BUDGET DE L`ETABLISSEMENT S.N.E.S. FORMATION SYNDICALE
Transcription
BUDGET DE L`ETABLISSEMENT S.N.E.S. FORMATION SYNDICALE
S.N.E.S. FORMATION SYNDICALE BUDGET DE L'ETABLISSEMENT Documents nécessaires à exiger 10 jours avant le CA : - le projet de budget 2010, par chapitre et par comptes, donnant la comparaison avec le budget 2009 ; - un récapitulatif des décisions modifications votées en CA pendant l’année 2009; - le compte financier voté printemps 2009 qui porte sur l’exercice 2008 ; - un rappel des textes réglementaires imposant des tarifs et des conseils de la collectivité locale, s’il y en a ; - les renseignements concernant l’établissement : nombre d’élèves, de demi-pensionnaires, d’internes, les tarifs d’hébergement votés par l’établissement, l’état récapitulatif des emplois dont dispose l’établissement (faire le point en particulier des CES employés avec accord du CA et demander la transformation de ces emplois en postes). Le budget de l'établissement voté en C.A. ne concerne que le fonctionnement de l'établissement (dépenses pédagogiques, viabilisation, entretien, petit équipement,....). Le gros équipement, les réparations, les mises en conformité, etc....relèvent de la compétence des collectivités locales et ne sont pas inscrits dans le budget de l'établissement. C'est le programme prévisionnel des investissements, établi en cours d'année scolaire par le Conseil Général pour les collèges et le Conseil Régional pour les lycées, qui déterminera la priorité et les sommes à consacrer, le préfet arrêtant la liste annuelle des opérations. Reportez-vous à la page 36 du Tome 2 du "Mémento de l'enseignant du second degré"- 2e édition. RESTAURATION ET INTERNAT I - RESSOURCES 70 - Ventes et prestations de service. - tarifs de 1/2 pension : fixé par le conseil Ce compte comprend la vente d'objets Chapitres principaux général en collège, régional en lycée. confectionnés, mais aussi d'autres produits annexes (location de salles, par - Le fonds commun des services ex). Ces ressources ne doivent pas 70 - Ventes et prestations de service d'hébergement : il s'agit d'une participation porter atteinte à la gratuité, au dont restauration et internat des familles aux charges communes de fonctionnement du service public, ni l'établissement. Elle peut atteindre jusqu'à ouvrir la porte à la privatisation des 25 % du prix payé par les familles. Cette financements. Etre vigilant pour refuser disposition est dangereuse car elle peut l'entrée de la publicité dans les servir à augmenter les recettes de établissements (panneaux publicitaires, l'établissement au détriment du budget banques de données ou réseaux fondés nourriture. sur la publicité...). Le crédit nourriture peut représenter 90 % du solde des recettes de 1/2 pension et d'hébergement. 741 - Elles concernent les activités pédagogiques à la charge de l'Etat (ex : FORMATION CONTINUE - GRETA matériels informatiques, équipements des ateliers de technologie en collège, Le budget du GRETA doit être voté par le manuels scolaires, recherche et CA de l'établissement d'appui. Le GRETA expérimentation pédagogique (cf décret n'ayant pas la personnalité morale, le seul du 25 février 1985). 741 - Subventions de l'Etat organe délibératif est le CA du lycéesupport. Surveiller, en particulier, les conventions, le montant financier et 744 - Les subventions des collectivités l'utilisation des ressources financières qui locales proviennent du département découlent de l'utilisation des locaux par le pour les collèges, de la région pour GRETA. Soyez offensifs : les cours les lycées (sauf convention régionales des comptes sont intervenues à particulière). 744 - Subventions de collectivités plusieurs reprises pour mettre en cause la * Vérifier l'accroissement de la publiques gestion des GRETA. subvention par rapport à l'année précédente, compte-tenu des variations Services Spéciaux FONDS DE RESERVE en effectifs d'élèves, des surfaces et des caractéristiques des bâtiments.... La formation continue , Ces fonds, résultat des exercices antérieurs, * Vérifier l'augmentation de la Le GRETA restent à la disposition des établissements. subvention par rapport à l'augmentation Les séquences éducatives ; Il est nécessaire d’avoir un fonds de du coût de la vie (en 1995, autour de 1,9 Les sections sports-études ; roulement pour faire face à des dépenses % au minimum), par rapport aux Les projets d'action éducative (PAE) non encore programmées, mais il faut dépenses réelles de l'établissement (voir Les activités périscolaires