les enivrés - Théâtre de l`Iris
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les enivrés - Théâtre de l`Iris
Qui parle aux hommes à travers notre bouche lorsque nous sommes ivres ? LES ENIVRÉS Ivan Viripaev Compagnie de l'Iris Mise en scène Philippe Clément © E. Leplongeon Création 2016 LES ENIVRÉS Ivan Viripaev Création 2016 PRIX DOMAINE ÉTRANGER ET DE LA TRADUCTION AUX JOURNÉES DE LYON DES AUTEURS DE THÉÂTRE 2014 DU 9 AU 26 MARS 201 6 Mercredi 9 à 20 h Jeudi 1 0 à 20 h Vendredi 1 1 à 20 h Samedi 1 2 à 20 h Mercredi 1 6 à 20 h Jeudi 1 7 à 20 h Vendredi 1 8 à 20 h Samedi 1 9 à 20 h Dimanche 20 à 1 6 h Mercredi 23 à 20 h Vendredi 25 à 20 h Samedi 26 à 20 h Répétition publique > vendredi 26 février à 1 6 h 30 Traduction : Tania Moguilevskaia & Gilles Morel Les traductions des textes d'Ivan Viripaev sont publiées aux Editions Les Solitaires Intempestifs - Besançon Titulaire des droits : HenschelSCHAUSPIEL TheaterverlagBerlin GmbH Agent de l'auteur pour l'espace francophone : Gilles Morel En coproduction avec le Théâtre des Pénitents de Montbrison Mise en scène Philippe Clément Assistante Louise Paquette Avec Béatrice Avoine - Linda Caroline Boisson - Magda & Lora Philippe Clément - Gustav & Gabriel Hervé Daguin - Rudolph Emilie Guiguen - Laoura & Rosa Judicaël Jermer - Lawrence et Mathias Etienne Leplongeon - Max Louise Paquette - Marta Didier Vidal - Mark & Karl Création vidéo Colas et Mathias Rifkiss Création visuelle Etienne Leplongeon Création lumières et scénographie Elisabeth Clément Costumes Eric Chambon Durée 1 h 50 À partir de 14 ans LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE Avant propos sur le texte d'Ivan Viripaev Les Enivrés, dernière pièce du jeune auteur russe Ivan Viripaev, nous questionne avec force sur la société d’aujourd’hui . L'Homme s'y trouve malmené entre une réalité tourmentée et un imaginaire flamboyant, et nous entraîne dans un délire inspiré et souvent irrésistible de drôlerie. Avec virtuosité, de situations loufoques en conditions dramatiques, Ivan Viripaev croise les personnages et les histoires à travers un voyage hypnotique, en ménageant des transitions subtiles qui construisent un théâtre d’une grande et surprenante modernité. Viripaev pourrait reprendre à son compte la phrase de Rimbaud : « Je veux être poète, et je travaille à me rendre voyant… Il s’agit d’arriver à l’inconnu par le dérèglement de tous les sens. Les souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète, et je me suis reconnu poète.» Le texte, dans ce qu’il cherche la vraie place de l’humain dans l’univers, nous ramène aux réflexes enfantins les plus essentiels et nous plonge au cœur des croyances les plus simplistes et profondément intimes. La foi en Dieu ne pourrait-elle pas alors se transmuer en une croyance élémentaire s’appliquant à tout objet observé ? Où situons-nous les limites du raisonnement humain ? Le raisonnement comme l’ivresse ont-ils une limite? Et qui parle aux hommes à travers notre bouche lorsque nous sommes ivres ? Philippe CLÉMENT Metteur en scène NOTE D’ORIENTATION ARTISTIQUE Note sur la pièce et sa construction Les quatorze personnages de la pièce apparaissent progressivement. Ils appartiennent à quatre groupes différents dont les protagonistes ne se connaissent pas toujours. Leurs visages sont très divers : du directeur d’un festival de cinéma à une prostituée débutante, en passant par quelques jeunes femmes modèles, deux banquiers et leurs épouses et un groupe de jeunes traders qui enterrent la vie de garçon de l’un d’entre eux. Le premier acte est soumis à une progression arithmétique