Calcul du Convertisseur AC-DC avec Correction de
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Calcul du Convertisseur AC-DC avec Correction de
1 Calcul du Convertisseur AC-DC avec Correction de Facteur de Puissance S. Keraï*, G. Meki, A. Fodil et K. Ghaffour Résumé-- La forme du courant d’entrée dans les convertisseurs AC-DC conventionnels utilisant un redresseur et un filtre à condensateur en tête est fournie en impulsions étroites. Le facteur de puissance est donc faible en raison de la distorsion harmonique élevée de l’onde de courant. Dans ce travail, nous avons décrit la stratégie de contrôle du facteur de puissance au niveau des convertisseurs AC-DC monophasés. Les rôles des boucles d’asservissement de la tension de sortie et du courant d’entrée ont été expliqués. Deux correcteurs PI relatifs à ces deux boucles et un multiplieur ont été synthétisés afin de répondre aux exigences de la norme IEC 61000-3-2. Au moyen du simulateur PSIM, nous avons pu confirmer nos résultats de synthèse et aboutir à un redresseur monophasé à facteur de puissance unitaire le plus sinusoïdal possible avec un minimum de déphasage entre le fondamental du courant absorbé et la tension secteur. Nous étudierons dans ce travail les convertisseurs AC-DC monophasés accompagnés de la fonction de la correction du facteur de puissance et nous examinerons, par le simulateur PSIM [2], des exemples représentatifs de la conversion à prélèvement sinusoïdal. II. CONVERTISSEUR CLASSIQUE La figure 1 représente la solution communément adoptée pour la conversion AC-DC. Il s’agit d’un pont à quatre diodes débitant sur un réseau RC. Mots clés— Redresseur, EMC, FP, survolteur, linéarisation. I. INTRODUCTION Depuis plusieurs années, on observe sur les réseaux électriques une augmentation des charges non linéaires liées aux équipements d’informatique et des télécommunications. Or ces charges contribuent à la dégradation de la tension d’alimentation. Elles nuisent ainsi au fonctionnement optimal des équipements et matériels électrotechniques. Les alimentations continues de ces équipements sont généralement connectées au réseau électrique via un convertisseur alternatif-continu, ceci en monophasé pour les puissances faibles et moyennes (<3kW) et généralement en triphasé pour les puissances supérieures. Cet étage alternatifcontinu, non isolé, est généralement constitué d'un redresseur à pont de diodes débitant sur une charge capacitive. Ces alimentations associées à ce redresseur engendre , sur le réseau électrique, des perturbations BF et RF qui peuvent être quantifiées par le facteur de puissance (FP), le spectre du courant absorbé et par le spectre des ondes électromagnétiques rayonnées. Pour limiter les effets néfastes des perturbations BF, la norme IEC 61000-3-2 régit, depuis août 95, les harmoniques du courant absorbé sur le réseau pour des courants n'excédant pas 16A par phase soit environ 3,7 kVA en monophasé [1]. En conséquence, il est nécessaire de mettre au point des solutions permettant de réduire les perturbations BF du convertisseur AC-DC classique. Ces solutions, regroupées sous le vocable "correction du facteur de puissance" (Power Factor Correction ou PFC), doivent permettre d'absorber sur le réseau un courant ie(t) i (t) Vs(t) Fig. 1. Redresseur classique à pont de diodes. Les évolutions de la tension d’entrée e(t), la tension de sortie Vs(t) et le courant d’entrée i(t) sont représentées par la figure suivante : 0,01 0,02 * Corrsponding author : [email protected] 0,04 e (t) Vs(t) i(t) 0,01 0,02 t (s) Adresse : Laboratoire Matériaux et Energies Renouvelables, Département d’Electronique, Faculté des sciences de l’ingénieur, Université Abou Bakr Belkaîd , B.P. 230, Pôle Chetouane, 13000, ALGERIE 0,03 Fig. 2. Evolution de e(t), Vs(t) et i(t). 