janvier 2015 - Gestionnaire de régimes de Retraite et de fonds de
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janvier 2015 - Gestionnaire de régimes de Retraite et de fonds de
Observatoire de la retraite et des solidarités dans leur environnement (synthèse de presse) janvier 2015 L'environnement économique et social La protection sociale, ses branches, son financement Fraude à la Sécu La Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) vient de publier son bilan annuel. Selon ce dernier, les services de contrôle des prestations d’assurance-maladie, pour l’année 2013, ont détecté et stoppé 174.64 millions€ de fraudes ou d’ « actes fautifs ». Par rapport à 2012, on constate une augmentation globale de 12%. Le rapport de la DNLF relève notamment une augmentation importante de la fraude (+28%) dans le transport sanitaire (taxis et ambulances). On relève aussi une fraude s’élevant à 4.7millions€ imputable aux chirurgiens dentiste et à 3millions€ pour les kinésithérapeutes. En ajoutant les branches famille et retraite, la DNLF évalue, pour l’année 2013, à 327.37millions€ le montant de la fraude subie par la Sécurité sociale. Les Echos du 5 janvier L’Acoss un peu moins endettée L’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) vient de publier l’état de la situation de trésorerie de la Sécurité sociale à fin 2013. Malgré un nouveau ralentissement de la progression de la masse salariale (+1.2% en 2013, contre +2.1% en 2012), on constate une amélioration de la variation de trésorerie (encaissements-décaissements) de l’Acoss de 3.6 milliards€. On note qu’en 2013, les encaissements ont crû de 4.3%, après une hausse de 4.6% en 2012, tandis que les décaissements ont augmenté de 3.3%, après une hausse de 3.8% pour l’année 2012. Au final, au 31 décembre 2013, le solde du compte de l’Acoss s’établit à -23.8 milliards d’euros. Site web acoss.fr La réforme des maisons de retraite reste en gare La mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale est située au Palais Bourbon. Cette mission vient de publier un rapport concernant la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie). La future loi sur l’adaptation de la société au vieillissement (premier volet de la réforme de la dépendance) doit confier de nouvelles missions à la CNSA, comme par exemple piloter la création d’un système commun d’information pour toutes les Maisons départementales des personnes handicapées. C’est pourquoi la mission préconise un renforcement des moyens de fonctionnement de la CNSA et appelle en même temps à la mise en œuvre du deuxième volet de la réforme de la dépendance qui porte sur les maisons de retraite et les tarifications. Parallèlement, la secrétaire d’Etat aux Personnes âgées, Laurence Rossignol, admet que la conjoncture budgétaire ne permet pas de fixer une échéance à ce deuxième volet. Les Echos du 22 janvier L’ONDAM sera respecté En 2014, l’ONDAM (objectif national de dépenses de l’assurance maladie) sera respecté, restant dans la limite des 2.6% de progression autorisée. Il dérape toutefois de 1.3% en données corrigées. Ce dérapage est dû à l’impact d’un médicament, efficace mais couteux, contre l’hépatite B. La hausse des dépenses d’indemnités journalières joue également dans ce dérapage. L’exécutif envisage maintenant de compenser l’écart par rapport à l’objectif, en puisant dans les fonds destinés aux hôpitaux et aux maisons de retraite. Les Echos du 27 janvier Problèmes sociaux, solidarités, couvertures volontaires RSA, des chiffres La Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) vient de publier « RSA conjoncture ». Ce document trimestriel présente les principales données concernant les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Ainsi, fin septembre 2014, près de 2.39 millions de foyers bénéficient de ce dernier, versé par les caisses d’allocations familiales (CAF) en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer (DOM). Le nombre de bénéficiaires augmente de 6.2% entre septembre 2013 et septembre 2014, sous l’effet de la progression du chômage. En outre, la revalorisation du RSA au 1er septembre 2014, a permis à 15 000 nouveaux foyers d’accéder à cette prestation. Site web caf.fr du 7 janvier Fiançailles dans l’assurance santé Harmonie Mutuelle et la MGEN poursuivent leur rapprochement avec la signature d’une lettre d’intention cadrant les travaux préalables au rapprochement. Si l’union vient à être consommée, c’est début 2016 que la nouvelle entité verra le jour et sa première feuille de route sera chargée. Le nouveau groupe aura mieux les moyens, explique-t-on, de booster le niveau de protection sociale complémentaire des 8.2 millions d’adhérents. Pour cela, le futur nouveau groupe entend faire plus que le seul remboursement