Histoire-‐ Géographie en langue anglaise Tle Topic 2
Transcription
Histoire-‐ Géographie en langue anglaise Tle Topic 2
Histoire-‐ Géographie en langue anglaise Tle Topic 2 -‐ Governing the United Kingdom on various scales (4-‐5 heures) Thème au choix The UK and its European membership today MISE AU POINT SCIENTIFIQUE Le résultat du référendum du 23 juin 2016, quant au maintien ou non du Royaume-‐Uni au sein de l’Union européenne, témoigne une nouvelle fois des relations complexes et tendues entre ces deux entités. La courte victoire des partisans de la sortie de l’Union européenne (52% pour un taux de participation de 70%) illustre les clivages qui divisent à la fois la société britannique, mais aussi sa classe politique. Comme le suggère le professeur d’histoire contemporaine britannique Vernon Bogdanor, « l’Europe demeure une question toxique dans la politique britannique, non pas parce qu’elle cause une division entre les partis, mais de profondes divisions au sein des partis ». « Certains affirment que le principal conflit politique britannique ne se situe pas entre la droite et la gauche, mais entre ceux qui croient que l’avenir du Royaume-‐Uni est lié à celui de l’Europe et entre ceux qui pensent le contraire ». En effet, depuis l’entrée du Royaume-‐Uni au sein de la Communauté économique européenne en 1973, puis son intégration à l’Union européenne en 1993, sa participation à la construction européenne semble s’être bâtie sur un malentendu quant à la nature même de cette participation. Loin d’envisager un processus d’intégration politique au cœur d’une institution supranationale, la majorité de la classe politique britannique souhaitait seulement que le pays puisse bénéficier des avantages économiques de l’appartenance à un marché commun, ce qu’a rappelé David Cameron lors du discours de Bloomberg de janvier 2013 : ‘why can’t simply have what we’ve joined : a common market’. Cette vision britannique de la construction européenne explique la frilosité à l’égard de l’adoption de la monnaie unique, le rejet de la nomination d’un président de la Commission européenne par trop fédéraliste et un profil atypique du Royaume-‐Uni, membre de l’Union n’appartenant ni à l’espace Schengen, ni à la zone euro. Ce malentendu est à l’origine des relations conflictuelles entre le Royaume-‐Uni et l’Union européenne, mais aussi de l’euroscepticisme britannique qui s’est développé dès les années 1970 et s’est amplifié depuis la création de l’Union européenne ; voire qui s’est mué en franche hostilité à l’égard de celle-‐ci. Cette hostilité est devenue une des raisons d’être du parti UKIP qui catalysent les critiques des partisans d’une sortie de l’Union européenne : perte de souveraineté de Westminster au profit du parlement européen, législation favorable aux ressortissants européens aux dépens des citoyens britanniques, incapacité de l’Union européenne à régler la crise migratoire, coût dispendieux de l’appartenance aux institutions européennes, peur de la mondialisation et crainte d’une perte d’identité. Les observateurs ont, par ailleurs, rappelé que les leaders des partis conservateur et travailliste et favorables au remain, David Cameron et Jeremy Corbyn, avaient eux-‐ mêmes fait preuve d’euroscepticisme dans le passé et auraient, ainsi, manqué de persuasion lors de la campagne. La carte électorale, à l’issue du référendum, est ainsi révélatrice des clivages de la société britannique entre pro-‐Européens et eurosceptiques. Les régions désindustrialisées d’Angleterre et du pays de Galles, ainsi que les retraités ont majoritairement voté pour la sortie de l’Union européenne, à l’inverse des jeunes diplômés et des habitants des grandes villes anglaises, écossaises et d’Irlande du Nord pour lesquels l’appartenance à l’Union européenne constitue une véritable opportunité dans un contexte de compétition mondiale entre les puissances. Le Royaume-‐Uni entame donc aujourd’hui un volet inédit dans ses relations avec les institutions européennes. Il s’agit désormais pour le