LE POETE DES POUBELLES

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LE POETE DES POUBELLES
INFOS PÔL
16 mai 2008
Le CINE-CLUB PERSAN présente:
LE POETE DES POUBELLES
Shaere Zobale-ha
Un film de Mohammed Ahmadi
Scénario : Mohsen Makhmalbaf
V.O. farsi sous-titrée en anglais
Lundi 26 mai 2008 à 20h
Maison des arts du Grütli / CAC-VOLTAIRE
Rue du Général-Dufour 16
1204 Genève
Shaere Zobale-ha (Poet of The Wastes) 2005
Réalisateur: Mohammad Ahmadi
Scénario: Mohsen Makhmalbaf
Distribution: Saber Abbar, Mohammad Eskandari, Leila Hatami, Farzin Mohades
V.O. farsi sous-titrée en anglais
Synopsis:
Saber, le protagoniste du film est un éboueur qui ramasse les ordures dans la ville de Téhéran. En collectant les
poubelles du quartier dont il est responsable, il va découvrir peu à peu la vie sociale et sentimentale de ses habitants. Il ira ainsi de rencontre en aventure sentimentale, en particulier grâce à un vieux poète, dont il découvre les brouillons en triant les sacs de déchets.
Le film débute au moment de l’engagement de Saber. 3000 postes de nettoyeurs sont alors mis sur le marché.
Dans un pays où il y a 4 millions de chômeurs, la compétition est forcément rude. D’où une sélection des plus
exigeantes, puisque l’on interroge même les postulants sur les lois de Keppler ! Mais le test qui posera le plus
de problèmes à Saber, , c’est celui qui définit les tendances politiques.
Interviewer: Etes-vous de gauche ou de droite ?
Saber: Parfois je suis de gauche et parfois je suis de droite.
Interviewer: Êtes-vous de droite ou de gauche ?
Saber: Eh bien, Monsieur, je ne saurais le dire en vérité; ce qui est à gauche aujourd’hui sera à droite demain, et ce qui est de gauche aujourd’hui sera de droite demain; et cela redevient de gauche le surlendemain.
Je crois que je ne suis ni d’un côté, ni de l’autre.
Interviewer: Bon… Vous avez raté le test. Nous avons besoin de quelqu’un qui sache qui il est, pour devenir
nettoyeur de rue.
Et sa postulation est donc refusée. Saber, désappointé, se dirige vers la porte, puis se retourne et dit:
« Excusez-moi, Monsieur; quand la gauche a raison, je suis de gauche, et quand la droite a raison je suis de
droite. ». L’interviewer est satisfait et finalement lui donne le job.
Voilà donc une comédie de mœurs, pleine de piquant et de poésie; un petit bijou de cinéma réalisé par Mohammad Ahmadi, un cinéaste plus que prometteur sur un scénario du célèbre Mohsen Makhmalbaf. Il déridera les
plus sérieux et attendrira les autres. A coup sûr le genre de films qui devrait être remboursé par la sécurité
sociale !
J. C.
Biographie du réalisateur
Mohammad Ahmadi est né en 1962 dans la ville de Yazd. Il fait ses études primaire et
secondaire à Téhéran. Après la révolution il retourne dans sa ville d’origine et commence ses activités dans le domaine du cinéma en 1983. En 1989 Ahmadi commence à
travailler dans la production de film au Centre artistique de l’Islamic advertisement organization . En 1991 il est diplômé de la Fine Arts University of Tehran dans le domaine
« photographie ». A partir de 1991 Ahmadi devient directeur de la photographie et de la
publicité pour l’Iran’s Handicraft Organization durant une dizaine d’années. Il participe
à de nombreux films iraniens importants, signés notamment par les Makhmalbaf (La
Pomme en 1998, Le Tableau noir en 2000, etc.). En 2002 il se fait remarquer internationalement avec son court-métrage Captive waiting.
Musique
M. Djamchid Chemirani est considéré comme l'un des plus grands maîtres en matière de percussions
persanes.
Il fait partie d'une génération de musiciens qui a eu l'occasion d'accompagner les grands maîtres de la
traditions comme osatd Hormozi, Tehrani,..., ce qui fait de lui le dépositaire de la tradition orale de la
musique persane.
Danse
Expo
Shahryar Nashat
Das Beispiel
du 26 avril au 28 juin 2008
du mercredi au samedi de 15h à 19h
Galerie Attitudes, rue du Beulet 4, 1203 Genève
'Das Beispiel', vues de l'exposition (photo de Katalin Deér)
L'exposition de Shahryar Nashat s'inscrit dans une série de nouvelles productions présentées en première à attitudes. En effet, cette
année, nous mettons l'accent sur des expositions personnelles ambitieuses et inédites, fruits d'un dialogue nourri avec chaque artiste. Das Beispiel (L'exemple), nouveau projet de Shahryar Nashat, comporte une vidéo, une sculpture et une installation, présentées dans un espace modifié et articulé par différentes zones lumineuses.
Shahryar Nashat était l'un des artistes du pavillon suisse de la 51e Biennale de Venise en 2005, avec son film The Regulating Line,
tourné dans la salle Rubens du Musée du Louvre. En 2007, il participait au projet H-Box - initiative de la maison Hermès que l'on
a pu voir au Centre Pompidou à Paris. Sa vidéo, Plaque, présentée dans ce contexte particulier - et que l'on pourra revoir cette
année dans le cadre de Art Unlimited à Bâle -, s'articule autour de la réalisation d'une dalle en béton, réplique d'un décor de plateau
TV dans lequel Glenn Gould jouait les variations Goldberg. La fabrication de la sculpture et celle de la vidéo sont ici intimement
liées.
La vidéo, Das Beispiel, qui s'accompagne également d'extraits d'une musique de Bach, accentue encore cette imbrication entre
sculpture et vidéo. La sculpture, Plattform - un cône en béton d'environ 3m de haut -, est cette fois présente dans l'exposition, et en
est même le "personnage" principal. Cette oeuvre analyse le processus de création, scénarisé par l'artiste et laissé aux libres interprétations du spectateur, puisque le cône ne sera jamais visible dans son intégralité.
videostill de 'Das Beispiel', vidéo HD, 2008 (Courtesy : l'artiste et la galerie Elisabeth Kaufmann, Zurich)
cliquer sur les images pour les agrandir
KEGEL, vidéo, 2008 (HDV, 9'40'')
réalisation et montage: Shahryar Nashat / caméra: Marc Bauer et Shahryar Nashat / prise de son et montage son: Stéphane Brunclair / avec: David Andermatt, Philipp Bachmann et Adriano Sack / remerciements: Sébastien Aeby, Konrad Bitterli, Kataleen
Deér, Georges Hanimann - Theater St. Gallen, Felix Lehner et Roland Wäspe.
MONUMENT, sculpture, 2008 (tubulaires, 818x380x337H cm)
conception: Shahryar Nashat / montage: Favre Echaffaudages SA, Neuchâtel (Suisse)
PLATTFORM sculpture, 2008 (béton, 290x180cm)
conception: Shahryar Nashat / réalisation: David Andermatt et Philipp Bachmann, Sitterwerk - Saint-Gall (Suisse)
(source: www.attitudes.ch)
Shahryar Nashat , né à Téhéran en 1975, de nationalité suisse, vit à Berlin.
Expo
Controverses
Musée de l’Elysée, Lausanne
Jusqu’au 1er juin 2008
En raison du succès de l'exposition Controverses, le Musée de l'Elysée ouvre exceptionnellement ses portes les samedis et dimanches de 10h à 19h.
Depuis son invention en 1839, la photographie est au centre de nombreuses controverses et de procès retentissants. L'image se
place en effet au coeur des enjeux éthiques
ou strictement légaux qui ont été menés aux
XIXe et XXe siècles. Symbole de liberté
d’expression et de droits individuels, mais
aussi de pouvoir et d'argent, la photographie est confrontée régulièrement aux autorités, à la censure ou à la manipulation.
Elle a suscité dans le monde de l’art, de la
politique, de la science, du journalisme, de
la mode ou de la publicité des débats passionnés qui se sont souvent terminés devant les tribunaux.
Pour plus d’infos:
http://www.elysee.ch/
Une passionnante expo sur les controverses suscitées par nombre de photos devenues célèbres depuis lors.
Chaque photo est remise dans son contexte, et analysée avec rigueur. Un magistral catalogue de toutes les polémiques qu’a pu suscité cet art depuis son invention.
Parmi les photos intéressantes on en signalera deux qui proviennent d’Iran, notamment celle de Jahangir Razmi, Exécution de rebelles kurdes (1979), qui montre la politique de répression mise en place par le nouveau
régime. Elle fut primée anonymement en 1980 par le Prix Pullitzer, car son auteur, craignant pour sa vie, ne
dévoila pas son identité. Engagé en 1973 à Ettela’at, Razmi est devenu le photographe officiel de Khatami et
de Ahmadinejad. Ce n’est qu’en 2007 qu’il reçut rétroactivement le Prix Pullitzer.
L’autre est une affiche religieuse iranienne, un Portrait de Mahomet jeune (1998), qui s’inspire… d’une carte
postale de 1920 représentant un jeune égyptien de de l’atelier Lehnent et Landrock.
A ne pas manquer.
