Musicatreize – janvier / septembre 2007

Transcription

Musicatreize – janvier / septembre 2007
Musicatreize – janvier / septembre 2007
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2007 : l’année des 20 ans
1 nomination – catégorie Ensemble de l’Année – Victoires de la Musique Classique
17 concerts (de janvier à septembre 2007)
5 créations
Zad Moultaka, Cadavre exquis
Philippe Leroux, Désert à l’essai
Jean-Christophe Marti, Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand
László Sáry, Nomadic Tale
Jean-Marc Singier, Psaume 68/67
1 enregistrement
Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand, Jean-Christophe Marti
Cycle les contes de Musicatreize
1 édition discographique
Nomadic Tale, Lászlό Sáry (livre-disque • éditions Actes Sud)
Cycle les contes de Musicatreize
12 avant-goûts : des clés pour aimer et découvrir les œuvres
Répétitions publiques, rencontres d’artistes, conférences, projections, expositions,
ateliers d’écritures et ateliers d’écoute… En prélude à chaque concert, Musicatreize invite
le public à découvrir les œuvres programmées en croisant les modes d’expression :
poésie, cinéma, littérature, peinture, philosophie…
27 compositeurs et 36 œuvres au programme
1
Sommaire
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Edito de Roland Hayrabedian
p.3
Calendrier des concerts
p.4
20 ans
p.6
Les contes
p.7
- La perspective
- Les sorcières – A. Chagas Rosa
- Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand – J.C. Marti [création musicale]
- Nomadic Tale – L. Sáry [création scénique]
p.8
p.11
p.13
p.15
Les créations
p.17
- Cadavre exquis – Z. Moultaka
- Désert à l’essai – Ph. Leroux
- Psaume 68/67 – J.M. Singier
p.18
p.20
p.22
Programme détaillé de janvier à septembre 2007
p.23
La discographie
p.29
Les partenaires
p.33
Renseignements pratiques
p.35
Des photos de Musicatreize et Roland Hayrabedian sont en libre téléchargement sur le site
internet
www.musicatreize.org
espace presse / espace photos
2
Edito
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C'est le 13 février 1987 qu'avait lieu la première répétition de l'ensemble Musicatreize. Vingt ans
après, nous mesurons le chemin parcouru.
Plus de quatre-vingts créations ont vu le jour, la plupart initiées ou commandées par
l'ensemble. La plupart également ont été jouées à de nombreuses reprises, ce qui a toujours
été l'un des principes essentiels de Musicatreize : donner à entendre et à réentendre.
Cette passion pour la musique vivante, nous l'avons portée dans le monde entier, avec énergie
et gourmandise, nous avons voulu la communiquer au public, à tous les publics. Ce que les
auditeurs nous renvoient aujourd'hui vaut tous les cadeaux. C'est le désir d'entendre et
entendre encore ce qui nourrit tous nos rêves : vivre la musique en devenir.
Les anciens pourtant n'ont pas été négligés. L'aller-retour constant entre le passé et l'avenir a
toujours été une chose naturelle pour Musicatreize : à "La Folle Journée" de Nantes début
février, Komitas, Kodály ou Bartók permettent aux pièces de Kopelent et Ligeti de scintiller avec
plus d'éclat encore. Notre enregistrement d'œuvres vocales de Liszt vient quant à lui d'être
réédité pour la troisième fois alors que nous venons d'enregistrer en un peu plus d'un an cinq
disques consacrés à la musique d'aujourd'hui !
Cette année de fête se poursuit en mars avec une invitation de Radio France pour faire sonner
une dernière fois l'auditorium Olivier Messiaen avant sa rénovation. Musicatreize se joint aux
musiciens de l'Orchestre Philharmonique, le chœur et la maîtrise de Radio France pour honorer
le compositeur Maurice Ohana qui fût l'un de nos plus fervents défenseurs.
Mais surtout, se poursuit cette année la formidable aventure des "7 Contes de Musicatreize",
avec en mars Les Sorcières d'António Chagas Rosa dans la mise en espace de Toni Casalonga,
puis au festival Les Musiques la création musicale Le grand dépaysement d’Alexandre Le
Grand, conte écrit et mis en musique par Jean-Christophe Marti. A Marseille toujours, et cette
fois mis en scène par le hongrois Balazs Zoltan, la création de Nomadic Tale de László Sáry
dans le cadre du Festival de Marseille. Un second livre-disque paraîtra alors aux éditions
Actes-Sud. Soulignons ce partenariat exceptionnel avec Actes-Sud, qui nous permet de réunir le
livre et le spectacle vivant, et sur un même projet, compositeurs, écrivains, plasticiens et
metteurs en scène.
Au cours de notre périple estival, nous créerons Psaume 68/67 de Jean-Marc Singier, au
festival de la Meije, puis au festival de Vezelay.
Enfin, l'été s'achèvera dans une grande fête à Marseille, en compagnie du Nederlands
kamerkoor : durant le troisième week-end de septembre nous ferons réentendre vingt créations
dans un parcours ludique à travers la ville en "Vingt lieux sur la mer". Un dernier écho de la fête
à Amsterdam quelques jours plus tard pour rêver encore au large, en pleine jeunesse de nos
vingt ans...
Roland Hayrabedian
Directeur artistique
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Calendrier des concerts janvier / septembre 2007
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Jeudi 25 janvier – 19h30
MARSEILLE - Eglise Saint Charles
Liszt • Martinu • Bartók • Moultaka • Kopelent
Concert-minute
Création
Samedi 3 février – 15h30
NANTES – Cité des Congrès
Folle Journée
Kodály • Janacek • Komitas • Bartók • Kopelent
Concert
Dimanche 4 février – 16h00
NANTES – Cité des Congrès
Folle Journée
Komitas • Janacek • Martinu • Kodály • Ligeti
Concert
Mardi 13 février – 18h30
MARSEILLE – Salon d’Honneur de la Chambre de Commerce
Lancement Anniversaire
Leroux • Moultaka • et surprises !!!