complémentaire de prestations de santé et veut s’implanter dans l’accompagnement des parcours individuels de santé ainsi que dans la prévention collective individualisée des risques, voire s’essayer à faire de l’anticipation du risque. Additionnés, les deux groupes actuels gèrent 4.8 milliards de cotisations annuelles et détiennent 3.3 milliards€ de fonds propres. Les Echos du 12 janvier Données démographiques L’INSEE (institut national des statistiques et des études économiques) vient de publier le bilan démographique 2014 de la France. D’après les données du recensement, au 1er janvier 2015, la France compte 66.3 millions d’habitants : 64.2 millions en France métropolitaine et 2.1 millions dans les cinq départements d’outre-mer. Sur un an, la population a crû de 0.4%, soit environ 300.000 personnes de plus. En 2014, la France a connu 820.000 naissances, 556.000 décès et un taux de fécondité de 2.01 enfants par femme en âge de procréer. Au 1er janvier 2013, la France compte 17.6% d’habitants de 65 ans ou plus, contre 21% en Allemagne, pays qui vieillit plus vite que le nôtre. Site web insee.fr du 14 janvier Le reste du monde Les recettes pour soigner la zone euro Certes, les économistes estiment que les politiques budgétaires restrictives et les réformes structurelles développées dans la zone euro ont été utiles et incontournables pour dépasser la crise financière internationale de 2008. Toutefois, dans la mesure où elles perdurent et sont combinées à une politique monétaire timorée de la Banque centrale européenne, elles ont fini par enclencher un cycle déflationniste et rendu atone la consommation. On peut espérer aujourd’hui un changement de perspective avec l’émergence d’une politique monétaire volontariste de la Banque centrale. Celle-ci vient d’annoncer un ambitieux programme de rachat de dettes publiques. Ajouté au plan européen de soutien de l’investissement et à la pincée de souplesse budgétaire récemment promise par la Commission européenne, on trouvera là les ingrédients d’une relance économique et d’une croissance relative mais durable. Le Monde du 20 janvier Rapport annuel de l’OIT L’organisation internationale du travail (OIT) publie son rapport annuel. L’OIT constate une détérioration des perspectives d’emploi dans de nombreux pays. Selon cet organisme, le chômage va continuer d’augmenter dans les années à venir. Ainsi, en 2019, plus de 212 millions de personnes pourraient être privées d’emploi. Dans les faits, si aux USA, la situation de l’emploi semble s’améliorer, partout ailleurs elle reste difficile. L’OIT estime que le chômage en France devrait baisser à partir de 2017 (9.9% contre 10% en 2015). L’OIT note par ailleurs que l’instabilité sociale est particulièrement aiguë dans les pays où le chômage des jeunes est élevé. Site web challenge.fr du 20 janvier La fonction publique grecque à la dérive Victime de l’austérité et des incontournables réformes imposées aux grecs par l’Europe mais aussi de son inefficacité et de la corruption qui la caractérisent, la fonction publique hellène aura été fortement dégraissée. Ses effectifs s’élevaient à 829 000 personnes en 2009. Ils sont désormais 25% de moins et les salaires ont subi un fort coup de rabot. Malheureusement, cette réduction de voilure ne s’est pas accompagnée d’une véritable réforme structurelle de la fonction publique qui aurait pu lui redonner de la productivité. Du coup, les grecs, par ailleurs appauvris, sont confrontés en même temps aux regrettables conséquences d’une désorganisation intégrale de nombreux services publics notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation. A la veille d’élections dans le pays, de nombreux politiques interrogent sur les limites d’une rigueur excessive et sur les méfaits de réformes mal menées. La Tribune du 22 janvier Super Mario fait le bouche à bouche à la masse monétaire Mario Draghi a présenté hier le programme de rachats massifs de dette publique par la Banque centrale européenne (BCE) qu’il préside. Chaque mois, à partir de mars 2015 et jusqu’en septembre 2016, la BCE pilotera le rachat, via le réseau des banques centrales nationales concernées, de 60 milliards€ de dettes d’Etat (la dette Grecque qui a bénéficié d’autres largesses financières, est exclue du dispositif). Ce sont donc 720 milliards€ par an qui viendront grossir la masse monétaire: suffisants pour contrecarrer le risque de déflation actuel en remontant le taux d’inflation dans la zone euro aux alentours de 2%, pas assez pour redonner des velléités de fuite en avant aux politiques budgétaires nationales, d’autant que Super Mario profite de l’occasion pour sermonner les Etats sur l’ardente obligation qu’ils ont de mener les réformes structurelles recommandées par