Soumission de la Mauritanie au Fonds mondial de lutte contre le

Transcription

Soumission de la Mauritanie au Fonds mondial de lutte contre le
Soumission de la Mauritanie au Fonds mondial
de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
Genève, juillet 2002
Réservé au Secrétariat du Fonds mondial:
Date de réception:
N° ID:
Composante Tuberculose
SECTION I: Résumé d'orientation de la proposition
Informations générales:
Titre de la proposition
(Le titre doit traduire la
portée de la proposition) :
Pays ou région
concernée:
Nom du demandeur:
Groupes représentés
dans le CCM
(indiquez le nombre de
membres de chaque
catégorie):
Si la proposition n'est
PAS soumise à travers
un CCM, expliquez
pourquoi:
Tableau I.a
Renforcement et Extension des interventions
de lutte contre le paludisme en Mauritanie
Mauritanie
Ministère de la Santé et des Affaires Sociales (MSAS)
09
Gouvernement – Ministère
de la santé
01
10
Gouvernement – Autres
ministères
02
03
ONG/Organisations
communautaires
01
01
Secteur privé
00
00
Personnes atteintes du
*
VIH/tuberculose/paludisme
01
NU/Institution multilatérale
Institution bilatérale
Organisations
universitaires/éducatives
Groupes religieux/
confessionnels
Autre (veuillez préciser):
Parlementaire
Non concerné
*
Selon les caractéristiques/le profil épidémiologique national
*** Si la proposition est entièrement intégrée – une composante ne peut être séparée des autres – et si
la ventilation des budgets s'avère irréaliste ou infaisable, complétez uniquement la ligne “Total”.
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
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Spécifiez quel(s) composante(s) est visée par cette proposition et le montant demandé
au Fonds mondial**:
Tableau I.b
Montant demandé au FM par année (en milliers de dollars US)
Composante(s)
(indiquez d'une
croix X):
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Total
512.553
592.525
548.846
537.653
536.648
2 728.225
361 600
361 600
361 600
361 600
361 600
VIH/SIDA
X
Tuberculose
Paludisme
HIV/TB
Total
Total des fonds provenant d'autres
sources pour les activités relatives
à la proposition
1617384
**
Veuillez spécifier comment vous souhaitez voir évaluée cette proposition (marquez
d'une croix):
La Proposition doit être évaluée globalement
X
La Proposition doit être évaluée comme des composantes séparées
Bref résumé de la proposition (1 page)(veuillez inclure des données quantitatives si
possible):
•
Décrivez les buts, objectifs et activités générales par composante, y compris les
résultats attendus et le calendrier pour atteindre ces résultats:
La proposition a pour buts d’appuyer l’extension et la mise en place de la stratégie DOTS au
niveau des structures de santé. Cette stratégie a été mise en place en 1998 avec l’appui de
l’OMS et de la Coopération Française au niveau de la wilaya de Trarza comme zone pilote.
Actuellement cette stratégie est mise en place au niveau de 5 wilayas parmi les 13 wilayas
que compte le pays. Le programme national de lutte contre la tuberculose compte étendre
progressivement cette stratégie et la renforcer au niveau des régions où elle est déjà mise en
vigueur.
Les objectifs visés par la présente proposition sont :
- guérir 85 % des nouveaux cas de tuberculose contagieux dépistés ;
- détecter 70 % des sources d’infections attendues dans le pays.
L’atteinte des ces objectifs devra se faire à travers la mise en œuvre de stratégies d’actions
prioritaires ci-après :
- la décentralisation et l’intégration des activités de lutte antituberculeuse dans la paquet
minimum d’activités (PMA) des centres de santé des moughataas ;
- l’approvisionnement régulier en médicaments antituberculeux et en consommables de
laboratoire ;
- le renforcement des activités de supervision intégrées et le contrôle de qualité des
laboratoires de microscopie aux différents niveaux de la pyramide sanitaire ;
- l’implication des relais communautaires et des ONG visant à améliorer l’application du
traitement directement observé dans la communauté et accroître la sensibilisation de la
population des malades et de leurs familles ;
- la formation des personnels de santé.
**
Cette procédure garantit une évaluation de la proposition dans le même esprit que sa rédaction. Si
elles sont évaluées globalement, toutes les composantes seront considérées comme des éléments
d'une proposition intégrée. Si elles sont évaluées séparément, les composantes seront considérées
comme des composantes autonomes.
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L’impact de mise en œuvre efficace de la stratégie DOTS au terme de ce projet devra
contribuer à améliorer le taux de succès du traitement, réduire la transmission de la maladie
au sein de la communauté et favoriser la complémentarité d’action des différents
intervenants : secteur publique, communauté et secteur privé.
Le comité de coordination du programme, qui regroupe l’ensemble des intervenants aura la
charge d’harmoniser et d’articuler la mise en œuvre et le suivi de l’ensemble des
composantes stratégiques retenues par le Programme national de lutte contre la tuberculose
dans le cadre de cette proposition.
Le résultats attendus de la synergie d’action sont :
- une extension et un renforcement de la stratégie DOTS au niveau de toutes les
structures sanitaires du pays (postes de santé, centres de santé, hôpitaux régionaux,
hôpitaux nationaux, cliniques et cabinets privés), par le développement des compétences des
personnels impliqués dans la sensibilisation et la prise en charge des cas de tuberculose, par
un approvisionnement régulier en médicaments antituberculeux et consommables de
laboratoire et par le suivi et le contrôle de qualité des prestations de services.
Calendrier d’activités pour atteindre les résultats attendus
2003
2004
2005
2006
2007
1)- Réseau de laboratoire
- Nbres de microscopes
- Maintenance des équipements de LNR(N/an)
20
1
20
2
20
2
20
3
20
3
2)- Décentralisation du TTT dans :
. 58 CS du pays
. 243 PS du pays
. 16 structures hospitalières
28
0
02
14
0
03
08
80
04
05
80
04
03
83
03
1
1
1
1
1
4
4
4
4
4
4
2
4
2
4
2
4
2
4
2
585
58
585
58
585
58
585
58
585
58
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
1
0
1
0
1
4
2
2
1
4
2
2
1
4
2
2
1
Activités
3)- Approvisionnement :
- effectuer une commande des
antituberculeux et consommable de labo
- Nombre par an d approvisionnement des régions en
médicaments et consommables de labo
4)- Formation :
. Nbre de formation à l’étranger
. Nbre de TSS de labo à former à l’étranger
. Nbre de médecins / infirmiers à former/an sur la prise en
charge des tuberculeux
. Nbre de TS de labo à former et à recycler
. Nbre de personnels des ONG à former sur la
sensibilisation de la population sur la TB
. Nbre de personnel à former du secteur privé
5)- Supervision/Evaluation :
-élaboration et/ou révision du guide de supervision
-Nbre de visite de supervision /an :
au niveau régional
au niveau central
- séminaire de rétro-information régional
- séminaire de rétro-information national
4
2
2
1
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
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4
2
2
1
6)- Promotion de la recherche opérationnelle :
- étude des causes d’abandons
- étude sur la prise en charge communautaire
de la tuberculose
- enquête sur les résistances primaires et
acquises des antituberculeux
- enquête sur la séro-prévalence de HIV chez
les tuberculeux.
7)- Communication pour le changement de
comportement
- élaboration production et distribution des
supports d’IEC
- plan d’action de commémoration et de
mobilisation sociale sur la tuberculose et VIH
- nombre de séances par an d’IEC dans chaque
région avec les ONG afin de réduire le taux
de perdus de vue et par Moughataa
- organiser la célébration de JMT dans chaque
moughataa.
8)- Enseignement de la tuberculose
- élaborer et / ou révision un manuel d’enseignement de
la tuberculose et l’introduire au programme
d’enseignement.
1
0
1
0
1
0
1
0
0
1
1
0
1
0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
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0
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1
0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
0
1
0
0
0
•
Indiquez les bénéficiaires de la proposition par composante et les avantages dont
ils pourraient bénéficier (y compris les populations cibles et une estimation de leur
nombre):
Les bénéficiaires de cette proposition sont :
- les malades tuberculeux estimés de 5000 à 7000 par an
- l’entourage des malades tuberculeux (familles, groupes de travail….)
- les personnels de santé
- les structures de santé
- les tuberculeux séropositifs au VIH
Les avantages :
- l’amélioration de l’état de santé des populations cibles
- la réduction de la transmission de la maladie tuberculeuse
- le développement des compétences des personnels de santé
- l’organisation et l’amélioration des prestations des structures de santé ciblées.
- l’information et d’éducation des populations sur la tuberculose.
•
S'il existe plusieurs composantes, décrivez le cas échéant les synergies attendues
de la combinaison des différentes composantes (Par synergies, on entend la valeur
ajoutée que les différentes composantes apportent mutuellement ou la manière dont la
combinaison de ces composantes peut démultiplier la portée de chaque composante
prise individuellement):
L’appui au laboratoire national de référence (LNR) de mycobactériologie sollicité dans le cadre
de la composante lutte antituberculeuse va renforcer le dépistage et la prise en charge des
cas des IST/SIDA et du paludisme au niveau des structures sanitaires périphériques et
centrales.
Le dépistage des cas de tuberculose pourra être couplé à une recherche systématique de la
séroprévalence au niveau du réseau de laboratoire ;
Le développement des compétences des personnels impliqués dans la prise en charge des cas de
tuberculose, par la formation et les supervisions intégrées aurait des effets bénéfiques sur la prise en
charge des cas de paludisme des IST/SIDA.
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SECTION II: Informations sur le demandeur
Tableau IIa
Système de
présentation
CCM national
Type de proposition
Proposition à l'échelle d'un pays
Instance de coordination de pays (CCM),
Questions préliminaires
a). Le CCM a-t-il déjà sollicité le Fonds au cours d'une sélection
précédente?
b). La composition du CCM a-t-elle changé depuis la dernière demande?
c). Si la composition du CCM a changé, indiquez les principales
modifications (par ex., liste des nouveaux membres ou représentants de
secteur):
Répondre aux
questions
1–9
Tableau IIb
(Oui/Non)
Non
Non
Néant
1. Nom du CCM : Comité national de coordination pour le fonds mondial de lutte
contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme en Mauritanie
(C.N.C.GFATM Mauritanie)
2. Date de constitution du CCM actuel : 18 Septembre 2002 par arrêté ministériel
3.Décrivez le contexte et la procédure de constitution du CCM
Il s’inspire des structures de coordinations thématiques (Cellules nationales de
coordination des 3 programmes et Groupe thématique ONUSIDA). L’opportunité qu’offre
l’approche
sectorielle suivie par le secteur de la santé a constitué un cadre propice pour la mise en place
du CCM dans l’esprit du partenariat fonctionnel qui existe déjà.
