Mise en page 1 - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles

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Mise en page 1 - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
les
100
plus
BEAUX FILMS
DE L'HISTOIRE DU CINÉMA
au cinéma Reflet Médicis
du 19 novembre 2008 au 6 juillet 2009
3-5, rue Champollion 75005 Paris -M° Saint Michel ou Cluny - www.lesecransdeparis.fr
SOMMAIRE
3
4 à 19
20-21
22
Editos de Claude-Jean Philippe et Sophie Dulac
Programme, présentation des films
Index alphabétique
Remerciements
Au Reflet Médicis
3-5, rue Champollion 75005 Paris
(métro Cluny la Sorbonne/ Saint Michel)
infos et réservations au 0 892 68 48 24 (0,34€/min)
www.lesecransdeparis.fr - [email protected]
Tarifs
Plein : 8€90, réduit : 6€80, scolaire : 4€30, matinée : 5€90
Tarif réduit pour étudiants, chômeurs, + de 60 ans et familles nombreuses
du lundi au vendredi jusqu’à 17h30.
- de 18 ans et carte imagin’R, tous les jours.
Cartes Les Ecrans de Paris, UGC illimité et Le Pass acceptées.
Equipe de programmation
Claude-Jean Philippe, Sophie Dulac, Eric Vicente, Vincent Marti, Julie Jégo,
Jean-Marc Zekri, Marie Pascaud, Jean Marc Quinton.
Conception graphique du catalogue
Pierre Lefèvre.
Relations Presse
Stanislas Baudry, 34, boulevard Saint Marcel 75005 Paris
[email protected] 06 68 60 60 16/ 08 72 84 56 20
Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.sddistribution.fr/fiche.php?id=30
2
EDITOS
A l’âge ingrat de l’adolescence durant lequel les jeunes se cherchaient plus qu’ils ne se trouvaient, moi, je passais mes soirées et souvent mes week-ends dans un cinéma que j’adorais, “Le
Studio Bertrand”, où grâce à mon père qui m’entraînait avec lui, j’ai découvert les plus grands
chefs d’œuvres du cinéma.
Je me souviens que nous pouvions voir à l’époque deux films pour 10 francs et que nous venions
avec notre coussin tellement nous étions mal assis.
C’est ainsi que dès mes 16 ans, je suis tombée amoureuse d’Edward G. Robinson dans “La femme
au portrait”, que j’ai découvert Ava Gardner dans “La nuit de l’iguane” ou encore dansé toute
la nuit avec Jane Fonda dans “On achève bien les chevaux”, que j’ai été bouleversée par Henry
Fonda dans le “Faux coupable” et acquis une admiration sans borne pour Orson Welles dans
“Citizen Kane”.
Aussi, quand Claude-Jean-Philippe et la Mairie de Paris m’ont proposé une collaboration pour
“Les 100 plus beaux films de l’histoire du cinéma”, je n’ai pas hésité une seconde, persuadée que
nous allions faire découvrir ou redécouvrir à toute une génération un catalogue extraordinaire
de films comme on n’en fait plus et qui révélèrent tant de talents magiques.
Les citer serait trop long, mais du 19 novembre 2008 au 6 Juillet 2009, le Reflet Médicis, dans sa
volonté permanente de transmettre une cinéphilie qui lui est chère, se fera la plaque tournante
de la rétrospective de ces films inoubliables.
Je tenais particulièrement à remercier la Mairie de Paris pour son soutien effectif dans cette
opération, qui permet aujourd’hui à ce cycle de voir le jour.
Sophie Dulac
Le bouche à oreille mystérieux de la postérité.
Le palmarès qui vous est ici proposé ne vise à rien d’autre qu’à observer la postérité au travail en
un moment de l’histoire du cinéma où il nous est loisible de commencer à inventorier la richesse du
patrimoine cinématographique mondial. 78 participants ont été désignés par un système approfondi de cooptation à partir d’un premier comité de personnalités incontestables (Gilles Jacob,
Michel Ciment, Jean-Michel Frodon, Pierre Tchernia, Pierre-André Boutang…). Nous disposions
donc d’une assemblée virtuelle de “connaisseurs” : historiens, critiques, universitaires, responsables de festivals et de cinémathèques, auxquels se sont joints un certain nombre de cinéastes-cinéphiles. Chacun d’entre eux a bien voulu dresser, le plus librement du monde, sa liste personnelle de
cent films, ce qui nous a permis de les confronter et de parvenir ainsi, par un dépouillement des
votes, à l’établissement du palmarès.