nouveau Premier Ministre, Theresa May, de négocier la sortie du Royaume-‐Uni de l’Union européenne, via l’application de l’article 50 du Traité de Lisbonne. Celui-‐ci envisage d’abord la négociation d’un accord de retrait, puis d’un nouvel accord définissant la nouvelle nature des relations entre les deux acteurs dans un délai de deux ans. Sur ce dernier point, plusieurs scénarios sont envisageables. Le Royaume-‐Uni pourrait s’inspirer du modèle norvégien : le Royaume-‐Uni rejoindrait alors l’Espace Economique Européen, lui donnant accès au marché commun, à l’exception de certains services financiers, mais le libérant des règlements dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, de la justice et des affaires intérieures. Ou du modèle suisse basé sur des négociations de traités avec l’Europe secteur par secteur. Ce nouvel accord dépendra également du degré de fermeté des pays membres de l’UE qui souhaitent éviter qu’une telle situation ne se reproduise, et vise un effet dissuasif. Les deux années à venir pourraient donc consister en un bras de fer où chaque acteur veillera à préserver ses intérêts. Il s’agit également de s’interroger sur les impacts de ce départ sur l’économie britannique à court et à long terme, ainsi que sur le refus écossais et gallois de quitter l’UE qui pourrait remettre en question la nature du Royaume-‐Uni. MISE EN ŒUVRE DE LA QUESTION La question « The UK and the EU today » s’inscrit dans le thème 4 d’histoire portant sur la gouvernance européenne étudié dans les trois séries générales. Il est possible d’y consacrer 4 à 5 heures dans le cadre de la DNL afin de répondre aux questions suivantes : -‐ -‐ What are the relationships between the UK and the EU today? In what way is the EU still a controversial issue for the UK? Il pourrait être plus judicieux d’aborder cette question en fin d’année scolaire dans la mesure où celle-‐ci est tributaire du degré d’avancement de la mise en application de l’article 50 du traité de Lisbonne, mais également de ses répercussions sur les relations entre l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande du Nord. Il conviendrait de rappeler les grandes phases des relations entre le Royaume-‐Uni et l’Union européenne de 1992 à juin 2016 et de souligner le particularisme britannique, membre de l’Union européenne mais qui n’a rejoint ni l’espace Schengen, ni la zone euro. En 1988, le discours de Margaret Thatcher à Bruges, dans lequel celle-‐ci rejetait une Europe supranationale exerçant une nouvelle hégémonie de Bruxelles, est devenu un texte fondateur pour les Eurosceptiques. Cependant, Margaret Thatcher n’a pu stopper la marche de l’Europe vers l’union politique et avait quitté le pouvoir lorsque le Traité de Maastricht fut signé par son successeur John Major en 1992. Celui-‐ci impliquait d’importants transferts de pouvoirs vers la nouvelle Union européenne. Mais, selon les opposants au traité, dont de nombreux travaillistes, il réduisait la tradition britannique de l’inviolable souveraineté du Parlement. En dépit d’une forte opposition au sein de son parti, John Major réussit à ratifier le texte après avoir négocié une « clause de retrait » (opt-‐out) quant à l’adhésion à la monnaie commune. Le retour des travaillistes au pouvoir en 1997 marqua un net réchauffement des relations avec l’Union européenne. Tony Blair souhaita notamment renforcer la place du Royaume-‐Uni au sein de l’Union européenne, afin de contrebalancer l’influence du couple franco-‐allemand et se montra favorable à l’élargissement de l’Union à d’autres Etats. Toutefois, qu’ils soient conservateurs ou travaillistes, les Premiers ministres britanniques s’opposèrent toujours à la nomination d’un Président de la Commission européenne trop favorable à une conception fédéraliste de la construction européenne. Par la suite, la crise de l’euro mit un terme à l’éventuelle adoption de la monnaie unique par le Royaume-‐Uni et a alimenté l’euroscepticisme qui connut dès lors un succès grandissant au sein des conservateurs et d’une