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La Société Générale
enregistre un excellent
cru 2000
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Crédit solidaire : BNP Paribas
s’engage à soutenir 700 à
800 projets de création
d’entreprises aux côtés
de l’ADIE
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Le groupement Carte bleue
lancera, en octobre 2001,
la carte virtuelle dynamique
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Le “rapport Lamfalussy”
préconise d’adapter le
schéma institutionnel
communautaire
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Billet
MOUVEMENTS INTERNATIONAUX DE CAPITAUX
ET PAYS ÉMERGENTS, POUR UNE CROISSANCE
SAINE ET DURABLE
LES RÈGLES DU JEU
Dans le cadre de l’Institut d’Etudes Bancaires et Financières, présidé par André de Lattre, Charles
Dallara, directeur général de l'Institut de finances internationales à Washington, a donné le 30 janvier 2001,
dans l’auditorium de la FBF, une conférence sur le thème : “Mouvements internationaux de capitaux
et pays émergents : pour une croissance saine et durable”. Actualité bancaire résume ici l’exposé de
Charles Dallara et les réponses qu’il a faites à certaines des questions de son auditoire.
l’Hexagone. Auparavant, à
Le 17 février 2002, à
minuit, le franc cessera
d’avoir cours légal dans
partir du 1er janvier 2002,
7,6 milliards de pièces et
1,5 milliard de billets en
euros auront été mis en
D
epuis 20 ans, l'Institut de
finances internationales étudie les flux de capitaux vers
les marchés émergents. Au début des
années 1990, une fois réglés les problèmes de la dette apparus dans les
années 1980, on a constaté un retour
des capitaux privés vers les pays
d'Amérique du Sud et d'Asie,
l'Afrique restant à l'écart de ce mouvement. Le Brésil, la Chine, la
Thaïlande, la Corée, le Mexique,
l'Argentine, la Turquie... ont procédé
à des émissions obligataires internationales. Les économies en transition de l'Europe centrale ont attiré
des capitaux d'Europe occidentale.
Il y a eu également des flux d'investissements directs : en 1996, ils avoisinaient 300 milliards de dollars. Ala
suite des crises économiques et financières qui ont touché des marchés
émergents (Asie, Russie, Brésil...),
en 1997-1998, ces flux ont chuté de
façon considérable pour revenir à
moins de 150 milliards de dollars en
1998.
Surtout, ces crises ont eu des conséquences très importantes sur la
volonté des banques de prendre des
risques. Aujourd'hui, les flux provenant des banques en direction des
principaux pays émergents sont négatifs. Les banques ont réduit leurs
engagements de 54 milliards de dollars en 1998, de 47 milliards en 1999
et encore de 4 milliards en 2000.
Al'heure actuelle, les capitaux investis dans les pays émergents le sont
sous forme d’achats nets de valeurs
mobilières, passés de 25milliards de
dollars en 1997 à 37 milliards en
2000, ou d'investissements directs
réalisés par des sociétés multinationales, passés, malgré la crise, de 115
milliards de dollars en 1997 à 130
milliards de dollars prévus en 2001.
R e s t a u rer la confiance
Avec les dirigeants de ces pays, le
FMI, la Banque mondiale et le G7, la
communauté financière bancaire privée doit trouver les moyens de faire
en sorte que davantage de capitaux,
surtout liquides, se dirigent vers les
* IDEF : Institut d’Etudes Bancaires et Financières
pays émergents. Ce ne sera pas aisé
car, tirant les leçons des erreurs commises dans les années 1980 et 1990,
bon nombre de banques sont beaucoup plus prudentes.
circulation sur tout le territoire. Les banques sont au
cœur de cette opération.
Elles consentent beaucoup
d’efforts pour faciliter à
Pour les inciter à revenir vers ces
pays, l'Institut de finances internationales a publié un document qui
énonce des principes d'une participation du secteur privé à la prévention des crises et présente des propositions sur ce que doivent faire la
communauté financière, les gouvernements, le FMI... La crise asiatique
de 1997 a trouvé ses origines dans les
faiblesses de la "corporate governance". Mais les banques du monde
entier ont fertilisé ces graines de
crise : en dépit de la faiblesse des
politiques économiques, du manque
de transparence, de l'absence de structures juridiques stables, elles ont
investi dans ces pays. La communauté des banques doit gérer les
risques d'une meilleure façon et promouvoir la transparence, le respect de
règles et la publication de données
macro-économiques. Dès que des
leurs clients le passage
final à l’euro. Mais, la
variété des exigences
et leurs nombreuses ramifications font de l’opération
un projet coûteux et risqué.
