Brancher le réseau - Canadian Chamber of Commerce
Transcription
Brancher le réseau - Canadian Chamber of Commerce
Brancher le réseau: rapport sur l’utilisation du commerce électronique par les petites entreprises au Canada Février 2010 Aperçu Le Canada est un chef de file mondial dans de nombreux secteurs : énergie, ressources naturelles et services financiers pour en nommer quelques-uns. Malheureusement, de chef de file il est devenu retardataire dans un domaine critique. Bien que l’Internet à large bande soit largement disponible au pays, contrairement aux autres pays, le Canada n’a pas maintenu une infrastructure numérique de calibre mondial et, par conséquent, il est devenu plus difficile d’attirer et de conserver des emplois dans l’économie du savoir. Dans la foulée de l’énoncé de position de la Chambre de commerce du Canada Planifier l’avenir de l’économie numérique : clé de la réussite économique du Canada qui a été publié en juin 2009, nous recommandons au gouvernement fédéral de continuer à travailler avec le secteur privé pour accélérer l’adoption du commerce électronique par les petites et moyennes entreprises (PME) et d’instaurer un climat favorable à l’investissement extérieur et intérieur dans les occasions de commerce électronique canadiennes. À défaut d’investir et de s’engager dans les technologies de l’information et des communications (TIC) et dans l’innovation et de protéger les droits de propriété intellectuelle, le Canada verra sa productivité stagner et les autres pays seront plus attrayants que nous sur le plan de l’investissement commercial national et international. Le Canada doit redevenir un chef de file mondial de l’innovation et investir immédiatement dans notre croissance économique future. Étant donné la situation économique actuelle, il est essentiel que le gouvernement affecte des ressources aux investissements en TIC pour enclencher la relance économique au pays. Dans le budget fédéral de 2009, le gouvernement s’est engagé à investir 225 millions de dollars sur trois ans dans l’Internet à large bande, mais il faut clairement faire davantage. En formulant une stratégie solide, le gouvernement fournira aux entreprises et aux Canadiens les outils nécessaires pour éperonner la croissance, l’innovation et la création d’emplois dans l’économie numérique. La conférence de juin 2009 sur l’avenir de l’économie numérique a souligné que le gouvernement fédéral veut examiner les avantages des TIC et le rôle qui revient aux instances publiques. Le milieu des affaires du Canada accueille favorablement le soutien du gouvernement étant donné que de nombreuses entreprises, particulièrement les PME, ont besoin d’aide pour être en mesure de prospérer dans l’économie numérique. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada 1 Statistiques sur les petites entreprises au Canada Selon le Registre des entreprises de Statistique Canada, il y avait 2 314 563 établissements commerciaux au Canada à la fin de 20081, ce qui représentait une baisse de 1,2 % par rapport à décembre 2007. En décembre 2008, les petites entreprises représentaient 97,9 % des entreprises d’employeurs et la répartition selon la taille de l’entreprise était essentiellement identique à celle de décembre 2007; les moyennes entreprises représentaient 1,9 % et les grandes entreprises, 0,3 %2. Étant donné la nature de l’économie actuelle, il n’est pas étonnant que plus de gens travaillent à leur propre compte, par choix ou par nécessité. Selon les chiffres les plus récents de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, de 2008 à 2009 le nombre de travailleurs autonomes a augmenté de 40 000 pour atteindre 2,633 millions3. Résultats du sondage des PME Afin d’obtenir le point de vue actuel des entreprises sur le commerce électronique et l’utilisation des technologies de l’information et des communications, la Chambre de commerce du Canada a effectué un sondage de ses membres avec l’aide du réseau des chambres locales. Le sondage (mené du 2 au 20 mars 2009) visait à dégager un instantané qui permettrait de déterminer à quelles fins les entreprises canadiennes utilisent Internet, si des transactions interentreprises ont lieu régulièrement et quelles mesures de sécurité en ligne les entreprises utilisent. En tout, 953 entreprises de toutes tailles ont répondu au sondage. Parmi elles, 66 % employaient entre une et dix personnes et 24 % employaient entre onze et 100 personnes. La grande majorité des répondants étaient des petites entreprises. 