0,03 0,04 2 Amplitude Angle(deg) Comme nous le remarquons, le redresseur injecte un courant impulsionnel plein d’harmoniques. Son spectre est donné par la figure 3. Le choix de C influe directement sur les formes de la tension de sortie Vs(t) et du courant d’entrée i(t) et par conséquent sur la valeur du facteur de puissance. En effet, si la constante de temps RC augmente, l’ondulation de la tension de sortie diminue. En même temps, le courant i(t) présente des brèves pics. Le facteur de puissance subit donc une forte diminution du fait que le taux de distorsion harmonique TDH de i(t) augmente considérablement [3]. 0 500 1000 1500 2000 0 500 1000 1500 2000 Frequency (Hz) Fig. 3. Exemple d’un spectre de i(t). R= 200 : et C=100 µF. Afin d’assurer la compatibilité électromagnétique CEM [4], des niveaux maximaux relatifs aux distorsions harmoniques ont été définis dans des normes correspondantes. La norme IEC 61000-3-2 détermine, pour un réseau de tension comprise entre 220V et 240V, les valeurs efficaces à ne pas dépasser pour les courants harmoniques jusqu'au rang 40. Cette norme est applicable sur les équipements ayant un courant d’appel de jusqu’à 16 A par phase. La norme est divisée en quatre classes (A, B, C et D), en fonction du type d'appareils utilisés, des niveaux de puissance et de la forme du courant absorbé [1]. Puisque le courant ie(t) débite sur un récepteur se comportant en source de courant, il faut donc insérer une inductance L en série à l’entrée de convertisseur DC/DC, ce qui exclut l’utilisation des deux hacheurs : série et à stockage inductif. Le hacheur parallèle (ou survolteur) présente sur celui à stockage capacitif l’avantage d’être destiner à débiter sur une source de tension. La loi de commande du survolteur est générée en boucle fermée, par un asservissement du courant d’entrée à une consigne élaborée à partir de la tension alternative du réseau électrique et par un asservissement de la tension de la sortie à une consigne élaborée à partir d’un générateur de tension continue. Le circuit de contrôle a pour but d’asservir le courant d’entrée i(t) à un courant fictif de référence qui est en phase avec la tension e(t) et d’assurer une tension continue de sortie quasi constante. B. Synoptique du redresseur sinusoïdal La figure 4, représente la structure générale d’un convertisseur AC/DC monophasé à absorption sinusoïdale dont le contrôle du facteur de puissance est effectué par un prérégulateur DC/DC en topologie survolteur. Le principe de contrôle consiste à utiliser une boucle fermée pour l’asservissement de la tension de sortie VS et une autre pour l’asservissement du courant d’entrée iL. La sortie du correcteur de la tension est multipliée par une tension proportionnelle à celle du redresseur double alternances, permettant de générer le signal référence de la deuxième boucle dont la sortie sert à délivrer le signal de la Modulation de la Largeur d’Impulsion (MLI) qui commande l’ouverture et la fermeture de l’interrupteur T. iL A. Choix du contrôleur Pour que le courant i(t) pris au réseau soit sinusoïdal et en phase avec la