Sommaire Editorial
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Sommaire Editorial
1 / 2002 Editorial Cher lecteurs, La possibilité de visualiser, de toucher et d’ajuster les composants d’un nouveau produit, puis de tester son fonctionnement au cours du développement, bien avant la phase de production, est un rêve devenu réalité. Les dix dernières années ont vu les technologies de solid imaging évoluer à grands pas, tant en fiabilité qu’en rentabilité, et devenir un outil essentiel pour le développement de nouveaux produits. Elles ont ainsi pris pied dans de nombreux secteurs industriels qui recherchaient des solutions de conception intégrées. Grâce au solid imaging, les entreprises peuvent désormais accroître leur potentiel créatif interne et réduire considérablement les coûts et les délais de mise sur le marché de leurs offres. De plus, les technologies de solid imaging permettent aux entreprises de faire appel à la totalité de leurs compétences internes en favorisant un processus collaboratif n’exigeant pas, à chaque itération, d’avoir à repasser impérativement par une phase de conception. Ce modèle d’ingénierie simultanée offre de nombreux avantages par rapport aux systèmes conventionnels, aussi bien en termes de créativité que de productivité, et peut à lui seul justifier l’adoption du solid imaging. Reste alors la question : quelle technologie choisir ? Depuis 1986, 3D Systems est à l’origine d’un grand nombre d’avancées majeures dans le domaine du solid imaging et s’est attaché à élargir tant la gamme des systèmes disponibles que celle de leurs applications, fournissant à de nombreuses industries, telles que l’aéronautique, l’automobile, l’injection plastique, l’outillage, l’électronique, etc., des produits performants et innovants. Notre objectif est de continuer à proposer la gamme la plus étendue de technologies de solid imaging sur le marché et de fournir des solutions, des services et un réseau international pouvant répondre aux besoins actuels de nos clients et les accompagner dans leurs développements futurs. Pascal Rizzon Directeur des Ventes France Sommaire Page 1 Pages 2/3 Editorial Imprimante ThermoJet® Entre tradition et progrès Pages 4/5 Stéréolithographie Circuits de refroidissement : les limites de l’informatique Pages 6/7 Frittage sélectif par laser Un excellent outil de conception Pages 8/9 LaserForm Frittage sélectif par laser – du prototypage rapide au procédé de fabrication Pages 10/11 Nouveautés Page 12 Evénements Imprimante ThermoJet ® Entre tradition et progrès Les maquettes réalisées sur l’imprimante ThermoJet remplacent les modèles en plâtre. D epuis près d’un siècle, l’école technique publique de porcelaine et de design industriel, située à Selb en Allemagne, forme des concepteurs. Toutefois, les institutions les plus expérimentées doivent relever les défis liés aux changements, et l’industrie de la porcelaine a été durement touchée dans les années 90. L’école a donc décidé d’ajouter la conception industrielle à son enseignement. Elle a toujours eu une politique de collaboration avec les entreprises, dont le succès remonte aux années 70, notamment avec l’industrie automobile. Il semblait donc fort judicieux de procurer à ses diplômés de solides connaissances dans ce secteur. Il fallait certes apporter l’enseignement approprié, mais aussi les technologies adaptées. Un centre de compétences a ainsi été créé en 2001 pour l’art, l’artisanat et les technologies de modélisation. Du développement à la production de masse, les étudiants collaborent avec les industriels, et ont recours à l’imprimante ThermoJet de 3D Systems pour visualiser les principales étapes du processus. Armin Dick, responsable de la division Modélisation et Conception Produit, explique que «avec beaucoup d’expérience, il est possible de produire un modèle quasiment parfait du premier coup, que ce soit sur ordinateur ou à la main». Mais c’est justement dans le secteur de la conception industrielle, où il est question de sèche-cheveux, d’appareils hi-fi et vidéos, de boîtiers d’ordinateur, et autres équipements analogues, que les clients ressentent le besoin de visualiser leur futur produit. L’apport des nouvelles technologies dans le processus L’activité Conception Produit implantée à Selb utilisait jusqu’à présent des modèles en plâtre ou en mousse, des matériaux très difficiles à travailler. Les modifications n’étaient donc pas faciles à intégrer. Les moules étant conçus sur des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur en trois dimensions depuis des années, il était Maquettes de communication, réalisées sur une imprimante ThermoJet, pour la validation de la conception sur un logiciel CAO. logique de penser à connecter un périphérique pour imprimer des objets à partir des données numériques. Le terme “impression” est particulièrement adapté à un tel processus. L’imprimante ThermoJet fonctionne de façon similaire à une imprimante à jet d’encre. La tête d’impression possède quelques centaines de buses, d’un diamètre inférieur à celui d’un cheveu, et dépose une série de fines couches de thermopolymère pour fabriquer un modèle réel à partir des données de CAO. Ce système convient parfaitement à l’environnement de bureau puisqu’il est silencieux et sans odeur. Il ne nécessite