A quelques mois de la date
fatidique, la tâche des
banques ne s’annonce pas
des plus aisées. Bien des
zones d’ombre tardent à
s’estomper. Les Pouvoirs
publics n’ont pas encore
clarifié toutes les règles
de jeu.
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problèmes de confiance se font jour dans un pays émergent, il faut les traiter immédiatement car les marchés s'effondrent très rapidement. Lorsqu'une crise survient, il n'y a pas de substitut au FMI et aux autres institutions financières pour
fournir un soutien financier et aider les autorités du pays à mettre sur pied une nouvelle politique financière. Si ceci est fait de façon rapide et forte, les flux de
capitaux peuvent revenir rapidement, sans qu'il y ait lieu d'adopter des approches
rigides et obligatoires. Cela s'est vérifié il y a peu en Turquie et en Argentine.
banques à utiliser leurs propres systèmes de notation interne. Mais ce projet est
complexe ; les banques auront des difficultés à répondre aux nouvelles normes.
Même si elles y parviennent et déterminent leurs propres systèmes internes, le
coût de développement de ces spécifications de transparence va être tel qu'il aura
une influence sur le coût des services et produits bancaires. Des discussions approfondies vont s'engager avec le Comité de Bâle pour que soient prises en compte
les préoccupations des banques.
Pour faire travailler ensemble la communauté financière privée et les pouvoirs
publics, l'Institut de finances internationales s'est engagé à développer un dialogue
avec le G7 et le FMI et a créé un comité chargé de trouver un terrain d'entente.
Etablir un dialogue plus étroit devrait permettre d'éviter la fréquence et la
sévérité des crises et de mieux les gérer lorsqu'elles se profilent.
La leçon à tirer des événements des décennies passées est qu'il faut se protéger
contre une mauvaise gestion des risques. Il faut tout faire pour minimiser les
risques inhérents au système et notamment aux conséquences des fusions qui
ont débouché sur une énorme concentration de capitaux et de risques. Plus il y
a de fusions, plus il faut aller vers une bonne gestion car les fautes sérieuses
peuvent avoir des conséquences cataclysmiques sur le système bancaire. Les
juristes et les législateurs doivent comprendre ce que sont ces risques.
Régulation
L'Institut de finances internationales est de plus en plus actif dans le domaine de
la réglementation et de la régulation mondiales des activités financières. Sous son
égide, des comités de banquiers se réunissent régulièrement avec les membres
du Comité de Bâle qui définit les spécifications applicables aux banques. En outre,
cinq groupes de travail se rencontrent pour régler les problèmes techniques et
juridiques. Les propositions du Comité de Bâle reprennent beaucoup d'idées
émises par l'Institut. C'est le cas, par exemple, de la possibilité d'autoriser les
L'INSTITUTDE FINANCES INTERNATIONALES
Organisme de coopération entre banques, l'Institut de finances internationales a été créé en 1983 par 38 banques commerciales des Etats-Unis,
d'Europe, du Japon..., pour répondre au problème de la dette des pays
d'Amérique latine et d'autres pays en voie de développement. Aujourd'hui,
il regroupe 325 institutions financières et a élargi son audience et pris un
poids important parmi les instances financières internationales. Au fil des
ans, il s'est orienté dans trois directions principales : il publie des analyses
par pays émergents, il coordonne les réflexions des banquiers sur des sujets
d'intérêt commun (dont l'évaluation des risques) et il est le porte-parole
de la profession vis-à-vis des organismes financiers internationaux.
Ces tendances, l'incertitude sur l'économie américaine et le fait que sa faiblesse
puisse affecter l'économie du monde, tout ceci fait partie d'un processus de
mondialisation qui n'est pas entièrement maîtrisé. A moyen et à long termes, la
mondialisation apportera de très grands avantages pour les citoyens du monde
mais il y a encore une certaine naïveté collective sur la façon d'aborder ce défi.
Il faut que les secteurs privés et publics travaillent ensemble pour une meilleure
maîtrise de ce processus ■
Au fil des questions
Ala suite de son exposé, Charles Dallara a répondu
aux questions de son auditoire
▲ Apropos de la Balance des Paiements américaine ...
Le déficit de la balance des paiements des Etats-Unis est un sujet de préoccupation. Au cours du premier semestre 2000, la moitié de ce déficit a été financée
par des capitaux venant d'Europe. Lorsque l'on voit les faibles performances des
marchés américains, on peut se demander si les investisseurs européens vont
continuer à investir aux Etats-Unis. Tout semble indiquer que c'est de moins en
moins le cas. Les flux de capitaux devront alors prendre la forme d'émissions
d'obligations et de bons du Trésor.