implacable : La scène 1 comporte deux personnages, la scène 2, trois personnages, la scène 3, quatre personnages et la scène 4, cinq personnages. Ces hommes et ces femmes, sans exception, sont parvenus à un état d’ébriété très avancé. Chacun va trouver au fil de l’histoire, et en lui-même, des vérités essentielles insoupçonnées, qui dans une apparente incohérence, s’entrechoquent avec la réalité, s’opposent formidablement entre elles, tout en offrant, toujours d’une manière inattendue, la possibilité de se rejoindre. On comprend bien que ces vérités enfouies, qui manifestent la profonde crise de civilisation que nous traversons, sont capables d’exploser au plus profond de nous et de tout dévaster. Chaque personnage est à la croisée de ses chemins intérieurs et de son destin personnel. Tout peut basculer et l’explosion interne qu’il vit là lui permettra sans doute, et dans la majorité des cas, de reconstruire sur le champ de ruines. Un personnage parmi les quatorze se détache. Il s’agit du directeur du festival de Cinéma qui ouvre et conclut la pièce et qui est promis à une mort certaine, à la fois imminente et connue de lui-même. Curieusement on notera qu’il est le seul personnage à exercer un métier dit en marge, ou qui pourrait être qualifié d'improductif selon les critères sans nuance de nos sociétés. On ne sait pas si c’est l’artiste, l’intellectuel, l’homme de culture ou les trois que Viripaev voue à la disparition, mais vraisemblablement il y a là un signe porteur de sens ou une mise en garde. Le deuxième acte permet de croiser les protagonistes de différents groupes. Ces confrontations et rencontres produisent comme des « précipités », des réactions chimiques, qui engendrent un nouveau départ pour chacun d’entre eux. On assiste alors à une remise en question radicale de leur façon d’envisager la vie, à une volonté de tout bouleverser et de redécouvrir l’amour. Philippe Clément Metteur en scène L'AUTEUR AUTEUR, METTEUR EN SCÈNE, COMÉDIEN, SCÉNARISTE, RÉALISATEUR, IVAN VIRIPAEV EST NÉ À IRKOUTSK EN 1974. C'est en Sibérie et en Extrême-Orient russe qu'il commence sa carrière en 1 995. A partir de 2001 , il réside et travaille principalement à Moscou. Dès 2002, l’originalité de son écriture s’impose en Russie et aussitôt sur les scènes internationales notamment en Autriche, en Allemagne ainsi qu'en Pologne où il a mis en scène les traductions de ses pièces de façon régulière depuis 2009. De 201 3 à 201 5, il assure la direction artistique du Théâtre Praktika, une des scènes les plus innovantes de Moscou. Au cinéma, après le succès de son premier long-métrage (scénariste-réalisateur) Euphoria en 2006, il réalise Kislorod en 2009 et Tanets Deli en 201 2, adaptés de ses pièces. Puis en 201 5, Salvation tourné au Tibet indien. Fin 201 5, il déménage à Varsovie tout en restant étroitement connecté à la scène moscovite. En France, sa toute première mise en scène est accueillie en 2001 , puis en 2002 au Théâtre de la Cité Internationale Paris. Depuis, ses textes ont été traduits par Tania Moguilevskaia et Gilles Morel au fil de leur écriture, édités et mis en scène à de multiples reprises : Les Rêves, Le Jour de Valentin , Oxygène , Genèse n° 2, Juillet, Danse "Delhi", Illusions, Les Guêpes de l'été nous piquent encore en novembre , Les Enivrés, OVNI. Autant de pièces dont les présentations se succèdent à Paris, en régions et Outre-mer, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, au Canada. I l est aujourd'hui l’auteur vivant russe le plus joué dans l’espace francophone. Gilles Morel Agent d'Ivan Viripaev pour l'espace