ni formation, ni opérateur spécialisé. Les avantages du procédé Le processus de finition des modèles est simple et rapide. L’utilisation d’une brosse dure ou d’un petit grattoir permet d’enlever les supports nécessaires pour soutenir les parties saillantes ou en porte à faux. Il est ensuite facile de finir et peindre les modèles avec un apprêt et des peintures à l’eau. L’école technique publique de porcelaine et de design industriel de Selb est fière d’adopter le futur en investissant dans des technologies de pointe, tout en respectant la tradition. Le système peut être mis en réseau, et donc imprimer successivement des travaux qui lui sont envoyés depuis différentes stations de travail, comme le ferait une imprimante ou un traceur. Aussitôt que l’esquisse en CAO 3D est terminée, le concepteur envoie les données Dès les premières phases du développement, les modèles ThermoJet remplacent les pièces en plâtre. sur l’imprimante ThermoJet via le réseau. Son utilisation est aussi simple que celle d’une imprimante de bureau, mais donne des résultats bien plus concrets. Sans efforts, les concepteurs peuvent obtenir des modèles physiques, qui serviront d’aide à la conception ou d’outils de communication dès les premières phases. L’expérience pratique des étudiants L’imprimante a servi à fabriquer des tasses, des assiettes, des rétroviseurs intérieurs et des jantes, une tâche qui demande normalement beaucoup de temps et d’efforts. Les maquettes ainsi réalisées permettent d’évaluer concrètement les dimensions des poignées, les hauteurs, et de les comparer sur différents modèles. Dans une certaine mesure, il est également possible d’évaluer les fonctionnalités : par exemple, jusqu’où doiton incliner la tasse avant que le liquide se déverse ou la prise en main est-elle pratique ? L’imprimante a conquis les étudiants, tout comme les industriels. «Les étudiants ont appris très facilement à faire fonctionner l’imprimante, et les industriels ont apprécié la grande qualité de la surface des maquettes», déclare le formateur. L’argument décisif en faveur de l’imprimante était qu’il suffisait d’un simple clic pour imprimer une nouvelle version d’un modèle. Depuis l’acquisition de l’imprimante ThermoJet et le succès qu’elle a rencontré, les constructeurs automobiles font de plus en plus souvent appel au collège technique pour de nouveaux projets. L’imprimante de bureau ThermoJet a finalement remporté tous les suffrages, en raison de son coût relativement économique et de la rapidité de production des modèles. La jante et le rétroviseur extérieur ont été fixés à une maquette à l’échelle pour valider le design. L’imprimante ThermoJet chefs de départements qui parremplace les modèles en ticipent à son forum annuel sur le modelage, afin de découvrir plâtre Si le collège a tant besoin de produire des modèles rapidement et à faible coût, c’est aussi parce qu’il compte dans sa clientèle des sociétés de secteurs différents. Facteur bien plus important pour le secteur automobile que pour celui de la porcelaine, les formes utilisées doivent tenir compte de certaines caractéristiques techniques, comme l’emplacement des boutons et des trous d’alésage. Même si ces informations sont fournies au modeleur directement par l’ingénieur de conception industrielle, il est très facile pour les étudiants de produire un modèle comportant de petites modifications éventuellement nécessaires. Enfin, d’un point de vue client, l’accélération du processus améliore aussi bien les délais de commercialisation que les profits. La renommée du collège technique s’étend à toute l’Europe, et nombreux sont les responsables de bureaux d’études et les davantage la formation et pour intégrer leur savoir-faire. Le centre de formation de Selb montre que la collaboration est parfaitement possible entre une école technique et l’industrie. Ce partenariat permet aux deux parties de tirer profit des toutes dernières technologies. Les entreprises ont non seulement un partenaire compétent pour leurs travaux de conception, mais elles disposent aussi, par la suite, d’élèves diplômés capables de satisfaire leurs exigences. Les étudiants, quant à eux, peuvent acquérir une expérience concrète qui est de plus en plus nécessaire, tout en contribuant au financement de l’école grâce à la prise en charge de projets. Armin Dick, chef du département Modélisation et Conception Produit, et l’imprimante ThermoJet. SECTEUR E D U C AT I O N PROJET OUTIL DE FORMATION POUR DES ÉTUDIANTS EN CONCEPTION SOCIÉTÉ ECOLE TECHNIQUE DE PORCELAINE ET DE DESIGN INDUSTRIEL DE SELB Stéréolithographie Circuits de refroidissement : les limites de l’informatique Les moteurs modernes ont une puissance volumique très élevée. Leur conception s’approche toujours davantage des limites de résistance des matériaux, aussi la moindre défaillance du système de refroidissement peut avoir de graves conséquences. Les résultats des calculs théoriques sont donc vérifiés et validés par une analyse des écoulements réalisée sur une maquette de stéréolithographie. P eter Look, Directeur Gestion de Projets chez SLM Modelltechnik GmbH à Oebisfelde, reconnaît que, même s’il n’est plus possible de travailler sans les ordinateurs, il ne faut pas avoir en eux une confiance absolue. SLM possède une très grande expérience