Apprenant - areasante.org

Transcription

Apprenant - areasante.org
N°2
Septembre 2009
Le
Le Service d’Aide
à la Réussite
Le mot de la rédac’
En avril, Paul Gauthy portait cette lettre d’information sur
les fonts baptismaux. Aujourd’hui, ce numéro lui est dédié.
Il s’inscrit dans son action pour assurer une meilleure visibilité de notre Haute Ecole.
Numéro spécial “rentrée” avec un focus sur le service d’aide
à la réussite. Mis en place en 2008, le SAR est encore relativement mal connu. Quel est son rôle ? Quels dispositifs sont
mis en place ? Quelles sont les personnes de contact ?
Gros plan ensuite sur les nouveaux membres du Collège de
direction et petit retour sur la cérémonie d’hommage à Madame Champagne.
Les instituts prennent la plume en pages 6 et 7 tantôt pour
inviter à la réflexion tantôt pour présenter des activités particulières.
Après avoir présenté les objectifs et les grandes lignes du
projet CARES dans le numéro précédent, la parole est, cette
fois, donnée aux trois partenaires africains.
Dans l’agenda, on pointera la rentrée académique le 18 septembre et la Quinzaine des Arts au mois décembre. Un appel
à vos talents artistiques est d’ailleurs lancé à cette occasion.
Rejoignez l’équipe !
Isabelle Henkinbrant
EDITO
Nouvelle année académique, nouvelles perspectives
A l’aube de cette nouvelle année académique, je souhaite préciser les principaux chantiers que le Collège de Direction a décidé de poursuivre ou d’ouvrir.
Un premier qui nous paraît important à tous est la poursuite de la mise en place des différentes actions du Service d’Aide à la Réussite : en particulier, les accueils individualisés, le développement d’un
programme de tutorat ainsi que l’organisation de cours préparatoires et de remédiation. Un volet qui
suscite quelques inquiétudes chez certains est l’évaluation des enseignements : le véritable enjeu
n’est-il pas de transformer cette contrainte décrétale en véritable opportunité d’améliorer encore et
toujours notre enseignement ?
Autre tâche : la mise sur pied par notre Haute Ecole des jurys de la Communauté française. Ces jurys,
bien qu’ils existent déjà pour certains programmes, devront être organisés pour toutes les formations.
Dans un autre domaine, la plateforme informatique administrative en lien avec la base de données
Vinci va connaître un essor important, notamment via l’engagement de moyens humains supplémentaires. Une attention particulière sera portée à la formation des utilisateurs de cette plateforme.
Un travail de fond reste évidemment le développement de l’esprit Haute Ecole, notamment à travers
une plus grande cohésion dans le fonctionnement des services des différents instituts.
Cette année académique coïncide avec un nouveau gouvernement de la Communauté française dont
le programme est sous-tendu par la « déclaration de politique communautaire ». Une recherche Internet sur ces quelques mots amène aisément sur un document de … 200 pages dont une quinzaine
traite spécifiquement de l’enseignement supérieur.
De la lecture de cette déclaration, je citerai seulement quelques axes principaux, lesquels constitueront probablement des chantiers à … cinq ans :
- Démocratiser l’accès aux études et favoriser la réussite;
- Renforcer la cohérence de l’offre d’enseignement en organisant des collaborations au sein de l’enseignement supérieur et en assurant une offre centrée sur les besoins;
- Garantir un enseignement supérieur de qualité, notamment en renforçant l’apprentissage des langues, en favorisant l’expérience internationale pour tous et en accentuant les interactions entre le
monde du travail et celui de l’enseignement;
- Soutenir la carrière et la formation des personnels.
Inscrite en filigrane dans la déclaration gouvernementale, la réorganisation de l’enseignement supérieur restera évidemment l’objet de notre attention et notre vigilance.
Paul Anciaux
Directeur-Président
[email protected]
Membre associé du
Pôle universitaire Louvain
www.vinci.be
Réussir...
... l’étudiant n’est
pas seul.
-
Le SAR,
une équipe dynamique
et de conviction
Les membres de l’équipe sont des relais incontournables. Ils sont la charnière entre le SAR et les instituts auxquels ils sont attachés. C’est à leur
porte que l’étudiant en difficulté vient frapper. Leur travail ne se limite
cependant pas à cette présence de première ligne. De nombreuses décisions opérationnelles sont prises lors des réunions mensuelles du SAR.
Leur mise oeuvre sur le terrain des instituts comme par exemple, la gestion
du tutorat, est de leur ressort.
En 2008-2009, pas moins de 740 étudiants de première année ont fait appel à l’équipe.
C’est le décret « promotion de la réussite » qui instaure en 2008,
au sein de chaque haute école, un Service d’Aide à la Réussite
(SAR). Sa mission est d’informer, orienter et accompagner les
étudiants – prioritairement ceux de première génération - en
vue de leur permettre de faire aboutir leur projet d’études. Certains instituts de la Haute Ecole n’avaient toutefois pas attendu
ce texte de loi pour mettre en place certains dispositifs comme
la propédeutique ou la remédiation disciplinaire.
Avec la création du SAR, on passe à la vitesse supérieure. Des
moyens importants sont alloués par la Communauté française;
un coordonnateur Haute Ecole, Claude Gillard, est engagé et une
équipe se met en place comprenant au moins un représentant par
institut. « Le travail en équipe au sein du SAR est très dynamisant.
Chacun est absolument convaincu qu’il y a quelque chose à faire.