On découvre en le parcourant l’accord conclu sur un certain nombre d’évidences. Evidences qui
furent manifestes en leur temps (Les Enfants du Paradis), ou qui se sont imposées au fil des décennies, portées par le bouche à oreille mystérieux de la postérité (La Règle du jeu, La Nuit du chasseur). Dans tous les cas, bien plus que de chefs d’œuvre, il s’agit d’œuvres vivantes, qui ne cessent
de se révéler toujours aussi neuves après plusieurs visions.
L’avantage de la postérité sur les jugements de l’immédiat tient au fait qu’elle n’argumente pas. Le
temps s’avère ainsi le meilleur des critiques en retenant et en gravant dans notre mémoire les
grands événements poétiques que furent, chacun dans son registre, Citizen Kane d’Orson Welles,
L’Atalante de Jean Vigo ou L’Aurore de F.W Murnau, pour ne citer que ceux-là.
Claude-Jean Philippe
Lola Jacques Demy 1961 (1h30) FILM D’OUVERTURE 17 NOVEMBRE
DU 19 AU 25 NOVEMBRE
Citizen Kane Orson Welles 1941 (1h55)
A 25 ans, il réalise, co-écrit, produit et interprète la vie d'un magnat de la presse et démontre au cinéma
son incroyable génie.
La règle du jeu Jean Renoir 1939 (1h55)
Cette "fantaisie dramatique", humaniste et acide, est le chef d'oeuvre d'un artiste qui utilise magistralement
le potentiel visuel et littéraire de l'écriture cinématographique.
DU 26 NOVEMBRE AU 2 DECEMBRE
Mulholland drive David Lynch 2001 (2h26)
Une beauté formelle exceptionnelle au service d’une narration troublante, peut-être le sommet de l’art lynchien.
Les temps modernes Charlie Chaplin 1936 (1h27)
Dernière apparition de Charlot dans un film muet où le comique dénonce les conséquences désastreuses
de la société industrielle sur l’individu.
DU 3 AU 9 DECEMBRE
Les 400 coups François Truffaut 1959 (1h33)
Premier film de François Truffaut, du cycle Antoine Doinel et de la Nouvelle Vague,
où soufflent la liberté et l’enfance. Récompensé par le prix de la mise en scène à Cannes.
Parle avec elle Pedro Almodovar 2002 (1h52)
Filmé comme un air de tango. Un film où l’on se parle beaucoup, mais s’écoute peu.
Une réflexion mélancolique et brillante du maître espagnol.
La mort aux trousses Alfred Hitchcock 1959 (2h16)
Ce film constitue une véritable invention du thriller moderne. L’humour et la mort peuvent surgir
dans chacune des scènes du “maître du suspense”.
DU 10 AU 16 DECEMBRE
Chantons sous la pluie Stanley Donen 1952 (1h42)
L’apogée de la comédie musicale hollywoodienne, ponctuée des plus grands succès de la chanson,
le film relate avec humour et ironie le passage du cinéma muet au parlant. “Just singin’in the rain”…
La dolce vita Federico Fellini 1960 (2h40)
Plongée dans un enfer mondain. Le film provoqua un scandale chez les ecclésiastiques.
Aujourd’hui encore, comment ne pas rejoindre Anita Ekberg dans la fontaine de Trévi ?
DU 17 AU 23 DECEMBRE
Amarcord Federico Fellini 1974 (2h07)
Chronique drôle, caustique, parfois inquiétante d’une campagne italienne rongée par le fascisme.
Le film le plus politique de Fellini.
Elle et lui, an affair to remember Leo Mc Carey 1957 (1h55)
Le couple Cary Grant et Deborah Kerr, allié à la parfaite intelligence et finesse de la réalisation,
nous transporte dans le domaine du merveilleux grâce à un film intemporel et magique.
4
DU 24 AU 30 DECEMBRE
Une étoile est née George Cukor 1954 (2h31)
Un regard amer et ironique sur la cruauté et la fascination à Hollywood,
à travers l’interprétation mythique de Judy Garland dont la vie se confond avec celle de son personnage.
Comme un torrent Vincente Minnelli 1958 (2h17)
Dans la petite ville de Parkman, radioscopie de l’Amérique, s’affrontent des personnages
antagonistes et complémentaires. Le film permit à Shirley Mac Laine d’emporter l’oscar de la meilleure actrice.
DU 31 DECEMBRE AU 6 JANVIER
Le cuirassé Potemkine Sergueï Eisenstein 1925 (1h10)
Mettant en scène un épisode de la Révolution de 1905, le maître russe y expérimente la puissance du montage
en tant qu'écriture cinématographique, notamment dans la célèbre scène du massacre dans l’escalier d’Odessa.
