Mercredi 22 octobre 2014 New London Consort

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Mercredi 22 octobre 2014 New London Consort
Mercredi 22 octobre 2014
New London Consort | Philip Pickett
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr
New London Consort | Philip Pickett | Mercredi 22 octobre 2014
Roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
MERCREDI 22 OCTOBRE 2014 – 20H
Salle des concerts
Henry Purcell (1659-1695)
Bonduca or The British Heroine
Livret de John Fletcher – Version de concert
The Prophetess or The History of Dioclesian
Livret de Thomas Betterton – Version de concert
New London Consort
Philip Pickett, direction
Joanne Lunn, soprano
Anna Dennis, soprano
Penelope Appleyard, soprano
Tim Travers Brown, contre-ténor
Daniel Collins, contre-ténor
Joseph Cornwell, ténor
Robert Sellier, ténor
Ben Alden, ténor
Michael George, baryton-basse
Simon Grant, baryton-basse
Philip Tebb, baryton-basse
Ce concert est surtitré.
Concert diffusé le 2 décembre 2014, à 20h sur France Musique.
Fin du concert vers 22h10.
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Déroulé du concert
Bonduca or The British Heroine
Première musique : Air instrumental, Hornpipe
Deuxième musique : Air instrumental, Menuet
Ouverture
Le Temple des druides.
Chœur de druides et prêtresses : « Hear us, great Rugwith »
Druide : « Hear, ye gods of Britain! »
Deux prêtresses, chœur : « Sing ye Druids all »
Chef des druides : « Divine Andate, President of War »
Deux druides : « To arms! Your ensigns straight display »
Chef des druides, chœur : « Britons, strike home »
Hornpipe
Bonvica : « O lead me to some peaceful gloom »
Air instrumental
The Masque of Cupid
Extrait du dernier acte de The Prophetess
Cupid, chœur : « Call the nymphs and the fawns from the woods »
Une bacchante, un sylvain : « Come away »
Chœur : « Behold, O mighty’st of Gods »
Passepied
Deux dieux de la forêt : « Oh, the sweet delights of love »
Un faune, chœur : « Let monarchs fight for power and fame »
Deux bacchantes : « Make room for the great God of Wine »
Bacchus, deux bacchantes : « I’m here with my jolly crew »
Chœur : « The mighty Jove who rules above »
Danses des bacchantes
Un disciple de Cupidon : « Still I’m wishing, still desiring »
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Canarie
Un berger, une bergère : « Tell me why, my charming fair »
Danse
Un Plaisir, chœur : « All our days and our nights »
Danse
Chœur : « Triumph victorious Love »
entracte
The Prophetess or The History of Dioclesian
Première musique
Deuxième musique
Ouverture
Rome est en guerre avec la Perse.
Le soldat Diocles a tué Volutius Aper, meurtrier de l’empereur romain Numerianus.
La prophétesse Delphia fait naître une symphonie dans les airs.
Air : « Great Diocles the Boar has kill’d »
Chœur : « Sing Iô’s! Praise the thundering Jove »
Matrone du rite funéraire : « Charon the peaceful Shade invites »
Une suivante : « Sound all your instruments of war »
Symphonie [musique funèbre de procession]
Chœur : « Let all mankind the pleasure share »
En récompense, Diocles est proclamé empereur et obtient la main de la princesse Aurelia.
Un chant martial accompagne son investiture et il adopte le nom de Dioclesian.
Air martial I : « Let the soldiers rejoice »
Musique martiale
Air martial II : « To Mars let ’em raise »
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Une symphonie de flûtes dans les airs.
Air : « Since the toils and the hazards of war’s at an end »
Chœur : « Let the priests with processions the hero attend »
Déterminée à ce que Dioclesian épouse sa nièce Drusilla et non la princesse Aurelia, la prophétesse
Delphia faît apparaître une série de visions grotesques.
Douce musique/Danse des Furies
Danse de la chaise
Douce musique /Danse du papillon
Maximian, neveu de Dioclesian, est amoureux de la princesse Aurelia.
Chaconne pour flûtes
Air I : « What shall I do to show how much I love her? »
Ritournelle pour hautbois
Air II : « Since Gods themselves could not ever be loving »
Air instrumental & Hornpipe pour violons
Dioclesian triomphe des Perses.
Air pour les trompettes
Air : « Sound, Fame, thy brazen trumpet sound »
Chœur : « Let all rehears in lofty verse »
Dioclesian offre sa couronne et la princesse Aurelia à Maximian, et se retire à la campagne
avec Drusilla.
Danse paysanne
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Bonduca or The British Heroine et The Prophetess or The History of Dioclesian
Dans l’Angleterre du XVIIe siècle, l’opéra témoignait autant du désir d’ascension sociale de la classe
moyenne londonienne que du poids de l’influence étrangère. Le premier organisateur anglais
d’opéras fut Sir William Davenant qui prit l’initiative de commercialiser le masque, divertissement
jusque-là réservé aux seuls membres de la cour.
À partir de 1660, il devint possible pour tout un chacun de se rendre au théâtre et d’assister
moyennant paiement à des extravaganzas inspirées des masques. Nombre d’interprètes appréciés
du roi s’y produisaient et celui-ci était même parfois présent dans le public. En cette période de
vaches maigres de la Restauration, il était moins coûteux pour le monarque de subventionner
le théâtre « commercial » que de promouvoir ses propres masques. La vieille tradition des
masques de cour tomba donc progressivement dans l’oubli, tandis que l’opéra ouvert au public
gagnait en popularité. Les différences stylistiques entre eux étaient faibles – leur dénomination
supposait simplement une clientèle différente.
Encore aujourd’hui, les débuts de l’opéra anglais restent mal compris. La plupart des historiens
considèrent la question sous un mauvais angle – en tant que musiciens, principalement intéressés
par la musique. Ils comparent les partitions anglaises aux partitions françaises et (surtout) aux
partitions italiennes de la même époque, se demandant pourquoi les compositeurs anglais
s’essayaient si peu aux opéras intégralement chantés alors que ceux du continent européen en
produisaient constamment. Et de conclure habituellement en s’excusant pour le manque
embarrassant de talent lyrique et dramatique national.