Certains étudiants pourtant bien orientés et travailleurs peuvent
rencontrer des difficultés plus ou moins grandes. Le SAR est là
pour les accompagner » souligne Claude Gillard.
C’est ainsi qu’un arsenal de dispositifs est mis en place. Les accueils individualisés, les cours et ateliers préparatoires, l’autoévaluation, le tutorat par des étudiants des années supérieures
ainsi que les ateliers de guidance et de remédiation sont autant
d’outils pour permettre aux étudiants d’entrer de manière responsable dans l’enseignement supérieur. A la crainte de voir
baisser la qualité de l’enseignement, Claude Gillard répond par la
négative : « On considère les étudiants comme des adultes responsables qui découvrent les spécificités de l’enseignement supérieur. Certains prennent très vite leurs repères. Pour d’autres,
ce parcours est plus compliqué. Le SAR est là pour leur donner
certaines clés ».
Avec la nouvelle année académique, le SAR veut encourager le recours aux accueils individualisés et cela le plus tôt possible dans
l’année. « Il s’agit d’entrevues entre l’étudiant et la personne en charge de l’aide à la réussite au sein de son institut. Il suffit parfois de
deux ou trois rencontres pour rendre confiance à un jeune » explique Claude Gillard.
Le
VINCI
Septembre
2009
2
Se faire connaître est crucial pour un service comme le SAR.
Cette année, tous les étudiants de première année recevront
un signet avec une courte explication des dispositifs mis en en
place et les coordonnées des personnes-relais. Une information
orale sera aussi donnée dans les auditoires. L’enseignant est
également une pièce importante de ce dispositif. En contact
quotidien avec l’étudiant, il peut orienter facilement et très tôt
l’étudiant vers le SAR.
ECAM
Jean-Paul Bauche
[email protected]
Ecole Normale Catholique
du Brabant wallon
AccES - Nathalie Matthys
[email protected]
Tueri, verbe latin : prendre soin, venir en aide
Ils sont étudiants en deuxième année et
ont décidé de devenir tuteur. L’année académique dernière, plus de 200 étudiants
ont posé leur candidature; une centaine
d’entre eux ont été sélectionnés sur la
base de leurs motivations. 96 tuteurs et
307 tutorés ont ainsi travaillé ensemble
durant le second semestre.
Bénéficier d’un tuteur est une démarche volontaire de la part de l’étudiant.
Le SAR dispose de plusieurs outils pour
l’encourager à recourir à ses services.
Ainsi, à la suite de la session de janvier,
un questionnaire personnel d’auto-évaluation est remis à chaque étudiant de
première année pour faire le point sur
ses motivations, son implication dans
les cours, sa méthode de travail. Les enseignants sont également des relais essentiels pour orienter l’étudiant vers le
tutorat.
Si le tutorat est imposé par décret, son
organisation est laissée aux soins de la
Haute Ecole. Le recrutement, la sélection et la gestion du tutorat sont pris
en charge par les membres du SAR. Une
convention de tutorat est signée entre le
tuteur et la Haute Ecole. Elle prévoit notamment dix heures d’accompagnement
du tutoré pour lesquelles le tuteur est
dédommagé comme volontaire.
« Depuis toujours, m’investir dans mon
école est important. J’avais envie de faire
quelque chose pour les étudiants » raconte
Samuel Lefever, étudiant en deuxième
bac informatique à l’IPL. Si la motivation de départ est importante, elle n’est
pas suffisante. Deux formations au coaching et aux gestes mentaux ont été organisées en mars et avril. « Elles m’ont
permis d’aborder l’autre différemment et
de prendre conscience du rôle de tuteur.
C’est très social, être tuteur » explique
Alexia Vankerkhove, étudiante en deuxième bac en soins infirmiers à l’ISEI. Ces
moments ont aussi permis à tous les tuteurs de la Haute Ecole d’être rassemblés.
« Qu’on soit ingénieur ou infirmière, une
fois devant nos syllabi, on est confronté
aux mêmes questions »
poursuit Alexia.
formalisées dans un contrat.
« Les tutorés sont perdus et on doit
les guider. Il y a un souci au niveau
de la motivation mais aussi de la
compréhension. Ils viennent avec des
questions précises sur les cours ou les
travaux. Parfois, on doit décortiquer
le cours avec eux » explique Samuel
Lefever.
Les tuteurs ont rencontré quelques
difficultés avec le calendrier. Ils ont
commencé le tutorat en avril. « C’est
parfois trop tard pour certains étudiants. Quant à nous, on a besoin de
temps pour nous organiser mais aussi
pour étudier nos propres matières »
regrette Alexia. Malgré ce petit bémol,
tous sont prêts à reprendre le collier.
Soutenir, encourager,
motiver…, les tuteurs
sont très vite passés à
la pratique sous l’œil
attentif et encourageant du SAR. Chaque
tuteur a la responsabilité de deux ou trois
étudiants qu’ils rencontrent plusieurs fois. Les
attentes des uns et des
autres sont d’ailleurs
APF - Fabienne Cuvelier
[email protected]
IES Parnasse - Deux Alice
Marie-Claude Hublet
[email protected]
Paul Gauthy,
entrepreneur
et volontaire
Daniela Climov
[email protected]
Marie Haps
Colette Dumortier
[email protected]
Paul Gauthy nous a quittés le 9 août. Ses funérailles ont eu lieu le 14 août.