large partie de l’opinion publique. En 2011, alors que les dirigeants européens cherchaient à régler cette crise, via un traité imposant de nouvelles règles budgétaires, David Cameron exigea des exonérations et rejeta le pacte ; ce qui réjouit les eurosceptiques et les encouragea à en exiger plus. C’est dans ce contexte que le premier ministre promit un referendum sur la participation britannique à l’UE. L’analyse des arguments des partisans pro-‐Européens et pro-‐Brexit lors de la campagne pour le référendum permettrait de comprendre les pierres d’achoppement qui illustrent les relations conflictuelles de la société britannique avec l’UE. Quels seraient les impacts sur l’emploi ? Profiter du partenariat européen en restant dans l’UE ou retrouver sa souveraineté en termes de législation du travail, même si un retrait de l’UE pourrait induire une réduction des investissements européens et de possibles délocalisations, notamment dans le secteur de l’industrie automobile. La question de l’immigration : en cas de retrait, le Royaume-‐Uni retrouverait le contrôle total de ses frontières, mais inversement les citoyens britanniques ne seraient plus considérés comme des citoyens européens lors de leurs déplacements au sein de l’UE et ne bénéficieraient plus de certains avantages. Le parti UKIP réclame une baisse importante de l’immigration pour favoriser l’accès à l’emploi des Britanniques. Cependant, les pro-‐Européens rappellent que les services publics sont en partie financés par les impôts payés par les migrants issus de l’UE travaillant au Royaume-‐Uni. Cette question s’est révélée centrale lors de la campagne du référendum et a renforcé l’animosité des partisans du Brexit à l’égard des ressortissants européens, notamment des Polonais, deuxième plus grande population d’origine étrangère après les Indiens (790 000 personnes) qui ont fait l’objet d’attaques xénophobes. La participation au budget européen : les partisans du retrait estiment que le Royaume-‐Uni économiserait des milliards en ne finançant plus sa participation à l’UE. Les tenants du maintien considèrent que cette participation est négligeable en comparaison des avantages économiques et financiers qu’apporte l’appartenance à l’UE. La question du commerce : quitter l’UE signifierait l’érection de barrières douanières entre l’UE et le Royaume-‐Uni alors que les pays membres de l’UE constituaient, jusqu’alors, ses premiers partenaires commerciaux. D’autre part, ce retrait affaiblirait le Royaume-‐Uni face à la concurrence des autres Etats. La réponse des partisans du retrait est que le Royaume-‐Uni garderait la possibilité d’établir des accords commerciaux bilatéraux afin de préserver ses intérêts économiques. La question de la présence du Royaume-‐Uni sur la scène internationale : Même si le Royaume-‐Uni quittait l’UE, il garderait son siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, de membre de l’OTAN et demeurerait une puissance nucléaire. La question de la souveraineté du Parlement britannique : Il s’agit de l’argument majeur des tenants du retrait. Quitter l’UE permettrait au Parlement de Westminster de retrouver sa souveraineté, en se libérant des directives européennes, de recréer un lien direct entre les parlementaires et les électeurs britanniques. Les nombreux sondages parus dans la presse permettraient ensuite de dresser un portrait des inners et des outters. Leur appartenance à l’un ou l’autre camp dépend le plus souvent de leur degré de précarité, de leur niveau d’études, de leur âge. En cela, un parallèle pourrait être effectué avec les autres mouvements eurosceptiques européens. Géographiquement, les partisans du remain résidaient essentiellement dans les grandes villes, en Ecosse (62%) et en Irlande du Nord (55%) ; ce qui pose la question de l’avenir du Royaume-‐ Uni dans la mesure où, dès le lendemain du référendum, la Première Ministre écossaise, Nicola Sturgeon, réclamait l’organisation d’un nouveau suffrage sur l’indépendance de l’Ecosse. Les acteurs économiques souhaitaient