La passion de Jeanne d’Arc Carl Theodor Dreyer 1928 (1h59)
La surabondance de gros plans donne à ce film une dimension visuelle spectaculaire, presque terrifiante
dans l’opposition entre l’état de grâce de Jeanne et les visages menaçants de ses accusateurs.
Sans oublier la présence remarquée de Renée Falconetti et d'Antonin Artaud.
A bout de souffle Jean Luc Godard 1960 (1h29)
Après les “400 coups”, le deuxième film manifeste de la Nouvelle Vague explose les codes du film noir
et de tout le cinéma classique. Jean Seberg demande alors à Belmondo : “qu’est-ce que c’est, dégeulasse ?”
DU 7 AU 13 JANVIER
Pickpocket Robert Bresson 1959 (1h15)
Sommet dans la recherche du naturel dans le jeu de l’acteur par le refus de toute psychologie,
ce film présente avec virtuosité le vol comme une métaphore de la marginalité.
Rome ville ouverte Roberto Rossellini 1945 (1h40)
Ce film, poussé par le besoin de capter à chaud l’Italie dans la guerre finissante, fut une véritable
révolution esthétique et artistique et ouvrit les voies du néo-réalisme.
Le voleur de bicyclette Vittorio de Sica 1948 (1h30)
En tournant dans les rues de Rome avec des acteurs non professionnels et d’une manière quasi documentaire,
De Sica dépeint avec une compassion pudique la cruauté de son époque. L’autre film fondateur du néo-réalisme.
DU 14 AU 20 JANVIER
La nuit du chasseur Charles Laughton 1955 (1h33)
Pour son unique film, l’immense acteur signe un conte cauchemardesque, raconté par des enfants apeurés,
où s’affrontent le bien et le mal, l’innocence et la corruption, le merveilleux et le religieux.
Les contes de la lune vague après la pluie Kenji Mizoguchi 1953 (1h37)
Inspiré de deux contes célèbres au Japon et d'un autre de Maupassant, ce film est une réflexion sur le conflit
entre le désir et la place de l'artiste dans la société.
Rio Bravo Howard Hawks 1959 (2h21)
Bourré d'humour et de scènes cultes, Rio Bravo, film aux innombrables remakes, a forgé de véritables
stéréotypes du western. Hawks se distingue par la perfection de sa mise en scène.
7
DU 21 AU 27 JANVIER
Voyage à Tokyo Yasujiro Ozu 1953 (2h16)
“Celui qui a le moins reçu est celui qui donnera le plus”. Cela pourrait être le titre du film le plus célèbre d’Ozu,
dans lequel il décrit avec pudeur la désintégration des valeurs familiales.
Voyage au bout de l’enfer Michael Cimino 1978 (3h03)
Le grand film épique américain des années 70, enchaînant les scènes mystérieuses et puissantes.
Requiem grandiose sur la défaite au Vietnam.
DU 28 JANVIER AU 3 FEVRIER
La grande illusion Jean Renoir 1937 (1h53)
Afin d’illustrer sa vision de la société, cette oeuvre pacifiste montre comment, pendant la guerre, les affinités sociales
peuvent naître malgré les différences de chacun.
L’intendant Sansho Kenji Mizoguchi 1954 (2h04)
Un des derniers chefs-d’œuvre de Mizoguchi où la sérénité et la maîtrise du style font naître une intensité
et une universalité extrêmes des émotions.
Le plaisir Max Ophuls 1952 (1h37)
“Si le plaisir est chose facile, le bonheur, assurément n’est pas gai…”. Trois nouvelles de Maupassant
mises en scène avec brio.
DU 4 AU 10 FEVRIER
Vertigo Alfred Hitchcock 1958 (2h09)
Histoire d’amour, récit d’aventures, voyage intérieur, intrigue policière, psychanalyse, métaphysique et poésie.
Il y a tout Hitchcock dans ce film, peut-être le plus abouti.
Hiroshima mon amour Alain Resnais 1959 (1h31)
Adaptation de Marguerite Duras, à la fois poème d’amour et de mort, le film marque l’écart entre l’Histoire
(la bombe) et l’histoire (l’amour).
Nuit et brouillard Alain Resnais 1955 (32mn)
Ce film, véritable devoir de mémoire, fût parfaitement résumé par Truffaut : “une douceur terrifiante ;
on sort de là ravagé, confus et pas très content de soi.”
DU 11 AU 17 FEVRIER
Lettre d’une inconnue Max Ophuls 1948 (1h26)
Adaptation de Stefan Zweig dans laquelle un auteur célèbre reçoit une lettre d'une inconnue
qui lui révèle comment, à son insu, elle a consacré et brûlé sa vie à son amour pour lui.
La prisonnière du désert John Ford 1956 (2h)
Patience, démesure et écriture inspirée. Martin Scorsese le clame haut et fort :
“C’est le plus grand film de l’histoire du cinéma américain”.