Institut Paul Lambin
Informatique et imagerie médicale
Jean-Luc Collinet
[email protected]
Chimie, biologie médicale
et diététique
Guy Laureys
[email protected]
ISEI
Dominique Lemenu
[email protected]
Claude Gillard
Place de l’Alma, 2
1200 Bruxelles
02 335 08 60
[email protected]
Pendant près de vingt ans, à l’Ecole normale Saint Thomas puis à l’Ecole
normale libre subventionnée de Nivelles, Paul Gauthy s’investit comme
professeur psychopédagogue dans la formation des instituteurs. Pendant cette longue période de pratique enseignée, il prend du recul sur
l’enseignement, sur ses fondements, sur le sens et les valeurs qui le soustendent. Il anime et dynamise avec bonheur des équipes de collègues en
réflexion : temps des innovations et de la créativité pédagogique où son
exigence nourrissait le travail de chacun.
En 1998, il endosse la responsabilité de Directeur de l’Ecole Normale Catholique du Brabant wallon et de la catégorie pédagogique de la Haute
Ecole Léonard de Vinci. En octobre 2004, il devient Directeur-Président
tout en conservant la direction de l’Ecole Normale Catholique du Brabant wallon jusqu’en 2008.
Dès la création de la Haute Ecole, il en devient un acteur important.
La qualité de l’enseignement dispensé est pour lui et ses collaborateurs un leitmotiv. Personnalité motivée, engagée, dévouée et tournée
vers l’international, il déploie toute son énergie pour développer notre
Haute Ecole. Tout en respectant ses constituants de départ, il travaille
à forger un véritable esprit de corps, une seule et unique entité.
De nombreuses fois, il assiste aux réunions des groupes Haute Ecole
tantôt pour prendre le pouls et rappeler sa confiance tantôt pour soutenir la dynamique. Avec compétence et droiture, il préside de nombreuses réunions et représente la Haute Ecole dans de nombreuses
instances. Les décisions prises sont marquées par son esprit constructif et le sens des responsabilités.
Très vite, l’homme de défi fait face à un nouveau challenge: le rapprochement entre les universités et les hautes écoles. Paul Gauthy perçoit
rapidement l’enjeu d’un tel changement. Dans cet exercice difficile, il
est une cheville ouvrière incontestée. Il prône le rapprochement avec
l’université tout en ayant les idées bien claires sur le sujet : pas d’absorption pure et simple mais une intégration dans le respect de la spécificité de chacun.
Entrepreneur et entreprenant, enthousiaste et volontaire, bousculant
les idées reçues et l’ordre établi, son investissement pour le monde
de l’enseignement a été total et sans limite même dans l’épreuve de la
maladie.
Le
VINCI
Septembre
2009
3
Du côté des partenaires africains de CARES
Trois nouveaux membres
au Collège de direction
2009 voit l’arrivée de trois nouveaux directeurs. Cathy Delannoy
est directrice de la catégorie paramédicale et de l’ISEI depuis le
1er mai. Xavier Van den Dooren devient, le 15 septembre, directeur
de l’ECAM et de la catégorie technique. A Marie Haps, Damien
Huvelle prend le relais à partir du 1er octobre comme directeur
d’institut et du 8 novembre comme directeur de la catégorie traduction-interprétation.
Le Collège est désormais présidé par Paul Anciaux, Directeur-Président, dont le portrait a été dréssé dans le numéro précédent.
Cathy Delannoy
Cathy Delannoy est mariée et a un fils de 28 ans.
Infirmière spécialisée en salle d’opération et licenciée en
sciences de la santé publique, elle a travaillé au bloc opératoire de la Clinique Saint-Pierre à Leuven. Elle est entrée à l’ISEI en 1976 et y a exercé de nombreuses fonctions
(maître assistant, maître de formation pratique, chef de
département, responsable des relations internationales,
coordinatrice pédagogique, responsable-année, déléguée
aux différents conseils de la HE VINCI). Elle a notamment créé, à l’ISEI, la spécialisation en salle d’opération en 1998 et la spécialisation en anesthésie en 2007.
En 1985, elle co-fonde l’Association Francophone des Infirmières de Salle d’Opération (AFISO) et, en 1992, l’European Operating Room Nurse Association (EORNA).
Elle contribue ensuite à l’élaboration du curriculum européen des infirmières de
salle d’opération.
Dans le numéro précédent, la philosophie, les objectifs et les activités nationales et internationales du projet “Cadre africain de
référentiels de compétences pour le secteur de la santé” (CARES) ont été présentés ainsi que l’intérêt de la mise en réseau des
partenaires. Dans cette édition, cap sur le concret de l’avancée des travaux de chaque partenaire dans les différents contextes.
Merci
Madame Champagne !
Le 15 mai, vous avez été ovationnée à l’auditoire
Lacroix afin de vous remercier pour les 17 années
passées à la direction de l’ISEI. Comment avez-vous
vécu cet hommage ?
Je l’ai vécu comme un remerciement et surtout comme une marque d’affection. C’était tellement chaleureux, affectueux, à l’image d’un groupe humain qui
se respecte et s’apprécie. C’était aussi un hommage
à toute l’ institution.
De quelle réalisation êtes-vous la plus fière ?
L’ouverture de l’institut sur le monde. Auparavant,
beaucoup d’activités étaient réalisées au sein de
l’ISEI mais nous étions les seuls à le savoir. Actuellement, nous sommes plus ouverts vers l’extérieur et
ces nombreux échanges nous enrichissent. Il était
important de faire connaître l’institut et ses diverses richesses à l’extérieur, d’abord au niveau de la
Communauté française et, ensuite, sur le plan international. Nos objectifs se rapprochent de ceux de
l’université. Demain, nous entrerons à l’université et
il faut être prêt.