éviter tout excès : entre 5 et 10 % du le compte financier de l'année budget de fonctionnement de précédente, voté en mai-juin). l’établissement ; cela nuit au bon fonctionnement de l’établissement et peut servir d’argument à la collectivité locale 7481 - Taxe d'apprentissage 7481 – Taxe d’apprentissage pour diminuer la subvention versée. Pour En moyenne un élève du public du utiliser ces fonds, il faut demander le vote second degré a reçu en 96: 531 F, (soit 9 d’une décision budgétaire modification F de moins qu’en 94) un élève du privé (D.B.M. ou D.M.) affectant des crédits à sous contrat 1403 F près de trois fois une dépense précise, en fonction des plus. Les .montants sont en diminution (besoins de l’établissement, en particulier 40 F pour le public, - 137 F pour le pour les activités éducatives et privé...) Très inégalitaire, elle défavorise pédagogiques. les élèves du public par rapport au privé. Le SNES demande une réforme de la DECISION BUDGETAIRE collecte pour une redistribution MODIFICATIVE démocratique de ces fonds aux établissements et services publics qui Elles intervient en cours d'exercice et couvrent les premières formations technologiques et professionnelles. doit être votée par le CA pour virements de crédits entre chapitres, prélèvements sur fonds de roulement, ou entrée non prévue au budget etc.... II - DEPENSES Art. A1 Ces crédits déterminent les crédits d'enseignement dont disposent les équipes pédagogiques. Vérifier qu'ils atteignent au moins 10 % du budget de l'établissement et qu'ils augmentent au moins autant que le budget d'ensemble, et en proportion des besoins exprimés par les collègues. Art.A2 Ces dépenses sont limitées par les ressources affectées. Si celles-ci sont insuffisantes pour faire face aux besoins (ex.les manuels scolaires en collège), il faut intervenir auprès de l'I.A. et du rectorat pour obtenir du Ministère une augmentation de cette ressource. B. Viabilisation Les dépenses d’énergie (charbon-fuelélectricité-gaz) d’eau, de viabilisation doivent permettre de répondre aux besoins. Mais il faut veiller à ce que ce chapitre reste équilibré par rapport à l’ensemble du budget. Si les consommations sont élevées, intervenir pour que des travaux soient entrepris par la collectivité locale, après étude des meilleures solutions et qu’en attendant une subvention exceptionnelle permette de faire face aux dépenses. Vérifier que la répartition des dépenses ne s’inscrit pas dans une logique de privatisation suite à des recommandations de la région ou du département. Chapitre A - Activités éducatives et pédagogiques Article A1 - Activités éducatives et pédagogiques sur ressources générales (enseignement général) 60225 – achats de fournitures scolaires 60325 – variations de stocks de fournitures scolaires 6067 – fournitures et matériel d’enseignement (non immobilisable) Gratuité : être vigilant pour que ne soient pas imputées aux familles des dépenses relevant du budget de l’établissement . Refuser en particulier le paiement de la reprographie. L’achat du papier doit être prévu dans le chapitre A1. 6155 – maintenance des installations et du matériel pédagogique 6184 – documentation pédagogique et bibliothèque générale 6245 – transport des élèves (sorties pédagogiques) 6575 – participation au fonctionnement du foyer coopératif socio-éducatif. Article A2 - Activités éducatives et pédagogiques (dépenses sur ressources affectées ou spécifiques) 6062 – manuels scolaires 6186 - bibliothèques des élèves 6223 – versements de primes aux chefs d’entreprises accueillant des élèves de C.P.A. 6423 – rémunérations des personnels d’externat. Chapitres B - Viabilisation C - Entretien D - Autres charges générales E - Restauration et internat F - Aides et transferts G - Participation aux dépenses communes C. Entretien A surveiller : 6063 : fourniture d'entretien, petit outillage ; 6152 : entretien et réparation des biens immobiliers ; 6154 : entretien et réparation des biens immobiliers ; 6156 : entretien sur contrat (sauf pédagogique) Chapitre à ne pas négliger pour que l'établissement puisse être bien entretenu. Il s'agit de l'entretien et de la réparation couvrant des biens mobiliers et immobiliers. Attention aux contrats d'entretien : on peut demander à l'intendant de vérifier, en faisant jouer la concurrence, si le rapport qualité/prix est le meilleur possible.... D. Autres charges générales Ces dépenses de fonctionnement de l'établissement regroupent des frais divers pour le travail des personnels ATOS (linge, produits