with more than half
of its land area covered by forests - resources are
rapidly depleting due to poorly managed mining,
logging and hunting activities.
Cambodia’s capital city, Phnom Penh, is located
inland in the south east of the country. Cambodia has
an estimated population of 13.8 million with a
projected annual growth rate of 1.9% to 2015.
While the population density is low around 90% of
Cambodia’s population live in the central lowlands
region. Many younger people are now beginning to starvation, disease or execution as a result of the
move to urban areas, which is in turn increasing regime.
pressure on urban facilities. Approximately 60% of
Within weeks of taking power the Khmer Rouge had
Cambodia's population is literate.
forcibly relocated the population of Phnom Penh and
Approximately 16% of the population live in urban other urban areas into the countryside of Cambodia.
areas and the common language is Khmer. The ethnic As a result of the regime, all national infrastructures
composition of Cambodia is Khmer (90%), Vietnamese were dismantled, currency was abolished and the
(5%), Chinese (1%) and other (4%). Approximately country was renamed Democratic Kampuchea.
95% of the population are Buddhist.
In early 1979, Vietnamese military forces entered
Phnom Penh, defeated the Khmer Rouge and installed
‣ PROVINCES
Administratively Cambodia is divided into 21 provinces the People’s Republic of Kampuchea. The Khmer
and 3 municipalities, including the capital of Phnom Rouge continued its insurgent activities over the next
Penh.
decade throughout Cambodia.
Te Fred Hollows Foundation currently works in the
provinces of Kampong Chhnang, Kampong Thom,
Kampong Speu, Prey Veng and Kandal, as well Phnom
Penh.
In 1989 the country’s name was returned to the State
of Cambodia and Vietnam withdrew
its troops in response to international pressure.
Democratic elections were held in 1993 and
‣ POLITICAL HISTORY
the Kingdom of Cambodia was again proclaimed a
Cambodia’s history of internal conflict has devastated constitutional monarchy.
the country’s economy and scarred its people. After Since 1993 Cambodia has been relatively peaceful,
more than a century of French rule Cambodia gained however political instability continued to affect
independence in 1954.
economic development in the late 1990s.
The country then suffered internal conflict in the late In 2003, Cambodia’s third national elections were held,
1960s, which was further exacerbated
resulting in a 'power-sharing' between the ruling
by the war in Vietnam. With growing support from the Cambodian People’s Party and the Royalist Party
rural population, a pro-military coup was staged in (United Front for an Independent, Neutral, Peaceful and
Cooperative Cambodia).
1970.
This was followed by years of civil war resulting in King Norodom Sihamoni is the Head of State but does
another coup in 1975 when the notorious Khmer Rouge not have executive power over the kingdom. H.E
(under the leadership of Pol Pot) took control of the Samdech Hun Sen remains the Prime Minister after
being first appointed in 1985 and being re-elected in
country.
During the next four years, the Cambodian people 1998 and 2003.
suffered terrible atrocities at the hands of the Khmer
Rouge. Nearly three million people died from
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PHNOM PENH EYE INSTITUTE SHARE
CAMBODGE
Présentation du pays
Par Trenz Pruca
‣ ECONOMY
Cambodia is one of the poorest countries in the world.
In 2004, the Gross Domestic Product (GDP) per capita
was US$354 compared to US$550 in Vietnam and US
$2,539 in Thailand. Approximately 30% of the
Cambodian population live on or below the poverty
line.
Cambodia’s manufacturing, transport and social
infrastructure has deteriorated from decades
of civil war and from the direct actions of the Khmer
Rouge between 1975 and 1979. The economy grew a
little in the late 1980s and early 1990s, however,
subsequent internal conflict caused it to slow again.
Since 2000 the World Bank, the International Monetary
Fund, the United Nations and several international
donors have been providing assistance to the
Cambodian Government to help turn the economy
around. An estimated 90% of all public investment in
Cambodia is funded by international donations.
Most people in Cambodia are engaged in subsistence
agriculture. Although the agricultural industry accounts
for around 40% of the country’s GDP and more than
70% of the workforce is employed in the sector the
growth rate is now slowing. At the same time,
employment is increasing in other industries, such as
garment manufacturing and tourism.
Sources: Cambodia Government, DFAT, Human
Development Report 2006, National Institure of
Statistics, SBS World Guide, UNDP, World Health
Organization
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