J. C.
Expo
INFOS PÔL
1er septembre 2008
L’Association Culturelle PÔL présente:
Soirée
« La religion de Zarathoustra »
Illustrée par le film
Yazd, oasis du désert
de Thomas Wartmann
Mercredi 17 septembre 2008
À 19h30
Maison des Associations / Salle Gandhi
15, rue des Savoises, Genève
(Près de la place du Cirque / stationnement souterrain de Plainpalais conseillé
/ tram 13, arrêt Cirque)
Entrée : 15.- / 10.- (Membres PÔL, étudiants)
en partenariat avec la semaine thématique « Attention Fragile »
Le CINE-CLUB PERSAN présente:
CHEFS-D’OEUVRE DU
CINEMA CLASSIQUE IRANIEN
LA VACHE (GAV)
de Dariush MEHRJUI
Précédé du court-métrage
LA MAISON EST NOIRE
de Forough Farrokhzad
v.o. sous-titrées
Lundi 22 septembre 2008 à 20h
Maison des arts du Grütli / CAC-VOLTAIRE
Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève
LA VACHE (Gav)
de Dariush Mehrjui
1969 - N & B - 100 mn
Scénario et réalisation: Dariush Mehrjui / Interpétation: Ezzatollah Entezami
Prix de la critique au Festival de Venise 1971
V.O. sous-titrée angl.
GAV, réalisé en 1969 par Dariush Mehrjui, est considéré comme l’un des films précurseurs du néo-réalisme iranien.
Avec sa photographie en noir et blanc d’une grande pureté et l’interprétation puissante de Ezzatolah Entezami, il a
remporté le Prix de la Critique au Festival de Venise, ainsi le Prix d’interprétation masculine au Festival du Film de
Chicago. Il a ensuite été diffusé en douce hors de son pays d’origine, après qu’il eût été banni par le Shah, qui lui reprochait de donner une mauvaise image de l’Iran à l’étranger.
Mehrjui, un des porte-drapeau de la nouvelle vague du cinéma iranien, est né en 1939 et a étudié la philosophie et le
cinéma à l’UCLA. Il obtint son diplôme en 1964 et ensuite retourna en Iran. Gav fut son second film, et par la suite Le
Cycliste (1973) connut un destin similaire, puisqu’il fut lui aussi interdit en Iran, reçut des critiques élogieuses, et remporta un autre prix au Festival du Film de Berlin en 1978. Il passa quelques années à Paris et réalisa des films tels que
le satyrique Les Locataires (1986) ou la trilogie Banoo, Sara et Leila (1996), qui traitait du droit des femmes en Iran.
En 1998 une rétrospective de ses œuvres fut organisée à la Film Society of Lincoln Center à New York.
Situé dans le milieu rural, ce film est une fable sur un village replié sur lui-même, où va
se dérouler une terrible tragédie lorsque la vache préférée de Masht Hassan (Entezami)
meurt soudain, alors que son propriétaire est absent. Les villageois n’osent pas dire à
Masht Hassan que sa vache est morte, prétendant qu’elle s’en est allée au loin. Mais
Masht Hassan ne peut pas croire que sa vache l’aie quitté, et peu à peu devient la vache
elle-même. La métamorphose est filmée de façon étourdissante, avec une touchante simplicité traversée d’un courant mystique, qui laisse le spectateur à la fois ému et ébranlé.
S’y révèlent alors les accents puissants et poignants d’un Pasolini, d’un Rosselini ou du
Fellini de la La Strada.
LA MAISON EST NOIRE (Khouneh siâs)
de Forough Farrokhzad
1962 - N & B - 22 mn
Producteur: Ebrahim Golestan
Grand Prix au Festival du court métrage d'Oberhausen 1964
V.O. sous-titrée
Forough Farrokhzad, la poétesse aux allures de rebelle la plus célèbre d’Iran, s’est aussi illustrée
dans le film documentaire et a été l’un des personnages-clef de la nouvelle vague d’artistes iraniens
des années 50 et 60. Née en 1935; victime d’un mariage arrangé à 16 ans; divorcée à 20 ans, laissant
son fils unique à la famille de son mari; elle publia 3 recueils de poèmes entre 20 et 23 ans. Ses thèmes favoris, l’amour et la passion, résonnèrent comme le premier coup de tonnerre féministe dans le
ciel machiste de la société iranienne. Son voyage en Europe en 1956 et sa rencontre avec Ebrahim
Golestan, écrivain et cinéaste, qui se transforma rapidement en liaison ouverte, alimenta son besoin
d’émancipation. Mais sa vie bouillonnante connut une brusque fin suite à un accident de voiture
fatal, à l’âge de 33 ans. Depuis elle est devenue une figure mythique dans l’intelligentsia persane.
Elle avait 27 ans en 1962 quand elle réalisa le documentaire de 22 minutes intitulé LA
MAISON EST NOIRE. Tourné en 12 jours avec une équipe de trois personnes et
Golestan comme producteur, il dépeint une colonie de lépreux près de Tabriz, dans le
nord de l’Iran. A la fois choquant et touchant, cruel et poétique, religieux et agnostique, il évoque fortement le néo-réalisme italien. L’éternel questionnement de la poétesse sur les maux de la société, sur ses propres errances romantiques et sur les dilemmes existentiels sont entièrement reflétés dans le regard désespéré et souvent terrifié
des lépreux.
(NRI)
Livres sur le monde persan
Bouquinerie
L’Association Culturelle PÔL vous offre un nouveau service. En partenariat avec le stand de livres d’occasion que je tiens régulièrement dans des centres
commerciaux de la région genevoise, je propose aux amis de l’Association un service de vente de livres d’occasion ou de seconde main sur le monde persan. A
l’heure où les livres sont de plus en plus chers dans les librairies, nous vous offrons une série de titres, en excellent état pour des livres de seconde main. Une
liste en sera régulièrement publiée dans les InfosPÔL et dans les Bulletins PÔL.
Il vous suffira de réservez le ou les livres qui vous intéressent en m’écrivant à mon adresse e-mail: [email protected] ou en me téléphonant au
078/776.68.96, puis de venir les chercher directement sur le stand aux dates indiquées.
Le bénéfice des ventes sera entièrement reversé à l’Association Culturelle PÔL. Merci de préciser au vendeur que vos achats sont effectués en faveur
de l’association.
En outre un grande choix de livres en français et en anglais vous y attend sur place, aussi bien dans le
domaine du roman, de la poésie, de l’histoire, de la spiritualité ou de la psychologie, que dans celui des bestsellers ou des biographies. A des prix défiant toute concurrence: de 1.– à 5 frs pour les livres de poche, et de 3.à 10 frs pour un livre de taille normale.
A bientôt
Jacky Carel
Stand de Livres (itinérant) EST, EST, EST...
Centre Commercial des Charmilles
9, promenade de l’Europe, Genève
26 août-6 septembre 2008
Centre Commercial La Combe
6, rue de la Morâche
Nyon
20 octobre– 1 novembre 2008
Les livres du jour
- La Perse millénaire. Arthaud, 1958.
10.- Yasmin Crowther, Mazareh mon amour. Rivages, 2007.
8.- Kader Abdollah, Cunéiforme. Gallimard, 2003
8.- Ingrid Thobois, Le roi d’Afghanistan ne nous a pas marié. Phébus, 2007
7.- Chadortt Djavann, Comment peut-on être français ?
8.- Mohsen Makhmalbaf, Le jardin de cristal. Calmann-Lévy.
6.- Laurence Deonna, Persianeries. Zoé.
6.- Noah Gordon, le médecin d’Ispahan. Le livre de poche, 1986
4.- Ella Maillart, La voie cruelle (Deux femmes, une Ford, vers l’Afghanistan). Editions 24 Heures, 1987
10.- Annemarie Schwarzenbach Où est la terre des promesses ? (Avec Ella Maillart en Afghanistan 1939-40)
8.- Laurence Deonna, Persianeries (Reportages dans l’Iran des Mollahs 1985-98). Editions Zoé, 1998.
8.- Azar Nafisi, Lolita à Téhéran. 10/18, poche
5.- Khalid Hosseini, Les cerfs-volants de Kaboul. Poche.
4.- Latifa, Visage volé (avoir vingt ans à Kaboul). Poche.
3.- Yasmina Khadra, Les hirondelles de Kaboul. Poche.
3.- Khaled Hosseini, Les Cerfs-Volants de Kaboul. Belfond, 2005
8.- Bayhaqi, L’anthologie du renoncement. Verdier (épuisé)
17.- (neuf) et 9.- Bernard Ollivier, Longue marche / Vers Samarcande (2 vol.)
15.La plupart de ces livres ont été chroniqués sur notre site internet, dans l’un des Bulletins ou Infos PÔL
Exposition
Peintre suisse
Musée d’Art et d’histoire
Neuchâtel
Du 8 juin au 25 septembre 2008
Si vous passez par Neuchâtel prochainement je vous
conseille la très belle exposition consacrée au peintre
Théophile Robert (1879-1954).
Né dans une famille de peintres (petit-neveu de Léopold Robert), formé dans l’atelier d’Eugène Burnand,
puis auprès de grands artistes parisiens, cet ami de Le
Corbusier et d’Ozenfant, connaîtra son heure de
gloire dans les années 20 avec ses grandes compositions de groupes de figures. Flirtant avec le Cubisme,
mais véritablement à son aise dans la Nouvelle Objectivité, il deviendra aussi un peintre de sujets religieux renommé en participant au Groupe de St-Luc.
Pour plus d’infos consultez:
http://www.mahn.ch/theo/default.htm
INFOS PÔL
21 octobre 2008
Concert
Conférence
Festival
Cinéma iranien
Festival
Cinéma iranien
Taraneh Tanhaiye Tehran (Lonely Tunes of Tehran) de Salman Salour
CAC Voltaire - Henri Langlois
CAC Voltaire - Michel Simon
18h 30 Friday 31 October
22h 15 Saturday 01 November
Iran/France // 2008 // Couleur // 75'
vo farsi, st ang/fr
Behrouz et Hamid sont deux cousins qui gagnent tant bien que mal leur vie grâce à un travail dangereux car
illégal : installer des antennes paraboliques sur les toits de Téhéran. Un jour, les deux hommes se trouvent dans
l’appartement d’une belle cliente qui les fait rêver... Poétique et sarcastique, Saman Salour raconte la bataille
tragi-comique de deux marginaux pour leur survie économique et humaine.