de nettoyage, blanchissage, frais d'infirmerie, fournitures administratives,....) des frais pour la communication (PTT, publicité, réception,...). Vote du projet de budget. Il se fera en tenant compte du montant de la subvention générale, des questions de répartition entre chapitres (chap. A1 en particulier), des logiques induites de privatisation etc.... Des demandes précises accompagneront la contestation du budget (motions, voeux). Parallèlement, il faut saisir directement les autorités de tutelle pour faire pression (préfet, collectivité de rattachement, autorité académique). En votant contre, le CA dénonce l’insuffisance générale de la subvention, pas nécessairement la répartition effectuée entre les chapitres. Les explications de vote préciseront les points de désaccord et une motion fera part des demandes des élus au CA. Il est important d’agir avec les autres élus du personnel, les parents et les élèves pour faire prendre en compte les besoins de l’établissement. Si le budget n'est pas voté dans les délais, ou n'est pas en équilibre réel, l'autorité de tutelle se substitue au C.A. et règle le budget. Le chef d'établissement est tenu d'assurer la publicité du budget une fois celui-ci devenu exécutoire, selon les modalités déterminées en accord avec le C.A. (affichage des points principaux, en particulier le chapitre A). II - Les dix questions à poser sur le budget 1. Quels documents doit fournir le chef d'établissement ? - Un projet détaillé 2010 comportant les comptes de chaque chapitre (avec un récapitulatif) en parallèle avec le budget de l'année en cours (2009). - Le compte financier de l'année précédente (2008) qui permet une comparaison avec les dépenses réellement effectuées. N.B. Tous les documents comptables administratifs peuvent être consultés par les élus au C.A. (obligation de transparence administrative). 2. Comment a été calculée la subvention de la collectivité ? Demander aux S2 et S3 les comptes rendus des C.d.e.n. et C.a.e.n. réunis en octobre. La subvention augmente-t-elle ? Si oui, l'augmentation prendelle en compte celle du coût de la vie ? De la D.g.d. ? Du nombre d'élèves ? De la surface de l'établissement ? Du type de sections ? Quelles consignes ont donné les collectivités locales pour la répartition entre chapitres de dépenses ? A suivre seulement si elles paraissent fondées. 3. Les ressources liées à l'hébergement et à la restauration se fondent sur quel coût du repas ? Quel nombre de demipensionnaires ? Quel nombre d'internes ? Quelle politique d'aide au paiement ? 4. Les autres ressources respectent-elles gratuité, laïcité ? Priorité du service public ? 5. Quel est le montant du fonds de réserve ? C'est-à-dire des fonds disponibles (celui de fin 95 ? Celui actuel après D.b.m. ?) 6. Sur les dépenses pédagogiques (chapitre A) - après enquête préalable auprès des collègues : - Les demandes de l'année ont-elles été satisfaites ? - L'augmentation tient-elle compte du nombre et de la section des élèves ? Des besoins nouveaux ou accrus ? Des besoins en reprographie pour les cours sans faire payer les élèves ? - Quel est le montant par élèves ? (minimum 120 F/élève de série générale, du double au quadruple pour séries techniques) - Comment est prise en compte l'E.p.s. ? (paiement des installations sportives ? Du matériel ?). 7. Comment est assuré le fonctionnement matériel : restauration, chauffage, entretien ....? Par le service public ? Par le privé ? Quels contacts ont été passés ? Avec qui ? Depuis quand ? Après quel appel d'offres ou devis différents ? Quand peut-on les renégocier ? 8. Où en est-on des questions d'hygiène et de sécurité ? A quelle date va se réunir le comité d'hygiène et de sécurité? 9. Qu'en est-il des aides et fonds pour les élèves (fonds social collégien et lycéen), versés par l'Etat ? Evolution du montant ? Demandes satisfaites ? Manques ? 10. Où en est-on des emplois dans l'établissement ? En particulier les secteurs sensibles : A.t.o.s., personnels administratifs et de gestion, C.e.s. Le Chef d'établissement doit fournir un récapitulatif des emplois en annexe du budget (v. art. 35). III - Quel vote émettre sur le budget ? Ce vote est fonction : - du montant de la subvention (argumentation, prise en compte des besoins) ; - de la répartition entre chapitres - en particulier celui des dépenses pédagogiques (chapitre A) ; - du respect de la gratuité pour les élèves, du caractère de service public du fonctionnement (refus des privatisations) ; - du montant et de l'utilisation du fonds de réserve. Voter "contre" veut dire 1. S'opposer à l'insuffisance de la subvention de la collectivité locale. Il faut accompagner le vote contre d'un chiffrage de l'augmentation souhaitée et d'une indication de répartition de la somme supplémentaire. 