Qu’avez-vous le plus apprécié dans votre carrière?
Damien Huvelle
Damien Huvelle est marié et père de trois enfants.
Licencié en philologie germanique puis assistant en linguistique générale et comparative à l’UCL, lecteur aux
FUSL et collaborateur en linguistique romane aux FUNDP,
il participe à la création et aux travaux du Centre Interdisciplinaire de Glossologie et d’Anthropologie Clinique.
Maître-assistant à l’Institut libre Marie Haps depuis
1996, il enseigne la linguistique générale, la sociologie et la linguistique appliquée à la traduction.
En parallèle, il mène depuis plus de quinze ans des recherches dans le domaine de
la langue des signes, de l’interprétation, et de la pédagogie pour sourds. Depuis
2000, il coordonne à Marie Haps le centre de recherches appliquées PROFILS, dédié à la langue des signes.
Enfin, au sein de l’Association Lire et S’Exprimer, il mène des projets de promotion
de la littérature de jeunesse, en tant que conteur et formateur.
Xavier Van den Dooren
Le
VINCI
Septembre
2009
4
Marié et père de deux enfants (2 et 5 ans), Xavier Van
den Dooren est ingénieur civil de formation (UCL 1994),
spécialisé en mécanique. Il possède également un DAP
ainsi que plus récemment le CAPAES.
Engagé dans l’enseignement à l’ECAM depuis avril 1995,
il a dispensé essentiellement des formations dans le
domaine de la mécanique appliquée (cours, bureau d’études) ainsi que de la thermodynamique appliquée (énergétique, machines motrices). Dans ce cadre, il s’est
spécialisé dans la méthode de calcul par éléments finis.
Il a pris part à la gestion de l’ ECAM en tant que responsable de l’unité Mécanique
Thermique, puis chef du département Electromécanique Automatique.
La diversité de la fonction. Il faut gérer les ressources humaines, l’organisation, les finances, les relations avec l’extérieur, le respect des lois,… En tant
que directrice, on effectue la synthèse de tout cela
et on maintient l’harmonie. J’ai vécu cette fonction
durant une période de mouvance et de changement…
Quelle chance !
Les contacts humains, nombreux et variés m’ont
également donné beaucoup de plaisir et d’enrichissement. C’était un bain de jouvence d’être continuellement en contact avec des étudiants, de les voir rire,
râler, s’émerveiller.
Comment voyez-vous l’ISEI dans 10 ans ?
Comme un institut universitaire de formation plus
proche de l’université avec un master en sciences infirmières (cliniques) et des passerelles plus souples
au sein de l’enseignement supérieur. Pour cela, il faudrait supprimer l’année de passerelle et revoir la formation de base et les programmes. Des changements
profonds seront nécessaires au niveau des soins infirmiers mais aussi dans la façon de les enseigner.
L’endurance et l’énergie que vous avez déployées
dans votre travail sont reconnues de tous. Quelle en
est la recette ?
Une bonne santé ! C’est drôle parce que je ne suis pas
une acharnée du travail mais c’est la passion des projets et le sens des responsabilités qui me donnent
de l’énergie. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours
souhaité que chaque professeur ait des projets.
Un souvenir à nous faire partager ?
Vers la mise en œuvre
d’une approche par
compétences intégrée (APCi)
L’Institut National de Santé publique (INSP) s’est engagé avec le
concours de ses partenaires à mettre en œuvre une réforme profonde
du système d’enseignement paramédical au niveau supérieur. Il s’agit
d’un changement profond et radical intéressant le paradigme pédagogique jusqu’alors utilisé. Ainsi, au terme du processus, l’approche
par objectif va céder la place à une approche par compétences intégrée. Ces quelques lignes présentent les étapes déjà franchies dans
ce processus.
Le début du processus a été marqué, au niveau local, par le choix
des acteurs de terrain représentatifs de la problématique de la formation en soins infirmiers au Burundi. Ces différents acteurs sont
réunis au sein du comité technique pédagogique national (CTPN)
qui est l’organe de pilotage de la réforme au niveau national. Pour
garantir la qualité du processus, un organe externe à l’organe de pilotage et qui donne des avis sur les productions du CTPN a été mis
en place. Il s’agit du système d’actions et d’acteurs régulés (SAAR).
Cet organe est formé de spécialistes ainsi que de professionnels de
terrain intéressés par la problématique de la formation en soins infirmiers au Burundi.
La mise en œuvre de cette réforme exige une maîtrise par l’équipe de
pilotage des aspects méthodologiques de l’APCi. C’est dans cette optique que différents ateliers ont été organisés en vue d’un encadrement
méthodologique du CTPN. Les termes de référence ainsi que les plans
de déroulement de ces différents ateliers précisaient les objectifs à
atteindre ainsi que les productions en termes d’ingrédients du référentiel de compétence.
Burundi
cares
Cadre africain d'élaboration
de référentiels de compétences
pour le secteur de la santé
Vue partielle de l’ENDSS: le bloc scientifique polyvalent
Approche par
compétences intégrée et
formation continue
La formation, sous toutes ses formes, est un réel outil de renforcement
de l’efficacité des organisations de santé privées ou publiques.
