en mouvement - musée du quai Branly

Transcription

en mouvement - musée du quai Branly
THEATRE CLAUDE LEVI-STRAUSS
Tarifs
Tarif A : plein tarif : 20€,
tarif réduit : 14€
Tarif réduit : moins de 18 ans,
groupes à partir de 15 personnes, chômeurs, Rmistes,
grands mutilés de guerre,
grands handicapés civils,
personnes handicapées
et un accompagnateur (sur
présentation d’un justificatif
d’invalidité), étudiants,
titulaires de la carte culture,
de la carte chercheurs
du musée du quai Branly,
détenteurs du Pass,
Amis du Musée.
Réservations
0892 683 622 (0.34€/minute)
www.fnac.fr
0 892 390 100 (0.34€/minute)
www.ticketnet.fr
Par téléphone : 01 56 61 71 72
Achat sur place aux caisses
du musée
Accès
L’accès au théâtre se fait par
le hall d’entrée, niveau Jardin
bas (JB : escalier ou ascenseur).
Le bar du théâtre
Jouxtant la salle de spectacle
et ouvrant sur le théâtre
de verdure, le foyer du Théâtre
offre aux spectateurs un moment de détente convivial,
avant les représentations
en soirée.
TROISIÈME PARTIE : LAST FOR ONE ET LE SOOKMYUNG
GAYAGEUM ORCHESTRA
Durant l’hiver 2005, le rendez-vous accidentel du Sookmyung
Gayageum Orchestra, considéré comme précurseur dans le domaine de la musique traditionnelle coréenne, et des champions
du monde du break dance Last for One a profondément marqué
les esprits. L’adaptation du Canon de Variation par deux jeunes artistes du groupe a été pendant une année entière le morceau le
plus écouté par les internautes. Ce succès incita le SGO à produire
l’album best seller For you.
Cette rencontre entre la musique classique occidentale et le hiphop, la tradition et la modernité, l’Asie et l’Occident, le féminin et
le masculin, a ouvert de nouveaux horizons à la pratique artistique
en Asie…
Canon en variation en D major – composé par Pachelbel
Katyusha, chant traditionnel russe, suivi de diverses pièces
DISTRIBUTION
• Last for One
Directeur de la production : Bear Park
Chorégraphe : Sung- Kuk Cho
Danseurs : Yong- Joo Lee, Dong-Ryul Chae, Young Suk Shin, Min-Suk
Choi, Jin –Wook Kim, Back- Kyu Choi
• Sookmyung Gayageum Orchestra
Directeur artistique et président : Hye-Jin Song
(Professeur à Sookmyung Women’s University)
Chef d’orchestre : Sung-Jin Kim
Directeur de production : Hee-Young Song
(Prof. of Seoul Institute of the Arts)
Directeur technique : Seon-Kyong Yim
Cithares gayageum à 12 cordes : Ji-Sun Han, Seung-Hee Son, SangMin Lim,Young-Hyun Lee, Se- Jong Joung, Hye-Min Lee, Young-Sin
Lee, Ji-Sun Han.
Cithares gayageum à 25 cordes : Eun-Mi Song, Soyeon Lee, Song-Yi
Yun, Eun-kyung Park, Hyung-Young Choi, Youn Kang, Soo-jeong Lee.
Percussion janggu : Hye-Ran Ahn
Flûte daegeum : Jang-Wook Lee
Instruments à cordes Yanggeum : Do-Won Kim
Voix : Yun-Ju Ha
Textes d’après le Sookmyung Gayageum Orchestra et le Centre
Culturel Coréen.
La tournée de SGO et de Last For One à Paris en 2008 a reçu le soutien du Ministère de la Culture, des sports et du tourisme de Corée.
Découvrez la programmation 2008-2009 sur le site internet du musée : www.quaibranly.fr
Spectacles
Le
du 19 au 28 juin 2008
corps
en mouvement
musée du quai Branly
37, quai Branly
218, rue de l’Université
75007 Paris
Horaires d’ouverture :
Mardi, mercredi, dimanche,
de 11h à 19h
Jeudi, vendredi, samedi,
de 11h à 21h
Groupes tous les matins
de 9h30 à 11h uniquement
sur réservation
Fermeture hebdomadaire
le lundi
Tarifs
Tarif plein : 8,50€
Tarif réduit : 6€
Renseignements :
01 56 61 70 00
[email protected]
site Internet :
www.quaibranly.fr
Réservations
01 56 61 71 72
[email protected]
Arts martiaux et acrobatiques constituent le dernier cycle d’une
saison consacrée au corps. Ces expressions traduisent le désir de
sublimer notre enveloppe charnelle.