Le choix des membres du CCM s’est fait en fonction de leur degré d’implication après
plusieurs réunions de concertation avec les différents partenaires au développement, les
autres secteurs, la société civile et le privé.
3.1. Si le CCM existe déjà ou comprend une institution existante, veuillez décrire
brièvement le travail effectué, les programmes mis en oeuvre et les résultats
obtenus:
Il s’agit d’un nouveau CCM.
4. Décrivez les procédures organisationnelles:
Les structures organisationnelles du CCM se composent de :
- Le Comité national de coordination
- Le Secrétariat du CCM
- L’Agence d’exécution financière
5. Décrivez le mode de fonctionnement du CCM:
Le CCM se réunit en session ordinaire tous les 3 mois sur convocation de son Président et
autant de fois que besoin est en session extraordinaire. Les décision sont prises à la
majorité absolue.
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6. Décrivez les plans en vue d'améliorer le rôle et les fonctions du CCM au cours des
12 prochains mois, y compris les plans de promotion des partenariats et
d'élargissement de la participation ainsi que les plans de communication avec
d'autres intervenants, si nécessaire:
L’actuel CCM aura un programme de travail semestriel qui vise à coordonner et améliorer
régulièrement le rôle et les fonctions des différents membres pour un meilleur suivi des
activités exécutés dans le cadre du fonds mondial.
3.1. Si le CCM existe déjà ou comprend une institution existante, veuillez décrire
brièvement le travail effectué, les programmes mis en oeuvre et les résultats obtenus (1
paragraphe):
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7. Membres du CCM (Lignes directrices par. II.16 – 22):
“Nous soussignés certifions par la présente que nous avons participé à la
constitution du CCM et que nous avons eu suffisamment de possibilités
d'influencer la procédure et la présente demande. Nous avons examiné la
proposition finale et sommes ravis de la soutenir. Nous nous promettons
aussi de poursuivre notre engagement au sein du CCM si la proposition est
acceptée et lors de sa mise en exécution”
Tableau II.7
Organisme/Organisation (y
*
compris le type )
Nom du
représentant
Titre
Date
Signature
Titre
Date
Signature
Titre
Date
Signature
Titre
Date
Signature
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
compris le type*)
Nom du
représentant
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
compris le type*)
Nom du
représentant
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
compris le type*)
Nom du
représentant
Rôle principal au sein du CCM
*
Par ex. personnes atteintes du VIH/ de la tuberculose / du paludisme, ONG/ organisation
communautaire, secteur privé, groupes religieux/ confessionnels, secteur universitaire/
éducatif, pouvoirs publics.
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“Nous soussignés certifions par la présente que nous avons participé à la constitution
du CCM et que nous avons eu suffisamment de possibilités d'influencer la procédure et
la présente demande. Nous avons examiné la proposition finale et sont ravis de la
soutenir. Nous nous promettons aussi de poursuivre notre engagement au sein du
CCM si la proposition est acceptée et lors de sa mise en exécution”
Organisme/Organisation (y
compris type*)
Nom du
représentant
Titre
Date
Signature
Nom du
représentant
Titre
Date
Signature
Nom du
représentant
Titre
Date
Signature
Nom du
représentant
Titre
Date
Signature
Nom du
représentant
Titre
Date
Signature
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
*
compris le type )
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
compris le type*)
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
compris le type*)
Rôle principal au sein du CCM
Organisme/Organisation (y
compris le type*)
Rôle principal au sein du CCM
*
Par ex. personnes atteintes du VIH/ de la tuberculose / du paludisme, ONG/ organisation
communautaire, secteur privé, groupes religieux/ confessionnels, secteur universitaire/
éducatif, pouvoirs publics.
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7.1 Fournissez en annexe les documents suivants pour les membres du CCM
issus du secteur privé et de la société civile:
• Statuts de l'organisation (document d'enregistrement officiels)
• Une présentation de l'organisation, y compris le contexte et les
antécédents, la nature du travail, les activités passées et actuelles
• Des lettres de soutien, si disponibles
• Principales sources de financement
Les documents relatifs aux collectifs des ONG impliquées dans cette composante sont en
Annexe à ce formulaire.
7.2 Si un membre du CCM représente un groupement plus large, veuillez fournir
une liste des autres groupes représentés.
8. Président et vice-président du CCM ou équivalent
Président du CCM
Tableau II.8
Autre président/vice-président
Nom
Titre
Adresse
Téléphone
Télécopie
Adresse
électronique
Signature
9. Personnes à contacter pour les questions concernant cette proposition (veuillez
indiquer les renseignements complets concernant deux personnes – cette information est
indispensable pour garantir des communications rapides et efficaces):
Tableau II.9
Nom
Titre
Adresse
Téléphone
Télécopie
Adresse
électroniq
ue
Premier contact
Dr. Med Idoumou O/ Mohamed Vall
Directeur de la Protection Sanitaire
Deuxième contact
Dr. Mohamed Yarba O/ Meïmine
Coordinateur du programme national
de lutte contre la tuberculose
B.P : 177 Nouakchott – MAURITANIE
222 – 525 – 12 – 27
222 – 525 – 37 - 64
B.P : 177 Nouakchott- MAURITANIE
222 – 525 – 60 – 97
222 – 525 – 32 – 37
[email protected]
[email protected]
10.Pour les propositions régionales coordonnées et les propositions des petits Etats
insulaires, veuillez expliquer en quoi cette proposition régionale apporte une valeur
ajoutée au cadre national / à ce qu'une proposition nationale pourrait atteindre
10.1. Pour les propositions régionales coordonnées, fournissez en annexe la
preuve du soutien par le CCM national ou, si il n’existe pas de CCM, d'une autre
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autorité nationale compétente (par ex., lettre de soutien du président/substitut du CCM
ou un document équivalent)
11. Proposition sous-nationale de grands pays
11.1. Expliquez pourquoi la demande a été soumise à travers une procédure CCM
sous-nationale (1 paragraphe):
11.2. Décrivez en quoi cette proposition est cohérente et s'inscrit dans le cadre
des politiques définies à l'échelle nationale et/ou comment elle s'intègre dans les
programmes du CCM national
11.3. Apportez la preuve, sous la forme d'une annexe, d'un soutien de la part du
CCM national ou, si il n’existe pas de CCM, d'une autre autorité nationale
compétente
Demandeur non-CCM
12. Nom du demandeur:
13. Représentant de l'organisation qui soumet la proposition:
Représentant
Tableau II.13
Substitut
Nom
Titre
Adresse
Téléphone
Télécopie
Adresse
électronique
14. Personnes à contacter pour les questions concernant cette proposition (veuillez
indiquer les renseignements complets concernant deux personnes – cette information est
indispensable pour garantir des communications rapides et efficaces):
Tableau II.14
Contact principal
Contact secondaire
Nom
Titre
Adresse
Téléphone
Télécopie
Adresse
électronique
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15. Description de l'organisation qui soumet la proposition
15.1. Indiquez à quel type l'organisation appartient (marquez d'une croix):
Tableau II.15.1
Organisation non gouvernementale (ONG) ou réseau d'ONG
Organisation communautaire (OC) ou réseau de OC
Secteur privé
Secteur universitaire/ éducatif
Organisation confessionnelle
Organisation régionale
Autre (veuillez préciser):
15.2. Fournissez en annexe les documents suivants:
• Statuts de l'organisation (document d'enregistrement officiels)
• Une présentation de l'organisation, y compris le contexte et les
antécédents, la nature du travail, les activités passées et actuelles
• Des lettres de soutien, si disponibles
• Principales sources de financement
16. Justification d'une demande non soumise via un CCM
16.1. Indiquez les raisons pour ne pas introduire une demande via le CCM
(Expliquez clairement les circonstances, les conditions et les raisons; Lignes directrices
par. II.28–29), (1–2 paragraphes):
16.2. Avez-vous pris contact avec le CCM dans votre pays ou un autre organisme
gouvernemental compétent (par ex. Ministère de la Santé, Conseil national du
SIDA)? Si oui, quels furent les résultats? Sinon, pourquoi?
16.3 Joignez les lettres des organisations de soutien (par ex. les groupes de
défense des droits de l'Homme, les réseaux d'ONG, les organismes
bilatéraux/multilatéraux, etc.) à l'appui de vos raisons pour ne pas introduire une
demande via un CCM.
17. Pour les propositions régionales émanant d'organisations régionales ou
d'organisations non gouvernementales internationales, décrivez en quoi cette
proposition régionale apporte une valeur ajoutée au cadre national / à ce qu'une
proposition nationale pourrait atteindre (Lignes directrices, par. II.24), (1 paragraphe):
17.1. Veuillez fournir en annexe des lettres de soutien signées par des CCM
nationaux ou, si il n’existe pas de CCM, par d'autres autorités nationales
compétentes pour les pays couverts par la proposition.
SECTION III: Informations générales sur le pays
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18. Décrivez le poids ou le poids potentiel du VIH/SIDA, de la tuberculose et /ou du
paludisme:
Malgré les progrès importants réalisés par la Mauritanie dans la mise en place d’une politique
de santé performante avec une couverture sanitaire de plus de 75%, les maladies
transmissibles demeurent la cause majeure de mortalité, de morbidité et d’handicaps pour
tous les groupes d’âge.
Le paludisme :
Le paludisme demeure un problème majeur de santé publique en Mauritanie de par son
impact sur la mortalité, la morbidité et ses répercussions socio-économiques sur les
populations ; il représente en moyenne 22% des causes de morbidité et plus 51% des causes
de décès au niveau des formations sanitaires de 9 wilayas endémiques sur les 13 que
compte le pays. Chaque année on enregistre en moyenne 250 000 cas au niveau des
formations sanitaires du pays ; ce qui place la maladie au 3ème rang des motifs de
consultations au niveau national après les infections respiratoires aiguës et les maladies
er
diarrhéiques, et au 1 rang dans les wilayas du sud et de l’est du pays.
