1 €, sinon rien automne 2003 www.spectaclebu.com
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AUTOMNE 2003 BU 1 €, SINON RIEN « PARCE QU’ILS SE SONT CONDUITS AVEC MOI AU HASARD, MOI AUSSI JE ME CONDUIRAI AVEC EUX AU HASARD. » LÉVITIQUE, XXVI, 40-41 SOMMAIRE p.1 : À lire. p.2 : À voir. p.3 : À vendre. p.4 : À pleurer BU est une publication de BU qui parle de BU, ceci étant dit afin de créer une symétrie avec le bloc de texte de l’autre côté de la photo. L’ÉDITORIAL DE BENOÎT SZAKOW Le spectacle m’obsède. Partagez-vous cette étrange manie ? Avez-vous peur tous les jours de vous retrouver sur la paille ? Vous consolez-vous en regardant vos confrères dans le reste du monde baver avec envie sur vos assedicailloux ? Vous dîtes-vous que depuis des millénaires qu’on agresse et cajole les artistes, ce n’est qu’un sale moment à passer ? Dois-je sauver ma statue intermitteuse, être soudain plongé dans une série d’intermittouzes, défiler, jumbé en bandoulière, slogan aux lèvres et spectacle en berne ? Ou dois-je être fiché social-traître, suppôt de la bourgeoisie, et autres souriantes inepties ? Moi, gagnant six mille petites balles, endetté pour pousser mon cri à la face des salles vides, devenant cinglé dès que je m’éloigne de l’art, dois-je me suicider sur l’autel de la grogne sociale ? Dois-je, petite victime, exciter le bourreau avec mes larmes ? Chez BU, il nous arrive parfois, dans la chapelle de doute où s’édifie chaque jour notre œuvre, de ne pas nous sentir inutiles à ce pays. Nous cherchons alors à le prouver par la force du gag, la voie du rêve, la constance du spectacle, le happening politicul. Cet été encore, avec le concours de Monde de Oufs, d’ Ailleur prod, des FLNG (la bande de Fabrice Abraham) et d’ Alex Resovaglio, nous avons réalisé à Avignon un journal vidéo qui constitue un portrait enjoué du spectacle vivant dans une ambiance de mort. Nous avons la prétention de croire qu’il doit être vu et perçu. Dans les camps de concentration, il y avait des orchestres. Vous me direz encore que j’exagère, démesure le propos, fait de la provo. Ainsi en est-il quand j’exprime le cœur de ma pensée. Glissons. Passons aux brèves : chez BU, nous avons arraché un emprunt perso à la banque, nous sommes engueulés comme des pieuvres pour des raisons parallèles et égotistes, avons déménagé, et nous voilà chez nous, à Bonneuil-Matours, petit village sympathiquement perdu, avec des travaux pour des lustres. Et la sommation d’arrêter de faire les ânes, sinon c’est la fessée publique. Comme par le passé, nous louvoierons entre l’aplaventrisme le plus stratégique, l’agit-prop la plus guignolesque et la tentation de la beauté la plus solide. Les textes de ce fanzine seront désormais imprimés en tout petit. Ça fera plaisir aux gens qui n’aiment pas lire. Et puis j’ai viré des rubriques. Je manquais de place pour faire du commerce. L’art bien + les gens bien = l’argent bien. Quoi d’autre ? Marie Trintignant est morte sans savoir que je l’aime depuis des années. À votre santé. COLLABOS Vincent Clavaud Fabien Danigo Philippe Jacquet Emmanuel Reveneau Dorothée Sornique Benoît Szakow la peur le froid le courage l’isolant multiplex LA CHRONIQUE DE VINCENT CLAVAUD Présenté comme le dernier artiste de gauche de la région, nommé « playboy de gauche » au sein de deux numéros de notre état comptable bimestriel (afin de vous soulager de l’austérité des