L’explication est pourtant simple : tant que les théâtres londoniens ont eu pour propriétaires et
administrateurs des compagnies d’acteurs, ou pour gérants des acteurs qui s’octroyaient de droit
les premiers rôles (tout en étant incapables d’émettre la moindre note), une pièce de théâtre
truffée de musique de scène était ce qui pouvait se rapprocher le plus de l’idéal opératique
du continent. La partition était interprétée par une troupe musicale distincte, en théorie affiliée :
compromis anglais des plus classiques.
Les semi-opéras de la Restauration débutaient par des First et Second Musicks, jouées pour saluer
l’entrée des mécènes dans le théâtre. Les places les moins chères étaient des bancs sans dossier
qui se brisaient parfois sous le poids de la foule agitée et bruyante. Ce risque pouvait d’ailleurs
servir la cause dramatique : si un changement de décor ne pouvait être réalisé assez vite, une
personne qui se trouvait à l’arrière de la salle cassait un bout de bois au moment opportun.
On se retournait alors pour voir qui était tombé, on revenait face à la scène et dans l’intervalle le
décor avait été changé.
Les spectateurs d’alors se permettaient d’incessantes allées et venues. Les places les plus chères
étaient au balcon et certaines loges avaient des grilles qui empêchaient le public de la salle de
voir ce qui se passait derrière, même si cela pouvait parfois s’entendre, et à l’occasion interrompre
le spectacle.
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Dans l’optique rationnelle du théâtre de la Restauration anglaise, l’insertion d’éléments musicaux
dans une pièce ou dans un semi-opéra nécessitait une justification. La musique pouvait ainsi jouer
un rôle dans certains contextes définis : masques interprétés à l’intention des personnages
présents sur scène, victoires, célébrations officielles, cérémonies religieuses, rites païens,
apparitions, illusions, incantations magiques. Les êtres surnaturels, les personnages arcadiens et
autres bergers ou encore les ivrognes avaient également toute légitimité pour chanter, danser,
entrer et sortir de scène au son d’un accompagnement instrumental ; quant aux fous, aux
amoureux désespérés, aux prisonniers s’apitoyant sur leur sort et à tout autre personnage de cet
acabit, on attendait toujours d’eux qu’ils se répandent en chansons !
The Prophetess, or The History of Dioclesian connut un énorme succès lors de sa création en 1690
au Dorset Garden Theatre de Londres. Reprise de nombreuses fois au cours des années suivantes,
et choisie pour être donnée lors de la visite à Londres de personnalités telles que le tsar de Russie,
l’œuvre a été représentée pour la dernière fois à Covent Garden en 1784. Basé sur une ancienne
pièce héroïque de Fletcher et Massinger, ce semi-opéra constituait un savant mélange de théâtre,
de musique, de ballets et d’effets scéniques fantastiques. Le maître d’œuvre à l’origine des
« modifications et ajouts » était l’acteur et écrivain Thomas Betterton, envoyé à Paris par Charles II
pour y étudier la technique des productions d’opéra. Une source contemporaine nous raconte
que son spectacle fut « présenté à grand renfort de scènes, machineries et costumes fort coûteux,
agrémenté de musique vocale et instrumentale composée par M. Purcell ainsi que de ballets de
M. Priest : il répondit aux attentes de la cour comme de la ville et valut la meilleure réputation
à son auteur. »
Le maître de ballet Josiah Priest avait déjà monté Vénus et Adonis de Blow ainsi que Didon et Énée
de Purcell dans son école pour jeunes filles de Chelsea. Nous savons peu de choses de sa
chorégraphie mais il semble qu’elle ait offert au public un charme certain qui s’ajouta au faste
des effets scéniques et des costumes. Betterton comme Purcell virent néanmoins que, pour être
réellement efficace, l’essence de cette nouvelle forme de divertissement devait résider dans son
texte et dans sa musique. Betterton fit donc des coupures opportunes dans la pièce originale et
fournit de nouveaux vers pour les airs, les chœurs et le masque final. À charge pour Purcell de
justifier musicalement les textes ainsi rajoutés et de fournir comme requis une ouverture,
des Act Tunes, des danses et autres pièces instrumentales. Encouragé par la foule qui se
rassemblait pour assister à Dioclesian et par le public mélomane avide de nouveauté, Purcell
collecta suffisamment de dons pour lancer l’impression et la publication d’une partition complète.
Comme dans la pièce de Fletcher, les deux personnages mentionnés dans le titre et le sous-titre
sont romains. La prophétesse Delphia possède des pouvoirs surnaturels dont elle use pour
contrôler le destin des principaux acteurs. Le soldat Diocles s’est engagé à épouser Drusilla, la
nièce de Delphia. Delphia prophétise que Diocles sera un jour proclamé empereur – après avoir
tué un sanglier géant. Ce fameux sanglier [aper en latin] ne sera finalement pas un cochon
sauvage mais Volutius Aper, meurtrier de l’empereur romain Numerianus après la défaite romaine
face aux Perses. Diocles tue Aper et est proclamé empereur lors d’une scène héroïque alliant
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festivités et début des rites funéraires à la mémoire de Numerianus – richement accompagnés par
la musique d’esprits aériens invisibles que la Prophétesse a conviés.
Diocles prend alors le nom de Dioclesian et se laisse entraîner dans une idylle avec la princesse
Aurelia, sœur du défunt empereur – Aurélia, dont la beauté et le statut éclipsent aisément les
charmes de l’humble Drusilla. Voyant d’un très mauvais œil cette façon inconvenante de délaisser
sa nièce, la Prophétesse prête alors une oreille attentive aux accents de Maximian, neveu de
Dioclesian, éperdu d’amour pour Aurelia et jaloux du pouvoir comme du statut fraîchement
acquis par son oncle. C’est l’occasion pour Delphia d’user de nouveau de ses pouvoirs magiques ;
ses procédés grotesques sont d’une telle efficacité que le fier Dioclesian, mis à genoux, revient
vers Drusilla tandis que Maximian gagne Aurelia.