L’enquête nationale EDSM 2000/2001 montre que 31% des enfants de moins de 5 ans qui
font des fièvres ont été traités essentiellement par des antipaludiques. Au Sud et à l’Est du
ère
pays, le paludisme constitue la 1 cause de mortalité et de morbidité dans les moughataas
endémiques où le taux d’occupation de lit peut aller jusqu’à 60% pendant la saison des pluies
avec un taux de létalité de 3%. Toutes les tranches d’âges de la population sont touchées par
la maladie, mais les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans en sont
particulièrement vulnérables.
Le paludisme est endémique dans le sud et l’est du pays, quasi inexistant au Nord et instable
entre les deux zones. Les changements climatiques et environnementaux (amélioration de la
pluviométrie, mise en valeur des oasis, constructions de barrages, riziculture, mouvement
des populations) d’une part, et l’insuffisance de mesures spécifiques de lutte d’autre part, font
qu’aujourd’hui plus de 80% de la population générale est exposée au paludisme avec des
risques d’épidémies dans les zones à transmission instable.
Le plasmodium falciparum est rencontré dans 90% des cas et les rares enquêtes de chimiorésistance indiquent une bonne sensibilité du plasmodium falciparum à la chloroquine (2-6%).
L’espèce anophelienne prédominante est anophèles Gambiae.
Le SIDA :
Le VIH/SIDA est un problème de santé publique en Mauritanie car toutes les conditions sont
réunies (us et comportements, émigrations, ignorance,…) pour voir la prévalence actuelle se
propager de façon exponentielle au cours des prochaines années. Une étude récente de
séroprévalence chez les femmes enceintes à l’échelle nationale que la prévalence actuelle est
de 0.57% avec de grandes disparités régionales (certaines régions de grandes
agglomérations et les villes frontalières sont les plus touchées). Par ailleurs, d’autres études
plus ponctuelles et non statistiquement significatives montrent tout de même une progression
inquiétantes de l’épidémie ( donneurs de sang, porteurs d’IST, tuberculeux ). Enfin , les
praticiens hospitaliers rapportent de plus en plus de cas de SIDA parmi leurs patients.
Si l’on ajoute à ces constats , une population insuffisamment sensibilisée , on peut facilement
imaginer le scénario catastrophe si rien n’est entrepris à une échelle nationale et de grande
envergure.
.
La Tuberculose :
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L’ampleur exact de la tuberculose était mal connue en Mauritanie jusqu’en 1987, année à
laquelle la première enquête tuberculinique a été réalisée. Le risque annuel d’infection (RAI)
estimé dans le pays variait de 2,8 à 5,6 % selon les régions.
En 1999, le RAI en Mauritanie selon l’OMS était de 2,4 % ce qui permet d’estimer à 120 cas
pour 100 000 habitants l’incidence des cas de tuberculose à microscopie positive et 240 cas
pour 100 000 habitants l’incidence des cas de tuberculose toutes formes.
Pour l’année 2001, 6240 cas de tuberculose toutes formes et 2808 cas de tuberculose à frottis
positifs étaient attendus. Au cours de la même période 3521 cas de tuberculose toutes formes
et 2036 nouveaux cas contagieux ont été notifiés soit des taux de détection respectifs de 54
% et 69 % ce qui représente 130 cas de tuberculose toutes formes pour 100 000 habitants et
75 cas contagieux pour 100 000 habitants.
La tendance des cas de tuberculose notifiés depuis 1995 montre une diminution progressive
du nombre de cas qui est passé de 3849 cas à 3521 cas pour la tuberculose toutes formes de
1995 à 2001. Cette situation s’explique par la mise en place progressive des outils de gestion
du programme national de lutte contre la tuberculose dans les régions couvertes par la
stratégie DOTS, permettant une meilleure gestion des données du programme au niveau de
la coordination nationale.
Parmi les nouveaux cas contagieux dépistés en 2001, la tranche d’âge comprise entre 15 et
54 ans est la plus touchée. En 1988/1989, une enquête sur le niveau des résistances
bactérienne au antituberculeux, réalisée par l’Institut de Recherche sur la tuberculose et les
Infections Respiratoires Aiguës (IRTIRA) a montré un taux de résistance primaire à,
l’Isoniazide et à la Rifampicine de 3,3 %.
A ce jour, le donnée de la sérosurveillance du VIH parmi les tuberculeux à Nouakchott montre
une augmentation de la prévalence qui est passée de 0.53% en 1986 à 1.4% en 1997.
19 Décrivez la situation économique actuelle et l'état de pauvreté:
La Mauritanie est classée parmi les pays à revenus faibles de par son Produit National
Brut et son économie repose principalement sur deux produits d’exportation, à savoir
le poisson et le fer. Confrontée à une situation économique et financière difficile, le
Gouvernement s’est lancée depuis 1985 avec l’appui de la Banque mondiale et du
Fonds Monétaire International dans un vaste programme d’ajustement structurel à
travers le Programme de Redressement Economique et Financier (PREF 1985 – 1989),
suivi du Plan de Consolidation et de Relance (PCR 1989 – 1991).
Les efforts entrepris ont permis de réorienter la politique du Gouvernement dans les domaines
essentiels : gestion des ressources publiques, politique monétaire, politique de crédit, réforme
de l’administration publique, du secteur bancaire et des entreprises publiques, promotion du
secteur de l’énergie, des pêcheries et du secteur privé. Cette amélioration s’est manifestée
par une croissance régulière de 1992 à 1995 du PIB à prix constants qui s’est établi en
moyenne à 4,9% pour la même période, le revenu par habitant a progressé d’environ 1,3%
annuellement (contre une baisse de 1,7% par an en moyenne sur la période 1985 – 1991). Le
taux d’inflation a été largement contrôlé passant de 5,6% en 1991 à 10,1% en 1992, année de
la dévaluation, puis il est retombé à 9,3% en 1993 et à 4,1% en 1994.
La poursuite de la recherche des équilibres macro-économiques, dans un contexte
d’ajustement, présente des risques importants de perturbations socio-économiques
particulièrement sur les groupes vulnérables et la population défavorisée.
Selon l’enquête sur les conditions de vie des ménages, réalisée en 2000 par l’Office
National des Statistiques, 46,3% de la population sédentaire du pays, soit 38,7% des
ménages, vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec d’importantes disparités entre
les zones urbaines (25,4%) et rurales (61%).
Avec un PIB par habitant de 380 US, la Mauritanie se situe au 147ème rang de l’indice de
développement humain sur une liste de 175 pays.
Face à cette situation le Gouvernement a mis en œuvre une Stratégie Nationale de Lutte
contre la Pauvreté visant à compenser les effets négatifs de l’ajustement sur les couches
défavorisées.
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
Soumission de la Mauritanie au second tour du GFATM Septembre 2002 : composante tuberculose Page 13 de 33
Les axes de cette stratégie ciblent des interventions liées aux activités économiques
génératrices de revenu au profit des populations et des interventions orientées sur les
secteurs sociaux (Education, Santé, Hydraulique...).
Au niveau de ces 3 secteurs, les efforts déployés au cours des dernières années par le Gouvernement se
sont traduits par des progrès qualitatifs et quantitatifs.
Indicateurs sur le profil socio-économique de la Mauritanie en 2000/2001 :
•
Population totale :
•
Taux d’accroissement annuel :
•
Taux d’urbanisation :
•
Population totale vivant dans les agglomérations urbaines : > 45%
•
Produit Intérieur Brut (PIB) :
•
Ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté : 38,7%
•
Espérance de vie à la naissance : 51,3 ans (Hommes : 53,8 et Femmes : 51,8)
•
Taux de mortalité infantile* : 74/1000 (*Complément EDSM en cours pour validation)
•
Taux de mortalité juvénile : 46/1000
•
Taux de mortalité maternelle : 747/100 000 naissances vivantes
•
Taux brut de natalité :
42.6/1000
•
Taux brut de mortalité :
13/1000
•
Indice synthétique de fécondité : 4.7
•
Intervalle intergénésique :
•
Taux brut de scolarisation : 85,1% (Filles = 84.2% et Garçon = 86%)
•
Taux d’alphabétisation des adultes (>15 ans) : Hommes : 49% et Femmes : 28%
•
Indice de Développement Humain : 0.5
Source :
2 548 157 habitants
2.6%
56.9%
380 $US/habitant
EDSM
35 mois
–
ONS
–
PNUD.
20. Décrivez l'engagement politique actuel face à ces maladies :
Depuis 1991, une démocratie pluraliste a été mise en place avec l’adoption d’une
constitution qui introduit la séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires,
garantit les libertés fondamentales et celle de la presse et accorde une place plus
importante à la société civile. En 1999, le Gouvernement a adopté une Déclaration
d’Orientation sur la Bonne Gouvernance avec de nouvelles opportunités pour le
développement de nouveaux partenariats, notamment avec le secteur privé et la
société civile.
Ce cadre qui s’articule autour de dimensions de la performance est destiné à améliorer les
indicateurs de santé de la population avec un accent sur la lutte contre la maladie par la mise
en place d’une Centrale d’Achat de Médicaments Et Consommables (CAMEC) et l’allocation
de plus de 60% des ressources aux niveaux primaires et secondaires en faveur des
programmes prioritaires dont la lutte contre le Paludisme, la Tuberculose et le VIH/SIDA.
Le Paludisme
Dans le cadre sa Politique Nationale de Soins de Santé Primaires (SSP) adoptée en
1992, la Mauritanie a intégré très tôt des interventions en faveur de la lutte contre le
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
Soumission de la Mauritanie au second tour du GFATM Septembre 2002 : composante tuberculose Page 14 de 33
paludisme notamment la disponibilité des médicaments antipaludiques et la mise place de
mesures de prise en charge des cas au niveau communautaire.