Concert 20 ans
Créations
Jeudi 15 mars - 19h30
Vendredi 16 mars - 21h00
Samedi 17 mars – 19h30
MARSEILLE – Théâtre Les Bernardines
Chagas Rosa / Casalonga
Conte
Version scénique
Vendredi 23 mars – 20h30
ARLES – Chapelle du Méjan
Martinu • Komitas • Bartók • Gouttenoire
Concert
Vendredi 30 mars – 20h00
PARIS – Radio France, Salle Olivier Messiaen
Ohana
Concert
4
Samedi 21 avril – 20h30
NICE – lieu à préciser
Printemps des Arts
Ibarrondo
Concert
Jeudi 17 mai
MARSEILLE – horaire et lieu à préciser
Festival Les Musiques du GMEM
Marti
Conte
Création musicale
Samedi 9 juin – 19h30
MARSEILLE – Eglise Saint Charles
Florentz • Singier • Moultaka • Tallis
Concert
Création
Début juillet
MARSEILLE – date et lieu à préciser
Festival de Marseille
Sáry / Zoltan
Conte
Création scénique
Avant-première
Juillet
LA VALETTE – Théâtre
Martinu • Komitas • Bartók • Gouttenoire
Concert
Dimanche 29 juillet
LA MEIJE – horaire et lieu à préciser
Festival de la Meije – concert de clôture
Messiaen • Florentz • Poulenc • Agobet • Singier • Britten
Concert
Samedi 25 août – 16h00
VEZELAY – Collégiale d’Avallon
Les rencontres musicales de Vezelay
Messiaen • Ligeti • Poulenc • Agobet • Singier • Florentz
Concert
Création
Vendredi 14 septembre – horaire à préciser
MARSEILLE – Chambre de Commerce
Concert d’ouverture du week-end anniversaire
Musicatreize et le Nederlands Kamerkoor
Poulenc • Guérinel • Ohana (Programme en cours d’élaboration)
Concert-anniversaire
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Événement de la rentrée 2007
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Musicatreize fête ses 20 ans les 14, 15, 16 septembre 2007,
20 jeunes années, qui déjà ont engendré plus de quatre-vingt créations. Le répertoire vocal et
instrumental doit ainsi beaucoup à Musicatreize. Mais l’Ensemble doit lui-même beaucoup à ces
quelques 70 compositeurs qui ont témoigné chacun à leur façon leur attachement en écrivant
pour l’Ensemble avec passion et engagement les pages de musique de demain.
20 ans, 20 lieux, 20 créations
20 concerts autour d’une programmation variée dans 20 lieux différents c’est cette performance
que propose Musicatreize pour son anniversaire, car 20 ans ça se fête en musique et dans la
démesure !
C’est à Marseille, berceau de Musicatreize, que le temps fort de cet anniversaire se jouera.
En ouverture du week-end, le grand hall de la Chambre de Commerce de Marseille accueillera
un concert d’exception dans la soirée du vendredi 14 septembre.
En déambulant au son de la musique les samedi 15 et dimanche 16, le public des journées du
patrimoine pourra découvrir ou re-découvrir 20 des créations les plus emblématiques de
Musicatreize offertes au travers d’un parcours concert retraçant 20 des plus beaux sites
marseillais.
Comme tout anniversaire, on s’entoure d’êtres chers. A cette occasion, Roland Hayrabedian a
invité le Nederlands Kamerkoor pour accompagner cet événement.
Nederlands Kamerkoor
Le Nederlands Kamerkoor a été fondé en 1937 par Félix de Nobel, puis reconstitué à l’issue de
la 2nde Guerre Mondiale, initialement pour réaliser des enregistrements destinés à la radio. Le
choeur devient rapidement très populaire dans toute l’Europe. De nombreux compositeurs
écrivent alors pour lui : Hendrik Andriessen, Henk Badings, Lex van Delden, Rudolf Escher,
Franck Martin et Francis Poulenc. De 1955 à 1965, le choeur assoit son succès international
grâce à l’aide qui lui est octroyée par le Ministère de la culture hollandais. A partir de la fin des
années 60, le choeur réalise des tournées prestigieuses aux USA. En 1972, Félix de Nobel décide
de « passer la baguette » et le choeur, vieillissant, se trouve confronté à la nécessité de
réorienter ses choix artistiques. Après de vaines tentatives de recherche d’un nouveau chef, les
membres du choeur engagent un exceptionnel travail de recherche musicologique, remontant
jusqu’aux chants sacrés et profanes du haut Moyen-Age, dans l’objectif de réunir un répertoire
couvrant 500 ans de musique. De nouvelles voix sont introduites, la décision est prise de ne plus
travailler avec un chef unique mais de multiplier les collaborations en suscitant de riches
échanges artistiques. Dans les années 80, le Nederlands Kamerkoor revient à la lumière. Il
collabore avec Gustav Leonhardt, Nicolaus Harnonkourt, Ton Koopman, Peter Philips, William
Christie. A ce jour le Nederlands Kamerkoor est un ensemble totalement professionnel,
indépendant de toute institution, qui travaille avec les spécialistes mondiaux de la musique de
choeur. Parallèlement à des collaborations avec de grands orchestres, le Nederlands
Kamerkoor valorise un répertoire de choeur a cappella. L’aventure entre Roland Hayrabedian et
le Nederlands Kamerkoor a commencé il y a quelques années, en même temps que s’installait
avec la compositrice Edith Canat de Chizy une de ces relations de travail privilégiées qui
constituent sa méthode de travail et de recherche.
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les contes
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- Les sorcières – A. Chagas Rosa / T. Casalonga
- Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand – J.C. Marti
- Nomadic Tale – L. Sáry / B. Zoltan
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Le cycle « Les contes de Musicatreize »
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A partir de 2006, sous l’impulsion de Musicatreize, sept contes musicaux vont progressivement
voir le jour.
Mêlant chanteurs et musiciens, et parfois comédiens et danseurs, ces contes sont mis en scène,
de façon légère et souple, avec la simplicité du livre cher à nos souvenirs d’enfant et dont on a
tourné les pages toujours émerveillés.
Portés par la musique, ces contes peuvent sans difficulté faire l’objet d’une simple
représentation en oratorio. L’histoire et la musique priment. Et lorsque lumières ou
mouvements accompagnent le conte, c'est toujours pour mieux en souligner la magie, la poésie
ou l’instant ineffable. Le livre, point de départ de cette idée, accompagne chaque spectacle,
chaque conte, puisque un livre-disque, et ses illustrations bien indispensables à l’imaginaire
porté par ce genre littéraire, est là dès la première représentation scénique. L’objet en main, le
spectateur peut voir s’animer sous ses yeux les personnages sortis des images réelles ou
rêvées du conte.
Chaque conte nous fait voyager dans un univers bien particulier. Une relation étroite entre
écrivain, compositeur, metteur en scène et illustrateur a été privilégiée dès le début du projet,
tous travaillant à l'élaboration d'une œuvre commune, faisant de chacun de ces spectacles une
chose unique et mystérieuse.
La durée de chacun des contes ne dépasse pas 55 minutes, et le propos qui y est tenu, tiré
directement de la plume d'un écrivain bien vivant ou puisé au fond de l'immense mémoire
collective des contes et légendes, s'adresse à un large public, public sans âge mais sans
préjugés.