L’Amour a remporté sa première victoire, et c’est ensuite le tour de Mars. Dioclesian et son armée,
assistés par la Prophétesse, l’emportent sur les Perses lors d’un combat mémorable. Dans un acte
de générosité sans précédent, Dioclesian accorde son pardon au roi perse, renonce à sa couronne
au profit de Maximian et jure de consacrer le reste de ses jours à l’amour et à la paix aux côtés de
Drusilla. Maximian est persuadé que Dioclesian reviendra pour se venger à la fois de lui et
d’Aurelia. Tous deux forment donc le projet de l’assassiner, mais le complot est aisément
contrecarré par la Prophétesse toujours aux aguets. La réconciliation qui suit donne lieu à un
fastueux Masque of Cupid que la Prophétesse a ordonné, célébrant la victoire finale de l’Amour
et soulignant le message général de l’opéra : « Que les monarques combattent pour le pouvoir
et la gloire… Astrée est tout pour moi. »
Le Masque contient une page et demie d’indications scéniques qui précisent l’emploi de quatre
estrades descendant des cieux et d’un certain nombre d’orangers (en l’honneur de Guillaume
d’Orange) jaillissant de dessous la scène. Le trône de l’Amour devait apparaître sur l’estrade
supérieure. Pour ses effets de perspective, le Dorset Garden Theatre était doté de décors mobiles
qui pouvaient glisser sur scène et hors de scène dans des rainures latérales. Des « machines »
transportant des personnes pouvaient descendre des hauteurs et des trappes dans le plancher
permettaient aux démons et à toutes sortes d’accessoires d’émerger des profondeurs. Une des
principales attractions du théâtre résidait dans ses changements de décor rapides à la vue des
spectateurs, le rideau ne se fermant jamais en cours de spectacle. Les cordages et le cabestan
nécessaires étaient manœuvrés (cachés du public, probablement sous la scène) par d’anciens
marins sous la direction d’un maître d’équipage, lequel donnait ses instructions à l’aide d’un
sifflet. Il était donc strictement interdit de siffler en coulisses pour des raisons évidentes – règle
sévère qui s’est maintenue jusqu’à nos jours dans le théâtre anglais.
En raison de sa thématique et de son attrait universel, ce magnifique Masque of Cupid a parfois été
déplacé de son contexte original et interprété séparément, ou bien inséré dans d’autres opéras :
il a ainsi été joué au début du XVIIIe siècle en l’honneur de l’ambassadeur de Perse puis pour un
prince africain. C’était une pratique courante à l’époque – les éléments musicaux d’un spectacle
populaire faisaient bien souvent l’objet d’un réemploi. Nous avons donc eu à cœur ce soir de nous
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inscrire dans cette tradition en donnant le Masque en première partie de concert, après la
partition instrumentale et vocale écrite par Purcell pour l’adaptation de 1695 de Bonduca de
Fletcher. Pour la seconde partie du concert, nous avons imaginé une séquence distincte tirée des
actes I à IV de The History of Dioclesian et illustrant les principaux événements de la pièce.
La pièce Bonduca a été écrite par John Fletcher, créée par la compagnie The King’s Men autour
de 1613, et publiée en 1647. Au premier abord, il s’agit d’une version dramatique de l’histoire de
Boadicée, reine brittonique de la tribu des Icènes en Est-Anglie, laquelle avait mené une révolte
contre les Romains en 60-61 après J.C. ; cependant le tragique y alterne constamment avec le
comique.
L’exactitude historique ne semble pas avoir été le souci principal de Fletcher, malgré sa
connaissance présumée des ouvrages de Tacite, Dion Cassius et Quintus Petillius Cerialis.
Les dernières Chroniques de Raphael Holinshed, Hector Boece, ainsi que Tamerlan le Grand
de Marlowe furent d’autres sources évidentes d’inspiration et de documentation, ce qui explique
peut-être pourquoi l’œuvre de Fletcher a plus été considérée comme une romance sur fond
historique que comme une pièce de théâtre historique sérieuse.
Les anachronismes et la fiction y abondent – Boadicée est liée à Caradoc (Caratacos, chef
britonnique de la tribu des Catuvellauni), présenté comme son général ; Nennius (l’opposant
mythique de Jules César) fait une apparition ; et des officiers romains tombent amoureux des
deux filles de Boadicée.
Nous ne savons pas qui a réalisé l’adaptation de la pièce pour sa reprise à l’automne 1695, mais
Purcell composa la partition, mettant en musique des vers fraîchement écrits pour une scène
dans le temple païen des Icènes où l’on se prépare à la bataille en présence des druides. Il ajouta
une ouverture éclatante avec trompette et plusieurs pièces instrumentales que l’on retrouve dans
le recueil posthume Ayres Compos’d for the Theatre publié en 1697. La partie de trompette de
l’ouverture n’a survécu qu’en version manuscrite.
Après la défaite des Bretons, Caradoc, Boadicée et ses filles se suicident ; on entonne néanmoins
l’entraînant « Britons, strike home ». Cet ayre de Purcell, très populaire durant quasiment un siècle,
a pu être inspiré par la victoire récente du roi William sur les Français en Belgique. Bonduca
compte parmi les derniers ouvrages de Purcell et contient l’un des plus beaux airs de cette
période, chanté par la fille cadette de Boadicée, Bonvica, alors que cette dernière se prépare
à mourir :
“Call Lucius, and bid him bring his lute;
Fain would I leave this dire consuming melancholy.”
« Appelez Lucius, et priez-le d’apporter son luth ;
Tant il me tarde d’échapper au feu de cette extrême mélancolie. »
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Entrée de Lucius avec un luth
“I’d have the song you taught me last.
I fear I do resemble now the swan
That sings before its death.”
« Je prendrais le dernier chant que vous m’avez appris.