Saman Salour
Né en 1976 à Boroudjerd dans le sud-ouest de l'Iran, Saman Salour est diplômé de l'école du Cinéma de Soureh à Téhéran. Il commence sa carrière de réalisateur à l'Institut du Jeune Cinéma Iranien et réalise des courts
métrages ainsi que des documentaires pour la télévision. En 2004, son premier long métrage de fiction, From
the Land of Silence, est sélectionné dans de nombreux festivals internationaux. Il est notamment présenté à la
Semaine de la Critique de la Mostra de Venise.
Tanha do bar zendegui mikonim (Before the
Burial) de Behnam Behzadi
CAC Voltaire - Michel Simon
Ciné 17
22h 15 Tuesday 28 October
19h 15 Thursday 30 October
Iran // 2008 // Couleur // 104'
vo farsi, st ang/fr
Samiak, 39 ans, conducteur de bus, apprend qu’il a une maladie incurable. Un homme au milieu de nulle part
dans une immensité neigeuse. Behnam Behzadi nous dit ainsi d’emblée qu’il n’ira pas droit au but, que dans le
brouillard, les apparences ne correspondent que rarement à la réalité. Le récit emprunte des chemins de traverse, mais suit aussi la détermination de celui qui, sachant qu’il ne lui reste que peu de temps, cherche à faire
l’impossible. Dans sa quête, le héros est relancé par une jeune femme, improbable souveraine d’une île lointaine et inaccessible… Une magnifique histoire d’amour.
Behnam Behzadi
Né en 1976 en Iran, Behnam Behzadi a un diplôme de Cinéma de la Faculté « Seda & Cima » de Téhéran. Il
débute son parcours artistique par le théâtre, la photographie et la réalisation de courts métrages. Puis, il écrit
de nombreux scénarios et travaille comme monteur. Il est notamment co-scénariste de Nive mang / Half Moon
Exposition
Peintre iranienne
EXPOSITION
Victoria Kaby
est heureuse de vous convier à son exposition
à la salle des fêtes de Thônex
18, avenue Tronchet – 1226 Thônex
Vendredi 31 octobre au 9 novembre 2008
Ouverture : Tous les jours de 15 h à 19 h
Concert annulé
Exposition
Peintre suisse
Steinlen, l'oeil de la rue
17.10.2008 au 25.01.2009
Musée des Beaux-Arts, Lausanne
Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) est l’une des
figures majeures de l’art européen autour de 1900. D’origine veveysanne, naturalisé français, il fut tout à la fois
dessinateur, graveur, caricaturiste, illustrateur, affichiste,
peintre, sculpteur. Bien qu’autodidacte, il est l’héritier
d’une riche tradition artistique dans le domaine de l’iconographie politique, de l’art religieux, dans le genre du
nu, de la nature morte, du portrait et surtout dans la peinture de genre. D’un côté il fait revivre le souvenir des
chefs-d’œuvre de Delacroix, Daumier, Doré ou Manet.
De l’autre, la diffusion des ses œuvres à l’âge d’or de
l’affiche et des grands périodiques illustrés fait de Steinlen l’une des figures centrales de la culture visuelle européenne au cap du XXe siècle et la source d’inspiration de
nombreuses personnalités de l’avant-garde, tel Picasso.
Steinlen est surtout célèbre pour ses affiches, son iconographie montmartroise et bien sûr ses représentations de
chats qui ont fait sa célébrité et lui sont restées attachées
comme une image de marque. D’autres facettes de son talent sont moins connues et valorisées, comme l’œuvre
du peintre (en particulier les natures mortes, les nus, les portraits, les paysages de Suisse, de France et de Norvège), ses sculptures de même que sa production graphique tardive consacrée à la Première Guerre mondiale.
L’œuvre de Steinlen a fait l’objet d’expositions régulières ces dernières décennies. Néanmoins de nombreuses
œuvres majeures de l’artiste subsistent en mains publiques et privées, qui n’ont pour ainsi dire jamais été montrées au public.
L’exposition rétrospective de 2008 sera également l’occasion de révéler un Steinlen inédit, grâce au soutien
exclusif du Fonds d’atelier et des archives de l’artiste. L’importante collection du Petit Palais à Genève s’associe elle aussi à la manifestation par de nombreux prêts. Ainsi que, à Paris, le Musée d’Orsay, le Musée des arts
décoratifs, la Bibliothèque Nationale, la Maison Victor Hugo, la Collection Jacques Doucet, en France, le Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis, le Musée Alphonse Georges
Poulain de Vernon et, en Suisse, la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne, le Musée Jenisch de Vevey, le Cabinet des estampes de Genève, la Bibliothèque Nationale de Berne, la Plakatsammlung de Zurich.
La rétrospective que nous vous invitons à découvrir se déroule en 8
parties : «Dans la vie», «Mises en scènes graphiques», «Dans la rue»,
«Vagabondages», «Félines», «Bibliothèque», «Révolte et engagement», «Guerre à la guerre!»
Commissaires de l'exposition : Catherine Lepdor (conservatrice,
Musée cantonal des Beaux-Arts/ Lausanne), Philippe Kaenel (Section
d'histoire de l'art, Faculté des Lettres/ Université de Lausanne)
Pour plus d’infos consultez:
http://www.musees-vd.ch/fr/musee-des-beaux-arts/expositions/avenir/steinlen-suite/
Chef-d’œuvre
Cinéma suisse
Home d’Ursula Meier
Un barbecue, un fauteuil en velours, un baby-foot,
une piscine vide, un transat... que font-ils là, posés
tranquillement à la lisière d'un parapet d'autoroute?
On ne sait pas, pas encore, car le film vient seulement de démarrer.
Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils font pousser l'insolite
au milieu d'une vie. La vie de Marthe (Isabelle Huppert), Michel (Olivier Gourmet) et leurs trois enfants,
héros tragi-comiques de Home. On se dit donc, pour
commencer, qu'Ursula Meier part à la conquête d'un
univers alogique, façon Eugène Ionesco.
Puis, quand la cinéaste entre dans l'intimité de la famille pour la découvrir barbotant joyeusement dans une
baignoire, on s'imagine que la vie sera, dans cette maison installée au bord d'une autoroute désaffectée, «un
long fleuve tranquille». Que nenni!
Car quand la fin approche on se ravise. La conquête de l'insolite se transforme en conquête territoriale, en
invasion, mais sans armée. Ou plutôt si, l'armée ici étant la horde d'autoroutiers qui, petit à petit, arrachera la
famille à son bord d'autoroute pour la pousser au bord du gouffre.
Le chamboulement s'annonce par la bouche du petit Julien, le plus jeune de la famille qui, un soir, lance à la
tablée: «J'ai vu une voiture de chantier». Le gamin ne se trompe pas. Sa remarque est une bourrasque qui tout
d'un coup balaie dix ans de bonheur: l'autoroute désaffectée va être ouverte à la circulation.
Commence alors la noria des camions, chars d'assaut guidés par des «guerriers» aux bottes fluorescentes qui
posent le goudron comme d'autres des bombes. C'est le début des opérations. Leur effet est bien sûr dévastateur: exit la vie de bohême, bonjour la modernité et son lot d'absurdités.
La vieille autoroute paisible, qui servait jusqu'ici de terrain de jeu à la famille, de lieu de contemplation aussi,
comme dans les tableaux d'Edward Hopper «Road and Houses», devient donc le circuit de sensations infernales.
Le flot des voitures, d'abord faible puis de plus en plus dense, agit comme une frappe accélérée contre une
population rétive. C'est que la famille d'Ursula Meier n'a pas l'intention de se rendre. Mieux, elle organise une
résistance face au bruit, face au gaz carbonique, face à l'occupant, horde de vacanciers retenus par les bouchons.
Primé par le public
Mais ce qui d'abord apparaît comme une résistance amusée prend progressivement la dimension d'un front de
refus. Home devient ainsi une parabole fine, brillante sur l'occupation. De quoi faire pâlir les cinéastes de
Hollywood dont les films guerriers, à connotation politique et à gros budget, peinent souvent à trouver leur
langage imagé.
Présenté dans le cadre du festival de Cannes en mai dernier, Home avait été accueilli très chaleureusement
par la critique, sans toutefois être primé. La récompense viendra certainement du public, conquis déjà le soir
de l'avant-première.
On peut le vérifier aujourd'hui: son film est unique, par son style, par le mélange de genres (comédie, drame,
thriller, pantomime...) parfaitement maîtrisé, par la trame brillamment tissée. En un mot - très cliché, mais il
n'y en a pas d'autre -, Home est un chef-d'oeuvre.
Extrait de Swissinfo, Ghania Adamo
Livres sur le monde persan
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sur place, aussi bien dans le domaine du roman, de la poésie, de l’histoire, de la spiritualité ou de la psychologie,
que dans celui des best-sellers ou des biographies. A des prix défiant toute concurrence: de 1.– à 5 frs pour les
livres de poche, et de 3.- à 10 frs pour un livre de taille normale.
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Jacky Carel
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9, promenade de l’Europe, Genève
11-22 novembre 2008
Centre Commercial La Combe
6, rue de la Morâche, Nyon
21 octobre– 1 novembre 2008
Les livres du jour
- Les Perses. Time-Life.
9.- Montesquieu, Lettres persanes. Rivages, 2007.