également majoritairement le maintien dans l’UE, considérant que la construction européenne a joué un rôle non négligeable dans la prospérité économique britannique depuis 40 ans. Enfin, il serait possible d’évoquer les premiers effets du Brexit. Economiquement, l’immédiat post-‐référendum s’est manifesté par une chute de 9% de la valeur de la livre par rapport à l’euro, à une baisse de 20% de la valeur des banques anglaises, à une réduction de la valeur du parc immobilier ainsi qu’à la perte du triple A britannique. Ces chiffres décevants pourraient ralentir l’activité économique et les investissements directs de l’étranger et accentuaient les inégalités sociales. Cependant, le taux d’emploi n’a jamais été aussi élevé (74,5%) et la consommation n’a pas connu de ralentissement depuis trois mois. Il conviendra d’observer, par conséquent, l’impact des décisions prises par le Secrétaire d’Etat chargé de la sortie de l’UE, David Davis, sur le long terme. Un autre sujet épineux concerne la situation des ressortissants de l’UE au Royaume-‐Uni, et réciproquement celle des citoyens britanniques vivant dans l’UE dont le statut sera âprement disputé lors des prochaines négociations. LEXIQUE SPECIFIQUE (NOTIONS ET VOCABULAIRE UTILES) The EU -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ The Common Market The Single Market The Lisbon Treaty Political union The Eurozone/ the euro zone/ the euro area/ euro countries Euro crisis Schengen area Common Agricultural Policy ERDF : European Regional Development Fund ESF : European Social Fund The European Commission The European Council -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ -‐ Federal/federation/superstate Membership fees : member nation contributions European Arrest Warrant Working Time Directive : « To protect workers’ health and safety, working hours must meet minimum standards applicable throughout the EU. » Euroscepticism/ eurosceptic Criticisms about European Union : Red tape (paperasserie, bureaucratie tatillonne) Petty regulations : réglementations dérisoires. Finicky regulations : réglementations tatillonnes Hidden tariff : « the hidden costs of exporting to the EU – in effect, a tax paid by British taxpayers on UK exports -‐ are absolutely colossal. » The Single Market and British Withdrawal, Ian Milne, The Bruges Group, 2011 Opt-‐out : a situation in which some members of a group choose not to join or be involved in an activity. Red card : An important element of UK Prime Minister David Cameron's EU proposals is the right of national parliaments to block EU laws. It would mean showing a "red card" to the European Commission. Repatriate powers: The process by which Britain would return some powers to Westminster that have been ceded by previous governments over the last 40 years. The referendum and opinion polls -‐ -‐ -‐ -‐ The Brexit Opinion poll/ survey On line/ telephone polls Inners/outters RESSOURCES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA MISE EN ŒUVRE v Bibliographie : Ouvrages généraux sur la construction européenne : • • • • G. Bossuat, Histoire de l’Union européenne, Fondations, élargissements, avenir, Belin, 2009, 441 p. O. Costa, N. Brack, Le fonctionnement de l’Union européenne, UB lire références, 2014, 384 p. R. Dehousse, L’Union européenne, la Documentation française, 2014, 338 p. S. Kahn, Histoire de la construction européenne depuis 1945, PUF, 2011, 256 p. Ouvrages généraux sur le Royaume-‐Uni et la construction européenne : • • • M. Bailoni, D. Papin, Atlas géopolitique du Royaume-‐Uni. Les nouveaux défis d’une vieille puissance, Autrement, 2009, 77p. A. Geddes, Britain and the European Union, Palgrave Macmillan, 2012, P. Schnapper, La Grande-‐Bretagne et l’Europe : le grand malentendu, Presses de Sciences Po, 2000. Ouvrages consacrés au Brexit : • • D. Charter, Europe : in or out ?, Biteback Publishing, 261 p., 2016. Sous la direction de M. Emerson, Britain’s Future in Europe, C.E.P.S, 2015, 192 p. • • D. MacShane, How Britain will leave Europe ?, I.B.Tauris, 2015, 