Bruxelles. Cette nouvelle politique monétaire va parallèlement faire baisser la valeur de change de l’euro. La Croix du 23 janvier Actualités de la retraite de base Généralités, instances diverses, projets de place, ... Prévisions divergentes sur l’équilibre financier du système de retraites L’institut de prévision COE-Rexecode, think tank proche du patronat, estime que les prévisions officielles sur le déficit des retraites qui le chiffrent à 9 milliards€ d’ici à 2017, sont par trop optimistes. Pour cet institut, il faudrait plutôt s’attendre à un déficit dépassant les 15 milliards€. Pour aboutir à ce pronostic, cet organisme a appliqué un scénario dans lequel la croissance est fixée à +1.5% en 2017, alors que le Conseil d’orientation des retraites (COR) retient +2%. Notons toutefois que dans un passé récent les prévisions du COE-Rexecode se sont montrées moins pertinentes que celles exprimées par le COR, au final plus en phase avec la réalité. On peut donc continuer d’accorder du crédit aux perspectives dessinées par le COR, d’un retour à l’équilibre du système de retraites entre 2025 et 2030, perspectives qui prennent aussi en compte le trend de hausse progressive des cotisations salariés et employeurs ainsi que l’allongement progressif de l’âge de la retraite lors de la prochaine décennie. Le Figaro du 6 janvier Inégalité hommes/femmes à la retraite Selon la récente publication Etudes et résultats n°904 de la Dress (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), fin 2012, 15 ;3 millions de personnes relevant d’un régime de retraite français, touchent une pension de droit direct de 1 282€ brut en moyenne par mois. Bien que les écarts se réduisent au fil des générations en raison de l’amélioration des carrières féminines, avec 967€ bruts par mois en moyenne, la pension de droit direct des femmes reste inférieure de 40% en moyenne à celle des hommes, laquelle est de 1 617€ bruts. Toutefois, si on intègre les avantages accessoires (minimum vieillesse, réversion), les femmes perçoivent une pension inférieure de 26% à celle des hommes. Site web drees.santé.gouv.fr-janvier 2015 Enjeux du vieillissement On admet aujourd’hui que la France doit réduire le déséquilibre économique actuel qui y existe, entre les actifs et les retraités. Chez nous, les revenus des retraités égalent ceux des actifs. Cela n’est pas le cas ailleurs. En Allemagne, par exemple, ils sont inférieurs de 20% à ceux des actifs. Il faut souligner en outre que nos papy boomers concentrent l’essentiel du patrimoine immobilier et jouissent d’une honorable perspective de vie en bonne santé à la retraite (20ans). Or, à la différence d’autres pays, la France n’a pas su constituer les réserves financières pour faire face au choc durable des retraites, comptant sans doute un peu trop sur sa natalité encore dynamique. Des actions correctives sont possibles. Ainsi, pour diminuer les charges de retraite, qui pèsent sur les entreprises, il faut améliorer notre taux d’emploi des travailleurs de 60 à 64 ans, un des plus faibles de l’OCDE. Il faut aussi baisser les couts collectifs de santé. Enfin, il faut structurer le secteur de la ‘’Silver économie’ car il est porteur de développement économique et de créations d’emplois. Les Echos du 28 janvier Le régime général Pourquoi je pars Les 552.000 nouveaux retraités du régime général qui ont pris leur retraite entre juillet 2012 et juin 2013, ont 62 ans en moyenne lors qu’ils liquident leur retraite de droit direct au régime général. Parmi eux, 3.194 personnes ont été interrogées par téléphone, dans le cadre de l’enquête « Motivations de départ à la retraite » (pilotée par la CNAV, le COR, la DRESS et la DSS). Il s’agit de la troisième vague de l’enquête, les deux premières ont été réalisées en 2010 et 2012. Les motivations de départ les plus citées sont le fait d’avoir atteint le taux plein (73% des nouveaux retraités considèrent que cela a influencé leur décision de partir), le fait d’avoir atteint l’âge légal (71%) ou l’envie de profiter de leur retraite (69%). Site web drees.sante.gouv.fr du 26 janvier Le régime agricole La Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales -CNRACL- et son contexte Vie des collectivités locales Réforme territoriale C’est maintenant au Sénat d’examiner le projet de loi ‘’nouvelle organisation territoriale’’ sur la nouvelle répartition des compétences entre les régions, les départements et les blocs communaux. Ce texte sera structurant car il répartit les compétences entre les diverses collectivités et supprime la clause de compétence générale jusqu’ici reconnue aux régions et départements. Le Département se consacrera désormais au développement social (accueil des jeunes enfants, personnes âgées et handicap,…) et à