A l’instar des pays endémiques de la Région africaine, le Gouvernement mauritanien a
inscrit parmi ses priorités nationales la lutte contre le paludisme, ce qui s'est traduit depuis
1997 par la mise en place d’un Programme de lutte contre le paludisme et l’adoption d’un
document de "Politique et stratégies nationales de lutte contre le paludisme". A travers ce
document de politique, la Mauritanie renouvelle son engagement à combattre avec l’appui
de ses partenaires le paludisme et apporte ainsi sa contribution aux engagements
internationaux définis en 1992 lors de la Déclaration mondiale de lutte contre le paludisme
d’Amsterdam et de la conférence des Ministres de la santé africains . Cet engagement a
été a été renforcé par le Gouvernement lors des sommets de l’OUA à Harare en 1997 et
Ouagadougou en 1999 d’une part, et suite à la Conférence des chefs d’Etats africains
d’Abuja en 2000 en faveur de l’initiative "Faire Reculer le Paludisme.
Les interventions développées en matière de lutte contre le paludisme ont permis de
standardiser le protocole de prise en charge des cas au niveau des toutes les structures
publiques et privés du pays, et mener des actions communautaires en faveur de la
promotion des moustiquaires imprégnées et de la chimioprophylaxie chez les femmes
enceintes. Avec le lancement de l'initiative "Faire Reculer le Paludisme" en Mauritanie, en
juillet 2000, les actions complémentaires menées ont permis en particulier de construire
un partenariat efficace et de mettre en place les piliers pour constituer des bases
factuelles sur le paludisme au niveau des zones endémiques. Aussi, le Gouvernement est
en voie d’adopter l’exonération des taxes sur certains produits destinés à améliorer
l’accessibilité aux moustiquaires imprégnées pour les populations.
Afin de capitaliser les résultats obtenus au cours des 5 dernières années et étendre les
interventions à l’ensemble du pays pour combattre ce fléau, le Ministère de la Santé et
des Affaires Sociales a adopté un Plan stratégique quinquennal 2002-2006 appuyé par les
partenaires au développement avec la participation des principaux acteurs de l’initiative
"Faire Reculer le Paludisme" .
Le SIDA
La lutte contre le SIDA a connu un véritable sursaut en octobre 2000 par un débat télévisé sur
la question du VIH/SIDA , ce débat a eu lieu au Sénat. En mars 2001 , des journées de
réflexion sur la même question a été organisées à l’Assemblée Nationale au terme desquelles
une déclaration solennelle a été prononcée. Ces journées ont été ouvertes par le Président du
Parlement. En octobre 2000, une cellule nationale intersectorielle a été créée par arrêté
ministériel et en Août 2002 , le cadre stratégique national place l’ancrage institutionnel de la
lutte contre le VIH/SIDA sous la présidence du Premier Ministre .
Plusieurs émissions radio télévisées animées par des médecins et des érudits religieux ont
eu comme sujet : Le VIH/SIDA ; un accent particulier a été mis sur la non discrimination des
PVVIH . Enfin , une récente mission d’identification d’un projet MAP(de la Banque Mondiale. a
eu à rencontrer plusieurs ministres et hauts responsables et a pu se rendre compte de
l’engagement politique face à la lutte contre le VIH/SIDA.
La Tuberculose
Les principales actions entreprises en faveur de la lutte contre la tuberculose sont :
- la gratuité, institué par Décret présidentiel de toutes les prestations en matière de
tuberculose : médicaments, examens de dépistage, hospitalisation.
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-
l’adoption et la mise en œuvre de la stratégie DOTS depuis 1998
la mise en place d’une coordination nationale du programme et d’un laboratoire
national de référence de la tuberculose ;
la mise en place d’un comité de coordination du programme par arrêté
ministériel regroupant tous les partenaires et les établissements spécialisés;
l’implication des secteurs privé et parapublique, des ONG dans la prise en charge des
cas de tuberculose.
21. Contexte financier
21.1. Indiquez le pourcentage du budget public total alloué à la santé**: 8% en
2002.
21.2. Indiquez dans le tableau III.21.2** les dépenses de santé publique pour 2001
ou la dernière année disponible:
Public
Privé
Total
Dans ce total, combien
provient de donateurs
extérieurs?
Dépenses totales de santé
publique Précisez l'année: 2002
(USD)
38 641 509
ND
38 641 509
20 132 728
Tableau III.21.2
Dépenses par habitant
en 2002
(USD)
15
ND
15
-
21.3. Précisez dans le tableau III.21.3, si possible, les dépenses réservées
consacrées à la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et/ou le Paludisme
(dépenses des services de santé, éducatifs, sociaux et autres secteurs concernés)**:
Tableau III.21.3
Total des dépenses réservées par les pouvoirs
En dollars US
publics, les donateurs extérieurs, etc. Précisez
2002
l'année:
320 475
VIH/SIDA
361 602
Tuberculose
547 746
Paludisme
1 229 823
Total
21.4. Le pays bénéficie-t-il d'une aide budgétaire extérieure, Initiatives en faveur
*
des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) , Approches sectorielles? Si oui, comment
ces procédures contribuent-elles à la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et/ou
le paludisme?**:
ème
La Mauritanie a été déclarée en mars 1999 comme 6
pays éligible parmi 40 Pays
Pauvres Très Endettés devant bénéficier de la réduction de la dette, ce qui a amené le
Gouvernement à adopter en 2000 un Document de Stratégie de Réduction de la
Pauvreté (DSRP) ; ce qui a permis d’augmenter sensiblement l’engagement financier de
l’Etat dans la lutte contre ces 3 maladies.
*
PPTE est une initiative d'
allègement de la dette en faveur des pays pauvres très endettés coordonnée
par la Banque mondiale
**
Option pour les ONG
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Par ailleurs, plusieurs institutions d’appui au développement multilatérales et bilatérales (IDA,
BAD, OMS, UNICEF, FNUAP, KFW, Coopération Espagnole, Coopération Française)
interviennent à différents niveaux avec des contributions au financement des programmes de
santé prioritaires , en particulier la lutte contre le SIDA, le Paludisme et la Tuberculose.
22. Contexte programmatique national
22.1. Décrivez les possibilités nationales actuelles (état des systèmes et services)
qui existent en réponse au risque de VIH/SIDA, tuberculose et/ou paludisme (par
ex.,
niveau des ressources humaines disponibles, infrastructure sanitaire ou autre, types
d'interventions fournies, mécanismes de canalisation de fonds, existence de fonds
sociaux, etc.)
Les actions des 3 programmes de lutte contre ces 3 maladies sont coordonnées au
niveau central par des équipes bien étoffées et multidisciplinaires, et exécutés au niveau
périphérique à travers les différents niveaux du système de santé assurant une
couverture sanitaire de 80% (15 hôpitaux, 62 centres de santé, 333 postes de santé et
530 unité de santé de base communautaires).
Les activités opérationnelles des 3 programmes sont décentralisées et exécutées de
façon intégré au système de santé en étroite collaboration avec les responsables de
santé et les partenaires locaux (ONGs, communautés, privé). C’est dans ce cadre que
les 3 programmes bénéficient, en plus du cadre organisationnel des services de santé,
de la disponibilité de ressources humaines qualifiées, des équipements et infrastructures
sanitaires (Centrale d’Achat de Médicaments Et Consommables qui approvisionne les
dépôts régionaux, Laboratoire de référence national, Laboratoires périphériques, Centre
national de transfusion, Ecole paramédicale de santé publique, Institut de spécialités
médicales). En outre, des gestionnaires ont été affectés au niveau des programmes
prioritaires (SIDA, Paludisme, Tuberculose, Santé de la reproduction, PEV) et dans les
régions pour améliorer la gestion comptable des budgets alloués aux services de santé.
Plusieurs opportunités s’offrent aujourd’hui en Mauritanie pour renforcer la lutte contre
ces 3 maladies, d’une part dans le cadre l’initiative de réduction de la dette libérant des
ressources énormes pour le secteur de la santé, d’autre part la mise en œuvre de
l’approche sectorielle suivie par le département depuis 1998. Ainsi, les 3 Programmes
sont identifiés comme prioritaires et bénéficient de ressources importantes du budget
Etat pour les salaires du personnel, le fonctionnement et l’appui logistique
(antituberculeux gratuit, véhicules).
Par ailleurs, des efforts louables ont été pris par le Gouvernement pour améliorer la
gestion des ressources humaines avec en particulier l’augmentation des effectifs du
personnel (formation locale de paramédicaux et des spécialistes médicaux) avec
instauration de prime de zones dite de motivation, ce qui permet à travers la stabilité du
personnel d’assurer le fonctionnement des structures de santé sur la base d’un paquet
minimum de soins intégrant entre autres maladies, le paludisme, le SIDA et la
tuberculose.
Il faut signaler enfin, et compte tenue de la politique du Gouvernement qui accorde une
place prépondérante à la société civile, que les 3 Programmes ont eu à développer des
expériences de partenariat avec des ONGs à Nouakchott et dans les régions sur la base
d’une contractualisation dont le guide de procédure a été adopté en 2002. Ces ONGs
organisées aujourd’hui en réseaux (3 pour le VIH/SIDA , 1 pour la tuberculose et 1 pour
le paludisme) sont devenus des partenaires incontournables pour appuyer le
développement du système de santé national et améliorer les capacités d’absorption des
interventions planifiées.
22.2. Nom des principales institutions nationales et internationales engagées dans la
**
lutte nationale, la tuberculose eet leurs principaux programmes :
**
Pour les ONG, indiquez ici vos propres organisations partenaires
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Soumission de la Mauritanie au second tour du GFATM Septembre 2002 : composante tuberculose Page 17 de 33
Tableau III. 22.2
Nom de l'institution
l’Organisation
Mondiale de la Santé
Banque Mondiale
Type d'institution
(par ex.,
gouvernementale,
ONG, privée,
bilatérale, multilatérale,
etc.)
Institution
Internationale
Institution multilatérale
GTZ*
Institution bilatérale
Banque Africaine de
Développement
Coopération Française
Institution multilatérale
Coopération*
Espagnole
Etat / M.S.A.S.
Institution bilatérale
AMALUTS
ONG
Institution bilatérale
Gouvernementale
Principaux programmes (par
exemple, prévention VIH/SIDA
complète; extension de DOTS
sur 3 ans, etc.)
