1- le Maire de Chinon, Jean-Pierre Duvergne

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1- le Maire de Chinon, Jean-Pierre Duvergne
Chinon
Dossier de presse
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Sommaire
1. le Maire de Chinon, Jean-Pierre Duvergne
p. 3
2. Découvir Chinon
p. 4
3. Données générales
p.8
4. Données touristiques
p.8
5. Contact presse
p.9
Renseignements : 02 47 93 03 25
1- le Maire de Chinon, Jean-Pierre Duvergne
Maire de Chinon, membre du Parti Socialiste, Jean-Pierre Duvergne est né le 27 juin 1942 au Bourget
(93).
De formation scientifique, enseignant en mathématique, il devient Principal de collège en 1977 puis
Proviseur de lycée en 1985. Il est élu municipal à Chinon depuis 1989.
Mandats en cours
- Depuis mai 2006, Maire de Chinon
- Depuis avril 1995, Président du SMICTOM du Chinonais
- Depuis avril 2008, Président de la Communauté de Communes Rivière, Chinon, Saint Benoît La
Forêt.
Responsabilités diverses
- Vice Président du SICALA 37
- Vice Président du Syndicat Intercommunal du Val de Vienne.
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2- Découvrir Chinon
« Chinon, Chinon, Chinon
Petite Ville, grand renom,
Assise dessus pierre ancienne
Au hault le boys, au pied de la Vienne »
Devise de Chinon rapportée par François Rabelais (vers 1483/1494-1553)
Cinquième livre, chapitre 35
Population (recensement de 2007) : 8663 habitants
Chef-lieu d’arrondissement (84 025 habitants)
Situation géographique
Chinon est située au sud-ouest de la Touraine, aux confins de l’Anjou et du Poitou, à :
45 km de Tours
89 km d’Angers
90 km de Poitiers
Site
La ville de Chinon est implantée à un endroit où la Vienne vient affleurer une falaise de tuffeau.
Le château est construit au sommet du coteau, la ville basse sur l’étroite bande de terrain qui
sépare le coteau de la rivière.
La phrase de François Rabelais, qui résumait la situation de Chinon ainsi : «assise sur pierre ancienne,
au haut, le bois, au pied, la Vienne», fait allusion à la forêt de Chinon, qui occupe toujours aujourd’hui
un large territoire sur le plateau, au nord-est de la ville.
La ville de Chinon fait partie :
- du périmètre du Val de Loire inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l’UNESCO,
- du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine,
- du réseau des Villes et Pays d’art et d’histoire labellisées par le Ministère de la Culture.
Son histoire
Le site aurait été habité depuis le VIIe siècle avant J.C. L’implantation d’un habitat se confirme à
l’époque gallo-romaine, en contrebas d’un oppidum situé à l’emplacement de l’actuel château.
Au Ve siècle, un disciple de saint Martin, saint Mexme, crée un monastère à Chinon, qui devient le
pôle religieux de la future ville, et un lieu de pèlerinage sur le tombeau du saint. Au Xe siècle, Chinon
appartient aux comtes de Blois, qui font reconstruire le château, et passe au siècle suivant dans le
domaine des comtes d’Anjou, les Plantagenêt.
Chinon connaît une croissance urbaine importante au XIIe siècle, lorsque Henri II Plantagenêt,
comte d’Anjou devenu roi d’Angleterre en 1154, fait du château de Chinon une de ses résidences
préférées. En 1205, après la conquête du château par Philippe-Auguste, la ville passe dans le
domaine des rois Capétiens, qui continuent de venir y séjourner.
Au début du XVe siècle, pendant la guerre de Cent ans, Chinon devient une des résidences
préférées du roi Charles VII, venu se réfugier en Touraine et Berry. C’est ici que Jeanne d’Arc vient le
rencontrer pour la première fois, en 1429. La présence royale favorise une prospérité économique
qui se traduit dans le bâti de la ville.
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Au XVIe siècle, la ville n’est plus un lieu de résidence du roi, tout en conservant une administration
royale.
En 1631, elle passe dans le domaine du cardinal de Richelieu. Lui et ses héritiers, les ducs de
Richelieu, délaissent le château qui tombe en ruine. Hormis la construction autour du centre urbain
de plusieurs couvents issus de la Contre-Réforme, Chinon connaît peu de transformations sous
l’Ancien Régime.
Sous la Révolution, en 1793, la ville sert de base arrière à l’armée républicaine en guerre contre
l’insurrection vendéenne.
Au XIXe siècle, Chinon connaît de nombreuses transformations urbaines, dont la création des
quais à l’emplacement des fortifications. L’aménagement d’une voie de chemin de fer passant
à Chinon, en 1875, entraîne le déclin du commerce fluvial, jusqu’alors florissant. L’installation de la
gare entraîne aussi l’extension de la ville vers l’est, qui se poursuit au XXe siècle sur le coteau.