dans la réalisation de modèles transparents en stéréolithographie, destinés à l’étude des circuits de refroidissement des culasses et des carters moteur. Ces modèles permettent aux concepteurs de vérifier la précision de leurs calculs. L’efficacité des systèmes de refroidissement de chaque nouveau moteur est ainsi systématiquement testée par SLM. Afin de vérifier les données, le modèle de stéréolithographie est fixé au bloc moteur qui est relié à une pompe à eau et à un thermostat. Le dispositif est rempli d’eau colorée en bleu, puis subit divers cycles sans allumage, à froid, sur banc d’essai. L’écoulement est visualisé grâce à de petites bulles d’air qui sont introduites dans l’eau. Cette série de tests dure de quatre à six semaines. Pour Monsieur Look, le point le plus important est d’éviter la présence de zones d’eau “morte’’. Si une défaillance de ce type se présente, le modèle est démonté, la géométrie est modifiée, puis de nouveau testée et analysée. Une progression considérable de la puissance des moteurs La raison de tels investissements tient aux moteurs hy- brides qui ont engendré le développement de matériaux extrêmement résistants : «Le premier diesel à chambre de turbulence, réalisé par VW en 1975, générait environ 25 kW par litre de cylindrée. Aujourd’hui, les moteurs à injection directe haute pression atteignent 58 kW par litre», explique Olaf Wilde, responsable chez SLM du développement des modèles d’analyse d’écoulement. La fonte, bien plus sensible aux variations de température, est de plus en plus souvent remplacée par l’aluminium. Au cours du développement de la culasse pour le moteur diesel V6/V8 à transmission par injection directe Common-Rail de l’Audi, les ingénieurs ont constaté que la zone centrale, à proximité de la chambre de combustion et des conduits d’échappement, pouvaient atteindre ou dépasser 180-220°C. A ces températures, les matériaux habituels en aluminium atteignent leurs limites et la conception doit être adaptée Modèle CAO du noyau d’eau, réalisé par le département Conception d’un constructeur automobile Test d’écoulement d’une culasse de moteur VR5 sur un modèle en 3 parties en conséquence. Le fonctionnement parfait du système de refroidissement est donc d’une extrême importance. Des tests fonctionnels indispensables «La conception des moteurs se fait aujourd’hui à l’aide de systèmes de C.A.O. et l’écoulement est simulé sur ordinateur par des calculs de dynamique des fluides (C.F.D.)», ajoute P. Look. Toutefois, ces programmes ne peuvent pas à ce jour simuler la réalité à 100%. Il faut donc vérifier la précision de leurs prévisions par une analyse physique de l’écoulement. Ce processus était auparavant extrêmement coûteux. Tout d’abord, un noyau d’eau était réalisé à l’échelle en alliage de bismuth, matériau à bas point de fusion. Une résine très transparente était coulée autour de celui-ci, permettant son élimination après durcissement du plastique. Cette procédure avait cependant certains inconvénients : l’outillage pour créer le noyau d’eau coûtait très cher, et la précision et la qualité de la surface du modèle en résine étaient insuffisantes pour une analyse d’écoulement fiable. Il restait donc une incertitude sur la validité des résultats ainsi obtenus. De plus, toute modification nécessitait la fabrication d’un nouveau modèle, par le même processus long et coûteux, après adaptation dans un système de CAO. La réalisation rapide de modèles transparents «Auparavant, la fabrication d’un modèle transparent pour analyse d’écoulement pouvait demander quatre mois. Avec la stéréolithogra- phie, il nous faut 4 à 5 semaines, et pour à peine un tiers du coût du processus précédent», précise Olaf Wilde. «Mieux encore, le modèle correspond parfaitement aux données C.A.O. et l’état de surface répond aux spécifications.» Autre point très intéressant pour les concepteurs : les modèles sont composés de plusieurs pièces assemblées, qui peuvent donc être démontées et modifiées séparément. Ils n’ont donc plus besoin d’attendre les résultats de leurs modifications et peuvent constater rapidement les effets d’une nervure supplé- mentaire ou de la suppression d’une bosse. un système de stéréolithographie SLA ® 7000 de 3D Systems et les sections sont remplies d’un résine transparente. Puis les pièces sont usinées et assemblées par goujons et inserts filetés.» Le point de départ : la C.A.O. «Tout commence avec les données de C.A.O. du noyau d’eau, fournies par les concepteurs du moteur» explique P. Look. «Le noyau “virtuel” est entouré d’une coquille de quelques millimètres d’épaisseur. Celui-ci est ensuite soustrait, laissant la coquille vide. Les découpes (ou plans de joint) de la coquille sont ensuite définis et les pièces sont modélisées «Avec la stéréolithographie, il nous faut 4 à 5 semaines pour fabriquer un modèle transparent, contre 4 mois auparavant, et pour à peine un tiers du coût du processus précédent». Olaf Wilde, Responsable du Développement des modèles d'analyse d'écoulement chez SLM. Un riche savoir-faire Modèle pour test d’écoulement d’une culasse assemblée sur un carter de moteur séparément avec des supports et des aménagements pour leur assemblage. Les coquilles sont fabriquées sur «La première fois qu’un département développement de Volkswagen