Je crains d’être maintenant semblable au cygne
Poussant son chant devant la mort. »
Andrew Pinnock / Philip Pickett
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Joanne Lunn
de Bach avec le Hilliard Ensemble. Au
Joanne Lunn a étudié au Royal
nombre des derniers engagements de Conservatoire de Moscou, l’Oratorio
College of Music de Londres et s’est
Joanne Lunn, on citera un programme de Noël de Bach au Hitomi Hall de
vu remettre à l’issue de son cursus la
de cantates de Bach avec Le Concert
Tokyo et Pierrot lunaire de Schönberg
prestigieuse Médaille d’Or Tagore. En
Lorrain, la Passion selon saint Jean de
dans le cadre du City of London
soliste, elle se produit et enregistre
Bach avec Les Musiciens du Louvre
Festival. Elle a récemment interprété
dans le monde entier avec de
Grenoble, des cantates et la Passion
la Passion selon saint Matthieu de Bach
nombreux ensembles comme les
selon saint Jean avec le Bach
avec le Gabrieli Consort au Festival
English Baroque Soloists, l’Orchestra
Collegium Japan, la Messe en si de
Bach de Lausanne, un programme
of the Age of Enlightenment, les
Bach avec l’Akademie für Alte Musik
Lully-Mondonville avec Le Concert
Musicians of the Globe, le New
Berlin, The Fairy Queen et King Arthur
d’Astrée, une création de Michael
London Consort, l’Academy of Ancient de Purcell avec le New London
d’Adès dans la Salle Rachmaninov du
Berkeley au Festival de Cheltenham et
Music, le Hilliard Ensemble et le
Consort, Le Messie de Haendel avec les Elias de Mendelssohn aux côtés de
Collegium Vocale de Gand ; elle a
ensembles Northern Sinfonia,
Bryn Terfel, sans oublier sa
également participé à plusieurs
Tafelmusik de Toronto, et avec
participation aux BBC Proms de
reprises au Pèlerinage Bach du
l’Orchestre du Mozarteum de
Londres avec le City of Birmingham
Monteverdi Choir. Parmi ses
Salzbourg, la Messe en ut de Mozart
Symphony Orchestra, le Britten
engagements à l’opéra, on notera Le
avec l’Orchestre Symphonique de
Sinfonia et le BBC Philharmonic. Lors
Couronnement de Poppée de
Melbourne, ainsi qu’une tournée en
de leur création à l’Almeida Theatre de
Monteverdi pour l’English National
Europe, au Japon et en Nouvelle-
Londres, elle s’est vu confier le
Opera, Le Songe d’une nuit d’été de
Zélande avec le Bach Collegium
rôle-titre de deux courts opéras
Britten à Venise dirigé par Sir John
Japan. Au cours de la saison
d’Elena Lange, The Girl of Sand et
Eliot Gardiner, ainsi que L’Orfeo de
2014/2015, elle se produit
Ariadne. Toujours à l’opéra, elle a
Monteverdi et Didon et Énée de Purcell régulièrement avec le Dunedin
récemment incarné Ilia dans
dirigés par Sir Jonathan Miller. En
Consort, le New London Consort, les
Idoménée de Mozart et l’Ingrate dans
concert, elle a interprété : la Passion
Musicians of the Globe et le Bach
Il Ballo delle Ingrate de Monteverdi
selon saint Matthieu de Bach avec
Collegium Japan. Elle chante
(tous deux sous la direction de
l’Orchestra of the Age of
également entre autres Le Messie avec Graham Vick avec la Birmingham
Enlightenment dirigé par Sir Roger
l’Orchestre Symphonique National du
Opera Company), Katharine Dee dans
Norrington ; L’Allegro de Haendel ainsi
Danemark, la Messe en si avec le
Dr Dee de Damon Albarn (Manchester
que la Heiligmesse, l’Harmoniemesse et Concerto Copenhagen, la Messe en ut
International Festival), Moll
la Paukenmesse de Haydn avec le
de Mozart avec l’Orchestre
Hackabout dans Pleasure’s Progress de
Monteverdi Choir ; le Magnificat de
Symphonique de Baltimore et la
Will Tuckett (Royal Opera House de
Bach aux BBC Proms avec l’Academy
Messe Nelson de Haydn à Moscou.
Linbury), Flora dans The Enchanted Pig
of Ancient Music ; le Requiem de Fauré
de Jonathan Dove (Young Vic de
avec l’Orchestre du Capitole de
Anna Dennis
Londres), Emira dans Siroe de Haendel
Toulouse dirigé par Marc Minkowski ;
La soprano Anna Dennis a étudié à la
(Oper der Zeit, Götzis, Autriche),
le Magnificat et la Messe en si de Bach
Royal Academy of Music de Londres
Francesca dans The Shops d’Edward
avec le Bach Collegium Japan ; la
avec Noelle Barker. En concert, on a
Rushton (Festival de Bregenz et Royal
Messe en ut de Mozart avec le City of
pu l’entendre dans le War Requiem de
Opera House de Linbury), Kyoto dans
London Sinfonia. Sa discographie
Britten à la Philharmonie de Berlin, la
An Ocean of Rain de Yannis Kyriakides
comprend des messes de Haydn avec
Messe en ut de Mozart avec la Clarion
(Festival d’Aldeburgh et en tournée
Sir John Eliot Gardiner et des motets
Music Society à New York, Life Story
aux Pays-Bas) ainsi que La Marchande
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de fraises et La Promeneuse dans
Finchcocks). Elle est membre des
formation jouant sur instruments
Mort à Venise de Britten (English
ensembles Ex Cathedra, Polyphony,
d’époque, notamment les œuvres de
National Opera et Scala de Milan). Ses
English Voices, Armonico Consort et
Purcell et de ses contemporains, avec
projets de concert l’amèneront
membre fondateur du jeune
feu le luthiste Robert Spencer et
à chanter les Vêpres de la Vierge de
ensemble vocal Chapter Five. Depuis
l’ensemble The Musicke Companye.
Monteverdi avec Richard Egarr,
2012, elle se produit avec le New
Tim Travers-Brown a également
l’ensemble In Stilo Moderno et le
London Consort, participant aux
collaboré avec Peter Holman dans un
Chœur de Chambre des Pays-Bas,
représentations de King Arthur et du
répertoire allant du Bourgeois
l’Oratorio de Noël de Bach avec Risto
Fairy Queen de Purcell, du Jugement
gentilhomme de Lully à l’Histoire de la
Joost, l’ensemble Concerto
de Pâris d’Eccles/Weldon et de la
Résurrection de Schütz, en passant par
Copenhagen et le Chœur de Chambre Messe en si de Bach. Elle collabore
des Pays-Bas, ainsi que Zaïs de
le Nisi Dominus de Vivaldi et Esther de
fréquemment avec des instrumentistes Haendel. Parmi les projets marquants
Rameau avec l’Orchestra of the Age of spécialisés dans l’interprétation
de ces dernières saisons, on citera un
Enlightenment en version de concert
historiques, comme le luthiste Hector
programme de cantates de Bach avec
sous la baguette de Jonathan
Sequera, avec lequel elle s’est
le Bach Collegium Japan, Ode pour
Williams. Anna Dennis se produira
produite en récital au Handel House
l’anniversaire de la reine Anne de
également dans un double
Museum de Londres.