8
DU 18 AU 24 FEVRIER
Les enfants du paradis Marcel Carné
1945 (première époque : le boulevard du crime-1h35)
“Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment d’un aussi grand amour.”... Le film s’ouvre et se ferme par des rideaux.
Entre temps, il aura décliné tous les mondes du spectacle et leurs amours.
Les enfants du paradis Marcel Carné
1945 (deuxième époque : l’homme blanc-1h27)
En 1993, un collège de 600 professionnels du cinéma avait élu ce film comme “le meilleur film français de tous les temps”.
Tous en scène Vincente Minnelli (1953-1h53)
“Le monde est une scène, la scène est un monde de spectacles”. Avec “Chantons sous la pluie”,
la seconde grande comédie musicale de la MGM, et son mythique pas de deux de Fred Astaire dans le parc…
DU 25 FEVRIER AU 3 MARS
La ruée vers l’or Charlie Chaplin 1925 (1h36)
C’est le film de Chaplin qui ressemble le plus à un film d’aventures, enchaînant les scènes universellement drôles
avec une virtuosité imparable.
Les contrebandiers de Moonfleet Fritz Lang 1955 (1h23)
Classique du film d’aventures et de cape et d’épée, mélange d’histoires rocambolesques, de noirceur typiquement
langienne, sous un climat inquiétant, étrange et funèbre.
King Kong Ernest B Schoedsack et Merian C Cooper 1933 (1h40)
LE maître-étalon du film de monstres, qui constituera une référence indétronable pour des décennies
partout dans le monde.
DU 4 AU 10 MARS
Le dictateur Charlie Chaplin 1940 (2h06)
Dans toute l’Histoire du cinéma, aucun cinéaste n’a aussi bien réussi à unir cinéphiles et grand public, dans le rire
et l’émotion. Aujourd’hui encore son audace stupéfait.
Les lumières de la ville Charlie Chaplin 1931 (1h30)
Film sonore sans dialogue, un adieu de Chaplin au film muet dans lequel son art de la pantomime et du burlesque
triomphe brillamment.
DU 11 AU 17 MARS
Andreï Roublev Andreï Tarkovski 1966 (2h30)
Évocation de la vie d’un moine peintre du XV° siècle. Tarkovski pose dans ce film profondément russe
la question de la foi, celle que l’on peut avoir en Dieu ou en l’homme.
Van Gogh Maurice Pialat 1991 (2h38)
Les derniers jours du peintre magistralement interprétés par Jacques Dutronc, césar du meilleur acteur pour l’occasion.
Pialat exprime avec réalisme l’incompréhension sociale que rencontre tout artiste.
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DU 18 AU 24 MARS
Le mécano de la General de Buster Keaton 1927 (1h16)
Ce film historique, burlesque, d'aventures et d'amour, est une caricature grandiose de la guerre qui brille
par l’efficacité géniale des gags. Le chef d’œuvre de Keaton.
Playtime Jacques Tati 1967 (2h06)
Le film le plus ambitieux de Tati dans lequel il désirait dénoncer la démesure de l’architecture moderne
par rapport à l’homme.
The party Blake Edwards 1968 (1h39)
Parodie déguisée de “la Notte” d’Antonioni, chaque élément est source de gag dans un crescendo hilarant
de Peter Sellers.
DU 25 AU 31 MARS
Certains l’aiment chaud Billy Wilder 1959 (2h01)
Burlesque, travestissement et film de gangsters. Avec en prime, Marilyn Monroe nous chantant
“I wanna be loved by you… pou pou pidou”...
Apocalypse now redux Francis Ford Coppola 1979 (3h22)
Pour Coppola, “Apocalypse Now n'est pas un film sur le Viêt Nam… c'est le Viêt Nam”.
Présenté dans sa version définitive, remontée en 2001.
DU 1 AU 7 AVRIL
Madame de Max Ophuls 1953 (1h40)
Dans cette adaptation de Louise de Vilmorin, Ophuls crée un personnage symbole de la futilité qui pourtant
séduit et fait naître chez le spectateur une profonde émotion.
Nosferatu Friedrich Wilhelm Murnau 1922 (1h34)
Adaptation du « Dracula » de Bram Stoker en un poème expressionniste morbide,
Nosferatu ne cessera jamais de fasciner autant que d’horrifier.
Laura Otto Preminger 1944 (1h28)
“Je n’oublierai jamais le week-end qui suivit la mort de Laura”.
Vous n’oublierez pas cet incontournable du film noir hollywoodien.