l’ingénierie en faveur des communes dans certains domaines (aménagement, logement,…). Les Régions se taillent la part du lion en prenant en charge le soutien au développement économique à travers, notamment, le ‘’Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internalisation’’ (SRDEII). La gestion des collèges reste une question ouverte car le projet de texte prévoit qu’elle pourra rester accordée aux départements si la Conférence territoriale de gestion publique, structure de concertation inter collectivités, le décide. La gestion de la politique de l’emploi sera aussi un thème fort de discussion tout au long de la procédure législative. La Tribune du 13 janvier 2015 La ministre fait plancher les cadres territoriaux Marylise Lebranchu a sollicité l’expertise de six associations de cadres territoriaux (représentant les administrateurs territoriaux, ingénieurs territoriaux, directeurs généraux des collectivités locales, anciens élèves de l’INET,…) afin d’identifier au plus près l’impact des réformes territoriales en cours, sur le plan de l’organisation des services, de la gestion financière ainsi que du pilotage des ressources humaines. Ces diverses représentations professionnelles se sont récemment impliquées au sein d’une ‘’entente’’ informelle, en débutant une réflexion sur les évolutions souhaitables de la fonction publique territoriale. C’est cette expertise que la Ministre souhaiterait mobiliser, dans un contexte de récente validation de notre nouvelle carte régionale et de débats législatifs en cours sur la répartition des compétences locales. Les thématiques intéressant les ressources humaines (favoriser la mobilité, le redéploiement professionnel, l’accompagnement social des agents et la prévention des risques,…) seront l’objet d’une exploration particulièrement attentive. Acteurs publics du 16 janvier Pour une coopération intercommunale plus efficace L’Etat avait déjà mis l’accent sur la mutualisation intercommunale dans les années 2000 en aidant financièrement au développement des EPCI (Etablissement publics de coopération intercommunale). Hélas, le politique local n’a pas vraiment admis les enjeux et ce premier essor de l’intercommunalité s’est traduit non par des économies mais par des redondances de services et des dépenses supplémentaires. Ce triste bilan a été dûment constaté en fin d’année dernière par la Cour des comptes dans son deuxième rapport sur les collectivités locales. La donne est désormais différente, la rigueur budgétaire s’imposant aux collectivités locales. Avec une forte réduction des dotations de l’Etat, les politiques locaux vont peut-être admettre la nécessité d’une mutualisation réfléchie. Pour accélérer ce changement culturel, Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, souhaite une réforme de la dotation globale qui encouragera la mutualisation tout en en mesurant mieux la rationalité sur la base d’un nouvel ‘’indicateur d’intensité de mutualisation’’. Les Echos du 26 janvier Tsunami financier en vue Durant les années 2000, de nombreuses collectivités locales ont souscrit des emprunts structurés. Ces emprunts alors « attractifs » comportaient une part de risque élevé. En effet les taux d’intérêt de ces derniers étaient liés à l’évolution du taux de change entre l’Euro et le Franc Suisse. L’hypothèse économique qui rendait ces emprunts « attractifs » était une stabilité traditionnelle de ce taux de change. Funeste hypothèse, car le franc suisse « flambe » actuellement (+16% en 48 heures) et ce terrible piège se referme sur de nombreuses collectivités. Conscients de cette situation, il y a quelques mois les pouvoirs publics avaient mis en place un fonds de soutien pour aider les collectivités à solutionner la problématique de leurs emprunts toxiques. Ce fonds, doté d’1.5 milliards€, risque d’être rapidement épuisé. Aujourd’hui en France du 19 janvier Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales -CNRACL Election du président du conseil d'administration Le conseil d'administration de la CNRACL, renouvelé en décembre dernier, vient de réélire Claude Domeizel à la présidence du conseil d'administration de l'institution. Ancien instituteur et ancien sénateur PS des Alpes-de-Haute-Provence, Claude Domeizel entame son 5ème mandat à la tête d'un régime de retraite qui pèse 18 milliards€ de cotisations, compte 3.3 millions d'affiliés et 1 million de pensionnés anciens fonctionnaires des collectivités territoriales et hospitalières. La CNRACL est le seul régime spécial de sécurité sociale dont le conseil d’administration comporte en son sein des représentants des employeurs et des affiliés, élus pour six ans. Haute Provence info et Courrier des maires du 30 janvier Le régime des fonctionnaires de l'Etat et son contexte Vie des ministères et des administrations Conditions de travail La direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère du Travail, publie les résultats de l’enquête « conditions de travail 2013 ». Cette dernière décrit en détail les différents risques professionnels que déclarent les salariés dans le secteur privé et dans la fonction publique. 