Haendel avec l’Orchestre du Festival
Haendel de Londres, Actus Tragicus de
programme de musique
contemporaine donné au Festival
Timothy Travers-Brown
Bach avec le Dunedin Consort et
d’Aldeburgh et au Royal Opera House
Diplômé de la Royal Academy of
Vêpres de la Vierge de Monteverdi avec
ainsi que dans Paride ed Elena de
Music de Londres, Tim Travers- Brown
les Barokksolistene de Bergen. Sa
Gluck dans le cadre du Gluck
se produit au sein de nombreux
discographie comprend des cantates
Internationale Opern Festspiele de
ensembles de musique ancienne et
de Bach avec le Bach Collegium
Nuremberg.
enseigne le chant au Trinity College of Japan, Handel and Company avec The
Music de Londres. En concert, ses
Musicke Companye, de la musique
Penelope Appleyard
engagements l’ont amené à chanter
pour les vêpres du compositeur
Que ce soit en soliste ou comme
l’Oratorio de Noël de Bach avec
espagnol du XVIIIe siècle José de
membre du New London Consort, la
Nicholas Kraemer et l’Orchestre de
Nebra avec La Grande Chapelle ainsi
jeune soprano britannique Penelope
Chambre d’Israël, Rejoice in the lamb
que Pilgrimage to Santiago avec le
Appleyard s’impose comme une
de Britten et l’Ode à sainte Cécile de
Monteverdi Choir.
nouvelle personnalité marquante du
Purcell avec le Gabrieli Consort,
monde de la musique ancienne. Née
Chichester Psalms de Bernstein avec le
Daniel Collins
à Chichester, elle s’est formée au
Bach Choir, la Passion selon saint
Enfant, Daniel Collins a chanté dans le
Conservatoire de Birmingham où elle
Matthieu de Bach dirigée par Sir John
chœur de la Christ Church Cathedral
a reçu le Prix de Musique Ancienne
Eliot Gardiner, Dixit Dominus et Judas
d’Oxford où il s’est vu confier de
Corton Hyde et obtenu avec les
Macchabée de Haendel avec
nombreux solos, participant dans ce
honneurs son diplôme de
respectivement The English Concert
cadre à des tournées en Australie, aux
perfectionnement. Récemment, elle a et l’Orchestre du Festival Haendel de
États-Unis et au Brésil ainsi qu’à de
été finaliste lors de l’attribution du
Londres, et la Passion selon saint Jean
nombreuses sessions
Prix à la mémoire de Sir Anthony
de Bach avec Harry Christophers.
d’enregistrement. Il a poursuivi ses
Lewis (Royal Academy of Music) et du
Interprète passionné de ce répertoire,
études musicales au Magdalen
Prix John Kerr pour la mélodie
il a participé à la redécouverte
College d’Oxford en tant que choral
anglaise (Musée Instrumental de
d’œuvres préclassiques pour petite
scholar et academic scholar. C’est
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durant ses années à Oxford qu’il a
et à la Guildhall School of Music and
les Vêpres de la Vierge avec le Taverner
débuté une carrière soliste de
Drama de Londres, Joseph Cornwell
Consort, Acis et Galatée de Haendel et
contre-ténor, se formant auprès
commence sa carrière au sein du
la Messe en ut de Mozart avec Les Arts
d’Ashley Stafford et se produisant
Consort of Musicke et du Taverner
Florissants, King Arthur de Purcell avec
localement dans divers cadres comme Consort. Depuis, sous la direction de
Le Concert Spirituel et la Petite Messe
la University Church avec l’ensemble
chefs tels que William Christie, Harry
solennelle de Rossini avec Jos van
Schola Cantorum et Emma Kirkby
Christophers, John Eliot Gardiner,
Immersel. Au nombre de ses
(Dixit Dominus de Haendel) ou lors de
Hervé Niquet, Philip Pickett et Andrew engagements récents, on notera le
la réouverture du Sheldonian Theatre
Parrott, ses engagements
rôle de Pirro dans La Didone de Cavalli
(Le Messie de Haendel). Après
internationaux le mènent à travers
avec Les Arts Florissants au Théâtre de
l’obtention de son diplôme d’Oxford
l’Europe, en Amérique du Nord et en
Caen, au Grand Théâtre de
en 2005 (first class degree), il s’est
Extrême-Orient. Son répertoire
Luxembourg et au Théâtre des
perfectionné au Royal College of
d’opéra comprend le rôle-titre de
Champs-Élysées à Paris, la Messe en si
Music de Londres avec Ashley
L’Orfeo de Monteverdi (Festival de
de Bach, King Arthur et The Fairy
Stafford, complétant cette formation
Musique Ancienne de Boston, Opéra
Queen de Purcell avec le New London
par des master-classes avec Michael
d’Été d’Oslo et avec la Capella
Consort dirigé par Philip Pickett ainsi
Chance, Peter Harvey et James
Cracoviensis), Eumete dans Le Retour
que des messes de Mozart avec le
Bowman. Très demandé comme
d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi
Polski Chór Kameralny.
chanteur soliste ou en petit ensemble, (Académie Européenne du Festival
il se produit régulièrement avec les
d’Aix-en-Provence), Snout dans Le
Robert Sellier
meilleurs chœurs et ensembles
Songe d’une nuit d’été de Britten
Après sa formation à la Bayerische
vocaux de son pays, que ce soit en
(Teatro San Carlo de Naples) et
Singakademie de Munich, le ténor
Grande-Bretagne ou en Europe. Parmi Polimone dans Il Tito de Cesti (Opéra
allemand Robert Sellier étudie à la
ses engagements solistes récents, on
National du Rhin). Plus récemment,
Musikhochschule d’Augsbourg dont il
citera la Passion selon saint Jean de
Joseph Cornwell a chanté Orphée
obtient le diplôme avec les honneurs.