chiffres, nous agrémentons nos bilans financiers de quelques images rigolotes et de suites de mots qui forment des phrases et que nous baptisons articles), je me devais un jour ou l’autre, de relever le gant du défi jeté ainsi à ma face et je profite donc du Grand Soir annoncé pour tout bientôt pour confirmer ou infirmer cette étiquette ainsi tatouée sur ma peu et qui affole tant les lèvres frémissantes des altermondialistes femelles qui partagent ma couche. Si je suis de gauche, je participe aux grèves et aux manifestations depuis le printemps, notamment celles de ma catégorie socioprofessionnelle. Si je suis de gauche, je soutiens le mouvement des enseignants, je milite pour la retraite par répartition, je défends la Culture, je réclame des démissions de ministre, je fustige dès que je peux le premier d’entre eux, je lève le poing. Si je suis de gauche, je retrouve sûrement cet air sombre, romantique et déterminé d’un héros de Zola qui provoqua tant de pâmoisons érotiques quand j’étais en faculté. Maintenant, si je ne suis pas de gauche, je ne fais pas grève, je m’engueule avec des syndicalistes, je ne défile pas tout le temps, je ne vais pas sur le plateau du Larzac. Si je ne suis pas de gauche, je flippe de temps en temps parce que j’ai le sentiment de n’être entouré que de sales gauchistes. Si je suis triste à Avignon de voir le festival annulé, c’est parce que je ne suis pas de gauche ? Si je ne suis pas de gauche, je suis en train de grossir, de prendre une petite bedaine de petit bourgeois, de tutoyer mon banquier, de participer à une jolie université d’été ? putain ! Je ne vais pas bien ! J’ai fait tout ce que je viens de dire et… je crois que je perds mes cheveux ! Et voilà, je me réveille en sueur une fois de plus. Saloperie de cauchemar récurrent où je rêve que je joue au baby-foot avec un jeune giscardien ? je relis les fanzines cités en début de texte et me rendors, souriant. Je sais que je suis de gauche, mais que cette gauche n’est pas de moi. WWW.SPECTACLEBU.COM TOUT UN TAS DE SPECTACLES ÉPOUSTOUFLÉS DÉTAILLÉS DANS CE FANZINE OU VISIBLES À L’ÉTALAGE SUR NOTRE SITE D’EXCEPTION EN REFONDATION PERMANENTE PARCE QUE LA VIE ET LA MORT N’ONT PAS FINI DE NOUS OCCUPER TOUS LES JOURS ET DE POSER DES PROBLÈMES D’ORGANISATION DE NATURE À CRÉER DES MOMENTS DE RIRES ET DE LARMES MAGISTRALEMENT CONTENUS DANS NOS PAGES, NOS IMAGES, NOS SCÈNES, NOS MUSIQUES, NOS VIDÉOS, DANS L’ENSEMBLE DE NOS PRODUITS À LA DÉRIVE VENDUS POUR LA POSTERITÉ. RICHARD 3, SHAKESPEARE 0 Un spectacle de Vincent Clavaud avec l’auteur, Sam Dardaine, Benoît Szakow et Xavier Verlac Enrôlez-vous ! Devenez des héros du théâtre. Devenez les vainqueurs de la bataille culturelle ! Vous n’êtes rien ? Devenez un personnage ! Un commando shakespearien, foudroyant et volontaire ! Votre mission est simple ! Investir la tronche des spectateurs, larguer comme des grenades les putains de répliques de la putain de tragédie ! Saluer et vous retirer ! Vous êtes fait pour devenir un héros, un vainqueur ! Enrôlez-vous ! MESSAGE DE PROPAGANDE DE LA 54ème BRIGADE THEATRALE AREOPORTEE « Une formation accélérée pour un résultat hilarant. » NOUVELLE RÉPUBLIQUE AVIGNON 2003 : LE JOURNAL DU OUT Une vidéo performante de BU avec le concours nerveux, sanguin, chevaleresque de Monde de oufs FLNG production Alexandre Resovaglio Ailleur production En juillet dernier, debout sous les balles, au beau