▲ Apropos du FMI et de la Banque Mondiale ...
❒ CRISE DE CONFIANCE AUX ETATS-UNIS
Les hommes d'affaires américains réunis à Davos ont fait part de leurs
inquiétudes pour l'économie des Etats-Unis. Des actions décisives, notamment en matière de taux d’intérêt, pourront sans doute inverser les signaux
que l'on perçoit et rétablir la confiance. Il n'est pas sûr que les conséquences
positives des réductions d'impôt soient perceptibles à court terme mais
elles pourraient jouer un rôle psychologique. Les conséquences économiques et financières du manque de confiance qui se manifeste depuis plusieurs semaines aux Etats-Unis en raison de la faiblesse des marchés
financiers, pourraient affecter l’Europe et l’Asie, et il faut espérer que sur
ces deux continents, l'économie et le niveau de confiance seront suffisamment forts pour résister à cette contagion. Les citoyens européens sont
moins exposés aux fluctuations des marchés financiers puisque
seulement 10 à 15 % des ménages possèdent un portefeuille boursier
important contre plus de 50 % aux Etats-Unis. Cependant, la réduction
de la consommation aux Etats-Unis touchera certainement de façon
indirecte les investisseurs et la consommation en Europe.
Actualité Bancaire nº 449 du 3 mars 2001
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De plus en plus, le FMI aura pour rôle de conseiller les gouvernements sur les
politiques macro-économiques, sur le renforcement du système bancaire et de
fournir, en période de crise, un cadre catalytique, ainsi qu'il vient de le faire avec
les programmes mis en place pour soutenir la Turquie et l'Argentine. Il ne
devrait pas avancer de capitaux pour le long terme mais faire en sorte que les
capitaux privés reviennent. Or, ces dernières années, il s'est quelque peu dispersé,
dans un souci de répondre à chaque besoin à tout moment. Lorsque le FMI
commence à vouloir s'attaquer directement à la pauvreté - comme il l'a proposé
l'an dernier - il n’utilise pas au mieux les instruments qu'il a à sa disposition. Sa
meilleure contribution est de fournir un cadre structurel macro-économique inflation faible, croissance forte, investissements forts et déréglementation - qui
permette le retour des investisseurs internationaux. Actuellement, le FMI est de
plus en plus focalisé sur ces objectifs premiers. C'est une bonne chose.
La Banque mondiale est une institution de développement qui pourrait faire
plus qu'elle ne fait. Elle peut être le catalyseur d'investissements privés dans des
projets d'infrastructures ou dans des programmes d'activités à hauts risques, dans
le domaine de la santé par exemple. Il est préoccupant de voir que les ONG, qui
ont un rôle à jouer et qui mettent en avant des idées valables, minimisent le rôle
légitime des gouvernements sur les marchés émergents et bloquent des progrès
proposés par la Banque mondiale.
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La semaine
Moyen s de paiement
b a n q u e
Résultat
LE GROUPEMENT CARTE BLEUE LANCERA, EN OCTOBRE 2001,
L A C A RT E V I RT U E L L E D Y N A M I Q U E ( C V D), U N E N O U V E L L E
SÉCURISATION DES PAIEMENTS SUR INTERNET
Ala différence du commerce traditionnel où le paiement est souvent sécurisé
par un code secret donnant l’autorisation de débit bancaire, les achats sur
internet se font avec les 16 numéros inscrits sur la carte. Ces numéros qui peuvent être très facilement copiés facilitent les nombreuses fraudes observées sur
internet.
La carte virtuelle dynamique que les banques adhérentes au groupement Carte
Bleue vont lancer au cours du deuxième semestre 2001, devrait empêcher ce
type de fraude, puisqu’elle évite l’envoi du numéro de carte sur le réseau. Il
s’agit d’un service où le consommateur ne s’exposerait pas lui-même, car il
n’utiliserait pas son numéro de carte physique pour effectuer ses achats.
L’internaute-acheteur envoie un dossier d’achat à sa banque, qui elle-même
renvoie au vendeur le dossier rempli avec un numéro spécialement conçu pour
la transaction désignée. Ce service est opérationnel dans le monde entier,
sans investissement du commerçant. Le coût de l’opération pour l’internaute
sera déterminé par chaque banque mais le service pourra être aussi inclus dans
un pack. Au préalable, l’internaute devra installer un logiciel téléchargé sur
son ordinateur.