Bach à la Chichester Cathedral avec le
dans Orphée et Eurydice de Haydn
En 2003, il reçoit une bourse de
Hanover Band et à la St Paul’s Church
pour l’Atelier Lyrique de Tourcoing,
l’Association Richard Wagner
de Knightsbridge avec Orpheus
Eumete dans Le Retour d’Ulysse au
d’Augsbourg et est distingué par un
Britannicus, Le Messie de Haendel à la
Teatro Real de Madrid avec William
Premier Prix au Concours de la
St Alkmund’s Church de Shrewsbury,
Christie, Ugone dans Flavio de
Hochschule für Musik d’Augsbourg-
un programme d’odes de Purcell avec
Haendel pour l’English Touring Opera, Nuremberg. Son répertoire de
Orpheus Britannicus à la All Saints
Mars dans Didon et Énée de Purcell
Church de Margaret Street et une
(version de 1700) avec le New London de Monteverdi et des oratorios de Bach
retransmission en direct de la Missa
Consort, la Messe en si de Bach et Le
concertiste va des Vêpres de la Vierge
aux œuvres des XXe et XXIe siècles,
Bruxellensis de Biber donnée à Izegem Messie de Haendel avec la Capella
parmi lesquelles plusieurs créations
(Belgique). Il se produit régulièrement Cracoviensis, Le Messie avec le Chœur
mondiales. Il se produit avec de
en soliste avec des sociétés chorales
de Chambre de Namur et Les
nombreux ensembles jouant sur
telles que la Bracknell Choral Society
Agrémens, des madrigaux de
instruments d’époque comme l’Orfeo
avec laquelle il a récemment interprété Monteverdi au Festival de Spitalfields
Barockorchester de Linz, Les Cornets
les Carmina Burana de Carl Orff.
avec Harry Christophers et les Vêpres
Noirs de Bâle et l’Orchestra of the Age
de la Vierge de Monteverdi au Festival
of Enlightenment. En 2006, il interprète
Joseph Cornwell
Mozart de Bath avec The Gabrieli
le rôle d’Emilio (Le Songe de Scipion,
Après des études à la York University
Consort. Sa discographie comprend
Mozart) au Théâtre Municipal de
15
Klagenfurt et au Festival de Salzbourg,
Ben Alden
barytons-basses les plus réputés de
de Belmonte (L’Enlèvement au sérail,
Ben Alden a étudié les lettres
Grande-Bretagne. Il a commencé ses
Mozart) au Théâtre de Bielefeld et du
modernes à l’Université de Durham
études musicales comme choriste au
comte Almaviva (Le Barbier de Séville,
avant de se perfectionner vocalement King’s College de Cambridge puis s’est
Rossini) à la Komische Oper de Berlin.
à la Royal Scottish Academy of Music
formé au Royal College of Music de
Sa saison 2006/2007 ajoute à son
and Drama de Glasgow en tant
Londres où il a remporté un premier
répertoire Rodrigo dans Otello et
qu’ABRSM scholar. Il y a reçu les
prix. Il a travaillé avec les principaux
Ferrando dans Così fan tutte (Théâtre
enseignements de Peter Alexander
orchestres et ensembles du Royaume-
d’Augsbourg). De 2007 à 2012, Robert
Wilson et travaillé avec Malcolm
Uni, se produisant dans les meilleurs
Sellier a été membre de la troupe du
Martineau, Ann Murray et feu Philip
festivals et salles de ce pays et
Staatstheater am Gärtnerplatz de
Langridge. Son vaste répertoire de
sillonnant l’Europe, les États-Unis et le
Munich avec laquelle il a fait ses débuts récital comprend Winter Words de
Japon. Sa discographie comprend
dans Don Curzio (Les Noces de Figaro,
Britten, The Land of Lost Content
L’Orfeo de Monteverdi, les passions,
Mozart), suivi des rôles d’Almaviva (Les
d’Ireland ainsi qu’On Wenlock Edge et
cantates et la Messe en si de Bach, les
Noces de Figaro), Tamino (La Flûte
Four Songs de Vaughan Williams. Très
oratorios de Haendel, l’intégrale des
enchantée, Mozart), Fenton (Falstaff,
prochainement, Ben Alden
odes, anthems et airs sacrés de
Verdi), Alfred (La Chauve-Souris) et
interprètera deux programmes
Purcell, La Création de Haydn, la Messe
Melito (Der geduldige Sokrates,
consacrés à Britten et Purcell à Saint-
en la bémol de Schubert, la Symphonie
Telemann). Il a chanté le rôle-titre
Pétersbourg. Maîtrisant un large
n° 9 de Beethoven et The Dream of
d’Enrico pour la création mondiale en
répertoire soliste allant de la
Gerontius d’Elgar. Parmi ses
2008 du singspiel d’E.T.A. Hoffmann
Renaissance au contemporain, il a
programmes de concert les plus
Liebe und Eifersucht et témoigné de ses
récemment été engagé pour des
marquants, on citera la Passion selon
talents comiques lors de la première
programmes aussi variés qu’une
saint Matthieu de Bach avec le Bach
munichoise de The Pirates of Penzance
tournée des Vêpres de la Vierge de
Choir, la Messe en la bémol de
de Gilbert & Sullivan. En juillet 2012,
Monteverdi, l’enregistrement du
Schubert avec Riccardo Muti, la Missa
Robert Sellier a incarné Acis dans une
Stabat Mater de Giles Swayne et la
solemnis de Beethoven avec le Hallé
série de représentations d’Acis et
création de pièces contemporaines
Orchestra, la Symphonie n° 9 de
Galatée de Haendel sous la direction
dans le cadre des BBC Proms de
Beethoven avec Sir Neville Marriner,
de Philip Pickett et est devenu depuis
Londres. Très à son aise en ensemble
ainsi que d’importantes tournées du
un membre régulier du New London
vocal, il se produit régulièrement avec Messie de Haendel avec l’ensemble
Consort. Depuis septembre 2013,
le Monteverdi Choir, Tenebrae, Exaudi
The Sixteen en Europe et au Japon. Il
Robert Sellier se produit en soliste avec ainsi qu’avec les ensembles de voix
a chanté le Requiem de Mozart avec
la troupe de l’Opéra de Halle en
d’hommes Liedertafel et
l’Orchestre Philharmonique de
Allemagne. Au cours de la saison
Quintessential Voices. Ses
Vienne, la Passion selon saint Jean de
2014/2015, il chantera notamment
engagements l’ont mené à travers la
Bach avec l’Orchestra of the Age of
dans La Flûte enchantée (Tamino),
Grande-Bretagne, l’Europe, les
Enlightenment et le London
Phaedra de Henze (Hippolyt), Arminio
États-Unis et l’Asie sur des scènes
Philharmonic Orchestra, Semele de
de Haendel (Varo) et La Chauve-Souris
aussi prestigieuses que la Salle Pleyel
Haendel (Cadmus et Somnus) et
(Alfred) à l’Opéra de Halle, ainsi que
et Covent Garden.