milieu des ruines du festival d’Avignon, malgré la peur, la faim, la misère et l’absence de professionnels pleins aux as, BU et ses collègues ont réalisé, monté et projeté dix-neuf numéros de leur journal vidéo défigurant. Ce condensé de 52 minutes résume cette épopée et constitue désormais un portrait enjoué du spectacle vivant dans une ambiance de mort. « Décalé. C’est le mot ». LA PROVENCE « Un journal ironique et subversif, sous la haute autorité du squelette de Jean Vilar»THEATRE ON LINE MACHINE EST MORTE Un cithéâtrographe de Benoît Szakow et Emmanuel Reveneau Il arrive beaucoup trop souvent pour en parler encore que les gens de spectacle s’imaginent avoir compris le monde dans ses grandes largeurs et l’être humain sous ses petites coutures. Je tente d’échapper à la règle, mais j’adore faire un spectacle, et qu’on m’y voit tout seul, tout cru, absolument perdu. Alors, pêle-mêle, j’ai rassemblé ce que je sais du spectacle au vingt et unième siècle, du monde des images, du royaume des illusions, et je l’ai filtré dans ce qui nous perturbe le plus : le sang et le sexe. Une fille, Machine, prête son cadavre à cette mascarade, sur des images vidéo bien léchées par mon camarade de déprime, Emmanuel Reveneau. Quand on n’y connaît rien, on rangera ça dans l’avant-garde, mais c’est juste une bataille d’arrière-cour, forte en adrénaline, qui tourne en boucle jusqu’à la dinguerie. J’aurais bien aimé être intelligent, mais je suis bête comme un plateau. J’aurais bien voulu révolutionner le théâtre, mais je suis trop petit. J’aurais bien aimé changer le monde, mais je n’ai pas le mode d’emploi. J’aurais bien aimé ne pas dire moi, mais vous pourrez sortir du spectacle si franchement je vous y ennuie. L’auteur, l’ acteur, le perturbé : Benoît Szakow. « Une petite curiosité de spectacle, un essai, enfant monstrueux des lectures de Détective et de la théorie d’Antonin Artaud.» POLITIS LE BACCHUS OENOLOGIC SHOW Un spectacle précisément alimentaire de Benoît Szakow avec Vincent Clavaud et Dorothée Sornique Un présentateur et son assistante, viticulteurs, bêtes de scène, camelots de concours, actionnent sous vos papilles une machinerie, fidèle reproduction du matériel de vinification, qui vous donne l’illusion comique d’assister à la naissance d’un vin, de la vigne jusqu’à à la bouteille. Au passage, ils vous expliquent la différence parfois subtile entre le vin et la vinasse, s’appuyant sur une documentation précise et une présentation fruitée, relevée, parodique, pleine de corps. Un spectacle pour ne pas mourir bête et saoul. « Une séance très instructive » NOUVELLE REPUBLIQUE « Une représentation désopilante » CENTRE PRESSE OPÉRETTE de Witold Gombrowicz Un spectacle de la Perce-Oreille mis en scène par Dorothée Sornique « J’ai toujours été ravi de la forme opérette. Dans sa divine idiotie, sa céleste sclérose, l’opérette prend des ailes grâce au chant, à la danse, au geste et au masque. Mais comment farcir d’un drame réel le vide guignolesque de l’opérette ? L’idiotie monumentale de l’opérette, alliée au pathétique monumental de l’histoire - masques d’opérette recouvrant le visage de l’humanité tout ensanglanté par une dérisoire douleur -, c’est ce qui devrait guider la mise en scène d’Opérette. L’opposition vêtement-nudité. L’homme emprisonné dans les vêtements les plus bizarres, les plus atroces, et rêvant de la nudité. » Witold Gombrowicz « À bas