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La perspective des contes de Musicatreize
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António Chagas Rosa (Portugal)
Les sorcières
László Sáry (Hongrie)
Nomadic Tale
Jean-Christophe Marti (France)
Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand
Tôn Thât Tiêt (Vietnam)
L’arbalète magique
Tapio Tuomela (Finlande)
Antti Puuhaara
Bruno Mantovani (France)
L’enterrement de Mozart
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▼2006
29 mars - création musicale
MARSEILLE
Théâtre Les Bernardines
14 mai - création musicale
MARSEILLE
Festival Les Musiques du GMEM
3 octobre - création scénique
AJACCIO
Palais des Congrès
Novembre
Actes Sud
▼2007
17 mai - création musicale
MARSEILLE
Festival Les Musiques du GMEM
Juin - création scénique
MARSEILLE
Festival de Marseille
Juin
Actes Sud
Les sorcières
António Chagas Rosa
L’arbalète magique
Tôn Thât Tiêt
Les sorcières d’António Chagas Rosa
Mise en scène : Toni Casalonga
Parution du livre-disque Les sorcières
Texte de Maria Teresa Horta
Illustrations de Toni Casalonga
Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand
Jean-Christophe Marti
Nomadic Tale de László Sáry
Mise en scène de Balazs Zoltan
Parution du livre-disque Nomadic Tale
Textes folkloriques sibériens,
poème de Sandor Weores, conte de Judit Goczan
Illustrations de Judit Gombar
▼à suivre jusqu’à fin 2008
création scénique
Festival Automne en Normandie
L’arbalète magique de Tôn Thât Tiêt
Mise en scène de Charles-Henri Bradier
Parution du livre-disque
Actes Sud
Texte de Tam Qy
Illustrations de Christos Konstantellos
création scénique
International Visual Theatre
Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand
Actes Sud
Mise en scène de Jean-Christophe Marti
Parution du livre-disque
Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand
Texte de Jean-Christophe Marti
Illustrations de Stephan Laplanche
Création scénique
La Comédie de Saint-Etienne
Antti Puuhaara de Tapio Tuomela
Mise en scène de Jean-Claude Berruti
Parution de livre-disque Antti Puuhaara
Actes Sud
Conte populaire finlandais adapté par Tapio Tuomela
et Erik Söderblom
Illustrations de Rudy Sabounghi
création scénique
L’enterrement de Mozart de Bruno Mantovani
Parution du livre-disque
Texte de Hubert Nyssen
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Les sorcières
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note du metteur en scène
SOGNI E FAVOLE IO FINGO*
Participer à l’ odyssée des sept contes de Roland Hayrabedian avec Les Sorcières de Maria
Teresa Horta et António Chagas Rosa, m’a conduit à approfondir une démarche que depuis
longtemps je poursuis, celle de tenter de figurer l’invisible par le visible.
Avec le concours d’Anne Pellegrini qui a animé les dessins qui illustrent le beau livre publié
par Actes Sud, plus quelques autres qui ne sont utilisés qu’à cette fin, j’ai tenté de construire
autour, avec et sur les chanteurs un univers qui chante les vers du poète et la partition du
musicien.
Il fallait pour cela inventer une sorte de rituel, presque une liturgie, à l’aide de choses
simples, des formes, des couleurs, des lumières et des ombres, des mouvements et des
postures, comme dans un livre d’images qui dirait pour nous la métaphore d’un monde autre qui
serait quand même – et aussi – le nôtre.
Mais s’ il s’agit bien d’un conte que nous racontent Maria Teresa et António, il éveille
pourtant dans la pensée le souvenir enfoui des vieux récits, des anciennes peurs qu’il faut
exorciser. Car la réalité n’est pas loin de la mémoire, et si les chanteuses ne risquent plus
aujourd’hui le bûcher, elles portent encore en elles l’histoire de ces femmes accusées de n’être
pas comme les autres. Les chanteurs assument, eux, ces certitudes terribles dont le monde
aujourd’hui n’est toujours pas délivré et qui le menacent.
Leurs déplacements, leurs gestes, contenus dans le voile d’une sorte de responsabilité
collective, n’en sont pas moins emprunts de chacune de leurs personnalités individuelles.
Les instruments eux-mêmes participent au dispositif visuel, et tout particulièrement les
percussions. Elles expriment à la fois l’ingéniosité de l’homo faber et la cruauté qui peut parfois
le saisir.
Si le chef, enfin, apparaît/disparaît dans la courte séquence initiale, ne laissant deviner que
l’ombre de ses mouvements, c’est aussi pour signifier que le destin « c’est le doigt de Dieu
quand il ne veut pas dire son nom ».
Toni Casalonga
Le 19 décembre 2006
*Metastasio
Où et quand entendre Les sorcières ?
- 15,16 et 17 mars 2007 : théâtre Les Bernardines (Marseille)
- 6 mai 2008 : Cité de la Musique (Paris)
Coproduction Les Bernardines / Festivoce (Pigna) / Actes Sud
Avec le soutien de France Telecom
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Toni CASALONGA – metteur en scène et illustrateur
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Né en 1938, le 8 mai, à Ajaccio, vit et travaille en Corse. Après des études effectuées à l’Ecole
Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris et à l’Accademia di Belle Arti de Rome, il se consacre à la
sculpture, la peinture, et la gravure que lui a enseignée S. W. HAYTER à l’atelier 17. Il expose dans de
nombreuses villes d’Europe ainsi qu’au Canada.
En 1980, René CLEMENCIC lui demande de réaliser les décors de « l’ Assalone Punito » de Pietro
Andrea ZIANI, mis en scène par Sergio VARTOLO, pour le Carinthischer Sommer. C’est le début d’une
longue collaboration, qui durera jusqu’en 1990, avec de nombreuses réalisations de décors et de
costumes pour des opéras baroques.
Consultant du Centre National des Arts de la Rue LIEUX PUBLICS (Marseille), il a enseigné en outre
la scénographie à l’UNIVERSITA DI CORSICA comme Professeur associé de 1998 à 2003 et assure la
Direction artistique de l’AUDITORIUM DI PIGNA depuis son ouverture en 2000.
António CHAGAS ROSA – compositeur
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Né à Lisbonne le 1er juin 1960. Il obtient son diplôme de pianiste soliste au Conservatoire de Lisbonne en
1981 et un diplôme supérieur en Histoire à la Nouvelle Université de Lisbonne en 1983.
Avec une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian il part en Hollande, où il termine un cycle
supérieur en piano et musique de chambre du XXe siècle au Conservatoire d’Amsterdam en 1987 sous la
direction de Hrisanide.
Il obtient plus tard une bourse du Ministère portugais de la culture pour étudier la composition en cycle
supérieur. Il obtient son diplôme en 1992, après avoir travaillé avec Wagermans et de Vries, et avoir suivi
des séminaires donnés par Tippett, Lutosławski, Berio et Birtwistle. Il travaille également comme
pianiste au Muziektheater d’Amsterdam.
Entre 1977 et 1984 il se produit comme pianiste au Portugal avec l’Orchestre Gulbenkian et l’Orchestre
Symphonique de la Radio Portugaise.
Les œuvres de Chagas-Rosa émergent d’une tonalité expressionniste et chromatique où l’on peut
détecter l’influence de Berg et de Scriabine. Dans ses partitions pour piano en particulier, il ne rejette
pas les envols ultra romantiques lisztiens, mais s’autorise en même temps l’usage d’effets pianistiques
moins orthodoxes.
Il vit toujours au Portugal, enseignant à l’Université d’Aveiro depuis 1996, et joue régulièrement ses
propres compositions au piano.
Maria Teresa HORTA – poète
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Née à Lisbonne en 1937, l’écrivain et journaliste M. T. Horta est devenue célèbre grâce à son
engagement – sous le régime fasciste de Salazar - pour les droits de la femme, son épanouissement et
sa liberté. Avec Maria Isabel Barreno et Maria Velha da Costa elle publie en 1972 les Nouvelles Lettres
Portugaises, dont l’audace et la sous-jacente critique envers une société machiste et conservatrice lui
ont valu des poursuites judiciaires pour « atteinte aux bonnes mœurs » et la mise à l’index de l’œuvre.