1 2 3 2 Statistique Canada, Registre des entreprises, décembre 2008. Industrie Canada, Bulletin trimestriel sur la petite entreprise, vol. 11, no 2, août 2009. Idem. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada Résultats du sondage et analyse Parmi les entreprises qui ont répondu au sondage, 96 % utilisent Internet à des fins administratives. Par comparaison, 81 % des entreprises australiennes utilisent Internet à ces fins. Si l’on examine la façon dont les entreprises canadiennes utilisent leur site Web, 27 % acceptent les paiements électroniques, 31 % offrent les commandes électroniques et le suivi électronique des marchandises et 87 % fournissent de l’information sur leurs produits sur leur site Web. En ce qui a trait à l’adoption de solutions de cybercommerce pour les transactions électroniques interentreprises, les résultats varient. En effet, 42 % des entreprises sondées ont déclaré qu’elles utilisent un système automatisé de partage de données électroniques pour l’envoi des commandes aux fournisseurs, 51 % reçoivent et envoient des factures électroniques, 46 % peuvent recevoir les commandes des clients, 65 % envoient ou reçoivent de l’information sur les produits et 45 % envoient des données au gouvernement ou reçoivent des données du gouvernement (comme les renseignements fiscaux). Ces pourcentages démontrent qu’il faut encourager les entreprises à utiliser les solutions de commerce électronique interentreprises pour accroître leur compétitivité à l’échelle internationale. La simplicité est la clé; la majorité des entreprises emploient moins de dix personnes et elles ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps à la mise en œuvre et à la surveillance de solutions de cybercommerce compliquées et coûteuses. Il est intéressant de constater que 51 % de toutes les entreprises sondées n’affichent pas d’énoncé sur la protection des renseignements personnels sur leur site Web. La Chambre de commerce du Canada a travaillé avec le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada pour informer les petites entreprises de leurs obligations à l’égard des renseignements sur leurs clients, mais ce chiffre élevé indique qu’il reste beaucoup à faire, particulièrement auprès des petites entreprises. Sur le plan de la sécurité électronique, 93 % des entreprises utilisent des logiciels de protection anti-virus, anti-pourriel et 82 % mettent à jour ces protections au moins une fois par mois. En outre, 93 % des entreprises ont des pare-feu pour leur commerce électronique et 89 % effectuent une sauvegarde régulière des données essentielles aux activités commerciales. Cependant, 19 % ont répondu que leur entreprise n’a pas de serveur sécurisé, 42 % ne font pas de sauvegarde hors site de l’information et près du quart des entreprises ne mettent pas à jour régulièrement leurs filtres anti-pourriel. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada 3 Résultats du sondage Question 1. Votre société utilise-t-elle Internet à des fins administratives? Oui Non 96% 4% Paiements électroniques 27% 73% Commandes électroniques et suivi électronique des commandes 31% 69% Information à propos des produits et services 87% 13% Catalogues des produits ou listes de prix 48% 52% Énoncé sur la protection des renseignements personnels 49% 51% Envoi des commandes aux fournisseurs 42% 58% Réception et envoi de factures électroniques 51% 49% Réception des commandes des clients 46% 54% Envoi et réception de l’information sur les produits 65% 35% Envoi d’instructions sur les paiements aux institutions financières 46% 54% Envoi de données au gouvernement ou réception de données du gouvernement (p. ex. taxes) 45% 55% Logiciel anti-maliciel (p. ex. protection anti-virus, anti-pourriel) 93% 7% Serveurs sécurisés 81% 19% Coupe-feu 93% 7% Sauvegarde régulière des données essentielles aux activités commerciales 89% 11% Sauvegarde hors site de l’information 58% 42% Logiciel anti-maliciel (p. ex. protection anti-virus, anti-pourriel) 82% 18% Filtres anti-pourriel 77% 23% Entre 1 et 10 employés 632 66% Entre 11 et 100 employés 231 24% Entre 101 et 500 employés 49 5% Plus de 500 employés 41 4% TOTAL 953 100% 2. Votre entreprise offre-t-elle l’une ou l’autre des fonctions suivantes sur son site Web? 3. Votre entreprise utilise-t-elle un système automatisé de données électroniques pour correspondre avec d’autres entreprises aux fins suivantes? 4. Votre société utilise-t-elle l’une ou l’autre des mesures de sécurité suivantes pour ses TI? 5. Votre entreprise met-elle à jour régulièrement (une fois par mois ou plus) les outils de sécurité suivants pour ses systèmes informatiques? 