le vêtement, vive la nudité ! À bas la superficialité, vive la simplicité ! Rien n’est plus jouissif que de mêler la caricature à l’authentique, le creux au plein, le rien au tout. Cette pièce est un capharnaüm, une outrance, elle est révolutionnaire, universelle, clinquante et poétique à souhait. Venez goûter au travestissement, au ringardokaraoké, aux bouffées délirantes et peut-être que vous toucherez la vérité. Habillez-vous de vide, ôtez-le brutalement. Restera-t il ce que Jean Genet découvrit un jour en cassant une statue votive en plâtre doré ? Elle était creuse : vertige du vide et perte de la foi. » Dorothée Sornique CONSOMMEZ NOS SPECTACLES ET NOS PRODUITS A LA DÉRIVE... CHER VOUS, CHÈRE VOUS , C’EST LA RENTRÉE ET VOUS AVEZ SOIF DE CULTURE. VOUS PENSEZ QU’ELLE PEUT AISÉMENT REMPLACER L’INTELLIGENCE ET COMME VOUS AVEZ RAISON ! BU A CONÇU POUR VOUS TOUTE UNE GAMME DE SPECTACLES ET DE PRODUITS À LA DÉRIVE QUI VOUS DONNERONT L’ILLUSION D’ÊTRE, D’EN ÊTRE, D’Y CROIRE, DE PENSER, DE RÊVER. À DES TARIFS QUI FONT SOURIRE PARIS ET PLEURER LE TIERS-MONDE, NOUS VOUS PROPOSONS DE LA MUSIQUE, DU THÉÂTRE, DE LA VIDÉO, DES HEURES DE PLAISIR À VOUS DÉVISSER L’ÂME AU COIN DU FEU. N’ATTENDEZ PAS LES FÊTES POUR VOUS FAIRE SAUTER LA CERVELLE AVEC NOS BOMBES-SURPRISES. NOS SPECTACLES ET NOS PRODUITS À LA DÉRIVE SONT DISPONIBLES SUR COMMANDE OU SOUS LE MANTEAU, À L’ENTRÉ DES SALLES DE SPECTACLE OÙ NOUS NOUS COMMETTONS. LAISSEZ-VOUS SÉDUIRE PAR CE QUE VOUS NE RETROUVEREZ PAS CHEZ LES IMBÉCILES QUI S’IMAGIMENT NOUS FAIRE CONCURRENCE. AÉREZVOUS LE PORTEFEUILLE À GRANDS COUPS D’INEPTIES. ACCOMPAGNEZ LES PITRES DANS LEUR VOYAGE AU PAYS DES FAIBLES ET DES NANTIS. BENOIT SZAKOW DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT DES PRODUITS À LA DÉRIVE « Le journal du OUT » vidéo cédé Avignon 2003 10€ « BU, le journal d’Avignon» 10€ vidéo cédé 2002 « Adieu christ, va voir maman » la pièce de Benoît Szakow préfacée par Arrabal 5€ « Musiques de scène » , cédé audio 1998 d’E.Reveneau 10€ «Vilvorde», cédé audio 2000 d’ Emmanuel Reveneau 10€ «Chikkentikka », cédé premix 10€ 2002 d’ E. Reveneau , À DÉCOUVRIR CI-DESSOUS, L’ÉTONNANTE CRITIQUE DE L’EXCELLENT PHILIPPE JACQUET DE L’UN DES SURPRENANTS CÉDÉS DE L’INCROYABLE EMMANUEL REVENEAU. Otobiographe officieux de la « Vilvorde « et d’autres bouillons d’occulture de la même détrempe, je dois enregistrer le fait en premier lieu que M. Reveneau fut en son âge tendre enfant de chœur (sic) ; cela s’entend, même si vous ne le connaissez pas personnellement ! Il devint ensuite un clerc, fort compétent et çôfistiqué, cela se lit, si vous avez le courage d’aller au bout des rubriques de BU. Puis en compagnie, nous en parlions récemment, du maîtresabordeur de scène Szakow, il se mit à dé- et re-composer de l’image, comme du son, ou du texte, d’ailleurs les bits et mégabits ne font pas beaucoup la différence… Pour le son, quelques références, non exhaustives sans doute : Robert Wyatt, qui après un vol plané fut casé à vie dans un fauteuil d’infirme, non sans quelque inconvénient pour son premier métier de batteur free-jazz-pop ; Robert Frith, qui enregistra d’ailleurs quelques morceaux de bravoure avec Wyatt, à ne pas confondre avec son quasi-homologue Robert Fripp, d’un déchirement tout aussi timbré ; Magma, j’arrête là pour cette catégorie… Les chorales de l’église apostolique et romaine, Satie (son nom est cité dans