La problématique des ressources humaines en santé est une problématique complexe pour laquelle il y a plusieurs portes d’entrée que l’on
peut choisir selon ses spécificités.
L’Ecole Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) soucieuse de renforcer le potentiel de ses enseignants s’inscrit dans le
cadre d’une approche qualitative, à savoir l’approche par compétences
intégrée.
L’intérêt de cette approche réside dans le fait que la méthodologie
sous-jacente permet une réelle adéquation avec les réalités des tâches
des professionnels sur le terrain, les normes sanitaires et les curricula.
Elle est basée sur les situations problèmes que l’apprenant doit rencontrer notamment en lien avec les situations de terrain.
Le projet mené au sein de l’ENDSS s’inscrit dans cette vision de renforcement des formations professionnelles par l’utilisation de l’approche
par compétences. Plus spécifiquement, il se centre sur la formation
continue des personnels enseignants de l’ENDSS au Sénégal.
Les résultats devront notamment donner des réponses claires aux
interrogations suivantes : Qu’entend-t-on par compétences professionnelles ? Qu’appelle-t-on « compétences transversales » ? Quelle
méthodologie suivre pour construire un curriculum ou une formation par compétences ? Comment assurer la mise en oeuvre du changement ? Quels sont les facteurs de durabilité ?
Sénégal
CTPN en travaux de groupes au cours de l’atelier national
Des compétences pour un travail en équipe de santé
Le projet CARES a rendu possible la mise en
œuvre du protocole de recherche de l’Unité
de recherche et Développement en Pédagogie et santé (URDPS) de l’Ecole de santé
publique de l’Université de Kinshasa, relatif
à l’analyse des compétences transversales
et spécifiques attendues du médecin généraliste, de l’infirmière graduée et de l’infirmière diplômée. La mise en œuvre de ce
protocole passe par la construction des référentiels des compétences de deux profils
à savoir le profil «médecin généraliste» et
le profil «infirmière graduée», celui de l’infirmière diplômée existant déjà.
Dans ce processus et dans une approche de
recherche participative, l’URDPS a organisé
à ce jour, en collaboration avec ses partenaires du projet CARES, deux ateliers nationaux
réunissant les enseignants des institutions
partenaires de l’unité. Elle a participé à trois
ateliers internationaux. Elle a eu le privilège d’
organiser le troisième conformément à la planification élaborée dans le cadre du projet.
Au terme de cette démarche, l’URDPS pense
produire les référentiels des compétences
du médecin généraliste et de l’infirmière
graduée, porte d’entrée dans une réforme
du programme de formation du médecin
et de l’infirmière. A ce stade du processus,
l’URDPS a validé les référentiels de métier
du médecin généraliste et de l’infirmière
graduée. Elle s’apprête à passer du référen-
Les bouquets de fleurs de l’ISEI. Je les ai toujours
trouvés magnifiques et particulièrement celui composé à l’occasion de mon hommage. Il symbolisait
tous les talents et le dynamisme de l’institut.
Ce projet s’inscrit dans le programme de coopération ACP –Union Européenne Edulink.
Il est mis en place par le Secrétariat ACP et financé par l’Union européenne.
tiel de métier au référentiel des compétences avec en point de mire faire émerger les
compétences communes et spécifiques à
chacun de profils étudiés, condition essentielle pour un travail en équipe de santé.
Le
VINCI
Travail de groupe des membres du CTPN lors du
deuxième atelier national
R. D. Congo
Plus d’infos :
Sur le programme Edulink : www.acp-edulink.eu
Sur le projet CARES : www.vinci.be
[email protected] - [email protected]
[email protected]
Septembre
2009
5
Proclamation des premiers Masters à l’ECAM
Le 25 juin, les étudiants de dernière année
de l’ECAM ont été les premiers à se voir
décerner le titre académique de Master en
Sciences de l’Ingénieur industriel.
Cette 91ème promotion s’est déroulée au
Centre Culturel Wolubilis de Woluwé-SaintLambert en présence de nombreuses personnalités et sous le haut patronage de la
Princesse Claire de Belgique, elle-même
géomètre expert immobilier.
Ce fut l’occasion d’attirer l’attention des
médias et de l’opinion publique sur ce profil de carrière en pénurie et trop souvent
méconnu. Les entreprises belges peinent à
recruter des ingénieurs industriels ; en un
peu plus de 15 ans, le nombre d’étudiants se
lançant à la conquête d’un tel diplôme a diminué. Si rien n’est fait, le monde de l’entreprise en général et l’industrie technologique
en particulier délocaliseront leurs activités
de recherche et de développement vers des
viviers de compétences. Par ailleurs, l’en-
treprenariat et la création d’entreprises en
souffriront. Bon nombre d’entreprises à vocation technologique sont, en effet, créées
par des ingénieurs. Les séquelles se feront
alors sentir sur la croissance de l’emploi et
la création de valeur.
Grâce à la politique audacieuse de stages
mise en place par l’ECAM, la quasi-totalité des
étudiants sont approchés par les entreprises
avant même d’avoir terminé leur cursus. En
passant le programme de 4 à 5 ans, l’ECAM a
transformé les contraintes de Bologne en
opportunités pédagogiques. Loin d’alourdir le cursus, elle l’a étalé afin d’y intégrer
des stages sur mesure et didactiquement
performants, plus d’échanges internationaux mais aussi plus d’heures de langues
soit toute une série d’activités centrées
sur la pratique concrète de terrain, indissociable des études d’ingénieur industriel.