6. Veuillez décrire votre entreprise. Avez-vous : 4 Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada Commentaires des petites entreprises En plus des 953 réponses au sondage des petites entreprises, la Chambre de commerce du Canada a reçu 181 commentaires précis de la part de sociétés qui cherchent à augmenter leur utilisation des TIC. Voici un échantillon des commentaires des entreprises canadiennes sur le commerce électronique et l’adoption des TIC. Commentaires : • « Presque toutes mes ventes ont lieu par le truchement d’Internet. Elles ont d’ailleurs augmenté exponentiellement depuis que j’ai mis mon site Web en route. » • « Il est important que les utilisateurs connaissent tous les aspects de la technologie qu’ils utilisent. » • « Le Canada doit adopter une stratégie nationale d’investissement dans l’infrastructure et l’amélioration de la productivité pour que nous soyons des concurrents sérieux sur le marché international; nous ne pouvons nous permettre de ne PAS le faire. » • « Nous devons améliorer l’utilisation, sinon nous manquerons des opportunités. » • « Je ne l’ai pas adopté sur mon site Web, car le marché potentiel est encore trop petit. » • « L’accès haute vitesse est trop limité dans les régions rurales. » • « Courbe d’apprentissage difficile pour les petites entreprises. Coûts de lancement élevés. » • « Je viens de lancer cette entreprise et il y a beaucoup de tâches à accomplir. » • « Une petite entreprise n’a pas les moyens d’acheter toutes les protections offertes, mais nous faisons de notre mieux avec ce que nous pouvons nous permettre. » • « L’infrastructure des régions rurales de l’Ouest est un véritable obstacle au commerce électronique. » • « Le gouvernement devrait faire tout son possible pour aider les petites entreprises à adopter la technologie. La meilleure façon de nous aider serait de veiller à ce que les gens qui arrivent sur le marché de la main-d’œuvre possèdent les compétences requises. » • « Nous n’avons pas de site Web, mais nous utilisons définitivement l’ordinateur pour les commandes et la réception des factures. » • « Généralement parlant, le Canada est très en retard par rapport aux autres pays. Pour les rattraper, le gouvernement fédéral doit offrir un programme de formation à tous les niveaux. » • « La sécurité et la protection sont de toute première importance. » • « Notre entreprise commence à utiliser davantage de solutions de commerce électronique. » L’ensemble complet des commentaires des entreprises sera fourni sur demande. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada 5 Pratiques exemplaires internationales pour les PME Une comparaison avec les autres grandes économies mondiales met en évidence la nécessité pour le gouvernement et les entreprises d’unir leurs efforts et de formuler un plan d’action rapidement, avant que nous prenions trop de retard. Le classement du Canada sur le plan des TIC continue d’empirer : Outil de mesure Classement mondial du Canada en 2001 Classement mondial du Canada en 2007 3e 13 e 4e 10 e 4e 13 e Indice de compétitivité mondiale (Le Forum économique mondial mesure l’ensemble d’institutions, de politiques et de facteurs qui déterminent le niveau de productivité d’un pays) Classement de l’OCDE selon l’utilisation de la large bande (Classe les pays selon les statistiques de pénétration de la large bande par 100 habitants) Classement e-Readiness (L’Economist Intelligence Unit établit un classement qui indique dans quelle mesure un marché est propice aux opportunités articulées sur Internet) Pays les plus avancés en TIC : Grande-Bretagne : En octobre 2008, la Grande-Bretagne a annoncé la création de « Digital Britain », un plan d’action visant à placer le Royaume-Uni à l’avant-garde de l’innovation, de l’investissement et de la qualité dans les industries de communications numériques. Les secteurs des technologies de l’information et des communications et de la radiodiffusion du Royaume-Uni représentent 5,9 % du PIB et dégagent un roulement de plus de 52 milliards de livres (environ 93,5 milliards de dollars canadiens) par an. Ils emploient 500 000 personnes au Royaume-Uni. Ce projet exhaustif tentera d’accélérer la croissance des TIC et à faire de la Grande-Bretagne la principale économie du globe pour l’innovation et l’investissement. Pour assurer que le Royaume-Uni maximise les avantages de la convergence dans l’ensemble de l’économie et de la société, on élaborera une stratégie qui garantira quatre conditions clés : marchés ouverts; consommateurs et citoyens habilités et informés; accès universel au contenu du service civil; et cadre réglementaire souple. Le premier ministre a créé le nouveau poste de ministre des Communications, de la Technologie et de la Radiodiffusion en reconnaissance du rôle important de ces secteurs pour l’économie et la société. 