Les « Trois Maries » ont contribué à leur manière à ouvrir le chemin vers la libération politique et sociale
au Portugal. L’œuvre littéraire de M. T. Horta est composite, poétique, avec de nombreux recueils de
poèmes, des nouvelles, des romans, des essais et une pièce de théâtre. Très peu de ses ouvrages ont été
traduits en français. On peut citer Nouvelles Lettres Portugaises (éd. du Seuil, 1974) et Ana (éd. des
femmes, 1983). Elle vit toujours au Portugal exerçant parallèlement une activité de critique littéraire.
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Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand
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note du compositeur
Le héros de cette histoire est le plus grand empereur de l'Antiquité, Alexandre de
Macédoine. Bien que son royaume s'étende à presque tout l'univers connu, il a entendu parler
d'une terre lointaine enveloppée d'un profond mystère : l'Afrique.
Il interroge à ce sujet des sages rencontrés dans le désert du Néguev. Ces vieux
rabbins, dont Alexandre sous-estime quelque peu la profondeur de pensée, tentent de le
dissuader d'entreprendre ce voyage : « les montagnes des ténèbres t'arrêteront ». Mais
l'empereur n'a que faire des conseils de prudence ! Le voilà parti avec des ânes libyens « qui
peuvent marcher dans l'obscurité », sans oublier une pelote de fil qui, dévidée, permettra de
retrouver le chemin...
Il arrive devant les remparts d'une ville pourvue d'une étrange particularité : « ici
n'habitent que des femmes ». Coutumier des méthodes expéditives, Alexandre s'apprête à
engager le combat lorsqu'un dialogue inattendu se noue entre le conquérant impétueux et ce
peuple de femmes. Cette rencontre, cet échange imprévisibles changent tout : non seulement
les femmes convainquent Alexandre de renoncer à la violence, mais de plus elles lui enseignent
avec une douce ironie les vrais motifs de sa venue en Afrique. Ainsi Alexandre se voit-il révéler
ici la limite de son pouvoir et de sa guerre d'hégémonie, grâce à la force d'une pensée qui lui
résiste plus fermement que ne l'aurait fait la force d'un ennemi.
Il repart en gravant des paroles de reconnaissance sur les portes de la ville.
Ce conte est une adaptation originale d'un passage du Traité Tamid (31b-32b) du Talmud
de Babylone. Il s'agit dès l'origine d'un récit légendaire (haggadah) : les rencontres d'Alexandre
le Grand avec les Rabbis du Néguev puis avec les femmes africaines n'eurent en réalité jamais
lieu.
Cependant, chaque épisode du récit talmudique est agencé de manière à développer
une réflexion sur des problèmes cruciaux politiques et éthiques.
Un empire, même animé des meilleures intentions civilisatrices, saurait-il unifier le
monde, y construire la paix et à quel prix ? Que cache la bonne conscience colonisatrice ?
L'Occident rencontre-t-il ses limites face à d'autres aires culturelles, dont l'Afrique est ici le
paradigme ? Est-il possible de rompre avec la logique des rapports de force pour que le lien
entre éthique et politique ne ressorte pas d'un pur idéalisme ?
Ce sont là certaines des questions posées par notre texte. On conviendra qu'elles n'ont
rien d'inactuel !
La source talmudique du conte n'implique ni parti pris confessionnel, ni visée religieuse.
Il s'agit avant tout d'une parabole où, sous une forme narrative et ludique, philosophie
aristotélicienne et juive se confrontent. De même ne prône-t-on pas ici un vague "respect de
l'Autre" en guise d'éthique. Encore moins le "dépassement du politique" dans un quelconque
idéal spirituel...
La critique prophétique est in fine un outil de transformation.
Alexandre est initié à un renoncement qui est aussi une prise de conscience, radicale
dans ses implications. "L'horizon de tels textes" écrit Emmanuel Lévinas, "est bien la recherche
urgente de la justice réalisée concrètement dans l'ordre économique. Ordre sans cesse
perfectible : ni la bonne volonté des belles âmes, ni le pouvoir mesuré – ou auto-satisfait – de
l'Etat libéral ne le réalisent pleinement."
La spécificité du spectacle est de rendre tous les éléments musicaux et textuels
perceptibles par des spectateurs sourds et malentendants, tout en étant destiné à tous les
publics.
13
La représentation musicale et mise en espace du conte sera donc conçue elle aussi
comme une pluralité de rencontres. Rencontre d'abord entre la musique et la perception si
particulière – tout autre – qu'en ont les sourds et les malentendants. Cette rencontre implique
d'emblée tous les participants, public comme artistes. Elle implique également la structure
accueillant le spectacle, qui s'engage dans une expérience singulière.
Un comédien sourd et un récitant seront présents, le premier traduisant en langue des
signes le récit parlé du second. En langue des signes, la traduction n'est pas simplement une
retranscription technique comme un sur titrage. Elle engage en effet tout le corps de la
personne qui signe, son expressivité personnelle. Et bien sûr la dimension de talent unique d'un
jeu d'acteur. Le dialogue entre le comédien sourd et son partenaire feront l'objet d'un travail
spécifique, dès en amont des répétitions avec les chanteurs.
Le percussionniste et le chef de chœur sont eux aussi au centre du dispositif de
visualisation du sonore.
Le public sera également concerné par la dimension plurielle des perceptions du
spectacle. Notamment le public entendant qui sera confronté au fait que ce spectacle ne
s'adresse pas uniquement à lui : une partie des codes lui échappent, il est invité à leur donner
du sens à sa manière. Une des finalités étant de rendre sensible la circularité, le continuum des
expressions visuelle-gestuelle et sonore, de la musique comme du texte.
Jean-Christophe Marti
Où et quand entendre Le grand dépaysement d’Alexandre Le Grand ?
- 17 mai 2007 : Festival Les Musiques du GMEM (Marseille) création musicale
- novembre 2007: International Visual Theatre (Paris) création scénique
Coproduction : International Visual Theatre (Paris) / Actes Sud
Avec le soutien de France Telecom et du Fonds de Création Lyrique
Jean-Christophe MARTI - compositeur
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Formé au CNR de Boulogne Billancourt (clarinette, musique de chambre) et au CNSM de Paris
(solfège, histoire, esthétique), Jean-Christophe Marti a reçu également une formation approfondie de
direction d’orchestre auprès de Jean-Claude Hartemann avant de se consacrer à la composition.
Son intérêt pour les supports littéraires ou dramatiques l’ont amené à écrire de nombreuses
œuvres vocales. Parmi ses dernières créations : H aspiré pour orchestre créé au Festival Händel de
Halle 2003, Remue-ramage pour chœur d’enfants, Bar iona - commande de Laurence Equilbey pour le
Jeune Chœur de Paris - L’An Un ou La découverte du ciel, opéra de chambre créé par Musicatreize en
2001 sous la direction de Roland Hayrabedian, And all the lives pour 24 voix, commande des Arts
Florissants, L’album de l’oiseau qui parlait, concert-spectacle jeune public commandé par le Musée
d’Orsay…
Il travaille régulièrement pour le théâtre, notamment avec Jean-Yves Ruf, Vincent Lacoste,
Olivier Werner, Eric Ruf, Emilie Valantin, Arthur Nauzyciel, Christian Rist …
Il a mené plusieurs expériences d’ateliers de composition avec des enfants et des adolescents,
notamment autour de son concert-spectacle L ‘album de l’oiseau qui parlait (en 2002 dans les écoles et
collèges de Lorient), et dans le cadre du festival Danses au cœur. Il a été conseiller en dramaturgie
d’Olivier Werner, et participe également à divers ateliers de théâtre avec Vincent Lacoste (travaux sur
des pièces de Calderón).