La carte Visa Infinite
Le groupement Carte Bleue lancera à l’automne une carte bancaire très haut
de gamme, la carte Visa Infinite destinée à une clientèle très privilégiée.
"Il s’agit d’offrir aux meilleurs clients des banques les meilleurs services",
tout en donnant l’impression du "sans-limite" et du "zéro défaut", a indiqué
Gérard Nébouy, administrateur du groupement Carte Bleue. Ces cartes de luxe
offrent des plafonds de retrait et de paiement revus à la hausse, des prestations d’assurance et d’assistance plus complets et, surtout, un large éventail
de services 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Le groupement vise un parc d’environ 120 000 cartes Visa Infinite, soit 10 % des porteurs de cartes Visa Premier
en France. Mais le marché potentiel serait d’environ 200 000 clients.
Carte Bleue a souligné que l’année 2000 lui avait permis d’atteindre le
parc record de 23,2 millions de cartes en France, contre 21,4 en 1999.
La carte bleue en chiffres
de 1990 à 2000
1990
Cartes de la gamme Carte Bleue
12 227 000
23 200 000
Activité en nombre d’opérations
(en millions)
1 124
2 734
Nombre d’opérations par carte
92
121
Activité en montant
(en milliards de francs)
397
913
353 F
334 F
Montant moyen d’une opération
(en francs)
d e
2000
LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ENREGISTRE
UN EXCELLENT CRU
2000
Après avoir enregistré un bénéfice net part du groupe de 569 millions d’euros
( +4 2 %) au quatrième trimestre, la Société Générale réalise un bénéfice net
de 2,7 milliards d’euros (17,8 milliards de F) sur l’ensemble de l’année 2000,
en hausse de 36% par rapport à 1999.Son rendement sur fonds propres a atteint
22,4 % l’an dernier, parmi les plus élevés des banques européennes.
Son produit net bancaire (PNB) croît en 2000 de 21 % pour s’élever à 13,8 milliards d’euros, et le résultat brut d’exploitation (RBE) ressort en nette progression
de 33 %. Les dotations aux provisions ne progressent que de 4 %. Sa grande
filiale, le Crédit du Nord, affiche, elle, pour l’ensemble de l’année 2000, un bénéfice net en hausse de 33,2 % (158,5 milliards d’euros).
Cette forte hausse des résultats est variable selon les métiers. Dans la banque
de détail, le résultat net est en hausse de 17 %, le PNB croît de 15 % et le ROE
s’établit à 18,5 % (contre 16,2 % en 1999). La marge d’intermédiation du réseau
Société Générale se stabilise pour atteindre 3,65 %. En gestion d’actifs, le résultat net affiche une progression de 47 % et le PNB une hausse de 34 %. Pour
le métier de banque de financement et d’investissement, la progression du
bénéfice net s’inscrit à 55 %, celle du PNB à 28 %, tandis que la hausse du ROE
atteint 27,4 % (contre 16,1 % 1999). En gestion propre, le résultat net s’inscrit en hausse de 41 %.
Daniel Bouton, président du groupe, souligne que ces résultats confortent les
projections du plan stratégique 2002 mais qu’il sera sans doute difficile de
réitérer cette année les bonnes performances de l’année 2000.
Crédit solidair e
BNP Paribas s’engage à soutenir 700 à 800 projets
de création d’entreprises aux côtés de l’ADIE
Michel Pébereau, président de BNPParibas, et Maria Nowak, présidente de
l’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE), ont signé, le 15 février
2001, une convention pour la constitution d’un fonds de prêts solidaires de 2 millions d’euros destinés aux chômeurs et allocataires du RMI désireux de créer leur
entreprise.
Cette convention constitue pour BNPParibas une nouvelle forme d’intervention
qui s’inscrit dans le développement du crédit solidaire en France, "une voie
originale et efficace contre l’exclusion sociale."
Concrètement, ce fonds permettra à l’ADIE d’accorder 700 à 800 nouveaux prêts
d’un montant de 30 000 francs sur deux ans (2001 et 2002). BNP Paribas
apporte à l’ADIE une contre-garantie à hauteur de 250 000 euros. Les prêts sont
remboursables sur 24 mois. Ils peuvent éventuellement être renouvelés jusqu’à
l’intégration du créateur d’entreprise dans le circuit bancaire classique. En 2000,
l’ADIE a financé 3 500 projets pour un montant total de 160 millions de francs
avec un taux d’impayés de 9 %. Cela montre "qu’il est possible, en accompagnant efficacement les entreprises créées, de parvenir à un taux de remboursement de ce type de prêt supérieur à 90 %."