nous a demandé si nous pouvions produire ce genre de circuits, il y a quatre ans, le processus nous a paru plutôt simple», se souvient O. Wilde. «Nous avons rapidement découvert toutes les difficultés qui nous attendaient au moindre détail. Il nous a fallu quatre mois pour réaliser le premier modèle, et plus d’une année pour maîtriser le processus pour l’analyse des écoulements». Son développement a été conduit en étroite collaboration avec les ingénieurs de VW, qui avaient parfaitement compris le potentiel du processus, et ont apporté tout leur soutien. «Aujourd’hui, nous pouvons réaliser ces modèles aussi bien pour des culasses que pour des carters moteur. La méthode a trouvé d’autres applications, notamment dans les moteurs d’avion, la simulation du remplissage des moules et le comportement du métal fondu.» SECTEUR AUTOMOBILE PROJET ANALYSE D’ÉCOULEMENT D'UN CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT SUR UN MOTEUR 5 CYLINDRES SOCIÉ TÉ S L M M O D E L LT E C H N I K G m b H P O U R VOLKSWAGEN AG Frittage sélectif par laser Un excellent outil de conception Pour une entreprise de taille moyenne développant et commercialisant des appareils pour diagnostiques médicaux, les prototypes frittés en polyamide, disponibles très rapidement pour des tests fonctionnels, représentent un avantage majeur. La technologie SLS produit des pièces en frittant une poudre de manière sélective par laser, couche par couche, à partir de données numériques. «P our les produits innovants en matières plastiques que nous développons, destinés essentiellement au secteur médical, le fait de pouvoir transformer nos concepts en pièces fonctionnelles, en quelques heures, s’est révélé être un avantage majeur», explique Ian Townsend, PDG de The Medical House (TMH) PLC, une entreprise d’équipement médical et de services d’information basée à Sheffield (Royaume Uni). TMH est une holding, notamment composée d’une filiale Conception, Creative Medical Design (CMD), et d’une division Fabrication, Eurocut Ltd, spécialisée dans la production de matériel de pointe pour la chirurgie orthopédique et la reconstruction osseuse. Dans le but d’intensifier et de diversifier ses activités dans les technologies médicales, cette société a commencé à développer et commercialiser des produits innovants, en parallèle de sa gamme traditionnelle d’alésoirs, de râpes, d’implants et autres instruments. Ceci à conduit au développement de l’Hyperlyser, une aide au diagnostic non-effractif et facile à utiliser, pour la détection rapide des infections heliobacter pylori. Cette bactérie très répandue est responsable de différentes infections gastriques, telles que ulcères ou même cancers. Le mhi-500 est une autre de ces innovations. Ce système d’administration d’insuline, léger et sans aiguille, peut distribuer, de façon efficace et sûre, plus de 3 000 doses par dispositif. La conception : un processus à phases multiples «La conception de produits tels que l’Hyperlyser est un processus complexe qui nécessite plusieurs itérations, même une fois le stade du “matériel” atteint», constate Kevin Stamp, directeur de CMD et directeur technique d’Eurocut. La seringue sert à recueillir un volume d’air donné, expiré par le patient, afin de mesurer le taux d’ammoniaque et ainsi d’évaluer le niveau d’infection. Le capteur et tous les composants en contact avec la peau et l’haleine du patient sont des consommables stérilisés, qui sont jetés après lecture des résultats. L’objectif était de concevoir un dispositif fiable et simple d’utilisation, offrant aussi d’autres avantages, tels que la légèreté, la sécurité contre un mauvais usage, un aspect agréable et, bien entendu, un coût de production raisonnable. Le développement s’est donc fait en association avec des spécialistes en médecine, technologie, production et marketing, et les sessions d’évaluation ont entraîné plusieurs remaniements majeurs. Tout au long de cette phase, la réalisation rapide de prototypes fonctionnels s’est révélée indispensable. Le meilleur modèle CAO ne remplace pas l’objet réel Prototype en DuraForm d’un Hyperlyser ouvert «La conception est faite avec les outils de CAO les plus sophistiqués et récents. Mais si vous visitez un médecin dans sa clinique, vous devez lui présenter un objet qu’il puisse manipuler», explique Ian Townsend. Fin 2000, lorsque le projet est passé en phase de test clientèle, CMD s’est intéressé au matériel adapté pour compléter ses “projets virtuels”, réalisés essentiellement avec le logiciel CAO Unigraphics pour la conception, Motion pour la simulation fonctionnelle et Moldflow Part Adviser pour l’optimisation des outillages de production et du processus d’injection. Très vite, la solution de prototypage rapide par frittage laser de 3D Systems (anciennement DTM) s’est imposée comme la mieux adaptée à leurs besoins. Le matériau DuraForm pour le médical Le système SinterStation 2500plus, acquis en janvier 2001, produit des pièces en polyamide “Duraform” PA 12 ou PA 12 chargé verre, capables de résister à l’impact d’un ressort développant 45,36 kg. De plus, ce matériau a été agréé pour les utilisations médicales, un avantage certain pour une société opérant dans ce secteur. «Je suis très satisfait de la fonctionnalité immédiate des pièces. Nous pouvons visser des