Il est actuellement (2001 à 2004) chargé de cours à l’IEP-Sciences Po Paris, où il anime des
conférences sur le thème « Temps politique et temps musical ».
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Nomadic Tale
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note du compositeur
J’ai écrit cet opéra à partir des textes de la cérémonie ouralo-altaïque (kanti, manysi :
langues apparentées au hongrois). Ces cérémonies ont à la fois des fonctions curatives,
prémonitoires et sacrificielles. Elles sont aussi très dramatiques. Le drame se manifeste dans
les actes magiques entre l’homme et l’univers, entre l’homme et le transcendant. Ce rapport
fort est particulièrement saisissant à la fin, avec le poème de Sandor Weöres (La chanson
barbare), dans lequel les chœurs chantent le texte original imaginaire (Dzsá gulbe, rár
kicsere…) et le soliste soprano qui le traduit (Szél völgye, farkas fészke…traduit par La vallée du
vent, le nid du loup). Ce texte poétique est le résumé et l’accomplissement des dix premiers
tableaux.
Dans la pièce, six chanteurs et six instruments à vent fonctionnent par paire. Dans le
onzième tableau, un tam-tam et un cymbalum sont ajoutés. Les chanteurs – comme des prêtres
– sont tour à tour acteur principal ou secondaire. Cet opéra se caractérise par la sacralité, le
mythe et le jeu.
J’ai choisi ce thème spécial et étrange pour répondre à l’invitation de Musicatreize.
Nagykovácsi, le 27 juillet 2006
Lázsló Sáry
Où et quand entendre Nomadic Tale ?
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juin 2007: Festival de Marseille (création scénique)
Octobre 2007 : Festival d’Automne de Budapest
Coproduction : Festival de Marseille / Festival d’Automne de
Budapest / Actes sud
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Lázsló SÁRY - compositeur
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Né en 1940. Il étudie avec Szervánszky à l’Académie Liszt de Budapest de 1961 à 1966. Ses
œuvres de jeunesse montrent une forte influence de Bartók. Au cours des années suivantes, la
rencontre de la musique de Boulez et de Stockhausen induisent un changement dans son style.
Une grande partie de sa musique des années 70 et 80 utilise des motifs répétitifs, comme des
séquences d’accords par exemple (A Continuity of Rotative Chords), des groupes d’échelles
(Ludus cromaticus) ou de petites combinaisons de hauteurs (Fives Repeated, fabriqué à partir
de 120 permutations de cinq hauteurs).
Son intérêt pour la musique électronique et pour la musique concrète le conduit à Studies for
Steam Engines (pour bande, 1996), qui lui valut le 3e prix lors du septième « International
Rostrum of Electroacoustic Music » en 1988.
Au milieu des années 70, Sáry commence à formuler sa méthode ‘Creative Music
Practice’, qui explore le domaine de l’improvisation dans l’enseignement et la composition ; il a
présenté cette méthode à des professeurs de musique au Japon, en France, en Italie, en
Belgique et en Estonie. Son livre sur le sujet, Kreatív zenei gyakolatok (activités musicales
créatives) est publié en 1999.
Il est depuis 1990 Directeur Musical du théâtre Jozsef Katona et Professeur à l’Université
d’art dramatique à Budapest
Balazs ZOLTAN – metteur en scène
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Né en Hongrie le 3 juillet 1977. Il suit des études d’art dramatique et de théâtre dès 1989,
et s’intéresse à la mise en scène à partir de 1998. Il travaille alors avec Anatolij Vasiliev à
Avignon, et Robert Wilson à Paris et devient élève à l’Union des Théâtres Européens.
Il interprète le rôle principal dans Roméo et Juliette et Hamlet de Shakespeare, Les trois
sœurs de Tchekhov, ou encore Marie Stuart de Schiller.
Parmi ses mises en scène, on peut citer Les nègres de Jean Genet, Pelléas et Mélisande
de Maurice Maeterlinck, ou encore La mort d’Empédocle de Friedrich Hölderlin. Sa mise en
scène de L’Ecole des bouffons de Michel de Ghelderode a reçu le prix de la meilleure pièce par
l’Association Culturelle de Budapest et par les critiques de théâtre.
Balazs Zoltan est une figure majeure des jeunes metteurs en scène avant-gardiste du
théâtre européen.
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les créations
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- Zad Moultaka, Cadavre exquis
- Philippe Leroux, Désert à l’essai
- Jean-Marc Singier, Psaume 68/67
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Cadavre exquis
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le dispositif
Un atelier d’écriture, une fois par mois, salle Musicatreize
Le public écrit des formes brèves dans le temps des ateliers
Trois textes sont sélectionnés
Zad Moultaka fait son choix et le met en musique
Musicatreize le chante lors du concert qui suit.
A chaque concert à quai, les séquences musicales s’ajouteront les unes aux autres jusqu’à la
réalisation de l’œuvre finale.
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A la vue du premier poème, j’ai été pris de panique ! Comment mettre en musique un texte qui
ne provient pas d’une nécessité intérieure absolue et qui n’a pas été longuement mûri ?!
Certaines phrases ne trouvant aucune résonance en moi, je décidais de les découper en syllabes
correspondant au nombre de chanteurs et de créer une sorte de « compactage » qui
privilégierait la dynamique sonore des mots. Ainsi une phrase telle que «au/tar/mac/
du/dé/sert/ la/ca/ra/va/ne/passe/» pouvait être énoncée en un seul instant. Je laissais ressurgir
des images qui me parlaient : « exilé », « rêve », « lointaines oasis », « voile »…, apparaissant
dans une plus grande clarté comme des mots à la dérive, créant ainsi un espace onirique.
Par ailleurs, reprenant la forme du «cadavre exquis», j’essayais de trouver une correspondance
avec la forme finale de la pièce. Je pensais par exemple profiter de certaines notes tenues qui
deviendraient charnières entre un espace musical et un autre.
Expérience passionnante…
A l’écoute de la première séquence, me vint une idée troublante : l’enregistrer lors du concert,
pour l’intégrer dans l’écriture de la 2e séquence. Réitérer lors du prochain concert et utiliser
cette matière pour l’écriture de la 3e séquence et ainsi de suite jusqu’au dernier concert où les
chanteurs chanteront avec la bande son contenant toutes les séquences antérieures. Ainsi, à
chaque création, résonerait la mémoire de l’œuvre entière depuis son début, notions qui me
tiennent à cœur : mémoire, reflet, ombres, échos…
Zad Moultaka
Décembre 2006
Où et quand entendre Cadavre exquis?