DU 8 AU 14 AVRIL
Ma nuit chez Maud Eric Rohmer 1969 (1h50)
Rohmer montre, dans un noir et blanc parfait, comment quelques personnes vivent
avec leurs contradictions et leurs croyances.
Pierrot le fou Jean-Luc Godard 1965 (1h55)
Dans ce film, Godard voit et nous montre “l’amour en tant qu’aventure désespérée d’avoir été trop espérée”…
Belmondo y interprète librement la vie du premier ennemi public français.
12
DU 15 AU 21 AVRIL
El Luis Bunuel 1952 (1h40)
Etude magistrale de la jalousie paranoïaque et délirante d’un bourgeois, si juste que Jacques Lacan
s’en servira pour illustrer son séminaire.
Barry Lyndon Stanley Kubrick 1975 (3h07)
Le film, qui voulait être un documentaire tourné au XVIII siècle, bénéficie d’une photographie exceptionnelle
lui donnant une allure de peinture filmée.
DU 22 AU 28 AVRIL
Gertrud Carl Theodor Dreyer 1964 (1h59)
Ultime film de Dreyer qui, à travers ce chef d’œuvre d’abstraction lyrique, ne cesse de proclamer
que : “l’amour est tout”.
Johnny Guitar Nicholas Ray 1953 (1h50)
Peut-être le seul western féministe, dans lequel l’amour s’exprime par des regrets, des mensonges,
à travers des personnages d’une puissance incroyable, Joan Crawford en tête.
DU 29 AVRIL AU 5 MAI
Manhattan Woody Allen 1979 (1h36)
Woody Allen : le jazz, les femmes, l’amitié, l’écriture… Et par-dessus tout, l’amour de New York.
America, America Elia Kazan 1963 (2h54)
Film testament, chronique familiale d’une sincérité rare qui évoque une partie des racines de l’Amérique
et de ses émigrés qui en sont le fondement.
DU 6 AU 12 MAI
Freaks Tod Browning 1932 (1h05)
En nous montrant ces “monstres”, ces hommes et femmes aux difformités physiques exhibés dans les cirques,
Browning nous offre une réflexion sur la perception de notre prochain et de nous-mêmes.
Intolerance DW Griffith 1916 (3h)
Véritable œuvre fondatrice, qui influencera tout le cinéma à venir, y compris les génies comme Eisenstein ou Welles.
DU 13 AU 19 MAI
Le guépard Luchino Visconti 1963 (3h25)
Fresque immense dans laquelle Visconti réunit Burt Lancaster, Claudia Cardinale et Alain Delon
et nous décrit avec minutie la mutation du monde vers notre société moderne.
Le Parrain Francis Ford Coppola 1972 (2h55)
Succès planétaire pour cette fresque familiale qui décrit les rites, les méthodes et les valeurs de la Mafia,
sans jamais la nommer.
15
DU 20 AU 26 MAI
Ivan le terrible Sergueï Eisenstein 1944 (première partie-1h40)
Dans ce chef d’œuvre du cinéma russe, Eisenstein nous décrit Ivan le terrible, premier tsar régnant sur la Russie
et héros national, comme un personnage shakespearien envahi par le doute et l’incertitude.
Ivan le terrible Sergueï Eisenstein 1946 (deuxième partie-1h29)
Seul film en couleur d’Eisenstein et véritable aboutissement de son art, il fut censuré jusqu’en 58,
Staline se sentant visé.
L’aurore Friedrich Wilhelm Murnau 1927 (1h37)
Poème cinématographique dédié à l’amour fou, qui marquera la fin du cinéma muet.
Une “chanson de deux humains”.
DU 27 MAI AU 2 JUIN
Monsieur Verdoux Charlie Chaplin 1947 (2h13)
Un des films les plus intrigants de Chaplin où le comique devient noir, cynique et dérisoire.
Un jeu de massacre parsemé de portraits de femmes particulièrement nuancés.
Le roman d’un tricheur Sacha Guitry 1936 (1h20)
“40 années de la vie d’un homme auquel ses mauvaises actions portent bonheur”.
L’auteur dénonce avec ironie les injustices d’une société dans laquelle il vit très bien.
Haute pègre Ernst Lubitsch 1932 (1h22)
Grâce à l’élégance virtuose de la mise en scène, Lubitsch dépeint un univers où voleurs et volés
forment une société bien ordonnée, seulement troublée par les jeux de l’amour…
DU 3 AU 9 JUIN
Les sept samouraïs Akira Kurosawa 1954 (3h20)
Longtemps le film japonais le plus célèbre grâce à ses remakes. Une œuvre particulièrement stylisée, empreinte de
l’humanisme de son auteur.
Le salon de musique Satyajit Ray 1958 (1h40)
Portrait complexe d’un passionné de musique à travers un emploi du noir et blanc particulièrement raffiné,
aujourd’hui oublié.