Budget
(Précisez la
période)
2001
Renforcement, extension de la
stratégie DOTS
Extension de la DOTS
Plaidoyer
Renforcement de la stratégie
DOTS
Renforcement de la stratégie
DOTS
Renforcement des compétences
18500$
Renforcement de la stratégie
DOTS
Les médicaments et produits de
laboratoire
IEC
Non
déterminé
45 283$
13518$
Non
déterminé
195321$
2224$
125O$
* appui direct au niveau décentralisé (Wilaya du HEG et de NKTT)
22.3. Décrivez les principaux déficits d'intervention programmatique et les déficits
de financement dans la réponse actuelle du pays face au VIH/SIDA, à la
tuberculose et/ou au paludisme:
La performance du secteur de la santé a souffert de l’in efficience de l’exécution liée aux
procédures de la disponibilité des budgets (Etats, Bailleurs) et de passation des marchés.
Des intrants prioritaires (vaccins, antituberculeux, médicaments, consommables de
laboratoire, …etc) ont connu ces dernières années des retards d’ordonnancement, ce qui
a grevé considérablement les activités des différents programmes de lutte contre la
maladie. Par ailleurs, ces 3 programmes rencontrent des insuffisances dans des aspects
en rapport avec l’expertise technique (épidémiologiste, entomologiste, biologiste, …), la
qualité de la prise en charge des malades, la surveillance épidémiologique et recherche
opérationnelle, l’IEC, le monitorage et l’évaluation, l’implication des communautés et de
la société civile, les capacités de gestion des programmes.
Ces axes prioritaires connaissent souvent des déficit de financement dans les
ressources mobilisées auprès de l’Etat et des partenaires au développement.
SECTIONS IV – VIII: Informations détaillées sur chaque
composante de la proposition
22.Identifiez la composante détaillée dans cette section (marquez d'une croix):
Tableau IV.23
Composante
VIH/SIDA
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
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(marquez d'une
croix):
X
Tuberculose
Paludisme
HIV/TB
24. Résumez brièvement la composante (Précisez la logique, le but, les objectifs, les
activités, les résultats attendus, la manière dont ces activités seront réalisées et les
partenaires concernés) (2–3 paragraphes):
Le but principal de cette composante est de dimunier ou contrôler à des limites
acceptables la transmission de la maladie tuberculeuse. Elle permet d’appuyer en cela les
efforts déjà entrepris par le département de la santé afin d’accélérer l’atteinte des
objectifs.
Les objectifs généraux fixés pour 5 ans :
- guérir 85 % des nouveaux cas de tuberculose
- détecter 70 % de sources d’infections existantes
Les objectifs spécifiques pour 5 ans :
- réduire de 25 % à moins de 10 % le nombre de malades perdus de vue au
cours du traitement ;
- accroître de 40 % à 80 % la couverture de la DOTS de la population au
niveau national
- assurer une prise en charge correcte des malades tuberculeux dans tous les
centre de santé du pays, les Hôpitaux régionaux et Hôpitaux Nationaux du
pays.
Les objectifs de la présente proposition visent, au cours de 5 ans à renforcer l’extension
de la stratégie DOTS dans les pays.
Les stratégies
A cet effet les stratégies retenues par le programme national de lutte contre la
tuberculose s’articulent autour des axes prioritaires ci-après :
1- La décentralisation et l’intégration des activités de lutte antituberculeuse dans le
paquet minimum d’activités (PMA) des centres de santé des moughataas non
couverts par la stratégie DOTS.
2- L’approvisionnement régulier en médicaments antituberculeux essentiels et en
consommables de laboratoire
3- Le développement du réseau de laboratoires de microscopie polyvalents
4- Le renforcement du contrôle de qualité des laboratoires de microscopie des
moughataas
5- Le renforcement des activités de supervision intégrées aux différents niveaux de
la pyramide sanitaire
6- L’implication des relais communautaires et des ONG visant à améliorer
l’application du traitement directement observé dans la communauté et accroître
la sensibilisation de la population, des malades et de leurs familles
7- La formation des personnels de santé aux différents niveaux de la pyramide
sanitaire
8- La participation du secteur privé et semi privé à travers l’application du traitement
directement observé dans les cliniques, entreprises et usines
9- L’application de la chimiothérapie chez les enfants contact des cas contagieux
couplée à une recherche active des sujets contacts
10- La mise en place d’un mécanisme de collaboration étroite entre les structures
publiques, communautaires et privées prenant en charge les personnes vivant
avec le VIH/SIDA et celles prenant en charge les malades tuberculeux
11- Le renforcement des capacités des centres de santé en terme de conseils, de
dépistage du VIH et de la tuberculose
12- Mettre en place un mécanisme de prise en charge communautaire de la stratégie
DOTS
13
Promouvoir des études de recherche opérationnelle ciblée sur :
- la prise en charge des malades co-infectés
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- la résistance bactérienne aux antibiotiques
- les modalités d’application de la DOTS en milieu nomade
- les facteurs d’abandon du traitement antituberculeux.
Les parties prenantes :
- le comité de coordination du programme qui regroupe les ONG, les agences
de coopération bilatérale et multilatérale, ainsi que les représentants de la
médecine privée et des établissements publics impliqués dans la mise en
œuvre des activités de lutte contre la tuberculose ;
- la coordination du programme
- les directions régionales à la promotion sanitaire et sociale (DRPSS)
- la société civile, les ONG spécialisées en matière de lutte contre la
tuberculose et le VIH/SIDA, les médecins privés.
Partenaires chargés de l’exécution
- Le PNLTL
- CNH : Centre National d’Hygiène –LNR)
- Centre Hospitalier National
- Hôpital Militaire
- ONG : ROMATUB( AMALUTS, EMEL)
- Direction Régionales à la Promotion Sanitaire et Sociales (DRPSS).
Les résultats attendus :
- L’application du traitement directement observé sera renforcée au niveau des
centres de santé , postes de santé et les structures hospitalières.
- La sensibilisation des décideurs politiques administratifs et des leaders
communautaires sera accrue
- La détection des cas de tuberculose infectés par le VIH et la prise en charge
psychosociale et thérapeutique seront améliorées
- La surveillance épidémiologique de la tuberculose et de l’infection par le VIH
sera établie régulièrement
- La surveillance épidémiologique de la résistance bactérienne aux
antituberculeux sera développée
- Le plaidoyer en faveur de la lutte contre la tuberculose et le VIH/SIDA sera
amplifié grâce à l’action des ONG, et de la société civile
- Les compétences techniques et gestionnaires des personnels de santé
impliqués dans la lutte contre la tuberculose et le VIH/SIDA seront renforcées
aux différents niveaux de la pyramide sanitaire.
25. Indiquez la durée estimée de la composante:
De (mois/année):
janvier 2003
A (mois/année):
Tableau IV.25
Décembre 2007.
26. Description détaillée de la composante pendant tout SON CYCLE:
26.1. But et impact attendu
L’impact de la mise en œuvre efficace de la stratégie DOTS au terme de cette
proposition devra contribuer à améliorer le taux de succès du traitement, réduire la
transmission de la maladie au sein de la communauté et favoriser la complémentarité
d’action des différents intervenants : secteurs public, communautaire et privé.
Le renforcement de la stratégie DOTS contribuera à alléger le poids de la maladie sur
les populations et diminuer ses taux de morbidité et de mortalité.
Tableau
IV.26.1
Réduire le nombre de perdus de vue au cours du traitement de 25 % à moins de 10
% des cas dépistés contagieux
Indicateurs d'impact
Base
Objectif chiffré(dernière
année de la proposition)
(Voir annexe II)
Année: 2003
Année: 2007
But:
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Pourcentage des malades perdus
de vue au cours du traitement
25 %
moins de 10 %
27. Objectifs et résultats attendus :
Objectifs sur 5 ans :
- Réduire de 25 % à moins de 10 % le nombre de malades perdus de vue au
cours du traitement ;
- Accroître de 40 % à 80 % la couverture DOTS de la population au niveau
national ;
- Améliorer la capacité de prise en charge correcte des malades tuberculeux
infectés dans 100 % des centres de santé, Hôpitaux Régionaux et Hôpitaux
Nationaux.
Les résultats attendus sur 5 ans:
- réduction à moins de 10 % des cas de perdus de vue au cours du traitement ;
- la stratégie DOTS couvre 80 % des populations au niveau national ;
- la capacité de prise en charge des tuberculeux est améliorés au niveau de
100 % des centres de santé, Hôpitaux Régionaux et Hôpitaux Nationaux.
Tableau IV.27
Etendre la stratégie DOTS à 100 % des centres de santé, Hôpitaux Régionaux
et Hôpitaux Nationaux
Indicateurs de
Base
Objectif chiffré
résultats/couverture
(Voir annexe II)
Année:
Année
Année
Année
Année
1 2003
2: 2004 3: 2005
4: 2006
5: 2007
Pourcentage des structures de
santé (centres de santé, Hôpitaux
Régionaux et Hôpitaux Nationaux)
20 %
20 %
10 %
10 %
40 %
où la DOTS et correctement
appliquée.
Objectif:
27.1. Activités générales relatives à chaque objectif spécifique et résultat attendu :
Objectifs : - améliorer les capacités de prise en charge correcte des malades tuberculeux
infectés dans 100 % des centres de Santé, Hôpitaux Régionaux et Hôpitaux Nationaux.
Activités générales :
- formation de 3200 médecins/infirmiers sur la prise en charge des cas de
tuberculose
- formation de 300 bacilloscopistes sur le dépistage précoce des cas
- approvisionner régulièrement toutes les structures en médicaments
antituberculeux et en consommables de labo
- assurer le suivi 2 fois / par an des structures de santé et de contrôle de
qualité des lames de microscopie
- équiper toutes les structures de dépistage et de traitement de laboratoires
fonctionnels.
Tableau IV.27.1
Améliorer les capacités de prise en charge correcte des malades tuberculeux dans 100 % des
centres de santé, Hôpitaux Régionaux, Hôpitaux Nationaux
Activités générales
Indicateurs de
Base
Objectifs chiffrés
Institutions
procédure/produit
responsables
/chargées de
l'exécution
Objectif:
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
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Formation de 2950
médecins/infirmiers
sur la prise en charge
des cas.