Fidelio de Beethoven (Don Fernando)
The Fairy Queen de Purcell et Le Messie
de Haendel avec le New London
pour le Scottish Opera, L’Orfeo de
Michael George
Monteverdi (Pluton), Didon et Énée de
Consort à Vienne, Las Palmas et Mexico. Interprète aux talents multiples,
Michael George est l’un des
16
Purcell (Énée) et Acis et Galatée de
Haendel (Polyphème) avec le New
London Consort et Philip Pickett, Les
Phoenix, Synergy Vocals, l’Ensemble
Mozart. Très demandé comme soliste
Saisons de Haydn avec le Saint Louis
Moderne et le Matrix Ensemble.
d’oratorio, il s’est récemment produit
Symphony Orchestra et The Dream of
Simon Grant est capable de tenir
dans la Passion selon saint Matthieu de
Gerontius à la chapelle du King’s
simultanément une partie rythmique
Bach avec les chœurs de la Jesus
College de Cambridge. Ses
et une ligne vocale de basse, comme
College Chapel de Cambridge et le
engagements récents l’ont amené
de chanter et siffler en même temps
Saraband Consort (Jesus College
à interpréter le Salve Regina de Haydn
– talent exceptionnel dont il a fait
Chapel, cathédrale St Edmundsbury),
au King’s College de Cambridge, la
preuve sur scène et à la télévision
l’Oratorio de Noël de Bach avec le
Messe en si de Bach au Bridgewater
dans le monde entier. Il a prêté sa voix chœur Cor Dyfed (cathédrale St David
Hall, Le Messie avec le Ulster Orchestra
à de nombreuses musiques de film,
de Cardiff ), Un requiem allemand de
et le Royal Scottish National
dont Le Déserteur de Martin Huberty,
Brahms avec la UCS Choral Society, Le
Orchestra, la Passion selon saint
et c’est lui qu’on entend siffler dans
Messie de Haendel (Royal Festival Hall,
Matthieu de Bach à l’abbaye de Bath
Shrek. Parmi ses nombreux
cathédrales St David, St Edmundsbury
et la Messe Nelson de Haydn au
enregistrements en soliste figurent les et de Guildford, St Martin-in-the-
Festival International de Macao avec
Vêpres de la Vierge et L’Orfeo de
Fields, Tewkesbury Abbey), le
l’Academy of Ancient Music.
Monteverdi (Charon) avec Philip
Requiem de Mozart avec la Stroud
Pickett, le Magnificat de Bach avec
Choral Society (cathédrale de
Simon Grant
Andrew Parrott ainsi que le Te Deum
Gloucester), Elias de Mendelssohn
La richesse du timbre de baryton-
et la Missa assumpta est Maria de
avec la Whitstable Choral Society
basse de Simon Grant lui vaut d’être
Charpentier avec les Saint James’s
(cathédrale de Canterbury), la Messe
demandé dans les répertoires aussi
Baroque Players.
en ut de Mozart avec le Barts Choir
bien médiéval, Renaissance que
(Cadogan Hall de Londres) et le
baroque. Ses nombreux concerts le
Philip Tebb
Requiem de Verdi avec l’English
mènent régulièrement en Europe, au
Philip Tebb s’est formé à l’Université
Chamber Choir et le Belmont
Japon, en Australie, en Nouvelle-
de Durham où il était choral scholar
Ensemble (St Martin-in-the-Fields).
Zélande et aux États- Unis. Il a incarné
de la cathédrale et au Royal College of
Charon dans une production mise en
Music de Londres dans le cadre de
Philip Pickett
scène d’Orfeo de Peri au
l’école internationale d’opéra
Directeur musical et fondateur de
Drottningholms Slottsteater de
Benjamin Britten avec Russell Smythe. deux ensembles de renommée
Stockholm et la Magicienne dans
Ses études au Royal College of Music
internationale, le New London
Didon et Énée de Purcell pour le
ont été généreusement soutenues
Consort et les Musicians of the Globe,
cinquantième anniversaire du Royal
par les prix Anne Clayton, Audrey
Philip Pickett est considéré
Festival Hall de Londres. Avec le New
Sacher, Stanley Picker Trust et par le
aujourd’hui comme l’un des plus
London Consort et Philip Pickett, il a
Josephine Baker Trust. Au sein de
éminents défenseurs de
participé à des productions mises en
cette structure, il a interprété nombre
l’interprétation sur instruments
espace de L’Orfeo de Monteverdi
de rôles dont Demetrius dans Le
d’époque. Il a commencé sa carrière
(Charon), de Didon et Énée (la
Songe d’une nuit d’été de Britten,
musicale en tant que trompettiste
Magicienne), et de The Fairy Queen de
Harasta dans La Petite Renarde rusée
avant de devenir l’un des flûtistes
Purcell. Sa technique vocale
de Janáček, Nicandro dans Atalanta
à bec les plus réputés de Grande-
particulièrement étendue lui a
de Haendel (Festival Haendel de
Bretagne, se produisant et
également permis de collaborer avec
Londres), Father Trulove dans The
enregistrant en soliste avec de
des ensembles de musique
Rake’s Progress de Stravinski et
nombreux ensembles de premier
contemporaine comme Electric
Antonio dans Les Noces de Figaro de
plan. Il est régulièrement chef invité
17
par des orchestres tels que l’Orchestre 1996 à 2003, Philip Pickett a été
tournée en Grande-Bretagne mais
Philharmonique de Hong-Kong,
directeur artistique du Festival de
aussi aux Pays-Bas, en France,
l’Orchestre Philharmonique de
Musique Ancienne organisé
Norvège, Pologne, Espagne, Israël,
Rotterdam, l’Orchestre
annuellement par le Southbank
Mexique et Chine), l’Oratorio de
Philharmonique de Chambre de la
Centre. En 1995, il a été engagé
Pâques de Bach (Festival International
Radio Néerlandaise, l’Orchestre
comme directeur de la musique
des Arts de Perth et Philharmonie de
Philharmonique Royal des Flandres,
ancienne au Shakespeare’s Globe
Strasbourg), The Indian Queen de
l’Orchestre Symphonique de Navarre,
Theatre de Londres. En mai 2010,
Purcell (Espagne et France), Don
l’Orchestre de la ville de Grenade,
Philip Pickett et ses ensembles ont été Quichotte de Purcell/ Eccles (Paris) ou
l’Orchestre de Chambre de Norvège
nommés artistes associés du
encore Acis et Galatée de Haendel
et l’Orchestre Symphonique de
Bridgewater Hall de Manchester.