fils, emboîter fermement des pièces par pression, et les queues d’aronde s’assemblent sans résis- tance excessive. Les finitions ne sont nécessaires que très exceptionnellement», conclut K. Stamp. Le système sert également pour réaliser des pièces d’aide à la production et des modèles pour la fonderie cire perdue en utilisant le polystyrène CastForm. La production de nuit «C’est aussi un extraordinaire avantage de pouvoir effectuer une modification majeure dans la journée, d’envoyer les données au système Sinterstation, et d’assembler un nouveau prototype en arrivant au bureau le lendemain matin» ajoute K. Stamp. Les pièces de l’Hyperlyser sont tellement complexes que leur réalisation par des méthodes traditionnelles aurait été bien plus coûteuse, avec des retards mesurés en semaines au lieu d’heures. C’est tout particulièrement le cas du système de verrouillage par baïonnettes, plaques de retenue et cannelures, conçu pour assurer que l’échantillon ne puisse être prélevé qu’après que la partie consommable (constituée d’une éprouvette cylindrique, d’un piston d’aspiration et du capteur) ait été convenablement positionnée jusqu’à la butée. D’autres sécurités empêchent la lecture avant que le piston ait été repoussé en position finale. Le système Sinterstation a été très utile lorsqu’il s’est avéré nécessaire de produire une petite série de 30 à 40 consommables en polypropylène pour les tests cliniques. Le segment à baïonnettes ne pouvait pas être réalisé par burinage et le petit nombre de pièces ne justifiait pas les coûts de production d’un moule pour injection. La solution choisie est d’une grande simplicité : le piston a été construit en deux parties, la tige à obturation par baïonnette (réutilisable et de forme complexe) a été réalisée par frittage laser, et le piston lui-même (partie consommable, de forme simple) par usinage conventionnel. Les deux parties s’assemblent facilement par un couplage en queue d’aronde. Un avantage marketing «La souplesse et la productivité des services que nous pouvons fournir grâce à cet équipement nous permettent de proposer un achat en une seule fois, à une seule entreprise qui maîtrise l’ensemble du processus, ce qui est un avantage marketing considérable», conclut I. Townsend. C’est également un grand avantage de pouvoir retravailler notablement le produit, même si son développement est déjà très avancé. Les réactions des utilisateurs sont en effet essentielles, et ne sont possibles qu’à partir du moment où les tests cliniques ont été effectués, avec des échantillons réels. C’est ainsi que le système d’affichage conçu à l’origine pour l’Hyperlyser a dû être abandonné, et la rangée de diodes électroluminescentes colorées a été remplacée par un afficheur numérique à trois chiffres. Avec une méthode classique de prototypage, cette modification aurait été prohibitive en terme de coûts et de temps. Le délai de commercialisation, point particulièrement critique pour un nouveau produit, aurait mis en danger sa rentabilité. Composants du mécanisme de l’Hyperlyser pour assemblage en DuraForm Première version du prototype de l’Hyperlyser en DuraForm SECTEUR A P PA R E I L S M É D I C A U X PROJET T E S T F O N C T I O N N E L E N H Ô P I TA L D E L’ H Y P E R LY S E R , A V E C U N P R O T O T Y P E R É A L I S É PA R F R I T TA G E L A S E R S O C I ÉT É C R E AT I V E M E D I C A L D E S I G N ( C M D ) LaserForm Frittage sélectif par laser – du prototypage rapide au procédé de fabrication Après la stéréolithographie, le frittage laser a été le deuxième procédé de prototypage rapide commercialisé au début des années 90. D epuis, cette technologie a connu de nombreuses avancées, tant sur le plan des matériaux que sur celui du matériel. En ce début de 21ème siècle, il apparaît que le frittage laser, procédé économique et rapide pour la fabrication de prototypes, dispose également d’un fort potentiel pour la production proprement dite. Cette opportunité est principalement liée à la diversité des matériaux utilisables en frittage laser, matériaux qui sont tous exploitables sur une seule et même machine… Un progrès capital dans le secteur des métaux Si les premiers projets de prototypage rapide concernaient avant tout des composants plastiques, on se dirige aujourd’hui vers la création de matériaux métalliques. Le LaserForm ST-100, un nouveau matériau en poudre d’acier inoxydable, a été lancé à l’occasion du salon Euromold 2000. Son principal avantage est l’excellente qualité de sa surface. Contrairement aux matériaux métalliques précédents, dont la surface nécessitait une finition importante, le LaserForm ST-100 est utilisable sans polissage. Avec un état de surface de 5 µm Ra après traitement, sa qualité est équivalente à celle d’une surface finie lisse. Ce serait une erreur de penser qu’un tel état de surface est atteint au détriment de la productivité. Grâce à une vitesse de balayage plus rapide au cours du frittage (de 5 à 7,5 m/s) et à un nouveau four, le débit peut même être encore plus élevé. Un test d’évaluation des performances comparatif de plusieurs technologies de prototypage rapide indique que la production d’inserts de moules en LaserForm ST-100 est de loin la technologie d’outillage rapide la plus productive. Il a été démontré qu’elle est plus rapide