2. S'opposer à la répartition de la subvention, ou à l'obtention de certaines ressources par la privatisation, le recours à la publicité... Le travail du gestionnaire n'est pas en cause : les choix faits ne lui sont pas propres. Pour éviter des incompréhensions, veillez à avoir une cohérence sur ce type de vote quand se posera en janvier la question de la répartition de la D.h.g. • (Se méfier : le chef d'établissement essaie souvent de culpabiliser les élus du C.a. pour obtenir un vote positif). Le vote sur le budget n'a donc pas du tout le même sens que le vote sur le compte financier où l'on donne en quelque sorte "quitus" au gestionnaire. Voter "pour" vaut acceptation et de la subvention et de la répartition. Voter en abstention ou refuser de voter permet de marquer des réserves mais ne remet pas en cause le projet de budget. Que se passe-t-il si le vote "contre" est majoritaire? (voir le croquis). • Le budget ne revient pas devant le CA sauf s'il n'est pas en équilibre réel. • Le budget est réglé conjointement par l'autorité académique et la collectivité de rattachement. • En cas d'impossibilité, la Chambre régionale des Comptes est saisie. N.B. Le budget doit être voté au plus tard début décembre : s'il n'y a pas eu désaccord, il devient exécutoire dans un délai de 30 jours après réception par l'autorité de tutelle - donc pour le début de l'année civile. Si le budget n'a pas été voté, il y a un délai d'un mois pour qu'une solution soit prise. D'autre part, l'agent comptable peut continuer pendant 2 mois à régler les dépenses effectuées en fin d'année : une subvention sera forcément donnée à l'établissement, donc l'établissement peut continuer à fonctionner. IV - Adoption des budgets des établissements L’adoption des budgets des établissements (loi du 22 juillet 1963 modifiée) décret du 30 août 1985 Circulaire 28/3/88 R/R/ 363.1 Sans accord Département ou Région-Académie Dans délai 2 mois à compter De la réception du budget Budget réglé par repr. Etat apr. avis public (Ch.Rég.Compte) Désaccord de l’une Des parties L’une des trois parties fait connaître son désaccord dans les 30 jours. Avant le 1er novembre Notification du montant prévisionnel de la subvention de fonctionnement. Voté par le Conseil Régional pour les lycées, Conseil Général pour les Collèges. Désaccord Département ou Région et Académie doivent régler conjointement le budget Budget non adopté 30 J Accord Accord ou sans Opposition après 30 J. Budget transmis au Repr. De L’Etat. Exécutoire dans les condit.loi du 2.3.82 Budget 30 J adopté Au plus tard 30 J. après : Examen du budget par le conseil d’Administration en équilibre réel. Trans.dél. 5 j. Repr. de l’Etat Région/Départ. Académie BUDGET EXECUTOIRE Pour le 1er janvier sinon, on va commencer A fonctionner sur la base de 1/12e de L’exercice précédent. BUDGET EXECUTOIRE BUDGET EXECUTOIRE V - Les mots-clés Lexique Agent Comptable Autofinancement Définitions/explications L'agent comptable (intendant) tient la comptabilité des établissements dont il a la charge. Il peut déléguer à un (e) gestionnaire la tenue de cette comptabilité, mais en exerce le contrôle. Les agents comptables prêtent serment devant la Chambre régionale des comptes, agissent sous leur responsabilité personnelle et pécuniaire Paiement intégral par l'établissement de la dépense engagée (sur un chapitre précis, sur le fonds de réserve, par une décision modificative...) Budget de l'établissement Budget de fonctionnement : ressources et dépenses sont votées en équilibre. Il concerne en particulier, les dépenses couvrant le fonctionnement pédagogique, la viabilisation, l'entretien courant et les dépenses administratives. Compte financier Bilan définitif des comptes pour l'année civile écoulée : évolution et état des dépenses et des recettes budgétaires, montant du fonds de réserve. Il s'agit de rendre des comptes sur l'utilisation des deniers publics Crédits affectés ou Ces ressources ne peuvent être affectées qu'à un compte ressources affectées précis, - et ne peuvent tomber dans le fonds de réserve (ex : ou spécifiques manuels scolaires, crédits projets éducatifs...) Décisions modifiModifications apportées au budget initial : elles font l'objet -catives (DM) ou d'un vote préalable du C.a. lorsqu'il