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25 janvier 2007: Marseille (création séquence 2)
13 février : Marseille (création séquence 3)
9 juin 2007 : Marseille (création version intégrale)
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Zad MOULTAKA - compositeur
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Né au Liban en 1967, Zad Moultaka s’est installé à Paris il y a 20 ans. Après avoir obtenu deux
premiers prix de piano et parcouru l'Europe en récitaliste inspiré et recherché, il s’est détourné
de cette carrière, à la recherche d’autres formes de vie et d’écriture.
Compositeur, il puise à la source de la musique orientale, empruntant à l'occident son histoire,
son écriture, sa forme générale. En naît une des expressions de la nouvelle musique arabe.
Zad Moultaka a la grâce particulière des êtres qui acceptent de se perdre pour trouver leur
chemin personnel. Il expérimente, défriche, déchiffre inlassablement les énigmes et les
résistances qui surgissent en lui, questionnant l’histoire, la mémoire, le monde contemporain.
Il a cette personnalité, aux mille facettes qui le pousse toujours à explorer les limites, les rêves,
avec ce sentiment d’urgence propre aux créateurs.
Sa curiosité est immense et les formes d’expression qu’il utilise peuvent varier selon la nature
de son questionnement.
Son monde intérieur résonne de la poésie arabe mais aussi des épopées, des cosmogonies
anciennes et modernes, de la science, des grands ouvrages dramaturgiques, littéraires,
philosophiques…
Depuis plusieurs années Zad Moultaka a entamé une collaboration avec de nombreux artistes à
travers le monde dont, l’ensemble Ars Nova, les ensembles Sillages et Symblêma, Musicatreize,
le Netherland Radio Choir, le chœur de chambre de Strasbourg et le chœur de chambre Les
Eléments… Ce travail continue parallèlement à l’entrée en résidence pour 3 ans à la Fondation
Royaumont.
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Désert à l’essai – cycle les miniatures
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note du compositeur
« Des autres » pour 12 voix mixtes est composée sur des textes de Jean Grosjean extraits
d’un recueil de poèmes intitulé « Rapsodies ». La pièce est constituée de plusieurs courts
Mouvements. Chacun d’entre eux est construit à partir d’une ligne géométrique, par exemple :
une ligne sans cesse descendante, ou horizontale (teneur), ou encore croisée par une autre
ligne. Sur celles-ci se déploient les formules mélodiques présentées dans le premier
mouvement. Ces formules, à l’instar du « formulisme » grégorien , sont agencées entre elles de
façon sans cesse différentes, et sont parfois développées. Elles se conduisent comme des
trajectoires mobiles qui prennent tout leur sens dans leur rapport aux lignes fixes.
Le premier mouvement « Thermidor » a été créé à Bordeaux le 5 novembre 2005. Il est
constitué de courts extraits d’anciennes pièces vocales composées avant celui-ci. C’est à partir
de ces réminiscences constituant les premières formules que naît le désir d’écrire cette
nouvelle œuvre : une sorte de mise au point primordiale d’où peut jaillir du nouveau.
Le second « Désert à l’essai », plus pointilliste, propose au public de collaborer par le chant, et
de sa place, à l'exécution de l'œuvre en rejoignant une teneur émise par deux chanteurs de
l’ensemble. Il s’agit d’amener les spectateurs à se positionner autrement, moins comme
« consommateur » que comme participant actif au déroulement musical.
Philippe Leroux
Janvier 2007
Où et quand entendre Des autres ?
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13 février 2007 : Marseille (création Désert à l’essai )
janvier 2008 : L’Arsenal de Metz (création version
intégrale)
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Philippe LEROUX - compositeur
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Philippe Leroux est né le 24 septembre 1959 à Boulogne (France).
En 1978, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d'Ivo
Malec, Claude Ballif et Pierre Schaeffer et Guy Reibel où il obtient trois premiers prix.
Il a étudié également avec Olivier Messiaen, Franco Donatoni, Betsy Jolas, Jean-Claude Eloy et
Iannis Xenakis. En 1993, il est nommé pensionnaire à la Villa Médicis où il séjourne jusqu'en
octobre 1995.
Il est l'auteur d'une quarantaine d'œuvres, pour orchestre symphonique, acousmatiques,
vocales, pour dispositifs électroniques, et de musique de chambre.
Celles-ci lui ont été commandées par : le Ministère français de la Culture, Radio-France, La
Südwestfunk de Baden Baden, l'IRCAM, Les Percussions de Strasbourg, l'Ensemble
Intercontemporain, l'INA-GRM, l'Ensemble Ictus, le Festival Musica, l’Ensemble BIT 20, la
Fondation Koussevitsky, l’Ensemble San Francisco contemporary chamber players, ainsi que
par d'autres institutions françaises et étrangères.
Ses œuvres sont régulièrement jouées et diffusées en France et à l'étranger : Festival de
Donaueschingen, Festival Présences de Radio-France, Festival Agora, Festival Roma-Europa,
Festival Nuove Synchronie de Milan, Festival de Bath, Festival Musica , Journées de l'ISCM de
Stockholm, Festival de Barcelone, Festival Musiques en Scènes de Lyon, Festival Manca,
Festival de Bergen, Festival Tempo de Berkeley, BBC Symphony Orchestra, etc...
Il reçoit en 1994, le prix SACEM "Hervé Dugardin", en 1996 le prix SACEM de "la meilleure
création musicale contemporaine de l'année" pour son oeuvre (D')Aller, et en 2003 le prix
SACEM des compositeurs, ainsi que le prix André Caplet de l’Académie des Beaux-Arts de
l’Institut de France. Il a publié de nombreux articles sur la musique contemporaine. Son œuvre
Continuo(ns) vient de faire l'objet de l'écriture d'un livre publié aux éditions de L'Harmattan.
Sa discographie comprend actuellement trois disques monographiques ainsi qu'une quinzaine
de disques et CD-Rom collectifs.
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A propos de la musique de Jean-Marc Singier
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L’univers de Singier est éclectique : familier de la percussion iranienne, admirateur de l’Ecole
Notre Dame comme du jazz Dixieland, Singier ne se refuse aucune couleur, aucun matériau,
mais, quand il les choisit et les ramasse, il se les approprie et les ajuste à son trait à la fois
ironique, sec et bienveillant, comme faisait son maître tutélaire ; Stravinsky.
Il y a du bricoleur, du Tinguely chez Singier. On l’imagine volontiers errer la nuit dans la
grande brocante de la musique pour prendre quelques éclats à incorporer dans son ébénisterie
joviale. Sa musique, préservée de toute pesanteur, de tout dogmatisme, scintille de sens
préexistants – art truculent de la « recup » (ce n’est pas pour rien qu’il dit son admiration pour
Arcimboldo) qui trahit un goût évident pour les tours de passe-passe.
Avant même de l’avoir entendue, on reconnaît sa musique au cortège d’allitérations qui
l’annonce, ces titres programmatiques qui sont le cauchemar des présentateurs : Blocs en vrac,
de bric et de broc, Bouts rimés burinés, Traces et strettes, en strates…en strophes (prenez
garde à la ponctuation : Singier « gît dans les détails »), etc. Par mimétisme, par gourmandise,
Singier s’est constitué une langue, comme André Martel dont il utilise le sabir inventé, un code
comme les oulipiens à qui il ressemble parfois dans cette révérence à la règle-jeu de toute
construction artistique.