À travers l’art martial indien du kalaripayat, l’homme s’approprie
une force surnaturelle, d’origine animale ; la même qui l’anime
lorsqu’il danse en Afrique de l’Ouest de manière acrobatique et
spectaculaire, sous la pleine lune. Cette approche se prolonge
aujourd’hui dans un hip-hop coréen, qui repousse à sa manière
les limites de notre réalité physique.
Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 juin 2008 à 20h
HIP-HOP ET CITHARES
TRADITIONNELLES • CORÉE DU SUD
Des musiques de cour d’autrefois aux danses de rue d’aujourd’hui
Le musée du quai Branly présente pour la première fois en France la rencontre entre l’ensemble coréen Last for One, consacré
meilleur groupe de hip-hop au monde en 2005 et 2006 et le
Sookmyung Gayageum Orchestra (SGO), ensemble féminin prestigieux de musique traditionnelle de Séoul. La grâce et le raffinement de la musique ancienne de cour jouée sur le gayageum, la
cithare coréenne remontant au premier siècle avant J.-C., s’allient
à la frénésie d’un nouveau break dance asiatique, incarné par
ces nouveaux princes de la culture hip-hop. Au cours de battles,
performances collectives ritualisées comme des combats sportifs,
les danseurs s’affrontent jusqu’à l’épuisement. Last for One
compte parmi les vainqueurs les plus respectés, car les plus actifs
et innovants à travers le monde.
PREMIÈRE PARTIE : PERFORMANCE PAR LES B-BOY DE LAST FOR ONE
Les B-boys, jeunes breakers coréens débordant d’énergie, sont de plus en plus adulés de la
jeunesse coréenne et omniprésents dans les médias. Leur passion dévorante, leur alacrité communicative, leur acrobatique technique de danse, ainsi que le rayonnement de plusieurs troupes
(ou crews) coréennes qui ont remporté des prix importants dans les grandes compétitions
internationales, ont contribué à ce que le break dance devienne un véritable phénomène social
et certains breakers de véritables stars de la nouvelle génération coréenne. Ayant acquis, de par
leur popularité, une vraie valeur commerciale, ils jouent maintenant dans des films, des feuilletons de télévision, tournent des spots publicitaires et deviennent même les héros de jeux vidéo…
Les premiers breakers étaient apparus à Séoul dans les années 1980 mais ils restaient, à l’époque
cantonnés au mouvement underground. Puis, la pénétration en Corée du mouvement hip-hop,
arrivé des Etats-Unis au début des années 1990, a contribué à mettre en lumière le break dance.
Ainsi, les breakers ont commencé peu à peu à se faire connaître sur la scène musicale. Ce n’est
qu’en 1997 que fut créée Expression, la première vraie troupe coréenne de break dance qui
ouvrira la voie à d’autres crews. A partir des années 2000, avec nombre de victoires remportées par les troupes coréennes dans les compétitions internationales –Battle of the Year en
Allemagne, USA Freee Style Session, UK B-Boy Championship, Red Bull BC One…–, les breakers
coréens connaîtront une vraie consécration. On assistera alors à une extraordinaire percée du
break dance sur la scène artistique.
Encouragés par la reconnaissance dans leur propre pays et d’éclatants succès dans les compétitions internationales et les festivals (Edinbourgh Fringe Festival et bien d’autres), les B-boys
coréens partent actuellement de plus en plus à la conquête de publics étrangers.
Ainsi, la très célèbre troupe Last for One, menée par CHO Sung Gook, a déjà remporté
plusieurs prix importants dont la Battle of the Year 2005, a enthousiasmé les Londoniens en mars
2007 avec sa comédie musicale « Spin Odyssey », l’aventure étant appelée à se poursuivre aux
Etats-Unis, au Japon et en Chine.