s'agit du passage de décisions budgédépenses d'un chapitre à un autre, ou d'un prélèvement sur le taire modificatives fonds de réserve. Le glissement à l'intérieur d'un même chapitre d'un compte à (DBM)un autre n'est pas soumis à un vote mais il fait l'objet d'une information à la commission permanente et d'un rapport au C.a. Par contre, une ressource nouvelle ni affectée ni spécifique doit donner lieu à un vote du C.a. Dotation générale L'Etat reverse aux collectivités locales une dotation (+ 1,36 % de décentralisation d'augmentation) qui compense les charges particulières dues (D.g.d.) à la décentralisation - y compris les dépenses pour le fonctionnement des lycées et collèges mais aussi depuis 1996 pour l'apprentissage. F.a.r.p.i. (Fonds académique de rémunération des personnels d'internat) Fonctionnement Fonds commun des services d’hébergt (FCSH) anciennement Fonds commun de l’internat Fonds de réserve (fonds de roulement, fonds disponibles Fonds fiscal collégien, lycéen Commentaires Pour des dépenses lourdes, la collectivité fera l'objet d'une demande de subvention. Pour certains équipements de restauration scolaire, il sera fait appel au fonds commun d'hébergement. Voté en C.a au plus tard début décembre. Le C.a. est maître de la répartition des crédits dans le respect des règles budgétaires nationales et en fonction des orientations fixées par la collectivité de rattachement. Voté en C.a. avant la fin juin pour l'année précédente. Ce document permet de faire le point sur l'exécution du budget et les dépenses réelles effectuées. Demander la transparence sur l'utilisation de ces fonds qui ne peuvent servir à financer autre chose. Ces décisions introduisent une souplesse de gestion et permettent de puiser dans les fonds de réserve donc de les diminuer pour qu'ils soient raisonnables. Elles doivent être votées avant que la dépense ne soit engagée. Toute D.m. doit être récapitulée lors du compte financier La collectivité locale répartit cette dotation selon ses choix politiques. Elle peut choisir de la majorer sur ses fonds propres ou de la minorer. L'augmentation des crédits accordés à chaque établissement ne doit pas être inférieure à celle des crédits de l'Etat. C'est un élément d'appréciation pour le vote à émettre. Sur le prix de la pension versée par les familles, l'Etat prélève 22,5 % pour participation au paiement des personnels qui assurent la restauration scolaire (10 % si la fabrication des repas est assurée par un prestataire de service autre qu'un établissement d'enseignement). Le budget voté en C.a. concerne le fonctionnement de l'établissement (matériel pédagogique, viabilisation, frais d'entretien, téléphone....) Il s’agit d’une sorte d’assurance : la collectivité locale prélève entre 0,5 % et 2 % du prix de pension pour constituer un fonds servant en cas d’urgence. Le SNES, avec les parents d'élèves, proteste contre cette charge qui incombe aux parents. C'est à l'Etat de prendre en charge les frais de personnels dans leur totalité. Somme des crédits non utilisés pendant l'année civile et lors des années précédentes. Cette réserve peut être utilisée pour n'importe quel chapitre après décision modificative votée en C.a. Mais l'établissement doit toujours garder 2 à 3 mois de fonctionnement pour faire face à l'imprévu. Créés en 1990 pour les lycées, en 1995 pour les collèges, ils sont versés par l'Etat en fonction du nombre d'élèves et de critères sociaux. Ces fonds doivent servir à répondre à des besoins immédiats des élèves pour qu'ils puissent suivre leur scolarité (restauration scolaire, livres, titres de transport, frais de santé...). Ils doivent apparaître au budget faute de quoi ils ne pourraient être dépensés. Le montant du fonds de réserve doit être inférieur à 10 % du budget. Sinon les collectivités locales tirent prétexte des "économies" réalisées pour ne pas augmenter leur subvention ou la diminuer brutalement . En cas de nécessité, pour remplacer des équipements lourds de cuisine, ce fonds devra être sollicité. Contrairement aux fonds de la vie lycéenne, inscrits au budget, ces fonds ne sont pas budgétisés. Un état des sommes reçues et des dépenses effectuées doit être présenté au C.a. qui donne son avis sur des critères d'utilisation de ces fonds.