de 50% que les autres procédés de frittage laser, même en incluant l’étape de cuisson en A compter de la réception des données, trois semaines ont suffit pour injecter les 25 000 pièces en PBT GF 30 dans les inserts de moule en LaserForm ST-100. four. Au cours du deuxième semestre 2000, ce matériau a été soumis à un programme mondial intensif de tests bêta. Les entreprises Resin Model (Italie) et Landro- ver (Royaume-Uni), ainsi que l’institut iwb d’Augsburg (Allemagne), comptent parmi les premiers utilisateurs européens. Durant la deuxième phase de tests de terrain, la société H&H de Leopoldshöhe en Allemagne a évalué non seulement le matériau, mais aussi la nouvelle technologie de cuisson. Ils utilisent dorénavant deux systèmes SLS®. Les résultats de ces tests ont tous été positifs. Silvio Favero, fondateur et dirigeant de Resin Model, déclare : «Les gains de temps apportés par ces nouveaux matériaux augmentent notre compétitivité pour fournir des moules à nos clients». Ben Staub, Président de Bastech, Inc., précise : «Le matériau LaserForm ST-100 nous a permis d’optimiser notre processus de production dans le domaine de l’outillage rapide, notamment grâce à l’excellent état de surface, ainsi qu’à la réduction du temps de cuisson en four. Nos opérateurs de frittage sont entièrement satisfaits. Nous aimons beaucoup travailler avec le matériau LaserForm ST-100». Resin Model, prestataire de services de la région de Turin, a déjà réalisé près de 30 projets d’injection de plastique dans des inserts en LaserForm ST-100. Sylvio Favero commente : «Nous utilisions RapidSteel depuis quelques temps et avons été impressionnés par les caractéristiques du matériau LaserForm ST-100, en particulier par le nouveau procédé de cuisson en four. Ce nouveau matériau a été à l’origine d’une remarquable progression de notre activité d’outillage rapide. Nous allons devenir encore plus compétitifs et fournir à nos clients un service encore meilleur en outillage. Cette nouveauté arrive au meilleur moment». Un pas en avant pour l’outillage rapide L’un des premiers projets de Resin Models était un insert de moule pour la production en plastique d’un boîtier pour l’électronique centrale d’un nouveau volant Fiat. Resin Model a reçu du fournisseur du système les fichiers de CAO du composant demandé. La première étape a été la création du moule, suivie par la construction des inserts sur l’un de leurs deux systèmes SLS. Les inserts ont été montés dans une carcasse de moule, puis les surfaces de démoulage ont été polies pour faciliter l’éjection de la pièce. C’est là que l’excellent état de surface du nouveau matériau LaserForm ST-100 a fait la différence. Un outillage similaire avait déjà été réalisé à l’aide des premiers matériaux métalliques, mais ils nécessitaient davantage de finition. Le LaserForm ST-100 a été particulièrement efficace pour les nombreuses rainures profondes nécessaires à la production des nervures de renforcement du composant injecté. Auparavant, ces rainures auraient été obtenues par un important travail d’érosion. Même les gravures apparaissant sur la photo ont été produites directement au cours du frittage. Le moule a ensuite été transporté chez un injecteur, où il a servi à produire 25 000 pièces en PBT GF 30. Même après cette quantité significative, l’outillage ne présentait pas la moindre trace d’usure. Trois semaines seulement ont séparé le jour de la récep- Pour la fabrication d’outillages et de pièces Densité Conductivité thermique Coefficient de dilatation thermique Résistance à la traction Limite d’élasticité Allongement à la rupture Dureté Unité g/cm2 W/mK 10-6 m/mK N/mm2 N/mm2 % HV LaserForm ST-100 7,7 49 12,4 587 326 12 165 Acier C35 7,85 45 11 580-650 365 12 170 Caractéristiques du matériau LaserForm ST-100 comparé à l’acier C35. tion des données CAO et la livraison des pièces injectées. «C’est le délai habituel», déclare Sylvio Favero. «Nous avons même réussi à fournir des piè- ces en une semaine, pour de plus petits composants». Le matériau LaserForm ST-100 convient non seulement à la production d’inserts de moules, mission à engrenages. Les technologies de fonderie et d’usinage des roues étaient impossibles à utiliser compte tenu du délai extrêmement SYSTÈME DE FRITTAGE SÉLECTIF PAR LASER FOUR INFILTRATION DE CUIVRE POSTE DE CAO POUR CONCEPTION DES PIÈCES ET INSERTS BRÛLAGE DU LIANT mais aussi à la fabrication de pièces métalliques pour des tests fonctionnels. Les caractéristiques du matériau sont similaires à celles de l’acier C35 (voir tableau). La société américaine Harvest Technologies, participant également aux tests bêta du nouveau four, a reçu une commande de 12 petites roues dentées pour une trans- 12 de ces roues dentées, pour une transmission à engrenage, ont été livrées pour êtres soumises à des tests fonctionnels en seulement trois jours. Seul le trou central a dû être percé à la bonne dimension. court. Harvest a alors décidé de produire les roues directement par frittage laser, à l’aide du LaserForm ST- 100. Les pièces ont pu être livrées en trois jours. Seul le trou central a été alésé juste avant l’assemblage des pièces sur la transmission et le test fonctionnel complet a pu être réalisé. SECTEUR MOULISTE PROJET BOÎTIER PLASTIQUE POUR L’ÉLECTRONIQUE CENTRALE D’UN