Trois résidents arabes de Jérusalem
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Trois résidents arabes de Jérusalem
6 novembre 2007 Centre d'Information sur les Renseignements et le Terrorisme au Centre d'Etudes Spéciales (CES) Trois résidents arabes de Jérusalem-Est ont récemment été inculpés pour avoir planifié des attaques terroristes pour le compte du Jihad Islamique Palestinien. Profitant de leur liberté de mouvement en Israël, ils étaient impliqués dans la fomentation d'un attentat suicide à Jérusalem.1 1. Le 1er novembre 2007, un acte d'accusation a été déposé par le bureau du procureur de Jérusalem contre trois résidents de Jérusalem-Est arrêtés par les forces israéliennes de sécurité fin 2006 : Mamoun Abu Tir, 19 ans, et Atallah Abu Tir, 20 ans, résidents d'Um Tuba au Sud de Jérusalem et Sayid Amira, 20 ans, résident de Sur Baher, au Sud de la ville. 2. Selon l'acte d'accusation, les trois hommes ont planifié des attaques terroristes. Par le biais d'Internet, Mamoun Abu Tir a fait la connaissance d'un individu se présentant comme membre du Jihad Islamique Palestinien, qui lui a promis de mettre la cellule en contact avec le JIP dans la bande de Gaza et en Judée-Samarie. Cet individu leur a également envoyé par Internet des instructions ayant pour objet la fabrication d’explosifs. 1 Selon l'acte d'accusation fournit par le bureau du procureur de Jérusalem. 1 3. Peu de temps après, Mamoun Abu Tir a été contacté par un membre du JIP de la bande de Gaza surnommé Abu Haritha. Dans un premier temps, les deux hommes ont examiné la possibilité d'assassiner des personnalités juives, dont le maire de Jérusalem. Abu Haritha a également envisagé de faire venir un terroriste suicide de Hébron à Beersheba afin d'y commettre un attentat. Selon l'acte d’accusation, les deux hommes, accompagnés de Sayid Amira, un activiste du Hamas recruté peu de temps avant, ont imaginé d'autres modes d'attaques possibles, y compris une fusillade contre les forces israéliennes de sécurité près de la passerelle des Mugrabi Gate dans la Vieille Ville de Jérusalem ainsi qu’un attentat à l'explosif. 4. Ils ont finalement décidé d'organiser un attentat suicide à Jérusalem et ont commencé à planifier l'attaque. Mamoun Abu Tir a parcouru la ville à la recherche d'une cible potentielle. Abu Haritha lui a même demandé d'être prêt à se rendre à Jenine (bastion du JIP, considéré comme "la capitale des terroristes suicide") pour y recevoir son “présent” : une ceinture d'explosifs ou un terroriste suicide, qu'il devait aider à franchir la barrière de sécurité. 5. Ce n'est pas la première fois que des Arabes de Jérusalem-Est sont impliqués dans des attentats terroristes en Israël. Les Arabes de Jérusalem-Est possèdent des cartes d'identité israéliennes et sont une cible privilégiée de recrutement pour les organisations terroristes. Ils sont familiers de la géographie israélienne et peuvent facilement escorter les terroristes vers les lieux d'attaques (y compris lorsque ceux-ci projettent de commettre des attentats suicide).2 Il faut rappeler que durant la vague la plus meurtrière d'attentats suicide (en 2002-2003), les organisations terroristes palestiniennes ont largement recouru aux services des résidents arabes de Jérusalem-Est, qui ont été impliqués dans quelquesunes des attaques les plus mortelles. 2 A ce sujet, voir l'article du 15 août 2007 (en anglais) intitulé “Following a shooting attack at a roadblock southeast of Jerusalem in May 2007 Israeli security forces detained Hamas operatives and arms dealers from Jabal Mukabir” à l'adresse http://www.terrorisminfo.org.il/malam_multimedia/English/eng_n/html/ct_140807e.htm et http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/English/eng_n/pdf/ct_140807e.pdf. 2