(The Sage Gateshead, Cité de la
Trondheim. Il a dirigé une nouvelle
musique à Paris et Bridgewater Hall
production de L’Orfeo de Monteverdi
New London Consort
de Manchester). En 2009, le Consort a
en 2004 à l’Opéra National de Lyon et
Ensemble majeur du monde de la
interprété lors d’une tournée
fait ses débuts en 2009 à l’Opéra
musique ancienne, le New London
européenne sa version reconstituée
National de Mexico avec une nouvelle Consort de Philip Pickett explore
de Didon et Énée de 1700 (sous la
production de Don Giovanni de
direction de Jonathan Miller), se
grâce à sa polyvalence un répertoire
Mozart. En tant qu’artistes associés de particulièrement vaste et haut en
rendant dans les principaux festivals
la Southbank de Londres entre 1996
couleur couvrant la Renaissance et
et lieux de concert du Royaume-Uni,
et 2005, Philip Pickett et le New
l’époque baroque, qu’il présente lors
en Espagne, aux Pays-Bas, en Pologne,
London Consort se sont produits dans de programmes de grande qualité
en Hongrie, au Luxembourg et en
le monde entier, accueillis dans les
Autriche. Au cours des années 2011,
composés avec soin pour joindre
meilleures salles de concert et les plus l’érudition au divertissement. Ses
2012 et 2013, il a donné The Fairy
grands festivals. Ils ont enregistré en
principaux artistes, tous solistes
Queen de Purcell dans les meilleures
exclusivité pour Decca durant quinze
accomplis dans leur domaine,
salles du Royaume-Uni, d’Europe et
ans, réalisant plus de quarante
partagent une rare unanimité
de Turquie (sous la direction de
disques dont L’Orfeo et les Vêpres de la d’objectif et de style, d’où la
Mauricio García Lozano), avec de
Vierge de Monteverdi, les Concertos
réputation inégalée de talent,
nouvelles représentations
brandebourgeois, les Suites
d’intuition et de virtuosité du Consort. programmées pour 2014 et 2015 en
orchestrales et l’Oratorio de Noël de
Toujours créatifs, leurs concerts et
Hongrie, en Autriche et au Mexique.
Bach, Vénus et Adonis de Blow, la
enregistrements s’attachent à la
Parmi les autres projets de l’ensemble,
Wassermusik de Telemann et le Gloria
recréation de chefs-d’œuvre non
on notera la Messe en si de Bach, la
de Vivaldi. En plus de leurs tournées
publiés, oubliés ou reconstitués, et
Water Music de Haendel, La Tempête
internationales, Philip Pickett et les
jettent également sur des pièces plus
de Locke/Purcell, un programme
Musicians of the Globe ont enregistré
familières une lumière nouvelle,
consacré aux anthems sacrés et
une série de disques de musique de
inattendue et souvent controversée.
profanes de Purcell, Dido & Aeneas
théâtre anglais pour Philips Classics
Le Consort est régulièrement accueilli ainsi que Dioclesian et Bonduca de
incluant Timon d’Athènes de Purcell,
dans le monde entier par les grandes
Purcell, et Le Messie de Haendel, en
des extraits de Didon et Énée et du
salles de concert et les principaux
tournée au Royaume-Uni, en Europe
Fairy Queen ainsi que de la musique
festivals. Parmi les programmes
et au Mexique. Hôte régulier du
d’Henry Rowley Bishop pour des
marquants de ces dernières saisons,
Southbank de Londres (où il a été en
reprises de pièces de Shakespeare au
on citera L’Orfeo de Monteverdi sous
résidence de 1996 à 2005), l’ensemble
Covent Garden autour de 1820. De
la direction de Jonathan Miller (en
est également un invité très apprécié
18
des principaux festivals britanniques.
Flûtes à bec
Une grande partie du répertoire du
Louise Strickland
Consort a été retransmise par la BBC
Heather Moger
Radio 3 (plus de cent vingt
programmes incluant huit concerts
Hautbois
dans le cadre des Proms), ses
Hilary Stock
membres ayant assuré la partie
Gail Hennessy
musicale de nombreuses productions
théâtrales radiophoniques de la BBC.
Hautbois ténor
Pour la télévision, le Consort a été
Benoît Richard
programmé dans les séries de la BBC
Music in Time et Music in Camera
Basson
(BBC2) ainsi que lors des deux
Inga Maria Klauke
concerts à l’abbaye de Westminster
marquant le tricentenaire de la mort
Trompettes
de Purcell en 1995. L’ensemble a
Simon Munday
interprété la musique de films et de
Paul Sharp
téléfilms majeurs comme les Contes
du Décaméron de Channel 4, la série
Violons
Shakespeare de la BBC TV, Lady Jane,
Penelope Spencer
Robin Hood Prince of Thieves, A Man for Silvio Richter
all Seasons, Hamlet, Dangerous Beauty
Karin Bjork
ou encore Nostradamus and Elizabeth. Christiane Eidsten Dahl
Sa discographie compte plus de
quarante disques chez Decca Classics, Altos
une série de disques chez Linn
Catherine Roddam
Records et un enregistrement intitulé
Joanne Miller
Music for Queen Mary avec le Chœur
de l’abbaye de Westminster. Le New
Basse de violon
London Consort et son chef Philip
Caroline Ritchie
Pickett ont été nommés au printemps
2010 artistes associés du Bridgewater
Basse de viole
Hall de Manchester.
Henrik Persson
Théorbe
Lynda Sayce
Clavecin
David Roblou
Concert enregistré par France Musique
19
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DIMANCHE 23 NOVEMBRE 2014,
14H30