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FICHE 14 Moins de produits nocif, pour plus de biodiversité dans le jardin Objectif 0 phyto! Que pouvons nous faire Réduire l’apport de produits toxiques (produits phytosanitaires) au jardin, c’est modifier ses pratiques et ses habitudes de façon à réduire à la source leur nocivité au lieu d’essayer de réparer les dégâts après coup. De cette façon on peut préserver la faune et la flore de nos jardins et en protéger la biodiversité. À cette fin, il faut déterminer les sources potentielles de nocivité et trouver des moyens de les supprimer ou de les atténuer. Je limite l’usage des produits phytosanitaires : Pesticides, insecticides, engrais ou encore désherbants sont les pires ennemis de la biodiversité. Ils polluent les nappes phréatiques et détruisent la petite faune. Limiter, réduire voir stopper leur utilisation est un geste majeur pour tendre vers un jardin écologique. Il existe des alternatives (désherbage thermique, binage, utilisation des insectes pour la lutte biologique, paillage). Il suffit de se renseigner et d’appliquer les autres gestes proposés. Qu’est ce qu’un produit phytosanitaire ? Étymologiquement, un produit phytosanitaire est un produit qui soigne les organismes végétaux. Il s’agit d’une substance active ou d’une association de plusieurs substances chimiques ou micro-organismes, d’un liant et éventuellement d’un solvant éventuellement accompagnés d’adjuvants ou d’un tensioactif (Un tensioactif ou agent de surface est un composé qui modifie la tension superficielle entre deux surfaces. ). Les phytosanitaires font partie de la famille des pesticides, elle même englobée dans la famille des biocides. Le produit phytosanitaire est destiné à protéger des espèces végétales cultivées, à en améliorer les rendements. Il agit en tuant ou en repoussant leurs pathogènes (animaux, végétaux, bactéries, virus) parasites, plantes concurrentes (végétaux ou des parties de végétaux jugés indésirables), ou consommateurs animaux qu’on appelle ravageurs ou parfois organismes nuisibles. FICHE 14 JE SÈME UNE PRAIRIE FLEURIE Que pouvons nous faire ? (suite) Penser à l’association des plantes au jardin : L’association de certaines plantes entre elles permet d’obtenir de belles récoltes et d’avoir un beau jardin en aidant le jardinier à limiter voire éviter l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides. Cette méthode appelée le « compagnonnage » est issue de l’observation et de la pratique. Pourquoi ne pas essayer ! Bien plus riche en espèce végétales qu’un simple gazon, semer une prairie fleurie dans un jardin, dans une jardinière ou un bac sur votre balcon permet de favoriser l’apparition d’insectes comme les abeilles, les papillons ou les coccinelles. Quelques exemples d’association des plantes : Plantez des myosotis autour de vos pieds de framboisiers pour tenir éloigner les Son installation est utile pour le jardin tout en étant esthétique et peu cher vers du framboisier. Les soucis ont la réputation de tenir éloignés les insectes, plantez-en dans votre (achat, entretien et mise en place) potager en les mariant aux carottes, aux choux et aux laitues. Plantez des capucines entre vos rangs de tomates, choux, carottes, pommes de terre et haricots pour tenir éloigné les mouches blanches (aleurodes). Mariez les oeillets d’inde au feuillage odorant avec les tomates, les choux, les haricots, les carottes, les pommes de terre et les poireaux pour leur effet nématicide et contre les aleurodes. Leur odeur fait fuir bon nombre d’insectes et ils favorisent le développement des tomates. Déposez des branches de genêts entre vos rangs de choux pour tenir éloigné la chenille du chou. Pour augmenter votre production de haricots, plantez parmi eux des pois de senteurs qui attireront les insectes pollinisateurs. Je laisse un coin de jardin en friche : Une friche est un endroit du jardin où l’entretien, l’arrosage et l’application de produits divers ne sont pas réalisés afin de laisser faire la nature. Elle peut s’exprimer avec l’apparition de plantes utiles à la diversité végétale et animale. Il ne s’agit pas de «subir» la friche mais bien de l’inviter chez vous afin de renouer avec le côté naturel de votre environnement. Si une friche devient trop envahissante, il suffit de la faucher ou de la débroussailler une à deux fois par an. L’idéal est de procéder par moitié en laissant les végétaux coupés sur place quelques jours (le temps que la petite faune puisse trouver un nouveau refuge). Autres solutions alternatives aux pesticides : Pucerons - Lâcher de larves de coccinelles - Plaques engluées Chenilles défoliatrices - Ramassage à la main Campagnols et taupes - Bulbes odorants - Émetteurs de vibrations - Pièges mécaniques Cochenilles J’INVITE LA PETITE FAUNE Une friche, une prairie fleurie quelques arbres, arbustes, ou végétaux présentent un jardin agréable et intéressante pour la petite faune (insectes, oiseaux, petits rongeurs). Ces gestes peuvent être complétés par la mise en place de nichoir ou de abris pour ces animaux. Plus un jardin ressemble à un écosystème naturel, plus il aura les capacité de se défendre contre les aléas climatique et les ravageurs. Limaces et escargots - Nématodes - Pièges - Barrières physiques Mauvaises herbes - Lâchers d’auxiliaires (pré- - Paillage dateurs naturels cochenilles) - Plante couvre sol - Sarcloir binette - Tonte et fauchage - Désherbage thermique Maladies - Cultiver des variétés résistantes Acariens - Lâchers d’auxiliaires (prédateurs naturels des acariens) Rodez agglomératoin BP 53531- 12035 Rodez cedex 9 tel : 05 65 73 83 00 www.rodezagglo.fr