4.- Kader Abdollah, Cunéiforme. Gallimard, 2003
8.- Ingrid Thobois, Le roi d’Afghanistan ne nous a pas marié. Phébus, 2007
7.- Chadortt Djavann, Comment peut-on être français ?
6.- Farah Pahlavi, Mémoires. Editions XO, 2003.
3.50 / 7.- Laurence Deonna, Persianeries. Zoé.
6.- Noah Gordon, le médecin d’Ispahan. Le livre de poche, 1986
4.- Ella Maillart, La voie cruelle (Deux femmes, une Ford, vers l’Afghanistan). Editions 24 Heures, 1987
8.- Ahmed Rashid, L’ombre des talibans. Autrement, 2001
6.- Laurence Deonna, Persianeries (Reportages dans l’Iran des Mollahs 1985-98). Editions Zoé, 1998.
8.- Azar Nafisi, Lolita à Téhéran. 10/18, poche
5.- Khalid Hosseini, Les cerfs-volants de Kaboul. Poche.
4.- Latifa, Visage volé (avoir vingt ans à Kaboul). Poche.
3.- Amin Maalouf, Samarcande. France Loisirs.
6.- Khaled Hosseini, Les Cerfs-Volants de Kaboul. Belfond, 2005
8.- Bayhaqi, L’anthologie du renoncement. Verdier (épuisé)
17.- (neuf) et 9.- Poetical Horoscope or Odes of Hafiz, Elmi Publications Institute (english/farsi)
9.-
INFOS PÔL
10 novembre 2008
L’Association Culturelle PÔL présente:
Soirée
« Naissance d’une civilisation »
Illustrée par le film
Aratta, l’aube des peuples
d’Olivier Julien
Suivie d’un débat
Mercredi 3 décembre 2008
À 19h30
Maison des Associations / Salle Gandhi
15, rue des Savoises, Genève
(Près de la place du Cirque / stationnement souterrain de Plainpalais conseillé
/ tram 13, arrêt Cirque)
Entrée : 15.- / 10.- (Membres PÔL, Etudiants, AVS)
La soirée
Le film
Aratta, à l’aube des civilisations
Réalisateur:
Olivier Julien
Documentaire, 2005, 52min.
En 2001, dans la région de Jiroft, au sud-est de l'Iran, le changement de
cours de la rivière Halil Roud a dévoilé la présence de traces d'une civilisation du plateau iranien encore inconnue à ce jour. Ce sont d'abord les habitants de cette région pauvre (plusieurs milliers de personnes) qui ont, durant
toute une année, extrait clandestinement des berges de la rivière une quantité
incroyable d'objets datant du troisième millénaire avant JC. Ces objets de
grande valeur ont alimenté un vaste réseau de contrebande international jusqu'à ce que les autorités iraniennes décident d'intervenir et fassent cesser le
pillage.
Ce documentaire passionnant, couvert de prix dans les festivals, nous fait
assister quasiment en direct à l’une des découverte archéologique les plus
importantes de ce début de 21ème siècle.
J.C.
Silver Award, Capitello d'Oro, Rome - 2007
Grand Prix du TAC Festival, Oregon, Etats-Unis - 2007
Grand Prix du Festival International du Film d'Archéologie, Nyon, Suisse 2007
Prix Spécial du Jury, Festival Agon, Grèce - 2006
Prix du Jury, Festival Cinarchea, Kiel, Allemagne - 2006
Prix de l’Information scientifique, Festival du Scoop, Angers - 2005
Le débat
La civilisation est-elle née sur les hauts plateaux de l’Iran ?
La soudaine découverte d’une grande cité du troisième millénaire av. J-C. sur les hauts
plateaux iraniens bouleverse nos connaissances sur cette période fondamentale, qui a présidé à la naissance de notre civilisation. Alors que traditionnellement la Mésopotamie en
était considérée comme le berceau, et tout particulièrement Sumer, à laquelle on y adjoignait deux autres régions fondamentales, l’Egypte et la vallée de l’Indus, aujourd’hui un
quatrième acteur entre en jeu: les hauts plateaux de l’Iran.
Cette grande cité, qui retrouve la lumière du jour après 5000 ans, demandera encore 20 à
30 années de fouilles avant de révéler tous ses secrets; mais d’or et déjà la communauté
scientifique s’active autour de ce nouveau mystère, comme l’atteste le colloque qui a eu
lieu en mai dernier à Téhéran.
S’agit-il de la cité mythique d’Aratta, comme le propose le Pr.Madjidzadeh, responsable
des fouilles ? Ou s’agit-il de l’ancienne cité de Marhashi, comme le proposait dernièrement
le Pr Steinkeller, professeur d’assyriologie, une cité élamite, qui développa d’importants
rapports avec Babylone ? Ces magnifiques objets en chlorite, que d’aucuns ont pu admirer
à l’exposition du Musée Cernuschi de Paris ou à l’exposition de la collection BarbierMüller à Genève, proviennent-ils de là ? Et quel rôle a joué cette importante cité dans la
naissance de notre civilisation ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre
avec des spécialistes de cette période.
J.C.
Cours de persan
Les cours de persan
de l’Association Culturelle PÔL
pour l’année 2008-2009
reprennent le mercredi 12 novembre 2008 sous la direction
de Mme Sanaz Sharokni et de Mme Roudabhe Sadeghi.
Tarif annuel: 650.– frs / 550.- (membres PÔL)
Pour tout renseignement s’adresser
M. Chabloz au 022 301 01 50
VOLS & VOYAGES POUR L’IRAN
par le spécialiste suisse romand de l’Iran
Pour les personnes désirant se rendre en Iran en voyage privé,
nous proposons les meilleurs vols disponibles
Toutes compagnies aériennes telles que Turkish, Autrian, Alitalia...
Vous avez des amis qui désirent un voyage organisé en Iran?
Faites appel à nous, nous les ferons bénéficier de notre expérience de voyagiste en Iran.
Madame Mahnanz Kord et Monsieur Alain Chabloz se feront un plaisir de les conseiller.
Nous avons aussi des voyages accompagnés et guidés toute l’année.
Pour connaître dates et conditions, téléphonez-nous ou passez à l’agence.
APN voyages
Alain Chabloz, Mahnaz Kord
3, rue St-Victor 1227 Carouge
Tél : 022 301 01 50 et 022 301 04 17 ou par Fax : 022 301 01 10
(LU 14h00 - 18h00, MA - VE 10h00-12h00 + 14h00 - 18h00)
[email protected]
Festival
Cinéma iranien
Festivals de cinéma
Iran
Un film suisse primé à Téhéran
Le cinéaste lausannois Fernand Melgar a remporté le Grand Prix du
Festival international du documentaire de Téhéran pour "La Forteresse".
Dotée de 10'000 euros, la distinction récompense une oeuvre qui traite
"admirablement" de l'immigration, selon le jury.
Avec une histoire universelle et contemporaine, le cinéaste nous invite à
un voyage qui nous fait prendre conscience de la valeur de chaque être
humain, a estimé le jury.
Pour rappel, "La Forteresse" a valu cet été le Léopard d'or à son auteur au Festival de Locarno dans la compétition Cinéastes du présent. Son documentaire observe sans commentaire ni interview le quotidien de 200
requérants d'asile du Centre d'enregistrement de Vallorbe (VD).
ats/jeh
Les Festivals de cinema de Téhéran
Assurément le festival de cinéma le plus connu de Téhéran est
le FARJ; il est principalement consacré au cinéma de fiction
et se déroule au mois de février; il en est à sa 27ème édition.
http://www.fajrfestival.ir
Le festival international du court-métrage de Téhéran,
traditionnellement associé à celui du documentaire jusqu’à
l’année dernière, se déroule habituellement au mois de novembre, et connaîtra cette année sa 25ème édition.
http://www.shortfilmfest.ir/
Pour la seconde fois en 2008 , le festival international du
documentaire de Téhéran a donc été organisé séparément en
septembre.
Bien que la pression de la censure de la part du régime, dominé par les conservateurs intégristes depuis trois ans, soit de
plus en plus forte sur les artistes et les milieux culturels (et
évidemment sur les responsables des festivals), cet événement
devient le temps d’une semaine une oasis de culture, où le
public téhéranais, et tout particulièrement les jeunes iraniens,
peuvent assister à nombre de projection publiques très intéressantes. On y projette des documentaires iraniens, qui d’habitude, même primés, ne passent pas dans le circuit officiel,
ainsi que nombre de films étrangers de qualité (il suffit de voir la sélection de cette année). Par contre, si nombre de documentaires critiques sur les USA et l’Occident sont sélectionnés, il n’est pas question d’en montrer
d’aussi critiques sur le régime et sur les problèmes sociaux de l’Iran; ce qui limite évidemment le champ d’investigation des réalisateurs de documentaires iraniens, en particuliers les indépendants, dont la qualité du travail a cependant été reconnue internationalement.
Mais si vous passez par Téhéran, en période de festival, n’hésitez donc pas à participer à l’un de ceux-ci. Il y
règne une effervescence, qui témoigne de la vivacité du milieu culturel iranien et de la soif de curiosité de la
jeune génération.
Sur la page suivante vous trouverez un article qui résume bien l’ambiance du festival de cette année.
http://www.irandocfest.ir
J.C.
Lu sur le web
Last October, while the world was embattled with Iran over
the nuclear issue and US media was using terms like "war"
and "inevitable" in the same breath, another reality was taking place in Tehran, the capital of Iran: The first Iran International Documentary Film Festival (www.defc.ir).