240 p. P. Schnapper, Le Royaume-‐Uni doit-‐il sortir de l’Union européenne ?, la Documentation française, mars 2014, 168 p. v Sitographie : • Un dossier de Géoconfluences présentant un état des lieux de l’Europe au 1er janvier 2016 : http://geoconfluences.ens-‐lyon.fr/doc/etpays/Europe/EurDoc13.htm • Le site de la représentation de la commission européenne au Royaume-‐Uni : http://ec.europa.eu/unitedkingdom/index_en.htm • Le site fondé par l’Economic and Social Research Council (ESRC) dédié à l’étude des relations entre le Royaume-‐Uni et l’UE, the UK in a changing Europe : http://ukandeu.ac.uk/ (nombreuses analyses, documents vidéo et audio). • Le site de One Europe évoquant les grandes questions européennes : http://one-‐ europe.info/ ainsi que le site du portail d’informations Toute l’Europe : http://www.touteleurope.eu/ • L’onglet du site du think tank Chatham House consacré à l’UE et au référendum : https://www.chathamhouse.org/research/regions/europe/UK/eu-‐referendum (nombreuses analyses, documents vidéo, audio et leurs transcriptions en format PDF). • Le site de la BBC propose de nombreux articles consacrés au référendum, dont celui-‐ci (The UK’s EU referendum : all you need to know) régulièrement actualisé, qui constitue un bon point de départ pour les recherches des élèves : http://www.bbc.com/news/uk-‐politics-‐ 32810887 • Cet autre article de la BBC recense les arguments des deux camps en présence (UK and the EU : better off out or in ?) : http://www.bbc.com/news/uk-‐politics-‐32793642 • Cet article publié sur le site de l’I.R.I.S. propose une analyse des origines politiques du référendum et de l’influence de la question migratoire sur le Brexit : http://www.iris-‐ france.org/72939-‐brexit-‐or-‐not-‐brexit-‐ce-‐que-‐le-‐referendum-‐nous-‐dit-‐de-‐la-‐grande-‐ bretagne/ • Un autre article tiré du site de l’I.R.I.S. sur le calendrier d’application de l’article 50 du traité de Lisbonne: http://www.iris-‐france.org/78282-‐le-‐brexit-‐en-‐pratique-‐un-‐processus-‐ politique-‐inedit/ • Une émission de rfi consacrée à « l’Europe : la solution ou le problème ? » qui permet de resituer le cas britannique à l’échelle européenne : http://www.rfi.fr/emission/20160207-‐ europe-‐construction-‐refugies-‐chomage-‐terrorisme Plusieurs sites sont à l’origine de sondages d’opinion consacrés au référendum : • • • Le site dirigé par le NatCen Social Research : http://whatukthinks.org/eu/ avec notamment une analyse synthétique des 6 derniers sondages : http://whatukthinks.org/eu/opinion-‐ polls/poll-‐of-‐polls/ Le site d’Electoral Reform Society (organisation souhaitant une réforme du système électoral britannique) : http://www.electoral-‐reform.org.uk/better-‐referendum Le site YouGov UK propose des sondages réguliers sur l’UE, dont celui-‐ci qui permet de dresser un portrait sociologique des inners et des outters : https://yougov.co.uk/news/2016/03/24/eu-‐referendum-‐provincial-‐england-‐versus-‐london-‐ and/ La presse britannique offre de nombreux articles consacrés au référendum. Comme le soulignent Sylvère Chabot et Nathanël Uhl, la majorité des titres soutiennent le retrait de l’UE, à l’exception du Mirror, du Guardian et du Financial Times, favorables au maintien. v Films, téléfilms et autres supports exploitables : • De nombreux documents audio de la BBC sont consacrés à la question du Brexit : http://www.bbc.co.uk/radio/programmes/a-‐z/by/brexit/player • Annalisa Piras, L’Europe au bord du crash, 2014. Documentaire de politique-‐fiction sur les origines de la disparition de l’UE. LA COLLABORATION POSSIBLE AVEC LE PROFESSEUR DE LV Un travail collaboratif peut être mené avec le professeur d’anglais qui peut aborder cette question dans le cadre de la thématique « Places and Forms of Power » -‐ Travail de réflexion sur la propagande pro ou anti européenne -‐ Où le pouvoir doit-‐il se situer ? à Londres ou à Bruxelles ? Qu’en est-‐il aux USA ? à Washington D.C. ou dans les ETATS ? 