francophone NOTE D’ORIENTATION ARTISTIQUE Note sur le décor et la scénographie LE DÉCOR est avant tout constitué de projections d’images peintes qui pourraient appartenir à des univers variant entre bande-dessinée et peinture, et qui indiquent concrètement dans quel lieu se trouvent les personnages. Pour les scènes qui se déroulent à l'extérieur, dans la rue, l’image peinte représente un ciel étoilé. Selon, l'avancée de la nuit, l'image sera traitée de manière plus au moins chaude ou glacée. Sur certaines images se découperont, en contre-plongée, le haut des immeubles, une branche de saule, un arrêt de bus, une colline permettant de situer les différentes séquences. Trois scènes se déroulent en intérieur : - un salon dont le sol est jonché de verres, de bouteilles et de cendriers, avec des étagères remplies de DVD. - un salon cossu, avec des bibliothèques et une large verrière donnant sur la ville. - la cuisine d’un restaurant végétarien. Des images peintes, colorées avec plus ou moins d'intensité selon les situations, sont utilisées pour signifier ces espaces. Dans certaines scènes les images se renouvellent pour changer de point de vue, lorsque les personnages traversent des épisodes qui bousculent leur réalité. Par exemple, le décor sera représenté vu au ras du sol, quand les personnages ont chuté ou sera montré en désordre, suite à une bagarre. LA SCÉNOGRAPHIE est construite sur l’idée que les acteurs ne jouent rien de "réaliste", ni dans l’ivresse ni dans les actions représentées et qu’ils se déplacent sur scène le moins possible. Ils se retrouvent isolés dans un espace immatériel et sur lequel la lumière ne prend pas ou peu. Une série de praticables noirs permet de remplacer les supports que sont chaises, tables ou canapés. Accolés à une marche, ils sont faciles d'accès pour les comédiens et offrent l'avantage de laisser libre cours aux changements de postures physiques. L'économie de déplacements permet de mettre en exergue la gestuelle et les expressions des personnages. Les comédiens prennent place sur un plateau vivement coloré dans une relative immobilité. En contraste, le spectateur voit ces mêmes acteurs à l'écran en action, dans des scènes réalistes mais en noir et blanc. NOTE D’ORIENTATION ARTISTIQUE Note sur la vidéo Tout au long de la pièce, la vidéo est présente en alternance avec les passages joués. Au lieu de parler de vidéo, le metteur en scène préfère évoquer la notion de film. En effet, plusieurs personnages de la pièce ont vu un film iranien génial dont ils citent les répliques, comme on le ferait d'un film culte. Ainsi, l'utilisation de la vidéo dans la pièce permet de faire un rappel de ce film et de nous transporter dans ce qu'est l'univers du cinéma : quelque chose de rêvé, de sublimé. Le recours au cinéma offre la possibilité de créer un autre plan, il crée du relief sur le plateau. Le décor se situe dans une ambiance qui se rapproche de la bande-dessinée, les personnages apparaissent sur ce fond comme en 3D et le film, en noir et blanc, ajoute une tonalité mythique. L'utilisation du film offre également des avantages pratiques. Avec des images projetées, on peut révéler le malaise intime et l'ivresse des personnages. Les comédiens sont ainsi libérés de la contrainte de jouer cet état sur la durée et peuvent ne le marquer que partiellement afin d'éviter un réalisme trop lourd. Le film est utilisé dans la pièce à travers cinq séquences d’images qui prennent le relais des situations délicates ou trop réalistes à représenter sur un plateau . Il permet d’incarner et de représenter fidèlement les didascalies