CRS : Casseur Républicain de Sarkozy ?

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CRS : Casseur Républicain de Sarkozy ?
Bulletin n°18
Directeur de la Publication : Jean Raymond
Rédaction / conception et mise en page : Michel Gallien
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Bulletin du Parti Socialiste Section de Belfort
CRS : Casseur Républicain de Sarkozy ?
Jean-Luc Mélenchon
a affirmé que des
policiers avaient reçu des
"consignes"
pour
"infiltrer" et "jeter des
pierres" lors des
manifestations contre la réforme des retraites.
A Lyon, par exemple, la
situation est très confuse, on ne sait pas qui a
fait quoi. Il y avait des
casseurs très organisés,
laissant penser qu’ils
n’ont pas agi de leur
propre initiative»
Bernard Thibault
dénonce le rôle de
«policiers camouflés»
dans les manifestations
"Ils brisent des vitrines
et ensuite sortent des
brassards de police"
Les policiers
"violentent
des
situations pour avoir
des images choc pour la
télé et créer un climat
de tension",
l’homme aux cheveux blancs, qui s’appelle
Bertrand de Quatrebarbes, fait également part
de ses doutes.
Cet homme, au visage caché par un bandeau, s'éloigne
de quelques mètres. On le voit, avec sa matraque, tenter
de tenir les journalistes et passants à distance.
Bernard Thibault dénonce le rôle de
«policiers
camouflés»
dans les manifestationsL
Il raconte notamment que le "casseur" a « été
sidéré [par son] intervention » et que le coup
qu’il a reçu dans le dos "n’était pas du tout
fort".::
Invité sur i-Télé dimanche soir, Jean-Luc
Mélenchon a affirmé que des policiers avaient
reçu des "consignes" pour "i nfiltrer" et "jeter
des pierres" lors des manifestations contre la
réforme des retraites. "Irresponsable et
injurieux", juge le syndicat de police Synergie
Officiers, qui demande au ministère de
l’Intérieur d’engager des poursuites contre le
président du Parti de Gauche.
Jean-Luc Mélenchon est un coutumier du fait.
Chacune de ses sorties déclenche, en général,
une polémique. Dernière en date: son
intervention sur i-Télé et France Inter dimanche
soir. Interrogé sur la présence de "casseurs" lors
des manifestations contre la réforme des
retraites, le président du Parti de Gauche s’est
fait l’écho d’une rumeur qui court sur le web
depuis quelques jours.
Selon lui, les personnes qui l’ont ensuite
entouré lui ont "donné des coups pas violents
du tout, quasiment de faux coups, jusqu’à ce
qu’une voix autoritaire dise ‘lâchez-le’".
Pendant ce temps, on aperçoit le casseur pris à parti par
un petit groupe.
On voit donc un casseur, au visage masqué par une
capuche, briser la vitrine d'une banque. Puis un homme aux cheveux gris s'interpose en criant : "Mais ça va
pas non ?! Arrête,
Un troisième homme surgit dans le dos du passant,
saute en l'air et lui envoie un coup de pied dans le dos.
Vidéos à l’appui - notamment celle d’un homme
aux cheveux blancs qui se fait frapper alors qu’il
tente d’arrêter un casseur occupé à détruire la
vitrine d’une banque -, plusieurs internautes
estiment qu’il y a des policiers en civils parmi les
fameux "casseurs".
le bâton réglementaire des policiers
le leader de la CGT Bernard Thibault affirme
dans un entretien à Libération que «la présence
de policiers en exercice camouflés sous des
badges syndicaux, à Lyon, à Paris ne fait aucun
doute».«Des manipulateurs s’infiltrent et poussent au crime dans des piquets de grèves, des
manifestations, des occupations de ronds points,
violentent les situations en fin de manifs pour
avoir des images chocs pour le JT de 20h et
créer des climats de tension», accuse-t-il. «On a
vu, ajoute-t-il, des policiers avec des badges
CGT repérés par les nôtres, qui se réfugient dans
un hall d’immeuble, et finissent par se faire
exfiltrer par des CRS. Quand on en vient à ce
genre de procédés, c’est que l’on ne sent pas très
fort de l’autre côté.» ).Les premières accusations
sur le comportement des policiers en civil dans
les cortèges ont été formulées dimanche soir par
le président du Parti de Gauche Jean-Luc
Mélenchon. Des policiers, avait-il affirmé,
infiltrent les rassemblements pour y jouer le rôle
de casseurs. Des vidéos circulent également sur
le web, dont certaines prétendent démontrer la
présence de policiers jouant le rôle de casseurs, A
l’issue d’une réunion avec les syndicats policiers,
le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a
qualifié d’«inadmissibles» les accusations de
Jean-Luc Mélenchon, assurant qu’elles relevaient
de «rumeurs indignes qui circulent sur internet et
visent à salir l’honneur de la police». Le
sénateur avait dénoncé dimanche la «présence
dans les cortèges de personnes infiltrées qui
jettent des pierres, brisent des vitrines et ensuite
sortent des brassards de police».