1. Trouver quelques caricatures pour percevoir le point de vue Production orale = Amener l’idée du BREXIT pour montrer qu’on peut le voir de deux façons différentes selon le point de vue : qui pense quoi ? Introduire : eurosceptics / Nigel Farage and UKIP 2. Who in Britain wants to leave and who wants to remain? (The Telegraph 7 Jan 2016) Compréhension écrite = Découvrir les partisans des deux camps et le référendum (faire le vote sans argumentation, puis en prévoir un nouveau avec campagne => nécessité de propagande 3. Opposer les deux camps et les associer à un organe (tabloid broadsheet), opposer les deux types de presse et les faire travailler sur des articles (non encore trouvés) opposés du type 4. Compréhension orale: trailer BBC https://www.youtube.com/watch?v=V2B35DHPvFk Quel est le pouvoir de la propagande ? Comment cela fonctionne-‐t-‐il marche sur une vidéo ? Déconstruire 5. Aller chercher des arguments pour construire sa propre propagande https://www.youtube.com/watch?v=x0EBKRm9s74 Tache finale = construire un tract, un clip ET une tribune pour convaincre les autres (diviser le groupe en 2) -‐ Profiter de l’allusion sur les USA pour parler du pouvoir fédéral ou par état – en Europe ? sentiments ? Refaire voter. EXEMPLES DE SUJETS Dans le cadre de l’épreuve spécifique de baccalauréat, ce thème peut donner lieu à plusieurs consignes : -‐ What are the relationships between the UK and the EU today? -‐ In what way is the EU still a controversial issue in the UK ? Fiche réalisée par Caroline Fromont et Frédéric Milon (lycée Fernand Darchicourt, Hénin-‐ Beaumont) Baccalauréat – D.N.L. – Epreuve spécifique histoire-géographie – anglais. Sujet zéro. GOVERNING THE UK ON VARIOUS SCALES Comment on the following two sources GUIDELINE THE EU, A CONTROVERSIAL ISSUE? Source 1 : Source 2 : He had his flaws but the former PM and his government look better all the time. Probably Major’s greatest achievement, though, was the Maastricht Treaty. It caused one of the biggest parliamentary revolts in the long history of the Conservative Party, and thus gravely weakened his authority. But viewed in hindsight, Britain’s opt-out over European monetary union stands as a visionary moment that has saved us from the humiliation and economic chaos now facing eurozone countries such as Spain and Italy. For that alone Major deserves a statue in Trafalgar Square – but once again he has been afforded very little credit. Nobody could ever claim that Major was a great leader. He lacked personal presence, possessed an unbecoming petulance, and had no gift for language. But there is, nevertheless, a case to be made that he was one of our better peacetime prime ministers – a man who turned Britain into a better country. Peter Oborne, ‘It’s time to give John Major the credit we so cruelly denied him’, The Telegraph, April 2012 Baccalauréat – D.N.L. – Epreuve spécifique histoire-géographie – anglais. Sujet zéro. GOVERNING THE UK ON VARIOUS SCALES Comment on the following two sources GUIDELINE WHAT ARE THE RELATIONSHIPS BETWEEN THE UK AND THE EU TODAY? Source 1 : the UK in the EU in 2016 Source 2 : Britain’s Prime Minister Tony Blair called for the first eastward enlargement of the European Union in time for the new members to participate in the next EU elections in 2004… British Prime Minister affirmed that the EU needed « a strong Commission able to act independently with its power of initiative ». He played down the idea of adopting a European constitution, proposing rather « a charter of competences » or a « statement of the principles according to which we should decide what is best done at the European level and what should be done at the national level ». Blair’s speech is a reaction to earlier proposals by German Foreign Minister Joschka Fischer of a federal Euope, and French President Jacques Chirac’s proposal for a European constitution and his call for a ‘two-‐speed’ EU. Blair proposes a non-‐federal version of Europe, where heads of state would play a greater role through the council of ministers. euractiv.com, ‘Blair calls for EU enlargement in 2004’, October 2000