DU 10 AU 16 JUIN
La comtesse aux pieds nus Joseph Mankiewicz 1954 (2h08)
Portait acide et lyrique de la décadence du cinéma hollywoodien, traversé par la beauté irréelle d’Ava Gardner.
Le mépris Jean-Luc Godard 1963 (1h45)
“Et mes fesses, tu les aimes mes fesses…?” Brigitte Bardot est la pure incarnation de la Femme
dans un film qui achève l’ancien cinéma et la Nouvelle Vague sur une musique inoubliable de Georges Delerue.
16
DU 17 AU 23 JUIN
L’ Atalante Jean Vigo 1934 (1h29)
En rupture totale avec le cinéma d’alors par sa valeur poétique, ses fulgurances surréalistes et son refus
de la psychologie, l’art de Vigo continue aujoud’hui d’impressionner et de fasciner.
Une partie de campagne Jean Renoir 1936 (40mn)
Condensé des aspirations de Renoir, de son admiration pour les beautés de la nature face aux imperfections
des hommes, le tout avec une certaine tendresse mélancolique.
Les vacances de Mr Hulot Jacques Tati 1953 (1h23)
“Le plus burlesque des films français, le plus français des films burlesques”.
Collection de gags élégants et très élaborés.
DU 24 AU 30 JUIN
La soif du mal Orson Welles 1958 (1h35)
Film policier avec Marlène Dietrich, Janet Leigh et Charlton Heston dans lequel Welles démontre
son incroyable talent de montage et de prises de vue, et offre un plan séquence qui reste aujourd'hui
un modèle du genre.
M le maudit Fritz Lang 1931 (1h45)
Modèle absolu de la mise en scène où chaque détail a son importance et où chaque plan s’imbrique
dans un orde prémédité. Peter Lorre marqua à jamais les esprits par son interprétation pénétrante du meurtrier.
DU 1 AU 6 JUILLET
Scarface Howard Hawks 1932 (1h30)
“Aussi excitant, réaliste et horrible que possible” Howard Hawks adapte avec brio les Borgias
à la vie d’Al Capone. L’archétype du film de gangsters.
L’avventura Michelangelo Antonioni 1960 (2h15)
Hué à sa sortie par le public cannois, il fut par la suite défendu par les cinéastes et critiques qui virent en lui
une passerelle vers une nouvelle modernité du cinéma.
Pour prolonger le festival
Changez de point de vue / Le cinéma sur France Culture…
Tout arrive d’Arnaud Laporte / du lundi au vendredi / 12h à 13h30 / cinéma le mercredi
Le rendez-vous de Laurent Goumarre / du lundi au vendredi / 19h15 à 20h
Minuit/Dix d’Aude Lavigne / du lundi au vendredi / 0h10 à 1h
L’avventura de Laure Adler / le mercredi / 21h à 22h
Projection privée de Michel Ciment / le samedi / 13h30 à 14h15
Toutes les informations sur www.franceculture.com
Le livre 100 films pour une cinémathèque idéale, présenté par Claude-Jean Philippe, édité par
les Editions Cahiers du cinéma, est en vente dans toutes les librairies et sur www.cahiersducinema.com
30 euros / 224 pages / 200 photos, publié avec le soutien de la Mairie de Paris et de France Culture.
18
Chaque semaine, le ciné-club de la Sorbonne vous proposera une séance débat autour d’un film de
la sélection. Pour connaître les horaires de cette séance, veuillez vous reportez à la grille de programmation du Reflet Médicis.
19
100 films par ordre alphabétique.