Formation de 300
bacilloscopistes sur le
dépistage des cas
(un par activité) (Voir
l'
annexe II)
Nombre de
médecins/infirmiers
formés
Nombre de
bacilloscopistes
formés
2003
Année
2004
Année
2005
Année
2006
Année
2007
1180
590
590
295
295
60
60
60
60
60
Programme
National de
lutte contre la
tuberculose
28. Expliquez en quoi la composante ajoute ou complète des activités déjà entreprises
par les autorités publiques, les donateurs extérieurs, le secteur privé ou tout autre
partenaire concerné: (par ex.: la composante s'appuie-t-elle sur des programmes
existants ou les élargit-elle; la composante vise-t-elle à combler des lacunes existantes
dans les programmes nationaux; la proposition s'inscrit-elle dans le Plan national; existet-il un lien évident entre la composante et des politiques ou programmes de
développement plus généraux tels que les Stratégies de réduction de la pauvreté ou les
Approches sectorielles, etc.), (Lignes directrices par. III.41 – 42),(2–3 paragraphes):
La composante renforcera les plans d’actions du programme élaborés et exécutés chaque
année avec l’appui des partenaires.
Elle permettra d’élargir le champs d’action et permettra, dans le cadre de la décentralisation
d’atteindre des zones supplémentaires. La complémentarité dans l’action crée par la
proposition va combler certaines insuffisances affichées par les différents intervenants.
L’état et les différents intervenants ou partenaires continueront à apporter leur soutien à la
lutte contre la tuberculose et ceci quelque soit l’apport de la proposition de la subvention du
fonds mondial.
29.
Décrivez brièvement comment la composante répond aux préoccupations
suivantes (1 paragraphe par point):
29.1 Le concours des bénéficiaires comme les personnes atteintes du VIH/SIDA:
Dans le cadre de la collaboration entre le PNLT et le PNLS , il sera procédé au dépistage
systématique des malades tuberculeux en matière de VIH/SIDA.
29.2. La participation des communautés:
Les communautés sont organisées à travers des comités de gestion des structures de santé,
des associations de jeunesse, des coopératives féminines. Ces groupes communautaires
seront associés dans la prise en charge des cas, le suivi du traitement et la sensibilisation en
faveur de la prévention de la tuberculose.
29.3. Les questions d'égalité des sexes:
Les malades tuberculeux sont traités sur le même pieds d’égalité sans distinction de sexe.
29.4. Les questions d'égalité sociale:
L’égalité sociale est garantie au cours de toutes les prestations en matière de lutte
antituberculeuse.
29.5. Le développement des ressources humaines:
La composante tuberculeuse va développer d’avantage. Les compétences des
ressources humaines et appuiera leur motivation pour les activités du terrain.
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29.6. Pour les composantes concernant des médicaments et remèdes essentiels,
décrivez quels produits et protocoles de traitement seront utilisés et comment une
utilisation rationnelle sera garantie (notamment pour maximiser l'adhésion au
programme et suivre les réticences),
Le programme national de lutte contre la tuberculose dispose d’un guide où le protocole
est expliqué (voir le guide en annexe).
En collaboration avec l’OMS, un protocole national standardisé a été mis en place et appliqué
au niveau de toutes les structures sanitaires ou la DOTS existe dejà.
Protocoles :
CAT 1 : 2 RHZE + 6 TH (6 HE)
CAT 2 : 2 SRHZE + 1 RHZE + 5 RHE 3/7
CAT 3 : 2 RHZ + 6 TH (6 HE)
Une soumission a été introduite auprès du GDF (Global Drug. Facility) et une mission du GDF s’étant
rendue dans notre pays pour évaluer nos besoins et nous a confirmé la dotation pendant 3 ans au moins
de 50 % de nos besoins en médicaments antituberculeux à compter du janvier 2003. Suite à cet
approvisionnement en médicaments un mécanisme de suivi du programme sera mis en place pour les
années à venir. Ce suivi sera assuré par un organisme étranger indépendant.
SECTION V – Informations budgétaires
30.Indiquez en résumé les ressources financières demandées au Fonds mondial par
année et par catégorie budgétaire,
Tableau V.30
Ressources
nécessaires
(USD)
Ressources
humaines
Infrastructure/
équipement/log
istique.
Formation/
planification/re
cherche
Marchandises/
produits Labo
Médicaments
Année 1
Année 2
Année 3
(Estimatio
n)
Année 4
(Estimatio
n)
Année 5
(Estimatio
n)
Total
944 $
944 $
944 $
944 $
944 $
4720 $
199 853 $
324 996 $
275 750 $
297 627 $
348 014 $
1 446 240 $
195 021 $
191 908 $
195 038 $
164 040 $
100 959 $
846 966 $
26 015 $
0
26 415 $
0
26 415 $
0
27 415$
0
132 375 $
0
26 115 $
0
Monitoring et
évaluation
Frais
administratifs
19 610 $
2 642 $
2 642 $
2 642 $
10 189 $
37 725 $
24 439 $
1 887 $
1 887 $
1 885 $
1 887 $
31 985 $
Sensibilisation
IEC
46 571 $
44 133 $
46 170 $
44 100 $
47 240 $
228 214 $
Total
512 553 $
592 525$
548 846 $
537 653 $
536 648 $
2 728 225 $
30.1. Pour les médicaments et les marchandises/produits, veuillez indiquer dans
le tableau ci-dessous les coûts unitaires, les quantités et les coûts totaux,
pour LA PREMIERE ANNEE UNIQUEMENT:
Pour les médicaments antituberculeux l’état a dégagé une ligne budgétaire
annuelle pour assurer l’approvisionnement régulier. Ensuite le GDF, à la suite
d’une soumission introduite en avril 2002 par le département de la santé va fournir
à notre pays 50 % des besoins en médicaments antituberculeux pendant 3 ans.
C’est pour les produits de labo, que nous sollicitons un appui pour assurer un
approvisionnement adéquat et régulier des laboratoires en consommables.
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Nous ne disposons pas actuellement des coûts unitaires mais nous jugeons
que les montants indiqués à cet effet pourront contribuer à l’achat des besoins des
laboratoires périphériques (Voir Estimation des besoins du LNR / Document
stratégique page 28)
Tableau V.30.1
Article/objet
Coût unitaire
(USD
Quantités
(précisez l'unité)
Coût total
(USD)
30.2. Dans les cas où les ressources humaines (RH) constituent une part
importante du budget, expliquez dans quelle mesure les dépenses en RH
renforceront la capacité des systèmes sanitaires au niveau du patient/de la
population cible et comment ces salaires seront garantis après la période
couverte par la proposition (1 paragraphe):
Dans le cadre de cette proposition, les ressources humaines ne constituent pas
une part importante du budget pour deux raisons :
- la politique de décentralisation et d’intégration des activités mise en vigueur
par le département de la santé veut que toutes les activités de lutte
antituberculeuse soient exécutées par les personnels des structures de santé
régionales en même temps que les autres activités du paquet minimum
d’activités ;
- les salaires de ces personnels sont entièrement pris en charge par le budget
de l’état.
Les ressources humaines budgétisées permettent la relance et le renforcement
de la stratégie DOTS au niveau des structures sanitaires régionales.
31. Si vous recevez une subvention de la part d'autres sources que le Fonds mondial
pour des activités relatives à cette composante, veuillez indiquer dans le tableau
ci-dessous en dollars US la subvention générale reçue au cours des trois
dernières années ainsi que celle attendue jusqu'en 2005:
Tableau V.31
1999
Nationale
(publique et
privée)
Extérieure
Total
2000
2001
2002
2003
2004
2005
221 030
233 333
314 815
333 333
351 852
351 852
209 500
430 530
229 563
462 896
46 785
361 602
28 267
361 602
9 748
361 602
9 748
361 602
NB : Pour l’année 2002, les contributions de l’état et des partenaires sont estimées à
361 602 $ US. Nous avons tenu compte de ce montant et nous l’avons reconduit pour les
années à venir dans le cadre de la planification et l’estimation des apports à venir.
31.Joignez un budget complet et détaillé qui reprend les catégories budgétaires
générales indiquées ci-dessus ainsi que les activités des composantes. Le cas
échéant, il doit comprendre des coûts unitaires et des quantités.
Voir Annexe III : Activités programmées et non financées (V.plan stratégique)
Dans l’annexe III il y a les détails des catégories budgétaires demandés au fond global
dans cette composante avec les coûts unitaires et les quantités.
32.Indiquez dans le tableau ci-dessous comment les ressources nécessaires seront
allouées aux partenaires chargés de l'exécution, en pourcentage
33.Les partenaires chargés de l’exécution dans le cadre de la composante tuberculose sont :
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la société civile – ONG qui a été chargé de la sensibilisation, de l’orientation et
de l’éducation des malades et de la communauté sur la prévention et le
traitement de la tuberculose ;
- le Centre National d’Hygiène (CNH) qui est un établissement orienté dans la
recherche et qui est chargé de la formation des bacilloscopistes, de la
supervision des activités de laboratoires périphériques et du contrôle des
qualités de ces laboratoires ;
- le secteur privé et parapublique : les médecins et infirmiers d’état exerçant
dans ces secteurs sont formés et associés à tout le processus de prise en
charge des cas de tuberculose au même titre que leurs collègues du secteur
publique.
Les personnes atteintes de la tuberculose ne sont pas encore organisés en ONG et leur
participation au processus de lutte antituberculeuse est encore inexistante .
-
Tableau V.33
Allocation des
ressources aux
partenaires
chargés de
l'exécution* (%)
Année 1
Année 2
Année 3
(Estimatio
n)
Année 4
(Estimatio
n)
Année 5
(Estimatio
n)
Total
en
Taux
Gouvernement
( PNLT )
ONG / Org.
Communautaires
47%
21 %
24 %
31 %
28 %
30 %
18 %
7%
8%
8%
9%
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
35 %
72 %
68 %
62 %
64 %
61 %
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
100%
512 553
100%
592 525
100%
548846
100%
537 653
100%
536 648
Secteur privé
Personnes
atteintes du VIH/
de la
tuberculose/ du
paludisme
Organisations de
recherches /
éducatives.(LNR)
Organisations
confessionnelles
Autres (veuillez
spécifier)
Total
Total en USD
7%
100%
2 728225
* S'il n'y a qu'un seul partenaire, expliquez pourquoi.