de l'auteur, tout en ménageant des transitions fluides et dynamiques. NOTE D’ORIENTATION ARTISTIQUE Note sur les costumes En adéquation avec les intentions de mise en scène, Eric Chambon, costumier, souhaite aller vers l'essence des personnages. La simplicité et le quotidien constituent ses premiers axes de recherche. Au lieu de s’aventurer dans un fantasme de costumier et rechercher l'esprit d'une époque en particulier, humblement il cherche comment « habiller » ce texte puissant. Selon lui, la pièce n'a nul besoin d'être illustrée ou racontée. Ainsi les costumes doivent servir le caractère universel des personnages et transporter le spectateur dans un face à face avec lui-même. Derrière leur apparente étrangeté, due à l'état d’ébriété délirante, Eric Chambon devine des personnes ordinaires. Son travail sera donc teinté de sobriété afin de ne pas entraver la force qui se dégage du propos. Il a recours aux clichés, à des éléments évocateurs du quotidien, pour que les costumes paraissent au plus près du public et encourager ainsi le processus d'identification. Il remplace bien volontiers le terme de « personnage » par « la personne » et « la personnalité », soulignant ainsi que les protagonistes de la pièce de Viripaev ne sont que le reflet de nous-mêmes. Il travaille à partir de vêtements récoltés en friperie. Ceux-ci ayant déjà une vie, une « patine », ils ne feront pas référence à une mode spécifique mais seront tout à la fois inscrits dans le quotidien et dans notre époque. LE METTEUR EN SCÈNE LE METTEUR EN SCÈNE // PHILIPPE CLÉMENT > DIRECTEUR ARTISTIQUE DU THÉÂTRE ET DE LA COMPAGNIE DE L'IRIS // METTEUR EN SCÈNE ET COMÉDIEN // ENSEIGNANT DE CONSERVATOIRE TITULAIRE DU CA. Né le 30 avril 1 953, près de Vichy dans l'Allier, de parents peintre et sculpteur, il part à l'âge de sept ans en Algérie, où il séjourne jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Là, il découvre le théâtre lors de stages animés par Henri Cordreaux et qui ont la particularité de rassembler toutes sortes de traditions théâtrales, de nationalités et de cultures. De retour en France, il poursuit ses études de lettres qui le mèneront à une maîtrise de théâtre à la faculté de Lyon. Puis il entreprend une formation de comédien au Conservatoire d'Art Dramatique de Lyon. Premier prix en 1 975 (Tragédie, comédie classique et comédie moderne), il est recruté en 1 977 pour y enseigner en tant qu’assistant spécialisé. Parallèlement, il étudie la médecine chinoise traditionnelle à l'Université Européenne de Médecine Chinoise afin de se consacrer à la problématique du corps et de l'intégrer au travail de comédien. Il obtient son diplôme en 1 987 et il pratique la médecine chinoise et le Taï Chi Chuan jusqu'en 1 991 . De 1 977 à 1 983 > Création de la Compagnie de la Graine à Lyon afin de défendre, avant tout, l'écriture contemporaine. On compte une quinzaine de créations dont des textes de Annie Cohen, Patrick Gorasny, Victor Haim, Dominique Voisin, Michel Flacher, Leroy Jones... En 1 987 > Création de la Compagnie et du Théâtre de l'Iris. Il y présente, avec une équipe de jeunes acteurs, de nombreuses créations qui conjuguent la hardiesse des choix avec un goût prononcé pour un théâtre de texte. On trouve à leur répertoire aussi bien Molière, Marivaux, Lope de Vega, Goldoni, Brecht, Maupassant que Duras, Ionesco, Malavia, Bourdon, Audiberti ou Visniec. Très vite, des coproductions et partenariats voient le jour, notamment avec le Théâtre de la Criée à Marseille (dirigé à l'époque par Marcel Maréchal) ou avec le Théâtre des Célestins de Lyon. A ce jour, la