This was an ambitious feat. Forty features and short films
from Iran and 20 international docs participated in the competition section of the festival, while more than 80 films screened in other programs such as “Rumi—Poet of the World,”
“Mirror of Festivals: Hot Docs & IDFA Selections,” and
“Iran’s Neighbors—Iraq & Afghanistan,” to name a few. The
festival was organized by the Center for Documentary Film, a semi-governmental organization that for more
than a decade has worked independently under the leadership of Mohammad Afarideh and his tireless team to
fund and distribute films by young documentary filmmakers and makers of short films. The team also successfully organized French and Dutch Documentary Film Panoramas in Tehran in 2002 and 2003. This was their
first attempt at an international documentary film festival, which they intend to make into a yearly event.
Iranian documentary is now enjoying a revival due to the widespread interest in films and filmmaking in Iran,
especially among the youth. Encouraged by organizations like the Center for Documentary Film and Young
Cinema Organization, which provide funding and have branches in different regions of Iran, and spurred by
the digital revolution, documentary film is flourishing in Iran. An astounding 806 Iranian films were submitted
to the festival in different categories. They included films by young makers from remote regions, like the lyrical
Taste of Sun from Abbas Amini, about sugar cane workers in the oil-rich southern Iran who show off their
tattoos and dream about love.
Massoud Bakhshi, the director of the international competition of the festival, and a filmmaker himself, participated in the festival with his impressive feature debut, Tehran Has No Pomegranates, an ambitious essay film
that weaves the recent history of Iran and the current conditions of life in Tehran, with creative use of archives, portraits of Tehrani citizens and his own playful voiceover. Bakhshi’s film won the Audience Award, as
voted by the enthusiastic young crowds that filled the screening rooms, leaving little room for passage in the
aisles or even on the floors.
The festival's international section featured several categories such as selections from IDFA and Hot Docs,
and several representatives from these festivals were present in Tehran. They served either as judges or, in the
case of Hot Docs, participated in a special event to introduce their festival to Iranian filmmakers. (This year
Hot Docs will have a special section on Iranian films.) The list of international films was quite impressive—
about 100, and spanned many countries, including the United States, despite its growing friction with Iran.
Several American films about Iraq were featured, including Ghosts of Abu Gharib by Rori Kennedy, Iraq in
Fragments by James Longley, My Country My Country by Laura Poitras and Falluja, a Deep Dish Production. Michael Moore was a newsmaker when rumors spread in the Iranian papers that he would attend the
festival. He did not, but the 35mm print of SiCKO, which arrived late for the festival, was quickly dubbed into
Farsi and viewed by a full house in the main screening room.
James Longley was present in the festival; he's in Iran working on a documentary project, which is still in its
research stage. A special program featured a discussion between Longley and Saeed Abu Taleb, an Iranian
filmmaker and television producer who was captured in Iraq by the Americans in 2003 and held for four
months. Upon his return to Iran, Abu Taleb had a successful run for Majlis (Iranian parliament) and is now a
government official. He admired Longley's beautifully shot film, but questioned his access to different factions
in a volatile country like Iraq. As an Iranian television documentary producer, Abu Taleb had a difficult time
finding access and was eventually captured. Longley also acknowledged his own difficulties in Iraq and attributed his good luck to spending an extended time in Iraq and focusing on ordinary people.
Other highlights from the festival were prize-winning docs from Europe like the impressive Four Elements by
the Dutch filmmaker Jiska Rickels, who was in attendance, and 3 Rooms of Melancholia by the Finnish
filmmaker Pirjo Honkasalo, which is a searing documentary that examines the Chechen conflict. There were
also several films by Syrian filmmaker Omar Amiralay and Russian filmmaker Victor Kossakovsky.
For the young film audiences, watching films by Iranian filmmakers, especially young filmmakers, was the
highlight of the festival. A few of these films broke new ground in exposing something of the forbidden in this
restricted society. Iranian filmmakers don't have many opportunities to screen their films in Iran, even though
Iranian national television commissions many of them. Most are never broadcast on IRIB’s highly ideological
airwaves, nor are they able to find other screening venues, and they often they get relegated to the archives.
Among the sold-out screenings were Iran in Advertising, about the history of Iranian advertising through rarely seen archives of pre-revolutionary publications. Another was Mohammad Rassulof’s Baade Daboor, a humorous film about banned media in Iran, showing how officials battle to remove illegal satellite dishes that
proliferate most homes throughout Iran, even in regions that don't have regular electricity. The film also featured a movie buff who has closets full of foreign classics and Hollywood bestsellers and earns money renting
them door to door to homes in Tehran—Iran’s answer to Netflix!
The festival served all of us like an island of cultural bliss, where 40 international filmmakers and buyers were
present and more than 100 films filled the screens for five days. Iranian film enthusiasts and filmmakers freely
exchanged ideas and watched films that they would normally not be able to see due to censorship on television
and the small bandwidth of their Internet servers. Outside of this cinematic oasis in the middle of downtown
Tehran, the people of this huge metropolis continued to endure a normal day of snarling traffic, rising prices
due to sanctions, the pollution, political slogans of their leaders and the latent fear of an attack on their
country.
Persheng Vaziri is an Iranian-born documentary filmmaker residing in New York City. She has just completed Caught Between Two Worlds, a documentary about Iranians in the US, and she works for Link TV on programs about Iran.
http://www.documentary.org/content/festival-focus-iran-international-documentary-film-festival
Exposition
Peintre iranien
Réalisateurs à l’affiche
En ce moment le cinéma suisse fourmille de bons
films: en attendant le dernier film de Lionel Beier,
voici, outre le remarquable La Forteresse, trois autres
films de réalisateurs suisses, qui montre la diversité de
nos cinéastes.
A l’affiche dans les cinémas de Suisse Romande.
Cinéma suisse
Home d’Ursula Meier
Un film kiarostiamien et scandinave tout à la fois sur une
famille décalée vivant au bord d’une autoroute. Entre
hyperréalisme, existentialisme et poétique de l’absurde,
ce très curieux objet cinématographique s’est vu décerné
une pluie de louanges par la critique
Nomad’s Land de Gaël Métroz
Quantum of Solace de Mark Foster
Un magnifique voyage en Orient sur les traces de
Nicolas Bouvier. Avec une étape en Iran et en Afghanistan, des paysages à couper le souffle, et la rencontre de peuples nomades confrontées à la mondialisation galopante
Pour les amateurs d’action, qui ne veulent pas se prendre
la tête. Marc Foster est le premier réalisateur suisse à
connaître une telle reconnaissance à Holywood. A coup
sûr, la belle gueule d’ange ténébreux du nouveau James
bond (Daniel Craig) va cartonner à travers le monde.
Livres sur le monde persan
Bouquinerie
En partenariat avec le stand de livres d’occasion que je tiens régulièrement dans des centres commerciaux de la région genevoise, l’Association Culturelle PÔL vous propose un service de vente de livres de seconde main et d’occasion sur le monde persan.
En outre un grande choix de livres en français et en anglais vous y attend
sur place, à des prix défiant toute concurrence.
Vous pouvez réserver le ou les livres qui vous intéressent en m’écrivant à
mon adresse e-mail: [email protected] ou en me téléphonant au
078/776.68.96, et vous rendre à mon stand, aux dates et lieux indiqués cidessous.
Le bénéfice des ventes sera entièrement reversé à l’Association Culturelle PÔL.
A bientôt
Jacky Carel
Stand de Livres EST, EST, EST… (itinérant)
Centre Commercial des Charmilles
9, promenade de l’Europe, Genève
11-22 novembre 2008
Quelques livres du jour
- Les Perses. Time-Life.
- Montesquieu, Lettres persanes. Rivages, 2007.
- Kader Abdollah, Cunéiforme. Gallimard, 2003
- Ingrid Thobois, Le roi d’Afghanistan ne nous a pas marié. Phébus, 2007
- Chadortt Djavann, Comment peut-on être français ?
- Farah Pahlavi, Mémoires. Editions XO, 2003.
- Laurence Deonna, Persianeries. Zoé.
- Noah Gordon, le médecin d’Ispahan. Le livre de poche, 1986
- Ella Maillart, La voie cruelle (Deux femmes, une Ford, vers l’Afghanistan). Editions 24 Heures, 1987
- Ahmed Rashid, L’ombre des talibans. Autrement, 2001
- Laurence Deonna, Persianeries (Reportages dans l’Iran des Mollahs 1985-98). Editions Zoé, 1998.
- Azar Nafisi, Lolita à Téhéran. 10/18, poche
- Khalid Hosseini, Les cerfs-volants de Kaboul. Poche.
- Latifa, Visage volé (avoir vingt ans à Kaboul). Poche.
- Amin Maalouf, Samarcande. France Loisirs.
- Khaled Hosseini, Les Cerfs-Volants de Kaboul. Belfond, 2005
- Bayhaqi, L’anthologie du renoncement. Verdier (épuisé)
- Poetical Horoscope or Odes of Hafiz, Elmi Publications Institute (english/farsi)
- Aze sarbazi ta siassate bazi (General Fazlollah Zahedi’s Biography),Dr Ezzatollah Homayounfar.
9.4.8.7.6.3.50 / 7.6.4.8.6.8.5.4.3.6.8.17.9.10.-
La plupart de ces livres ont été chroniqués sur notre site internet, dans l’un des Bulletins ou Infos PÔL
Gourmandise
Genève persane
INFOS PÔL
19 novembre 2008
Le Centre Jam a le plaisir d'inviter le grand musicien et virtuose de la tradition persane Dariush Talai.
Dariush Talai est un des grands Maîtres de la Musique Savante Persane
dont la créativité allie l'authenticité et l'innovation. Son art s'enracine
dans la haute tradition tout en s'ouvrant généreusement au Monde.