34.000 individus ont été interrogés, dont plus de 12.000 dans les trois versants de la fonction publique. Plus d’un agent hospitalier sur deux (52.2%) déclare subir « des contraintes physiques intenses » contre 36% des agents territoriaux et 18% des agents de l’Etat. Loin des 35 heures, 28.4% des fonctionnaires déclarent travailler 40 heures ou plus par semaine. Ils sont plus nombreux dans la fonction publique d’Etat (38%) que dans l’hospitalière (21%) et que dans la territoriale (19%). Site web acteurs publics.fr du 8 janvier Retraite fonction publiqueAutres régimes de base (régimes spéciaux, retraite des mines, FSPOEIE, Indépendants, etc.) Actualité des régimes complémentaires et supplémentaires Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'Etat et des collectivités locales -IRCANTEC Retraite complémentaire : trois fois plus de cotisants à l'Ircantec en 40 ans Le nombre de cotisants à l'Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'Etat et des collectivités publiques, a presque été multiplié par trois en l'espace de 40 ans. Ils sont passés de 1,1 million à environ 2,8 millions entre 1971 et 2011, selon une étude de l’Institut des Politiques Publiques, sur les carrières des non titulaires de la fonction publique publiée le 23 janvier 2015 par la Caisse des dépôts et consignations, le gestionnaire de l'Ircantec. Cette augmentation résulte d'une hausse des effectifs dans les collectivités, liée à la mise en place de la décentralisation et du développement du temps partiel. Une grande partie des agents intégrés sont recrutés en tant que contractuels. De plus, les agents titulaires travaillant moins de 28 heures par semaine sont automatiquement affiliés à l'Ircantec. Le contingent de l'Ircantec s'est également féminisé. On compte désormais 65% de femmes cotisants contre 58% en 1971. Au final, 40% des affiliés à l'Ircantec sont issus de la fonction publique territoriale, 29% de la fonction publique d'Etat, 20% de la fonction publique hospitalière et 11% d'établissements et d'entreprises publiques (EDF, GDF Suez, Banque de France, Pôle Emploi...). Site toutsurlaretraite.com du 26 janvier AGIRC/ARCCO Autres régimes complémentaires, supplémentaires ou additionnels Les retraites chapeau bientôt réformées mais pas coulées Le rapport demandé par Emmanuel Macron à l’Inspection générale des finances, à l’occasion du tollé soulevé par l’annonce d’une retraite chapeau à 800 000€ annuels décernée au sieur Gérard Mestrallet, a été rendu public vendredi. L’Inspection n’y propose pas la suppression, que d’aucuns espéraient, des retraites chapeau dorées, considérant que cela irait à l’encontre de la ‘’liberté contractuelle’’ des entreprises, soucieuses ici de fidéliser leurs cadres les plus dirigeants. Toutefois, l’Inspection propose de moraliser le système, par exemple en liant retraite chapeau et résultats. Des amendements en ce sens figurent au projet de loi Macron bientôt en discussion. L’Inspection invite aussi les grandes entreprises à toiletter leur code déontologique afin d’améliorer l’information des actionnaires dans le domaine des engagements de retraite au profit des dirigeants. Le Figaro du 19 janvier Nouvelle restriction en perspective pour les retraites chapeaux La cagnotte des retraites chapeaux des mandataires sociaux va se remplir moins vite. L'Assemblée nationale va examiner un nouvel amendement plus restrictif. Ce texte limitera le rythme d'acquisition de droits à 3 % par an, sans toutefois plafonner le taux de remplacement, c'est-à-dire le pourcentage du salaire qui sera touché à la retraite. Le texte est soutenu par le gouvernement et devrait donc être adopté. Il arrive après la polémique déclenchée par l'attribution d'une retraite chapeau à Didier Lombard, l'ex-PDG de France Télécom, qui a obtenu auprès de son entreprise une rente de près de 350.000 euros par an, alors que son passage avait été marqué par une « crise des suicides ». Des décrets devront être pris afin d'assurer plus de transparence sur les retraites des grands dirigeants: rythme d'acquisition des droits, existence d'un plafond et son montant, nombre de bénéficiaires, modalités de financement… Il y a quelques jours, un premier amendement encadrant les retraites chapeaux des mandataires sociaux a été voté en commission. Il conditionne l'acquisition des droits à la performance de l'entreprise. Site lesEchos.fr du 26 janvier