SECTION VI – Informations sur la gestion programmatique et financière
34. Décrivez les accords de gestion proposés (esquissez les accords d'exécution de la
proposition, les rôles et responsabilités des différents partenaires et leurs relations),
Les partenaires chargés de l’exécution tels que les ONG sont liés par des contrats avec le
département de la santé (contractualisation) qui régissent l’exécution des activités ainsi le
suivi des activités et les procédures de disponibilisation des ressources financières.
Ces contrats fixent de façon précise les attributions et les responsabilités de chacune des
parties.
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Le programme national de lutte contre la tuberculose (PNLTL) coordonne et planifie
toutes les activités de lutte antituberculeuse au niveau national. Il est le premier partenaire
chargé de l’exécution à travers l’unité centrale du programme (la coordination et les
directions régionales à la promotion sanitaires et sociales –DRPSS-.
Ce programme dispose d’un comité de coordination qui se réunit deux fois par an pour
l’évaluation et le suivi de ses activités.
Les attributions de ce programme sont fixées par l’organigramme du département de la
santé et des affaires sociales et par les arrêtés créant le programme et son comité de
coordination.
Donc le PNLTL est le premier partenaire d’exécution des activités de lutte
antituberculeuse.
Quant à l’autre partenaire qui est le centre national d’hygiène (CNH), ses attributions, en
matière de lutte antituberculeuse sont fixées par une note de service établie en commun
accord entre la coordination du programme national de lutte contre la tuberculose et le
directeur du CNH.
Les structures sanitaires privées et parapubliques reçoivent les médicaments
antituberculeux gratuitement pour le traitement des malades ; leurs personnels impliqués
dans la prise en charge des cas sont formés en même temps que les personnels du
publique. Ces structures fournissent des rapports trimestriels réguliers et leurs données
sont comptabilisées au niveau des données nationales.
34.1 Expliquez la logique à la base des accords proposés).
La logistique à la base de ces accords consiste à attribuer à chaque partenaire les tâches
qui correspondent à son profil et à ses capacités professionnelles.
L’élargissement des tâches confiées est fonctions des résultats obtenus par le partenaire
au cours de l’exécution des activités.
Ces partenaires à l’exécution gèrent les moyens, font leurs propres achats et assurent les
supervisions des activités. Ils établissent et envoient des rapports réguliers sur les progrès
réalisés et les situations financières.
34.Indiquez votre première et vote deuxième suggestion de bénéficiaire principal
(Principal Récipient) (Veuillez vous reporter aux Lignes directrices par. VI.65–67):
Tableau VI.35
Nom du
PR
Nom du
contact
Première suggestion
Programme National de lutte contre la
Tuberculose et la Lèpre (PNLTL)
Dr. Mohamed Yarba O/ Meïmine,
coordinateur du programme
Deuxième suggestion
Laboratoire National de Référane
(LNR)
Pr. Lô Baïdi, Directeur du CNH
Adresse
BP : 177 Nouakchott - MAURITANIE
BP : 177 Nouakchott – MAURITANIE
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Téléphone
Télécopie
Adresse
électroniq
ue
222 525 60 97
222 525 32 37
222 525 31 34
222 525 31 34
[email protected]
35.1. Décrivez brièvement pourquoi vous croyez que cette (ces) organisation(s)
convient (conviennent) particulièrement pour assumer le rôle de Bénéficiaire
principal de votre proposition/composante (par ex. une expérience antérieure dans
une fonction similaire, les capacités et systèmes en place, les contacts existants avec
des sous-bénéficiaires, etc.), (Lignes directrices par. VI.66–67), (1–2 paragraphes):
Ces organisations choisies comme des bénéficiaires principaux ont été retenus pour les
raisons suivantes :
- les actions des différents partenaires sont complémentaires et
interdépendantes ;
- les attributions de chaque partenaires sont indispensables pour assurer une
meilleure prise en charge des cas de tuberculose ;
- ensuite ces partenaires sont spécialisés dans les domaines qui leurs sont
confiés : par exemple les ONG sont les mieux placées pour l’information et
l’éducation des communautés (populations cibles).
- l’équipe du programme national de lutte contre la tuberculose, vue ses
compétences est la seule habilitée à assurer la formation du personnels sur le
terrain, la supervision, la collecte et l’analyse des données.
- Le laboratoire national de referance qui assure la formation des
bacilloscopistes, le contrôle de qualité et les recherches.
35.2. Décrivez brièvement comment votre (vos) candidat(s) Bénéficiaire(s)
principal(aux) travaillera(ont) avec la CCM et les autres partenaires chargés de
l'exécution (par ex., par des rapports au CCM, versement des fonds aux sousbénéficiaires, etc.), (1 paragraphe):
Les procédures de travail entre les candidats bénéficiaires principaux et la CCM sont
schématisées comme suit :
- les partenaires à l’exécution reçoivent des fonds du CCM correspondant aux
activités à mener ;
- l’exécution des activités dans toutes ses dimensions revient aux partenaires
c’est à dire les bénéficiaires principaux ;
- ces bénéficiaires principaux sont en rapport avec les sous bénéficiaires,
établissent et envoient des rapports réguliers sur les progrès réalisés et les
situations financières ;
- le CCM assure le contrôle et le suivi des activités ainsi que le contrôle de la
gestion des ressources financières et l’adéquation ressources financières /
résultats obtenus.
36.
Indiquez brièvement les liens entre les accords d'exécution généraux décrits cidessus et d'autres accords existants (y compris, par exemple, des détails sur l'examen
annuel et autres échéances). Si nécessaire, indiquez les domaines pour lesquels vous
demandez des ressources supplémentaires au Fonds mondial afin de renforcer les
capacités de gestion et d'exécution, (1–2 paragraphes):
En plus de ces accords d’exécution généraux entre CCM et bénéficiaires principaux il y a
d’autres accords ainsi que des systèmes de contrôle et de suivi des moyens mis à la
disposition des centres de dépenses.
Tous les centres de dépenses sont suivis et contrôlés par l’inspection générale du
ministère de la santé ainsi que le contrôle de l’état. Il existe des textes régissant l’action
de chacune de ces structures.
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Les domaines pour lesquels nous demandons des ressources supplémentaires au fonds
mondial afin de renforcer les capacités de gestion et d’exécution sont :
- la formation, la supervision, la recherche ;
- l’appui au laboratoire national de référence en mycobactériologie ;
- la sensibilisation des communautés et le suivi des malades tuberculeux;
- l’équipement et la logistique ;
SECTION VII – Informations sur le monitoring et l'évaluation
37. Esquissez le plan de monitoring et d'évaluation en incluant les informations
suivantes, (1 paragraphe par sous-question).
37.1. Aperçu des systèmes de gestion des informations sanitaires actuels et les
études en cours ou existantes qui fournissent des informations pertinentes (par
ex., les enquêtes sanitaires démographiques, les enquêtes sur le niveau de vie, etc.),
(Lignes directrices par. VII.76):
Le système de gestion actuel des informations sanitaires se schématise ainsi :
- les structures sanitaires où les activités sont menées établissent et envoient
des rapports mensuels d’activités qui sont synthétisés au niveau régional et
envoyés au niveau central à la direction de la planification et des statistiques.
Cette dernière élabore chaque année un annuaire statistique où sont
résumées toutes les informations recueillies dans les rapports mensuels. Un
Feed – Back est fait pour le niveau régional et périphérique.
Pour les activités de lutte antituberculeuse, il existe, en parallèle des rapports trimestriels
et des registres spécifiques de la tuberculose ; des rapports trimestriels sont élaborés sur
la base des registres tuberculose et envoyés au niveau du programme national de lutte
contre la tuberculose pour être analysés.
En plus de cela des études et des enquêtes peuvent être menées à tout moment pour
approfondir tel ou tel aspect de nature démographique ou sanitaire ; c’est le cas par
exemple de l’adhésion des malades tuberculeux à leur traitement, ou la prévalence de la
tuberculose au niveau d’une communauté etc….
37.2. La procédure suggérée, y compris les méthodes et la fréquence de collecte
des données
La procédure suggérée consiste à renforcer le système de gestion existant pour le rendre
performant afin de l’amener à donner une image réelle de la situation socio sanitaire.
En plus mener deux circuits de supervision par an touchant toutes les structures
sanitaires avec une documentation et un Fee-Back.
Renforcer tout cela chaque année par des enquêtes et des études portant sur les
problèmes rencontrés sur le terrain en tenant compte des réalités socioculturelles du
pays.
37.3. Calendrier:
-
Elaboration et envoi tous les mois de rapports mensuels
Faire 2 études par an sur des aspects de la prise en charge de la tuberculose
Faire 2 enquêtes par an sur la séroprévalence de VIH chez les tuberculeux
Etablir un annuaire statistique annuel avec Feed-Back aux régions.
37.4. Rôles et responsabilités dans la collecte et l'analyse des données et des
informations:
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Les rôles et les responsabilités de la collecte des données doivent revenir aux directions
régionales, aux programmes et à la direction de la planification et des statistiques.
Ces informations et ces données doivent être collectées avec fidélité, transmises
rapidement et analysées à temps utile (chaque année) avec un Feed-back aux structures
régionales.
37.5. Plan d'intéressement de la population cible à la procédure:
Les populations cibles doivent être sensibilisées à cette procédure et associées, à
travers les structures communautaire à la collecte des données. Les résultats de
l’analyse des données doivent être partagés avec les populations cibles
37.6. Stratégie du contrôle de qualité et de validation des données:
La stratégie de contrôle de qualité et de validation des données doit se baser sur
les supervisions centrales et régionales. C’est à dire qu’au cours de ces
supervisions les équipes doivent apporter avec eux les rapports d’activités des
structures sanitaires à visiter et vérifier les registres pour le constat et la
comparaison.
37.7. Utilisation proposée des données de monitoring et d'évaluation:
Les données de monitoring et d’évaluation doivent être utilisées et doivent servir
de cadre d’orientation pour les actions futures. Elles doivent être connues par tous
les intervenants et comparées au fur et à mesure afin d’évaluer la qualité du travail
des équipes de terrain.