tension e(t) , il faut que le courant à la sortie du pont à diodes ie(t) soit formé d’alternances positives de sinusoïdes. Dans ce cas, on peut considérer la charge (condensateur- alimentation à découpage) comme une simple résistance permettant d’avoir un facteur de puissance unitaire. Pour pouvoir imposer la forme d’onde du courant ie(t), il faut que celui-ci débite sur un récepteur se comportant en source de courant et que, grâce à un interrupteur commandé T, on peut agir sur cette forme d’onde. Comme il s’agit d’obtenir une tension continue à la sortie, l’étage intermédiaire correcteur de facteur de puissance doit être un convertisseur DC-DC. D Rs Vs Ks e(t) Vref T C R D 1/Kv PI -V III. STRATEGIE DE CONTROLE DU FACTEUR DE PUISSANCE L Km + PI -I MLI 1/K0 Fig. 4. Synoptique du convertisseur AC-DC à FP=1 IV. SYNTHESE DES CORRECTEURS A. Asservissement de la tension de la sortie La boucle de tension doit compenser l’ondulation de la tension de sortie. Mais en même temps, elle permet d’obtenir une distorsion harmonique 2 Zr (Zr pulsation du réseau) superposée au courant d’entrée. Ce compromis conduit à choisir une bande passante dont la largeur recommandée varie entre 10Hz et 30Hz et une marge de phase supérieure à 70°[5]. Le schéma fonctionnel du système asservi en tension est représenté par la figure 5. 3 équivalents [6]: vc vref Gi L p vs GVs(p) CV(p) Vref est la tension continue de référence. 1/K0 est l’affaiblissement permettant de prendre une fraction de Vs. CV(p) est la fonction de transfert du correcteur et GVs(p) est la fonction de transfert obtenue par le modèle équivalent en petit signaux de basses fréquences [5]: rp (1) GVs p g c 1 C rp p Rs R Rs R (2) Ve (3) Rs K v K m M M est le rapport de la conversion de tension donc : M=Vs/Ve et Ve est la valeur efficace de la tension d’entrée e(t). C’est la nature des spécifications déjà citées qui impose le choix du type du correcteur Cv(p) à employer. Comme il s’agit d’avoir une bande passante varie entre 10 Hz et 30Hz et une erreur statique nulle, donc, un correcteur de type PI semble adapté à la situation. Sa fonction de transfert est : gc § 1 · ¸¸ CV p KpV ¨¨1 Ti p V © ¹ Vs R Très souvent, les dynamiques en haute fréquence sont négligées et cela permet d’approximer la fonction GiL(p) par la nouvelle fonction de transfert suivante : Vs Gi L p (6) Lp La boucle du courant a pour but de ramener instantanément l’amplitude du courant iL(t) à la même valeur de iref(t). Ceci exige une réponse rapide tout en choisissant une bande passante supérieur de 30 à 50 fois à la fréquence du réseau Zr c’est-à-dire une bande passante varie entre 1,5kHz et 2,5kHz. Une marge de phase entre 60° et 70° est recommandée [5]. Pour répondre à ces besoins, notre choix est porté sur un correcteur du type PI de paramètres Kpi et Kii. Il permet d’agir aux basses fréquences. La fonction de transfert du système asservi du courant iL en boucle ouverte est : § 1 Ti L p Ci p ¨¨ © 2 VOSC L’asservissement du courant d’entrée par la figure suivante : i L est représenté D 1/2Vosc GiL(p) IL RS Fig. 6. Boucle de courant Vxref est une tension de référence générée par la boucle de tension, GiL(p) est la fonction du transfert du système, Ci(p) est un correcteur qui sert à compenser les besoins du système ,Rs est une résistance série permet de prendre l’image de iL sous forme de tension et 2VOSC est l’amplitude crête à crête du signal porteuse de MLI de sortie D . Nous rappelons