En 1958, la première centrale nucléaire française est construite à côté de Chinon.
A découvrir à Chinon
De son passé, Chinon a conservé de nombreux témoignages, au premier rang desquels figurent la
forteresse et les quartiers anciens qui forment le centre ville : la Ville-Fort, le quartier Saint-Etienne, et
l’ancien quartier des chanoines, autour de la collégiale Saint-Mexme.
L’habitat urbain reste particulièrement marqué par l’architecture du XVe siècle, époque où la
présence du roi et de sa cour entraîna la reconstruction d’une grande partie de l’habitat.
Les points de vue depuis le château et depuis le quai Danton, sur l’autre rive de la Vienne, permettent
de remarquer la situation privilégiée de la ville le long de la rivière, et l’impression d’unité des
volumes, des couleurs, et des matériaux (tuffeau et ardoise) qui la caractérisent.
QUARTIERS ANCIENS et SITES PITTORESQUES
LA VILLE-FORT
La Ville-Fort est le noyau primitif de Chinon, fortifié dès le XIVe siècle. C’est aussi le quartier historique
le mieux préservé. La Ville-Fort est traversée d’est en ouest par une rue principale où se concentrent
de nombreuses habitations médiévales et Renaissance, ainsi que des demeures des XVIIe et XVIIIe
siècle. Les maisons à pans-de-bois de commerçants y côtoient les hôtels particuliers en pierre, de
style gothique, Renaissance, ou classique.
LE QUARTIER SAINT-ETIENNE
Situé à l’est de la Ville-Fort, il s’agit d’un ancien faubourg fortifié au XVe siècle, étant devenu un
quartier commerçant prospère.
La rue principale et les rues adjacentes ont conservées plusieurs maisons médiévales à pans de
bois, rappels de la vocation commerciale du quartier dès le Moyen Age. L’habitat y est moins
dense que dans la Ville-Fort, car le terrain situé entre la Vienne et le coteau y est plus large.
LE QUARTIER SAINT-MEXME
Ce quartier est organisé autour de la collégiale Saint-Mexme, centre religieux de la ville. Le «cloître
Saint-Mexme» désigne l’ensemble des anciennes demeures de chanoines, qui sont groupées à
proximité de la collégiale. Ces maisons datent souvent du XVe et XVIe siècle, et ont été remaniées
au XVIIe et XVIIIe siècles. Elles sont agrémentées de vastes jardins qui donnent au quartier un aspect
champêtre contrastant avec la Ville-Fort.
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LE COTEAU SAINTE-RADEGONDE
Les habitations troglodytiques sont un aspect insolite du vieux Chinon. Appelées aussi caves
demeurantes, elles sont creusées à flanc de coteau. La plupart sont concentrées sur le coteau
Sainte-Radegonde, à l’est de la ville.
LE COTEAU SAINT-LOUAND
Situé à l’ouest de la Ville-Fort, le long de la rivière, ce coteau a conservé un paysage rural, composé
de vignes et de parcs paysagers disposés autour d’un village et du prieuré du même nom, fondé
à l’époque mérovingienne.
LE FAUBOURG SAINT-JACQUES et PARILLY
De l’autre côté de la Vienne, rive gauche, un faubourg s’est développé après la construction du
pont au XIIe siècle. Il est entièrement entouré de digues qui le protègent des crues de la rivière.
Le faubourg a conservé plusieurs maisons anciennes ainsi que le vaste mur de clôture du parc de
l’ancien couvent des Ursulines.
De l’autre côté du faubourg, une longue chaussée traverse des terrains inondables pour mener à
un ancien village, Parilly, qui a conservé son ancienne église médiévale.
MUSEES
LE MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE
Il est aménagé dans le bâtiment du XVe siècle où se sont déroulés les Etats Généraux de 1428, qui ont
permis au roi Charles VII de financer la guerre contre les Anglais. Parmi les collections exposées, les
deux pièces les plus fameuses sont le portrait de Rabelais par Eugène Delacroix, et un exceptionnel
tissu arabe du XIIe siècle, appelé «chape de Saint-Mexme», provenant du trésor de la collégiale
Saint-Mexme de Chinon.
LE MUSEE DES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES
Une riche collection d’objets et d’outils anciens est présentée à l’intérieur des galeries troglodytiques
qui jouxtent la chapelle Sainte-Radegonde. Plusieurs de ces objets rendent compréhensibles
l’organisation et les différentes fonctions de l’habitat troglodytique.
LE MUSEE JEANNE D’ARC
Installé dans la tour de l’Horloge, au château, ce musée présente une collection d’objets et
d’œuvres d’art relatifs à Jeanne d’Arc et à son séjour en Touraine, rassemblés par l’association
chinonaise « Connaissance de Jeanne d’Arc ».