38. Attendu que dans certains cas les demandeurs peuvent ne pas disposer
actuellement des capacités suffisantes pour établir et alimenter un système qui
produise les données de base et des indicateurs de monitoring et d'évaluation,
veuillez préciser, si nécessaire, les activités, les partenaires et les besoins de
ressources pour renforcer les capacités de monitoring et d'évaluation.
Tableau VII.38
Activités
(destinées à
renforcer les
Systèmes de
monitoring et
d'évaluation
Révision et
réactualisati
on
des
supports des
données
Partenaire(s)
(qui peuvent
aider à renforcer
les capacités de
monitoring et
d'évaluation
Ressources demandées (USD)
Année
1
Année
2
Année
3
Année
4
Année
5
Total
Etat
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Multiplication
des supports
du
programme
Elaboration
d’un guide
de
supervision
Supervision
et Contrôle
de qualité
Enquêtes
Total
demandé au
Fonds
mondial
Total des
autres
ressources
disponibles
OMS
Banque
Mondiale
19610
2642
2642
2642
10189
9056
9056
9056
9056
9056
37 725
45 280
SECTION VIII – Informations sur l'achat et la gestion de la chaîne d'approvisionnement
39. Décrivez les accords actuels sur l'achat et la gestion de la chaîne
d'approvisionnement des produits et équipements de santé publique intégrés aux
interventions sur les maladies proposées par cette composante, y compris les
produits pharmaceutiques ainsi que le matériel comme les aiguilles d'injection, les
tests de diagnostic rapide et les marchandises comme les suppléments d'oligoéléments, les préservatifs et les moustiquaires (Veuillez vous reporter aux Lignes
directrices par.VIII.86).
Voici les réponses aux questions du tableau VIII.39 en dessous :
Pour l’achat des médicaments antituberculeux et consommables de laboratoire, les
offres sont faites par la commission centrale des marchés et sont concurrentiels et
accessibles à tous les fournisseurs nationaux et internationaux.
C’est en fonction de leurs offres que les fournisseurs sont choisis.
Les offres sont à plis fermés et sont régis par des lois et des procédures permettant de
garantir la disponibilité des produits conformément aux besoins exprimés et au temps
fixé.
Les offres sont lancées à travers le journal officiel, la radio et la télévision pour une date
fixée. Ensuite les offres sont reçues par la commission à plis fermés et en présence de
tous les fournisseurs intéressés. Après ouverture des plis et approbation du marché, un
délai est accordé au fournisseur choisi pour livrer devant tous les membres de la
commission les produits demandés.
Le contrôle de la qualité des produits est exigé par la commission dans le cadre des
textes régissant les appels d’offres.
Pour les médicaments antituberculeux et les consommables de laboratoires, le
programme dispose d’un magasin central, gardé et climatisé et d’un logiciel de gestion
de ces produits une fois réceptionnés.
A partir de ce magasin central, on approvisionne les dépôts régionaux sur la base de
leurs commandes et de leurs rapports d’activités. Ce qui veut dire que les livraisons des
médicaments et des consommables de laboratoires sont fonction du nombre de malades
traités et suivis et du nombre d’examens faits au niveau des laboratoires régionaux.
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Les centres de dépistage et de traitement ont des capacités de stockage limitées et
s’approvisionnent régulièrement à partir des dépôts régionaux qui disposent de
pharmacies équipées pour le stockage de tous les médicaments.
Au cours des supervisions centrales la gestion des médicaments antituberculeux et des
consommables de laboratoires est examinée.
Notre pays va bénéficier à partir de janvier 2003 de 50% des dotations gratuites de
médicaments antituberculeux pendant 3 ans du GDF.
L’approvisionnement des structures sanitaires en médicaments antituberculeux et
consommables de laboratoire se fait régulièrement par la coordination du programme
de lutte contre la tuberculose jusqu’au niveau du dépôt régional.
Tableau VIII.39
Composante d'achat et système de
gestion de la chaîne
d'approvisionnement
Comment les fournisseurs de produits
sont-ils choisis et pré-approuvés?
Accords existants et capacités
(ressources physiques et humaines)
Quelles sont les procédures d'acquisition
utilisées pour garantir des appels d'offre
ouverts et concurrentiels, accélérer la
disponibilité des produits et la cohérence
avec les lois/obligations nationales et
internationales en matière de propriété
intellectuelle?
Quels sont les mécanismes d'assurance
de qualité mis en place pour garantir que
tous les produits achetés et utilisés
soient sains et efficaces?
Quels sont les systèmes de distribution
et comment minimisent-ils la disparition
de produits et maximisent-ils la
fourniture ininterrompue et générale des
produits?
40. Décrivez les accords actuels de fourniture de services (par ex., engagement de
personnel, contrats, programmes de formation, etc.), (1–2 paragraphes):
Le département de la santé engage du personnel spécialisé ou après formation locale et
établit des contrats avec ces personnels.
Ces personnels reçoivent, en plus de leurs salaires mensuels des sommes équivalentes aux
heures supplémentaires exercées en dehors des heures de travail.
Dans le cadre du cursus professionnels et du renforcement des capacités des personnels des
formations continues et des recyclages sont faits au profit de ces personnels.
Au cours de leurs exercices, les personnels impliqués dans la prise en charge intégrée des
malades reçoivent des motivations sous forme de séminaires, de voyages à l’étranger etc….
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Ensuite les supervisions constituent un cadre de motivation et d’encouragement des
personnels sur le terrain.
41. Donnez un aperçu des ressources supplémentaires (par ex. l'infrastructure, les
ressources humaines) nécessaires pour assurer la fourniture et la distribution des
produits et services à utiliser dans cette composante, (2–3 paragraphes):
Pour la composante tuberculose il n’est pas nécessaire d’avoir des ressources humaines
supplémentaires pour assurer la fourniture et la distribution des produits. Les activités se
font de façon intégrée et décentralisée. Les ressources humaines déjà disponibles sont
suffisantes pour accomplir les tâches utiles.
42. Veuillez préciser dans le tableau ci-dessous toute source supplémentaire auprès
de laquelle le demandeur envisage d'obtenir des produits relatifs à cette
composante, que les demandes complémentaires aient été introduites ou non,
accordées ou non. (Pour chaque source, indiquez une personne à contacter pour ledit
programme, la quantité de produits dans la demande de subvention et la durée du
soutien. Des exemples de tels programmes sont le Global TB Drug Facility ou les dons
de produits par les entreprises pharmaceutiques), (Lignes directrices par. VIII.88):
Tableau VIII.42
Nom
du
programme
Personne à contacter (avec
téléphone
et
adresse
électronique)
Le GDF
Dr. Jacob Kumerasan
Ressources
demandées (R)
ou accordées (G)
G
Calendrier
et
durée
de
la
demande
ou
subvention
Chaque année et
pendant 3 ans
Tel : 41 22 791 23 85
Email : [email protected]
42.1. Expliquez en quoi les ressources sollicitées auprès du Fonds mondial pour
les produits relatifs à cette composante seront complémentaires et non
redondantes par rapport aux autres sources décrites, le cas échéant, ci-dessus (1
paragraphe):
Les dotations régulières en médicaments antituberculeux qui seront fournies par le GDF
pendant les 3 années à venir vont contribuer à renforcer l’appui fourni et sollicité auprès
du fonds mondial, car la disponibilité de médicaments est essentielle si non indispensable
pour la réussite de toute action de lutte antituberculeuse. Donc les deux appuis se
complètent parfaitement et permettent d’atteindre les objectifs fixés ensemble, à savoir
contribuer à réduire la transmission de la maladie tuberculeux.
LISTE DES PIÈCES JOINTES
Remarque:
La liste des pièces jointes est divisée en deux parties: la première partie énumère les pièces
jointes demandées par le Fonds mondial à titre de documentation des sections III et IV.
La deuxième partie permet aux candidats d'
énumérer les pièces jointes relatives à d'
autres
sections telles que les Informations sur les demandeurs (Section II), le Budget détaillé
(Section IV) ou autres informations pertinentes.
Veuillez signaler quels documents sont joints en indiquant un numéro de document.
Documents généraux:
Pièce jointe
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Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
Soumission de la Mauritanie au second tour du GFATM Septembre 2002 : composante tuberculose Page 32 de 33
1. Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP)
2. Cadre de dépenses à moyen terme
3. Plans stratégiques de secteur
4. Tout rapport sur la performance
Documents spécifiques - VIH/SIDA:
5.
6.
7.
8.
Analyse de la situation
Données de base pour suivre les progrès1
Plan stratégique national pour le VIH/SIDA, avec estimations budgétaires
Plan axé sur les résultats, avec indication du budget et du déficit en
ressources (le cas échéant)
Documents spécifiques - tuberculose:
9. Plan d'expansion pluriannuel de stratégie DOTS et budget pour atteindre
les cibles mondiales de lutte antituberculeuse
10. Documents sur les mesures techniques et opérationnelles du
programme national de lutte antituberculeuse, sous la forme de manuels
nationaux ou documents similaires
11. Rapport annuel le plus récent sur la mise en oeuvre du DOTS, son
développement et la planification financière (formulaire de collecte
systématique de données annuelles de l'OMS sur la tuberculose [et
données financières])
12. Dernière évaluation/examen indépendants des actions nationales de
lutte antituberculeuse
Documents spécifiques - paludisme:
13. Analyse de la situation
14. Données de base pour suivre les progrès
15. Plan stratégique national pour faire reculer le paludisme, avec
estimations budgétaires
16. Plan axé sur les résultats, avec indication du budget et du déficit en
ressources (le cas échéant)
Documents généraux:
Documents spécifiques – VIH/SIDA:
Documents spécifiques - tuberculose:
Documents spécifiques - paludisme:
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Pièce jointe
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Pièce jointe
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Pièce jointe
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Pièce jointe
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Pièce jointe
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Pièce jointe
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Pièce jointe
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Documents/activités communs
1
Pièce jointe
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Lorsqu'
il n'
existe pas de données de base, il devra être prévu dans la proposition d'
en établir.
Formulaire à remplir pour la présentation de propositions au Fonds mondial
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