F O R M AT I O N
L’AFG-ASFFI lance le PRAM - Programme "Asset Management"
Afin de répondre à un important besoin de formation
des professionnels suscité par une "profonde évolution" du métier de la gestion pour compte de tiers,
l’AFG-ASFFI a décidé de mettre en place une formation continue spécifique.
Cette formation, qui s’adresse à des gérants juniors,
assistants de gestion, middle office, comptabilité des
portefeuilles, gestion administrative et juridique,
création de produits, reporting clients, commerciaux,
Actualité Bancaire nº 449 du 3 mars 2001
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est le premier volet d’une action de la profession
dans le domaine de la formation, de l’enseignement
et de la recherche.
gestion pour compte de tiers.
Le programme couvrira toutes les caractéristiques
du métier et sera réparti en quatre modules spécialisés : l’"environnement de l’activité de gestion pour
compte de tiers", le "fonctionnement de la gestion pour
compte de tiers", la "maîtrise et le contrôle de la
gestion pour compte de tiers", le "reporting" de la
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Les cours débuteront dès le mois de mars 2001.
Le programme détaillé de la formation
est disponible sur le site de l’AFG-ASFFI :
www.afg-asffi.com
Renseignements et inscriptions : 01 44 94 94 00
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La semaine
UNIFICATION DES MARCHÉS FINANCIERS DE
L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN (EEE)
Le "Comité des sages" préconise d’adapter le schéma
institutionnel communautaire
D
ans le cadre du plan d’action de la Commission européenne pour les services financiers, le "Comité des sages" vient de publier son rapport définitif sur la régulation
des marchés financiers. Le "rapport dit Lamfalussy", du nom de son président, a pour but
de définir un processus accéléré d’unification des marchés européens. Acette fin, il préconise la mise en place d’une nouvelle démarche institutionnelle. Il propose la création
d’un comité européen de valeurs mobilières (CEVM), doté d’une fonction réglementaire,
et assisté d’un comité des régulateurs européens des marchés des valeurs mobilières
(CERVM), doté d’une fonction de conseil.
Plus globalement, le "Comité des sages" préconise une réforme avec quatre niveaux
d’intervention.
Le premier serait réservé à l’établissement d’actes législatifs contenant les "principescadres" de régulation. Ces principes reflètent les grands choix politiques que font le
Parlement européen et le Conseil des ministres sur la base d’une proposition de la
Commission européenne. Ace stade, s’appliqueraient les règles usuelles : proposition de
directive ou de règlement par la Commission, approbation du Parlement européen.
C’est au deuxième niveau, celui de l’adoption des mesures techniques de mise en
oeuvre de ces "principes-cadres" qu’interviendrait la novation par la création de nouvelles
instances. Désormais, avant toute proposition, la Commission devrait consulter le CEVM,
composé de représentants nationaux de haut niveau, puis inviter le CERVM, composé des
responsables des autorités nationales de réglementation et de surveillance des marchés,
à engager une réflexion sur les détails techniques liés à ces principes. Sur la base de l’avis
donné par le CEVM, la Commission présenterait un projet de texte au CEVM, lequel aurait
trois mois pour se prononcer. En cas de vote positif, le texte législatif serait immédiatement applicable. Dans le cas contraire, c’est le conseil des ministres qui serait saisi.
Le niveau 3 serait assuré par le CERVM appelé à formuler des lignes directrices pour
l’adoption des mesures administratives nationales.
Quant au niveau 4, il concernerait la surveillance par Bruxelles du respect des règles
communautaires, ainsi qu’un suivi de leur adéquation au marché par un groupe ad hoc
de personnalités extérieures nommées par chacune des institutions européennes.
Le document sera présenté au prochain conseil Ecofin le 12 mars à Bruxelles, puis au Conseil
européen de Stockholm les 23 et 24 mars prochains. La mise en œuvre de ces propositions
du comité des sages devrait donner une impulsion décisive à une coordination accrue des
régulateurs boursiers de l’Union européenne en renforçant l’action déjà entreprise dans le
cadre du " Forum des régulateurs boursiers européens " (Fesco en anglais).
Parallèlement, Fesco vient de lancer une consultation sur la protection des investisseurs.