La musique de Jean-Marc Singier, presque atemporelle, entre le bastringue et le bazar d’orient,
est une musique nerveuse, qui avance par bonds, se débite en fragments agencés avec minutie
(et composés avec précaution et lenteur) ; une musique pulsée, toute en angles. Tout est pesé
chez Singier, tout sonne avec préméditation – et ce n’est d’ailleurs pas son moindre mérite que
d’être en musique très « entendue », à défaut d’être encore très écoutée. Musique raffinée mais
pas maniériste, musique débonnaire, quoiqu’une tension innerve cet art méticuleux et têtu.
Un centimètre carré de la musique de Jean-Marc Singier est reconnaissable. C’est
toujours bon signe…
Gérard Pesson
Où et quand entendre Psaume 68/67?
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Samedi 9 juin: Marseille (avant-première)
Dimanche 29 juillet : La Meije
Samedi 25 août : Vezelay (création)
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Programme détaillé de janvier à septembre 2007
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▼JANVIER 2007
Jeudi 25 janvier
19h30
MARSEILLE – Eglise Saint Charles
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Franz Liszt : Salve Regina
Bohuslav Martinu : Quatre chants de Marie
Béla Bartók : Quatre chansons populaires hongroises
Zad Moultaka : Cadavre exquis (2ème partie)
Marek Kopelent : Appels
Renseignements et réservations : 04 91 00 91 31
CRÉATION
www.musicatreize.org
▼FÉVRIER 2007
Samedi 3 février
15h30
NANTES – Cité des Congrès
« Folle Journée »
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Zoltán Kodály : Öregek (Les vieux)
Leos Janacek : Kacena divoka (La cane)
Komitas : Trois chants de labour
Béla Bartók : Quatre chansons populaires hongroises
Marek Kopelent : Appels
Dimanche 4 février
16h00
NANTES – Cité des Congrès
« Folle Journée »
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Komitas : Les braves de Sipan / Mon aimé est parti / Cette nuit j'ai vu…
Leos Janacek : Kacena divoka (La cane)
Bohuslav Martinu : Quatre chants de Marie
Zoltán Kodály : Akik Mindig Elkésnek (Il est trop tard)
György Ligeti : Etudes hongroises
Renseignements et réservations : 0892 705 205
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Mardi 13 février
18h30
19h30
MARSEILLE – Chambre de Commerce
Lancement des 20 ans de Musicatreize
Concert-surprise • Direction Roland Hayrabedian
Zad Moultaka : Cadavre exquis (séquence 1, 2 et 3)
Commande de Musicatreize
Philippe Leroux : Désert à l’essai
Commande de Musicatreize, cycle Les Miniatures
CRÉATIONS
Renseignements et réservations : 04 91 00 91 31
www.musicatreize.org
▼MARS 2007
Jeudi 15, Vendredi 16 et Samedi 17 mars
19h30 jeudi et samedi
21h00 vendredi
MARSEILLE – Théâtre Les Bernardines
Conte - version scénique
Direction Roland Hayrabedian
Les sorcières
CONTE
Sur un texte de Maria Teresa Horta
Musique d’António Chagas Rosa
Mise en scène de Toni Casalonga
Conte portugais pour 10 chanteurs, cor, trombone, harpe et percussions
Renseignements et réservations : 04 91 24 30 40
[email protected]
Vendredi 23 mars
20h30
ARLES – Chapelle du Méjan
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Bohuslav Martinu : Quatre chants de Marie
Komitas : Oeuvres vocales
Béla Bartók : Quatre chants populaires hongrois
Philippe Gouttenoire : Tes mots …
Pièces improvisées pour doudouk entre chaque pièce
Doudouk : Araïk Bartikian
[email protected]
Réservations : 04 90 49 56 78
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Vendredi 30 mars
20h00
PARIS – Radio France, salle Olivier Messiaen
Portes ouvertes : Voix
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Maurice Ohana : Les trois contes de l’honorable fleur
Maurice Ohana : Quatre choeurs pour voix d'enfants a cappella
Maurice Ohana : Dies Solis / Lux Noctis
Kiyoko Okada, soprano
Ensemble vocal System 20 ²
Ensemble vocal Varia Voce *
Chœur de Malestroit **
Ensemble vocal Mélisande de Versailles ***
Ensemble vocal de Neuilly ****
L'assemblée vocale de Radio France *****
Choeur de Radio France
Ensemble Musicatreize
Maîtrise de Radio France
Orchestre Philharmonique de Radio France
Christine Morel, chef de Choeur ²
Agathe Bioulès, chef de Choeur *
Philippe Le Fèvre, chef de Choeur **
Olivier Lafosse, chef de Choeur ***
Jérôme Polack, chef de Choeur ****
Sébastien Boin, chef de Choeur *****
Toni Ramon, chef de Choeur
Michel Tranchant, chef de chœur
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
▼AVRIL 2007
Samedi 21 avril
20h30
NICE – Printemps des Arts
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Felix Ibarrondo : Odolez
Felix Ibarrondo : Urrundik (soprano et guitare)
Felix Ibarrondo : Garbaren Begiak
Soprano : Kaoli Isshiki
Guitare : Pablo Marquez
Renseignements et réservations : 02 40 20 69 70
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▼MAI 2007
Festival Les musiques
MARSEILLE – date et lieu à préciser
Conte – version musicale
Direction Roland Hayrabedian
Le grand dépaysement d’Alexandre le Grand
Sur un texte et une musique de Jean-Christophe Marti
CONTE
CRÉATION
Conte pour 12 chanteurs et percussion
Renseignements et réservations: 04 96 20 60 10
www.gmem.org
▼JUIN 2007
Samedi 9 juin
19h30
MARSEILLE – Eglise Saint Charles
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Jean-Louis Florentz : Asmara
Jean-Marc Singier : Psaume 68/67
Zad Moultaka : Cadavre exquis (version intégrale)
Thomas Tallis : Spem in Alium
Renseignements et réservations : 04 91 00 91 31
CRÉATION
[email protected]
▼JUILLET 2007
Festival de Marseille
MARSEILLE – date et lieu à préciser
Conte – version scénique
Direction Roland Hayrabedian
Nomadic Tale
Sur des textes folkloriques sibériens,
poème de Sandor Weores, conte de Judit Goczan
Musique de László Sáry
Mise en scène de Balazs Zoltan
CONTE
CRÉATION
Conte hongrois pour 6 voix, hautbois, clarinette, clarinette basse, trombone, trompette, basson
et cymbalum
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LA VALETTE – Théâtre (date à préciser)
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Bohuslav Martinu : Quatre chants de Marie
Komitas : Oeuvres vocales
Béla Bartók : Quatre chants populaires hongrois
Philippe Gouttenoire : Tes mots …
Pièces improvisées pour doudouk entre chaque pièce
Doudouk : Araïk Bartikian
Renseignements et réservations :
Dimanche 29 juillet
LA MEIJE– lieu à préciser
Festival de la Meije
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Olivier Messiaen : O sacrum convivium
Jean-Louis Florentz : Asmara
Francis Poulenc : Salve Regina
Francis Poulenc : Exultate Deo
ou Jean-Louis Agobet La voix claire
Tôn Thât Tiêt : Chu Ky VI
Jean-Marc Singier: Psaume 68/67
Benjamin Britten: Eight Sacred and Profane Lyrics Songs
▼AOÛT 2007
Samedi 25 août
19h30
VEZELAY – Collégiale d’Avallon
Rencontres musicales de Vezelay
Concert • Direction Roland Hayrabedian
Olivier Messiaen: O sacrum convivium
György Ligeti : Lux Aeterna
Francis Poulenc : Salve Regina
Jean-Louis Agobet : La voix claire
Jean-Marc Singier : Psaume 68/67
Jean-Louis Florentz : Asmara
CRÉATION
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▼SEPTEMBRE 2007
Le week-end des 20 ans
Les 14, 15 et 16 septembre 2007
Vendredi 14 septembre
20h30
MARSEILLE – Chambre de Commerce
Les 20 ans de Musicatreize
Concert-anniversaire • Direction Roland Hayrabedian
Musicatreize invite le Nederlands Kamerkoor
Francis Poulenc : Figure humaine
Lucien Guérinel : En un jardin secret (avec 2 pianos)
Maurice Ohana : Avoaha
Complément de programme (œuvre classique) à préciser
Renseignements et réservations : 04 91 00 91 31
28
www.musicatreize.org
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discographie
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CHAGAS ROSA
Les Sorcières
Livre Actes Sud
Poème : Maria Teresa HORTA
Musique : António CHAGAS ROSA
Illustrations : Toni CASALONGA.