6 Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada Australie : Le gouvernement australien a établi un département de la Large bande, des Communications et de l’Économie numérique en reconnaissance de l’importance de ce secteur pour l’économie de la nation. La vision du département est la suivante : l’Australie continuera de mettre au point des technologies des communications et de l’information qui miseront sur la créativité de ses gens et sur les opportunités économiques et sociales que les nouvelles technologies offrent à l’ensemble de la population australienne. Les principales activités du département sont les suivantes : • Assurer que les secteurs des télécommunications, de la radiodiffusion et des communications radio répondent aux besoins des Australiens et sont concurrentiels à l’échelle internationale. • Créer un éventail de débouchés sur le plan des technologies de l’information et des communications pour l’Australie. • Appuyer divers conseils nationaux et organismes consultatifs de TIC et de télécommunications. • Promouvoir l’Australie par l’entremise d’agences et d’organismes de télécommunications internationaux et régionaux. En septembre 2008, le ministre de la Large bande, des Communications et de l’Économie numérique a annoncé que le gouvernement australien élaborera un document sur les orientations futures de l’économie numérique – une feuille de route pour les entreprises, les ménages et le gouvernement visant à maximiser la participation à l’économie numérique. L’utilisation de la technologie pour améliorer les procédures et les services progresse en Australie. En effet, 81 % des entreprises de ce pays utilisent Internet (moins qu’au Canada), et ce, aussi bien en milieu urbain que rural. L’utilisation est principalement axée sur les transactions financières, notamment les activités bancaires et la facturation, et sur les échanges électroniques avec les organismes gouvernementaux. Environ le tiers des entreprises utilisent Internet pour passer et recevoir des commandes, permettre aux employés de travailler à la maison ou rechercher des façons d’améliorer leurs produits et services4. Étant donné que le taux d’utilisation d’Internet des entreprises est relativement faible, le gouvernement travaille rapidement et prend des mesures pour combler cette lacune. Danemark : Au Danemark, le gouvernement a établi le Département de la Science, de la Technologie et de l’Innovation et produit une carte de pointage annuelle sur l’adoption des TIC au pays. Le Danemark se classe parmi les meilleurs du monde en ce qui a trait au développement numérique et le Forum économique mondial l’a placé en tête de tous les pays pour ses TIC dans son Global Innovation Technology Report5. En 2007, le gouvernement danois a établi une stratégie exhaustive visant à faire du pays un des meilleurs du monde sur le plan de l’adoption des TIC. Un de ses objectifs est de rendre l’accès plus facile et efficace pour ses citoyens. Par exemple, d’ici à 2012, toutes les communications écrites avec le gouvernement seront faites électroniquement. Les Danois pourront, notamment, avoir accès aux données les concernant conservées par les autorités publiques et communiquer plus facilement avec les fonctionnaires du gouvernement. 4 5 Gouvernement australien, département de la Large bande, des Communications et de l’Économie numérique : Digital Economy Future Directions Consultation Paper, décembre 2008. Gouvernement danois, IT and Telecommunications Policy Report 2008. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada 7 En outre, le gouvernement danois facilite l’utilisation des TIC pour les entreprises en mettant en place les cadres nécessaires. Ainsi, une initiative qu’il dirige fournit le cadre qui permet aux petites entreprises d’envoyer une facture électronique à un client aussi facilement que par la poste. Le Danemark a également conçu l’infrastructure physique nécessaire à la réussite globale des TIC. À l’heure actuelle, la large bande est à la disposition de plus de 99 % des citoyens et des entreprises. Tout le monde au Danemark devrait avoir accès à la large bande d’ici à la fin de 20106. Un autre exemple de l’engagement du Danemark à l’égard des TIC : de 2005 à 2008, le gouvernement a octroyé 62 millions de dollars canadiens aux recherches sur l’utilisation interfonctionnelle