(cf.circ.du 11.3.98) A distinguer des aides régionales qui apparaissent en certains endroits. N.B. Ces fonds ne peuvent remplacer une véritable politique de gratuité et de bourses. Gestionnaire Le gestionnaire assure la gestion matérielle et peut être installé régisseur d'avance et de recettes avec l'agrément de l'agent comptable. Il agit alors sous l'autorité de l'ordonnateur. Il n'est pas responsable personnellement et pécuniairement à la différence de l'agent comptable. G.r.e.t.a. Chaque C.a. donne son accord sur les modalités de (groupements participation de l'établissement aux actions du d'établissements G.r.e.t.a., mais seul l'établissement support vote le pour la formation budget du G.r.e.t.a. Toute convention de formation continue) continue est cosignée par le chef d'établissement support et par le chef d'établissement où se déroule l'action. Groupement Plusieurs établissements peuvent se constituer, après comptable accord entre eux, en un groupement comptable. Chaque établissement conserve sa personnalité morale et son autonomie financière. Investissement Les départements ont la charge des collèges, les régions celles des lycées au point de vue construction, rénovation....Ils bénéficient pour cela d'une dotation de l'Etat (D.d.e.c., dotation régionale d'équipement scolaire). L'établissement ne prend en charge dans son budget de fonctionnement que ce qui relève de l'entretien courant, du petit mobilier, c'est-à-dire qui relève du locataire. Ordonnateur C'est le chef d'établissement qui est l'ordonnateur des recettes et dépenses. Le gestionnaire agit sous son autorité. Participation des Sur le prix payé par les familles de demi-pensionnaires familles au l'établissement prélève entre 10 et 25 % pour le fonctionnement fonctionnement du restaurant scolaire hors denrées alimentaires. Il faut faire en sorte que ce taux soit le plus de la ½ pension bas possible. Ressources propres Ce sont des ressources qui ne proviennent pas de subventions mais de revenus liés à des prestations offertes par l'établissement (ventes de produits, location de logements, de salles, panneaux publicitaires....) Services spéciaux Annexés au budget de l'établissement et votés dans les mêmes conditions (dépenses et recettes en équilibre), les services spéciaux permettent de distinguer certaines activités de l'établissement : l'enseignement technique, la formation continue, les séquences éducatives, les activités péri et para-scolaires, les projets éducatifs, les groupements de service, les sections sports-études..... Taxe Taxe versée par les entreprises pour les classes d'apprentissage techniques, préprofessionnelles, professionnelles. Les entreprises peuvent la verser à l'établissement de leur choix, privé ou public. Cette taxe doit bénéficier aux classes qui permettent de la toucher (équipement en matériels pédagogiques en particulier). C'est à l'établissement, au chef des travaux de faire des démarches pour attirer le versement direct de cette taxe pour les entreprises. Les budgets des G.r.e.t.a. ont fait l'objet d'enquêtes de la part de plusieurs chambres régionales des comptes. Des irrégularités ont été sanctionnées. Ces budgets doivent être soumis à un examen approfondi. En cas de problème, ne pas hésiter à alerter la Chambre régionale des comptes. Les dotations pour investissement ne font pas partie du budget voté qui ne concerne que le fonctionnement. Cependant la collectivité locale doit soumettre son programme de travaux au C.a. pour que celui-ci établisse un ordre de priorité et/ou fasse inscrire ses propres demandes urgentes. Il est tenu de respecter loi, règlements, décisions de justice et conventions - et ne peut agir de sa propre autorité : le C.a. vote le budget. Attention ! C'est le C.a. qui vote ce taux pour l'année...suivante. Se concerter avec les élus parents d'élèves. Quand on a prélevé le F.a.r.p.i., le F.c.s.h., la participation sur le prix payé par les familles.....le reste sert à l'achat des denrées alimentaires ! Le développement de ces ressources dans certains établissements pose de graves problèmes d'équité entre établissements. En tout état de cause, elles ne doivent en aucun cas porter atteinte à la gratuité, au fonctionnement, à l'indépendance du service public. Il faut veiller en particulier à refuser toute publicité. Ces services - en particulier celui qui concerne le G.r.e.t.a. - doivent faire l'objet d'une attention particulière. De fortes inégalités entre service public et privé apparaissent. En moyenne, en 96, un élève du second degré public a perçu 531 F (soit 9 F de moins qu’en 94) contre 1403 F pour un élève du privé sous contrat. Le SNES demande une réforme de la collecte pour une redistribution démocratique, équitable, de ces fonds aux établissements publics.