Pour en savoir plus : René Vanbeveren,
[email protected]
Théâtre-forum
à l’ISEI
En juin dernier, cinq étudiantes de la spécialisation en
Santé communautaire ont présenté à l’ISEI un spectacle
de théâtre forum, Les anges gardiens. L’occasion d’une
réflexion sur la santé des étudiants, partagée par un public mobilisé.
La Katholieke Hogeschool Leuven (KHL) est une haute école associée à
la Katholieke Universiteit Leuven. Son département « Gezondheidzorg
en Technologie » s’est récemment installé dans un splendide bâtiment
sur le campus du Gasthuisberg. Comme l’IPL, il comporte une section
Informatique, Diététique, Chimie et Biologie médicale. Cette ressemblance n’est pas une coïncidence puisque ces deux entités , fondées par
l’UCL- KUL, n’en formaient qu’une seule au départ.
Après le déménagement de l’IPL à Woluwé, les deux instituts se sont
développés de manière totalement indépendante. Beaucoup d’eau a
coulé sous les ponts de la Dyle depuis cette époque. Récemment, ont
vu le jour plusieurs collaborations comme les échanges Erasmus Belgica en informatique, biologie médicale et diététique, ainsi qu’une
activité pédagogique commune, un jeu d’entreprises, organisée par le
département informatique dans le cadre de l’opération «Trialoog» du
Fonds Prince Philippe.
Septembre
2009
6
En avril 2009, la KHL a lancé sa première « International Miniweek »
avec comme ambition d’augmenter le nombre d’étudiants en échange
en vue d’atteindre l’objectif européen de 20 % de mobilité étudiante. Les
étudiants et les enseignants pouvaient ainsi participer à des cours, des
conférences ou des rencontres organisés par leurs partenaires étrangers ou issus de la Communauté française. Cinq enseignants de l’IPL
ont ainsi donné des cours ou des travaux pratiques sur la microbiologie
et l’étiquetage alimentaire (Evelyne Menne et Margueritte Jossart , Diététique), le design de bases de données (Brigitte Binot, Informatique), la
moëlle normale (Véronique Ferrant, Biologie Médicale) et le dosage des
chlorures (Agnès Van Camp, Chimie).
Cette manifestation a aussi permis d’échanger avec les collègues étrangers sur les systèmes pédagogiques, l’organisation du temps de travail, la
gestion de la qualité et d’apprécier le niveau de connaissance des langues
plus que remarquable des étudiants néerlandophones.
Pour en savoir plus : Agnès Van Camp, [email protected]
Pour une meilleure
maîtrise de la
langue française
Le Salon de Logopédie
innove en 2009
L’importance d’une maîtrise de la langue suffisante par les étudiants
de l’enseignement supérieur n’est pas à rappeler. Que dire alors de son
importance dans l’exercice même du métier d’enseignant ? Or, les étudiants qui se présentent à l’entrée de la formation d’instituteur préscolaire ont bien souvent des lacunes importantes dans leurs compétences langagières.
A l’ENCBW, diverses stratégies sont développées pour aider les étudiants à progresser dans leurs compétences langagières : le cours de
maîtrise de la langue s’appuie sur un diagnostic individuel, la communication d’un répertoire de compétences, l’organisation d’ateliers « à
la carte » dont certains sont encadrés par des tuteurs étudiants, des
syllabi permettant de travailler en autonomie et, en 1ère année, deux rencontres individualisées avec un formateur. En complément de ces dispositifs, AccES (Acculturation à l’Enseignement Supérieur) propose
aux étudiants de 1ère année un choix d’ateliers relevant notamment de
la maîtrise de la langue.
International Miniweek à Leuven
Le
VINCI
Marie Haps
IPL
« Les soignants prennent-ils soins d’eux-mêmes ? » Le paradoxe est connu : les infirmières, pourtant rôdées à diagnostiquer chez les autres les paramètres de morbidité,
minimisent parfois la toxicité de leurs propres conditions
de vie : stress, manque de sommeil, vie sociale perturbée,
chocs émotifs…
Pour en savoir plus : Cédric Juliens
[email protected]
Pour célébrer sa 5ème édition, le « Salon de Logopédie » a voulu valoriser la formation du logopède. Pour ce faire, un « Prix du Salon de
Logopédie©» sera attribué pour la première fois en Belgique.
Ce prix annuel de 1000 € récompensera un étudiant, issu d’un
des neuf instituts de formation francophones, auteur d’un travail
créatif et novateur, réalisé dans le cadre de ses études de logopédie. Fondé sur une recherche appliquée, le sujet proposé contribuera à l’ouverture de perspectives nouvelles et prometteuses
dans l’exercice quotidien de la profession.
Tous ces dispositifs requièrent temps et énergie et les résultats ne
sont pas toujours ceux escomptés. En outre, reconnaissons qu’une
note de 12/20 en maîtrise de la langue (seuil de réussite minimal) ne
garantit pas des compétences langagières suffisantes chez un futur
enseignant.
Le lauréat 2009 du « Prix du Salon de Logopédie© » sera désigné
par un jury indépendant et professionnel au cours de la proclamation publique. Vous êtes cordialement invités à fêter avec nous
cette grande première en logopédie, à 16h, lors de la cérémonie de
clôture.