LES CAVES PAINCTES
Au cœur de la Ville-Fort, les Caves Painctes sont une petite partie du vaste réseau de galeries creusé
sous le coteau pour l’extraction de la pierre, dont certaines parties ont été réutilisées comme caves
à vin. Rendues célèbres par Rabelais qui les évoque dans son œuvre, Les Caves Painctes abritent
les réunions de la confrérie des Entonneurs rabelaisiens, notamment les cérémonies d’intronisation.
LE MUSEE DU VIN
Installé dans les caves d’une habitation médiévale de la Ville-Fort, il présente une collection d’outils
anciens liés au travail de la vigne et à la tonnellerie, mis en scène par des reconstitutions animées.
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MONUMENTS
LE CHATEAU FORT
Ancienne forteresse et résidence royale. Tombé en ruine à partir du XVIIe siècle, le château est
sauvé d’une démolition totale au XIXe siècle. Ce vaste monument résume à lui seul plusieurs siècles
d’architecture militaire, depuis le Xe siècle jusqu’au XVe siècle. On y découvre les logis royaux, les
vestiges de la salle de la Reconnaissance, le musée Jeanne d’Arc, et les tours de l’enceinte. Le
Conseil Général, propriétaire du site, a initié depuis quelques années des travaux de restauration
ayant abouti notamment à la couverture d’une partie des logis royaux, qui doivent abriter à terme
une nouvelle muséographie. En 2009, les travaux sont aussi en cours pour construire sur le site du
fort Saint-Georges un bâtiment d’accueil contemporain s’intégrant au reste de l’architecture.
L’ouverture totale du site est prévue pour juillet 2010.
L’EGLISE SAINT-MAURICE
Unique église paroissiale de la Ville-Fort, elle est mentionnée dès le Xe siècle, reconstruite et agrandie
du XIIe au XVIe siècle. Elle est un remarquable exemple d’édifice de style gothique angevin, dit
«Plantagenêt».
L’EGLISE SAINT-ETIENNE
Cette église paroissiale a été complètement reconstruite au XVe siècle, dans le style gothique
flamboyant. Elle est composée d’un vaste vaisseau unique capable d’abriter une grande assemblée
de fidèles, sur le modèle des églises de prédication. Ses fenêtres sont pourvues de beaux vitraux du
XIXe siècle, de l’atelier Lobin de Tours.
LA COLLEGIALE SAINT-MEXME
Principale église de la ville jusqu’à la Révolution, elle abritait le tombeau de saint Mexme, disciple
de saint Martin. L’édifice avait la forme d’une vaste église de pèlerinage. Partiellement détruite au
début du XIXe siècle, elle conserve une remarquable nef de l’an Mil et une façade des environs de
1050. L’édifice est aujourd’hui transformé en centre culturel : la nef abrite un petit théâtre en bois,
très utilisé en période estivale, et le narthex est orné de vitraux créés en 2006 à partir de cartons du
peintre Olivier Debré.
LA CHAPELLE SAINTE-RADEGONDE
Succédant à un lieu de culte pré-chrétien, cette chapelle est à moitié troglodytique et à moitié
construite à flanc de coteau. Aménagée autour de la tombe d’un ermite du VIe siècle : un certain
Jean le reclus, elle conserve une remarquable peinture murale datant des environ de 1200,
représentant un cortège royal.
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3- Données générales (2009)
POPULATION ACTIVE habitant Chinon : 3.540 habitants
Nombre d’emplois à Chinon : 5.287
NATURE DES EMPLOIS :
-
Importance des services publics (Gendarmerie, Centre des Impôts, Centre de Secours,
Hôpital, Lycée, Mairie, …)
-
Répartition des salariés du secteur privé :
51% tertiaire
26% commerce
14% industrie
9% bâtiment - travaux publics
AUTRES CHIFFRES :
697 entreprises sur le territoire de la commune (en majorité de petite taille)
66 exploitations agricoles
ENSEIGNEMENT A CHINON :
ETABLISSEMENTS SCOLAIRES :
-
Trois écoles publiques, une école privée
-
Un collège public, un collège privé
-
Deux lycées publics (dont un LEP), un lycée privé
-
Plusieurs sections de BTS
-
Antenne de l’Université de Tours (IMACOF) (gestion des milieux aquatiques et des corridors
fluviaux)
POPULATION SCOLAIRE en 2002 (établissements publics) :
-
Primaire : 645 élèves.
-
Secondaire : 754 élèves (collège)
4- Données touristiques (2009)
FREQUENTATION TOURISTIQUE :
Château de Chinon : 112.000 visiteurs
Office de Tourisme : 551.189 visiteurs
CAPACITE D’HEBERGEMENT :
249 chambres d’hôtel (11 hôtels classés)
277 emplacements de camping
15 gîtes ruraux (capacité de 66 personnes)
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5- Contact presse
Service Communication et Evénementiel
Responsable : Ingrid Meurgey
Mairie de Chinon
Place du Général de Gaulle
37500 CHINON
Téléphone : 02 47 93 03 25
Fax : 02 47 98 47 92
e-mail : [email protected]
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