Né en 1953 en Iran, il étudie la musique dans la stricte tradition Persane
auprès des grands Maîtres du Radif. Ses dons exceptionnels sont reconnus
très tôt, et c'est ainsi que jeune musicien à Téhéran, il est admis dans le
cercle très fermé des grands Maîtres de la Musique Persane. Dans cette
atmosphère, il acquiert une profonde connaissance de la théorie et une
technique exceptionnelle au Târ et au Sétâr. Il compte parmi ses professeurs le grand joueur de Târ Ali Akbar Shahnazi, Nur Ali Borumand avec
qui il étudie le Radif et les compositions anciennes, mais aussi Youssef Foroutan et Abdollâh Davami, pour l'étude, respectivement, du Sétar et de
l'Art Vocal.
Talai a enseigné à l'Université de Téhéran, à la Sorbonne, à l'Université de
Washington à Seattle ; il a remporté de nombreuses distinctions pour sa
contribution à la Musique Savante Persane. Sa collaboration avec de prestigieux artistes tels Maurice Béjart, Carolyn Carlson, Michel Portal...
Dariush Talai n'est pas seulement un exceptionnel interprète , c'est aussi
un pédagogue hors pair, conscient de ce que la technique et le répertoire
de la Musique Savante doivent être organisés, explicités et transmis à travers des ouvrages accessibles à tous .
Moment unique et concert exceptionnel !
Devant le succès des premières réservations, un concert supplémentaire a été
ajouté dimanche. Donc réservation absolument obligatoire au
022 / 700.88.40
Festival
Cinéma iranien
Cinéma iranien
Le CINE-CLUB PERSAN présente:
Lonely tunes of Tehran
de Saman Salour
v.o. sous-titrée fr./angl.
Lundi 8 décembre 2008
à 20h
Maison des arts du Grütli / CAC-VOLTAIRE
Rue du Général-Dufour 16
1204 Genève
Lonely tunes of Tehran
de Saman Salour
Iran/France // 2008 // Couleur // 75 min.
vo farsi, st ang/fr
Avec: Behrouz Jalili, Hamid Habibifar, Mojtaba Bitarafan
Production / Distribution: DreamLab Films
Solitaire et taciturne, Behrouz, ancien opérateur radio pendant la
guerre Iran/Irak, retrouve à Téhéran, après de longues années, son
cousin Hamid, personnage haut en couleurs et ingénieur en télécommunications au chômage. Tous deux décident de gagner leur
vie en installant des antennes paraboliques chez des particuliers,
activité potentiellement lucrative mais dangereuse, car illégale.La
vie des deux cousins, devenus à cette occasion inséparables, se
déroule sans encombre jusqu’au jour où les deux hommes se trouvent dans l’appartement d’une belle cliente qui les fait rêver... Poétique et sarcastique, Saman Salour raconte la bataille tragi-comique
de deux marginaux pour leur survie économique et humaine.
Festival de Cannes 2008
Festival de Münich 2008
Festival Cinéma Tous Ecrans de Genève 2008
« In a bad year for Iranian cinema, when even expected films by Abbas Kiarostami, Samira Makhmalbaf
and Amir Naderi have failed to turn up at the Cannes Film Festival, "Lonely Tunes of Tehran" saves the
country's good name with its touching tale of two lonely misfits struggling to survive in the asphalt jungle.
« Giving the proceedings a quality look is Touraj Aslani's superbly imaginative camerawork, which paints
an unforgettable double portrait of Tehran in its daytime, traffic-choked ferocity and its peaceful nocturnal beauty. »
Deborah Young (Reuters/Hollywood Reporter)
Saman Salour
Né en 1976 à Boroudjerd dans le sud-ouest de l'Iran, Saman Salour est diplômé de l'école du Cinéma de Soureh à Téhéran. Il
commence sa carrière de réalisateur à l'Institut du Jeune Cinéma
Iranien et réalise des courts métrages ainsi que des documentaires pour la télévision. En 2004, son premier long métrage de fiction, From the Land of Silence, est sélectionné dans de nombreux
festivals internationaux. Il est notamment présenté à la Semaine
de la Critique de la Mostra de Venise.
Filmographie
2004: Sakenin-e sarzamin-e sokout / From land of silence: Fiction,
35mm, couleur, 70min, Iran.
2006: Chand kilo khorma baraye marassem-e tadfin / Quelques kilos de
dattes pour un enterrement: Fiction, 35mm, BW, 85min, Iran.
2008: Taraneh tanhaïye Tehran / Lonely Tunes of Tehran: Fiction, HD,
colour 75min, Iran.
Soirée thématique
Histoire de l’Iran
L’Association Culturelle PÔL présente:
Soirée
« Naissance d’une civilisation »
Illustrée par le film
Aratta, l’aube des peuples
d’Olivier Julien
Suivie d’un débat
Mercredi 3 décembre 2008
À 19h30
Maison des Associations / Salle Gandhi
15, rue des Savoises, Genève
(Près de la place du Cirque / stationnement souterrain de Plainpalais conseillé
/ tram 13, arrêt Cirque)
Entrée : 15.- / 10.- (Membres PÔL, Etudiants, AVS)
La soirée
Le film
Aratta, à l’aube des civilisations
Réalisateur:
Olivier Julien
Documentaire, 2005, 52min.
En 2001, dans la région de Jiroft, au sud-est de l'Iran, le changement de
cours de la rivière Halil Roud a dévoilé la présence de traces d'une civilisation du plateau iranien encore inconnue à ce jour. Ce sont d'abord les habitants de cette région pauvre (plusieurs milliers de personnes) qui ont, durant
toute une année, extrait clandestinement des berges de la rivière une quantité
incroyable d'objets datant du troisième millénaire avant JC. Ces objets de
grande valeur ont alimenté un vaste réseau de contrebande international jusqu'à ce que les autorités iraniennes décident d'intervenir et fassent cesser le
pillage.
Ce documentaire passionnant, couvert de prix dans les festivals, nous fait
assister quasiment en direct à l’une des découverte archéologique les plus
importantes de ce début de 21ème siècle.
J.C.
Silver Award, Capitello d'Oro, Rome - 2007
Grand Prix du TAC Festival, Oregon, Etats-Unis - 2007
Grand Prix du Festival International du Film d'Archéologie, Nyon, Suisse 2007
Prix Spécial du Jury, Festival Agon, Grèce - 2006
Prix du Jury, Festival Cinarchea, Kiel, Allemagne - 2006
Prix de l’Information scientifique, Festival du Scoop, Angers - 2005
Le débat
La civilisation est-elle née sur les hauts plateaux de l’Iran ?
La soudaine découverte d’une grande cité du troisième millénaire av. J-C. sur les hauts
plateaux iraniens bouleverse nos connaissances sur cette période fondamentale, qui a présidé à la naissance de notre civilisation. Alors que traditionnellement la Mésopotamie en
était considérée comme le berceau, et tout particulièrement Sumer, à laquelle on y adjoignait deux autres régions fondamentales, l’Egypte et la vallée de l’Indus, aujourd’hui un
quatrième acteur entre en jeu: les hauts plateaux de l’Iran.
Cette grande cité, qui retrouve la lumière du jour après 5000 ans, demandera encore 20 à
30 années de fouilles avant de révéler tous ses secrets; mais d’or et déjà la communauté
scientifique s’active autour de ce nouveau mystère, comme l’atteste le colloque qui a eu
lieu en mai dernier à Téhéran.
S’agit-il de la cité mythique d’Aratta, comme le propose le Pr.Madjidzadeh, responsable
des fouilles ? Ou s’agit-il de l’ancienne cité de Marhashi, comme le proposait dernièrement
le Pr Steinkeller, professeur d’assyriologie, une cité élamite, qui développa d’importants
rapports avec Babylone ? Ces magnifiques objets en chlorite, que d’aucuns ont pu admirer
à l’exposition du Musée Cernuschi de Paris ou à l’exposition de la collection BarbierMüller à Genève, proviennent-ils de là ? Et quel rôle a joué cette importante cité dans la
naissance de notre civilisation ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre
avec des spécialistes de cette période.
J.C.
Sylvie Fleury au MAMCO
Artiste suisse
Face to Face
Sylvie Fleury,
Paillettes et Dépendances ou la fascination
du néant
cycle rolywholyover, sixième épisode
du 29 octobre 2008 au 25 janvier 2009
MAMCO
10, rue des Vieux-Grenadiers, 1205 Genève
L’exposition du Mamco pourrait tout aussi bien s’intituler Eau & gaz à
tous les étages ou bien encore Voyages aux pays de nulle part, tant la nature et la diversité de la proposition sont une invitation au déplacement et au
voyage. Sols, plafonds, cimaises de plus de 3000 m2 de surface d’exposition sont investis jusqu’à saturation par celle qui fut qualifiée à ses débuts
de Pin-up trash, bimbo conceptuelle, pétroleuse et chauffarde. Pour être
tout ceci à la fois et plus encore, Sylvie Fleury produit une œuvre multiple,
traversée de désirs et de dérives consuméristes. Comme le pressentait
Georges Perec dans Les Choses en 1965, il y a entre les choses du monde
moderne et le bonheur un rapport obligé. Autrement dit bonheur et
consommation sont liés.