l’album) ; les dystonies mongoles - ou comment produire un effet de guimbarde avec la bouche seule - le mondialisme et néanmoins, si désavoué, l’Occident, le dictionnaire, Alexis Carrel, biologiste eugéniste, Libé, Le Monde diplomatique, pour d’autres sources et diverses…Nous tenons là, à moins que je me goure complètement, le coquetèle, non seulement de la soupe numérique à la Reveneau, mais, je le crains, de toute la contradiction où l’air du temps s’ébat et s’essouffle hélas : c’est Reveneau le véritable otobiographe, je n’en suis que l’éhonté plagiaire ; vulgarisateur, voici, j’ai trouvé ma fibre, si tout au moins « l’insécurité économique » m’en laisse le temps et les moyens ! Reveneau ne plaisante pas avec la schizophrénie. Moi, si : il faut dire que je suis payé pour ça, lui, non ; on le paye pour régurgiter, moi, seulement pour digérer (je n’y arrive pas toujours). Souvenez-vous en si vous réécoutez « Vilvorde «, si vous revoyez l’écran pourpre de « Machine », si vous relisez les mots du président (donneur) : Reveneau, lui, ne plaisante pas. J’ai des raisons personnelles, que je ne puis exposer ici, de le savoir, et de fond. N’en continuez pas moins à suivre les frasques de BU comme celles de joyeux compères, et de joyeux commensaux. Curieusement, cette chose là n’exclut pas l’autre. Ph. J. ALLEZ AUX SPECTACLES, ALLEZ AUX PRODUITS, ACHETEZ-LES SPECTACLES, ACHETEZ LES PRODUITS, VOIR CALENDRIER, VOIR COORDONNÉES, AU DOS DE CETTE PAGE, AU DOS DE CETTE PAGE . LE MOT DU PRÉSIDENT D’HONNEUR Emmanuel Reveneau BU TRAVAILLE COMME UNE BÊTE DE CONCOURS ET LE PROUVE DANS SON BILAN FESTIF DE JANVIER 2002 À JUILLET 2003 : 111 REPRÉSENTATIONS, 10500 SPECTATEURS, 6 CRÉATIONS, 2 REPRISES, 14 ATELIERS, 6 DÉPARTEMENTS VISITÉS, 13 ARTICLES DE PRESSE, 5 RADIOS, 1 TÉLÉ, 4 INTERMITTENTS, 1 EMPLOI PRESQUE JEUNE, 16 ARTISTES PAS OU MAL PAYÉS. Puisque d’aucuns s’imaginent qu’à force de rivaliser d’humour suicidaire dans ce fanzine, nous n’en foutons pas une rame de la journée, nous voilà contraints de publier le bilan en chiffres et en lettres de nos activités, réclamé récemment par nos clients publics subventionnaires. Tout cela démontrera sans doute que si nous ne nous sentons pas indispensables, nous n’avons pas le sentiment d’être strictement inutiles. A la bonne vôtre. JEU Parmi les différents subventionneurs de bu, amuse-toi à relier les points pour découvrir lequel nous a beaucoup manqué cette saison. NOTRE CALENDRIER TRIMESTRIEL NON-EXHAUSTIF « RICHARD 3, SHAKESPEARE 0 » 3 et 4 octobre à 21h30 Salle du Chai 86530 Cenon sur Vienne gratuit « AVIGNON 2003 : LE JOURNAL DU OUT » 3 et 4 octobre à 21h30 Salle du Chai 86530 Cenon sur Vienne gratuit 10 et 11 octobre à 19h bus de la blaiserie 86000 Poitiers gratuit / 22 et 23 octobre à 20h45 Cap Sud 20 rue de la jeunesse 86000 Poitiers 8 ou 5 € « MACHINE EST MORTE » 22 et 25 octobre à 20h45, 26 octobre à 17h Cap Sud 86000 Poitiers 8 ou 5 € « LE BACCHUS OENOLOGIC SHOW » 8 novembre à 21h musée du vignoble nantais 82 rue Pierre Abélard 44330 Le Pallet / 23 novembre en début d’après-midi festival Primeur Héraul34800 Cabrières « OPÉRETTE » 11,13 décembre à 20h45, 14 déc. à 15h, salle des fêtes 86210 Vouneuil s/ Vienne 8 ou 4 € gratuit CONSULTEZ WWW.SPECTACLEBU.COM POUR LES DATES ET LES HORAIRES SUPLÉMENTAIRES BU 12/14 RUE DE SAINTONGE 86210 BONNEUIL MATOURS 05 49 85 13 86 [email protected] WWW.SPECTACLEBU.COM