Compagnie de l'Iris regroupe une vingtaine d'artistes tous spectacles confondus et compte plus de quarante créations. Avant de créer sa propre compagnie, Philippe Clément a été comédien au théâtre avec Marcel Maréchal, Maurice Yendt, Jean Meyer, Gilles Chavassieux, Robert Gironès, Jean-Yves Picq, Jean-Louis Martinelli, Philippe Delaigue... et au cinéma / télévision avec Daniel Moosman, Paul Planchon, Michel Boisrond, Nino Monti, Jean Marebœuf, Laurent Carcélès, Alain Boudet. Après avoir été enseignant au Conservatoire de Lyon, il monte sa propre école au sein du Théâtre de l’Iris qui compte aujourd’hui plus de deux cents élèves. Ouverte à tous (enfants, adolescents, adultes), elle dispense une formation reconnue et propose un cursus complet d’art dramatique, allant de la pratique amateur à la formation pré-professionnelle. Depuis sa création en 2004, Philippe Clément dirige la classe d'art dramatique (3ème cycle ) du Conservatoire de Villeurbanne (ENMDAD) cogérée par le Théâtre de l'Iris. LA COMPAGNIE DE L'IRIS Direction Philippe Clément Créée en 1 988 à l’initiative de Philippe Clément et d’un groupe de jeunes comédiens, la Compagnie de l’Iris est soucieuse de ne pas s’enfermer dans un mode de création élitiste. Dès sa création, la Compagnie a opté pour des choix ambitieux alternant œuvres classiques et contemporaines, et privilégié les rencontres avec le public autour de grands textes fondateurs d’auteurs français et étrangers (Alain Sevestre en 2007, Matéi Visniec et Molière en 2008, Feydeau en 2009, Storey en 201 5...). De Molière à Maupassant en passant par Lope de Vega, Brecht, Audiberti, Goldoni ou Marivaux, elle puise dans la matière de ces grands textes justesse, sobriété et profondeur. La Compagnie de l'Iris s'efforce de conserver une tradition d’éclectisme et d’accessibilité dans le choix de ses créations, avec une éthique populaire. En 1 998, la Compagnie monte Les Tribunaux Rustiques d’après Maupassant, puis plus tard Le Testament du Père Leleu de Roger Martin du Gard. Ces deux tableaux paysans (adaptables en forme tréteaux) seront complétés par la création, en 201 3, des Paysans de la farce, adapté de farces du Moyen Âge, qui sera le dernier volet d'un triptyque paysan ainsi constitué. La Compagnie invente un théâtre d’expérimentation, fait d’improvisation, de langages spécifiques, et de travaux en lien direct avec les auteurs. Elle a monté pour la première fois en France Matéi Visniec, et impulsé sa notoriété : celui-ci a vécu aux côtés des comédiens pendant plusieurs semaines, écrivant au fil des improvisations. Cette collaboration a fait naître Les Partitions frauduleuses, un monument du théâtre contemporain, puis Le Ravissement du Charbonnier. Le spectacle Le Brave soldat Chveik dans la 3ème guerre mondiale de Jaroslav Hasek reste gravé dans les esprits comme une forme théâtrale totalement inédite, au langage singulier. En 201 1 , la Compagnie de l’Iris renoue avec ce théâtre d’improvisation et d’invention : Le Loup dans mon œil gauche, conçu et écrit par Philippe Clément, est le fruit d’un long travail de recherche puis d’improvisation autour d’artistes pratiquant l’Art Brut. Depuis deux ans, la Compagnie s'attache à faire découvrir des auteurs contemporains, tels que l'Anglais David Storey avec la création de Home en 201 5 ou Ivan Viripaev, jeune auteur russe, avec Les Enivrés en 201 6. Quelques données sur la Compagnie de l’Iris - pas loin de 45 créations depuis 1 988 - une vingtaine de représentations en tournée chaque saison - plus de 40 représentations par an au Théâtre de l'Iris de Villeurbanne - une diffusion