VOLANT S O C I ÉT É RESIN MODEL Nouveautés 3D Systems passe un accord pour le développement et la distribution de lasers avec Spectra-Physics 3D Systems annonce la signature d’un accord avec Spectra-Physics Lasers, portant sur le développement et la fabrication en commun de lasers solides pompés par diode, destinés aux applications de solid imaging. Cet accord permettra de progresser dans l’intégration de la technologie de Spectra-Physics aux systèmes optiques utilisés dans les équipements de 3D Systems. Les deux entreprises comptent accélérer l’introduction de nouveaux lasers et optimiser les pro- duits actuels, afin d’améliorer les performances. «Cet accord répond à la demande croissante du marché pour nos systèmes de solid imaging, dont l’utilisation s’étend désormais à l’outillage et à la fabrication rapides», déclare Martin McGough, vice-président senior développement et opérations de 3D Systems. «Nous avons l’intention de fabriquer une gamme particulièrement avancée de lasers, faciles d’utilisation et nous sommes heureux de de nouveaux produits et améliorations. Ces six dernières années, 3D Systems et Spectra-Physics ont déjà collaboré sur des projets similaires qui ont été bien accueillis par le marché», conclut Martin McGough. collaborer avec Spectra-Physics, dans le but de fournir des solutions qui répondront aux besoins des utilisateurs les plus exigeants.» «L’association des forces de développement de nos deux entreprises nous permettra de proposer régulièrement 3D Systems et DSM Desotech créent une entreprise commune 3D Systems et DSM Desotech annoncent la fondation de leur entreprise commune, OptoForm LLC, pour le développement et la commercialisation de nouveaux équipements et matériaux destinés à l’outillage rapide et aux procédés de fabrication directe et indirecte. Les matériaux incluent des céramiques, des composites pour outillage et des plastiques chargés. Cette technologie devrait permettre de fabriquer des pièces plus fonctionnelles, ouvrant ainsi de nouveaux marchés. Les activités de recherche et développement seront hébergées dans les locaux de 3D Systems à Valencia, Californie, et sur le site de Somos® DSM Desotech à New Castle, Delaware, aux Etats-Unis. Pour commencer, trois unités d’évaluation technique OptoForm seront placées sur des sites clients afin de faciliter le développement des matériaux, matériels et logiciels. Ils évalueront les plastiques chargés, les céramiques et les composites pour les industries de l’automobile, l’aérospatiale et l’outillage. La commercialisation est attendue entre le deuxième semestre 2002 et début 2003. Compte tenu des évolutions de cette technologie, les deux entreprises pensent qu’elle devrait connaître un succès similaire à celui des systèmes de stéréolithographie actuels. DCM, la prochaine étape de la fabrication rapide «L’acquisition d’OptoForm SARL en janvier 2001 nous a permis de développer une gamme de produits connue sous le nom de DCM (Direct Composite Manufacturing ou Fabrication Directe en Composites)», déclare Grant Flaharty, Vice-Président Directeur de 3D Systems. «L’accord avec DSM Desotech devrait permettre à nos deux entreprises de concentrer leurs efforts sur le développement de solutions destinées aux industries de l’outillage et de la production.» «Nous sommes très heureux d’annoncer la signature de cet accord avec 3D Systems», déclare Steve Hartig, Vice- Président Marketing de DSM Desotech. «La combinaison de nos savoirs faire et les brevets de nos deux entreprises nous permettra de répondre à la demande du marché et de développer de nouveaux produits.» Cet accord est soumis à l’approbation du gouvernement et à la satisfaction des exigences légales. 3D Systems recommande le matériau flexible RPC 3D Systems Inc., filiale de 3D Systems Corp., recommande désormais l’utilisation de la gamme de matériaux RPCure 600 avec ses systèmes de stéréolithographie SLA®. La société RPC Ltd., qui a développé ces matériaux et les commercialise, a été récemment acquise par 3D Systems Corp. «Nous pensons qu’il est important que nos clients puissent bénéficier des caractéristiques et fonctionnalités avancées de ces matériaux», explique Grant Flaharty, Vice-président Exploitation Monde de 3D Systems. «Les résines RPCure 600 sont des matériaux flexibles qui peu- vent être utilisés dans notre système SLA 7000 sans humidificateur, ce qui élimine les coûts et opérations supplémentaires. RPC et ses clients ont obtenu de meilleurs résultats pour la réalisation de moules en silicone et la vulcanisation à température ambiante (RTV)», ajoute-t-il. Les matériaux RPCure 600 possèdent une grande résistance aux chocs, ainsi qu’une grande flexibilité et précision. Ils peuvent être utilisés dans la plupart des applications qui nécessitent un matériau résistant. 3D Systems et Vantico reportent l’échéance de la rupture de leur partenariat 3D Systems annonce que 3D Systems et Vantico ont décidé de reporter au 1er mai 2002 la date d’expiration de leurs accords de distribution et de développement respectifs. Ces accords devaient prendre fin mi-février 2002. Jusqu’au 1er mai 2002, 3D Systems reste le fournisseur exclusif mondial (sauf au Japon) des photopolymères pour stéréolithographie Cibatool de Vantico. 