de la nanotechnologie, de la biotechnologie et des TIC relevant du conseil danois pour la recherche stratégique. En 2007, cinq subventions totalisant environ 10 millions de dollars canadiens ont été décernées pour des projets clairement axés sur la recherche en TIC7. Pays qui appuient activement l’adoption et l’utilisation de TIC perfectionnées par les PME : 6 7 8 • Le programme des petites entreprises en ligne de l’Australie a pour but d’équiper les petites entreprises pour qu’elles puissent se connecter, améliorer leur site Web et utiliser les solutions de commerce électronique pour réduire leurs coûts et améliorer leurs débouchés. • Les organismes de développement régional du RoyaumeUni aident les PME à exploiter les TIC perfectionnées pour transformer leurs procédures administratives. • L’initiative « GoDigital » d’eEurope encourage les PME à « passer au numérique » avec des activités coordonnées de mise en réseau visant l’échange de connaissances sur les bonnes pratiques, l’e-maturité et l’étalonnage. • L’initiative d’e-facturation de l’Europe établie avec la plateforme SEPA (l’espace unique de paiement en euros) devrait permettre aux entreprises d’économiser 64 milliards d’euros par an. • Le Réseau européen de soutien numérique aux PME (eBSN) a pour objectif ultime de faire en sorte que les politiques publiques stimulent davantage la compétitivité des TIC en mettant en valeur l’utilisation innovatrice de celles-ci. Idem. Idem. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada Gouvernements qui modernisent les opérations grâce aux TIC: • Citizenship Wizard, programme eVisa, Green Vehicle Guide et service e-Tax de l’Australie. • Les portails Directgov et Businesslink du Royaume-Uni rationalisent le nombre de sites Web du gouvernement pour que les citoyens et les exploitants d’entreprises puissent les utiliser plus facilement. • Le cadre juridique des marchés publics électroniques de l’UE accélère l’utilisation des TIC dans le secteur de l’approvisionnement public. Pays qui souscrivent à des politiques de TIC par l’entremise d’une surveillance statistique : • L’e-Business W@tch sectoriel (SeBW) appuie les politiques de l’Europe en matière de TIC et le commerce électronique en fournissant le cadre statistique nécessaire à la cueillette de données sur l’adoption des TIC et les obstacles à celle-ci. • Le Baromètre numérique de la France recueillera des renseignements annuels auprès des PME, notamment sur leur utilisation d’Internet et les produits et services de TIC, afin de cerner la nature de l’utilisation des TIC par les PME, le degré d’efficacité et les lacunes. Pays qui préconisent et appuient les initiatives de TIC vertes pour l’avenir : • « Green Knowledge Society » de l’UE • « Towards Green ICT Strategies: Assessing Policies and Programmes on ICTs and the Environment » de l’OCDE (p. ex., plan d’action pour une TI verte du Danemark) Conclusion et recommandations La Chambre de commerce du Canada encourage les petites entreprises à adopter les solutions de commerce électronique depuis des années et son engagement remonte à l’Initiative canadienne pour le commerce électronique. Les TIC se sont avérées un important inducteur pour la réussite économique, mais le Canada pourrait faire encore davantage (spécialement par comparaison avec ses partenaires internationaux) pour en promouvoir les divers usages. Le gouvernement fédéral devrait : 1. Utiliser les meilleures pratiques des autres grands pays, établir une stratégie nationale d’adoption des TIC et un conseil consultatif national sur les TIC et l’économie Internet pour favoriser l’adoption des TIC dans tous les secteurs industriels et, particulièrement, dans celui des PME. 2. Octroyer des ressources pour des investissements en TIC et faire de l’adoption et de l’utilisation des TIC une priorité à l’échelle du gouvernement. 3. Continuer de compter sur l’investissement du secteur privé et les forces concurrentielles du marché pour éperonner le déploiement de la large bande dans l’ensemble du pays. 4. Travailler directement avec le milieu des affaires pour informer les PME des programmes et services aptes à accélérer l’adoption et l’usage des TIC au sein des entreprises. Brancher le réseau | La Chamber de commerce du Canada 9 Ottawa 420 - 360 rue Albert Ottawa, ON K1R 7X7 613.238.4000 613.238.7643 Toronto 901 - 55 avenue University Toronto, ON M5J 2H7 416.868.6415 416.868.0189 Montréal 709 - 1155 rue University Montréal, QC H3B 3A7 514.866.4334 514.866.7296 Calgary PO Box 38057 Calgary, AB T3K 5G9 403.271.0595 403.226.6930 www.chamber.ca