Le vote définitif du texte sur les retraites ne
constitue malheureusement pas une
surprise, quand on voit quelle a été
l’attitude du gouvernement qui n’a pas
laissé un vrai débat avoir lieu et a entravé la
parole de l’opposition en bafouant ses
droits démocratiques.
Réforme des retraites: «on ne gagne
pas contre les Français» par Martine
Aubry
L'objectif de la mobilisation? «Que le
gouvernement ne promulgue pas la
loi», par Benoît Hamon
C’est en revanche une grande déception
pour les Français, qui rejettent massivement
ce texte mal préparé, mal financé,
profondément inégalitaire et imposé sans
concertation. Si victoire il y a, c’est celle de
l’injustice, de l’imprévoyance et du mépris.
En accompagnant l’action des syndicats qui
ont appelé à de nouvelles mobilisations
avant la promulgation de la loi, en
saisissant le Conseil Constitutionnel, le
Parti Socialiste se mobilisera jusqu’au bout
contre ce texte.
Je dis au Président : on ne gagne pas contre
les Français. Le Parti Socialiste demande au
chef de l’Etat de ne pas promulguer cette
loi, d’ouvrir des négociations pour enfin
proposer à la France la réforme juste,
efficace et durable qu’elle attend.
Martine Aubry, la première secrétaire du PS a réagi,
dans un communiqué, au vote du texte sur les
retraites au Parlement. « Si victoire il y a, c’est celle
de l’injustice, de l’imprévoyance et du mépris »
a-t-elle estimé. estimé. Martine Aubry a indiqué que
« le vote définitif du texte sur les retraites ne constitue malheureusement pas une surprise » au vu de
« l’attitude du gouvernement qui n’a pas laissé un
vrai débat avoir lieu». Et a qualifié de « grande déception pour les Français », cette réforme qu’ils ont
« massivement » rejeté. Ce texte était « mal
préparé, mal financé» et « profondément
inégalitaire » a-t-elle rappelé. Avant d’affirmer que
« le PS se mobilisera jusqu’au bout contre ce texte ». Elle a enfin appeler le chef de l’Etat à « ne pas
promulguer cette loi », et à « ouvrir des
négociations pour enfin proposer à la France la
réforme juste, efficace et durable qu’elle attend ».
Parce qu’« on ne gagne pas contre les Français »
a-t-elle conclu.
Invité de RMC jeudi, Benoît Hamon a déclaré
«l'objectif» du mouvement social,en ce septième jour
de mobilisation, était d'obtenir que «le gouvernement
ne promulgue pas» la loi sur les retraites.
Dans ce dossier, «la démocratie parlementaire a été
bafouée» et «la démocratie sociale a été
délibérément mise de côté avec un complice, le
Medef, qui est resté bien silencieux tout au long de
ce conflit», a affirmé le porte-parole du PS.
«C'est ni plus ni moins le projet défendu par Mme
Parisot (présidente du Medef) qui est mis en oeuvre
par le gouvernement», a-t-il souligné Benoît Hamon,
relevant que «la loi sur les retraites, c'est la loi
Medef» «L'objectif, c'est que le mouvement social et
la mobilisation sociale obtiennent que le
gouvernement ne promulgue pas une loi qui ne peut
pas être bonne puisqu'elle est rejetée par sept
Français sur dix» a-t-il estimé.
Sur un tel sujet, il est «indispensable de passer par la
négociation collective». En 2012 si la gauche revient
au pouvoir, «les socialistes et leurs partenaires, sur la
question des retraites, du contrat éducatif, du
financement de la Sécurité sociale, des salaires,
engageront un cycle de négociations de façon à ce
que la démocratie sociale joue pleinement son rôle»,
a assuré Benoît Hamon.
Martine Aubry appelle les Français à la
mobilisation et le gouvernement au dialogue
«Le vote de la réforme des retraites au Sénat
a eu lieu au terme d’un débat tronqué,
marqué par la volonté du gouvernement et
du Président de la République de museler
l’opposition.
Face à ce déni de démocratie, le Parti
socialiste
s’associe
pleinement
aux
initiatives responsables des syndicats.
Le Parti socialiste appelle les Français à
manifester le 6 novembre.
Il appelle à ne pas céder aux provocations et
à se mobiliser dans le calme.
Il appelle le gouvernement et le Président à
la raison et au dialogue, comme viennent de
le faire magnifiquement nos députés et
sénateurs auxquels je veux rendre hommage.
Depuis des semaines, les Français donnent
une leçon de démocratie à Nicolas Sarkozy :
visiblement cette leçon n’a pas été retenue. Il
faut la lui répéter encore.
10 850 à 17 500 manifestants entre Belfort,
Montbéliard et Besançon
5 candidat(e)s du PS Belfortain aux cantonales présentés à la presse
Vivien WACK
CANTON EST
Francine GALLIEN
CANTON BELFORT
CENTRE
Yves ACKERMAN
CANTON VALDOIE
Marie – Josée FLEURIE
CANTON NORD
Dominique RETAILLEAU
CANTON D’ OFFEMONT