Les 400 coups François Truffaut (1959-1h33) semaine du 3 au 9 décembre
Lola Jacques Demy (1961-1h30) film d’ouverture le 17 novembre
A bout de souffle Jean-Luc Godard (1960-1h29) semaine du 31 décembre au 6 janvier
M le maudit Fritz lang (1931-1h45) semaine du 24 au 30 juin
Andreï Roublev Andreï Tarkovski (1966-2h30) semaine du 11 au 17 mars
Madame de… Max Ophuls (1953-1h40) semaine du 1 au 7 avril
Amarcord Federico Fellini (1974-2h07) semaine du 17 au 23 décembre
Manhattan Woody Allen, (1979-1h36) semaine du 29 avril au 5 mai
America America Elia Kazan (1963-2h54) semaine du 29 avril au 5 mai
Ma nuit chez maud Eric Rohmer (1969-1h50) semaine du 8 au 14 avril
Apocalypse now redux Francis Ford Coppola (1979-3h22) semaine du 25 au 31 mars
Le mécano de la General Buster Keaton (1927-1h16) semaine du 18 au 24 mars
L’Atalante Jean Vigo (1934-1h29) semaine du 17 au 23 juin
Le mépris Jean-Luc Godard (1963-1h45) semaine du 10 au 16 juin
L’aurore Friedrich Murnau (1927-1h37) semaine du 20 au 26 mai
Monsieur Verdoux Charles Chaplin (1947-2h13) semaine du 27 mai au 2 juin
L’avventura Michelangelo Antonioni (1960-2h15) semaine du 1 au 6 juillet
Mulholland drive David Lynch (2001-2h26) semaine du 26 novembre au 2 décembre
Barry Lyndon Stanley Kubrick (1975-3h07) semaine du 15 au 21 avril
Nosferatu Friedrich Murnau (1922-1h34) semaine du 1 au 7 avril
Certains l’aiment chaud Billy Wilder (1959-2h01) semaine du 25 au 31 mars
La nuit du chasseur Charles Laughton (1955-1h33) semaine du 14 au 20 janvier
Citizen Kane Orson Welles (1941-1h55) semaine du 19 au 25 novembre
Nuit et brouillard Alain Resnais (1955-32 mn) semaine du 4 au 10 février
Chantons sous la pluie Stanley Donen (1952-1h42) semaine du 10 au 16 décembre
Parle avec elle Pedro Almodovar (2002-1h52) semaine du 3 au 9 décembre
Comme un torrent Vincente Minnelli (1958-2h17) semaine du 24 au 30 décembre
Le parrain Francis Ford Coppola (1972-2h55) semaine du 13 au 19 mai
La comtesse aux pieds nus Joseph Mankiewicz (1954-2h08) semaine du 10 au 16 juin
Une partie de campagne Jean Renoir (1936-40 mn) semaine du 17 au 23 juin
Les contes de la lune vague après la pluie Kenji Mizoguchi (1953-1h37) semaine du 14 au 20 janvier
The party Blake Edwards (1968-1h39) semaine du 18 au 24 mars
Les contrebandiers de Moonfleet Fritz Lang (1955-1h23) semaine du 25 février au 3 mars
La passion de Jeanne d’Arc Carl Dreyer (1928-1h59) semaine du 31 décembre au 6 janvier
Le cuirassé Potemkine Sergeï Eisenstein (1925-1h10) semaine du 31 décembre au 6 janvier
Pierrot le fou Jean-Luc Godard (1965-1h55) semaine du 8 au 14 avril
Le dictateur Charles Chaplin (1940-2h06) semaine du 4 au 10 mars
Le plaisir Max Ophuls (1952-1h37) semaine du 28 janvier au 3 février
La dolce vita Federico Fellini (1960-2h40) semaine du 10 au 16 décembre
Pickpocket Robert Bresson (1959-1h15) semaine du 7 au 13 janvier
El Luis Bunuel (1952-1h40) semaine du 15 au 21 avril
Playtime Jacques Tati (1967-2h06) semaine du 18 au 24 mars
Elle et lui Leo Mac Carey (1957-1h55) semaine du 17 au 23 décembre
La prisonnière du désert John Ford (1956-2h) semaine du 11 au 17 février
Les enfants du paradis Marcel Carné (1945-1h35 +1h27) semaine du 18 au 24 février
La règle du jeu Jean Renoir (1939-1h55) semaine du 19 au 25 novembre
Une étoile est née Georges Cukor (1954-2h31) semaine du 24 au 30 décembre
Rio Bravo Howard Hawks (1959-2h21) semaine du 14 au 20 janvier
Freaks Tod Browning (1932-1h05) semaine du 6 au 12 mai
Le roman d’un tricheur Sacha Guitry (1936-1h20) semaine du 27 mai au 2 juin
Gertrud Carl Dreyer (1964-1h59) semaine du 22 au 28 avril
Rome ville ouverte Roberto Rossellini (1945-1h40) semaine du 7 au 13 janvier
La grande illusion Jean Renoir (1937-1h53) semaine du 28 janvier au 3 février
La ruée vers l’or Charles Chaplin (1925-1h36) semaine du 25 février au 3 mars
Le guépard Luchino Visconti (1963-3h25) semaine du 13 au 19 mai