Devenus une signature pour l’artiste, les Shopping Bags, se partagent aujourd’hui la vedette avec des champignons aux couleurs irisées. Hommage
à John Cage, mycologue averti, ils évoquent aussi le Voyage au Centre de
la Terre de Jules Verne tout comme les stalactites et stalagmites des grottes, qui ponctuent l’exposition, sont autant de forêts pétrifiées qui nous
plongent dans un univers chtonien originel. Lieux d’aveuglement, d’expériences mystiques et solitaires, ces anfractuosités aux formes matricielles sont aussi le lieu de la renaissance de soi. Aux côtés du glamour et du kitsch des débuts s’esquissent des mondes étranges et parallèles où les boas passent du statut de colifichet à celui de créatures naturalisées
dans des cages de plexiglas. Un monde où les Dog Toys, littéralement jouets pour chiens, aux dimensions démultipliées,
deviennent des monstres affables et bienveillants assoupis dans la touffeur d’émanations hallucinogènes. Brouillage d’idées, brouillages esthétiques, à l’image d’un monde qui perd ses repères, sont ici à l’œuvre par l’entremise d’une stratégie d’exposition issue des années 80 où mode, publicité, design, arts plastiques et kitsch s’interpénètrent.
D’un étage à l’autre on passe des gaz d’échappement de bolides écrasés et customisés par les She devils on Wheels aux
couleurs de vernis à ongles tendance, aux vapeurs dégagées par les fusées et autres UFO qui prennent le second étage du
Mamco comme base de lancement. Comme dans un grand magasin, l’escalier est un centre névralgique. A l’entropie des
salles d’exposition répondent la sobriété et la rigueur d’immenses pendules de métal, qui font de chaque palier un lieu de
recentrage de la pensée. Dans la pâle lueur bleu glacier des néons qui fonctionnent comme des injonctions ( HYDRATE,
LIGHTEN, PURIFY, SOOTHE ) , le temps est suspendu et le Mamco retrouve au bout de ces chaînes d’arpenteur sa vocation d’usine de fabrication d’instruments de mesure. Usine à rêves aussi, à désirs, rêves de paillettes et de néant.
Si la femme est omniprésente dans l’œuvre de Sylvie Fleury, c’est plus généralement l’humain qui est évoqué, son désir
de voler, de conduire des bolides, de conquérir de nouveaux territoires et plus gravement son désir d’échapper à une
condition de chair et de sang pour se dissoudre dans le grand Ether qui imprègne tous les corps et vibre sous l’action
d’une source lumineuse couleur de diamants.
Sylvie Fleury est née en 1961 à Genève.
http://www.mamco.ch/expositions/encours/Fleury.html
Réalisateurs à l’affiche
En ce moment le cinéma suisse fourmille de bons
films: en attendant le dernier film de Lionel Beier,
voici, outre le remarquable La Forteresse, trois autres
films de réalisateurs suisses, qui montre la diversité de
nos cinéastes.
A l’affiche dans les cinémas de Suisse Romande.
Cinéma suisse
Home d’Ursula Meier
Un film kiarostiamien et scandinave tout à la fois sur une
famille décalée vivant au bord d’une autoroute. Entre
hyperréalisme, existentialisme et poétique de l’absurde,
ce très curieux objet cinématographique s’est vu décerné
une pluie de louanges par la critique
Nomad’s Land de Gaël Métroz
Quantum of Solace de Mark Foster
Un magnifique voyage en Orient sur les traces de
Nicolas Bouvier. Avec une étape en Iran et en Afghanistan, des paysages à couper le souffle, et la rencontre de peuples nomades confrontées à la mondialisation galopante
Pour les amateurs d’action, qui ne veulent pas se prendre
la tête. Marc Foster est le premier réalisateur suisse à
connaître une telle reconnaissance à Holywood. A coup
sûr, la belle gueule d’ange ténébreux du nouveau James
bond (Daniel Craig) va cartonner à travers le monde.
Cours de persan
Les cours de persan
de l’Association Culturelle PÔL
pour l’année 2008-2009
reprennent le mercredi 12 novembre 2008 sous la direction
de Mme Sanaz Sharokni et de Mme Roudabhe Sadeghi.
Tarif annuel: 650.– frs / 550.- (membres PÔL)
Pour tout renseignement s’adresser
M. Chabloz au 022 301 01 50
VOLS & VOYAGES POUR L’IRAN
par le spécialiste suisse romand de l’Iran
Pour les personnes désirant se rendre en Iran en voyage privé,
nous proposons les meilleurs vols disponibles
Toutes compagnies aériennes telles que Turkish, Autrian, Alitalia...
Vous avez des amis qui désirent un voyage organisé en Iran?
Faites appel à nous, nous les ferons bénéficier de notre expérience de voyagiste en Iran.
Madame Mahnanz Kord et Monsieur Alain Chabloz se feront un plaisir de les conseiller.
Nous avons aussi des voyages accompagnés et guidés toute l’année.
Pour connaître dates et conditions, téléphonez-nous ou passez à l’agence.
APN voyages
Alain Chabloz, Mahnaz Kord
3, rue St-Victor 1227 Carouge
Tél : 022 301 01 50 et 022 301 04 17 ou par Fax : 022 301 01 10
(LU 14h00 - 18h00, MA - VE 10h00-12h00 + 14h00 - 18h00)
[email protected]
INFOS PÔL
25 novembre 2008
Le CINE-CLUB PERSAN présente:
THE WORLD’S END
de Abdolfazl Saffari
v.o. sous-titrée angl.
Lundi 8 décembre 2008
à 20h
Maison des arts du Grütli / CAC-VOLTAIRE
Rue du Général-Dufour 16
1204 Genève
Le bout du monde
de Abdolfazl Saffari
Iran, 2007, 75 min.
avec Hojatollah Ghazvini
Worldwide sales and distribution: DreamLab Films
Synopsis :
Hojat, un homme seul, vivant dans le nord de l’Iran, a gagné à pied Tchabahar, à l’extrême sud de ce pays, et s’y est installé.
Dans cet endroit fort éloigné de la vie citadine, son seul voisin est un soldat qui surveille les alentours de la frontière. Hojat reçoit diverses visites
de personnes intriguées par sa démarche.
Exemplaire d’un nouveau cinéma iranien, qui dégage un parfum de plus
grande liberté, voici un film étrange, surréaliste et magnifique, avec des
personnages solitaires qui arpentent une plage isolée aux belles eaux turquoise.
Hojat vit dans une cabine près de la mer, en farouche indépendant, à la manière d’un yogi et vêtu comme Diogène.
Différents acteurs vont s’y côtoyer et y vivre d’amusantes scènes, lumineusement photographiées:
- un couple d’étrangers occupé à tourner un documentaire
- une jolie jeune femme qui vient peindre Hojat
- quelques soldats surveillant le trafic de contrebande
- un mollah grégaire et ses gardes
- un ami citant Hafez
- une jeune fille apeurée qui vient de fuguer et qui deviendra l’amie d’Hojat
Et quelques tombes pour rappeler les disparus.
Tout cela personnifie en quelque sorte l’absurdité de la vie, dans un film qui évoque des fragments de rêves, les
œuvres de Lina Wertmüller, ou encore Robinson Crusoé, voire En attendant Godot.
NRI
Biographie :
Abolfazl Saffari est né en 1974 à Yazd en Iran. Il est diplômé en graphisme de l’école supérieure
d’architecture de Yazd en 1991. En 1999 il obtient une maîtrise en photographie de l’université Azad
de Tehran. Il commence en 1996 sa carrière de réalisateur et de producteur par des films documentaires.
Court-métrage (en première partie) :
Wherever I go the sky is mine
Iran, 2006, 20 min. / documentaire .
De Mehdi Jafari
Production Company:
Kanoon (Institute for the Intellectual Development of Children & Young Adults)
& UNHCR - the UN Refugee Agency
“Un réfugié ? Un réfugié, c’est une personne qui par exemple est partie dans un autre pays,
parce qu’il n’y avait pas de paix dans son pays.”
Latife:15 ans, réfugiée afghane de longue date.
L’Association Culturelle PÔL présente:
Une fabuleuse découverte archéologique
en Iran !
Une soirée thématique illustrée par le film
Aratta, l’aube des civilisations
d’Olivier Julien
Suivie d’un débat
avec la participation exceptionnelle de Henri Stierlin,
historien de l’art et de l’architecture
Mercredi 3 décembre 2008
À 19h30
Maison des Associations / Salle Gandhi
15, rue des Savoises, Genève
(Près de la place du Cirque / stationnement souterrain de Plainpalais conseillé
/ tram 13, arrêt Cirque)
Entrée : 15.- / 10.- (Membres PÔL, étudiants, AVS, chômeurs)
www.polculture.org
Le film
Aratta, à l’aube des civilisations
Réalisateur: Olivier Julien Documentaire, 2005, 52min.
Production et distribution: Gédéon programmes
En 2001, dans la région de Jiroft, au sud-est de l'Iran, le changement de cours
de la rivière Halil Roud a dévoilé la présence de traces d'une civilisation du plateau iranien encore inconnue à ce jour. Ce sont d'abord les habitants de cette région pauvre (plusieurs milliers de personnes) qui ont, durant toute une année,
extrait clandestinement des berges de la rivière une quantité incroyable d'objets
datant du troisième millénaire avant JC. Ces objets de grande valeur ont alimenté
un vaste réseau de contrebande international jusqu'à ce que les autorités iraniennes décident d'intervenir et fassent cesser le pillage.
Ce documentaire passionnant, couvert de prix dans les festivals, nous fait
assister quasiment en direct à l’une des découverte archéologique les plus
importantes de ce début de 21ème siècle.
Silver Award, Capitello d'Oro, Rome - 2007
Grand Prix du TAC Festival, Oregon, Etats-Unis - 2007
Grand Prix du Festival International du Film d'Archéologie, Nyon, 2007
Prix du Jury, Festival Cinarchea, Kiel, Allemagne - 2006
Prix de l’Information scientifique, Festival du Scoop, Angers - 2005
Le débat
La civilisation est-elle née sur les hauts plateaux de l’Iran ?