3D Systems et Raindrop Geomagic s’associent pour proposer des solutions de fabrication rapide 3D Systems et Raindrop Geomagic annoncent la signature d’un accord portant sur le développement, le marketing et les ventes de solutions clés en main, matérielles et logicielles, destinées à la fabrication rapide. Ces nouvelles solutions associent un scanner 3-D pour la capture des données, le logiciel Geomagic pour la conception des produits, les systèmes de stéréolithographie de 3D Systems et les matériaux associés pour le développement rapide et la fabrication du produit fini. L’offre comprendra également des services de conseil et de formation sur les procédés, les produits et la technologie. «Cet accord reflète notre vision de la fabrication rapide», déclare Grant Flaharty, Vice-Président Senior Ventes et Marketing Monde de 3D Systems. «Nous proposons une solution capable de réduire considérablement le délai et le coût de commercialisation des produits.» Selon cet accord, 3D Systems et Raindrop Geomagic se partageront équitablement les coûts de développement du nouveau logiciel. 3D Systems assurera la vente de cette solution clé en main, avec l’aide de l’équipe technique et commerciale de Raindrop Geomagic. Les deux sociétés collaboreront également pour le développement du marketing produit. Avantages pour l'industrie médicale «C’est une excellente nouvelle pour toute société impliquée dans la fabrication rapide ou le sur-mesure de masse», déclare Ping Fu, Président et CEO de Raindrop Geomagic. «Pour la première fois, une solution complète est mise au point par les meilleurs fournisseurs, et les plus reconnus.» La solution clé en main sera d’abord adoptée par les utilisateurs précoces de la fabrication rapide, comme les fabricants d’appareils médicaux et de prothèses personnalisés, notamment dans les domaines auditifs et dentaires. De nombreux autres marchés verticaux devraient se rallier très prochainement à la fabrication rapide, particulièrement ceux tirant un avantage compétitif des produits personnalisés. Les deux entreprises apportent déjà à Align Technology des solutions essentielles à son procédé de fabrication rapide. Cette société prévoit de produire cette année des millions d’appareils d’orthodontie sur-mesure Invisalign®. Nouveautés Un nouveau distributeur pour l’imprimante ThermoJet® de 3D Systems Revendeur Lyonnais à forte valeur ajoutée, W3D vient grossir le rang des distributeurs de l’imprimante ThermoJet. Moins d’un an après l’ouverture de son réseau de distribution indirecte dédié à l’imprimante ThermoJet en France, 3D Systems annonce la signature d’un accord avec W3D. Distributeur spécialisé dans les solutions 3D (prototypage rapide, logiciels de CAO, scanner 3D, centre d'usinage), W3D vise majoritairement les départements de conception, de recherche et développement, et les bureaux d'étude dans des secteurs aussi variés que la joaillerie, le flaconnage, le médical, l’automobile, l’électroménager ou la téléphonie. «L’imprimante ThermoJet de 3D Systems nous permet désormais de commercialiser une solution complète de conception, baptisée Pack 3D, comprenant un scanner 3D, une souris 3D et l’imprimante 3D ThermoJet», déclare Fabrice Santoro, directeur général de W3D. «Plus rapide et nettement moins compliquée à utiliser qu'une machine d'usinage, l’imprimante ThermoJet permet d’obtenir des modèles très précis en quelques heures contre plusieurs semaines en usinage.» «Ce produit est sans concurrence dans cette fourchette de prix et les applications sont multiples», précise Xavier Duriez, co-fondateur de W3D. «Tout est aisément matérialisable, faisant de l’imprimante ThermoJet un complément naturel à notre offre et un avantage concurrentiel évident pour nos clients.» Malgré sa jeunesse (l’entreprise existe depuis le 7 novembre dernier), W3D possède de nombreux partenariats avec des acteurs impor- tants de la conception dans la région Rhônes-Alpes, tels que Axemble (distributeur Solidworks), Vision Numeric (solutions de gravure et de sculpture 3D) ou encore le lycée polyvalent Louis Aragon à Givors (centre technologique CFAO & prototypage rapide). «W3D est un exemple parfait du type de partenaire dynamique et à forte valeur ajoutée que nous recherchions», déclare Pascal Rizzon, Directeur des Ventes France de 3D Systems. «Leur approche, centrée sur l’apport d’une solution complète à leur clientèle, nous a séduit et nous sommes impatients de conquérir de nouveaux marchés avec eux.» Rédaction Edition : 3D Systems France Contact : Rozenn SELLIN Réalisation graphique : Mandàla design & communication www.mandala-design.com Périodicité trimestrielle Reproduction interdite Calendrier des prochains salons BIEMH Solid Modelling 2002 NDES Eurostampi FIC RP&M Exposition Plastpol ILA Metallobrabotka Europlast 2002 11 au 16 mars 13 et 14 mars 8 au 21 mars 20 au 23 mars 25 au 27 avril 30 avril au 1er mai 21 au 24 mai 06 au 12 mai 27 au 31 mai 03 au 07 juin Bilbao – Espagne Birmingham – Angleterre Chicago, IL – Etats-Unis Parme – Italie Séville – Espagne Cincinnati, OH - Etats-Unis Kielce – Pologne Berlin – Allemagne Moscou – Russie Paris - France 3D Systems France Parc Club Orsay Université 26, rue Jean Rostand 91893 ORSAY CEDEX Tél. : (+33) 01 69 35 17 17 Fax : (+33) 01 69 35 17 18 E-mail : [email protected] www.3dsystems.com Nasdaq : TDSC