Le salon de musique Satyajit Ray (1958-1h40) semaine du 3 au 9 juin
Haute pègre Ernst Lubitsch (1932-1h22) semaine du 27 mai au 2 juin
Scarface Howard Hawks (1932-1h30) semaine du 1 au 6 juillet
Hiroshima mon amour Alain Resnais (1959-1h31) semaine du 4 au 10 février
Les sept samouraïs Akira Kurosawa (1954-3h20) semaine du 3 au 9 juin
L’intendant Sansho Kenji Mizoguchi (1954-2h04) semaine du 28 janvier au 3 février
La soif du mal Orson Welles (1958-1h35) semaine du 24 au 30 juin
Intolérance DW Griffith (1916-3h) semaine du 6 au 12 mai
Les temps modernes Charles Chaplin (1936-1h27) semaine du 26 novembre au 2 décembre
Ivan le terrible Sergei Eisenstein (1944 et 1946-1h40 et 1h29) semaine du 20 au 26 mai
Tous en scène Vincente Minnelli (1953-1h53) semaine du 18 au 24 février
Johnny Guitar Nicholas Ray (1953-1h50) semaine du 22 au 28 avril
Les vacances de mr Hulot Jacques Tati (1953-1h23) semaine du 17 au 23 juin
King Kong Schoedsack et Cooper (1933-1h40) semaine du 25 février au 3 mars
Van Gogh Maurice Pialat (1991-2h38) semaine du 11 au 17 mars
Laura Otto Preminger (1944-1h28) semaine du 1 au 7 avril
Vertigo Alfred Hitchcock (1958-2h09) semaine du 4 au 10 février
Lettre d’une inconnue Max Ophuls (1948-1h26) semaine du 11 au 17 février
Le voleur de bicyclette Vittorio De Sica (1948-1h30) semaine du 7 au 13 janvier
La mort aux trousses Alfred Hitchcock (1959-2h16) semaine du 3 au 9 décembre
Voyage à Tokyo Yasujiro Ozu (1953-2h16) semaine du 21 au 27 janvier
Les lumières de la ville Charles Chaplin (1931-1h30) semaine du 4 au 10 mars
Voyage au bout de l’enfer Michael Cimino (1978-3h03) semaine du 21 au 27 janvier
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La Mairie de Paris et les Ecrans de Paris remercient chaleureusement
pour leur indispensable participation :
Claude-Jean Philippe, sans qui cette manifestation n’aurait jamais pu voir le jour.
Agnès Varda, Rosalie Varda et Mathieu Demy.
Les distributeurs qui œuvrent quotidiennement à la diffusion des films en salles :
Action-Théâtre du Temple, Vincent Dupré.
Ad Vitam Distribution et Ciné Classic, Emmélie Grée.
Arkeion Films, Monique Gailhard et Yvonne Varry.
Artedis, Pierre Richard Muller et Chantal Lam.
Carlotta Films, Vincent-Paul Boncour, Julien Navarro et Charlotte Sanson.
Ciné-Sorbonne, Jean Max Causse et François Causse.
Ciné-Tamaris, Cécilia Rose.
Films sans Frontières, Galeshka Moravioff et Christophe Calmels.
Gaumont, Françoise Dauvergne, Olivia Colbeau et Bérangère Chalvon Demersay.
Les Acacias, Jean Fabrice Janaudy.
Les Films du jeudi, Laurence Braunberger et Lamria Dehil.
Les Films du Losange, Régine Vial et Mathieu Berthon.
Les Films de mon oncle (www.tativille.com), Philippe Gigot,
Les Films du Paradoxe, Jean Jacques Varret et Anne Laure Morel.
Les Grands Films Classiques, Pascale Bonnetête.
MK2 Diffusion, Laurence Gachet etYamina Bouabdelli.
Paramount Pictures France, Fabrice Denizot et Dominique Fauvy.
Pathé Distribution, Claire Cortes et Stéphanie Grout.
Tamasa, Philippe Chevassu.
Warner Bros, Véronique Minihy.
Nos partenaires, pour leur indispensable soutien :
L’équipe des Cahiers du Cinéma.
Fondation Groupama Gan pour le cinéma, Gilles Duval et Dominique Hoff.
France Culture, Caroline Cesbron et Gaëlle Michel.
Figaroscope, Geneviève Joublin et Thomas Buron.
Pariscope, Anne Lefeuvre.
Allociné, Frédéric Krebs et Marine Lafon.
Vocable, Claire Veziris.
Toute l’équipe de CSD
Paul-Raymond Cohen, concepteur de l'affiche
CHAQUE ANNÉE, LA MAIRIE DE PARIS
SOUTIENT ET ACCOMPAGNE ACTIVEMENT
LES SALLES ART ET ESSAI ET INDÉPENDANTES
LES FESTIVALS ET LES ÉVÉNEMENTS
LA PRODUCTION DE COURT-MÉTRAGES
760 TOURNAGES
L’ÉDUCATION AU CINÉMA
LE FORUM DES IMAGES
La ville de Paris aime le cinéma!
MISSION CINÉMA
Tél. : 33(0)1 44 54 19 68 - [email protected] - www.cinema.paris.fr
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