Edition bilingue Portugais / Français (trad. Catherine Dumas)
Actes Sud / Musicatreize
Clef de Resmusica
IBARRONDO
Félix Ibarrondo, oeuvres vocales
5 Diapasons
Nocturne/L'empreinte digitale
A paraître en Juillet 2007
Livre-disque Nomadic Tale
Textes folkloriques sibériens
poème de Sandor Weores, conte de Judit Goczan
Musique : László Sáry
Illustrations : Judit Gombar
Actes Sud / Musicatreize
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OHANA
Sundown Dances / Cris / Sibylle / Swan Song
4* Monde de la Musique, 8 de Classica Répertoire, 5 Diapasons
Livre-CD Nouvel enregistrement et inédits.
Actes Sud
OHANA
Office des Oracles / Messe / Avoaha / Lys de madrigaux
Coffret 2 CD
MONTAIGNE / NAÏVE
OHANA
Llanto / Syllabaire pour Phèdre (EPUISE)
Victoires de la Musique, Prix de la revue espagnole Ritmo, Orphée
d'or, Grand Prix des discophiles, Prix Spécial de la Nouvelle
Académie du Disque, Référence Compact
CALLIOPE / ARPEGES
GUERINEL
Quatre Chants pour un Visage / Poèmes d'Eugenio Montale /
Fragments d'Archiloque
Choc du Monde de la Musique, 5 Diapasons, Meilleur disque de
l'année du Guide Marabout
LYRINX
CANAT DE CHIZY
Tombeau de Gilles de Rais
4 Diapasons, 9 de Répertoire
P. VERANY
LISZT
Via Crucis / Motets
4 Diapasons, 9 de Répertoire, 5* revue Periodismo
CALLIOPE
OHANA
Llanto por Ignacio Sanchez Mejias
Victoires de la Musique, Prix de la revue espagnole Ritmo, Orphée
d'or, Grand Prix des discophiles, Prix Spécial de la Nouvelle
Académie du Disque, Référence Compact
Coup de coeur de l'Académie Charles-Cros 2003
ACTES SUD
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OHANA
Swan Song / Lux Noctis Dies Solis / Nuit de Pouchkine / O Beaux
Yeux Bruns (EPUISE)
10 de Répertoire, 4 Diapasons
CALLIOPE / ARPEGES
BURGAN / KASPAR / HERSANT
Puerta de la Luz / Messe / L'Infinito
10 de Répertoire, 5/5 de Classica
MFA / RADIO FRANCE
CANAT DE CHIZY
Canciones (EPUISE)
Choc du Monde de la Musique, Grand Prix de la Nouvelle
Académie du Disque
R.E.M.
OHANA
Office des Oracles / Messe
Choc du Monde de la Musique, 4 Diapasons
MONTAIGNE / NAÏVE
SHOSTAKOVICH
XIVe Symphonie / Chamber Symphony
8 de Répertoire
OPUS 111
OHANA
Avoaha / Lys de Madrigaux
Choc du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, 5 Diapasons
MONTAIGNE / NAÏVE
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les partenaires
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La saison de Musicatreize est subventionnée par :
Le Ministère de la Culture – DRAC PACA
La Ville de Marseille
Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône
La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Avec le soutien de :
Culturesfrance - Ministère des Affaires Etrangères
Musique Nouvelle en Liberté
La SPEDIDAM
La SACEM
Musique Française d’Aujourd’hui
Le Fonds pour la Création Musicale
La Fondation France Telecom
Le Fonds de Création Lyrique
Musicatreize remercie particulièrement cette saison
Les Editions Actes Sud
Le Conservatoire National de Région de Marseille
Espace Culture
Les Amis des Musées de Marseille
Les Fauteuils Voyageurs
Le Living
L’Alcazar
Montévidéo
Le Théâtre des Bernardines
Festivoce
Le Nederland Kamerkoor
Le Théâtre Antoine Vitez
Le GMEM
La Chambre de Commerce de Marseille
La Société Marseillaise de Crédit
Les éditons Billaudot
L’association des amis de Maurice Ohana
Ainsi que nos partenariats media
Marseille l’Hebdo
César
France Musiques
La Lettre du Musicien
Concert Classic
Resmusica.com
Radio Classique
Visuel de couverture : Agence Anatome – 2006
conception graphique : Alice Chireux
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Renseignements pratiques
Les Tarifs de la saison à quai :
- Les Concerts à l’Eglise Saint Charles (64 rue Grignan – Marseille 1er)
o 12€ Tarif plein
o 8€ tarif réduit
o 6€ tarif de groupe (à partir de 10 personnes)
-
Les concerts au Théâtre des Bernardines
o 11 € Tarif plein
o 8 € tarif réduit (groupe, carte vermeil, Grand Gourmet Musicatreize)
o 6 € tarif étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents
o 3€ tarif rmistes
Le Pass du Grand Gourmet :
Au prix de 15 euros, la formule permet de bénéficier des avantages suivants :
-
Tarif réduit à toute la programmation de la saison à quai.
Possibilité d’inviter deux personnes de son choix au cours de la saison pour les
Concerts de l’Eglise Saint-Charles.
Tarif préférentiel sur toute l’édition discographique de Musicatreize, y compris les
nouveautés.
L’abonnement à Papier Musique (publication trimestrielle des activités de
Musicatreize)
Réduction sur présentation de la carte dans différents lieux culturels : Montévidéo,
Festival Les Musiques du GMEM, théâtre des Bernardines, Théâtre de Lenche,
Théâtre Antoine Vitez
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