Alors, que faire ? Pour entamer les études d’ingénieur civil, la réussite
à un examen d’entrée est requise. Pour préparer cet examen, certains
étudiants sont invités, le cas échéant, à suivre une année « spéciale
maths ». Pourquoi ne pas poser les mêmes exigences pour entrer en
formation d’enseignant ? Cela relève d’une décision politique mais l’enjeu en vaut la peine : la Communauté française a besoin d’enseignants
compétents, capables, dès la maternelle, d’offrir à tous leurs élèves, y
compris les moins favorisés, une imprégnation linguistique de qualité,
une sensibilisation à la culture et à la langue écrite.
Par sa volonté d’honorer de jeunes logopèdes, Marie Haps s’implique plus que jamais dans la formation de la logopédie en Belgique
dans une dynamique d’ouverture, et se positionne en partenaire
du monde professionnel.
Salon de Logopédie, Samedi 3 octobre, de 10h à 17h
Chaussée de Wavre 249, 1050 Bruxelles.
Pour en savoir plus : 02/793 40 02, [email protected],
www.mariehaps.be/logopedie/salon-de-logopedie/
Pour en savoir plus : Marie-Paule Labrique, 010/ 45 33 85
ENCBW
Réalisé dans le cadre du cours de philosophie, notre travail
s’est inspiré d’Augusto Boal : « Tout le monde peut faire du
théâtre. Le théâtre peut nous aider à réfléchir à la transformation de la réalité et à devenir les protagonistes du
changement. » Après des discussions et sondages qui ont
fait émerger les situations-problèmes, les étudiantes ont
écrit leurs premières scènes parfois réalistes, parfois fantasmées : l’arrivée à l’école, le manque de vie sociale, la pression des stages, la confrontation à la nudité et la mort. Les
actrices ont appris leur texte pendant la session d’examen
et répété avant et après leur défense de TFE.
La représentation a eu lieu à l’école, dans un local débarrassé de ses bancs : un plateau vide, trois accessoires et pas
de coulisses. Le public : des étudiants, des profs, des administratifs, des soignants venus de la clinique proche. Dès le
début, le ton est donné : « Vous profiterez de vos trois ans
d’études pour apprendre un maximum. Après vous serez lâchés dans la nature. » Le public réagit, se pose des questions, partage son analyse lors du forum. Des profs parlent
de leur parcours personnel. Beaucoup soulignent le peu
d’espace de parole qui libèrerait les émotions et les questions. Mais il en ressort un mouvement enthousiaste : lors
de cette représentation, nous nous sommes vus, reconnus
et parlé. Des mots ont été posés sur des vécus : nous avons
avancé dans la démarche de soins.
Depuis cinq ans déjà, le 1er samedi d’octobre, le « Salon de Logopédie » accueille traditionnellement, à l’Institut libre Marie Haps, tous
les acteurs de la profession dans une approche multidisciplinaire
interactive et un environnement convivial. Conférences, exposés,
ateliers pratiques, forum, démonstrations de matériel forment un
programme dont l’accès est gratuit pour tous. La renommée des
intervenants médicaux et paramédicaux, la diversité et l’actualité
des sujets, le nombre important d’exposants belges et étrangers,
ont attiré depuis 2005 près de 4000 visiteurs à cette occasion.
Former à l’interdisciplinarité
participent à des ateliers
présentant une problématique commune : le stress,
le respect du patient, la
douleur… Les étudiants
s’aperçoivent alors que
leurs futures professions
reposent sur des valeurs
communes et complémentaires.
Depuis 15 ans, les enseignants de l’Institut
d’Enseignement Supérieur Parnasse-Deux
Alice essaient de susciter le décloisonnement des disciplines auprès des étudiants.
Après leurs études, ceux-ci rejoindront en
effet un hôpital, un centre de jour, une école
spécialisée… et travailleront en équipe interdisciplinaire.
Les étudiants apprivoisent cette démarche de
différentes façons. En 1ère année kinésithérapie,
un module de « sciences du vivant » intègre
les matières de chimie, biochimie, biologie,
histologie et physiologie. En 2ème année, lors
d’une journée consacrée à l’interdisciplinarité, les étudiants de toutes les formations
Les étudiants sont aussi rendus acteurs
de cette démarche en proposant un jeu
de rôles mettant en scène un aspect de
leur discipline. Chacun découvre ainsi les
facettes du métier de l’autre. La confrontation des clichés et la perspective du
travail en équipe provoquent bien souvent un regain de motivation dans leurs
études, ainsi qu’une prise de conscience
de l’importance du travail en équipe interdisciplinaire.
En 3ème année, une étude de cas clinique
invite les différentes spécialités à mettre
leurs connaissances en commun pour assurer la prise en charge d’un patient fic-
tif. Des professionnels de terrain viennent
également témoigner de situations réelles
et favorisent ainsi l’articulation entre la
« fiction » et la pratique.
Confronter différentes approches d’une
même réalité, travailler en équipe, communiquer et interagir, unir ses spécificités
pour un projet sont des réalités du monde
professionnel. Dans le domaine de la santé, pouvoir dépasser les frontières de sa
discipline en vue de l’humanisation de l’accompagnement de la personne est un défi
d’actualité. L’enseignement de l’interdisciplinarité est donc une partie incontournable de la formation des futurs spécialistes
de la santé et de l’éducation.
Pour en savoir plus : Bénédicte Dayez,
[email protected]
Le
VINCI
Septembre
2009
IESP2A
7
LE CANARD
A G E N DA
DE LéONARD
Recherche talents artistiques
Tous les deux ans, la HE VINCI organise
la « Quinzaine des Arts » pour permettre aux membres de la Haute Ecole de se
rencontrer à travers l’art, et plus particulièrement à travers les talents de toutes les
personnes qui la composent (enseignants,
administratifs et étudiants).