ci-dessous la fonction de transfert GiL(p) obtenue par la méthode de linéarisation des schémas · ¸ Gi L p RS ¸ ¹ § 1 · ª 1 º § Vs · ¸« ¸ Kpi¨¨1 »¨ Tii p ¸¹ ¬ 2VOSC ¼ ¨© Lp ¸¹ © (4) B. Asservissement du courant d’entrée Ci(p) (5) Is Fig. 5. Boucle de tension vxref Vs V I 1 D p s s L RLC LC 1 D 2 1 p2 p RC LC avec 1/K0 rp iL p D p ( 7) V. RESULTATS DE SIMULATION Au moyen du simulateur PSIM, nous avons simulé deux convertisseurs AC-DC à absorption sinusoïdale de sorties différentes 385 V/600 et 200 V/200 W : A. Redresseur sinusoïdal (220V-385V)/600W Nous avons simulé un convertisseur AC-DC à facteur de puissance unitaire répondant au cahier de charge suivant : -La valeur efficace de la tension d’entrée est V=220 V, -La fréquence fr=50 Hz, -La tension de sortie continue: VS= 385 V, -La puissance de sortie nominale: PS= 600 W, -La fréquence de découpage : fs= 40 kHz. Dans [7], nous avons développé toutes les formules permettant le dimensionnement de L et C. L’inductance L doit supporter le courant moyen d’entrée comme courant moyen nominal, donc : I L max I e max 2 PS V Eeff 3.86 A l’inductance L est calculée à partir de l’ondulation maximale 'ILmax du courant iL(t). Pour 'ILmax=10%ILmax : VS L 6.234 mH 4. f S .'i L max 4 La valeur de C est obtenue à partir de l’ondulation de la WHQVLRQ GH VRUWLH 9V 3RXU 9V LQIérieure à 3 % de Vs, la valeur minimale de C est calculée par : IS IS 429.71PF Ct Z r .'V S Z r .3%V S Soit: C = 1.5 C MIN 644.57PF Les paramètres du correcteur de la boucle de courant sont déduites à partir des spécifications suivantes : une marge de phase MM=68° et une fréquence de coupure fC = 2.2 kHz. Pour 2 VOSC = 10V et Rs = 1:, nous avons obtenu : 1 § · Ci(p) = Ci ( p ) 2.2371¨ 1 4 u 1 . 791 10 © ¹̧ De la même façon, nous avons déterminé les paramètres de correcteur de tension Cv(p) mais avec les spécifications suivantes : une marge de phase MM= 70° et une fréquence de coupure fc=15 Hz. Avec RS = 1 : ; KM = 1 V ; KV = Vemax , nous avons obtenu : § 1 · ¸ CV ( p ) 5.83 ¨¨ 1 20 . 72 p ¸¹ © -La puissance de sortie nominale: PS= 200 W, -La fréquence de découpage : fs= 20 kHz, Avec la même procédure utilisée pour le premier exemple, nous avons obtenu les résultats suivants : L=4.9 mH pour ILmax=2.57 A et 'ILmax=20%ILmax=0.51 A. C=4.8 µF pRXU 9V9V Pour MM= 65°, fC= 2 kHz, 2 VOSC = 10 V et Rs= 1: : § · 1 ¸ Ci ( p ) 3.052¨¨ 1 4 ¸ © 1.7074 u 10 p ¹ De la même façon, nous avons déterminé les paramètres de Cv(p) avec MM = 80° et fc = 20 Hz § 1 · ¸¸ CV ( p ) 3.09 ¨¨ 1 © 0.783 p ¹ L’évolution des principales grandeurs est illustrée dans la figure ci-dessous : Le courant théorique d’entrée ith(t) est donné par : 2Ve (8) sin( 2S f r t ) re re est la résistance d’entrée du convertisseur. Elle est donnée par : R (9) re M2 200 i th L’évolution des principales grandeurs est illustrée dans la figure 7. 400 0,02 0,03 (volt) 200 0,03 (volt) 0,04 e(t) Vs i(t).30 ith(t).30 200 100 0 0 -100 -100 0,01 0,02 0,03 0,04 -200 t (s) Fig. 8. Evolution des grandeurs du convertisseur de l’exemple B. 200 0 0 e(t) Vs i(t).30 ith(t).30 -200 -400 0,04 400 0,02 100 -200 0,01 0,01 0,01 0,02 0,03 -200 -400 0,04 t (s) Fig. 7. Evolution des grandeurs du convertisseur de l’exemple A. B. Redresseur sinusoïdal (110V-200V)/200W Le deuxième redresseur simulé répond au cahier de charge suivant : -La valeur efficace de la tension d’entrée est V=110 V, -La fréquence fr=50 Hz, -La tension de sortie continue: VS= 200 V, C. Respect