DEUXIEME PARTIE : M
USIQUE TRADITIONNELLE DE CORÉE
PAR LE SOOKMYUNG GAYAGEUM ORCHESTRA
La musique traditionnelle se développa à l’époque où la péninsule coréenne, divisée, était
placée sous le règne de trois dynasties distinctes : Goguryeo, Baekje et Silla (de 57 avant J.-C. à
676), alors nommées les « trois royaumes ». Elle doit beaucoup à l’invention d’instruments bien
particuliers : le geomungo (cithare à six cordes) dans le royaume de Goguryeo et le gayageum
(cithare à douze cordes) dans la fédération de Gaya (qui sera annexée par Silla).
La musique coréenne a été influencée et enrichie par les arts chinois et plus largement par les
cultures voisines. C’est durant la dynastie Goryeo (918 - 1392) qu’ont émergé les deux styles musicaux majeurs de l’époque : le style aak et le style hyangak, tous deux destinés à la cour royale.
Le premier désigne la musique inspirée du daeseongak, style purement chinois ; elle était jouée
à l’occasion de cérémonies du jongmyo jerye (culte rendu à la famille royale).
Quant au hyangak, il n’a subi aucune influence extérieure, provenant directement des « trois
royaumes » et étant repris par la suite par la dynastie Goryeo. Durant la dynastie Joseon (1392
- 1910), la musique de cour, l’aak, prit son plein essor. Alors que le commerce et l’artisanat fleurissaient et que la production agricole se perfectionnait, la musique connut de nouveau une
évolution significative du fait de sa plus large diffusion. Ainsi, au début du XXe siècle, apparurent
le minyo (chant populaire) et le pansori’ (opéra coréen), deux styles nettement plus populaires.
1. Hamadan pour ensemble de gayageum - composé par Hang, Byung-Ki
Hamadan est le nom d’une ville ancienne d’Iran. Cette pièce solo, se déclinant en trois parties,
est inspirée d’un poème écrit par le moine poète Hyundam. De par sa mélodie mystérieuse, elle
engendre une atmosphère profonde, qui évoque l’abyme de la tristesse.
2. Sanjo et byeong-chang pour ensemble de gayageum et voix – pièce populaire traditionnelle
Sanjo désigne un genre de solo instrumental propre à la musique populaire.
Dans le cadre du jangdan, un certain nombre de petites sections mélodiques est répété jusqu’à
former la trame du sanjo, qui évolue entre tension et détente. La longue accélération rythmique
de cette suite mélodique évoque l’état d’extase lié à la tradition chamanique.
On nomme byeong-chang, le jeu de la cithare qui accompagne la voix de l’artiste. Ce dernier
peut ainsi chanter des chants populaires minyo ou emprunter au répertoire du pansori’.
Chunhyangga est une célèbre histoire d’amour tirée du pansori’: elle raconte une histoire impossible
entre la fille d’une artiste (Chunhyang) et le fils du gouverneur de la province de Jeolla.
3. Sang-youngsan, taryung, gunak – musique de cour
Ces trois genres musicaux sont considérés comme les plus représentatifs de la musique de
cour coréenne, très appréciée par l’aristocratie Yan Ban ou par les disciples du confucianisme.
Ils sont traditionnellement joués par deux instruments à cordes adoptant un tempo rapide, le
gayageum et le yanggeum, que rejoint le daegeum, instrument à vent maintenant un tempo lent.
4. Tout le monde pour orchestre de gayageum – composé par Sung-Ki Kim
Cette pièce composée par Kim Sung-ki, ancien étudiant du conservatoire de Paris, fut jouée pour la
première fois par le SGO à Séoul en 2007. Le thème principal (Tout le monde) puise son inspiration
dans les chants populaires les plus renommés des trois « voisins » : la Corée, la Chine et le Japon.
5. Narasha pour ensemble de gayageum et voix – composé par Byun, Kye-Won
Composé en mémoire du grand roi Sejong qui régna pendant la dynastie Joseon au XVe siècle,
narasha signifie littéralement « Vive mon pays ». Ce seigneur n’était pas seulement un grand
dirigeant, mais était également reconnu pour être un scientifique, un poète et un compositeur
brillant. Il laissera derrière lui un grand nombre de partitions musicales évoquant la paix du pays
et la joie du peuple.