Musique . Chant . Danse . Théâtre
Conte . Poésie . Ecriture . Photos
Arts plastiques . Dessin . Peinture...
Rejoignez notre équipe !
Plus d’infos dans votre institut.
Septembre - Décembre 2009
Jeudi 17 septembre à 20h30
Conférence « Proposition d’un Modèle
Fonctionnel de la Continence dans le
cadre de l’incontinence urinaire à l’effort »
par E. Bakker, docteur en Sciences Médicales
Prix : 5 € /Sur présentation de la carte étudiant : 2,5 €
IES Parnasse-Deux Alice, 84 av. Mounier,
1200 Woluwe-Saint-Lambert
Contacts : [email protected]
Rentrée académique de la Haute Ecole.
Conférence « L’alcool : notre drogue culturelle »
par le Dr. Gueibe, psychiatre et alcoologue à la
clinique Saint-Pierre d’Ottignies.
Auditoire A, Clos Chapelle aux Champs, 43, 1200 Bruxelles
Contacts : [email protected]
Jeudi 24 septembre à 17h30
Enregistrement du Jeu des dictionnaires à
l’occasion des 60 ans de l’IPL
Auditoire Lacroix, Avenue Mounier 51, 1200 Woluwé-Saint-Lambert
Billet en prévente à 5 € à l’IPL de 12h à 14h, en vente sur place à 8 €
Contacts : [email protected]
Jeudi 1er octobre
L’ENCBW en tenue sportive
Temps convivial et sportif pour les 900 étudiants et la
centaine de professeurs et autres responsables administratifs des trois départements.
Samedi 3 octobre à partir de 10 h
Septembre
2009
8
40 ans d’enseignement d’audiologie à Bruxelles
Contacts : [email protected]
Vendredi 18 septembre à 17h30
Le
VINCI
Samedi 10 octobre
5e Salon de Logopédie et Remise du
«Prix du Salon de Logopédie©»
Institut libre Marie Haps, Chée de Wavre 249, 1050 Bruxelles
Contacts : [email protected], www.mariehaps.be
Célébration des 10 ans de la formation
de podologie. Matinée de conférences
IES
Parnasse-Deux Alice, 84 av. Mounier, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Contacts : Vincent Vanderlin – [email protected]
Mardi 13 octobre à 20h30
Conférence « L’intervenant médico-social
face au défi du multiculturalisme »
par Ph. Woitchik, psychiatre, psychothérapeute, responsable de la
consultation d’ethnopsychiatrie au CHU Brugmann et directeur du
SSM Psycho- Etterbeek
Prix : 5 €/Sur présentation de la carte étudiant : 2,5 €
IES Parnasse-Deux Alice, 84 av. Mounier, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Contacts : [email protected]
Samedi 17 octobre
Journée d’étude de la Société
Belge d’Audiophonologie
« Bilinguisme ou multilinguisme en famille, bilinguisme à l’école »
Institut libre Marie Haps, Rue d’Arlon 11, 1050 Bruxelles
Contacts : [email protected]
Jeudi 22 octobre à 20h
Soirée de présentation des mémoires de
la promotion 2008-2009 à l’IESP2A
Prix : 5 €/Sur présentation de la carte étudiant : 2,5 €
IES Parnasse-Deux Alice, 84 av. Mounier, 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Contacts : [email protected],
www.parnasse-deuxalice.edu.
Lundi 26 octobre à partir de 15h
Après-midi de rencontre avec les entreprises
organisée par le département d’informatique
Institut Paul Lambin, Clos Chapelle aux Champs, 43,
1200 Woluwé-Saint-Lambert
Contacts : [email protected]
Mercredi 25 novembre
Conférence « La comédie de la réussite,
le sens de l’échec »
par Marie Milis, auteur et mathématicienne.
ENCBW, Voie Cardijn 10, 1348 Louvain-la-Neuve
Contacts : 010/45.33.85
Du jeudi 3 au jeudi 17 décembre
Quinzaine des Arts de la Haute Ecole
Fête de la Saint Nicolas pour les enfants du personnel,
spectacles et animations diverses durant toute la quinzaine.
Plus d’informations suivront.
La Haute Ecole aux salons des étudiants
12 et 13 novembre à Luxembourg
20 et 21 novembre au salon SIEP à Charleroi
27 et 28 novembre au salon SIEP à Bruxelles
Février et mars: Salons SIEP à Namur, Tournai,
Liège et La Louvière
Périodique d’information de la Haute Ecole Léonard de Vinci.
Editeur responsable : Haute Ecole Léonard de Vinci, Place de l’Alma 2, 1200 Bruxelles
Comité de rédaction : Laurence Brion (ENCBW), Joëlle De Spiegeleer (ECAM), Frédérique Deffrennes (IESP2A),
Christine Hayois (ISEI), Isabelle Henkinbrant (HE VINCI), Sophie Léonard (ISEI), Anne Vandevoorde (IPL), Cathy Van Lil (Marie Haps)
Graphisme et mise en page : Sophie Goddin
Contact : [email protected]
Ont participé à la rédaction de ce numéro: les membres du comité de rédaction, les membres du projet CARES, Paul Anciaux, Edgard Coche, Anne Giacomelli,
Cédric Juliens, Marie-Paule Labrique, Chantal Marsus et Agnès Van Camp.
Dans ce document, l’emploi du masculin pour désigner les personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.