Avec la participation de Henri Stierlin, historien de l’art et de l’architecture
La soudaine découverte d’une grande cité du troisième millénaire av. J-C. sur
les hauts plateaux iraniens bouleverse nos connaissances sur cette période fondamentale, qui a présidé à la naissance de notre civilisation. Alors que traditionnellement la Mésopotamie en était considérée comme le berceau, et tout particulièrement Sumer, à laquelle on y adjoignait deux autres régions fondamentales,
l’Egypte et la vallée de l’Indus, aujourd’hui un quatrième acteur entre en jeu:
les hauts plateaux de l’Iran.
Cette grande cité, qui retrouve la lumière du jour après 5000 ans, demandera
encore 20 à 30 années de fouilles avant de révéler tous ses secrets; mais d’or et
déjà la communauté scientifique s’active autour de ce nouveau mystère, comme
l’atteste le colloque qui a eu lieu en mai dernier à Téhéran.
S’agit-il de la cité mythique d’Aratta, comme le propose le Pr.Madjidzadeh, responsable des fouilles ? Ou s’agit-il de l’ancienne cité de Marhashi, comme le proposait dernièrement le Pr Steinkeller, professeur d’assyriologie, une cité élamite, qui développa d’importants rapports avec Babylone ? Ces magnifiques objets
en chlorite, que d’aucuns ont pu admirer à l’exposition du Musée Cernuschi de
Paris ou à l’exposition de la collection Barbier-Müller à Genève, proviennent-ils
de là ? Et quel rôle a joué cette importante cité dans la naissance de notre civilisation ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre avec des
connaisseurs de cette période.
J.C.
Exposition
Histoire suisse
L'IMAGINAIRE LACUSTRE
Visions d'une civilisation engloutie
Exposition temporaire
du 31 octobre 2008 au 7 juin 2009
Le Laténium
Parc et musée d'archéologie de Neuchâtel, espace Paul Vouga, CH-2068 Hauterive
Depuis 150 ans, les trésors exhumés du fond des eaux de nos lacs enflamment
l’imaginaire collectif.
Réunissant les premières découvertes, les principaux chefs-d’œuvre de la
peinture de préhistoire, toutes les passions et tous les fantasmes du mythe lacustre, cette exposition invite à découvrir la puissance évocatrice de l’archéologie.
Au milieu du 19e siècle, les premières découvertes lacustres intriguent les savants. Ils
les tiennent pour les vestiges de villages érigés sur des plate-formes, au-dessus des
eaux. Datées des âges de la Pierre, du Bronze et du Fer, ces cités englouties témoignent des origines de la société humaine: c’est au bord des lacs suisses que serait née
la civilisation !
Ces conquêtes archéologiques enflamment l’imagination des artistes. Célébré par les
peintres et les poètes, l’"âge d’or" des temps lacustres passionne le public. Reproduit
dans les médias populaires et les manuels scolaires, le motif du village lacustre s’implante profondément dans l’imaginaire collectif.
Aujourd’hui, les nouvelles recherches préhistoriques ont récusé l’ancienne imagerie lacustre: les villages sur plates-formes n’ont jamais existé… Pourtant, dans nos esprits,
les visions idéales du fantasme lacustre demeurent vivaces: l’archéologie est dépassée
par le mythe qu’elle a engendré.
http://www.latenium.ch
Sylvie Fleury au MAMCO
Artiste suisse
Face to Face
Sylvie Fleury,
Paillettes et Dépendances ou la fascination du
néant
cycle rolywholyover, sixième épisode
du 29 octobre 2008 au 25 janvier 2009
MAMCO
10, rue des Vieux-Grenadiers, 1205 Genève
L’exposition du Mamco pourrait tout aussi bien s’intituler Eau & gaz à tous les
étages ou bien encore Voyages aux pays de nulle part, tant la nature et la diversité de la proposition sont une invitation au déplacement et au voyage. Sols, plafonds, cimaises de plus de 3000 m2 de surface d’exposition sont investis jusqu’à
saturation par celle qui fut qualifiée à ses débuts de Pin-up trash, bimbo conceptuelle, pétroleuse et chauffarde. Pour être tout ceci à la fois et plus encore, Sylvie
Fleury produit une œuvre multiple, traversée de désirs et de dérives consuméristes. Comme le pressentait Georges Perec dans Les Choses en 1965, il y a entre
les choses du monde moderne et le bonheur un rapport obligé. Autrement dit
bonheur et consommation sont liés.
Devenus une signature pour l’artiste, les Shopping Bags, se partagent aujourd’hui la vedette avec des champignons aux couleurs
irisées. Hommage à John Cage, mycologue averti, ils évoquent aussi le Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne tout comme les
stalactites et stalagmites des grottes, qui ponctuent l’exposition, sont autant de forêts pétrifiées qui nous plongent dans un univers
chtonien originel. Lieux d’aveuglement, d’expériences mystiques et solitaires, ces anfractuosités aux formes matricielles sont aussi
le lieu de la renaissance de soi. Aux côtés du glamour et du kitsch des débuts s’esquissent des mondes étranges et parallèles où les
boas passent du statut de colifichet à celui de créatures naturalisées dans des cages de plexiglas. Un monde où les Dog Toys, littéralement jouets pour chiens, aux dimensions démultipliées, deviennent des monstres affables et bienveillants assoupis dans la touffeur
d’émanations hallucinogènes. Brouillage d’idées, brouillages esthétiques, à l’image d’un monde qui perd ses repères, sont ici à
l’œuvre par l’entremise d’une stratégie d’exposition issue des années 80 où mode, publicité, design, arts plastiques et kitsch s’interpénètrent.
D’un étage à l’autre on passe des gaz d’échappement de bolides écrasés et customisés
par les She devils on Wheels aux couleurs de vernis à ongles tendance, aux vapeurs
dégagées par les fusées et autres UFO qui prennent le second étage du Mamco comme
base de lancement. Comme dans un grand magasin, l’escalier est un centre névralgique. A l’entropie des salles d’exposition répondent la sobriété et la rigueur d’immenses pendules de métal, qui font de chaque palier un lieu de recentrage de la pensée.
Dans la pâle lueur bleu glacier des néons qui fonctionnent comme des injonctions
( HYDRATE, LIGHTEN, PURIFY, SOOTHE ) , le temps est suspendu et le Mamco
retrouve au bout de ces chaînes d’arpenteur sa vocation d’usine de fabrication d’instruments de mesure. Usine à rêves aussi, à désirs, rêves de paillettes et de néant.
Si la femme est omniprésente dans l’œuvre de Sylvie Fleury, c’est plus généralement
l’humain qui est évoqué, son désir de voler, de conduire des bolides, de conquérir de
nouveaux territoires et plus gravement son désir d’échapper à une condition de chair
et de sang pour se dissoudre dans le grand Ether qui imprègne tous les corps et vibre
sous l’action d’une source lumineuse couleur de diamants.
Sylvie Fleury est née en 1961 à Genève.
http://www.mamco.ch/expositions/encours/Fleury.html
Concert
Paris
Réalisateurs à l’affiche
Cinéma suisse
La Forteresse de Fernand Melgar
Home d’Ursula Meier
Un excellent documentaire sur le centre de requérants d’asile de Vallorbe. Le choc des cultures au niveau humain;
un film que tout citoyen suisse devrait voir.
Léopard d’or au Festival de Locarno, et Grand Prix au
2ème Festival international du documentaire de Téhéran.
Un film kiarostiamien et scandinave tout à la fois sur une
famille décalée vivant au bord d’une autoroute. Entre
hyperréalisme, existentialisme et poétique de l’absurde,
ce très curieux objet cinématographique s’est vu décerné
une pluie de louanges par la critique, et connaît un grand
succès dans les salles.
Nomad’s Land de Gaël Métroz
Quantum of Solace de Mark Foster
Un magnifique voyage en Orient sur les traces de
Nicolas Bouvier. Avec une étape en Iran et en Afghanistan, des paysages à couper le souffle, et la rencontre de peuples nomades confrontées à la mondialisation galopante
Pour les amateurs d’action, qui ne veulent pas se prendre
la tête. Marc Foster est le premier réalisateur suisse à
connaître une telle reconnaissance à Hollywood. A coup
sûr, la belle gueule d’ange ténébreux du nouveau James
bond (Daniel Craig) va cartonner à travers le monde.
Cours de persan
Les cours de persan
de l’Association Culturelle PÔL
pour l’année 2008-2009
reprennent le mercredi 12 novembre 2008 sous la direction
de Mme Sanaz Sharokni et de Mme Roudabhe Sadeghi.
Tarif annuel: 650.– frs / 550.- (membres PÔL)
Pour tout renseignement s’adresser
M. Chabloz au 022 301 01 50
VOLS & VOYAGES POUR L’IRAN
par le spécialiste suisse romand de l’Iran
Pour les personnes désirant se rendre en Iran en voyage privé,
nous proposons les meilleurs vols disponibles
Toutes compagnies aériennes telles que Turkish, Autrian, Alitalia...
Vous avez des amis qui désirent un voyage organisé en Iran?
Faites appel à nous, nous les ferons bénéficier de notre expérience de voyagiste en Iran.
Madame Mahnanz Kord et Monsieur Alain Chabloz se feront un plaisir de les conseiller.
Nous avons aussi des voyages accompagnés et guidés toute l’année.
Pour connaître dates et conditions, téléphonez-nous ou passez à l’agence.
APN voyages
Alain Chabloz, Mahnaz Kord
3, rue St-Victor 1227 Carouge
Tél : 022 301 01 50 et 022 301 04 17 ou par Fax : 022 301 01 10
(LU 14h00 - 18h00, MA - VE 10h00-12h00 + 14h00 - 18h00)
[email protected]