aussi bien régionale que nationale - un réseau étendu de salles de spectacles qui a accueilli et continue d’accueillir la Compagnie de l’Iris COMPAGNIE DE L'IRIS Spectacles en tournée en 2016-2017 LE LOUP DANS MON ŒIL GAUCHE Spectacle halluciné sur l'art brut Conception et mise en scène Philippe Clément AMPHITRYON DE M OLIÈRE Comédie nocturne Mise en scène Béatrice Avoine et Didier Vidal LES FOURBERIES DE SCAPIN DE MOLIÈRE Incontournable classique Mise en scène Philippe Clément TARTUFFE DE MOLIÈRE Imposture en clair-obscur Mise en scène Philippe Clément LE DINDON DE FEYDEAU Comédie grinçante Mise en scène Philippe Clément LES TRIBUNAUX RUSTIQUES D ' APRÈS M AUPASSANT Tragi-comédie rurale Mise en scène Philippe Clément LE TESTAMENT DU PÈRE LELEU DE R OGER M ARTIN DU G ARD Polar rural Mise en scène Philippe Clément LES PAYSANS DE LA FARCE D'APRÈS DES FARCES DU MOYEN ÂGE Vaudeville moyenâgeux Conception, écriture et mise en scène Philippe Clément PRESTATIONS AUTOUR DU SPECTACLE ATELIERS THÉÂTRE La Compagnie de l’Iris travaille en direction de publics variés, et les comédiens sont enseignants durant l’année au sein du département d’art dramatique du Théâtre de l’Iris : ils sont titulaires du Diplôme d’État, et Philippe Clément est titulaire du Certificat d’Aptitude. Elle propose donc des ateliers de quelques heures à destination de groupes scolaires (enfants, collégiens ou lycéens), associations... Les comédiens suivent un axe déterminé, en fonction du spectacle, des attentes de l’organisateur et du public concerné. Plusieurs thèmes sont envisageables : Techniques physiques - improvisations Travail du texte - interprétation Travail sur les émotions Écriture - invention - travail sur l’imaginaire UN ATELIER DRAMATURGIQUE EST PROPOSÉ EN CORRÉLATION AVEC LA PIÈCE L ES ENIVRÉS. Les publics, collégiens, étudiants … seront invités à la découverte d'un extrait du texte de l'auteur Ivan Viripaev. Ils testeront les prémisses d'une interprétation et ainsi ils pourront appréhender les enjeux, le style et les vérités des quatorze personnages aux visages très divers. ATELIERS À DESTINATION DES PROFESSIONNELS Ce type d’ateliers (pouvant être pris en charge par les rectorats, organismes de formation, institutions...) est destiné aux enseignants, professionnels du monde de l’animation... afin d’approcher quelques techniques et exercices de base nécessaires à la transmission et l’animation théâtrale. LECTURES La veille ou le jour du jeu, il est possible d’effectuer une lecture en rapport avec le spectacle dans un lieu stratégique (bibliothèque, lieu culturel ouvert au public...) RENCONTRES A l’issue du spectacle, une rencontre avec le public peut être programmée : réponses aux questions, approche d’un thème particulier, dialogue avec le metteur en scène..., en collaboration avec d’autres intervenants sensibilisés aux propos du spectacle. Tarifs et conditions : nous contacter LES ENIVRÉS Conditions techniques et financières SPECTACLE EN CRÉATION Nous vous communiquerons sur demande les éléments techniques et les conditions financières. L'hébergement, la restauration et les transports sont à la charge de l'organisateur >> Devis sur demande A titre informatif, le texte est déposé à la SACD. Les droits d'auteur sont à la charge de l'organisateur. En complément : > catalogue des spectacles > visuels et dossiers des spectacles Théâtre et Compagnie de l’Iris 331 rue Francis de Pressensé 69100 Villeurbanne / 04 78 68 86 49 www.theatredeliris.fr Pour plus d’informations : Pascale Koenig Chargée de Diffusion [email protected] 04 78 68 86 49 / 06 64 63 32 01