de la norme IEC 61000-3-2 Les deux convertisseurs simulés sont attribués à la classe D qui concerne les équipements de puissance inférieure à 600 W. Dans les figures 9 et 10, nous représentons les valeurs limites des harmoniques impairs (rang 3 à 39) du courant d’entrée relatif à la classe D. Ces limites sont exprimées en valeur relative par rapport à la puissance. Sur les mêmes figures, nous représentons les spectres (50 Hz à 2 KHz) des courants d’entrée normalisés (mA/W) des deux convertisseurs simulés A et B. La puissance émise est centrée autour de la fondamentale. Les niveaux d’harmoniques des courants d’entrées sont inférieurs à ceux de la classe D. 5 500 (mA/W) 4 1000 1500 Emission du convertisseur Norme IEC 61000-3-2 2000 4 2 2 0 0 50 500 1000 1500 2000 REFERENCES Fréquence (Hz) Fig. 9. Limites de la classe D et spectre du courant d’entée du convertisseur A. 12 500 1000 1500 (mA/W) 2000 12 10 10 Emission du convertisseur Norme IEC 61000-3-2 8 8 6 6 4 4 2 2 0 0 50 500 1000 coupe, l'énergie stockée dans l'inducteur est chargée dans le condensateur via la diode. Le survolteur comporte des éléments non linéaires (La diode et le commutateur). Il est obligé de modéliser le survolteur afin de déterminer les paramètres de correcteurs PI. Nous avons contrôlé le courant de l'inducteur pour qu'il suive la tension rectifiée. Comme résultat, le courant côté AC est sinusoïdal et en phase avec la tension de ligne AC. Comme le montrent les résultats de la simulation PSIM, les convertisseurs AC-DC examinés absorbent un courant sinusoïdal de très faible distorsion harmonique et en phase avec la tension fournie par le réseau électrique. 1500 2000 Fréquence (Hz) Fig. 10. Limites la de classe D et spectre du courant d’entée du convertisseur B. VI. CONCLUSION La correction du facteur de puissance devient très importante pour de nombreux marchés. Des organismes de normalisation tels l'IEC en Europe ou l'IEEE aux Etats-Unis ont défini des normes de limitation du courant harmonique dans les équipements électrique et électronique. Avec une grande constante de temps, la tension de sortie du redresseur à pont à diodes est quasiment continue. Cependant le facteur de puissance est éloigné de l’unité provoquant par suite des pertes en ligne supplémentaires, et une perturbation des systèmes électriques connectés à la même ligne de distribution. Nous avons utilisé une topologie de type survolteur avec un seul commutateur de puissance pour améliorer le facteur de puissance. Le commutateur de puissance contrôle le flux d'énergie. Lorsque le commutateur s'ouvre, un courant s'accumule dans l'inductance de survoltage tandis que la diode reste hors tension. Lorsque le commutateur de puissance se [1] www.iec.com [2] www.powersimtech.com et « Manual User » [3] R. Bausier, F. Labrique et G. Seguier , ‘‘Les Convertisseurs de l’Electronique de Puissance» Volume 3 ,’’ , 2e édition,1997 . [4] : J. Coquerelle , ‘‘ C.E.M et Electronique de Puissance, ’’ Edition TECHNIP ,1999. [5] : D. M. Yvs, ‘‘ Easy Power Factor Correction Using a DSP,’’ Motion Control Group ,Milan Lab, Via Galileo Galilei,2 –20091, Bresso,Milano.(Italy) [6] : R.D. Middlebrook et S. Cuk, ‘‘A General Approch to Modelling Switching Converter Power Stages,’’ Int. J. Electron. Vol 42, N°6, juin 1977. [7] : A. Fodil et M. Ghazi, ‘‘Etude et Simulation d’un Convertisseur AC-DC avec Correction du Facteur de Puissance’’, Mémoire de PFE, Unversité de Tlemcen, 2002