Acette fin, il a établi un rapport sur l’harmonisation des règles de bonne conduite disponible sur son site (www.europefesco.org). Le document propose des règles et des principes
sur les différents aspects relatifs à la prestation des principaux services d’investissement,
comme la réception et la transmission d’ordres pour compte de tiers, l’exécution d’ordres
pour compte propre, la gestion de portefeuille ou les placements en valeurs mobilières. En
janvier 2001, Fesco avait déjà remis à la Commission européenne un rapport sur la création d’un passeport européen pour les émetteurs. Ce rapport est également disponible sur
son site ■
d e
b a n q u e
Revue d’économie financière
De la régulation bancaire européenne. Al’occasion de la présentation de la dernière livraison de la "Revue d’économie financière"
consacrée au thème "Sécurité et régulation financières", Jean
Peyrelevade, président du Crédit Lyonnais, a plaidé pour la création
d’une "autorité de régulation bancaire à l’échelle européenne" qui fixe
les principes afin de limiter les distorsions de concurrence, tandis que
le contrôle de l’application serait délégué aux autorités nationales. Il
a déclaré que "80 % à 90 % des banquiers européens souhaitent un
régulateur européen." Al’inverse, Jean-Louis Fort, secrétaire général de la Commission bancaire, a préconisé une décentralisation des
organes de régulation car "la mise en place d’un processus de régulation européen est impossible".
Les contributions de ce numéro spécial s’organisent autour de cinq
grands thèmes :
- l’évolution des principes du contrôle prudentiel ;
- la dimension juridique du contrôle prudentiel ;
- l’organisation de la supervision prudentielle ;
- les problèmes de supervision posés par certains acteurs financiers ;
- la question de l’assurance des dépôts.
Revue d’économie financière n°60, disponible au
☞ Tél : 01 40 49 91 33
3ÈME GALA MUSICAL EUROPÉEN
DE LA FINANCE
Vendredi 16 mars 2001
❒
Théâtre du Châtelet
Le Gala musical européen de la finance est l’occasion pour les
financiers de présenter dans une salle prestigieuse, leur talent caché
de musicien.
Cette manifestation est appuyée par les grandes familles de la finance
(FFSA, AFG-ASFFI, FBF, SBF, Paris Europlace...): les présidents de
chacune de ces entités font partie du Comité d’honneur de la soirée.
Vous êtes banquier, financier ou assureur... et surtout brillant musicien
amateur !
Dans ce cas, venez jouer lors du 3ème gala musical européen de la
finance en soliste, en formation de chambre ou au sein d’un orchestre.
Les bulletins de participation sont disponibles chez :
SWING
30, rue Chevert - 75007 Paris
Tél. : 01 44 18 91 00 - Fax : 01 44 18 91 01
Internet : www.swing.fr (Rubrique musique)
A G E N D A
Le Crédit du Nord organise, du lundi 12au vendredi 30 mars 2001,
une exposition sur le thème :
“ Reliures d’art du XVIe au XXIe siècle ”
avec la collaboration des libraires C.Blaizot & J.H. Pinault
et des relieurs : Ameline, Butré, Devauchelle, Honnelaître, Laurenchet & Richard
L’exposition propose un panorama de reliures décorées anciennes
et contemporaines qui illustrent la tradition et la modernité de cet art.
☞ Entrée libre du lundi au vendredi de 9h à 16h45
59, boulevard Haussmann - 75008 Paris
Le MEDEForganise, le 26 avril 2001 - de 8h30 à 13h00, une
“MATINÉE-DÉBATSUR
LE DROIT
DES NOUVELLES TECHNOLOGIES”
Cette manifestation aura lieu à la Salle Chaillot du MEDEF
31, avenue Pierre 1er de Serbie - 75016 Paris
Renseignements et inscriptions : Muriel Rousseau
Tél. : 01 40 69 43 92 /Fax : 01 40 69 45 25
E-mail : [email protected]
ACTUALITE BANCAIRE Publication hebdomadaire de la Fédération Bancaire Française - Direction de la Communication et relations extérieures
18, rue La Fayette - 75440 Paris Cédex 09 - Tél. : 01 48 00 50 16 - Télécopie : 01 48 00 50 10 - Internet : www.fbf.fr
Membre de l’UJJEF - Dépôt légal : 1 er trimestre 2001 - ISSN 0224-9375
Directeur de la Publication : Gilles GUITTON - Rédaction : Maki SANGARE, Claire CASTAGNOU-MYARA - Secrétariat de rédaction : Michelyne DIDIN
Actualité Bancaire nº 449 du 3 mars 2001
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